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your life is a lie. (silas)

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your life is a lie. (silas)
Sam 14 Juil - 13:34
Il y avait des pensées qui s’entrechoquaient au fond de son crâne. Qui lui vrillaient la tête alors qu’il s’avançait dans les transports en commun. Il pourrait prendre sa voiture, aller travailler en ne s’imposant la compagnie de personne sur le trajet, mais ce ne serait pas prudent. Parce qu’il n’avait pas la tête à ça et que de s’obliger à conserver son attention sur la route pour conduire, c’était au-dessus de ses forces. La vie de Zach avait pris un mauvais tournant des années auparavant, mais les années de prison ne l’avaient pas suffisamment amoché. Six années muré dans le silence, qu’est-ce que c’était en comparaison d’une vie en mouvement, où toutes les mauvaises nouvelles vous tombent dessus d’un seul coup ? Quand sa mère lui avait annoncé son intention de divorcer, Zach avait eu du mal à réfréner son sourire. Son père et lui, ça avait toujours été compliqué. Au fil du temps, il était devenu un étranger pour lui alors qu’il devenait un symbole aux yeux des habitants de la cité des anges – celui du maire protecteur, prêt à tout pour permettre à la ville de gagner un côté plus paisible. Six années passées derrière les barreaux parce qu’il l’avait décidé ainsi. Six années sans voir une seule fois l’ombre de son visage. Le couple parental s’était alors résumé aux seuls traits de sa mère. Ella. Sa mère qui semblait avoir les pensées fracassées, alors que son divorce était supposé la libérer. Et puis, il n’y avait pas que ça. Il y avait le fait d’avoir revu Zora, d’enfin avoir eu le courage de lui annoncer sa faute. Cette usurpation d’identité qui n’avait que moyennement de sens. Il y avait la culpabilité de n’avoir pu rien dire à Zelda, parce qu’il savait qu’il était allé trop loin avec elle, jouant avec ses sentiments pour découvrir ce qui s’était vraiment passé entre ses deux meilleures amies. C’était idiot. Il aurait dû arrêter le jeu avant que celui-ci ne dérape, prenne trop d’ampleur. Mais il ne l’avait pas fait et il se sentait stupide. Ridicule. Et surtout, il se sentait coincé. Il faudrait bien lui dire un jour ou l’autre, mais comment lui avouer ? Que c’était du mensonge mais qu’en même temps, il y avait une part de vérité dans ces messages qui étaient ceux de l’autre – pas ceux de Zora, la vraie Zora, mais sa Zora à lui, celle qu’il avait inventée pour l’occasion. Il ne pensait plus qu’à ça depuis des jours. Même la disparition de Kate avait fini par ne plus trouver sa place dans ses pensées. A croire qu’il avait fini par se remettre de cette rupture, par la force des choses. Tellement le silence s’était fait violent. Ses pensées l’encombraient encore bien trop lorsqu’il descendit du bus, à quelques mètres seulement du bar-restaurant dans lequel il travaillait. Heureusement, il avait pris la peine d’arriver en avance, ce qui lui permettait de prendre quelques instants pour se remettre les idées en place et faire un travail correct, dire de ne pas se retrouver au chômage en plus de tout le reste. Vingt-trois minutes. C’était tout le temps qu’il avait avant d’avoir à enfiler son tee-shirt noir et son jean bleu – sorte de tablier de travail, code couleurs des employés du bar-restaurant. Il déposait ses affaires dans son casier, adressant un signe de tête à l’un de ses collègues, avant de sortir pour profiter du grand air. Le soleil commençait déjà à décliner au-dessus des toitures en taule, ce qui ne l’étonnait plus. C’était normal lorsque l’on commençait à travailler à des heures tardives, pour un service tardif. De vingt heures trente à cinq heures trente. Ça lui avait manqué, à Zach, les couchers de soleil. Six années passées sans en voir, alors forcément, il apprenait à les ré apprivoiser. Le regard vrillé sur le ciel, il commençait enfin à arrêter de réfléchir pour simplement admirer la beauté des couleurs qui s’offraient à lui, en allumant une clope au coin de son bec – une habitude récente, pas encore ancrée, mais qui pourrait ne pas tarder à l’être. C’était le dernier coucher de soleil qu’il verrait dans ce coin pourri, avant d’être en congé et d’embarquer pour la croisière. Et étrangement, ça lui provoquait un pincement au cœur, même s’il n’aimait pas son travail. Alors il fixait le ciel, sans faire attention aux passants ou aux bruits alentours. Il fixait le ciel juste parce qu’il était beau, en oubliant tout le reste.
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your life is a lie. (silas)
Mer 18 Juil - 10:42
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your life is a lie

