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sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force. haewon #1

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sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force. haewon #1
Jeu 2 Aoû - 15:05

Sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il a ouvert les yeux il y a peut-être une heure ou deux et pourtant il ne comprend toujours pas ce qu'il fait là. Sous les draps blancs d'un lit d'hôpital, un bandage qui lui enserre le crâne. Tout ce qu'il sait c'est que bordel, ça fait mal. Un grognement sourd s'échappe de sa gorge quand il tourne la tête vers la petit charriot en fer à côté ; dessus traînent des médicaments qu'il est censé avaler. Sauf qu'il n'a même pas la force de tendre la main pour les attraper. Alors il détourne son regard vers les branchements dans son corps, les perfusions dans ses veines et il grimace. Il est là parce que quelqu'un lui a tiré dessus. C'est pas censé fonctionner comme ça. Farell ne se fait jamais tirer dessus en principe c'est lui qui tient l'arme, son ennemi qui tombe. Et maintenant plusieurs questions se bousculent dans sa tête ; il se demande ce que la mafia irlandaise va bien pouvoir faire de lui, son appartenance à la famille weasley est censée le protéger. Ils vont certainement faire comme si de rien n'était, régler son compte à la personne qui a osé lui tirer dessus et la vie continue. Il se laisse retomber contre l'oreiller, ferme les yeux. Il ne se souvient de rien. Il est incapable de se souvenir de ce qu'il faisait la veille, il y a une semaine. Il ne se souvient même pas d'avoir été transporté à l'hôpital. Les médecins lui ont dit qu'il est amnésique. Il a envie de tout casser depuis qu'il sait ça, c'est simplement frustrant. Farell c'est un homme violent, il résiste pas à la frustration. Si il est frustré il a besoin de se défouler, de frapper quelqu'un, de faire couler du sang et au lieu de ça il est dans son lit d'hôpital.

Du mouvement près de la porte attire son attention. La silhouette de sa petite amie se dessine dans l'encadrement de la porte. T'es venue. elle est jolie sa petite amie, elle est gentille sa petite amie. Farell il se demande souvent ce qu'elle fout avec un type comme lui. Il est dangereux, il est violent et accroc à la bouteille. Mais elle est quand même là avec lui, à accepter ses baisers et son comportement. Il n'a jamais levé la main sur elle, le fera sans doute jamais. Il ne lui dit pas tout, sans doute qu'elle pourrait fuir en apprenant la vérité. Peut-être qu'il devrait la lui dire du coup, pour la préserver. Mais quand même, il aime bien sa présence. Parfois elle apaise son caractère violent. Elle lui apporte du baume au cœur, un réconfort. Il essaie de lui sourire, n'y arrive pas. Déjà parce qu'il a mal dès que les muscles de son faciès s'activent. Et surtout parce qu'il ne sait pas sourire. On lui a toujours apprit à maintenir sa poker face. Alors quelque chose d'aussi simple que sourire il en est incapable, le mieux qu'il puisse faire c'est une grimace. Plutôt terrifiante, la grimace. Un air de ' je vais te bouffer ' alors vaut mieux qu'il ne sourit pas. Il se mordille la lèvre inférieure et lui fait un signe de la main pour qu'elle approche. J'ai demandé à l'infirmière de te prévenir pour que tu ne t'inquiètes pas. Si tu es là c'est que tu as bien reçu le message. c'était pas une obligation de venir mais il est ce qu'on peut appeler ' content ' qu'elle soit là en tout cas ça se rapproche. Il retrousse le nez, il déteste ça. Se retrouver aussi faible dans un lit d'hôpital. Il a envie de tout arracher, de s'habiller et de partir sans demander son reste. Mais il sait qu'à peine un pas dehors et les infirmiers se précipiteront sur lui pour le remettre dans son lit. Il a reçu une balle dans la tête, faut faire d'autres examens pour vérifier son état. Même si il est vivant, que c'est un miracle. Il se redresse légèrement sur son lit pour mieux observer sa petite amie, il lui inflige beaucoup trop d'épreuves. Il espère simplement qu'elle ne deviendra pas la cible de sa famille un jour, il n'y a aucune raison puisqu'il est obéissant, qu'il n'a aucune raison de se retourner contre eux. Il espère qu'ils ne lui feront jamais de mal ou alors il sera obligé de leur en faire à eux, on ne touche pas les innocents. Il essaie de tendre ses doigts en direction du charriot. Tu peux me passer mes médocs s'te plaît ?


