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you saw me at my worst, and you didn't flee - Maeata

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you saw me at my worst, and you didn't flee - Maeata
Mar 15 Jan - 12:29
brunch
with Maeata & Sofia
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C’était rare, pour l’Italienne. Mais cela lui arrivait. De se focaliser sur l’alcool, tentant d’oublier les problèmes de sa vie, les emmerdes d’Eliot, et les souvenirs incessants de celle qui lui avait brisé le cœur, et pour qui elle ressentait un déluge d’émotions. Généralement, Sofia se contente de son peu de sommeil habituel, de ses cigarettes, et de son travail. Elle finissait les semaines bien trop fatiguée, et les réattaquait bien trop emmerdée. Eliot avait toujours un tel pouvoir sur elle. Elle enrageait. Comment pouvait-elle être aussi faible ? Comment pouvait-elle être aussi nulle ? Elle ne l’avait pas encore revue depuis cette trahison, depuis qu’elle l’avait vue nue sur une autre. Mais pourtant, elle la voyait tout le temps, dans ses pensées. C’était vraiment la merde.
Et du coup, ce soir là, elle avait décidé de noyer ses pensées. Quoi de mieux que l’alcool pour y arriver ? Accompagnée de Maeata, une grande amie avec qui elle avait l’habitude de faire des brunchs de temps en temps, elle était arrivée dans le bar. Sa place avait été avec les verres, même si sa belle robe blanche attirait les regards. Celle de son amie avait été parmi les danseurs, et elle avait fini la soirée collée à l’une d’elle. Dans son regard, on sentait l’ivresse du désir. Dans celui de l’Italienne, ça avait été l’ivresse et les souvenirs, la nostalgie larmoyante. Elle s’était mise à pleurer. Pourquoi ? Elle détestait cela. Pourtant, parfois, il arrivait qu’elle se retrouve à suffoquer sous la marée de ses sentiments, et comme pour bien illustrer cette image, l’eau débordait et lui sortait par les yeux. Bordel.
Son état avait attiré quelqu’un. Quelqu’un dont elle ne voulait pas l’aide. Sofia était fière. Pas question d’avoir de l’aide. Mais cette personne était venue chercher Maeata, et la Lorenzini ne pouvait pas faire fuir cette dernière, qui l’avait raccompagnée.

Tout ça, c’était l’histoire de la veille. Aujourd’hui était un nouveau jour, une Sofia comme neuve sortant de son appartement, une jupe grise, un beau tailleur, sur le corps, son sac à son bras. Aujourd’hui, c’était le fameux brunch. Elle avait hâte. Même si elle savait qu’elle allait devoir ressasser les souvenirs remontés la veille, elle avait hâte. Parce que c’était toujours agréable de se retrouver au bord d’une table, par une belle – mais un peu froide – journée, à bruncher. Définitivement, Maeata était la seule de ses amies qui aimait ça. Heureusement, elle était d’excellente compagnie. Que des avantages.
Arrivant un peu avance au devant du restaurant, elle reconnut un serveur qui les connaissait bien. Après tout, c’était toujours la même table, au même endroit, au moins une fois par semaine. Parfois une fois toutes les deux semaines, lorsqu’elles étaient chacune occupées. Bonjour Hector. Comment vas-tu ? le serveur était très gentil. Un véritable ange sur pattes. Très bien, et toi Sofia ? Maeata arrive, j’imagine ? Je vous prépare votre table. Avant qu’il ne file, l’Italienne lui fit la bise. Et une fois prête, la table accueillit Sofia, qui attendait néanmoins son amie avant de commander. Elle avait hâte de voir arriver son amie. Hâte de savoir comment sa soirée s’était finie. Avait-elle appelé la danseuse qui lui avait fait de l’œil toute la soirée ? Elle n’allait pas tarder à le savoir.
Elle arrivait.

electric bird.




