Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

the only fallen angel i need. x gaby.

 :: A little break :: archives :: rps abandonnés
Aller à la page : 1, 2  Suivant
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Dim 25 Nov - 0:55
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
THE ONLY FALLEN ANGEL I NEED
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  
Le visage d'une mère affaiblie. Murmure à ses lèvres tremblantes et yeux qui ne cessaient d'échapper des étoiles brillantes. Lueur dans la nuit. Désespoir dans la gorge. Faible toucher contre ton visage mourant. Souffrance sous chaque trait dissimulé. Mort immédiate d'un fils jamais secouru. Deux pieds soudés dans le goudron chaud. Morsure à la main tendue. Elle ne cessait de dire que ça ne pouvait pas être possible. Elle portait tous les maux sur son dos. Et tu essayais de lui crier qu'elle n'était pas celle qui devait porter les reproches dans le creux de ses mains. La désolation aux bouts des lèvres. Une prière pardonnée. Jamais plus. Perles froides se glissant sur ton épiderme. Lentement. Puis une averse d'émotions qui te rapportèrent là où la réalité était moins douloureuse. Ouverture légère des paupières, agressé par une pluie spontanée. À moins que le ciel grondât au-dessus de toi depuis quelques heures maintenant. Rien d'autre qu'un ciel noir devant ton visage crispé. L'asphalte collé à ton dos trempe de sueur. Ton corps combattait le mal par le mal. Une torsion de ton corps pour tenter de te relever et un éclair vif secoua le côté de ton ventre. Ta main tâtonna le secteur pour trouver un raisonnement logique à cette douleur. C'est une substance écarlate qui humecta le bout de tes doigts. Le bâtard... C'était peut-être pour cette raison que tu avais perdu connaissance dans le fond d'une ruelle. Tes idées étaient noircies. Ta mémoire à court terme avait disparue sous le choc. Sûrement le choc de se faire tout bonnement poignarder. Le pourquoi t’échappait encore. T'aurais sûrement gagé de l'argent sur cette idée. Tu poses une main contre le sol. Tu devais te relever. T'allais pas te laisser crever pour si peu. On devrait t'arracher le coeur si on désirait voir glisser ton dernier souffle de cette existence nauséabonde contre tes lèvres. Tu pousses. Ta mâchoire se crispe. Tes dents à une seconde pression de se briser. Tu flanches sur le côté, rejetant un mélange de céréales et de café pour accompagner ton sang et la pluie. C’est peut-être l’adrénaline qui te donna un coup de pied dans l’estomac, mais tu parviens à te relever. T’imaginais bien que tes entrailles n’allaient pas te sortir par cette vulgaire coupure. Cependant, tes doigts pouvaient s’enfoncer beaucoup trop creux à ton goût et c’est de la bile qui monta dans ta trachée à cette idée. Tu longeais les murs comme une ombre, tu te pliais en quatre lorsque la tension était insupportable. Ton regard de glace parvenait très peu à voir cette lumière blanche qui illuminait ton seul lieu de repos. Dans l’inconscient de ton corps habitué, tu franchis le seuil de ces portes automatiques. T’étais si prêt à te maintenir sur celles-ci que leur ouverture te fit chuter au sol. Comme un fond de poubelle qui s’ouvre par inadvertance. Un déchet insalubre, dessinant les tuiles d’une texture épaisse rouge. Des râles d’un animal blessé roulant contre ta langue. Bien entendu que l’attention revient immédiatement vers toi, bête de foire. Surtout lorsque tu pressas tes deux paumes contre le plancher et que tu te poussas vers le ciel. Une bulle de sang s’écoulant lentement de ton chandail depuis longtemps imbibé par ce liquide mortel. Même que tu gueulas à toutes ces mains tendues de te lâcher. De te foutre patience, carrément alors que tu te tiens à genoux, la couleur volatilisée de ton visage déjà blanc. Un grelottement du bas du visage, une main qui ne parvenait jamais à quitter la blessure. Pression, c’était le mot clé. Dans l’émoi, tu parviens à formuler que personne d’autre qu’un certain Docteur O’Connell pouvait s’occuper de toi, un point, c’est tout. T'étais un habitué de la place, il n'y avait aucun doute là-dessus.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Dim 25 Nov - 4:06
The only fallen angel I need
Willhem & Gabriel



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il fixe l'horloge. 1h du matin. Les urgences sont un amas personnes pensant être malades sans l'être. Ce soir, il a presque l'impression de perdre son temps Gabriel mais au fond, ne vaut-il pas mieux qu'il n'y ait que de la merde que quelque chose de réellement grave? Les urgences ne marchent cependant pas comme il le faut et ça le rend dingue Gabriel. Pour la énième fois, alors qu'il apprend à un patient qu'il a simplement mangé trop de chocolat, il rappelle qu'il y a des médecins de garde et qu'il est préférable de se rendre dans ces endroits-là s'il n'y a pas d'urgence. Le nom laisse quand même supposer la véritable fonction de l'endroit, non? Il est sérieux quand il le dit Gabriel, il ne sourit pas, il n'essaie pas de mettre son patient à l'aise. Les faux malades sont une plaie pour les urgences. Il s'y concentre, vérifier qu'il n'y a rien de grave et peut facilement passer à côté de celui qui souffre réellement le martyr. Une plaie. Un poignard.

Il rentre chez lui avec cette idée quand à peine 1h plus tard, il est bipé parce qu'un certain blond aurait soufflé ne pouvoir être soigné que par lui. Il n'a pas besoin de demander pour savoir Gabriel. Il fonce, téléphone à l'oreille pour demander des informations aux infirmières en même temps qu'il retourne à la case départ. Une pointe d'inquiétude qu'il ravale fièrement en courant alors qu'il entend. "Blessure à l'arme blanche, plaie ouverte et profonde, perdu beaucoup de sang." Il n'y est pas allé de mains mortes cette fois. Essoufflé, arrivé à destination, il se prépare en moins d'une minute à l'aide des infirmières. Désinfection. Il lève les yeux et hurle les ordres. "Endormez le bon sang!" Il n'arrive pas à croire qu'ils l'aient simplement attendu sous l'ordre d'un gamin. Incapables. Il faut dire que, même ainsi, il leur fait peur le Zane. Ils le connaissent eux aussi. Pas de blessures internes irréparables. Un miracle. Amoché. Totalement. Un souffle, un soulagement, Gabriel sort enfin et respire de l'air frais pour faire redescendre la pression. Ce gamin va le tuer.

