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the only fallen angel i need. x gaby.

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the only fallen angel i need. x gaby.
Mar 27 Nov - 13:30
The only fallen angel I need
Willhem & Gabriel



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il en a marre. Gaby le regarde. Marre de quoi? De vivre? De rester ici? De ne rien comprendre? D'un peu de tout ça réuni. Gabriel, il a plutôt peur. Entre la perte de sang de la veille, celle de maintenant, la fièvre qui risque de ne pas arranger les choses. C'est la deuxième fois qu'il a l'impression que le temps s'arrête et que le monde, autour, n'existe plus. N'importe plus. "Tu ne me lâches pas." Dit-il tout simplement. Mieux, il ordonne, juste au cas où il viendrait à l'idée du jeune blond, trop blême à ses yeux de vouloir baisser les bras. Il le lui interdit, formellement. Zane appuie alors que Gaby sue et en moins de deux les infirmières arrivent. Juste avant, il a le temps de demander son absence à son réveil. Il rêve ou il délire les deux sont plausibles. Il a déjà du mal  à le tenir en étant présent alors ne pas être là c'est "Hors de question." Siffle-t-il alors qu'un doigt se mêle au sien. L'infirmière a un moment d'hésitation avant de lui proposer de prendre la relève, sûrement parce qu'il doit avoir ce regard, celui de l'homme fou qui ne compte pas lâcher. Pourtant, il recule, il lâche Zane et les regarde faire parce qu'elles savent faire leur boulot. "Bippez docteur Bloom." En lance une à la volée à l'autre qui hoche la tête. "Non, c'est mon patient!" Clame Gabriel sur un ton qui n'admet aucune objection. Pourtant, celle qui semble avoir plus de caractère. "Impossible, vous avez fait vos 48h. Vous ne devriez même plus être là." Gabriel s'arrête. Soit, il est la famille du patient, soit il est son médecin. Il ne peut pas être les deux et il le sait. Il se fige. Et si son sang-froid était mit à rude épreuve pendant l'opération? Il saurait gérer, il en est certain. Pourtant... "Appelez Bloom mais je l'accompagne." Et ça, ce n'est pas négociable. D'ailleurs, il le connaît Bloom et pas un seul instant, il ne tente de le sortir de son bloc. Il observe chaque détails Gabriel et il ne dit rien parce qu'il a besoin que Bloom soit concentré. Il le faut.

Le temps est long, bien trop long. Tout est cassé, il a dû recommencer et pourtant, les points, c'est ce qu'il  a de plus simple mais ce matin, ça semble être une torture. Cette base, celle qu'on leur enseigne quasiment en deuxième position. Lorsque Bloom termine, il lève les yeux vers Gaby. "Vous voulez venir vérifier?" Gabriel balance la tête. Il a entièrement confiance en lui, c'est le gamin qui risque encore de tout foirer. Pas lui. Il finit par sortir sans attendre le nettoyage pour prendre une grande bouffée d'air frais. Il aura sa peau, c'est certain. A son réveil, cette fois, c'est un Gabriel plus proche de son lit, les mains croisés entre elle, son menton au dessus, il attend parce que l'anesthésie devrait cesser de fonctionner depuis un moment. Quand il bouge enfin, même un peu, Gabriel pousse un profond soupir de soulagement. "Stupide gamin!" Une flopée d'insultes lui traverse l'esprit mais il se retient. Il garde tout pour éviter de l'enfoncer. "T'essaies de mourir?" Demande-t-il les nerfs mis à rude épreuve.
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Mar 27 Nov - 16:53
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C'était tes nerfs qui devenaient à vif. Parce qu'il t'avais relâché. Parce qu'il t'abandonnait dans les mains d'inconnus. Ce n'était pas eux qui devait te soigner. Même si Gab avait manqué trois jours de sommeil et qu'il n'était pas apte à prendre soin de toi, tu laisserais toujours ton cas en sa possession. Tu le considérais le seul apte à venir à bout de ton faux courage. De ta fierté mal placée. De tes blessures superficielles. T'avais essayé de repousser cette idée. Bloom? T'as voulu crier de toutes tes forces. Mais t'avait un cadenas dans la gorge qui te bloquait. Une partie de toi, bien loin, qui te suppliait de te taire et de te laisser faire. C'était un supplice. Un vrai. L'enfant roi qui tentait toujours d'avoir ce qu'il demandait. Tu recevais beaucoup plus de coups derrière la tête qu'une cuillère d'or. C'est avec amertume que tu quittas tout. Son touché. Ta résistance. Ta conscience et qu'on t'enfonça plus loin dans les ténèbres de ton crâne. C'était noir. Opaque. Pas de souvenirs. Pas d'angoisse. Le calme total. Pour une fois, tu te sentais bien. Loin, très loin de ton propre corps. Et le retour sur terre se fit avec la même délicatesse. C'est à peine si tu remuas un doigt pour affirmer que t'es bel et bien vivant. Vivant, quelle gaspille. T'étais un peu égaré lorsque tes yeux fixèrent le plafond. Il manquait des pièces de casse-tête à tes questions. Ce n'était peut-être pas recommandé d'endormir quelqu'un deux fois en si peu de temps. Ta langue claqua sur ton palais, la bouche complètement pâteuse. Même que tu sursautas en entendant la voix de Gab. Tu fis rouler ta tête contre ton oreiller pour le regarder avec un calme étrange. Puis, lentement, tes traits se crispèrent. Plus ou moins conscient de tout ce qui s'était passé. Tu levas ta main pour la plaquer sur son visage et le repousser au bout de ton bras. T'avais pas envie de le voir. Ton sommeil t'avait bien régénéré ta rage et ta haine. À faible dose néanmoins. "Et si c'était le cas ?! " T'étais définitivement déjà d'attaque. Près à lui sauter à la gorge au moindre mouvement de travers. C'est ton propre visage que ta main retrouva pour cacher tes yeux. Tu sentais déjà le picotement d'émotions qui longeait tes pupilles. T'avais les lèvres pincées. T'avais ton souvenir qui te cramait l'esprit. Et dans un grand respire tu laisses tomber ces mots âcres  "j'te déteste Gab. T'es vraiment une enflure. " À chaque fois que tu le critiquais ou que tu l'insultais, t'avais l'impression de mériter les mêmes propos en retour. Parce que c'était toi l'enfoiré dans toute cette histoire. T'essuies discrètement des larmes que tu ne parvenais pas à retenir, malgré que ton coeur n'était pas gonflé d'une once de tristesse. C'était la pression qui se lâchait en toi. Tu tournes finalement la tête pour regarder en direction des fenêtres. La nuit encore lourde à l'extérieur. La pluie qui ne voulait pas cesser. Tu effleurais les tubes sans les retirer. T'avais peut-être compris un truc. Ta main revient à la source de tous tes maux : tes lèvres. Et tu les effleures comme un objet fragile. "T'avises plus d'me toucher, jamais." Gromellas-tu sans même le penser. C'était le plus étrange : tu ruminais sans penser tes mots. Une voix qui s'ententait à mentir. À fuir.