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sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force. haewon #1
Dim 5 Aoû - 16:05

Sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Haewon était calmement assise dans la cabane avec le petit fils de madame Irma quand elle a reçu l’appel. Ils étaient confortablement ensemble, à parler des étoiles. Haewon pense qu’elle lui plait, a toujours pensé ça. Mais il est pas pour elle. Elle le sait. Il est gentil, doux, drôle. Il est beau aussi. Il est un peu plus âgé qu’elle. Mais quand elle a rencontré Farell, elle a su que c’était lui, qui lui conviendrait. Personne d’autre. Et quand elle a commencé à entrevoir tout ce que Farell était, elle s’est rendue compte que c’était tout ce que le petit fils de Madame Irma n’était pas. Farell était encore plus beau. Quand elle a reçu l’appel, elle s’est excusée, a retiré les perles dans ses cheveux, et le voile transparent qui tombait sur sa bouche. Elle a défait sa natte, et retiré sa jupe bohémienne. Le petit fils de madame Irma était gêné. Haewon lui a sourit. Il avait pas à l’être. Elle a mis les choses au clair, il ne se passera rien entre eux. Alors il devrait pas être gêné. Elle a son short en jean, en dessous. Et elle garde sa chemise blanche. Quand elle a reçu l’appel, elle a pas paniqué. Ils lui auraient dit de venir en urgence, s’il était sur le point de mourir. Elle a juste été triste. Elle a décidé de laisser la cabane, de la fermer pour le reste de la journée pour être aux côtés de Farell. Parce que tant qu’il aura besoin d’elle à ses côtés, elle y sera. C’est ce qu’elle s’est dit lorsqu’il a un jour accepté sa présence.
Elle se présente à l’accueil avec ses cheveux blonds longs qui lui passent sur l’épaule. Ondulés, un peu, sur ses yeux, aussi. La cicatrice du côté que les cheveux ne cachent pas. Son sourire est doux. La réceptionniste reste quelques secondes bloquée sur son visage. La beauté fascine, la perfection de la peau et la couleur blanche comme la lune, les cheveux blonds presque pâles. La cicatrice fascine souvent encore plus. Parce qu’elle casse l’image de la perfection. La réceptionniste arrête de l’observer, finalement, reprend ses esprits. Et lui indique le numéro de la chambre. Elle l’arrête avant qu’elle reparte. Hésite un peu, avant que le sourire avenant de Haewon la convainque de poser la question. “C’est lui qui vous a fait ça ?” Elle regarde la cicatrice. Elle pense que Farell lui a fait. Haewon la trouve curieuse. Est sûre que sa position ne devrait pas l’autoriser à poser ses questions. Mais ne trouve pas ça déplacer, comprend que ce soit une question qu’on se pose. Elle secoue la tête négativement, ses cheveux bougeant légèrement. “ll m’a jamais fait de mal.” Elle veut pas la rassurer, ou quoi. Mais elle veut que les gens comprennent que Farell est pas juste un gros grand bêta juste capable de taper.
Elle sourit lorsque Farell l'aperçoit. Elle rougit un peu. Elle est contente d’être là, avec lui. Elle est contente qu’il ait demandé à ce qu’on l’appelle. Elle hoche la tête, doucement, entre dans la chambre, finalement. Il est dans un moins bon état qu’elle le pensait. La personne au téléphone aurait dû lui demander de se dépêcher. Elle hoche de nouveau la tête quand il lui parle de l’infirmière. C’était pour pas l’inquiéter. C’est peut-être pour ça, qu’elle lui a pas demandé de se dépêcher.
Lorsqu’il lui demande, elle s’approche des médicaments, et lui donne. Elle prend le verre d’eau, et lui tend aussi. Elle s’assoit sur la chaise qu’est à côté du lit, à côté de la petite table aussi. Elle ira lui chercher ce qu’il veut, elle est aussi là pour ça. Elle sourit, le regarde, et sourit encore un petit peu plus. Approche la main du bandage sur la tête mais le touche pas, elle a peur que ça lui fasse mal. Elle a perdu un peu de son sourire. Il doit souffrir. Haewon aime pas vraiment ça, quand les gens à qui elle tient souffrent. Peut-être qu’elle l’aime, alors quand les gens qu’elle aime souffrent. Elle baisse la main finalement, la laisse sur le lit, quelque part au niveau de son avant-bras, à Farell.