Le temps passe, les heures s'égrènent et Gabriel attend simplement dans la salle de réveil que Zane se réveille. Les doigts entremêlés, son visage au dessus de ses phalange. Il le regarde attentivement ce con de masochiste et quand il ouvre les yeux, il attend un moment qu'il comprenne exactement où il est et avec qui. Les regards se croisent et se rencontrent et il finit par parler. "Ne m'appelle plus si c'est pour crever sur ma table!" Lui reproche-t-il alors qu'il sait qu'il ment. "Ce sera quoi la prochaine fois Zane? Blessure par balle?" Il serait temps qu'il arrête et il va le lui faire comprendre. Il n'est pas magicien juste au cas où le mioche ne l'aurait pas remarquer, nouveau coup d'oeil à ses constances. Il est branché le Zane, il ne va pas aimer. Tant mieux.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Dim 25 Nov - 4:46
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
THE ONLY FALLEN ANGEL I NEED
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  
On t’avait soulevé de terre. Parce qu’au final : t’étais entrain de transformer le hall de l’hôpital en scène de crime et il fallait éviter ça à tout prix. L’associer de l’entretient déjà sur tes talons pour nettoyer ton amas de globules au sol. Périmètre temporaire de sécurité, un mélange de désintérêt et de panique autour de toi. T’avais mis une bombe dans la fourmilière. T’étais sûrement pas le premier à atterrir là avec une blessure aussi sauvage, mais la soirée était peut-être trop tranquille pour subir quelque chose d’aussi grave. T’avais beau vouloir donner des coups dans le vide pour repousser les corps, on te hissa tout de même sur un lit. Et te voilà, dévalant les couloirs, ravalant ton agonie. Tu cachais ton côté drama-queen derrière des lèvres serrées et des yeux clos. T’allais te vomir dessus, encore. Mais t’avais plus rien dans le ventre. La prochaine chose que t’eu conscience, c’est les mains qui allaient ça et là au-dessus de ton corps, à chercher ton pouls, déchirer ton chandail trempé de liquides divers pour vérifier l’état de ton hypocrisie. Et ce masque qui se posait sur ton visage. Un, deux, trois. Tu vois la lame sortir. T’entends tes mots arrogants. Tu sens la douleur de ton poing contre son nez. Tu te vois manquer de vitesse pour reculer. Tu sens le froid contre ton dos. Tu vois le sac enveloppé de ruban électrique quitter la poche de ta veste. Tu vois ce visage cassé par les cicatrices te dévisager longuement. Deux pieds passer par-dessus ton corps. Et tu ouvres brusquement les yeux, Tes pupilles dilatées se rétractèrent dans une vitesse folle et tu forças tes paupières contre tes yeux. Difficulté à déglutir, sensibilité décuplée. Odeur maladive, familière. Sons ambiants irritants, machineries inutiles. Vraiment, ils auraient pu te brocher ou passer de la corde de cuisson là-dedans et tu serais retourné dans la rue. T’en avais un peu marre de voir les factures s’accumuler sur ta table de chevet. Tout ce tralala, tu le trouvais inutile. Si au moins tu comprenais que t’étais la raison première de cette accumulation de dette. Tu te racles la gorge, tu bouges, tu grinces, tu râles de nouveau et tu ouvres finalement les yeux. Un petit mouvement attira ton attention du coin de l’œil et tu poses d’une vivacité inébranlable ton regard sur cette barbe. Toujours aussi bien taillée, tiens. Puis, ce regard intense. Tu le soutiens, tu te bas silencieusement contre une telle force. T’allais pas le remercier, t’allais rien dire, même que tu détournas le regard lorsqu’il se mit à parler. L’autre côté de la pièce devenait rapidement plus intéressant. Ce qui l’était moins, c’était les tuyaux. Leur durée de vie allait être très courte. Tes doigts s’attardaient déjà aux pansements médicaux qui maintenait l’aiguille dans ton bras. Si près de tes autres cicatrices, pour d’autre genre d’aiguille. Ton cœur s’emballait à chaque fois que le médecin osait prononcer ce nom imprononçable. Et ces battements seront sûrement visible sous peu sur le moniteur. Tu te bouges les fesses, tu tentes de t’asseoir, montrer un peu de résistance. Mais tu te maintiens contre le matelas et dans une plainte assez puissante, tu camouflas ta douleur dans une critique « Putain ! Arrête de m’appeler Zane. Ce nom ne m’appartient pas et j’ai un prénom, bordel. » Ta voix sonnait comme un caillou lancer le long d’une colline. T’avais sûrement été entubé, ou quelque chose de semblable. T’avais l’impression d’avoir la trachée dégagée à un point que tu pourrais gober une barre de métal. T’avais fusillé du regard le beau brun, complètement détruit psychologiquement lorsqu’on osait tourner le couteau dans la plaie béante. Celle de ton identité, pas celle de ton corps. Tu bouillais de l’intérieur, officiellement et officieusement. Ton système combattait encore la douleur pinçante. Tu tiras d’un coup vif le soluté que tu lassas pendre en dehors de ton lit. N’importe qui de censé savait que t’allais pas rester pris après ces électrons et ces tubes. «  Et s’il faut, oui, j’vais revenir troué d’balles. Les bâtards, ils ont tous les meilleurs secteurs du quartier. Y’en a marre quand même. » Et c’est toujours avec férocité que tu retiras les sucettes après ton corps, tout le visage crispé de colère et de honte. Tu ne sais toujours pas pourquoi tu l’as quémandé lui, spécifiquement. Pourquoi tu faisais toujours ça. T’aurais pu te laisser crever là-bas, personne ne s’en aurait soucié. Le moniteur te considérait maintenant mort, dans un son monotone agressant. Tu poses une main étonnée sur ton pansement, pressant la blessure en espérant que ce geste te soit moins douloureux. Tu te tiras d’un coup brusque sur les fesses pour être en position assise. Sûrement au risque de défaire tout le boulot de ton ange déchu. Ce mouvement vient de près avec une plainte rauque et une inclinaison complète de ton corps vers l’avant, tes cheveux blancs couvrant ton visage. « Faut que j’retourne là-bas. Faut que j’le retrouve cet enfoiré. » Tu ruminais entre tes dents serrées, tout comme tes poings contre ton corps faible. T’allais pas accepter plus d’aide de sa part. Seulement qu’il dégage de ta vue. Ça serait déjà bien.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Dim 25 Nov - 6:40
Il lève les yeux vers lui et il a envie de le rendormir pour éviter de l'entendre raconter des conneries. Impossible de l'arrêter, il crache son premier poison en lui interdisant de l'appeler par son nom. Zane, c'est pourtant le sien et il va devoir l'accepter. De gré ou de force. Il a un sourire ironique sur les lèvres Gabriel en l'entendant s'exciter pour une appellation. Aucun self-control mais il ne s'en étonne pas. Depuis tout ce temps, c'est quelque chose qu'il sait, qu'il a acquis. "Je suis content de savoir que ça t'emmerde!" Lui aussi, il l'emmerde Zane, Gabriel ne fait que lui rendre la monnaie de sa pièce, sans pitié aucune. Contrairement aux infirmières, il ne l'écoute pas le jeune. Il peut piailler, brailler, hurler et le haïr, il ne cille pas Gabriel, jamais. Tout du moins, jamais en apparence. Il faut dire que, depuis le temps, il a une armure blindée et bien rodée le docteur. La souffrance, il en a inventé le mot lors de sa jeunesse alors que Zane se détruise le sang et la chair en son nom, ça ne l'impressionne pas mais l'inquiète à outre mesure cependant. Bien malgré lui, il déteste le voir faire. Il a envie de le sauver, de le sortir de toute cette merde. Un prénom? C'est trou du cul son prénom aux yeux de Gabriel. Il lui fait ressentir des choses qu'il n'a aucune envie de ressentir et quand il le commence à tenter de se lever, de tout débrancher, il se dit tout simplement, bon débarras.

