PIZZA A LA CHIPS • NICER#1

L’échange a été pour le moins atypique, cette jeune femme avec qui je viens de discuter sur l’application a tout l’air d’être tout à fait singulière. Je l’ai prise pour un fake, un mec se faisant passer pour une nana histoire de satisfaire je ne sais quel désir. Les mecs et leurs fantasmes… allez comprendre parfois. Quoi qu’il en soit elle va débarquer dans l’heure, ce qui me rend aussi impatiente qu’un peu nerveuse. Je suis du genre directe mais proposé à une femme tout juste rencontrée sur une application de rencontre, je ne l’ai jamais fait. Je regarde autour de moi, repère deux trucs qui trainent et les range sur le champ. Pas que j’ai grand chose à faire de l’idée qu’elle se fera de moi si y’a du désordre, mais c’est un moyen comme un autre de m’occuper l’espace d’une minute. J’enchaine en préparant un bol de chips, juste pour le petit clin d’œil à notre discussion et trouve finalement sur youtube de quoi retenir mon attention et me faire patienter jusqu’à ce que la sonnerie de l’interphone retentisse. « Oui ? » répondis-je, souriant à la réponse offerte par la jeune femme, elle a une voix agréable bon point pour elle. J’actionne le bouton d’ouverture de la porte sécurisée, court instant d’attente et quelques coups sont frappés à l’entrée de mon appartement. J’ouvre sans jouer la carte du suspens, me retrouvant face à face avec une charmante jeune femme qui n’a effectivement rien d’un mec. Elle me tend une bouteille de vin, j’esquisse un sourire en coin, la prenant. « Merci pour cette humanité. Entre je t’en prie. » dis-je m’écartant pour qu’elle puisse avancer à l’intérieur. Mon regard parcours rapidement sa silhouette, bonne pioche pour ce soir. Je me dirige vers le coin cuisine, sors deux verres et nous sers du vin. D’un regard je désigne le bol de chips sur la table basse en lui tendant sa boisson « Pour prouver ma bonne foi. » je lui adresse un regard malicieux et fais tinter mon verre contre le sien, me perdant un instant dans le bleu magnétique de ses yeux. La soirée me semble est très prometteuse. Je bois une gorgée « Ça t’arrive souvent ? » je laisse planer le doute un petit instant et précise ma pensée « Qu’on te prenne pour un mec sur l’appli. » nouveau sourire en coin, un soupçon de provocation juste de quoi faire monter gentiment la tension.

Son sourire, son regard, ça ne mentait pas ces choses-là. Nicola était ravie de faire la connaissance de cette Gabby. D'entrée de jeu, elle la faisait rire. « C'est normal, on est pas des animaux non plus. » Quoi qu'avec sa façon de draguer et ses manières, par moment on pouvait aisément se poser la question, concernant Nicola en tout cas. Elle était brute de décoffrage comme on dit. Sans fioriture ni artifice, c'était à prendre ou à laisser. Elle avait toujours mis un point d'honneur à rester elle-même et ne pas changer pour quoi que ce soit... ça expliquait peut-être qu'elle ne soit jamais tombée amoureuse d'ailleurs. Sous l'invitation de la brune, elle faisait ses premiers pas dans l'appartement, retirant sa veste qu'elle pendait au porte-manteau de l'entrée. Ses converses aussi noires que son short en jean frôlaient le sol pour suivre l'hôte jusqu'à la cuisine. « Gabby c'est ton vrai prénom au fait? » Non parce que bon... elle n'allait pas l'appeler pizza toute la soirée non plus, ça serait ridicule. Attrapant son verre qu'elle lui tendait, elle riait de l'attention, du bol de chips dans lequel elle piochait sans demander son reste, le sourire malicieux arrivant rapidement. « Ta chips est plus épicée que je le pensais. » Son rire se muait en une expression interrogative avant que la jeune femme ne vienne préciser sa pensée. C'est qu'elle était maline. « Non jamais, t'es la première et c'était très vexant, tu m'en dois une. » Elle savait pas de quoi mais elle lui en devait une, c'est tout. « D'ailleurs tu as pas répondu quand je t'ai demandé ce qui te faisait dire que j'étais un mec. » Une façon de la lui reposer et de lui prouver encore une fois que c'était bien elle derrière les messages et pas un pote lourd par exemple. « Et toi, ça t'arrive souvent? D'inviter des inconnues à l'apéro. » demandait-elle en buvant une gorgée de vin. Même si elle utilisait l'expression inviter pour l'apéro pour remplacer partager un moment intime, elle n'en restait pas moins directe dans sa question, bien plus cash que la brune.