- Je reste un peu. Si t’as besoin de quoique ce soit, hésite pas.

Elle a cette voix calme, douce, reposante, qu’elle a toujours eu. Elle a jamais travaillé dessus, ça a toujours été naturel chez elle. Elle était celle qui racontait les histoires aux enfants perdus. Parce que la voix, plus que le récit, les aidaient à s’endormir.


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sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force. haewon #1
Jeu 9 Aoû - 11:07
C'est vraiment douloureux, ça fait un mal de chien. Au fond il peut pas s'empêcher d'être un peu désolé de lui infliger ça à sa petite amie, cette visite à l'hôpital. Mais il sait aussi qu'il peut difficilement lui mentir parce qu'il le fait bien assez, pas besoin d'en rajouter plus. Avec son amnésie il a au moins la possibilité de cacher la véritable raison du coup de feu ainsi que l'identité de son agresseur parce qu'il ne connaît ni l'un ni l'autre. Il veut savoir, ça le tue de ne pas savoir, mais c'est contre ses forces. Il se concentre, les souvenirs ne reviennent pas. Il attrape les médicaments qu'elle lui tend, les avale avc le verre d'eau - qu'est-ce qu'elle est douce et prévoyante sa petite amie. Merci. pas seulement pour les médicaments mais aussi pour rester là, près de lui. Farell est un solitaire alors il ne l'admettra jamais mais présentement il a bien besoin d'un peu de compagnie. Il risque de devenir fou entre ces quatre murs avec pour seule distraction la télévision. Il a pas envie d'être là de toute manière, il veut être dehors mais personne ne le laissera sortir. Il est même pas certain de pouvoir marcher correctement. Dans quelques minutes les anti douleur feront effet, il ne ressentira plus aucune douleur. Et ça sera sûrement suffisant pour supplier les infirmières de le laisser sortir, elles refuseront tant que des examens plus approfondis n'auront pas réalisé. Il baisse son regard vers la main de la jolie blonde et remonte légèrement la sienne pour caresser le dos de celle de sa petite amie à l'aide de son pouce. Et toi, comment tu vas ? certainement mieux que lui alité dans un lit d'hôpital. Il se mordille l'intérieur de la joue, un soupir traverse ses lèvres. Raconte moi un truc, n'importe quoi. J'me fais chier comme un rat mort ici.
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sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force. haewon #1
Jeu 9 Aoû - 19:05
Elle regarde Farell avaler les cachets. Il doit probablement souffrir. Et Haewon qu’est du genre à ressentir ce que ressentent les autres assez facilement, elle souffre un peu aussi. Rien qu’en le regardant. Il doit avoir vraiment mal. Haewon est contente d’être là pour lui, c’est son rôle en tant que petite amie. Puis, si elle, elle l’est pas, elle a cette impression bizarre que personne d’autre le sera. C’est ce genre de pensées qui parfois la rendent triste. Farell mérite mieux que de l’incompréhension et de l’ignorance. Il est un peu violent, d’accord. Très, parfois. Mais faut juste le comprendre, le connaître. Puis parfois, il y a des personnes pour qui la violence est la seule façon de rester à l’aise. Pour qui la violence est la seule façon de réellement communiquer des sentiments. Haewon comprend. Haewon arrive souvent à sourire, quand il est violent. Parce qu’elle comprend pourquoi il l’est. Il l’a jamais été avec elle. Ou du moins, jamais physiquement. Il l’a jamais frappé. Et même s’il l’était, elle sait qu’elle essayerait de trouver une raison pour ça. Et que la raison serait probablement que Farell est juste incapable de se contrôler. Peut-être qu’elle partirait. Peut-être pas. La situation s’est pas présentée, et Haewon aime pas trop y penser.
Elle hoche la tête lorsqu’il le remercie. C’est normal, pour elle, de se comporter comme ça avec lui. Mais elle sourit quand même, ça lui fait plaisir qu’il lui dise.
Les sentiments qu’elle a à son égard sont pas loins d’être de l’amour. C’est peut-être pas encore totalement ça, et c’est pas ça qu’ils n’ont encore rien fait, sexuellement parlant. Mais elle l’aime beaucoup. Elle se sent bien à ses côtés. Elle se sent protéger. Puis il est beau. Et il s’étonne pas de son calme, et ses façons d’agir parfois étranges. Haewon aime se dire parfois qu’ils sont un peu deux OVNIs qui ont fini par se réunir, de peur de jamais trouver personne de normal à qui ils conviendraient. Mais c’est pas encore de l’amour.
Ce qui l’empêche pas de baisser un peu la tête et de rougir lorsqu’il lui prend la main. C’est un geste simple pourtant, et qui implique rien de plus. Mais Haewon a pas l’habitude. Elle est pas vraiment tactile non plus, de base. Et elle est vraiment sortie avec très peu de personnes. Puis, y’a une douceur dans le fait de lui prendre la main et de lui caresser son dos, qui la fait rougir. Une émotion que Haewon reçoit, même si elle est pas forcément transmise. Peut-être qu’elle l’imagine.
Elle lâche un petit rire à la dernière phrase de Farell. C’est pas surprenant, qu’il s'ennuie. Il a rien à faire ici. Et la présence d’Haewon est sa seule distraction. Elle lève le visage un peu vers le plafond, mais pas trop, lève les yeux au ciel pour réfléchir à ce qu’elle pourrait lui dire.

