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Warm heart and cold hands ft. Lilith Coleman

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Phet McCoy
Phet McCoy
the faded flower
Phet McCoy
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t4517-a-flower-that-was-definitely-wilted-phet-mccoy
• âge : 22
• pronom : He/Them
• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
• avatar : Ten Chittaphon Leechaiyapornkul
• crédits : WILD HEART. (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
• messages : 508
• date de naissance : 01/12/2001
Phet McCoy
Warm heart and cold hands ft. Lilith Coleman
Dim 15 Sep - 20:59
Warm heart and cold hands ft. Lilith Coleman
C’est insupportable. Comme toujours. Ce repas dur des heures entre chaque secondes. Une fois toutes les deux semaines. Un calvaire. Une épreuve. Que sa mère lui imposait. Pas pour elle, ni pour lui. Encore moins pour son père. Mais pour les jumeaux. Les enfants sentent, savent quand cela ne va pas. Et rien dans cette maison ne va. L’atmosphère est toxique. Bourrée des remarques homophobes de leur paternel et des vieilles claques qui traînent encore sur les murs. Pour essayer de redresser la barre, de sauver les meubles, de protéger ses deux poussins, elle avait décidé de ce repas. Mauvaise idée. Qu’elle pensait pourtant bonne. Il n’y a pas de remarques. Mais cette tension qui détruit tout. Et Phet qui s’écrase face à lui. Il ne peut pas lutter, même s’il le voulait. Il baisse la tête.

Il y a toujours un déclencheur. Sa petite sœur commence à remuer. Son jumeau aussi. Ils ressentent les non-dits, les comprennent alors qu’ils ne savent pas ce qu’ils signifient. Phet décide de se lever, son assiette à peine entamée en mains. Il ne peut pas manger. Même s’il meurt de faim. De peur de tout revomir sous cette pression. Il dépose le plat sur le plan de travail de la cuisine. Sa chère maman le rejoint. Silence. Puis elle lui dit de ne pas rester là ce soir. La raison ? Monsieur McCoy est rentré énerver de son travail et s’est retenu durant tout le repas. Elle ne veut pas qu’il passe ses nerfs sur lui. Encore. C’est une demande, une supplication de l’épouse. Il doit partir, en urgence. Avant de souffrir. Zadig habite loin. Tian est plus près. Mais c’est compliqué. Surtout aussi tard. Et aller se réfugier dans les centres des jeunes sans-abris lui fait un peu peur. Mais il va tout de même chercher son sac pour fourrer trois affaires dedans. Le ventre vide, le cœur en percussion. En regardant par la fenêtre de sa chambre, il aperçoit l’immeuble d’en face. Lilith. Dont la fenêtre est encore éclairée. Si elle veut bien de lui. Elle est son dernier recours. Il n’a que la route à traverser.

Elle a emménagé il y a peu. En rentrant du lycée, un peu plus tôt que d’habitude, Phet l’avait vu. Elle et ses maigres affaires, sur le trottoir face à l’immeuble. Au début, il avait eu comme réflexe de passer son chemin, de rejoindre tout simplement son chez lui. Puis, il avait regardé son téléphone, l’heure plus précisément. Et la voiture garée dans l’allée. Voiture que, aujourd’hui, son père ne conduit plus. Il avait fait demi-tour. Un sourire et d’une voix timide, il lui avait demandé si elle avait besoin d’aide. Habitant juste en face, cela ne le dérangeait pas de l’aider. En plus, il pourrait éviter un fabuleux tête-à-tête avec celui qui lui avait marqué le corps durant toute son enfance. Mais, cette information était passée à la trappe. Depuis, ils se saluent. Lorsqu’ils se croisent. Ou autre travers de leur fenêtre quand les rideaux sont ouverts. Une de ses relations inexpliquées fleurissante dans le quartier le plus pauvre de Los Angeles.