C’est vrai, on est pas des animaux. Même si dans certains cas y’a franchement de quoi se poser des questions et en dépit de son attitude très cash, la jeune femme a fait l’effort d’amener une bouteille de vin. Bon point pour elle. Que ce soit clair, elle serait venue les mains vides je ne l’aurais pas mal pris. Puisque nous avons à boire je me dirige vers la cuisine pour nous servir un verre, indiquant à mon invitée de s’avancer jusqu’au salon. Elle m’interroge sur mon prénom, mon pseudo est un écho à mon deuxième prénom en réalité. Je secoue la tête et souris « Je m’appelle Spencer. » et je n’étais pas obligée de le lui dire, j’aurais pu garde Gaby mais j’avais envie d’être sincère. Goutant une chips que j’ai pris le soin de déposer sur la table basse, elle ne manque pas d’en percevoir la saveur épicé. Fais-je passer un message ? Peut-être un peu oui. J’esquisse un petit sourire en coin et enchaine en lui demandant si c’est habituel qu’on la confonde avec un mec sur The Chart. Elle répond sur un ton léger mais insiste sur le caractère vexant de ma méprise, je lui en dois une. J’arque un sourcil, ce n’est plus un doute, elle a de l’audace et j’aime ça. Audacieuse et tenace apparemment, si j’en crois sa volonté à obtenir une réponse claire sur ce qui m’a fait penser que son profil était un faux « Le côté direct et pas très subtil. C’est quand même très masculin… » je hausse les épaules « Ça allait pas tellement avec la photo que tu as mise, donc je me suis dit que y’avait peut-être un type lourd derrière ce faux profil. » je ris « Et puis je crois que ça m’amusait de te rembarrer. ». Je lui adresse un regard malicieux puis bois une gorgée de vin avant de piquer dans le bol de chips. Nouvelle question de sa part, une interrogation des plus logiques étant donné les circonstances de sa présence ici « Habituellement je les rencontre à l’apéro. » dis-je en rentrant dans le jeu des sous-entendus « Tu es une privilégiée. » elle est la première personne que je rencontre sur cette application que j’invite directement chez moi. « Je ne dois pas être la seule à me laisser tenter par tes beaux yeux. » nouveau sourire je la fixe un peu plus franchement « Tu en acceptes beaucoup des invitations comme celle-ci ? ». Peu importe sa réponse, je veux juste en savoir un peu plus sur elle, mais ça ne changera rien à l’issue de cette soirée. Elle me plait, ça a l’air réciproque alors pourquoi se priver d’un bon moment ?

« Nicola. » qu'elle répondait simplement quand la jeune femme lui donnait son prénom. Au moins, entre elles, les identités de chacune étaient claires. Un prénom masculin qui en étonnait souvent plus d'un mais qui collait parfaitement à l'image que Spencer était en train de décrire d'elle: peu subtil, brute de décoffrage. Ouais, parfois elle avait un comportement à l'image de son prénom. Un vrai mec. Mais elle était comme ça. Les chichis, ce n'était pas pour elle et jamais elle ne pourrait faire semblant et apprendre à fermer sa gueule pour être plus féminine. Elle disait souvent qu'elle n'était pas une vraie fille. Pas spécialement à l'aise sur talon, encore moins avec un crayon à eye-liner, elle avait parfois la sensation d'avoir plus de points de commun avec la gente masculine que féminine. Elle se refusait pourtant de faire le rapprochement et lançait un regard noir à tout ceux qui approuver de près ou de loin cette idée. Elle ne voulait rien à avoir en commun avec ses spécimens. Elle était elle-même, point barre et c'était bien suffisant comme ça. « Ah ouais, ça t'amuses? Je note que mademoiselle s'amuse de la souffrance d'autrui, bravo, je te félicite pas. » Un rire plus tard, elle ponctuait ses paroles d'une interrogation. « Madame peut-être... » Quoi? Elle n'était pas née de la dernière pluie. Exactement comme les gays qui se cachaient derrière un mariage et des gosses, il existait tout pareil des lesbiennes qui se cachaient derrière l'hétérosexualité. Ça ne l'étonnerait pas vraiment que Spencer puisse être mariée et puisse satisfaire ses réels désirs sexuels en mettant un coup de canif au contrat de mariage par l'adultère. Elle ne serait pas la première ni la dernière dans ce cas.