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Mar 27 Nov - 19:12
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Si c'était le cas, Gab' l'y aiderait sûrement si on tient en compte le degré de colère qu'il retient envers le blondinet à l'heure actuelle. Sauter du lit, rouvrir les sutures, vendre de la came, se faire poignarder. C'est sûrement cela, il essaie de mourir et d'entraîner Gabriel avec lui. Il le fixe, interdit, incapable de lui en vouloir de le penser, de le souhaiter. Après tout, qui l'en empêche? Qui l'aide? "Je le refuse." C'est limpide, clair comme de l'eau de roche, sincère et profond. Il ne s'est pas débattu des heures avec lui, au bloc, puis à le surveiller pour le regarder mourir. "Je te l'interdis!" Pire encore, quatre longues années à le soigner à chaque fois qu'il vient pour que ce ne soit qu'un échec cuisant. Une fin. Les insultes fusent à nouveau, comme s'il avait besoin de se libérer de l'affection. De se libérer de Gabriel. Il n'y arriverait pas même au péril de sa vie mais cela ne sert à rien de le lui dire maintenant. Il n'entend rien, il est sourd, il essaie tout bonnement de l'enfoncer mais ça ne lui fait rien à Gabriel. A côté de la peur sourde de l'avoir perdu, il se fout radicalement des paroles sans fondements du jeune.

"Tu me détestes?" Demande-t-il alors, comme s'il n'y croyait pas. C'est d'ailleurs le cas. Pas un mot ne finit par être enregistré par le barbu. Il est stupide Zane s'il pense qu'en continuant de l'insulter, il va finir par le blesser. Le seul à qui il fait du mal, c'est lui-même. "Parce que t'as aimé mon baiser?" Il précise Gabriel parce qu'il n'est pas pudique pour un sou et que ça ne l'a pas dérangé que l'équipe au bloc pense que Zane est son petit-ami. Il se branle pas mal de ce que pense les autres et ce depuis un bon moment. Lueur de défi immédiate dans le regard de Gabriel. C'est comme une invitation, au final. Une demande. Une supplique. Il attrape la main de Zane et la porte à ses lèvres. Aucune gêne, aucune honte ne vient voiler son visage et il le fixe parce qu'il n'a pas peur. Ni de lui, ni de se brûler les ailes. "Sinon quoi?" Il pense lui apprendre la menace le blondinet? Il est bien plus stupide qu'il ne le croyait alors.
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Mar 27 Nov - 19:56
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Tu n’en avais rien à faire que ton petit côté suicido-maniaquo n’était pas approuvé par l’homme. Tu ne réussiras jamais à mettre des mots sur ta situation psychologique. En vrai, ta vie était misérable parce que t’as décidé de l’écrire de cette manière. Tu t’es toujours accroché aux mauvaises perches, t’as toujours glissé sur une marche, tu t’es toujours poussé volontairement en bas des escaliers. T’as refusé de gravir les échelons et faire de toi quelqu’un de bien. Alors même si ton ange déchu refusait que tu aies des pensées comme celles-ci, il ne pourra jamais t’empêcher de continuer de te tuer. Lorsque t’auras un pied hors de l’hôpital, ta vie t’appartiendra de nouveau. Et tu continueras de faire le con. Et tu opteras bientôt pour la balle au cœur. Un acte beaucoup moins douloureux que l’attention du barbu. Tu le foudroie du regard, tu grinçais des dents. Tu répliquas rapidement « Oui ! J’te déteste ! J’te hais Gabriel, du plus profond d’mes entrailles. » Tu lui en voulais pour tout. Pour ses regards, pour ses contacts, pour ses décisions, pour son franc parlé, pour son indifférence. Tu lui en voulais de venir te secouer ainsi, de te lacérer le cœur, de t’éfouffer lentement. De mettre en feu tes joues, faire fuir ton regard. Non, tu n’allais pas avouer. Tu remettais déjà beaucoup trop ta vie en question. T’avais envie de te lever sur le lit, te mettre plus grand que lui pour une fois. Avoir la force qu’il a à te tenir tête comme il le faisait. Tu retires ta main d’un mouvement sec pour de nouveau repousser son visage à bout de bras. T’en avais marre qu’il te regarde ainsi. Ça te pinçait dans le ventre, ça rendait tes jambes molles. « Mais merde ! J’suis pas gay ! Arrête d’insinuer, arrête de faire le malin, arrête de faire l’bâtard. Pas gay ! No homo ! Décroche ! » Ton cœur s’affolait et les nouveaux électrons maintenus sur ton torse achemina l’information jusqu’aux moniteurs. Une augmentation de la fréquence cardiaque. Faible, mais présente. Tu t’affolais, car tu ne croyais pas tes mots qui se glissaient dans ta bouche comme du beurre. Tu ne croyais même plus ce que tu disais. T’essaies de prendre une grande goulée d’air et tu viens cacher tes bras sous le draps en le glissant jusqu’à ton menton pour tenter de cacher la chair de poule qui revenait sur tes bras. Tu voulais surtout cacher le maximum d’épiderme pour ne plus sentir ce contact brûlant. C’est un éclair de défi qui vient imprégner ton regard et tu t’accrochas à ses yeux pour qu’il comprenne bien le message. Tu pesas chaque mot de manière claire et décisive. « Sinon, la prochaine fois qu’tu m’vois, ça sera à la morgue. » C’était l’unique bombe que tu pouvais laisser tomber. Et tu ne savais même pas si elle allait faire effet. Parce qu’on ne te croit jamais. Que tu exagères tout le temps. Que tu repousses tout. Gab le premier sait qu’il s’agit uniquement d’un mécanisme de défense. Tu te tournes sur le côté pour lui faire dos, à nouveau, en faisant gaffe à tes points. T’avais silencieusement envie de ressentir son poids près de toi. « T’as plus b’soin de m’surveiller. J’sais que l’plus calme j’me tiens, le plus vite j’retourne dans mon quartier miteux. Dégage. Va dormir. Va faire d’quoi d’bien d’tes deux mains. Loin. » Tu fermes les yeux en soupirant, nichant ton visage dans le creux d’une de tes mains. Décidément, t’étais partie pour jouer au jeu du contraire. Mais ça t’faisait peur, beaucoup trop peur tout ça. C’était de nombreuses claques aux visages. C’était une prise de conscience. C’était un brin d’intelligence.
