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j'explose mes phalanges, sur ta gueule d'ange. (einar)

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j'explose mes phalanges, sur ta gueule d'ange. (einar)
Jeu 15 Nov - 11:09
un soupir s'échappe d'ses lèvres, il passe son avant bras sur son visage et se laisse glisser sur l'sol pour retrouver l'air libre. c'est son boulot d'réparer des voitures mais franchement parfois il en a juste ras l'bol. sa vie est centrée autour d'deux activités principales qui rythment ses journées. la mécanique, pour tout et tout l'monde. sauf pour les petits bourgeois qui s'risquent pas dans ce quartier malfamé, ils ont leurs mécaniciens huppés en costard d'l'autre côté de la ville. et le sang, les meurtres, les bagarres. on l'envoie aux quatre coins de los angeles pour régler des comptes, surtout quand la nuit déploie son manteau étoilé sur los angeles. si ce n'était pas la vie qu'il souhaitait mener quand il était gosse ça fait bien loin longtemps qu'il s'est rentré dans l'crâne qu'il allait devoir s'en contenter. il a pas vraiment le choix.
il se redresse, ferme les yeux quelques secondes alors que d'sa poche il tire une cigarette qu'il vient rapidement coincer entre ses lèvres. son regard coulisse vers l'établi, entre les outils s'trouve toujours sa bouteille de whisky. il est presque tenté d'aller la récupérer mais finalement ses yeux s'posent sur quelque chose de plus intéressant.
quelqu'un de plus intéressant, en réalité.
un sourire vient rapidement illuminer ses lèvres, pas franchement du genre heureux ou sympa cela dit, plus narquois et malsain. mais il le connaît bien l'type qui vient de rentrer dans son champ de vision, on peut pas franchement dire qu'ils sont amis. mais peu importe, il s'dirige quand même dans sa direction. — qu'est-ce qu'tu fous dans l'coin, sigurðsson ?
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j'explose mes phalanges, sur ta gueule d'ange. (einar)
Mer 21 Nov - 8:56

J'explose mes phalanges sur ta gueule d'ange.


En dépit du temps écoulé depuis sa dernière visite –il portait alors encore son badge à la ceinture-, l’endroit lui apparaissait inchangé. Comme intemporel. Les sons des métaux s’entrechoquant et des machines qui grinçaient noyaient les filets de voix des mécaniciens au milieu des carcasses en taule, alors qu’il s’enfonçait dans ce qui aurait pu ressembler à un cimetière si les principaux acteurs de l’endroit ne se faisaient pas chirurgiens de la dernière chance pour ressusciter un moteur ou remettre à neuf quelques pièces défaillantes. Univers qui avait toujours laissé Einar un peu indifférent, peut-être parce qu’il n’avait aucun attrait particulier pour motos ou voitures –lui se contentait de les utiliser pour aller d’un lieu à un autre, même si son père l’avait initié à quelques procédures rudimentaires qui pouvaient s’avérer utile, surtout lorsque l’on se retrouvait coincé dans une tempête de neige au milieu de nulle part, comme cela pouvait arriver sur les routes Islandaises lorsque le ciel devenait monstre enragé.
Ces souvenirs pourtant lointains, presque hors de portée, ramenèrent un semblant de sourire sur ses lèvres, parvinrent presque à lui faire oublier l’absence de l’insigne contre sa hanche.
Presque.
Il adressa un énième signe de tête poli à un mécanicien occupé sous le capot d’une voiture –ils commençaient à le connaître dans le coin, et même si cela faisait un moment qu’il ne s’était pas montré, ils se souvenaient visiblement de lui. La pensée furtive qu’ils devaient penser qu’il revêtait le rôle de connaissance ou d’ami pour celui qu’il cherchait lui traversa les pensées alors qu’il s’immergeait un peu plus dans les entrailles du garage. C’était une couverture facile, qu’il n’aurait pas démenti si la question lui avait été posée. Malgré tout, même s’il demeurait à la recherche de réponses depuis le premier jour et cherchait à faire sentir à Farell qu’il l’avait à l’œil, quitte à lui mettre un peu la pression, son but n’était pas de le mettre à mal vis-à-vis de ses collègues et supérieurs, et cela en dépit du fait qu’une part de lui soupçonnait ce job de n’être qu’une couverture légale à d’autres activités qui l’étaient beaucoup moins.
Mais aujourd’hui, c’était différent. L’objet de sa visite n’avait pas franchement évolué, néanmoins il s’était considérablement complexifié depuis ce message que lui avait laissé l’autre homme avant de se faire tirer dessus. S’il avait pu consulter le dossier monté à l’époque –la présence de la police étant toujours requise après constatation de plaie par-balle-, il avait dû faire jouer quelques relations pour savoir si l’enquête avait été menée à terme ou s’était soldée par un non-lieu. Sans trop de surprise, la dernière option s’était avérée bonne.
Depuis, il avait dû faire face à ses propres problèmes, s’était également efforcé de prendre de la distance, autant pour les protéger tous les deux que pour laisser à Farell le temps de récupérer.
Mais il était temps d’essayer de rattraper la vérité, avant qu’elle ne lui échappe définitivement.