Quelques chips plus tard et une gorgée de vin, la brune souriait des paroles de son interlocutrice. La brune lui confiait qu'elle était la première à venir ici aussi rapidement. Elle n'était pas adepte de ce procédé aussi rapide et en soi, ça pouvait se comprendre. En tant que femmes, on pouvait aisément tomber sur des tarés, aussi bien féminin que masculin. On était à l'abri de rien et révéler son adresse, c'était prendre un gros risque. Le cœur de Nicola ne pensait pas de cette façon. Au contraire, il ne voyait que le positif à ça. Elle était ravie de cette opportunité, ravie de cette exclusivité dont elle comptait bien profiter mais qui la rendait d'autant plus curieuse. « Comment ça se fait que je suis la première? » Il devait bien y avoir une raison. L'amour du défi peut-être, la curiosité de savoir si elle était vraiment une gonzesse même après sa photo preuve ou l'envie tout simplement. Nicola était curieuse de savoir alors qu'elle s'apprêtait à répondre à la question de Spencer. « Beaucoup non parce que je suis pas en chien non plus mais ça m'arrive de temps en temps ouais. » On allait pas se mentir, elle n'acceptait pas de coucher avec n'importe qui non plus mais oui, la brune n'était pas la première à l'inviter avec ce dessein en tête. Elle avait déjà profité deux ou trois fois des courbes féminines de The Chart, à croire que c'était davantage un site pour les rencontres charnelles que les rencontres amoureuses. Ses iris plongés dans ceux de la brune, la jeune femme dérivait son regard sur son visage en général. Jolie peau, jolis yeux, des cheveux qui semblaient doux et que de dire de ses lèvres parfaitement dessinées? Un instant de flottement avant de recroiser ses yeux, de s'y perdre et de s'approcher d'elle. Nicola ne s'encombrait jamais des commodités mais elle laissait toujours le choix. Quand la paume de sa main rencontrait la joue de Spencer et que ses lèvres s'approchaient des siennes, elle ne les touchait pas, à peine un frôlement quand leurs souffles s'échangeaient au rythme des mots. « Tu es sûre que c'est ce que tu veux? »

