-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

dreams only appear at night | Sofia & Esmeralda

 :: A little break :: archives :: rps abandonnés
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
dreams only appear at night | Sofia & Esmeralda
Sam 2 Fév - 20:02
“Lorsqu'on rêve tout seul, ce n'est qu'un rêve alors que lorsqu'on rêve à plusieurs c'est déjà une réalité.
L'utopie partagée, c'est le ressort de l'Histoire.”

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Depuis qu’Esmeralda avait accepté ce contrat, elle avait cessé de rêver. Elle qui était d’un tempérament joyeux et optimiste, aujourd’hui elle n’était plus que tristesse et contemplation. Elle n’agissait plus, elle subissait. Esme savait qu’en acceptant une telle chose, elle allait bien au-delà du vraisemblable, au-delà de la moralité. Mais elle en avait besoin de cet argent, pour sauver Manesh, pour les sauver tous les deux. Seulement, elle ne s’attendait pas à ce que la séparation avec ces frères soit aussi dure. Le manque était présent, constant, et elle ne parvenait plus à sourire tant elle savait qu’ils étaient sûrement fous d’inquiétude pour elle. Elle s’en voulait de leur faire du mal, mais elle savait aussi qu’elle n’avait plus le choix. Son quotidien n’était que douleur, injection, prise de sang pour savoir si c’était le bon moment, mais ça ne semblait ne jamais venir. Alors ce soir, elle décidait de faire le mur, lassé de ce quotidien ennuyant, lassé de vivre au dépit des médecins et d’un homme qui ne désirait pas s’ouvrir à elle. Esmeralda prit sa veste, et s’enfuyait loin de cette prison doré qu’on nommait le Dynastie. Il avait beau être vingt-trois heures, Esme n’avait pas peur du noir, pas peur des rues, ici c’était comme chez elle. Elle était connue de tous, Esmeralda dans sa cour des miracles. Un sourire à des visages connues, des pièces donnés dans des gobelets pour ceux qui était dans le besoin, et elle s’achetait même un hot-dog dont elle en offrait un à un sans-abri. Esme c’était ça, l’altruisme à l’état le plus pur. Manger gras lui fit du bien, car elle était contrainte à un régime alimentaire avec la cure de fécondité, un esprit sain dans un corps sain, la blague. Elle soupirait de bonheur en dévorant son encas, puis repris sa marche folle dans les rues de L.A évitant soigneusement le quartier d’où elle venait pour ne pas croiser ses frères. Elle pouvait déjà imaginer le rire de son jeune frère, la remontrance de Manesh, et elle supporterait pas de ne pas pouvoir leur dire la vérité. Elle secouait alors la tête, mis ses écouteurs, un doux son de Lord Huron émanant de celui-ci, puis activait le pas en direction de l’inconnue. Esmeralda n’avait pas vraiment de destination, elle désirait juste s’évader un peu, marcher, respirer l’air frais de la brise nocturne. Elle voulait être autre qu’une mère porteuse, elle voulait être, tout simplement.

Puis ses pas l’arrêtèrent au Museum d’Arts Contemporains de la ville. Et ses yeux se posaient sur le bâtiment, qu’elle regardait avec envie. Esmeralda n’avait jamais eu l’occasion d’entrer dans un tel lieu, quel qu’il soit. Pas assez d’argent pour se payer le luxe de découvrir les beautés de ce monde, c’était pas la priorité, et c’était logique. Pourtant, elle a toujours rêver de pouvoir faire le tour d’un tel lieu, de voir ce que le monde était capable. Esmeralda aimait l’art et l’histoire sous toutes ces formes, et elle était avide de connaissance. Elle apprenait sans cesse des autres, vivait pour les autres. Mais elle savait aussi qu’elle n’aurait jamais sa place dans un tel endroit, elle n’était qu’Esmeralda, une jeune indienne dont la vie avait tout prit. Son accès était perdu d’avance. Alors elle soupirait, continuant tout de même de rêver un peu. Elle vit une jeune femme sortir du bâtiment, et elle ne put s’empêcher de l’aborder avec prudence, pour ne pas qu’elle l’a prenne pour une folle à lier.

« - Bonsoir… Euh, je peux vous poser une question ? »

Elle fit mine de réfléchir puis d’un sourire, reprit ses mots.

« - C’est comment à l’intérieur ? Je veux dire ? C’est coloré, y’a des artistes des quatre coins du monde ? … Je vous pose ces questions parce que j’ai pas les moyens de pouvoir rentrer dans un tel lieu, alors je voudrais juste quelques réponses pour pouvoir rêver un peu. »

Esmeralda était en manque de rêve, et n’attendait que la réponse de la belle jeune femme pour nourrir son esprit.