Ce fut l’odeur piquante du tabac qui l’attira vers sa cible, aux abords de ce qui ressemblait à la carcasse d’une voiture d’un temps révolu, à la taule abimée et aux couleurs fanées.
Il réprima sa propre envie de s’en griller une –cela devenait de plus en plus dur depuis qu’il avait été suspendu-, s’arrêtant plutôt à distance raisonnable pour laisser son regard glisser sur la silhouette de l’autre, constater qu’il semblait remis et avait manifestement repris les outils. Regard qui se heurta finalement contre celui du plus jeune, dont les lèvres s’ourlèrent d’insolence. Attentif et malgré tout alerte, bien qu’il soit conscient que l’autre homme ne risquerait sûrement rien à son encontre, encore moins ici, il adopta une attitude plus décontractée, malgré tout confiant. Ce n’était pas la première fois qu’ils s’adonnaient à ce genre de joutes verbales où il fallait souvent lire entre les lignes.
Mais c’était la première fois depuis l’accident, et l’Islandais ne put s’empêcher de plisser un peu les yeux en considérant son interlocuteur, sensible à la confiance effrontée que tout son corps trahissait.
« Je viens juste voir comment tu te portes. » répondit-il naturellement, le ton léger, comme s’ils étaient de vieilles connaissances.
Il l’avait lu sur les rapports. Amnésie partielle. Cela expliquait le silence ces derniers mois, mais une part de lui espérait toujours que ne soit qu’un jeu d’acteur.
Difficile d’ignorer à quel point c’était à la fois pratique pour Farell et les siens qu’il ne se souvienne de rien. Et il lui était encore plus compliqué de nier la formidable coïncidence entre ce message reçu et l’agression dont avait été victime l’autre homme avant qu’ils n’aient la moindre chance d’échanger de vive voix. Ses instincts policiers hurlaient aux doutes et aux suspicions.
Il s’approcha à son tour, dans l’idée d’initier un contact par leur proximité plus que pour asseoir une quelconque autorité qu’il savait caduque pour Farell. Ce dernier s’était toujours  fichu qu’il porte un badge, n’avait jamais paru intimidé -sentiment qu’Einar savait inspirer parfois- ou encore impressionné, même si l’Islandais le soupçonnait de faire malgré tout preuve de prudence –sinon, il aurait déjà eu de quoi l’amener au poste une ou deux fois.
« Toujours pas de souvenirs concernant les circonstances qui t’ont amené à recevoir une balle ? » continua-t-il sur le ton de la conversation.
Son timbre se fit un peu plus grave, plus incisif, alors qu’il vrillait son regard du sien, jouant dangereusement avec les limites de leur proximité.
« Ou de souvenirs concernant les jours qui ont précédé ? »
Ils flirtaient tous deux avec le danger.
Mais à chaque seconde écoulée dans ce silence tendu, où chacun évaluait l’autre, cherchait ses faiblesses, Einar prenait de plus en plus conscience des responsabilités qui accompagnaient ce savoir trop mince incarné par ce simple message laissé des mois plus tôt à son intention.
Farell avait voulu lui révéler certaines choses –et c’était peut-être ce qui lui avait valu une balle dans le corps.