La main sur la poignée de porte, son sac sur l’épaule, Phet entend son prénom résonner dans l’entrée. Une voix masculine qui le fait encore frissonner de peur. Il se retourne. Penaud. Et les mots se déversent sur lui. Il recule, garde la tête baissée. Jusqu’à la claque. Unique. Brûlante sur sa joue. Alors, les yeux gorgés de larmes, il regarde son père. Père qui n’en est pas un pour lui. Et il s’enfuit. Referme la porte sur l’orage qu’il s’apprêtait à recevoir. Il a peur de mourir, un jour, sous les coups de cet homme. Il en terrifié. Il traverse la rue, essuyant ses yeux comme il peut. La joue rouge sang. Mais c’est plus fort que lui. Lorsqu’il pleure, le McCoy est une fontaine d’émotions intarissable. Cicatrice d’un enfant qui ne devait pas être triste. Et c’est, la peau humide et la lèvre inférieure tremblante, qu’il appelle à l’interphone de Lilith. La seule qui, ce soir, a le pouvoir de le sortir de sa misère. Lorsqu’il entend le clic distinctif que quelqu’un répond, que quelqu’un écoute et parle, il demande, voix cassée, dans le grésillement du microphone.

« Lilith ? C-C’est Phet. Tu peux… Tu peux m’ouvrir ? S’il-S’il te plait ? »

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Warm heart and cold hands ft. Lilith Coleman
Sam 9 Nov - 14:26
J’ai passé une bonne partie de ma soirée à observer Dune de ma fenêtre cependant que le corps souple comme une liane déambulait sur le trottoir. J’ai imaginé la douceur de ses mèches brunes entre mes doigts tout en pensant à d’autres ; j’ai été hantée par le souvenir de ses baisers et de ses caresses alors que c’était d’autres dont je crevais d’envie. Un soupir léger m’a échappé lorsque j’ai vu la brune monter dans une voiture à la carrosserie rutilante, presque soulagée de la voir s’éloigner alors que mes jambes semblaient fourmiller de vouloir courir la retrouver pour l’amener jusqu’à mon pauvre appartement. Mais je n’étais pas d’humeur à m’écorcher le cœur une nouvelle fois contre la prostituée ; je n’étais pas d’humeur à oublier Naomi entre ses bras juste pour quelques heures. Parce que la douleur serait là lorsque la réalité me rattraperait ; parce que la solitude me gèlerait les tripes quand Dune partirait. Parce que le vide ne ferait que me bouffer de l’intérieur lorsqu’il n’y aurait plus son visage pour en effacer les traits d’un autre.

Alors affalée sur mon vieux canapé fatigué, les yeux rivés au plafond, je suis restée longtemps à simplement ressasser mes pensées sombres cependant que le soleil disparaissait du ciel et laissait sa place à la lune et aux étoiles. Un frisson me secoue l’échine quand je sens comme un courant d’air qui vient caresser ma peau. J’étais prête à passer ma soirée à simplement m’enfoncer dans ma tristesse lorsque la sonnette grésillante de mon interphone retentit, me faisant sursauter. Redressée comme un diable sorti de sa boîte, c’est la voix timide et hachée de Phet que j’entends alors. Inquiète, je lui ouvre sans réfléchir plus, oubliant tous mes propres tracas alors que résonne encore l’accent triste et désemparé de mon voisin d’en face. La porte ouverte sur le couloir, lorsque sa silhouette apparait dans mon champ de vision, je me précipite pour le serrer dans mes bras de toutes mes forces. Je ne sais pas exactement si c’est pour lui ou moi que je fais tout ça mais je sais au moins que ça me fait du bien de le voir. Je crois que c’est la solitude qui me fait le plus peur ce soir. « Tout va bien ? Tu as l’air triste. » Je l’invite à entrer dans mon appartement, le débarrassant de son sac léger. « Cookies, crème glacée et verre de lait ? » C’était le remède à tous les maux, quels qu’ils soient.



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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
Warm heart and cold hands ft. Lilith Coleman
Dim 24 Nov - 0:09
Warm heart and cold hands ft. Lilith Coleman
A peine la porte s'ouvre-t-elle, que Phet entre dans l'immeuble. Il tente d'essuyer ses yeux, ne se calmer, de faire bonne figure même si c'est impossible. Tout simplement. Il pleure toujours pour un rien. Et il en pleure beaucoup. Même si on peut lui dire que cela n'est jamais pour rien, si les larmes se versent d'elles-mêmes. Mais peut-on seulement croire ceux qui ne le vivent pas au quotidien ? Montant les escaliers qu'il connait, l'adolescent retient ses sanglots. Lilith ne mérite pas de le voir dans cet état. Et pourtant, elle ne va pas y échapper. C'est comme une boucle infernale entre les sentiments de l'un et ceux de l'autre.