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Mar 27 Nov - 20:22
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il se répète Zane, comme pour croire à sa propre histoire, comme pour se libérer du sentiment qui le consume. Gabriel le fixe, toujours impassible, totalement hermétique à chacune de ses paroles. Son venin lui glisse naturellement sur la peau et il ne lui fait rien à Gab', parce qu'il a le même qui coule dans les veines. Il le regarde faire et se débattre mais il sait exactement comment y mettre un arrêt. Juste pas maintenant. Il refuse que le gamin saute encore de son lit. Il refuse de frôler encore une fois la crise cardiaque. Il refuse catégoriquement de continuer à s'inquiéter pour ce petit con. "C'est con parce qu'on a signé un pacte, tu te rappelles?" Ce n'est pas lui qui a parlé d'un pacte avec le diable. C'est bien Zane et à présent, Gabriel se fait un doux plaisir de le lui renvoyer à la figure. Comme une claque. Tant pis pour lui, c'est bien lui finalement qui s'amuse à mentir à tout bout de champ juste pour se sentir mieux et ça, ça l'emmerde parfois, Gabriel. "Je ne le suis pas non plus." Il veut jouer à qui est le plus con? Ca aussi, Gabriel sait le faire même si ce n'est, malheureusement pas son jeu préféré. Il est plutôt basé sur la sincérité Gabriel. Celle qui dérange.

Il l'éloigne, le repousse et le fuit et Gabriel le laisse faire. Il n'a rien comme menace. Enfin, c'est ce qu'il croit. La morgue. Un frisson le long de l'échine. Pauvre con. C'est vraiment la pire menace qu'il ait balancé depuis hier. Peut-être la seule? "A cette allure, ça arrivera de toute façon." Souffle-t-il un peu désabusé. C'est un tout autre problème à laquelle il doit trouver une toute autre solution et ce n'est pas encore gagné. Il se lève quand il lui demande à nouveau de dégager. Il pourrait croire qu'il baisse les bras Gabriel mais pour une fois que Zane semble avoir compris qu'il doit rester tranquille, il ne compte rien gâcher. "Je reste." Précise-t-il quand même sans pour autant lui manger de l'espace vitale à nouveau. Qu'il n'aille pas imaginer qu'il va l'écouter juste parce qu'il le lui demande. Il compte reculer, s'éloigner de lui sans le moindre regret parce qu'il est persuadé qu'il a besoin de respirer Zane. Lui-même ne serait pas contre le fait de fermer les yeux finalement, il a sûrement raison. Dormir est une option agréable et enviable. Il se penche sur le lit, une main sur la taille de Zane qu'il caresse furtivement, un baiser pile entre son oreille et sa nuque puis un frottement de mains dans ses cheveux. Signe qu'il se fiche complètement de ses menaces à deux balles. Elles lui passent même complètement au dessus. "C'est bien que tu aies compris mais je fais toujours ce que je veux." Lui souffle-t-il dans cette même oreille avant de retourner sur le fauteuil dans l'angle de la pièce et cette fois, de fermer les yeux pour cesser de le regarder. A quoi bon? Dès que ses paupières se ferment, c'est la même image qui vient le hanter. Un blondinet ensanglanté.
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Mar 27 Nov - 21:13
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C’est de nouveau avec ce frêle tissu blanc que tu couvres ton visage qui brûlait sous les néons. Un mauvais coup de soleil sur le dessus de tes joues. Des gestes qui faisaient réagir le moindre centimètre de ton corps. Tu sers les jambes, un frisson croule contre ta nuque, tes yeux se ferment sous la honte. La honte de ne pas parvenir à accepter qui tu es. La honte de toujours nier cette partie de toi qui tu ne parviens plus à dissimuler sous tes grognements. T’étais éreinté. T’avais la dalle et les températures ne cessaient de varier en toi. T’étais le point culminant en été et t’étais la pire tempête en hiver. Même la mort ne remettait pas en question tes convictions. Ton boulot, tes pulsions, tes envies, tes besoins. Tu te frottes l’oreille, la victime de ses mots et tu y laisses ta paume pour ne plus rien entendre. Tu te tournes afin de le regarder du coin de l’œil prendre place dans le fauteuil et tu plisses le nez. Clairement, tu ne parviendras jamais à te défaire de sa présence. Et même éloigné, t’as maintenant le sentiment de l’avoir directement dans la peau. Imprégné à tout jamais. Tu pivotes complètement pour le regarder au travers des barreaux. Tu l’admirais dans le mutisme le plus complet. Son aura, sa prestance, sa volonté, son entêtement. Vos deux regards si communs. Si semblables. Un même combat. Ça te servait à quoi de toujours le repousser ? Le protéger ? Te protéger ? À quel point ça te ferait mal, si tu te laissais aller, juste un peu ? Si t’enlevais ce bâton de tes fesses. Si tu faisais de toi un homme au lieu de te nicher toujours dans l’image d’un gamin accablé. Tu te pinces le cartilage de ton nez, incapable de supporter toutes tes questions et superstitions. Toi qui avais l’habitude de foncer et n’avoir peur de rien. Tu fuyais la tendresse comme un chat fuit l’eau. Tu calcules la distance entre le fauteuil et le lit, puis la longueur des câbles qui te poussaient de partout. T’allais pas pouvoir marcher jusque là sans tout arracher. Tu bouges délicatement sur ton lit pour éviter de faire le plus de bruit possible. Tu poses un pied sur le carrelage froid, puis le second et tu te retiens sur ton lit simplement pour venir désactiver les moniteurs. T’avais déjà fait ça il y a deux ans pour fuir l’hôpital discrètement. Tu retires les électrons de ton corps et tu attrapes la tige à soluté sur roulette et tu contournes très doucement le lit. Déjà, pour ne pas tomber car tes genoux ne sont pas aptes à soutenir ton poids. Et pour éviter de mettre trop de pression sur ton ventre. Quelques petits pas rapides pour éviter de chuter et tu poses ta main sur le bras du fauteuil. Tu t’empresses de te pencher un peu pour fermer l’un des interrupteurs au-dessus du médecin et vous offrir une luminosité plus sereine. « Chut. » t’empresses-tu de dire lorsque tu vois les iris éclairées du médecin. Et si t’abandonnais tout ? Tu poses ta paire de fesses sur ses jambes et tu te mets en biais de sorte à glisser les tiennes au-dessus du bras du fauteuil, ton épaule appuyée contre son torse. Tu relâches le poteau métallique en laissant les deux pochettes se balancer dans le vide. T’oses même poser ta main contre ses lèvres pour l’empêcher de dire quoi que ce soit. Tu ne voulais pas l’entendre. Il t’énervait. Tu le regardais avec un brin d’intensité. « J’veux pas t’entendre dire un mot. Et pas de ‘’sinon quoi’’. J’t’étouffe. » tu viens pincer le bout de son nez froid et tu descends ta main contre sa barbe, vers son cou et tu la glisses jusqu’à sa nuque pour venir caler ton visage contre sa mâchoire. Tu laisses ton souffle chaud couler sur sa peau alors que tu bougeais furtivement tes doigts derrière son crâne. Tu fermes les yeux, un peu perturbé de te dire que tu pourrais facilement t’endormir de cette manière-là.  