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j'explose mes phalanges, sur ta gueule d'ange. (einar)
Jeu 10 Jan - 16:44
concrètement une vie de merde qu'il est en train de mener, il préférait le temps où il se posait bien moins de questions. un temps qui semble disparu, beaucoup trop lointain parce qu'il déteste cette sensation d'être incapable de se souvenir, de se rappeler. ses souvenirs s'arrêtent brusquement pour former un trou noir dans son cerveau, le tout couplé de migraines atroces qui lui vrillent le cerveau. telle est la vie qu'il mène dorénavant, sous les regards faussement préoccupés de ses parents, sous les regards moqueurs des autres. parce que les gens ne craignent plus farell comme avant, il persiste toujours cette pointe de peur parce qu'il sait se battre, qu'il est violent. mais maintenant ils savent tous qu'il n'est ps invincible parce que quelqu'un ne l'a pas loupé, qu'une balle a tout de même traversé son crâne. que c'est une chance - ou pas, vraiment pas - qu'il soit encore vivant. il jette finalement rageusement le chiffon teinté de suie pour allumer une clope histoire de se détendre, commence à faire les cents pas pour s'occuper l'esprit. il a cette puissante envie de frapper tous ceux qui osent le fixer de travers, qui se pavanent avec un sourire au bord des lèvres, veut leur rappeler qu'il peut les réduire en miettes. qu'il pouvait, en réalité, il est plus fatigué qu'avant à cause de son traitement, pourrait se prendre facilement la raclée du siècle si quelqu'un de costaud venait s'opposer à lui. mais pour l'instant celui qui se présente à lui n'est autre que ce détective qui le surveille depuis de nombreux mois, de ça il s'en souvient vaguement. il est incapable de dire comment leur relation a évolué ces derniers mois mais c'était comme ça avant, en tout cas. — T'es pas obligé d'faire semblant de t'inquiéter pour moi, tu sais ? qu'il lâche en bougonnant. parce qu'il est frustré weasley, d'être incapable de mettre de l'ordre dans ses pensées, d'essayer de se raccrocher à une bribe de souvenir qui finit par totalement s'effacer comme tout le reste. une simple odeur qui essaie en vain de réveiller quelque chose en lui mais cette odeur finit simplement par filer sous son nez sans ne lui avoir apporté aucune réponse. mais peut-être que son interlocuteur peut lui apporter certaines réponses, lui. il sait pas trop comment mais si ils se surveillaient mutuellement à une époque c'était pour une raison. et puis y'a cette histoire de message dont il ne se souvient pas non plus, ça lui semble un peu trop irréel. qu'est-ce qui pourrait l'avoir poussé à avoir envie de collaborer avec un détective ? — tu sais bien que c'est le parfait trou noir là-dedans. il appuie le bout de son index sur sa tempe. — j'ai aucun souvenir, je n'ai aucune idée de qui m'a tiré dessus. mais j'ai beaucoup d'ennemis, c'est peut-être un règlement de compte. j'ai peut-être volé la meuf d'un sale type, qui sait ? il lâche un petit rire comme pour détendre l'atmosphère mais la vérité c'est qu'il a quand même peur. peut-être qu'il côtoie tous les jours le fameux tireur, peut-être que ce dernier fait semblant d'être son ami et attend le bon moment pour frapper à nouveau. — t'as des soupçons, m'sieur l'agent ?
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