A real friend is one who walks in when the rest of the world walks out || Ft. Sofia ♥
Dim 3 Fév - 12:40
A real friend is one who walks in when the rest of the world walks out
Sofia & Kaitlyn
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les amis, qu’est-ce que c’était ? Ce n’était pas qu’être présent dans les bons moments, faire la fête ou une soirée pyjama, se raconter les derniers potins intéressants… non, c’était aussi être en mesure de comprendre l’autre sans avoir toujours besoin de dire les choses à voix haute. C’était se montrer présent quoi qu’il arrive, peu importait l’heure et le moment, offrir son épaule et une oreille attentive. L’amitié, ce n’était pas que de simples mots, c’était un sentiment fort et précieux… Quelque chose qu’il fallait à tout prix préserver si on ne souhaitait pas le voir s’effondrer. Kaitlyn était une amie fidèle, celle sur qui on pouvait comptait et qui n’hésitait jamais à se démener pour le besoin de ses proches. Elle avait passé toute son enfance à s’occuper de ses frères, à les élever et se sacrifier pour eux… Son bonheur, elle le retrouvait dans celui des autres. Tout ce qu’elle désirait était de voir tous ceux qu’elle aimait en bonne santé et heureux. D’un point de vue extérieur, lorsqu’on l’observait, elle pouvait paraître idiote et immature à cause de son enjouement ainsi que sa rapidité à réagir… Hors, elle était en vérité une jeune femme responsable et bien plus mature qu’elle n’y semblait. Pour une personne qui voulait devenir médecin autrefois, il le fallait. A croire que l’envie et le besoin d’aider son prochain avait toujours été dans ses gênes, elle était incroyable. Mais c’était naturel chez elle, elle agissait selon son cœur et non pas parce qu’il était nécessaire de le faire. La raison pour laquelle quand sa meilleure amie l’avait contacté, lui expliquant qu’elle avait revu son ex, Kaitlyn n’avait pas eu besoin de réfléchir pour savoir qu’elle devait cesser toute activité et lui rendre visite. Souvent, dans ce genre de moment, on mentait, on disait que tout allait bien, qu’on voulait juste être un peu seul mais ce n’était pas vrai… Qui souhaitait être seul alors que notre cœur se déchirait en mille morceaux ?
En quelques minutes à peine, la coach avait quitté son canapé sur lequel elle était installée, s’était habillée correctement pour sortir et était sortie de son appartement. Elle aurait pu prévenir sa camarade de sa venue cependant sous le coup de la précipitation, elle n’y avait pas songé puis c’était probablement mieux ainsi. Sofia ne pourrait pas tenter de la dissuader de se rendre chez elle si elle ne savait rien… Kaitlyn ignorait ce qu’elle ferait une fois là-bas mais au moins sa meilleure amie ne serait pas seule. Si elle voulait se confier, elle l’écouterait. Si elle souhaitait simplement se changer les idées, penser à autre chose, alors Kate se contenterait de l’occuper comme elle le faisait à chaque fois. Ses pas étaient rapides, ses yeux vaquant brièvement autour d’elle avant de se poser sur une épicerie ouverte ; Sans attendre, la demoiselle s’aventura à l’intérieur afin d’acheter un énorme pot de glace. Quoi de mieux pour soigner une peine de cœur ? C’était l’un des meilleures remèdes… En tout cas, pour elle, ça avait toujours fonctionné. A chaque fois qu’elle se sentait déprimée, la glace avait don de la requinquer, de l’aider à ne pas flancher et de se relever.
De ses doigts, elle sonna alors enfin chez sa camarade, non pas sans donner quelques coups contre la porte ensuite. Ce n’était que lorsque celle-ci s’ouvrit que la jeune femme afficha un grand sourire « Hey ! Je me suis dit qu’un peu de compagnie ne serait pas de refus ! » De toute façon, elle ne lui laissait pas le choix et Sofia la connaissait assez pour savoir que quand Kaitlyn avait une chose en tête, elle ne lâchait pas de sitôt. « Et parce que je suis la meilleure amie qui puisse exister, je t’ai ramené un cadeau pour passer une bonne soirée ! » Levant le sac devant les yeux de sa camarade, elle en sortit alors le fameux pot de glace. Sans laisser le temps à sa vis-à-vis de dire quoi que ce soit, elle la devança puis partit s’installer directement dans le salon. « Ma nuit est toute à toi. » Dit-elle en souriant, ayant parfaitement conscience de ce que ses mots sous-entendaient néanmoins toutes les deux n’avaient pas ce genre de relation, ce n’était qu’une légère plaisanterie parmi tant d’autres ; sa façon de détendre l’atmosphère et lui faire comprendre subtilement qu’elle était là pour elle.
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CODES ️ LITTLE WOLF.
