one two three drink ft keala.

J’en peux plus, j’ai besoin de prendre l’air, voir autre chose, d’autres gens, aller ailleurs que là om se trouve Elena. Elle m’hypnotise et fait de moi ce qu’elle veut, alors que je ne rêve que de liberté depuis toujours. Je suis en train de devenir réellement son esclave et lorsque j’en prends conscience, je deviens folle. Pourtant, je n’ai pas le pouvoir de faire quoi que ce soit, elle me tient prisonnière et je suis à sa merci. Heureusement, personne ne sait ce qui noue lie en dehors du boulot qu’elle m’a offert. Il faut dire que le retour d’Elio dans ma vie, et l’entrée de Loïs font tout deux un chamboulement évanouissant, et je ne sais plus où donner de la tête.

Ce soir, j’ai simplement envie de sortir de cet étau, souffler un coup, respirer un air qui ne serait pas pollué par l’emprise qu’a Elena sur moi. Je sais qu’elle sera dans une colère folle que je ne réponde pas à ses appels. J’ai même pris la décision de laisser mon téléphone chez moi pour ne pas être tentée de répondre et la rejoindre comme le petit chien que je suis devenue pour elle. Non, ce soir, c’est juste moi et moi seule, un besoin d’évasion, même si je sais très bien que la sentence sera rude, connaissant le dragon qui sommeille en elle.

J’entre dans le premier bar à peu près accueillant que je trouve sur mon chemin. L’ambiance semble y être plutôt agréable, battre son plein de manière bonne enfant. Très bien. Je me dirige droit vers le bar et commande une vodka, puis une seconde, et je les enchaîne, même si elles sont moins bonnes que dans mon bar russe préféré. Ça reste de la vodka. Je m’arrête quand je sens que mon esprit se trouve être légèrement plus embrouillé. Voilà qui est mieux. Poursuivant avec un cocktail, toujours à base de vodka, je me dirige vers l’endroit où les gens dansent et me déhanche au milieu de la piste, faisant attention à mon verre tout de même. Et puis me vient l’envie d’aller pisser, alors je sors de la foule, me faufile entre les gens et sens quelqu’un qui me bouscule tout en donnant une tape dans le dos d’un jeune homme. Ce dernier lâche un juron en russe qui me fait esquisser un sourire, même si ce con vient de renverser mon verre. Je lui tape à mon tour dans le dos pour le faire se retourner et m’adresse directement à lui. « Ça va ? Ça te dérange pas de bousculer les gens sans t’excuser ? говнюк. » Le gars me regarde et je sens le regard de son pote pas loin qui a un peu plus tôt juré en russe lui aussi. Va-t-il venir à mon secours en gentleman qui se respecte ou se ranger du côté de son pote comme le dernier des abrutis ?

Je le traite de connard. Ouais. Asshole en anglais, il aurait sans doute un peu mieux compris, là je fais juste face à son regard de merlan fris. Il a dû boire beaucoup, plus que moi en tout cas. « bah quoi ? tu peux pas t'excuser ? » demande le petit brun mignon. Heureusement, l’abruti finit par s’excuser et s’en retourne vers ses potes, penaud d’avoir dû s’abaisser à une femme. Petit con. Je reporte alors mon attention sur le petit brun qui n’a pas bougé d’ici, lui. « de vrais enfants. » me dit-il en russe, ce qui me fait retrouver mon sourire. « Je vois ça. » que je lui réponds dans ma langue natale. Tout est naturel, je n’ai même pas besoin de lui demander s’il est russe, ça m’est égal. Toujours est-il que son accent est absolument parfait, et que donc, je l’imagine russe de naissance, comme moi. Je plonge mon regard dans le sien avec un peu plus d’intensité, et cette impression de le connaître déjà. C’est étrange, agréable. « je m'appelle nikita, au fait » Je souris davantage et hoche la tête avant de lui répondre. « Enchantée, Nikita. Moi c’est Ana. » J’ai pris l’habitude de ne jamais donner mon vrai prénom lorsque je sors comme ça. Par protection, et par jeu aussi. « Ça fait du bien de parler russe un peu, tu viens de là bas toi aussi ? » Je ne comprends pas bien ce qui est en train de se passer exactement. Il y a une attirance qui n’est pas réellement palpable, quelque chose qu’on ne peut qualifier. Comme quelque chose que je ne parviens pas à retenir, quelque chose qui vient de plus loin. J’ai l’impression de le connaître depuis toujours, et cette sensation me trouble plus que je ne pourrai le dire. « Je peux t’offrir un verre ? Leur vodka est pas géniale mais c’est mieux que rien. » Si j’ai envie de l’éloigner de ses potes abrutis ? Sans doute oui… Je ne sais toujours pas pourquoi cependant…