Il préfère encore qu'il soit en train de mourir dans un coin plutôt que devant lui. Il en a marre de se faire du soucis pour un mec qui lui se branle complètement de sa santé et n'en a cure. Il se pince l'arrête du nez en fermant les yeux et en penchant la tête en avant quand il l'entend répondre, plutôt sûr de lui qu'il compte, bien évidemment y retourner. Même si cela signifie finir par se faire tuer. Il est fatigué Gabriel, il y pense, à l'enfermer, pour de bon. L'attacher et attendre qu'il finisse par guérir, pas juste extérieurement, ça ce n'est qu'un masque mais intérieurement surtout. Et ça monte, tout à coup, comme un coup de sang, comme une pulsion. "Merde Zane!!" En un mouvement, il est à côté de lui, le plombant de sa grande stature, une main sur l'épaule, il l'a forcé à s'allonger par une pression, unique mais forte. "Ne défais pas mes points." Il gronde Gabriel. Ce n'est pas une demande, c'est un ordre et ça sonne exactement ainsi. Il ne lâche pas tant que Zane se débat, quitte à le recoudre simplement pour lui montrer qui est le médecin dans la salle. Il attend, il est patient Gabriel, la preuve, ça fait 4 ans qu'il le guérit sans jamais finir par agir réellement et il serre encore plus fort avant de rajouter. "Tu perds ton temps, je ne vais pas lâcher et je ne bosse pas aujourd'hui alors je vais rester et tu vas te reposer." Au moins, les choses sont claires et il se fiche que Zane l'en empêche, il est plus fort et il a plus de moyen. "Essaie seulement de sortir et je t'endors." Il pousse son épaule contre le matelas d'un coup sec avec de le lâcher et de retourner s'asseoir sur le fauteuil à côté. Il prend sur lui Gabriel pour éviter de s'énerver et de monter en pression. Achever le Zane. "Tu te rappelles de quoi?" Demande-t-il alors en prenant son dossier sur les genoux et savoir comment va son cerveau. Même s'il le sait déjà Gabriel. Il est abîmé, à souhait.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Dim 25 Nov - 14:15
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
THE ONLY FALLEN ANGEL I NEED
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  
La vie d’une pièce hospitalière semblait s’éteindre lorsque la voix du plus vieux résonna contre les quatre murs. Tu n’entendais plus les moniteurs qui s’entêtaient de te faire savoir que tu n’étais plus de ce monde. Que t’avais cligné les yeux pour une dernière fois et que ton cœur et ton orgueil ne souffrait plus autant. Ce qui te restait de ton sang, ajouté à celui-ci une nouvelle dose que tu n’avais pas arrachée : toute cette substance se figèrent dans ta carcasse. Tu te figeais comme un chevreuil devant les phares d’un véhicule. C’était imprévu, ce qui se passait. Ça te déroutait complètement. Parce que de l’autorité, tu n’as jamais vécu ça. Tu n’as jamais eu d’un homme qui te remet à ta place, qui te botte le cul. T’aurais peut-être pas tourné de manière si misérable si t’avais eu un modèle comme Gab dans ta vie. Ça, tu ne pouvais le nier. Mais t’as déjà un pied dans la noirceur, absorbé par ta faiblesse psychologique. Toi qui fais semblant de garder le menton haut, t’as tout le corps qui rampe au sol, quotidiennement. T’avais retrouvé le confort du lit, l’inconfort des soins. Si brusquement qu’une plainte parvient à franchir le mur de ta fierté alors que tu crispais tes doigts contre ta robe d’hôpital, au niveau de tes conneries. Tu creusas momentanément ta tête dans l’oreiller en prenant une grande respiration pour passer par-dessus cette vague de douleur qui mordait ton corps à une centaine d’endroit avant de se concentrer sur un point fixe. T’en viens même à attraper son poignet lorsque tu en avais la force. Mais tu ne parviens pas à le repousser. Parce que mis à part soulever un coussin en ce moment, t’arriverais pas à grand-chose avec ton état. Tu te tiens en silence, c’était inutile d’essayer de surplomber ses paroles de tes propos disgracieux. T’attendis qu’il te relâche, plissant les traits de ton visage, allongé calmement comme un poisson laissé trop longtemps hors de l’eau. Tu le regardes, tu ne le lâches pas. T’essayais de comprendre, dans le fond. Pourquoi c’était si humain entre vous deux. Pourquoi vos émotions ont dépassé l’entendement professionnel. Pourquoi t’as constamment envie de pleurer quand t’es dans ses soins. Pourquoi tu te sens toujours aussi médiocre et faible. Tu le détestais pour ça. « C’que je me rappelle ?.. » te décides-tu à dire avec un aura de défi et d’insolence autour de toi. Ça t’étouffait, ça te manipulait. Tu poses une main sur les barreaux du lit pour te tirer un peu plus vers lui, essayant en même temps de reprendre une position assise. T’avais les dents serrées et ça paraissait de l’extérieur. Surtout parce qu’en ouvrant la bouche, ils l’étaient encore. Tu prends une respiration profonde avant de te crisper et de cracher un « j’me rappelle que t’es un enfoiré oui ! Qu’est-ce que tu fais là encore là si tu travailles pas ?! » les mèches déteintes de ton crâne taquinaient le dessus de ton front mollement et tu les chassas d’un mouvement sec vers l’arrière du bout de tes doigts avant d’écraser ceux-ci sur l’oreiller et de l’emprisonner momentanément entre tes mains. Avec un effort inconsidérable, tu lui lanças l’objet mou, parce que tu n’avais rien d’autre pour le menacer. T’avais rien de menaçant pour lui. Tes grands airs ne l’impressionnaient pas. Ta voix cassa lorsque tu tentas de continuer de déblatérer inutilement, mais tu parviens à lui gueuler un « Va t-en ! T’as fait c’que t’avais à faire, maintenant dégage ! Et laisse le vrai personnel s’occuper d’moi. » T’avais pas envie que les autres s’occupent de toi. Les autres, ils t’offrent trop, ils ne t’écoutent pas assez. Voilà, c’est pour ça que tu revenais toujours sur tes pas. Ce médecin t’offrait plus que quiconque dans ta saine vie. Tes épaules s’affaissèrent avant que tu ne te couches par toi-même, pivotant sur le côté. Celui qui faisait mal, cela va de soi. Mais au moins, tu lui tournais le dos. Ta tête commençait à palpiter, ton estomac quémandait une toute autre attention dans un gargouillement sonore. Tu ramènes un peu tes genoux vers toi pour faire taire cette voix supplémentaire. T’en avais marre, déjà.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Dim 25 Nov - 14:43
The only fallen angel I need
Willhem & Gabriel



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il lui mettrait volontiers une claque en pleine tête si cela pouvait lui remettre les idées en place mais, peu de chance que cela fonctionne même si elle part avec force. Il a l'air d'être complètement paumé. Qu'est-ce qui a bien pu lui arriver? il ne dit jamais rien, il ne laisse jamais rien filtrer le Zane mais Gabriel sait pertinemment qu'il y a quelque chose et qu'il lui serait aisé de le découvrir s'il fouillait même un peu mais ce n'est pas le but. Le but, c'est qu'il finisse par le dire de lui-même, que ça sorte. C'est bien plus douloureux que d'être constipé, c'est une occlusion, il n'y a plus rien qui passe chez lui, le jeune blond, plus une seule once de sentiment. Simplement cette émotion fracassante et destructrice. La colère. Mêlée sans doute à beaucoup de rancœurs et d’incompréhensions. Pourquoi lui? C'est une question qu'il s'est tellement posé Gabriel et des réponses il en a trouvé un millions. Aucune qui puisse pour autant calmer sa peine et son désespoir. Quand la question, entre les lèvres de Zane sonne presque comme une menace, Gabriel ne relève pas. Il ne le regarde même pas. Il sait qu'il doit s'attaquer à quelqu'un et il se fout complètement que ce soit lui. Il est hermétique à ses insultes. "Avant ta baston, pendant, après?" Il arque alors un sourcil en le voyant s'exciter à nouveau comme une puce.