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Mer 28 Nov - 3:52
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Très rapidement, il s'endort Gabriel. Il a l'impression qu'un train lui est passé dessus. En général, ses 48 heures ne sont pas le moins du monde fatigantes. Sauf quand il y a Zane. Zane, il lui mange son énergie. Pas parce qu'il est exténuant ou surexcité même si ça pourrait être cela également mais parce qu'il lui torture l'esprit. Il se le torture pour lui, dès qu'il est là, dans les parages, Gabriel ne peut s'empêcher de chercher des solutions pour l'aider à sortir de son monde. Celui qui le bouffe un peu plus chaque jours et ça l'épuise de ne rien trouver. Rien, à part une présence assidue, sans bornes, sans limites. Simplement être là et l'empêcher de se détruire en sa présence. Ce n'est pas simple mais c'est tout ce qu'il peut faire, pour le moment. Bien-sûr, il a pensé à une autre solution et il compte la mettre à exécution dès lors que Zane aura posé un pied hors de cet hôpital et tant pis s'il le rejette, tant pis s'il le déteste pour ça. Gabriel, rien ne l'arrêtera et sûrement pas un jeune blondinet sans expérience de la vie. Seulement celle de la rue. Celle qui blesse, celle qui tue. Cette place, ce fauteuil, au fond, elle lui fait du bien à Gabriel. C'est celle qu'il a occupé plus ou moins toute sa vie. Tantôt pour son père, tantôt pour sa mère. Surtout sa mère. Ses amis psy lui diraient qu'il ne fait que retourner à l'endroit qu'il semble croire lui revenir de droit. Pourtant, quand il croise ses yeux bleu profond. Bleu gris, bleu de fer, plus perçant qu'un bleu océan au plus clair de son existence, il sait que ce n'est pas juste un schéma répétitif. Il l'a reconnu.

Il s'apprête à réagir en le voyant debout. Fou de croire qu'il ne peut même plus fermer l'oeil alors qu'il a affirmé qu'il avait compris la leçon. Quelle idée de croire un gosse? Il lui intime le silence et Gabriel se tait, bien trop dans le chou pour comprendre qu'il ne s'enfuit pas le blondinet, non, il se rapproche. Le poids de son corps est un déclencheur direct et il recule légèrement dans son fauteuil pour être assis correctement et lui faire de la place afin qu'il soit à l'aise. Il rattrape instantanément son corps en le serrant dans ses bras et en le maintenant pour qu'il ne bouge pas trop, le kid. Il pense à ses points, évidemment. Peu enchanté de tenter de savoir s'il survivrait à un troisième aller simple pour le bloc. Il s'apprête à lui dire qu'il en a mis du temps mais avant même d'ouvrir la bouche, les doigts fins et frais viennent se poser sur ses lèvres. Il le regarde, étonné, des questions flottants au fond de ses iris et il accepte. La bête est assez effrayée pour en rajouter lorsqu'elle ose faire un pas. Il ne faut pas brusquer l'animal blessé qui a enfin osé s'approcher et il le sait Gabriel. Un doux frémissement sous sa caresse, il ne le lâche pas du regard jusqu'à ce qu'il glisse sa tête dans son cou. Lui, par contre, serait incapable de dormir ainsi. Pour peu que ce souffle chaud lui fasse perdre la tête. Il a exigé le silence et c'est enfin la première chose que Gabriel lui concède. Il n'a rien dit sur le fait de bouger. Doucement il touche le long de son bras, sa paume de main se délectant avec plaisir de chaque contact enfin donné. Son cou à lui mais la caresse de Gabriel est plus ferme, moins timide, connaisseuse. Il tourne la tête vers lui, attrape les cheveux à la base de sa nuque pour éloigner légèrement sa tête. Un baiser sur sa tempe, sa joue, sa mâchoire. Il fait lentement revivre sa peau blême avant de capturer ses lèvres. Un baiser qui n'a plus rien à voir avec le premier. Cette fois, il s'insinue dans sa chair, dans sa peau, le laissant comprendre ce que ça fait d'être enfin vivant et se nourrissant de son air, lui aussi, de son goût, de cette douceur quasi transparente. C'est comme si, le temps d'un instant, il n'est qu'à lui. Entièrement.
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Mer 28 Nov - 4:43
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Ce n’était pas dans tes intentions de creuser plus loin : car tu avais le présentiment que tu allais te perdre. Tu as conscience qu’il y a une différence entre manipuler une tendre fleur ou chercher la délicatesse d’une pierre. Une différence dans le corps et les courbes. Dans l’entretien de la relation. Dans la difficulté d’avouer et d’aimer. Une différence dans l’approche à l’intimité, la découverte des zones sensibles. Aspect inconnu de la vie qui t’a longtemps coulé dans les veines. Rejeté jusqu’à l’extrémité de tes cheveux, dans la violence de tes mots et de tes poings. Maladresse dans tes intentions, pensés qui ne veut jamais se taire, jamais t’abandonner. Entêtement à te coller l’étiquette d’hétérosexuelle. Une perte de conscience, un abandon total. Une nécessité de se savoir important, peu importe aux yeux de qui et de ce qu’il a ou n’a pas entre les jambes. Enfin un peu de chaleur dans ce blizzard qui ne cessait de persister entre vous deux. Tu ne pouvais expliquer la sensation qui grandissait en toi. Qui grimpait contre tes jambes, longeant ton bas-ventre, vibrant dans ton torse et réchauffant ta chair. Une paralysie soudaine dans un confort agréable. Muscles complètement niais qui te laissaient fondre sous son contact habile. Tu n’eus d’autres choix que de lorgner ton regard dans le sien en déplaçant ta main contre sa mâchoire velue. Et à ta plus grande surprise, tu prolongeas ce baiser charnel en savourant chaque saveur, chaque émotion. C’est ton torse que tu bombas faiblement pour te sangler davantage à lui. C’est une seconde main que tu joins à sa chevelure pour emmêler tes doigts dans ce fouillis. C’était difficile à comprendre : mais tu savais bel et bien faire autre chose que fuir. T’auras beau mettre cet élan passionnel sur la faute de ta médication et du manque de sommeil, vous vous perdez bien tous les deux dans cette réalité délicate et douloureuse. Car s’attacher, ça fait mal. Et quitter ses lèvres pour t’enivrer de son expression te torturais l’esprit. Tu glisses tes lippes sur les siennes sans te les approprier. « Gabriel… » Un simple prénom murmurer dans les pénombres, contre sa peau. Tes mains qui encadrèrent son visage carré. Ton regard qui dévorait avec minutie le sien. Une seconde pression, une nouvelle aliénation, un désir confus. Un bruit métallique provenant de ta gauche et un retour brutal à la réalité alors que la porte s’entre-ouvre doucement pour laisser le visage d’une infirmière observer l’état du patient. Toi, en l’occurrence. Forcément alertée, un peu à retardement, du manque de signal entre les moniteurs et leur système. Tu viens nicher ton visage dans le cou du brun, le malaise et la honte teintant le peu qui te restait encore de blanc sur le visage. Tes mains retombèrent mollement contre son torse tandis que tu serrais discrètement les jambes. Il y a longtemps que tu n’avais pas vécu un tel échange et que tu le veuilles ou non, ça éveillait quelques trucs en toi. L’infirmière, complètement malaisée, se confondit en excuse avant de refermer avec une force démesurée la porte de la pièce. Peut-être avant de se faire jeter un objet par la tête. On ne sait jamais avec O’Connell. Tu soupires et tu ne bouges plus, comme si c’était ta mère qui t’avait pris en flagrant délit. Tu te mords fortement les lèvres avant de comprendre que tu avais cet étendu d’épiderme près de celles-ci. Et, comme on s’y attend de la part d’une bête, tu attrapas la fine couche de chair du creux de son cou entre tes dents avant d’y déposer un fragile baiser. « Faut vraiment..dormir » peinais-tu à formuler alors que ton corps ne semblait pas vouloir se détendre de cette intrusion. Ta main encore posée sur son torse te repoussa faiblement pour te permettre une torsion du corps afin de dégager tes jambes du bras du fauteuil. Tu t’arrêtas d’un geste brusque, de nouveau conscient que t’étais là pour une raison : à cause de ta blessure et cette petite torsion, quoi qu’inoffensive, t’avais procuré un éclair de douleur jusqu’au cœur.   