J’admets sans honte ou culpabilité avoir pris plaisir à rembarrer Nicola lorsque je la prenais pour un mec sur l’application. Elle s’en offusque faussement et par un moyen détourné s’enquiert de ma situation, sourire aux lèvres je lui montre mes deux mains et agite mes doigts « Totalement libre. » bien sûr une absence d’alliance n’est pas un gage de célibat, une bague ça se retire, mais dans mon cas il n’y a aucune supercherie. Je ne lui retourne pas la question, pas besoin. Un verre de vin, quelques chips et la discussion se poursuit. Une manière de nous mettre à l’aise, jauger l’autre et savoir ce qu’il en est de ses habitudes en termes de rencontres du genre. La jeune femme s’étonne d’être la première à qui j’ouvre ma porte si rapidement, je hausse les épaules « Mon inscription toute récente ? » je ponctue ma réponse d’un sourire taquin puis ajoute « Je sais pas… sûrement cet échange atypique, très direct. Ça a piqué ma curiosité et puis la dernière photo m’a convaincue. » mon regard se fait un peu plus intense avant que je ne lui retourne la question, en quelque sorte. Je pense que c’est d’avantage dans ses habitudes que les miennes, ce genre de rendez-vous si rapide. Pour ma part j’ai plutôt l’habitude d’aller boire un verre dans un bar avant d’inviter une nana ou d’aller chez elle. Nicky admet que cette invitation n’est pas la première à laquelle elle répond, mais que ce n’est pas non plus son quotidien. Sa manière de préciser qu’elle n’est pas en chien me fait rire, elle a dû anticiper que je pourrais refaire un parallèle avec les mecs. Plus de vin, je pose mon verre sur la table basse, Sentant sur moi le regard de mon invitée. Mes yeux captent à nouveau les siens alors que je reprends ma position initiale, elle m’observe, je souris lorsqu’elle s’attarde sur mes lèvres avant de retrouver l’attention de ses iris azurées. Elle se rapproche, sa main se glisse sur ma joue et son souffle flirt avec le mien quand elle m’interroge sur ma réelle volonté à jouer le jeu jusqu’au bout. « Absolument certaine… » soufflé-je avec malice avant de combler le faible espace entre nos lèvres. Une de mes mains s’invite sur sa nuque, je me rapproche d’avantage jusqu’à passer une jambe par dessus les siennes me retrouvant dans une position légèrement ascendante à la sienne. L’échange s’intensifie progressivement ma main libre se glissant sur sa hanche, frôlant sa peau en passant un peu sous le tissu de son haut. Je recule légèrement, échappant un rire amusé « Une pizza à la chips… ».

Il y avait une forme de compliment là-dedans. Dans le fait d'être la première qu'elle invite ici, la première tout court à avoir une invitation par ce site. Comme elle le disait, ça venait sûrement du fait qu'elle était inscrite que depuis peu et de la curiosité suite à l'échange mais en soi, c'est ce qu'elle lui plaisait assez pour la faire venir. Nicola le prenait incontestablement comme un compliment. Ça animait son sourire, ça animait son regard aussi. Sur Spencer qu'elle observait forcément d'un œil séducteur, à chercher les détails sur son visage. Ses petites pommettes rondes et roses qui s'accentuaient dès qu'elle souriait un tant soit peu. Sa peau qui semblait si parfaite. Ses iris marron dont l'éclat rieur la rendaient d'autant plus craquante. Ses longs cheveux bruns qui donnaient l'envie d'y passer une main délicate avec le plus tendresse qu'il était possible d'en donner. Et ses lèvres, quelles lèvres! Rosées comme il le fallait, ni trop fines ni trop pulpeuses. Un fruit sucré presque interdit contre lequel elle avait un fin sourire quand on lui donnait enfin l'autorisation d'y goûter. Un échange un peu frêle au début, presque timide. Ça étonnait Nicola mais c'était finalement sa partenaire qui intensifiait le baiser. C'était aussi elle qui prenait l'initiative de la toucher, la pulpe de ses doigts contre sa hanche. Frissons contre la peau, rire au bord des lèvres quand son ascendant physique lui permettait de sortir le surnom. « Ça a pas l'air mauvais comme combinaison vu d'ici. » murmurait-elle contre ses lippes, amusée.

Un baiser presque volé et la bouche de la brune s'en allait le long de sa mâchoire puis dans son cou. Goûter sa peau, y laisser l'emprunte de baisers plus ou moins appuyés, s'inscrire dans sa mémoire physique, la mémoire du corps. Son souffle léger se heurtait à son épiderme, son nez était chatouillé par son parfum qui prenait une touche unique grâce à sa peau. Ses mains qui s'étaient instinctivement posées contre ses cuisses quand elle s'était glissée au dessus d'elle exerçaient désormais une pression un peu plus importante. Pas de quoi lui faire mal, pas même de quoi marquer sa peau sous son jean, juste un instinct possessif qui se réveillait au fur et à mesure que ses lèvres parcouraient Spencer. De son cou et son décolleté, Nicola était légèrement remontée. Elle couvrait désormais sa clavicule qu'elle longeait lentement pour atterrir sur son épaule. La rencontre avec le tissu du débardeur ne se faisait pas. D'un doigté délicat, la trentenaire avait dégagé l'épaule de l'ébène, faisant glisser la bretelle de son débardeur et de son soutien-gorge le long de son bras.