Ses chaussures frottent le bitume, il avance dans la rue sans vraiment savoir où il se rend mais il profite simplement du soleil sur sa peau trop blanche - la cigarette au coin de ses lèvres fait naître de la fumée devant son visage mais il ne cesse d'emplir ses poumons de ce doux poison. Vraiment il est persuadé que la clope lui fait plus de bien que ses médicaments. Il a encore demandé à ce qu'on stoppe son traitement mais apparemment il n'est pas assez ' sain d'esprit ' pour prendre cette décision. Il voit déjà sa mère caresser ses cheveux et lui murmurer qu'il doit continuer, que c'est pour son bien. Il la maudit cette phrase toute faite, personne ne sait ce qui est réellement ' pour son bien'. Parfois Silas il flippe d'avoir oublié de prendre son traitement, il se lève en panique durant la nuit pour courir comme un marathonien dans la salle de bain vérifier sa plaquette, si il n'a pas zappé de prendre la drogue de la veille. Mais ce n'est jamais arrivé, heureusement pour lui et surtout pour les autres parce que Silas est un connard, un harceleur vicieux qui fait du mal aux gens mais ça reste du psychologique, pour l'instant. Il est persuadé qu'en oubliant ses comprimés ça risque de passer au physique. C'est l'une de ses plus grandes peurs. Il tire sur sa cigarette, relâche la fumée. Cherche une activité.
La trouve en la personne d'un jeune homme devant son lieu de travail - il sait que c'est son lieu de travail comme il sait qu'il est le fils du maire et qu'il ment sur son existence dissolue. C'est pas normal d'espionner la vie des gens et de hacker leur webcam pour mieux les observer mais Silas ça l'amuse parce que parfois il tombe sur des pépites comme quand il est tombé sur cette cambrioleuse en plein vol ou avec ce même jeune homme justement qui se fait passer pour quelqu'un d'autre sur internet. Silas n'a aucune idée de pourquoi Zachary fait ça comme il n'a aucune idée pourquoi il lui fait du chantage, certainement parce que ça l'amuse. Et qu'il faut pas se poser trop de questions sur ce qu'il se passe dans sa tête de toute manière, tout est entravé par sa maladie - ça lui donne des excuses.

Mais regardez donc qui voilà, c'est que tu m'avais presque manqué mon pote !

Ils sont vraiment pas potes c'est même tout le contraire. Mais Silas aime autant se montrer ironique et désagréable qu'il aime foutre des virus dans les ordinateurs des gens simplement pour passer le temps. Chacun ses loisirs. Il s'approche donc lentement de son nouvel interlocuteur, sort une nouvelle clope de son paquet pour la coincer entre ses lèvres.

Je dois t'appeler comment aujourd’hui ? Zachary ou tu préfères la version féminine ?