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you saw me at my worst, and you didn't flee - Maeata
Ven 1 Fév - 23:43
Je passe ma tête derrière la porte et me fige. Pas de bruit, pas de lumière, la voie est-elle libre ? Les questions de la veille m’ont largement suffi pour ne pas avoir à recommencer ce matin. Je suis sûre qu’elle serait capable de s’inventer un rendez-vous matinal avec l’inconnue m’ayant laissé son numéro pendant ma soirée. Mais même si c’était le cas, et alors, qu’est-ce que ça peut lui faire ?! Soufflant de frustration, j’abandonne la discrétion et vais sans me poser plus de questions vers la salle de bain. Je ne vais pas non plus être en retard pour Mademoiselle. Je reprends une douche vite fait, histoire d’être sûre de ne pas garder les vieilles odeurs de fumée du club. Une fois prête, j’enfile une veste par-dessus mon tee-shirt, j’attrape une casquette dans ma collection et je choppe les clés dans le petit panier. J’entends alors une porte s’ouvrir derrière moi. Je jette un rapide coup d’œil avant de m’éclipser. Je crois entendre la voix d’Alondra m’appeler, mais je fais semblant de rien avoir entendu, claquant la porte pour bloquer tout bruit. Ça me donnera une excuse si elle m’interroge ce soir. Enfin, si je ne me fais pas engueuler pour l’avoir réveillée à force d’être trop parano. Je hausse les épaules. Allez hop, on se coiffe de la plus classe des manières avec la casquette à l’envers et c’est parti, direction le brunch ! Pas de détour chez Sofia, elle sera arrivée avant moi, pas le moindre doute là-dessus. Elle a beau s’être écroulée la veille, elle sera plus fraîche que moi, comme d’hab. J’te jure, faut que je lui demande son secret. C’est limite si je ne dois pas mettre de l’anti-cerne quand je la croise parfois, c’est pour dire. Mais pas de sushi, l’énergie est dans la place ! Je passe devant le resto et la vois déjà installée à notre table. J’vais pour la klaxonner quand Hector me fait signe de me dépêcher pour récupérer une place de parking. Yes chef, j’y cours ! Je suis à peine sortie de ma voiture que des touristes m’accostent. « Nop, j’suis off là, faut aller dans la rue en face pour trouver un taxi. » Ouais, ben ça va, me regarde pas comme ça, j’ai le droit d’avoir un jour de congé moi aussi. Je lève les yeux au ciel avant de rejoindre notre serveur. « Yop, ça va ? Non mais j’te jure, les étrangers se croient vraiment tout permis ! Ils t’ont donné un pourboire au moins ? » Il a un petit rire en me faisant la bise, ça ne veut rien dire de bon. « Va t’asseoir au lieu de râler. » « Gnagnagna, genre je râle moi ?! Tu m’as déjà vue me plaindre, vas-y donne un exemple ! Sofia, soutiens-moi, là, dis-lui que je râle jamais ! » A part là maintenant tout de suite, on est bien d’accord. Je lui fais un clin d’œil complice tout en me penchant vers elle pour lui faire un câlin. « Toujours d’aussi bonne humeur dès le matin à ce que je vois, ça m’plaît ! Et sans café en plus, t’es vraiment mon idole meuf ! D’ailleurs, t’as commandé ? » J’ai faim, ça s’entend dans mes paroles ? Ouais, très certainement, mais j’y peux rien si je fais honneur à notre brunch en venant l’estomac complètement vide.
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you saw me at my worst, and you didn't flee - Maeata
Mar 12 Fév - 2:37
brunch
with Maeata & Sofia
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Maeata était tellement rafraichissante, tellement différente. C’était toujours agréable d’être avec elle, de se retrouver propulser dans ce monde qu’elle avait tendance à oublier, dans ce monde de bonheurs éphémères, simples, de joie, et de sourires. Depuis Eliot, elle avait du mal à retrouver le sourire, Sofia, alors être avec cette femme ne pouvait que la ravir. Et puis, comme amie, elle excellait. L’Italienne n’avait pas à se plaindre.
Et puis, qui pouvait, à part Maeata, conduire un « taxi du bonheur » ? Rien que ça, était suffisant pour prouver combien son amie était rayonnante, et combien elle éclipsait les ténèbres de sa vie sentimentale.

Assise à leur table, téléphone en main, elle se demandait si elle devait envoyer un message, voulant sans doute prévenir Maeata qu’elle était arrivée. Mais alors qu’elle commençait à écrire, elle entendit une voiture arriver, et son regard ne put que sourire, tandis qu’elle voyait le taxi de son amie, qui arrivait. Les touristes semblaient déjà à l’affût. Pauvre dame, abordée ainsi… On aurait presque dit une célébrité, ce qui fit sourire l’Italienne. Maeata, la célèbre chauffeuse de taxi, aux tarifs exorbitants, et à la classe incroyable, véritable diva. Cela sonnerait bien, non ? même si son amie était loin d’être ainsi, bien entendu. Mais cela fit sourire Sofia, qui ne put que s’imaginer cette vie palpitante qu’aurait sa star préférée, dans son taxi préféré. Enfin…