Il se lève, encore et Gabriel est à deux doigts de mettre ses menaces à exécution. Il hésite parce qu'il a envie de lui parler et de découvrir comment il va, réellement. Pas juste physiquement. Surtout qu'à ce niveau, c'est lui qui l'a soigné et il le sait, il est bien amoché. Il douille et c'est tant mieux. La langue de Gabriel claque aux paroles qui suivent. "Surveille ton langage gamin." Il voit le cinéma qu'il fait avec l'oreiller entre ses doigts et s'il essaie encore une fois de l'insulter, il va l'étouffer avec mais en attendant, il préfère lui répondre tout simplement. "Personne d'autre n'arriverait à te garder dans cette chambre." C'est simple, soit il saute Zane, soit il reste. Avec Gaby, il n'y a pas trente six milles solutions et étant au vingtième étage, il est plutôt sûr de lui sur le choix que Zane va prendre. Les yeux à nouveau sur le dossier, il tapote le stylo contre les feuilles, s'attendant pittoresquement à une réponse. L'ordre sonne faux. Il lui demande de s'en aller mais ce n'est pas Gabriel qui a choisi de venir, à la base, c'est bien lui qui l'a appelé. "C'est toi qui m'as demandé. Pourquoi d'ailleurs? Les médecins sont tous compétents ici." Il continue à chercher la raison pour laquelle c'est en lui que Zane a confiance. Pourtant, il n'a encore rien fait pour l'aider réellement. Il pourrait faire beaucoup plus que ça Gabriel et s'il commence, il se connaît, il ne s'arrêtera pas. C'est une force qu'il a mais avec Zane, cela pourrait s'avérer être une faiblesse. Il rattrape l'oreiller au vol et le fait valser sur le côté. Ensuite, il le voit perdre un peu de sa superbe et de son énergie. Ses lèvres s'étirent très légèrement. Ce n'est pas un sourire mais il n'en est pas loin. Ca fait vite moins le malin maintenant. Physiquement, Zane ne tiendrait pas un seul étage à descendre quoi que, ce serait encore le sous-estimer. Sa fierté pourrait le faire sortir de l'hôpital le fou. Il se lève, s'approche et sort le thermomètre de sa poche. "Ne bouge pas." Le bip est le seul son qui se glisse entre eux. Il grimace. Il fait de la température, ça ne lui plaît pas du tout. Il ne devrait pas. Son estomac, il l'entend et il précise alors. "Tu n'as droit qu'aux liquides pour le moment. Tu veux une soupe, du lait?" Il appuie sur le bouton pour appeler une infirmière en attendant que Zane se décide avant de rajouter un peu plus doucement. "Tu n'as pas d'ordres à me donner Zane. Je reste." Encore une fois, les choses sont claires et posées. Ce n'est sûrement pas ce petit blondinet qui va décider quoi que ce soit pour lui.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Lun 26 Nov - 2:20
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
THE ONLY FALLEN ANGEL I NEED
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  
Anomalie. Tant de calme et de silence de ta part, c’était une anomalie. Une croix à graver sur un calendrier. Une date à se rappeler et à chérir. La création d’une fête religieuse, pourquoi pas ? T’avais fermé les yeux pour te concentrer sur sa voix. Sur ces questions qui se trouvaient constamment sans réponse. Tu n’avais rien à lui dire. Pas à proprement. T’avais tout sur le cœur, sur les poumons, collé contre ton œsophage. T’avais envie de crier pendant des heures, t’essouffler sous les émotions, sous ta misère. T’étrangler dans des pleurs infinis. Ceux que tu retiens depuis que t’es enfant. Tu ne bronchais pas, des grognements faisant vibrer ta cage thoracique. T’étais vraiment une bête blessée. Celle qui montrait les dents mais qui finissait toujours par se laisser faire. Tu laisses ta tête écraser mollement sur le matelas dans un inconfort que tu n’avoueras pas. Créant une expression moqueuse du médecin en faisant semblant de l’imiter, ayant comme seul spectateur ton subconscient. Tu voiles de nouveau tes traits d’une perte phénoménale d’énergie, concentré sur ton mal interne. À peine tu parviens à dire « j’veux rien. » à sa question et d’envelopper ton corps jusqu’au haut de ta tête de la fine couverture posée sur ton corps. Une attitude un peu gamine, une baisse de tes gardes. Petits murets qui s’effritent. Tu regardais le vide dans la blancheur d’une literie malade. Tu devais t’inventer une histoire, mentir, trouver des défaites. Ce n’est sûrement pas tous les jours que Gab se faisait quémander spécialement pour subvenir aux soins d’un patient. Et s’il n’avait jamais répondu à l’appel ? Tu te serais laissé crever ? Lui mettre ça sur la conscience ? T’étais un sans-cœur égoïste et plus tu pensais, plus tu apercevais tous les problèmes reliés à une telle décision de ta part. Tu te tournes sur le dos, regardant silencieusement ce corps te surplombant. Quand t’es calme, t’es faible. Ton cœur se ramollissait devant une paire d’yeux aussi profonde et tu t’entêtais à taire cette pression contre ton cœur. T’entre-ouvres les lèvres, tu te renfrognes avant de laisser tomber, assuré d’une réponse comme celle-là : « t’es le premier à m’avoir soigné, de toute ma vie. C’était comme signé un pacte avec le démon. C’est tant pis pour toi.» T’extirpes tes bras de sous le drap pour passer tes mains froides contre ton visage brûlant. Tu sursautes même en sentant cette différente flagrante de chaleur. Les sourcils froncés, tu t’couvres les yeux de l’avant-bras, incertain de vouloir subir l’attention de Gab à ta prochaine parole… « Et puis..T’es l’seul à m’regarder comme j’étais autre chose qu’un numéro dans une salle d’attente… » Tu t’attendrissais et ça t’grouillait dans les entrailles. T’avais la pression au front, les oreilles qui bourdonnaient, le visage qui s’incendiait. De simples mots provenant de tes cordes vocales qui te mettait dans tous tes états et tu reviens te cacher sous le drap. Ton seul écran de protection. Ton attitude ravagée par ta souffrance interne. Celle qui te grimpait jusque dans l’crâne. T’avais l’impression de devoir donner un coup de pédale supplémentaire pour rattraper le retard établis par tes derniers propos. « Mais moi j’vais continuer de t’regarder comme si t’étais une merde hein..Parce que t’en es une. » La grande insulte. Y’a de quoi vouloir se jeter sous un pont avec de tels propos. Et parfois, t’avais bel et bien envie de le faire. Quand tu t’regardais prendre de l’ombre. Mis de côté par le succès de ton frère. Une simple compensation dans une famille défectueuse. T’avais l’impression que ton cœur se régularisait de nouveau. Mais t’avais aussi l’impression que toutes tes cellules s’immolaient. Tu grouillais difficilement sous la couverture, pris de bouffée de chaleur qui t’attaquaient en vague affolante. « Mais baisse le chauffage ‘tin..On crève ici.. » Tu sortis la tête de ta cachette, les cheveux en bataille, les joues teintées de malaise. T’en avais marre de ne pas pouvoir mettre ton pied au sol. De ne pas pouvoir partir. De dépendre de cet homme encore jusqu’à ce qu’on te jette en dehors de l’hôpital. Tu le jugeais lentement du regard avant de clore les paupières. Même ça, devenait trop demandant pour toi.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Lun 26 Nov - 12:24
The only fallen angel I need
Willhem & Gabriel



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il ne le laisserait pas partir Gabriel, peu importe ce que ça lui coûte. Sous sa surveillance, Zane ne quittera pas cet hôpital. Les nuit blanches ne lui font pas peur, c'est même devenu une terrible habitude qui l'empêche de dormir correctement lorsqu'il a l'occasion de le faire plus longtemps que d'habitude. Alors qu'il est là, juste à côté de de lui, observant sa chevelure blonde platine, il lui semble presque fragile. Recroquevillé sur son lit, comme un petit animal blessé qu'on aurait tellement abîmé qu'il ne saurait plus différencier une claque d'une caresse alors que la différence est plus que notable. Il est en miette son animal. Il se désagrège sous ses yeux et il n'en reste plus grand chose, pourtant, il tente sans cesse de le recoller, persuadé qu'un jour, ça fonctionnera. Il marchera droit. Il se couvre, empêchant même Gabriel de le couvrir d'un regard d'affection, si tant est que Gab' en soit capable lui-même. Il se cache même de l'attention qu'il peut lui donner. Il ne prend rien, jamais, d'ailleurs il vient juste de le dire. Il refuse. Ce n'est pas comme si Gabriel allait accepter cela également. "Tu dois manger. C'est ça ou la sonde. Je te laisse encore 1h pour choisir." Et par là même, il lui laisse donc le temps de digérer le fait qu'il n'a pas le choix pour ça non plus.