Une fois devant sa porte, c'est le visage fatigué, tiré et inquiet de Lilith qui l'accueille. Rien n'est simple, dans la vie. Et celle de la jeune femme semble être tout autant mouvementée que la sienne. Des montagnes russes qui ne finissent jamais de monter. Ou de descendre. Et puis, elle le serre dans ses bras. Phet n'aime pas les contacts physiques. Il en a horreur et son estomac joue toujours dans la cabriole lorsqu'on ose effleurer son épiderme. Pourtant, il ne réagit pas lorsque la Coleman le fait. Il n'a pas la force pour ou alors il sait qu'elle ne va pas lui faire de mal. Pas ce soir en tout cas, et pas ici. Son essai de sourire est vite abandonné. Il ne le peut plus. Il n'en peut plus. Et cela est difficile de porter un masque de clown quand on sait jouer la comédie.

« P-Pas vraiment non… » répondit-il en essuyant de nouveau ses pommettes.

Il se laisse inviter dans l'appartement, le corps encore pris de légers spasmes de sa fugue organisée. Il aimerait être comme les autres. Ne pas à avoir peur en rentrant chez soi. Pourvoir dormir paisiblement. Mais, si cela se trouvait, il n'était pas le seul. Ce qui est d'autant pire. On ne veut pas que les autres vivent les atrocités que nous vivons. C'est une sorte d'humanité dans la souffrance. De celle qui commence à disparaître du cœur de la plupart des gens. Mais Lilith possède ce cœur en or car, même si elle accepte sa souffrance sans même se poser de question. Comme une évidence.

Sa proposition lui fait chaud au cœur, et il accepte. Oui, il en a besoin, de ce remontant que tout le monde connait. Pour patienter un peu, il s'assoit sur le canapé. Pour se calmer aussi. Pour tenter de retrouver un minimum de ce qu'elle avait pu apercevoir durant leur première rencontre. Ce gentil garçon, venu l'aider à d'emménager avec ses petites affaires. Parce qu'il voulait être cordial. Mais aussi pour ne pas rentrer immédiatement. Crenshaw n'était pas un quartier inconnu. Tout le monde en connaissait plus ou moins sa réputation. Elle n'était donc plus à faire. Il lui avait juste parlé de deux ou trois choses, comme un petit site touristique. Un petit moment de partage, qui les faisait arriver à ce moment-là.

Elle revint avec tout son attirail de remise en forme. Phet sourit alors, enfin. Il accepte tout ce qu'elle lui dit, goûtant le lait avant tout le reste. Parce qu'il aime beaucoup cela. Même si sa petite taille peut laisser à croire qu'en réalité, il n'en est pas un grand fan. La soupe a exactement le même procédé sur lui. C'est peut-être drôle dit ainsi. Mais cela ne l'est pas lorsque l'on subit cette petite corpulence tous les jours jusqu'à la fin de sa vie. Même s'il n'a pas à se plaindre. Il y a pire que lui. Tentant alors de reprendre un esprit lucide, il regarde légèrement dans le vide avant de se tourner légèrement vers elle.

« Je suis… Je suis désolé de venir, comme ça, à l'improviste. Mais, c'était une urgence. »

Pour être une urgence, il s'en agissait bien d'une. Il n'avait pas de toi pour la nuit. Rien qui le protégerait du monde extérieur et des ombres qui courent les rues. Il ne veut pas abuser de l'hospitalité de quelqu'un. Mais il n'a pas réfléchie, et est directement allé jusqu'à Lilith. Peut-être car elle est celle en qui il a le plus confiance dans le quartier. Or Minhyuk. Mais il ne pouvait pas aller le voir. Car, si cela se trouvait, le roux était encore fourré quelque part avec son gang de malheur. Il y avait Tian aussi. Mais Tian avait déjà tant fait pour lui. Beaucoup trop pour qu'il en demande plus. Et puis, Lilith savait ce qui lui remonterait le plus le moral. Et cela n'avait pas de prix.

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