Arrivée dans le restaurant, elle commença à râler, tandis qu’Hector lui intimait de s’asseoir. Interpellée, l’Italienne ne put que soutenir son amie, lâchant un petit Mais enfin, Hector… Maeata ne râle jamais, tu la connais. Non, elle n’a pas besoin de râler, elle. Avec sa petite bouille. Et Sofia lâcha un petit rire, tandis que son amie venait la serrer dans ses bras. Haha, contente de te voir Mae’. Et ouais, toujours de bonne humeur. Mais tu sais, nous, les italiens, on a du café à la place du sang, c’est pour ça. elle lui fit un clin d’œil, tandis que ses souvenirs allaient à Florence, en Italie, alors qu’elle se souvenait de cette blague qu’avait fait son père à un ami. Comme quoi, l’humour chez les Lorenzini était le même de père en fille. Non, je n’ai pas encore commandé. Je t’attendais. lui dit-elle avec un sourire charmant, tout en attrapant la carte. Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? demanda Sofia, tandis qu’elle regardait les menus. Les brunchs ici étaient vraiment excellents, et elle avait l’impression d’avoir déjà tout testé avec Maeata. Sans doute était-ce parce qu’elles avaient brunché tant de fois que la carte n’avait plus aucun secret pour elles. Mais Sofia préférait toujours la regarder. Des fois qu’un nouvel élément s’ajoutait au menu.

Mais alors qu’elle laissait son regard glisser jusqu’au visage de son amie, elle ne put s’empêcher de demander, trop impatiente qu’elle était. Bon, alors, raconte. Tu l’as rappelée ? La danseuse d’hier soir ? Oh… Et au fait… Encore désolée… Je ne sais pas ce qui m’a pris. Mais bon… des excuses étaient nécessaires. Et même si Sofia s’était déjà excusée plusieurs fois la veille, tandis qu’elle s’en voulait de faire quitter le club à Mae’, et de l’obliger à veiller sur elle, elle ne pouvait s’empêcher de recommencer. C’était vraiment une honte qu’elle avait, celle de se mettre à pleurer lorsqu’elle se retrouvait noyée par ses émotions. Pourtant, elle n’était pas comme ça, habituellement… Il n’y avait qu’Eliot qui parvenait à autant la perturber, la dérégler. Il y avait toujours Eliot au bout du problème…
Mais en même temps que ses excuses, il y avait la curiosité. La curiosité de savoir si son amie avait passé une bonne nuit, accompagnée de cette danseuse si souple qu’elle avait pu apercevoir collée à elle sur la piste de danse. Elle espérait qu’elle n’avait pas non plus gâché la nuit de Maeata. Ce serait dommage.
Tellement dommage.
Et absolument pas ce que Sofia souhaitait pour son amie.