- J’ai croisé une fille ce matin, à la cabane. Elle avait un problème avec son chien. J’ai essayé de la rassurer. Mais je crois qu’elle a trop peur pour ça. Je lui ai donné l’adresse d’un bon vétérinaire. Puis y’a le petit fils de madame Irma qu’est passé. On a parlé jusqu’à ce que j’ai l’appel de l’hôpital. Et normalement en fin d’après-midi, je dois aller au studio pour faire un shooting dehors. Le titre c’est “Poupée de cire dans la nuit noire”. Je pense que ça peut donner de belles photos.

Elle s’est remise à le regarder pendant son monologue sur sa journée. Et elle a sourit tout du long. Elle sait bien que ce qu’elle dit n’a pas grand intérêt pour Farell. Que s’ils étaient tous les deux bien dans leur bottes, elle lui aurait jamais parlé de ça, de peur de l’ennuyer. Mais il lui a demandé de lui raconter n’importe quoi. Et c’était ça ou une histoire pour dormir.
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sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force. haewon #1
Jeu 23 Aoû - 12:30
Elle mérite mieux qu'un type comme lui, sa petite amie. Elle mérite un homme dévoué, quelqu'un capable de tout pour elle, un homme courageux qui peut la protéger. Lui aussi peut la protéger, mieux que quiconque parce qu'il est un combattant hors pair. Mais le problème c'est qu'il peut encore plus la mettre en danger, il fait pas étalage de sa vie privée auprès de sa famille parce qu'il ne veut pas la mettre en danger, il sait pourtant que ça arrivera peut-être un jour. Parce que c'est comme ça que fonctionne la mafia. Ils aiment frapper où ça fait mal, ils savent que physiquement Farell peut supporter la douleur. Et même l'aimer, s'en nourrir de cette douleur. Alors si quelque chose se passe mal ils s'en prendront à ses proches, aux personnes qu'il aime. Et elles sont peu nombreuses alors la poupée blonde sera la première à y passer. Et il veut pas ça alors parfois il songe à se séparer d'elle, pour pas mettre sa vie en danger. Mais il aime bien sa compagnie, il l'aime bien elle aussi, un peu. Puis elle l'intrigue avec sa cicatrice, c'est pour ça qu'il s'est attardé sur son visage la première fois. Pour cette cicatrice hypnotisante, reflet de coups douloureux. Pour l'instant il reste avec elle, il sait pas encore pour combien de temps. Mais il veut pas s'en séparer dans l'immédiat, elle le calme et l'apaise. Quand elle est dans les parages parfois il s'énerve, parfois il crie. Mais il frappe pas, il veut pas qu'elle le voit trop souvent en train de frapper les gens. C'est pas beau à voir le sang qui coule, c'est pas beau à entendre les os qui craquent. Lui non plus n'est pas beau à voir dans son lit d'hôpital, elle parle et il l'écoute attentivement alors qu'en temps normal ce genre de choses l'intéressent pas. Sauf qu'il tique sur ses propos là. Il passe un peu trop souvent ce connard, il te veut quoi ? Il est amoureux de toi ou quoi, va falloir qu'il apprenne à rester à sa place celui-là.  
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sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force. haewon #1
Jeu 23 Aoû - 14:35