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Mer 28 Nov - 14:11
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il ne le repousse pas. Il le lui rend, il l'embrase. Il réveille chaque parties de son corps inconsciemment. Son souffle lui redonne de la force et ses doigts lui font ressentir des parcelles alors inconnues à cet endroit. Frissonnements, grondement léger au fond de la gorge. Frustré, frustré à mort de ne pas pouvoir le toucher plus, de ne pas pouvoir faire tomber toutes ses barrières, sinon, il le sauverait. Il en est sûr Gabriel et il finira par y arriver. La preuve, la bête est docilement lovée dans ses bras, acceptant son affection, ses caresses. Il le laisse reculer, reprendre de l'air dans ses poumons déjà bien abîmés. Et quel plaisir d'entendre son nom entre les lèvres de sa petite blondasse préférée. Il glisse son pouce sur ses lèvres, elles sont douces et il le sait, il vient de les goûter, les effleurer, les apprendre. Il garde le silence parce que Zane en a eu besoin pour être à l'aise et pour avoir de l'espace. Il lui en laisse encore un peu même s'il a des choses à dire à présent et que Zane va être obligé de les entendre. Le cliquetis de la porte ne donne même pas envie à Gabriel de détourner son visage de ce magnifique spectacle jusqu'à ce que ce soit Zane qui rompe le contact. Il tourne alors la tête vers l'infirmière, lui faisant signe de refermer la porte avec un regard sombre alors qu'elle semble prête à se confondre en excuse.

Voilà, à présent, elle est sûre d'elle la demoiselle au tempérament. Elle est, sans doute, simplement venue vérifier une théorie, ce qui ne dérange pas Gabriel. Ce qui le rend dingue, c'est qu'elle ait cassé son moment. La morsure, presque inoffensive le rappelle à l'ordre. C'est une bête qu'il a dans les bras, pas juste une vierge effarouchée et elle mord. Elle mordra toujours, au fond. Il l'arrête en sentant qu'il va se remettre à faire des pas. Pas aujourd'hui, plutôt demain. Il le soulève et le pose sur son lit. Pour une fois qu'il a raison le mioche, il ne va sûrement pas le contredire. Il emprisonne sa mâchoire entre ses mains, lui vole un dernier baiser et s'éloigne pour lui laisser le temps d’emmagasiner. Il le branche à nouveau à présent. Qui sait? Cela peut même l'aider à rêver. Il s'étale dans le fauteuil à nouveau, celui qui garde sous ses formes les prémices de leurs premiers échanges. Ce baiser, aussi réel qu'ardent. C'est également un meilleur souvenir avec lequel Gabriel peut s'endormir.

C'est le bruit du chariot de petit-déjeuner qui le fait sortir de sa torpeur. Il passe sa main sur sa barbe, sa nuque pour se réveiller et sourit à l'aide soignante qui le reconnaît immédiatement et lui dit bonjour. Ah les femmes! Bordel, ce que ça peut être con parfois. Ca a dû jaser dans les couloirs. Il semble évident que même si Gabriel, il s'en moque royalement, la petite bête endormie dans son lit, ça ne lui fera pas le même effet. "Laissez ça là. Je vous appellerais." C'est à peine s'il prend en compte son petit sourire en coin amusé. Elles ne l'ont sans aucun doute jamais vu aussi attentionné envers quelqu'un et ça émoustille. Il se lève, récupère le thermomètre et retient un nouveau soupir de soulagement lorsque le thermomètre affiche qu'il n'a plus de température. Il jette un coup d'oeil au dossier. Zane n'a reçu aucune médication dans la nuit. Il note les anti-douleurs qu'il lui injecte immédiatement et il s'assied sur son lit et se penche au dessus de lui pour le réveiller en lui mordillant l'oreille, oh il va détester ça le Zane. Bien que depuis hier soir, il ne peut plus être sûr de rien. Il attend, il lui sourit même un peu. "Bonne nouvelle la marmotte. Plus de température, si t'es sage, tu sortiras demain ou après-demain à condition de te ménager. Tu pourras à peine marcher correctement alors... Tu ne dois rien porter, pas faire de mouvements brusques et éviter les douches pour ta plaie." Il a la chance d'être jeune Zane, sinon il resterait à l'hôpital beaucoup plus longtemps que ça. "Et par sage, j'entends également se nourrir. Lait? Café? Thé?" Demande-t-il attendant qu'il émerge également.