Ca fait beaucoup de règles, beaucoup de limites pour quelqu'un qui marche constamment sur un pont brisé, sans aucune sécurité, toujours prêt à tomber dans les abysses mais il n'avait qu'à pas venir aussi amoché, l'idiot. Un pacte avec le diable. Cette fois, il sourit Gabriel. "Ne te surestime pas." Il est à peine un diablotin encore que. Même un suppôt de Satan serait plus effrayant aux yeux de Gaby que peu de choses savent encore effrayer. Il ne montre rien Gabriel mais il vient d'être touché droit au coeur aux paroles du petit blondinet qui, certes lui pourrit la vie mais lui confirme également qu'il n'a pas espéré dans le vide. Que ces efforts n'étaient pas inutiles. Incapable de résister plus longtemps, il passe une main affectueuse au dessus de la tête blonde, une caresse inoffensive, à travers le tissu toute simple mais ça va le tuer Zane. Il n'a pas l'habitude. "Tu n'en es pas un." Il n'a pas de réelles explications à la manière dont il le regarde. Il ne peut rien lui dire, à peine sûr lui-même de comprendre pourquoi est-ce qu'il tient temps à le protéger et à l'aider Lui. Lui et pas un autre. La caresse s'arrête et la main de Gabriel s'éloigne alors qu'il se sent obligé de l'insulter, presque aussitôt. "C'est la dernière fois que j'exige que tu surveilles ton langage sans sévir." La prochaine fois, il frappera et il frappera fort. Il sait comment le faire chier le jeune Zane, il n'a pas besoin de lui faire mal physiquement. Au contraire, ça, il y est habitué. Finalement, il sort de sa cachette et Gabriel ouvre le tiroir du chariot de soin, laissé sur place. "Non, c'est la fièvre." Il lui tend une aspirine et un verre d'eau en les posant sur la table à côté de lui puisqu'il a fait valser ses intraveineuses, le gamin. "Bois, tu te sentiras mieux." Il attrape le drap et le fait valser à l'autre bout de la pièce, en expliquant simplement. "Il ne faut pas te couvrir." Il espère qu'il va boire et que la fièvre ne va pas continuer à monter. "Maintenant, tiens toi tranquille, je vais vérifier mes points." Il tire sur son épaule en accompagnant son mouvement et soulève sa blouse machinalement pour vérifier son abdomen. Ce qu'il cherche réellement, Gabriel, c'est la cause de la fièvre. Il fixe la blessure, appuie pour vérifier s'il y a une résistance, si tout remonte simplement. Il souffle. Pitié, pas d'hémorragie, pas d'hémorragie. Il est certain d'avoir tout vérifier. D'où vient-elle alors? Il chercher partout ailleurs avant de lever les yeux vers Zane. "Tu t'es fait frapper au visage?" Dans la précipitation, aucun scan n'a été fait. Il manque encore une respiration. Il a intérêt à ne pas jouer avec ses nerfs, il n'est pas sympa Gabriel lorsqu'il est inquiet.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Lun 26 Nov - 16:13
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
THE ONLY FALLEN ANGEL I NEED
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  
T’avais l’impression d’être beaucoup trop exposé. Que les lumières s’étaient rivées sur toi. Que ton acte se figeait dans le temps et que tu ne parvenais plus à rien dire. Tes jambes nues, ton corps cicatrisé et meurtris à la vue de l’unique personne avec la possibilité de te voir aussi faible. Pas un Zane n’a vu l’éclat de faiblesse dans ton regard. Le ramollissement de tes mouvements. L’alerte dans le craquement de tes os. Et ça te déroutait à chaque fois qu’il te regardait. Qu’il t’analysait silencieusement. Et la couverture, loin devant toi, ne t’aidait pas à rebâtir ton mur de brique et tu laissais les fondations trembler. Trembler par la colère et l’incompréhension. Par toutes ses règles, ses obligations, ses ordres. Par ses petits gestes de tendresses et d’inquiétude. Ta tête déraillait lentement. Et dans la consternation d’un mouvement aussi rapide de sa part et de la pression sur les lésions de ton corps, tu le repoussas d’une force spontanée. Une énergie chargée par les pincements douloureux. Une éclaire vive dans tes veines. Tu grognas « Mais t’es malade de faire ça ?! » Tu défroissas ta blouse pour lui permettre de cacher ta défaite. Tes muscles restèrent raides, comme si tu te sentais momentanément en danger. Comme si tu guettais une seconde attaque alors qu’il s’agissait d’autre chose. Un geste professionnel, attentif. Sa question vient néanmoins planter un doute dans ton crâne et tu montes lentement tes mains contre ton visage pour tâtonner ta peau, à la recherche de la moindre sensibilité. Et dans l’ironie du sort à désirer une réponse claire, tu te tentas vers quelque chose de plus vague : « plusieurs fois depuis que j’traîne dans la rue, oui ». Pour dire vrai, t’avais aucune idée si t’avais reçu d’autres coups. Tu n’en avais pas l’impression. T’apercevais déjà les traits de Gab se tordre face à ta réponse. T’allais jamais lui offrir ce qu’il veut. T’essayais de garder un contrôle sur ton attitude merdique malgré tout. T’étais Willhem Zane, il ne fallait pas l’oublier. Tu t’étiras difficilement vers la table pour attraper le verre à moitié vide et ladite aspirine. T’allais pas laisser la fièvre t’anéantir. Et lorsque tu ingéras le produit, tu présentais l’erreur de ce geste. Ton estomac n’était pas apte à garder quoi que ce soit et tous les sons qui émanaient lentement de ton corps le prouvaient. Tu t’allongeas de nouveau en espérant désespérément de ne pas être malade. Car t’allais souffrir encore plus et tu le savais. Tu soupires alors que les barreaux de ses dires te clouaient sur place. « Faut que t’arrêtes de t’dire que tu peux m’donner des ordres. Parce que t’es rien d’autre qu’un médecin. Tu sers à rien d’autre que de me soigner, m’endetter et m’renvoyer chez moi. T’es pas mon père, t’es pas mon frère, ni ma mère… T’es rien ».T'avais pris un pas de l'avant, tu prends un pas de recul. Tu stagnes. T’avais l’impression de jongler entre l’attachement et l’amertume. T’essayais de régulariser ta respiration qui s’affolait au même rythme de ton angoisse. L’angoisse de la perte de contrôle progressive. Tu perdais le contrôle de ton cerveau, la folie agrippant tes mots. Tu parlais sans réfléchir. Tu parlais pour parler. T’avais la sensation de devoir demander pardon, de ravaler tes mots. Mais t’essayais déjà de ravaler l’eau chaude qui remontait dans ta trachée. Et d’un coup, tu te tiras sur le côté du lit pour tout rejeter au sol. L’eau claire, l’aspirine et rien d’autre. T’essayais de forcer tes entrailles pour sortir le mal. Mais même la bile restait là. Bien au chaud. T’auras pas le choix de ravoir ta sonde et ça , ça t’méritais un « Fuck ! » avant de te laisser choir sur le ventre, visage niché dans le creux de ton bras, le second lié à la transfusion de sang, pendant dans le vide. T’allais pas sortir. T’allais jamais sortir. .
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Lun 26 Nov - 17:38
The only fallen angel I need
Willhem & Gabriel