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you saw me at my worst, and you didn't flee - Maeata
Jeu 21 Mar - 23:11
A peine sollicitée, Sofia prend directement ma défense devant un Hector amusé. Si ce n’est pas de l’amitié ça, je ne sais pas ce que c’est ! Non parce qu’il est clairement évident que je fais exactement l’inverse de ce que j’affirme à cet instant même. Mais toujours avec le sourire et ça change absolument tout. La preuve, les autres sourient tout autant. Même si l’italienne a toujours un peu trop la patate le matin, c’est juste infaillible chez elle. J’me dis que ça peut me motiver à accélérer un peu le réveil chez moi, mais j’attends encore la preuve. « Tant que vous avez la patience pour attendre la montée d’énergie chez les autres, on continuera à s’entendre. Tu me connais, lentement, mais sûrement ! » Je m’installe en face de la jolie brune en chopant une carte au passage. Sauf que j’ai pas la patience de relire le menu, trop la flemme ce matin. En plus, pas la peine de forcer, je sais que je n’aurais pas la force d’y réfléchir plus que ça. Du coup, je la repose direct et me cale contre le dossier en regardant Sofia. Je hausse les épaules négligemment quand elle finit par me demander ce que j’aurais envie. « J’sais pas. Arrête, me regarde pas comme ça, je sais vraiment pas, ce n’est pas que la flemmardise qui parle. J’ai envie d’une petite surprise culinaire ce matin, il me faut au moins ça ! Et toi, tu as envie de quelque chose en particulier ? » A force de venir, c’est qu’on commence à savoir ce qu’on préfère dans ce qui est proposé, mais c’en est presque frustrant de toujours savoir quoi choisir. J’aime bien être prise au dépourvu, mais je sais que ce n’est pas toujours son cas et je suis curieuse de savoir dans quel état d’esprit elle est ce matin. Seulement, le menu n’a pas l’air de l’intéresser plus que ça elle non plus. Je vois bien dans son regard qu’elle cherche à savoir quelque chose. Je commence à la connaître maintenant, cette petite lueur curieuse qui signale l’attente de ragots après une soirée digne de ce nom. Taquine, je fais semblant de ne pas avoir compris et me concentre sur ma casquette, prenant bien le temps de l’enlever, remettre mes cheveux correctement malgré la légère brise pour mieux la remettre. Gagné, elle a craqué la première ! Roooh fuck, elle en profite pour s’excuser encore et toujours, c’est pas possible ça. « Sof’, t’as pas besoin de t’excuser, tu le sais ça ! T’avais besoin de moi, c’est tout. Tu le sais que j’viendrai toujours, je m’en fous que ce soit pour un mouchoir avant d’aller aux toilettes ou une catastrophe urgentissime, c’est la même pour moi. Si tu vas mieux maintenant, ça m’va, sinon, tu sais que j’suis là. » Je lève un sourcil pour lui faire passer le message. On oublie la casquette et le défi de la faire patienter, j’veux juste qu’elle comprenne enfin. Après, je sais direct qu’elle va se contenter d’une réponse courte histoire de me rassurer et passer à autre chose, ou ne rien dire, au choix. Il est trop tôt pour parler brutalement de choses sérieuses. Mais moi j’me dévoue. Enfin, si on peut parler de sérieux avec mes conneries, c’est moins sûr ça. « Putain, meuf, j’ai mon ex qui m’est direct tombée dessus quand je suis rentrée. Du genre, j’ai à peine fait deux pas dans l’appart qu’elle s’est levée pour me rejoindre. Même pas le temps de manger un truc pour redescendre un peu quoi. Sauf que tu me connais, un poil énergique, j’ai plus rien qui m’arrête… Elle a vu le numéro sur ma main et j’ai légèrement oublié que c’était mon ex pendant un moment. Oups… » Je fais un grand sourire innocent pour accentuer l’erreur fatale que j’avais commise. Timing parfait, Hector débarque pour faire la petite pause publicité, rajoutant un peu de suspens dans mon histoire. « Tu me surprends chef ?! J’te fais confiance pour choisir le brunch qui me convient ce matin. » Je l’embête en allant le chatouiller au niveau des côtes alors qu’il se tourne vers Sofia.
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you saw me at my worst, and you didn't flee - Maeata
Ven 17 Mai - 7:49
brunch
with Maeata & Sofia
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Elle devait vraiment avoir du café à la place du sang, dans ses veines, parce qu’elle était fraiche, et tout à fait réveillée. C’était aussi dû à cette bonne nuit de sommeil, grâce à l’intervention de Maeata. Il n’y avait pas à dire, comme ami, elle excellait. Grâce à elle, l’italienne avait pu vivre l’une de ses rares nuits de sommeil profond depuis Eliot. Il fallait dire que, généralement, les rêves nocturnes avaient tendance à l’emmener voir ses souvenirs de sa vie, de ses quatre avec la Donovan. Et c’était tout sauf désirable, lorsque l’on savait comment leur histoire s’était finie. Si seulement il en avait été autrement… mais bon. Du coup, pouvoir se laisser aller, pouvoir boire comme un trou – malgré les déboires de ses larmes – et pouvoir dormir sans rêver, c’était parfait. Elle qui d’ordinaire ne dormait pas beaucoup, justement pour éviter à son cœur d’autant souffrir, elle était ravie d’avoir pu se requinquer. Et alors qu’elle entendait son amie lui faire une blague sur ce qu’elle venait de dire, sur ce fait que les italiens étaient comme elle, lève-tôt, parce que la caféine coulait en eux, en elle, elle ne put s’empêcher de rire un bon coup. T’inquiètes, depuis le temps qu’on se connait, tu devrais savoir que je t’attends toujours, flemmarde. Réveille toi réveille toi, je t’attends. elle lui fit un clin d’œil, tout en la regardant avec un air taquin que le visage. Elle comptait bien prendre au pied de la lettre ce qu’elle disait, et elle l’attendait de pied ferme, et d’un regard dangereusement amusé. Il fallait bien cela pour réveiller la marmotte qu’elle avait pour amie, non ?
Et alors qu’elle attendait, patiemment, retenant gloussements sur gloussements, elle finit par craquer, et demanda ce qui pouvait faire plaisir à Maeata. Mais elle ne savait pas. Ou alors, elle avait juste la flemme de chercher. Un regard insistant, et un « ne sais pas ? vraiment ? » elle s’exalta de la réaction de Mae ‘. Effectivement, à force de venir, elles connaissaient toutes les deux la carte. C’était limite si elles étaient les plus habituées, et des privilégiées. Mais à part connaitre le serveur le plus adorable du monde, elles n’avaient pas vraiment de passe-droits, ou d’avantages. Elles ne pouvaient avoir de meilleurs prix – et cela ne les intéressait pas – ni pouvoir faire virer quelqu’un se trouvant sur leur table. Bon, après, il est bien rare que leur table soit prise par quelqu’un d’autre, puisqu’elles l’occupaient et la réservaient pour ces fameux brunchs qui ne pouvaient que leur tirer des sourires sur le visage. Parce que c’était toujours un excellent moment. Une compagnie plus qu’agréable, des rires et des sourires, des histoires et des dossiers, des secrets de dévoilés, et une journée forcément réussie, avec un bon repas tel que ce restaurant avait l’habitude de leur servir.
Du coup, elle ne savait pas. Elles ne savaient pas. Tant pis, Hector choisirait à leur place. Il avait l’habitude, depuis le temps. Et il avait très bon goût, c’était toujours un choix excellent qu’il leur offrait.