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Mer 28 Nov - 15:37
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Le son monotone des moniteurs qui ne cessaient de te rappeler pourquoi tu avais troqué ton lit pour celui-là. Le seul son, autre vos respirations, qui comble l’atmosphère de la pièce. Ton regard qui ne parvenait pas à se camoufler, s’égarant dans ces chiffres lumineux. Cette ligne vitale qui ne cessait de te faire de l’ombre. Ces autres numéros étrangers qui variaient très peu. Selon la machinerie, tu étais stable. Mais c’était un fouillis désastreux qui grandissait en toi alors que tu te demandais : maintenant quoi ? Qu’allait-il se passer après ce laisser-aller ? Continueras-tu à nier ton existence et tes pulsions ? À le maudire sans lendemain ? À passer à autre chose comme si cette veille émotionnelle ne s’était jamais passée ? Tu n’en savais rien. Tu ne connaissais pas la chose logique à faire. Celle qui ne te ne changera pas, celle qui ne te fera pas souffrir. T’en as marre de manger avidement la souffrance comme élément principal de tous tes repas. Pour le peu que tu manges, généralement. Tu observes le ciel qui s’éclaircissait avec dépit. Tu te disais avoir perdu momentanément ta liberté, alors que c’était tout autre. Tu t’étais défait de certains chaînons et pour la première fois depuis longtemps, c’était un réel sentiment de liberté et de vie qui t’enveloppait de ses bienfaits. Et ça te grugeait les entrailles de terreur, d’angoisse et d’anxiété. Encore une fois : et maintenant quoi. T’avais perdu le contrôle en voulant le prendre à pleine main. Et c’est le calme qui vient chasser tes esprits lorsque tes doigts prirent contact avec tes lèvres et que tu décides finalement de fermer les yeux. Tu ne savais pas si ton sommeil avait régénéré une partie de ton énergie et de ton attitude, mais il ne t’offrit pas une sensation de réparation optimale. Toi, être de la nuit, le réveil aussi matinal était définitivement ton pire ennemi. Même avec cette petite attention contre ton oreille qui te fit à contre-cœur frissonner. T’étais grognon et visiblement de mauvais poil. Allongé sur le côté, tu anticipas la raideur de tes jambes au moment de les déplier, mais c’est une autre raideur qui t’étonna à la place. Enfin, étonné, les érections matinales étaient une habitude par chez toi. Mais t’avais pas spécialement envie d’être à côté de Gabriel, avec une érection. Friction de tes mains contre ton visage, puis rapidement dans ta chevelure broussailleuse. Tu écoutais son ton de voix si enivrant, mais ses mots désenchanteurs. Tu claques ta langue contre ton palais à la texture pâteuse. T’étais dû pour manger un truc. « Bonne nouvelle mon cul. C’pas vrai que j’reste ici une journée de plus. Impossible. Tu sors ton talent à t’foutre du monde et tu m’sors d’ici aujourd’hui. » Tu tournes ton visage sans jamais changer la position de ton corps et tu laisses ton visage transparent transpirer de rancœur. Ce n’était vraiment pas la joie et ça pouvait se ressentir. Ton rythme cardiaque si régulier te permettait de bien étudier les traits de son visage et tu t’attardais beaucoup trop longtemps contre ses lèvres, sans remarquer que tu te mordillais discrètement les tiennes. « T’aurais pu attendre après l’café pour m’dire de la merde comme ça. » Tu réponds successivement à son second propos en ramenant tes yeux en direction du fond de la pièce. Tu bouges la tête assez pour retirer l’oreiller de sous le poids immense de tes pensés et de l’écraser par-dessus ta tête. Tes doigts fortement crispés sur la taie de celle-ci. Tu n’essayais pas forcément de t’étouffer, tu voulais seulement penser à autre chose alors que tu te recroquevillais davantage pour dissimuler toute tension que tu voulais atténuer rapidement. Tu soulèves juste assez le coussin pour préciser que tu voulais ton café noir avant de retourner mourir sous le coton. Il n’y a définitivement rien qui allait. T’avais beau essayer de penser à autre chose, tes pensés revenaient toujours à cette personne perturbatrice de ta vie et de ta santé mentale.   
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Mer 28 Nov - 18:03
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] A peine levé et le voilà déjà en train d'insulter le monde, la vie. Il n'a pas envie de rester Zane mais il ne se rend pas compte que Gabriel fait déjà un effort surhumain en tentant de lui faire confiance pour le lendemain alors que s'il s'écoute réellement. Il le garde, à minima, une semaine. "Hors de question." Il balance la tête. C'est non, peu importe ce qu'il en dit. Pourtant, il a raison Zane, une parole de Gabriel pour confirmer que Zane sera bien mieux chez lui qu'ici et qu'il y sera en sécurité. Sa seule parole pourrait suffire sauf qu'il ne mentira pas Gab'. Zane ne sera pas en sécurité chez lui. Il ne l'a jamais été. Le regard de Gabriel est noir et n'admet réellement aucune objection. Il ne lui laisse pas le choix et tant pis s'il râle. Au pire, il rajoutera même des jours sur sa liste s'il l'emmerde trop, encore une fois pour lui montrer qu'il ne l'impressionne pas le moins du monde. Les yeux momentanément attirés par autre chose que son regard métal, Gabriel voit pointer l'érection de Zane sous le drap et s'en amuse. C'est le genre de chose qui disparaîtrait illico presto pour Gab' s'il se réveillait en présence d'une infirmière. "T'as besoin d'aide?" Gabriel, il le cherche, il s'amuse à le pousser dans ses retranchements parce qu'il est trop facile de l'énerver le jeune blondinet. C'est amusant de toujours le voir s'exciter. "Oh et je ne me fous pas du monde." Ce n'est pas lui ça, c'est Zane, sinon, il ne serait pas docteur. Bien que son insensibilité puisse pousser à penser le contraire. Il a le coeur arraché Gab'.

Il voit clairement Zane réagir à sa présence, peu sûr qu'il en ait conscience lui même et il s'en délecte. Une lueur amusé passe dans ses iris lorsqu'il le voit mordiller ses propres lèvres. "Café donc." Conclut-il avant qu'il ne lui précise qu'il le veut noir. S'il recommence à se mordiller les lèvres, Gabriel va définitivement finir par le prendre comme une invitation et il n'est pas du genre à se faire prier, surtout avec une invitation de ce genre. Il utilise l'eau chaude pour lui glisser la dosette de café et lui tendre le plastique en attendant, la main dans le vide, les yeux au fond des siens. "Viens chez moi et je te libère cet après-midi." C'est un marché comme un autre et il rajoute, juste au cas où Zane se tromperait sur ses intentions, même si au fond, il aurait raison. "Juste le temps de ta convalescence. Disons... Une semaine. Pas de vente de came, pas de mouvements brusques, pas de douche." Il n'empêche que, ce serait sans aucun doute, le premier mec à poser les pieds chez lui et sa confiance, il ne la donne jamais Gabriel. Si Zane ose ramener de la merde chez lui, clairement, il le tue Gabriel.