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il repousse sa main immédiatement. "Non, c'est toi le malade Zane." Au sens propre comme au figuré. Il le remet à sa place et il est hors de question que ce soit lui qui décide. C'est Gabriel le médecin et Zane va finir par l'enregistrer. Les tremblements. La fièvre n'arrangent rien et Gabriel continue de chercher parce que, soit il y a un problème, soit il va y en avoir un. Peut-être que ce n'est rien d'autre qu'un corps fatigué après tout et c'est ce qu'il tente de se dire pour se calmer. Paraître logique, zen et apaisé est pourtant sa marque de fabrique mais pas aujourd'hui. Il est venu dans un sale état le blondinet. Et le jour où il viendra plus abîmé que cela? Une boule au creux du ventre, il zappe rapidement l'idée Gabriel. Elle remonte, au fond de sa gorge mais il tente de l'ignorer. L'inquiétude, elle le bouffe et elle ne devrait pas. Ce n'est qu'un patient, un régulier mais un patient tout de même. Il gronde à nouveau Gabriel, à sa réponse bancale. "Hier soir." Précise-t-il alors, tentant de ne pas perdre patience. Il demande alors à nouveau. Ne se souvient-il de rien? Ce n'est pas bon. Il tente de le cacher parce qu'il ne veut pas être faible. C'est la troisième fois qu'il évite sa question. Il le fixe et parle plus fort. "Tu te souviens de quoi Zane?" Il le voit avaler le cachet. Soupir, c'est du soulagement et l'inquiétude laisse un peu le corps de Gabriel tranquille, enfin juste un instant. Il lui faut cette fichue réponse.

Essayer de le descendre plus bas que terre pour faire de lui quelque chose d'insignifiant dans sa vie. Voilà ce que Zane tente de faire. Cette technique, il la connaît par coeur, c'est la sienne. Si on ne s'attache pas, on est certain de ne pas souffrir plus encore que l'on ne souffre déjà. "Crois ce qui te fait plaisir." Il s'en moque, en réalité. Cette pratique d'auto-défense ne fonctionne pas avec lui. "Ils sont où d'ailleurs?" Il frappe là où ça fait mal parce qu'il compte bien lui montrer que lui aussi, il sait le faire. Il n'en a pas besoin mais il sait. "Il n'y a personne pour toi, là. Il n'y a que moi alors tu la fermes et tu écoutes!" Il en vomit, le pauvre et Gabriel n'est pas fier de devoir lui faire prendre conscience de son attitude merdique aussi violemment mais il est temps de l'assommer pour en finir une bonne fois pour toutes et pouvoir le soigner comme il se doit. Cela ne rassure pas plus Gabriel. Pas du tout même. Il a compris Zane, il ne peut plus lutter et Gabriel sait qu'il n'a pas besoin d'enfoncer le couteau dans la plaie quand il change les aiguille de la perfusion. "Reste tranquille." Il doit tout recommencer, attacher le bras, chercher la veine, insérer l'aiguille, vérifier le serum. Tout est bon. L'aiguille contenant le médicament pour sa fièvre est entre ses doigts, il le glisse dans le tuyau et l'envoie. "Tu seras hydraté si tu la gardes... On va attendre et si ce soir tu n'as pas réussi à manger, au moins un peu, ce sera la sonde." Il n'y a pas d'excuses dans son ton, c'est pour le bien de Zane mais il y en a dans son regard. Il sait combien c'est dur pour lui d'être dans cet état. "Reposes toi. Je reste là." Et il s'assied sur le lit sans lui demander la permission, récupérant le dossier au passage pour tenter de le compléter au mieux. Il lève un moment les yeux. Il va finir par le rendre fou. Complètement fou.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Lun 26 Nov - 19:43
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
THE ONLY FALLEN ANGEL I NEED
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  
Une infirmière qui devrait prendre soin de toi se demanderait assurément pourquoi tu tentes si souvent d’arracher tout ce qui te permet de guérir. Ces fins tuyaux, ces aiguilles, ils te retiennent sur place comme des menottes. Ils t’empêchent de bouger librement. Ils te forcent à aspirer à une volonté de rester en vie. Il y a au moins une chose de bonne avec ton présent mode de vie : t’offres du boulot aux centres hospitaliers. Si ce n’est pas généreux ça, de ta part. Tu le laisses donc docilement faire son boulot, même si à ce moment précis, tu lui vouais une haine inconsidérable. Il n’avait pas le droit de viser juste. D’attraper la pierre dans ton corps et de la casser sous un coup de marteau. Laisser le sang gicler au sol, sans aucune pitié apparente. Parler de ta famille, c’est ne plus jamais faire un pas vers l’avant. Ne plus jamais obtenir ton respect, chose que de toute manière tu offres très peu. Tu ne sais pas pourquoi la colère viscérale dans laquelle tu nages a troqué sa place pour une tristesse irrégulière. La fatigue, peut-être. Mais t’avais une masse dans la gorge. T’avais un poids dans l’estomac, même avec aucun aliment dans le système. T’avais la vision qui disparaissait derrière un écran flou et humide. « Crève en enfer O’Connell ». T’as voulu le crier, mais ces mots glissèrent hors de ta bouche mollement. Sans conviction. Tu te sentais étouffé. Tu essuyas tes lèvres du revers de la main en poussant en creux soupire, jetant ton regard plus loin dans la pièce. Tu ne lui fis pas davantage de place pour qu’il s’installe. T’avais pas forcément envie de le vouloir là. Longtemps silencieux, tu finis par réponse à cette question qui ne cessait de brûler la langue du médecin. « J’voulais un bon spot pour vendre..vendre mes trucs. » Tu te racles la gorge et tu te tournes sur le côté pour pouvoir regarder calmement son visage en biais. Tu glissas une main sous ta blouse pour effleurer délicatement les points de sutures. « Mais y’avait d’jà un mec… Et j’lai insulté, j’ai joué l’insolent et j’ai fait l’con… » Tu tournes ton crâne sur le matelas, remuant ton pied sous l’effort de parler. T’aimais jamais raconter ce qui se passe. Parce qu’avoir les mots sur tes lèvres, ça les rendait encore plus réels. « Et la prochaine chose que j’sais, on m’tranche comme un vulgaire morceaux d’viande..On m’vole ma came et mon argent et on m’laisse patauger dans mon sang et la pluie. » Tu fronçais les sourcils en parlant. Ça t’faisait mal de le dire. De t’dire que t’avais rien à ramener sur la table pour ta mère. Que t’avais perdu ta marchandise et que ton patron risquerait sûrement de te botter le cul pour que tu t’en rappelles toute ta vie. Et surtout, c’était la première fois que tu parlais officiellement de ton métier. De ce qui te permettait à la fois de vivre et de crever à petit feu. Un pied dans la tombe, constamment. Tu tends une main pour la poser contre le dos de Gab, tentant en vain de repousser sa carrure de ton lit. Toi qui avait baissé les gardes, se retrouvaient avec encore une pincé de froideur dans la voix. « T’es content là ? Tu peux dégager ton gros cul d’mon lit. » Même si tu ne forçais plus contre ses vertèbres, tu laissas ta main glissée jusqu’au bas de son corps, reposant finalement là. T’en viens à fermer de nouveau les yeux, respirant pour la première fois par le nez. Si tu y réfléchissais bien, cette compagnie, elle n’était pas trop mal. Irritante, frustrante, contrôlante mais tout de même agréable. Un frisson s’agrippa subitement à ton corps et tu serras tes doigts contre son haut.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Lun 26 Nov - 20:54
The only fallen angel I need
Willhem & Gabriel