Et en attendant qu’il arrive, il y avait cette question qui se faufilait et qui attendait dans l’esprit de Sofia. Accompagnée d’excuses, bien évidemment, parce qu’elle s’en voulait. Mais une fois ces dernières critiquées par son amie, qui lui assurait qu’elle n’avait pas besoin de les dire, que c’était normal, et qu’elle espérait que ça allait mieux – ce qui était le cas – D’accord. Et ne t’en fais pas, ça va mieux. Merci. cela faisait chaud au cœur d’avoir une telle amie. De pouvoir être sûre qu’elle ne serait jamais vraiment seule. Il fallait qu’elle le sache. Que Mae’ se rende compte à quel point sa présence mettait du baume au cœur de la florentine. Et si les excuses étaient interdites, ce seraient les remerciements. Elle sourit, en imaginant Maeata les contester eux aussi. En même temps, c’était dans son caractère. C’était presque coutumier de refuser les excuses, de refuser les remerciements, et de dire qu’il n’y avait surtout pas besoin de tels artifices. Après tout, elle se connaissaient et s’aimaient beaucoup. Il n’y avait pas besoin de mots, entre elles, pour ce genre de choses. Mais il y en avait besoin pour le genre de question qui avait accompagné les excuses. Parce que Sofia voulait savoir. Et la réponse ? Elle fut hilarante. Non ! C’est pas vrai ! Haha, t’as vraiment pas de bol. En plus elle était vraiment mignonne la danseuse… au pire, tu la rappelles pour ce soir ? un petit rodéo cadeau pour te faire pardonner de ne pas avoir pu passer la nuit avec elle ? elle avait un grand sourire taquin, Sofia. Parce qu’elle parlait de sexe, sans toutefois faire fuir les autres clients si ceux-ci écoutaient, sous-entendus cocasses qu’elle adorait et affectionnait. Elle avait un grand sourire, et elle voulait tout savoir. Tout savoir de la danseuse avec qui elle espérait que Maeata passe une nuit, ou deux, ou plus, mais aussi tout savoir sur la réaction de l’ex. Et alors ? Elle a réagi comment en voyant le numéro ? demanda-t-elle, intriguée. Juste au moment où Hector arrivait, en plus. La même pour moi. On te fait confiance. On met nos estomacs entre tes mains. Elle rit de bon cœur, tout en continuant ensuite la conversation. La prochaine fois, faudrait que tu te ramènes à l’appart avec la conquête du soir à la main, plutôt que le numéro. Je suis sûre que ça fera des étincelles. Ah, ça… Pour le coup, il était plus qu’évident que l’appartement de Maeata et de son ex allait chauffer si elle s’amusait ainsi. Mais elle était dans son droit. Elles étaient exs. Exs à cause d’Eliot en plus… Alors que Mae’ se ramène avec toutes les filles qu’elle voulait. L’autre avait pas intérêt à la ramener.

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