Une sensualité certaine se dégageait de leur duo. Il était désormais impossible de ne pas voir que Nicola avait envie d'elle et son corps tout entier le lui rappelait. Poussée par ses désirs, c'était avec un peu plus de fougue qu'elle s'emparait du débardeur de la belle pour le lui retirer avant que ses mains ne viennent entourer son visage pour de nouveau l'embrasser. Un baiser plus franc, plus fougueux alors que ses mains longeaient ses épaules, ses bras, atterrissaient contre ses hanches qu'elle pressait un peu pour remonter dans son dos et faire sauter l’agrafe de son soutif d'un geste net. Ses doigts redessinaient ses courbes féminines, ses arrondis les plus intimes avant de se séparer un instant de ses lèvres qu'elle aimait déjà tant embrasser. « Tu souhaites peut-être qu'on aille ailleurs? » Spencer n'était peut-être pas habituée à avoir des relations intimes dans son salon et ce n'était peut-être pas son désir non plus. Mieux valait s'en assurer avant d'être trop lancées parce que Nicola se connaissait par cœur: dès l'instant où son esprit la ferait sienne, il sera impossible pour Carmichael de changer d'endroit sans la désirer outrageusement en chemin.

L’association pizza et chips est tout aussi inattendue que la rapidité avec laquelle j’ai proposé à la jeune femme de venir chez moi. Mais nous sommes du même avis, ce n’est pas une mauvaise chose, à vrai dire dès nos premiers échanges je sens que tout ça est très prometteur. Le feeling passe bien entre nous, nos gestes sont naturels, et je ne masque aucunement le plaisir avec lequel j’accueille le contact des lèvres de Nicola contre ma peau. Elle l’explore, m’arrache quelques frissons et fait indéniablement la température. Je sens tout son désir au travers chaque baiser déposé sur mon épiderme, mais j’apprécie tout autant cette forme de douceur qu’elle sait garder. J’échappe quelques soupirs, esquisse des sourires profitant pleinement de l’instant tout laissant mes paumes parcourir sa peau, s’imprégner de sa douceur, de sa chaleur. La tension monte gentiment, je reçois avec appétit le baiser plus fougueux que m’offre mon invitée, y répondant avec une envie non dissimulée. Le désir gagne du terrain, mon soutien-gorge devient bientôt un souvenir, je me délecte des caresses précises et délicates de ma partenaire. Rompant notre baiser, elle s’en remet à ma décision quant à poursuivre ici notre étreinte ou aller ailleurs. Un sourire étire mes lèvres, je me relève sans quitter son regard et tire sur sa main pour l’inviter à se lever. L’attirant à moi je retrouve ses lèvres et déclare entre deux baisers brûlants « Suis le guide… » je l’entraine vers ma chambre sans que nos corps ne s’éloignent, la débarrassant au passage de son haut, avide de sentir sa peau contre la mienne.
Butant contre le bord de mon lit, je la pousse légèrement afin de pouvoir poser un regard appréciateur sur ce qu’il m’est dévoilé de sa silhouette « J’ai eu raison de prendre des risques. » soufflé-je, amusée. Tendant le bras pour glisser deux doigts dans la ceinture de son short, je nous rapproche à nouveau, mes lèvres partant à la conquête de son cou descendant progressivement vers sa poitrine puis le long de son ventre tandis que je m’assoie sur le bord de mon lit. Je défais le bouton de son short afin de le faire descendre le long de ses jambes fines. Mes doigts flirtent avec le bord de son sous-vêtement quand je relève sur elle un regard malicieux « C’est encore mieux… » sans doute voit-elle briller dans mes yeux toute l’envie qui me grignote de plus en plus à chaque minute. Ma main glissant à présent sur le morceau de tissu, descendant vers l’intérieur de ses cuisses, frôlant son intimité. Je suis de nature joueuse et si j’en crois nos échanges, elle aussi… ça promet.