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Mer 28 Nov - 21:27
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Ta respiration courte, souffle et haleine matinale projeté sur ce mur tendre. Tu lui crias de se taire mais tes mots s’éteignirent dans le tissage de l’oreiller. Alors que toi tu attaquais, généralement. Lui, se moquait. Action beaucoup plus irritante qu’une insulte molle lancer sans effort. Intention qui te monte sur la peau comme des milliers de rats, dégoûté à l’idée d’avoir de l’aide pour -ça-. Entre toi et lui, ce ne fut qu’un baiser. Et visualiser autre chose te virait complètement à l’envers. T’étais pas prêt à une telle éventualité. Pour toi, il n’y avait encore rien d’autre qu’un thermomètre qui pouvait pénétrer ton rectum. Et ton phallus, c’était dans l’sexe d’une fille que ça allait. Pas autre chose. Mais t'as encore la sensation de ses bras imposants autour de ton corps, de ses lèvres savourant ta peau, de ses dents qui te maltraitaient malicieusement. Et plus tu pensais à des trucs comme ça, plus tu t’empêchais de venir à bout de ton érection. Tu pousses un grognement rauque en retirant l’oreiller de ton visage, pivotant sur le dos avant de te pousser contre le matelas pour t’asseoir en indien. T’écrases l’oreiller sur ton bassin et tu soupires. Ça n’allait clairement pas être une partie de plaisir. Et en plus, tu devais faire comme si de rien était. Tu prends entre tes mains le tison chaud dans son gobelet de plastique et tu ne bouges plus. La main tendue. Pétrifiée par sa nouvelle. Enfin, sa proposition. Ou est-ce encore une obligation ? T’arrivais jamais à faire la différence avec Gab. Tu le regardes, assimilant ce qu’il venait de dire. Fallait qu’il arrête de te lancer des bombes comme ça alors que tu viens à peine d’ouvrir les yeux. Tu ne réagis pas sur le coup. T’amènes le liquide noirâtre à tes lèvres, exhalant un peu d’air froid sur la surface pour prendre une gorgée sans te brûler. Du moins, c’est ce que tu espérais. Tu hisses en pinçant tes lèvres. Chaud. Et c’est parti. « Mais t’es complètement con ? T’as reçu un coup sur la tête pendant que tu dormais pour m’sortir une idée aussi merdique ? Putain Gab. » Dans un sens, ça te touchait. Même que t’as l’impression que ton cœur il se remettait tout juste à battre. Mais tu ne réussiras jamais à lui faire savoir. Tu regardes ailleurs en tentant une seconde gorgée de ce café instantané et le choc psychologique vient à bout de la brûlure qui coulait le long de ta trachée. Tu parles, le gobelet tout près de tes lèvres. Ta voix résonnant presque comme un écho désagréable. « Alors comme tu le dis si bien, c’est hors de question. J’ai déjà un toit qui m’attend, merci. » La seule fois que tu le remercies, c’est pour faire semblant. C’est pour rejeter l’idée, c’est pour t’entêter de penser que tu vas continuer à bien vivre si tu remets un pied dans ta vraie maison. Une semaine loin de chez toi : c’est une semaine de désintoxication. Tu consommes. Tu te piques. Tous les petits points dans ton bras ne proviennent pas uniquement de tes visites hospitalières. Tu prends une énième gorgée avant de déposer le gobelet sur le bureau à côté de ton lit. Tu passes tes deux mains sur ton visage de nouveau. Tu devais sûrement être encore endormie. C’était qu’un rêve toute cette folie. « J’préfère encore regarder ce mur blanc une journée d’plus et retourner à ma misère le lendemain sans une liste de règlements entre les mains ». Tu le toises du regard, inconsciemment. Tu ne parvenais plus à agir normalement et tes mots circulaient dans ta bouche comme une normalité. Tu maintiens l’oreiller contre tes jambes en bougeant contre le matelas pour faire pendre tes deux jambes en dehors du lit. « J’dois aller pisser.. » t’avais en effet l’impression que ta vessie avait besoin d’être vidée. Et tu voulais à tout pris enlever cette honte qui te poussait entre les jambes.  
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Jeu 29 Nov - 4:01
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il l'observe Gabriel. Il le voit faire tout son possible pour courir dans le sens contraire. Les pas qu'il a fait hier soir dans son sens, il doit déjà les regretter amèrement da bête blessée. Il a repris des forces, un peu d'énergie et il est hors de question pour lui de se laisser aller à nouveau. Il n'a juste pas compris que Gab', il a posé une laisse à peine visible autour de son cou et que maintenant, il compte tirer dessus lentement, doucement, jusqu'à ce qu'il soit là, juste à côté de lui. "Je dis juste que je suis assez doué pour ce genre de... d’événement matinal." Il désigne discrètement son drap, pile où on y décèle une bosse. Pour en être l'objet lui-même. Il meurt d'envie de continuer à l'emmerder Zane, c'est si facile de l'énerver. Il s'emporte, ça s'empire, il part en vrille et Gabriel le regarde faire, toujours aussi amusé de ce comportement. Les murs qu'il a érigé, Gabriel a décidé de les faire tomber et une fois qu'il a pris une décision le bougre, il n'en démord pas. En réalité, Zane a simplement ignoré sa proposition d'aide. Il a fait comme s'il n'avait pas entendu ou, pas compris de quoi il parlait. S'il s'énerve, c'est parce qu'il refuse de vivre sous le toit de Gabriel une semaine, prétextant qu'il a déjà une maison. "Ouais, la petite maison dans la prairie, le bonheur absolu." Souffle-t-il à présent sarcastique. Il se moque de lui s'il affirme préférer ce trou à rat, pas par l'esthétique mais par l'ambiance qui y règne à son chez lui.

Premier coup sur la laisse pour Zane. Gabriel le toise. "Bien." Il lâche la bombe. "Je ne suis pas ton médecin cette fois-ci. C'est lui qui décidera si oui ou non tu peux sortir finalement." Deuxième bombe. "S'il décide que, selon ton contexte familiale donc je lui ferais part, tu dois rester une semaine, je mettrais quelqu'un devant ta porte pour être certain que tu restes ici." Troisième bombe. "Et on t'attachera si tu décides d'être un danger pour ta propre personne." Des règlements, il voulait s'en débarrasser, Gabriel lui en donne un bon paquet à la place. Il refuse de le récupérer en miette dans un ou deux jours parce qu'il serait retourné à la rue avec une plaie à peine cicatrisée à l'extérieur, béante et saignante à l'intérieur. Il se lève, toujours les bras croisés sur son torse, une lueur de défi dans les yeux parce qu'il n'est pas du genre à essuyer un refus Gab'. "Et bien vas-y. Quelques pas te feront le plus grand bien et qui sait? Tu trouveras peut-être une once de bon sens dans les toilettes." Gabriel y est sans doute aller un peu faire et en général, quand il expose son contrôle de cette manière, c'est frustrant. Surtout pour l'autre partie mais il le fait surtout pour Zane, cette fois-ci. Pas juste pour son propre plaisir.