Lorsqu’ils sont ensemble, ils parlent pas vraiment d’elle, de sa vie, ni de lui, de sa vie. Ils sont juste ensemble, et heureux. Ils se tiennent la main, marchent, discutent, plutôt de tout et de rien que de choses réellement importantes. Parfois, ils vont manger, ou voir un film, puis ils parlent de ce qu’ils ont mangé, ou du film qu’ils ont vu. Et Haewon est heureuse comme ça. Elle est heureuse que ça soit pas trop personnel ce qu’ils disent. Elle sait qu’elle le serait autant s’ils parlaient de choses personnelles ceci dit. Parce que c’est Farell qui la rend heureuse, pas tant de quoi ils parlent. Au début, entre eux, c’était plutôt physique. Enfin, l’attirance, l’était en tout cas. Après tout, ils ont jamais rien fait de plus que de s’embrasser, encore. Mais c’était de l’attirance physique. Elle le trouvait beau, sexy, il avait un charme fou. Haewon imagine que c’était pareil de son côté à lui. Puis petit à petit, elle a découvert sa personnalité énervée, en colère, lunatique. Elle a aussi découvert qu’il était protecteur, et sa jalousie, sa possessivité. Elle aime tous les aspects de sa personnalité qu’il a bien voulu lui montrer jusqu’à aujourd’hui. Et même s’il a beaucoup de défaut, pas tant de qualités, en tout cas pas évidentes, Haewon aime ça. Haewon aime ce qui n’est pas parfait. Haewon se préfère maintenant, avec la cicatrice qu’avant. Elle se préfère dans la vraie vie que dans les magasines qui l’obligent à cacher la cicatrice.
Qu’il lui demande de parler, c’est amusant. Alors elle lui raconte sa journée. Parce qu’aujourd’hui, elle a l’occasion de lui en parler. Et même si elle ressent pas le besoin constant qu’il connaisse ce qu’elle fait de toutes ses journées, elle doit bien s’avouer que ça lui fait du bien, qu’il l’écoute en parler. Juste qu’il sache un peu ce qu’elle fait. Puis ça met en lumière à quel point ils sont différents. Elle, elle a passé sa journée à parler d’un chat, parler à un garçon, et ira prendre des photos sous un ciel étoilé. Lui, il s’est fait tiré dessus, et a terminé à l’hôpital. C’est une bonne chose, qu’ils soient différents. La différence, c’est important dans un couple. Deux personnes trop identiques pourraient pas s’aimer, réellement. Ils finiraient par vouloir prendre la place de l’autre, et ça se passe toujours mal dans ces cas là. Au moins, entre Farell et elle, y’a pas de risques à avoir. Même s’ils voulaient essayer, Haewon pourrait pas prendre la place de Farell, et lui tiendrait pas deux secondes à écouter les problèmes des gens qui vont voir Haewon pour lui demander de l’aide.
Elle sourit, Haewon, lorsque Farell réagit à propos du petit fils de Madame Irma. Haewon sait qu’il est jaloux, Farell. Elle a pas parlé de lui exprès pour le rendre jaloux, vraiment pas. Mais elle aime bien, finalement, cette réaction. Elle aime voir qu’il tient assez à elle pour avoir envie de la garder rien que pour lui. Il aime vraiment beaucoup ça. Elle s’approche de lui, et pose sa main sur cette de Farell, et elle caresse, doucement, calmement la paume.

- Je sais pas ce qu’il ressent pour moi. Mais je sais ce que je ressens pour lui. De l’amitié. Et je sais ce que je ressens pour toi aussi. Bien plus que j’ai jamais ressenti pour lui.