(c) nightgaunt
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
dreams only appear at night | Sofia & Esmeralda
Mar 12 Fév - 2:58
dreams
with Esmeralda & Sofia
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L’art, c’était toute sa vie. Sofia n’avait toujours vécu que pour cela. Pour l’art. pour les peintures, pour les sculptures, pour les découvertes des artistes, et pour le rêve que l’on ressentait, que l’on vivait, lorsque le regard s’attardait sur une œuvre. L’art, c’était quelque chose de tellement abstrait, de tellement beau. Certains pouvaient y voir un monde en couleurs, quand d’autres pouvaient simplement se laisser couler, absorber par ce que renfermait chaque toile. Et pour la conservatrice, le but était de faire vivre l’art que les artistes lui confiaient. Elle les recherchait, ces créateurs. Elle les recherchait, et leur proposait de venir installer leurs œuvres dans le musée, afin que tous puissent avoir l’occasion de les voir. C’était réellement fabuleux, d’ainsi pouvoir côtoyer ce monde, juste en passant les porte de cet établissement qui ne manquait jamais de tirer un sourire sur les lèvres de l’Italienne.
Jamais elle n’aurait voulu être autre chose, faire un autre métier. Bien qu’être elle-même une créatrice lui aurait bien plu, elle n’avait pas le talent pour créer son propre monde, qu’elle offrirait alors aux spectateurs, au public. Non, Sofia ne pouvait pas créer de monde, mais elle savait comment faire ressentir le frisson devant chaque œuvre qui décorait le musée. Et ça, c’était sans aucun doute un talent qu’elle chérissait plus que tout.
L’occasion de pouvoir élargir les horizons des personnes ayant cette envie, cette folie de vouloir découvrir tout autre chose, qui leur échappait, qui leur changeait la vie. Et elle n’échappait jamais à l’Histoire derrière chaque pièce, chaque création. Parce que le contexte dans lequel elle avait été créée reflétait bien souvent la façon dont on la voyait.
Parce que l’art, c’était intemporel, mais la création, elle, avait une date, avait un but initial. L’on pouvait aisément découvrir un monde original en plongeant le regard dans le vert d’une toile, mais si l’on se concentrait, l’on pouvait aussi découvrir le contexte, le temps, découvrir les merveilles que l’artiste avait voulu exprimer, ou les émotions qu’il avait laissées dans le tableau.
C’était tout simplement magique.
Pour elle, le Muséum était un endroit de magie, un endroit merveilleux, un monde à part. Aussi, lorsqu’elle le fermait, derrière elle, elle sentait une partie d’elle s’élever, et veiller sur ce bijou, tandis qu’elle prenait la route en direction de son foyer.

Du moins, c’était ce qu’elle comptait faire, lorsqu’une femme, d’une beauté exquise – Sofia ne pouvait pas passer à côté de cela – l’aborda. Lui demandant si elle pouvait lui poser une question. L’Italienne sourit, tout en lui répondant d’un ton qui se voulait doux. Bonsoir. Et bien sûr, je vous en prie. Posez moi la question de votre choix. Elle était gentille, Sofia. Elle avait toujours eu cette aura réconfortante, lorsqu’elle s’adressait à quelqu’un. Et la question en question lui serra doucement le cœur. C’est… Indescriptible. Il y a de tout… Et… Quitte à vous faire rêver, je peux vous faire entrer. Il se trouve que je suis la conservatrice, et que j’ai les clés. Elle lui fit un grand sourire, tout en agitant les dites clés, et tendit sa main. Enchantée. Je m’appelle Sofia. Sofia Lorenzini. Venez. Je vais vous faire découvrir ce monde dont vous rêvez tant. Gratuitement. Elle lui offrit son plus grand sourire, tandis qu’elle lui prenait délicatement la main une fois que cette belle indienne lui offrait la sienne, pour l’emmener à l’intérieur. Normalement, elle n’avait aucun droit d’agir ainsi, mais devant une telle déclaration, devant la mention du rêve, et la soif d’apprendre, de connaissances, Sofia n’avait pas pu résister. Sa clé tourna, et la porte s’ouvrit, tandis qu’elle laissait son invité s’avancer. Je peux vous faire visiter, si vous voulez… Ou vous laissez découvrir par vous-même… Dans tous les cas, je vous préviens. Vous allez être époustouflée… Personnellement, je le suis toujours, même si cela fait maintenant quelques années que je travaille ici. Je suis toujours émerveillée… Parce que comment cela aurait-il pu en être autrement ? L’art semblait vivant, entre ces murs. L’art semblait parler, raconter sa vie, raconter une histoire. C’était fabuleux, de se retrouver devant cette connaissance, devant cette parole que les artistes s’efforçaient de transmettre.
L’art, c’était toute sa vie, à Sofia.
Et, le cœur sur la main, et attendrie par cette rencontre, elle avait craqué.
Elle voulait lui faire découvrir, à cette femme.
Ce que « rêver » signifiait, entre ces murs…

electric bird.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps abandonnés+