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Jeu 29 Nov - 4:27
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Ton corps se rapetisse sur le lit. Il se fait petit, tout petit. T’es de retour 10 ans en arrière. Sur le bout de ton lit à te faire lancer des conneries par la tête de la part de ton père qui venait une journée et disparaissait pour trois mois avant d’avoir l’envie de baiser ta mère de nouveau parce que les autres prostitués, elles commençaient à vider son compte en banque. Alors tu te laissais écraser comme si c’était la meilleure chose à faire et tu te sortais la tête des épaules lorsqu’il quittait ta chambre. T’as peut-être pas rentré ta tête dans tes épaules comme la tortue que tu étais dans le temps, mais tu te faisais amèrement petit. Ton âme te faisait mal comme si elle s’était fait plaquer par un joueur de football. De plein fouet. Une perte de contrôle absolue. T’avais définitivement plus rien sur quoi t’accrocher. Ce sacré médecin t’avait retiré tous tes repaires dans sa vérité exécrable. Il abusait de son pouvoir et de son savoir alors que t’avais rien contre lui. Ton corps tremblait de rage en l’écoutant, les couteaux dans les yeux. Il savait tout, tout en savant rien. Et c’est ce qui t’énervait. Au point que tu te lèves en laissant tomber l’oreiller. T’étais déjà parvenue à avoir une semi-molle. Ça passait un peu mieux qu’un tipi sous ton habit d’hôpital. Tes genoux flanchèrent, mais tu te retiens de justesse sur le lit et tu te redresses. La volonté, elle faisait bien des choses. Tu tends la main pour l’attraper par son haut en froissant avec toute la force que tu pouvais y mettre le tissu. Et tu gueulas. « Ta gueule O’Connell! Tu sais rien de ma situation familiale ! Tu sais pas que j’vis seul avec ma mère depuis que mon frère s’est cassé ! T’as pas vu à quel point elle souffre depuis qu’il est parti ! Parce qu’il lui reste que moi ! Son fucking rejeton. Son bâtard qui essaie de s’démerder pour essayer de la faire vivre parce qu’elle parvient plus à rien faire de son cul ! » T’avais fait rejoindre ta seconde main contre son torse pour t’agripper de nouveau et de tirer. T’étais peut-être pas menaçant, mais t’avais besoin de ce moment. T’avais jamais eu envie d’éclater de la sorte, mais ses menaces, elles t’ont faite peur. Le rose t’avais pris au visage par la pression, contrastant avec tes mèches pâles. « T’as aucune IDÉE de ce par quoi j’ai passé depuis que je suis gamin. Les modèles de merde que j’ai eu ! C’était pas un choix la rue, c’est devenue une obligation. J’peux pas faire autre chose, j’peux plus faire autre chose. » T’avais approché ton visage du sien, la respiration courte, le mal dans le cœur. Tu commençais à avoir du mal à tenir sur tes jambes. Tes jointures avaient blanchi sous la tension et ta gorge se serrait. « Fou moi patience, Gab, laisse-moi vivre comme je l’entend » Mais tu l’entendais mal et Gabriel l’avait aperçu. T’avais évidemment conscience que ton meilleur choix en ce moment, c’était d’accepter de te faire héberger. Tes derniers mots s’étaient tellement teintés de désespoir que tu ne voyais plus l’usage d’être aussi prêt de lui. De lui gueuler par la tête de cette manière. Tu te recules lentement d’un pas avant de comprendre que dans la torpeur du moment, t’avais complètement arraché ce qui te collait au corps. T’étais plus relié à rien, pas même tes médicaments. Tu baisses le regard vers ton bassin et tu y glisses tes doigts pour t’assurer que la blessure se porte bien. Tu soupires, tout était en ordre. Et dans ce relâchant de pression, tu sentis des larmes te couler sur les joues, sans comprendre pourquoi elles étaient là. Pourquoi elles te brûlaient la peau.  
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Jeu 29 Nov - 11:56
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il se moque complètement de jouer au dictateur si c'est pour lui sauver la mise le temps d'un instant. Il se fout de l'influencer, c'est même volontaire et le voir devenir rouge de colère, le voir devenir fou, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Il s'en branle complètement et cela se voit sur son visage, totalement impassible. Pas une once de pitié ou de compassion. Il a posé ses règles et Zane, il va devoir s'y plier, de gré ou de force. Il le regarde se lever et fait tout de même attention à regarder s'il ne tend pas trop l'abdomen, si ses gestes ne sont pas brusques. Un bras vers lui, si Zane s'attend à ce qu'il flanche ou soit impressionné, c'est plutôt mal barré. Il lui en faudra plus au torturé. La voix, ce n'est pas le plus beau son qu'il ait entendu mais il peut largement s'y habituer, après tout, il râle tout le temps Zane, quand il ne gueule pas. Il l'entend bien mais ça lui passe au dessus. S'il s'attend à ce que Gabriel ait une once de pitié ou une pensée pour sa génitrice, il n'est pas au bout de ses peines le pauvre Zane. Il hausse la voix Gabriel mais il n'a pas besoin de crier pour qu'elle soit impressionnante. "Rien à foutre. Pendant une semaine, elle se démerdera ou je lui ferais envoyer de l'argent." Il crache presque Gab mais il retient pourtant ses véritables pensées. Zane ne pourra vivre pleinement et tranquillement que lorsqu'elle crèvera, quant à son frère, il n'en a cure. Il n'est pas meilleur qu'elle sinon, Zane aurait eu de l'aide. Sinon, il n'en serait pas là aujourd'hui.

Il a changé de couleur le jeune Zane. Il est en train de perdre pied parce que Gab' a le contrôle et que lui n'a plus rien. En plus, il est diminué. Il ne s'était, de toute façon, pas attendu à ce qu'il éclate de joie. Il le laisse l'attraper avec son autre main, ayant l'impression d'être bien plus un support qu'un punching-ball mais Zane ne s'en rend peut-être pas comte. Il ne recule pas alors qu'il lui hurle au visage et cette même impassibilité dans le visage, cette même froideur pour la pitié qu'il lui demande. Jamais. Il peut l'aider parce qu'il s'est attaché à cette petite merde blonde mais lui demander d'avoir de la pitié ou de comprendre la souffrance c'est comme demander à un oiseau de vivre au sol éternellement. "Ne te fous pas de ma gueule et me dis pas ça à moi, ce serait très con! Tu as 19 ans, tu peux encore tout faire! Ce n'est qu'une question de choix! Prends ta vie en main, arrête de faire ta tapette. Tu as le choix de subir ou de te battre. Pour l'instant, tu subis comme une pauvre petite pleurnicheuse, t'en as pas marre?" Il le laisse reculer, ce qui est normal après ce qu'il vient de lui balancer au visage. Lui foutre la paix? Il rêve. Il le fixe et réplique durement "C'est toi qui as demandé à ce que je m'occupe de toi." Rappel au pacte du diable. Le diable n'est juste pas Zane, comme il a pu le croire. Le véritable monstre exerçant son pouvoir absolu, c'est Gab. Comme si ça expliquait tout, une seconde fois, il le répète. C'est lui qui a choisi Gabriel. Depuis 4 ans, il ne cesse de le demander alors que Gab' il ne demande que ça, le sortir de sa tête. La première fois qu'il a plongé ses iris dans ses yeux bleu métal, il a compris. Il l'a entièrement et complètement reconnu comme étant sien. Il l'a rejeté mais Zane ne cessait de le demander. Maintenant, il s'y est habitué et tout ça, c'est de la faute, uniquement du blondinet. Il le rattrape finalement quand il le sent s'effondrer avant de le serrer contre lui, haïssant ses larmes qui semblent pourtant lui être nécessaires. Prise de conscience sévère. C'est Gab qui gagne. Il souffle en posant ses lèvres sur la peau de son front. "Je vais signer tes papiers de sortie." Le sous-entendu ne l'est même pas. Zane vient avec lui.
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