Elle rougit un peu, parce que c’est pas rien, ce qu’elle lui dit. Elle baisse les yeux aussi, ose pas vraiment le regarder. Elle a le comportement d’une petite fille face à son premier amour. Mais après tout, c’est un peu ce qu’elle est.
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sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force. haewon #1
Ven 21 Sep - 2:00
Il a parfaitement conscience qu'il n'est pas l'homme idéal pour une fille comme elle. Quand une jeune femme rêve au prince charmant ce n'est pas Farell qu'elle se visualise. Il se traîne les problèmes, il cherche à s'en défaire en faisant couler le sang. Il n'est pas un prince charmant, il est plutôt voyou ou brigand. Sa vie n'est pas toute rose, elle ne l'a sans doute jamais été. Ou peut-être au début avec sa vraie famille, mais il en sait rien, il s'en souvient pas. Faut dire qu'on l'a rapidement abandonné, qu'il croit. Il n'a pas de modèle sur lequel se baser pour aimer les gens, il fait comme il peut. Il n'a d'ailleurs pas vraiment envie d'aimer les gens, aimer c'est se créer encore plus de problèmes qu'il n'en a déjà. Le mafieux se sent parfaitement bien derrière sa carapace, il n'a besoin de rien d'autre. Surtout pas de la voir se fissurer à cause de sentiments amoureux, la jolie blonde il est bien assez attaché à elle. Il sait que c'est déjà beaucoup trop, trop dangereux aussi. Il refuse de ressentir plus que cette forme d'attachement, il refuse de tomber amoureux. Il est bien avec elle, pourtant. Elle canalise son énergie négative, elle lui apprend à être plus calme, plus doux. Lui il espère ne rien lui apprendre, parce qu'il sait que ça serait pas glorieux. S'énerver, frapper les gens c'est pas des trucs qu'il a envie d'inculquer à sa petite amie, à personne de son entourage d'ailleurs. Il le fait parce que sa famille le lui demande, il pose pas de questions. C'est pas qu'il est débile ou qu'il veut jouer au toutou mais c'est sa famille, ses parents l'ont élevé et il doit leur donner du respect. Et ça passe par l'obéissance. De toute manière ils l'ont élevé dans cette optique, pour en faire un chien de combat. Et c'est typiquement ce qu'il est devenu. Si leur couple était un disney, ça serait la belle et la bête.
Un soupir traverse ses lèvres, il se sent à l'étroit dans ce lit d'hôpital. L'impression que son corps entier est douloureux vient le rappeler à l'ordre quand il essaie de se redresser. Il grogne, se contente de prendre ses médicaments qui sont au moins efficaces pendant un temps. Il sait pas combien de temps il va rester, il espère pas longtemps. Il supporte pas l'ambiance macabre qui se traîne dans les couloirs, l'odeur des produits nettoyants et cette senteur désagréable de maladie. Il veut y échapper, il sait qu'il peut pas le faire physiquement alors il lui demande de parler pour au moins s'échapper par l'esprit, être focalisé sur autre chose. Et elle parle, mais ça l'énerve Farell. Parce qu'elle parle de l'autre connard, comme il dit. Il assume totalement sa jalousie, il pense que Haewon lui appartient. C'est un mafieux, il peut pas supporter que quelqu'un marche sur son territoire.
Il baisse les yeux sur sa main qu'elle est venue poser sur la sienne. Les commissures de ses lèvres se tordent comme pour sourire sauf qu'il ne sourit pas, pas vraiment. Il sait pas faire, de toute manière. Il se mordille l'intérieur de la joue. Il est flatté autant qu'il est flippé, parce que c'est pas anodin ce qu'elle dit. Mais ça le rassure pour l'autre connard, il sait qu'il a aucune chance maintenant, pas qu'il pensait que c'était possible avant mais il aime qu'elle le lui dise. Mais il a peur qu'elle finisse par tomber sous son charme, à lui. Parce que Farell il dit que l'autre est un connard parce qu'il l'aime pas mais il sait. Il sait que le vrai connard des deux c'est lui, pas le petit fils de madame irma. Pour lui c'est hors de question de parler de sentiments alors il préfère jouer la carte de l'humour. Pas qu'il sache en faire preuve, d'humour, pourtant. On sait jamais, il doit être bien plus beau que moi depuis que j'ai c'truc autour de la tête.  il relève la main pour désigner le bandage à l'aide de son index, ce bandage blanc qui lui enserre la tête et camoufle la vilaine plaie. Il se mordille l'intérieur de la joue, passe une main derrière sa nuque et grimace. C'est frustrant de pas se souvenir de son passé, de quelques mois dans son cas et heureusement. Mais rien que ça c'est suffisant pour lui donner envie de frapper quelqu'un, le médecin qui lui a annoncé la mauvaise nouvelle pour commencer. Il renifle dédaigneusement, lève la tête vers la perfusion et grogne à nouveau. Puis il se tourne à nouveau vers sa petite amie. Y'a des trucs que j'dois savoir sur nous, notre relation ? Tu sais ce que je fais dans la vie ? Est-ce qu'on couche ensemble ? On vit ensemble ? autant lui demander pour ne pas dire ou faire de bêtises parce que lui, il n'en sait rien.
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