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il l'a mérité celle-ci d'insulte et il le sait alors, pour cette fois, il ne dit rien. Seulement, il le voit bien, il a réussi. Il a raison. Absolument raison. Et c'est pire parce qu'alors, il ne le sais encore que trop bien. Il n'a personne Zane et il ne peut plus faire le fier en essayant de se montrer fort. Ce n'est pas ce qu'il préfère Gabriel. C'est sûrement idiot mais il aime quand il est fier comme un paon. Cet animal blessé, jamais faible devant ses prédateurs. Toujours prêt à se défendre, même à terre. Aujourd'hui, cependant, s'il veut lui sauver la vie. Il faut tout lui enlever, au moins quelques jours. Le temps qu'il récupère réellement alors il l'achève et pas de gaieté de coeur non mais il n'a pas le choix. S'il va en enfer, le blond, il l'emmène d'office avec lui. Enfin, il finit par parler. Il ne lui a pas laissé le choix et le soulagement en entendant quelques souvenirs de la veille calme O'Connell aussi rapidement qu'un café corsé réveillerait quelqu'un. Il admet même avoir fait le con, en même temps, il crève d'envie de lui dire qu'il avait déjà fait le con en allant vendre ses merdes mais ça ne servirait à rien. Gabriel n'enfonce un homme à terre que si c'est nécessaire. Surtout ce gamin-ci. Il souffre assez pour oser en rajouter. Il ne note rien, en fait, pendu à ses lèvres, pendu à ses gestes. C'est presque maladif de le suivre et de veiller s'il n'est pas en train de le perdre. Le regret, il est bien plus pour l'argent et la cam que pour ses blessures et Gaby le déteste pour ça. Il le déteste de s'aimer si peu. "Tu te serais fait combien?" Finit-il par demander, curieux, même si c'est malsain. Il souffle. "Pourquoi tu continues à faire ça, bordel?" Il a besoin de comprendre Gabriel.

Il a toute sa tête le Zane. Enfin, ce qu'il en reste après des années de coups. Frissons sur l'échine, le bras, le dos. Gabriel, il pense d'abord que c'est parce qu'il imagine le coup de poignard de Zane mais il comprend vite par la suite, que c'est sa main. Celle qu'il a posé dans son dos avec l'envie de le dégager mais si douce, finalement. Incapable de faire quoi que ce soit. Merde, il fait chier ce gamin, il l'avait prévenu pour le langage mais il n'écoute rien. Il ne respecte rien, ni personne et ce n'est pourtant pas le moment de le perdre, alors qu'il commence à peine à baisser la garde. Un chouïa, presque rien. Il la fixe cette main qui semble s'éloigner mais s'accroche. Le voilà tout le contraste du blond. Il montre les dents mais il a besoin de lui et il le sait Gabriel. Il détache la main du petit monstre l'emprisonne dans la sienne. Un gros cul, pas vrai? "Je t'avais prévenu. Fais moi de la place." Il le pousse et s'étend à côté de lui, toujours sans lui demander son avis. "Fais gaffe, encore une insulte et je te prends dans mes bras!" Le prévient-il avant qu'il n'ose l'ouvrir. "Maintenant dors." Elle est là sa punition. Quelqu'un pour veiller sur lui. Proche, bien trop proche. Il va en être fou. Un homme, dans son lit. Il jubile Gaby.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Lun 26 Nov - 23:32
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
THE ONLY FALLEN ANGEL I NEED
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  
Fait de la place, ou plutôt, je te pousse de force et je m’installe comme il se doit. Pourtant, ton cœur ne rata aucun bon. Il butinait dans ton corps d’une lenteur extrême. Une insensibilité, un manque de réaction. T’avais juste envie de ne plus rien sentir, disparaître quelques heures, revenir et frapper tout ce qui t’entoure avec ta force bien connue. T’en avais marre de te voir de l’extérieur, mou comme un ver. Battu par ton manque de volonté et disparition de ta fierté. Tu ruminais silencieusement, plus d’oreiller ni de couverture. Le confort interdit, conséquence de tes niaiseries. Tu logeas ta tête contre ton bras libre en soulevant très légèrement les paupières. « Tu m’casses les couilles. Tu pues et tu prends d’la place ». Ces mots sortirent de ta gueule inconsciemment et la suite des événements te sembla tout naturel. T’inclinas la tête pour déposer ton front sur le haut de son torse, laissant tes mèches vieillottes chatouiller le bas de son menton. T’inspiras délicatement les nuances de l’air pour trouver cette note masculine parmi les désastres médicaux. Tes jambes se calèrent contre les siennes en te servant de sa personne comme un pilier émotionnel. Tu voulais redevenir droit comme lui. Tu ne voulais plus plier les épaules, te laisser abattre. Mais pour l’instant, tu ne savais pas faire mieux. Tu régularisas ta respiration en te blottissant confortablement contre lui. Tes esprits semblaient agencer tes souvenirs à ce moment, où tu serrais avec toute tes forces le petit corps frêle de ta maman lorsque t’étais grippé. C’était le même réconfort et tu ne comprenais pas pourquoi. Égaré dans ses bras, dans son odeur et sa prestance. Lentement. Profondément. À la folie. Des questions de nouveau évaporées dans l’air. Une réalisation de ce que tu es vraiment. La braise enflamma tes joues, rosis par ce qui se passait. Tes yeux grands ouverts tentaient de remettre en place ta conscience et tes démons. D’un geste beaucoup trop brusque qu’il t’étais permis de le faire, tu posas tes mains sur son torse et tu tentas de le repousser. Tu te reculas, ton dos percutant les petits barreaux installés sur la moitié supérieure du lit. Le mouvement étira tes muscles et fit réagir ton ventre. Tu serras la mâchoire dans le vide, jurant entre tes dents. « Fuck fuck fuck..merde…mais merde ! » tu te redressas, la tête légère, une emprise sur ton corps, une volonté de mettre un pied dehors. T’avais la panique qui venait faire trembler tous tes membres, qui affolait tes cordes vocales, qui t’empêchait de parler normalement. Tu balbutiais dans le vide, sans formuler rien d’intelligible. « Mais tu fous quoi ?! Y t’passe quoi par la tête ? Non mais t’abuses. Y’a qu’m’man qui a l’droit de faire ça. Ou une meuf. Une meuf ! » Fallait que tu précises. Pas pour lui, pour toi. Toi qui t’avais laissé emporter dans le moment. Toi qui commençais à perdre la tête. Tu parviens à sentir le froid sous ton pied. Tu parviens à te hisser loin de lui, sur le sol. Résultat de la tension sur ton corps et de la rapidité de tes mouvements, tu chutas contre les tuiles, continuant de jurer tout bas. T’emportas dans ta chute l’instrument métallique qui tenait le soluté et la poche sanguine, après t’être plus ou moins emmêlé dans les tuyaux. Heureusement, ils restèrent connectés à ton bras. T’avais la sensation que ton cœur voulait te sortir du torse. Qu’il martelait ta cage thoracique rapidement. T’allais jamais avouer que t’avais fondu dans ses bras. T’allais nier jusqu’à la fin de tes jours que t’avais apprécié le moment. T’aurais même pas eu se rapprochement avec ton père s’il avait été un homme présent dans ta vie. Alors pourquoi ? « Pourquoi.. » une question perdue dans la nuit. Un mot pour tant de questions. Rien de tangible, tout incompris. Tu t’posas à genoux, une main au sol, forçant pour tenter de te relever sans savoir que ta lésion n’avait pas apprécié le choc.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Mar 27 Nov - 4:05
The only fallen angel I need
Willhem & Gabriel