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(c) noctae
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your life is a lie. (silas)
Dim 29 Juil - 23:00
Le regard vrillé sur le ciel, Zachary s’émerveillait sur le camaïeu de couleurs qui s’offrait à lui, et sur l’apparition des premières étoiles de la nuit. La fumée de sa cigarette venait lui chatouiller les narines sans qu’il n’y prête la moindre attention. Rien ne pourrait le distraire de ce spectacle qui ne manquait pas de l’émerveiller. Lorsqu’il était encore en prison, il lui arrivait parfois de rêver d’un moment tel que celui-là, tant il ressentait le besoin de le vivre. Ces six dernières années avaient été difficiles pour lui, et même s’il avait mérité sa punition, il continuait d’en vouloir à son père pour l’avoir laissé sombrer. Même en sortant de là, il continuait à galérer parce que son père l’avait clairement pris en grippe pour une raison qui lui était inconnue. D’accord, il avait merdé. Mais est-ce que lui-même n’avait jamais fait de connerie auparavant ? Heureusement, sa mère avait demandé le divorce et Zach espérait que cela allait aider la situation à se calmer, au moins un temps. En attendant, il comptait bien profiter de ce coucher de soleil pour se changer les idées, penser un peu à autre chose. Et pourtant, tout le monde ne semblait pas en accord avec son programme. Une voix un peu plus forte que les autres le sortit de sa rêverie. Oh, il y en avait beaucoup des ivrognes qui parlaient fort, mais cette fois, Zach sentait qu’on s’adressait directement à lui. « Mais regardez donc qui voilà, c'est que tu m'avais presque manqué mon pote ! » Le Harrington baissait son regard sur le nouvel arrivant, en fronçait les sourcils. Qu’est-ce qu’il lui voulait ? Faisant le choix de ne pas répondre directement, Zach attrapa sa cigarette entre son index et son majeur, avant d’en chasser les cendres. « Je dois t'appeler comment aujourd’hui ? Zachary ou tu préfères la version féminine ? » Il grimaçait, le fils du maire. Une nouvelle fois, il se répétait la même question. Qu’est-ce qu’il lui voulait ? Cette fois, il jetait sa cigarette sur le sol, l’écrasait sous sa semelle. Il n’aimait pas faire ça. Il savait qu’il finirait par ramasser le mégot d’ailleurs, mais il ne voulait pas paraître intimidé ou que ce soit face au gars qui se présentait à lui. « Je sais pas, tu préfères m’appeler comment princesse ? Je te laisse choisir. » Il avait dit ça d’un ton un peu agressif. Ne pas montrer qu’il était destabilisé par le fait que quelqu’un connaisse sa version féminine, c’était ça le plan. « J’peux savoir ce que tu me veux au juste ? Si c’est pour un verre, va t’adresser à l’intérieur. J’suis pas encore en service. » Et il tournait de nouveau le visage en direction du ciel, pour faire semblant que ça l’importait peu. Même si en réalité, ses pensées s’agitaient dans son crâne.
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your life is a lie. (silas)
Mer 1 Aoû - 10:49

your life is a lie
Un large sourire illumine ses lèvres parce qu'il sait qu'il va s'amuser. Contre le gré de son interlocuteur par contre mais Silas s'en moque complètement. Il ne demande généralement pas l'avis des gens pour jouer avec leurs sentiments, leurs nerfs. Il plante ses dents dans sa lèvre inférieure, passe sa main libre dans ses cheveux pour les plaquer en arrière. Un frisson remonte le long de son dos pour caresser sa nuque, il coince une nouvelle cigarette entre ses lèvres et l'allume précautionneusement en arquant sa main devant le briquet. Son regard se braque à nouveau sur le visage de son interlocuteur, le fils du maire. Il se pose quand même plusieurs questions à son sujet, Silas, il se demande pourquoi il fait tout ça. Parce qu'il a beau l'avoir découvert il n'a aucune idée des motivations du jeune homme. Une part de lui espère qu'il le fait pour se foutre de la gueule des hommes ou peut-être des femmes en face. Et là il trouverai ça vraiment cool et intelligent. Et il commencerai à vraiment, vraiment, l'apprécier. Pour le génie de sa supercherie et son côté mesquin. Mais l'autre part est persuadée que ce n'est pas ça, pas du tout. Un éclat de rire s'échappe de sa gorge, froid et déroutant, pas très engageant. Princesse ? Je suis flatté, je suis sûr que je serai super bonne en meuf, plus que toi en tout cas. souffle-t-il en camouflant un léger rire. Silas n'est pas l'homme le plus respectueux envers les femmes, il le montre à nouveau avec ses propos.