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A real friend is one who walks in when the rest of the world walks out || Ft. Sofia ♥
Revoir Eliot n’avait pas été sans conséquences. Sofia était totalement perdue, la haine et l’amour se battant dans son cœur, ses pensées virevoltant entre les souvenirs heureux, et ceux de la trahison, et tout ce à quoi elle pouvait penser lorsqu’elle ne se rappelait pas, c’était ce qui était arrivée lors de cette rencontre du destin, cette rencontre qui avait encore un goût amer dans sa bouche, et un goût sucré sur ses lèvres. Parce qu’elle l’avait embrassée. Pourquoi ? Elle n’en savait rien. Mais sans aucun contrôle, elle avait posé ses lèvres contre celles d’Eliot, comme si cela allait effacer la douleur qu’elle avait perçue dans ses yeux, dans sa voix. Elle l’avait embrassée, et son cœur ne savait qu’en penser, et sa tête semblait presque fulminer, tandis que son regard avait aussitôt quitté la Donovan quoi s’en retournait bosser. Qu’avait-elle fait ? Bon sang, qu’avait-elle fait ? Elle ne comprenait pas. Elle n’avait jamais pu garder le moindre contrôle à proximité de son ex, mais elle pensait qu’une fois cette dernière devenue son ex, elle pourrait la haïr pleinement. Que nenni. D’autant que son nouvel appartement comportait tout de même une pièce nommée « Eliot », avec toutes les affaires d’elle qu’elle avait encore. Ces affaires qu’elle voulait brûler. Ces affaires qu’elle voulait garder. Ces affaires dont elle ne pouvait se débarrasser. Pourtant, ce n’était pas son genre, ça non plus. Lorsqu’elle avait surpris Eliot et l’autre conne, elle avait bien pu laisser sa rage déchiqueter le canapé. Alors pourquoi les affaires d’Eliot ne pouvaient pas subir cette même rage ? Elle n’en savait rien. Elle n’en savait rien du tout. Elle était perdue. Perdue dans ses sentiments, perdue dans ses émotions. Elle rentrait à peine de cette journée qui l’avait chamboulée, tandis que sur son téléphone, elle recherchait le contact de sa meilleure amie. Kaitlyn. Elle avait besoin de parler à Kaitlyn. Mais que dire ? Elle ne savait pas. L’appeler ? Elle ne savait pas si elle pouvait. Alors elle lui envoya un message. Un simple message pour débuter une conversation par écrit. « Hey… Comment vas-tu ? J’ai… revu Eliot… ». C’était tout. Tout ce qu’elle avait pu écrire. Tout ce qu’elle avait pu dire. Et elle s’attendait à recevoir une réponse. Mais rien. Rien, parce que Kate devait être occupée. Pas de soucis, pensa Sofia. Mais elle s’écroula dans son canapé à elle, tandis qu’elle fermait les yeux, penchait la tête en arrière, et tentait de mettre de l’ordre dans ses idées. Pfff. Impossible. Beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Mais soudain, elle entendit sonner. Puis toquer. Interloquée, elle alla ouvrir, lorsqu’elle vit son amie, sur le devant de la porte. Incroyable. Pas possible celle là. Elle n’était pas obligée de se déplacer. Et si elle l’avait prévenue, Sofia le lui aurait dit. Remarque… Sans doute était-ce pour cela que Kaitlyn n’avait rien dit. Pour ne pas essuyer un refus. Soit. Elle ne put de toutes façons que sourire face à la blonde qui avait une place si importante dans son cœur. Et elle se jeta presque sur elle, l’enlaçant, la serrant dans ses bras. Avec Kaitlyn, elle pouvait se laisser aller. Et ainsi, quelques larmes coulèrent de ses yeux, tandis qu’elle lui murmurait Merci… Mais tu n’étais pas obligée, tu sais… Elle la garda quelques instants dans ses bras, avant de la laisser respirer, et ne put que sourire davantage, en voyant le cadeau qu’elle lui apportait, l’énorme pot de glace. Goût praline en plus. L’une des meilleures. Ah, ça, je l’admets sans mal. T’es bien la meilleure amie qui puisse exister. Elle laissa échapper un petit rire, tandis qu’elle la laissait entrer, refermant la porte derrière elle, et allant chercher une bouteille de vin rouge, pour accompagner la glace. Elle prit aussi deux grosses cuillères, et s’installa tout près d’elle, dans le canapé, le pot de glace entre elles. Merci ma belle… T’imagines pas comme ça me fait plaisir que tu sois là… Elle essuya les quelques larmes qu’elle avait sous les yeux, tout en sachant que vu ce dont elle avait besoin de parler, elle allait sans doute en lâcher d’autres. Foutue Eliot ! Comment pouvait-elle foutre ainsi le bordel dans sa vie, même après la rupture ?
Sofia ouvrit le pot de glace, pour y plonger les deux cuillères, et retira la sienne pour la goûter. Hmmm. Ch’est cro’ bon ! (Hmmm. C’est trop bon !) dit-elle, la bouche pleine, invitant son amie à en prendre aussi. Et elle ouvrit la bouteille de vin, pour en prendre une gorgée, et la tendre à Kate. Bon sang, quelle journée, je te jure… Elle rageait. Pestait. S’énervait déjà. Contre Eliot. Contre Eliot qui foutait un bordel monstre dans son cœur. Il a fallu que l’entreprise qui s’occupe de rénover l’aile du musée soit celle où elle travaille ! T’imagines ? La poisse putain… Ouais. La poisse. Un putain de coup du destin. Vil qu’il était.
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