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ce qui pue, c'est cette manière incontrolable qu'il a de sentir des insultes à la seconde le jeune. Gaby, il va sévir et Zane, il va détester ça parce qu'il n'a plus l'habitude qu'on lui dise quoi faire. Le prix qu'il aurait récolter pour sa came, il peut se le mettre dans le fion Gabriel, il n'aura pas d'informations, pas plus qu'une explication à propos de cette fichue tendance à s'auto-détruire et la vente de son produit de merde. Juste, encore une insulte et un rapprochement qui le surprend. C'est comme un fourmillement, au départ, au creux de son ventre, avant de devenir un réel tambour lorsqu'il s'accroche, se détend dans ses bras. Dans la tête de Gabriel, c'est le bordel. C'était une punition, à la base, il se la prend en pleine face et elle se retourne contre lui. Un moment, pris au dépourvu. Puis, il comprend. Il en a besoin et c'est venu si naturellement que Gabriel finit par glisser une main dans la nuque chaude et douce du blondinet. C'est à ce moment là qu'il part en vrille. Comprenant sans aucun doute que la sensation lui est agréable et qu'à ses yeux, ce n'est pas normal. Il jure, encore et encore et il s'éloigne. Gabriel lève d'abord la main pour le laisser fuir, la bête effrayée. Il lève la tête en la mettant dans sa main pour l'observer attentivement perdre la boule, presque amusé par sa réaction. Sa bouche se tord par contre en entendant le maman. Bordel. La comparaison de merde est violente. "J'espère que je ne t'ai pas rappelé un câlin de ta mère." Non, sûrement pas, parce qu'il précise. Une meuf. Il le répète, bien plus pour lui que pour Gaby qui ne tente pas de le retenir. Lui aussi, il a fui, la première fois. A grandes enjambées et le pauvre Zane ne peut aller nulle part ou pas bien loin, en tout cas.

"Tu veux que je t'appelle une infirmière alors?" Rien à foutre Gabriel de sa prise de conscience, au contraire, il était temps. Par contre quand il saute du lit, c'est le coeur de Gaby qui sursaute alors qu'il hausse le ton naturellement. "Tes points Zane!" Il va le tuer. Il baisse les yeux, attend d'y voir du sang. Sang, pas sang? Il inspire profondément et se calme en ne voyant rien. La plaie à l'intérieur, elle prend cher. Il bouge Zane et voilà, pile ce qu'il attendait Gaby. Le sang. "Merde, tu fais chier!" Il se lève, vient se poser à côté de lui et soulève son menton en l'attrapant du bout des doigts pour poser un baiser furtif sur ses lèvres. Il l'aurait dévorer volontiers Gabriel sur le moment, prolonger, marquer son territoire parce que lui aussi, c'est un animal. Mais il doit le soigner le blondinet. "Elle ferait ça ta mère?" Demande-t-il, tout simplement au lieu de lui répondre de manière plus qu'évidente à son pourquoi. Il l'a aimé ça. Il aime ça. "Je dois refaire tes points." Lâche-t-il finalement en lui montrant sa plaie qui s'est rouverte. Il l'espère, pas trop. Il le prend dans ses bras pour le remettre sur son lit et avant qu'il ne s'excite. "Est-ce qu'il faut que je t'attache pour que t'arrêtes de sauter du lit?" Parce qu'il le fera sans hésiter. Il souffle. Relever la blouse. Il soupire. "Je vais devoir te rendormir." Mais quel adorable idiot. Quelle stupide bête effarouchée. C'est bien fait pour lui, après tout. Il prend une compresse, deux finalement puis commence la pression en demandant à Zane. "Appelle quelqu'un." Il désigne le bouton rouge des yeux.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
the only fallen angel i need. x gaby.
Mar 27 Nov - 4:57
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
THE ONLY FALLEN ANGEL I NEED
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  
Tu comprends toi-même ce qui était entrain de se passer. Tu les sentais ces quelques gouttes qui s’écoulaient de la blessure en aspirant la blouse à elle. Une masse informe qui annonçait le pire. Et c’est la peur qui te prend au ventre. Tu n’avais pas l’adrénaline pour t’aider à garder la situation sous contrôle. T’avais conscience des démarches et t’avais l’impression de mourir une deuxième fois. T’avais même momentanément levé un regard paniqué dans la direction du médecin. Incapable de lui répondre. De le contredire. De lui prier de fermer sa gueule, pour une fois. Tu t’étais remis à respirer par la bouche parce que ton nez ne suffisait plus. La panique devenait viscérale. Parce qu’il a ce moment, futile et léger qui advient. Ce contact subtil sur tes lèvres qui laisse s’écrouler toutes les fondations d’une vie. Tu ne parviens même pas à froisser ton visage. Ni clamer rapidement ton hétérosexualité. C’est un déferlement de frissons qui couvrit ton épiderme en laissant d’uniques syllabes s’échapper de ta bouche sans rien pouvoir formuler. T’avais perdu tous tes sens. Tu regardais chaque partie de son visage en essayant de trouver une réponse. Tu jetas ton dévolu sur ta blessure avant de rapporter ton attention sur ses traits sérieux. Et lorsque tu reviens sur le lit, les larmes te montèrent aux yeux. T’arrivais physiquement et psychologiquement plus à rien. Tu passais tes mains dans tes cheveux, tu serrais la literie entre tes doigts, tu serrais les poings, tu bougeais les pieds. T’arrivais pas à te tenir tranquille. T’avais mal. Souffrance à l’âme et au corps. T’essayais de te redresser sur tes coudes, mais ça empirait ton cas. Tu regardais la blessure, clairement. Et tu te maintiens finalement tranquille lorsque tu sentis la pression. Du moins, le plus tranquille que tu pouvais faire. Tu secouais la tête en négation, alors que le mot « non » s’accumulait doucement contre tes lippes. En fermant les yeux, les perles salées s’écoulèrent jusqu’au matelas et tu ne parviens par la suite qu’à regarder les néons du plafond. « J’peux pas..j’peux pas..J’en ai marre Gab, marre. » T’avais pas spécialement envie de mourir, mais t’avais pas non plus envie de survivre. T’avais envie de lui dire de ne pas te lâcher, de ne jamais te laisser tomber. Mais t’avais aussi envie de lui crier de ne plus te toucher de ta sainte vie. Tu hoquetas sans parvenir à arrêter le léger flot de larmes qui rougissait tes yeux bleus. Tu étends ton bras vers l’interrupteur pour l’actionner longuement. Puis, tu viens couvrir ton visage de tes mains pour camoufler l’état le plus avancé de ta faiblesse. Tu laissais de grande goulée d’aire passer par ta bouche, bombant le torse avec force à chaque inspiration rapide. « Je..J’veux plus qu’tu sois là à mon réveil… » Tu savais amplement que tes ordres et tes demandes tombaient dans l’oreille d’un sourd. Le beau brun te l’a fait assez souvent savoir depuis le temps que t’es à ses soins. T’avais tout de même l’impression de reprendre un peu le contrôle en le rejetant de cette manière. Tu posas finalement des yeux affligés sur le médecin, la tête légèrement inclinée sur le matelas pour l’avoir dans ton angle-mort. C’est de justesse que tu as le temps de joindre une main froide par la panique sur l’une des siennes avant que la porte de la chambre ne s’ouvre à la volée. Deux infirmières pénétrèrent dans la chambre et regardèrent instantanément Gab, plus ou moins conscientes que son quart de travail était terminé depuis belle lurette. Déjà consciente du problème relatif à ta blessure et en vue de la présente situation, l’une vient défaire la poche de soluté et d’hémoglobine qu’elle déposa sur le lit pour faciliter le transport de celui-ci en salle d’opération. La seconde se proposa de prendre la place du médecin tandis que tu restais de marbre sur le lit, affreusement docile. T’espérais qu’un problème survienne et qu’une partie de ta mémoire s’efface en te laissant uniquement cette sensation étrange de brûlure sur les lèvres.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
the only fallen angel i need. x gaby.
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps abandonnés+