Il secoue la tête, un soupir franchit ses lèvres. Il tire sur sa cigarette et envoie sa fumée au visage de Zachary sans la moindre gêne. Ce qu'il veut c'est une bonne question, il n'est pas certain de le savoir. Parce que ce type ne lui a rien fait, ce n'est même pas une histoire de vengeance. De toute manière avec Silas il vaut mieux éviter de se questionner sur le pourquoi des agissements, parfois il a juste envie de faire des choses sans raison particulière. Il hausse les épaules. Je sais pas, j'ai envie de m'amuser. c'est une raison comme un autre, il arrive pas à comprendre que son amusement a des limites, qu'il n'a pas le droit de s'amuser si ça inclue de blesser les autres et peut-être qu'un jour il se brûlera les ailes avec ses conneries. Mais pour l'heure il ne pense pas à ça, il ne pense pas à l'éventualité que ça lui retombe dessus. Ton père est au courant ?




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your life is a lie. (silas)
Sam 1 Sep - 9:24
Il ne voulait pas se montrer impressionné. Au contraire, la clé, c’était de faire comme si tout cela ne l’atteignait pas. Pas que cela puisse réellement lui faire le moindre mal, pas que cela le touchait vraiment. Mais c’était déstabilisant que quelqu’un en sache autant sur lui. Ce gars-là n’était clairement pas là en toute amitié. Et par conséquent, Zachary ne se gênait pas pour avoir un comportement peu amical. « Princesse ? Je suis flatté, je suis sûr que je serai super bonne en meuf, plus que toi en tout cas. » qu’il lui rétorquait, un léger sourire flottant sur ses lèvres, avec l’ombre d’un rire qui se répercutait derrière. Zachary se cramponnait à sa cigarette pour ne pas montrer à quel point il était furieux des propos qu’il venait d’entendre. Ce n’était pas à lui que ce gars-là s’attaquait, pas directement. « Très fin comme commentaire. S’attaquer au visage d’une jeune femme qui n’a rien demandé ? On voit directement quel genre d’homme tu es. » Il serrait légèrement les dents. Il ne voulait pas lui montrer que ses mots l’avaient tendu. Mais en même temps, il se sentait mal vis-à-vis de Zora de ne pas intervenir plus directement. Mais le jeune homme s’amusait avec lui, lui envoyant sa fumée de cigarette en plein visage comme si ce n’était qu’un jeu destiné à l’irriter. Sauf que Zachary ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds. « Je sais pas, j'ai envie de m'amuser. » Un amusement ? Cela pouvait se tenir si le gars était juste un détraqué. Ce qu’il devait sûrement être d’ailleurs. « Ton père est au courant ? » Son père, son père, toujours son père. Ça ne l’étonnait même plus. Zachary partit dans un léger rire. C’était donc ça, le gars face à lui devait avoir été envoyé par un ennemi politique de son père, une connerie comme ça. Mais Zachary n’en avait rien à faire que son père puisse s’en prendre plein la gueule. « J’en ai parlé à ma famille, oui. » A sa famille étendue en fait. Sa mère était au courant, Zora l’était aussi. « Mais si tu veux aller fanfaronner face à mon père en te ventant de ta découverte… Ne te gêne pas, tu seras bien reçu. » Son père serait sans doute capable de le renvoyer en prison pour usurpation d’identité ou quelque chose du genre. Mais cette fois, il ne tomberait pas. Il savait que Zora ne lui en voulait pas, qu’elle le défendrait d’une manière ou d’une autre. Par contre, ce gars-là tomberait, lui.
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