Le jeune homme me confirme que ses amis sont gentils, je n’en doute pas, quoi que. Je me contente d’un sourire et d’un hochement de tête alors qu’il ne perd pas de temps pour se présenter. J’en fais de même, même si comme à mon habitude, je change de prénom. Ana est un de ceux que j’utilise le plus, avec Nina. Anastasia est la version longue. Ce sont les deux prénoms de mes grands mères, que je ne porte pourtant pas sur mon état civil. Je ne perds pas de temps pour lui demander s’il est russe lui aussi, après tout, il peut bien simplement avoir appris le russe, bien qu’il le parle un peu trop bien pour ça à mon goût. « j'ai grandi à saint-pétersbourg. » Je souris un peu plus, mon regard s’illuminant légèrement. « Moi aussi ! » Ce n’est pas une des périodes les plus heureuses de ma vie, loin de là d’ailleurs, mais ça reste mon patrimoine, ce que je suis. Je lui propose alors de lui payer un verre, pour fêter ça. « c'est pas moi qui suis censé t'inviter à boire un verre ? » Je ris un peu, amusée, haussant les épaules. « Pourquoi ? Parce que les filles doivent forcément se faire inviter ? Pitié, on est plus au Moyen Age ! » Je m’en amuse, même si je trouve ces conventions franchement nulles à chier. « mais avec plaisir, même si, clairement, la vodka est dégueulasse. » Mon rire se mêle au sien et je hoche vivement la tête pour appuyer ses dires. Une fois les verres commandées, je suis le jeune homme jusqu’à la table libre qu’il semble avoir repéré. Je suis contente de voir qu’il ne compte pas me ramener auprès de ses potes en mode trophée, non merci. Un peu plus éloignés, ça va nous permettre de faire connaissance. Il est vraiment très mignon, sa mâchoire carrée et ses traits fins sont exactement ce qui me plait chez un garçon. Il a en plus de ça un regard très profond, à tel point qu’il me donne toujours cette impression que je le connais déjà, mais passons. « Alors raconte-moi, tu es en Amérique depuis longtemps ? » Je suis en train de carrément le dévorer des yeux, et je n’en ai même pas conscience.

Une fois installés tous les deux à une table à l’abris des regards - plus ou moins - de ses amis, je peux profiter de cette proximité nouvelle avec le jeune homme, ce petit jeu de regards qui s’installe, les sourires qui se font plus appuyés, et cette aisance dans notre langue natale. Il me plait. Ce serait difficile de le cacher, et puis, je n’ai pas non plus envie de le cacher non plus. Je m’intéresse à lui, lui pose des questions, et Dieu que c’est bon de pouvoir parler cette langue que je n’ai pas assez l’occasion de pratiquer. « huit ans. presque neuf. j'avais dix-huit ans, j'ai pas trop eu le choix que de suivre mes parents, en fait. même si je pense que j'aurais terminé par quitter la russie à un moment ou à un autre. » Je hoche la tête légèrement, je comprends amplement sa manière de penser, ce n’est rien comparé à ce que j’ai vécu, du moins, c’est ce que j’imagine. Mais le fait même qu’il mentionne ses parents, lui donne une longueur d’avance sur moi en ce qui ce concerne le schéma du bonheur. « et toi ? ça fait combien de temps ? » Je plonge mon regard dans le sien et lui offre un nouveau petit sourire. « Une petite dizaine d’années, suffisamment pour ne pas avoir eu le bonheur de pratiquer ma langue natale. » C’est parti, je suis entrée dans une phase de séduction. Mes coudes posés sur la table, je joue de mon index autour du verre sans le lâcher des yeux. « ça va sans doute te paraître complètement idiot, mais j'ai l'impression de te connaître. » Je laisse un petit rire filtrer à travers mes lèvres. « Tu sais que cette technique de drague ne marche plus depuis au moins 30 ans ? » J’arque un sourcil pour le taquiner, avant de reprendre plus ou moins mon sérieux, mais toujours dans cette optique de séduction. « Non plus sérieusement, je m’en souviendrai si je t’avais déjà rencontré. » Je me mords légèrement la lèvre inférieure en souriant. J’en fais des caisses, mais j’ai déjà pas mal bu, et j’ai pas envie de passer trois heures à draguer avant de passer aux choses sérieuses…

c'est vraiment grisant comme sensation, que de la connaître. et pas qu'un peu. tu te pinces les lèvres, tu sais pas forcément trop comment agir. parce qu'il n'y a pas que ça. enfin, elle te plaît bien aussi, la russe. tu te mords l'intérieur de la joue un instant, avant d'esquisser un petit sourire, répondant sans mal quand elle te demande depuis combien de temps t'as quitté la russie. tu te mords l'intérieur de la joue, lui retournant la question, continuant la discussion tranquillement. une petite dizaine d'années, suffisamment pour ne pas avoir eu le bonheur de pratiquer ma langue natale. tu hoches la tête. c'est vrai que toi non plus, t'as plus l'occasion de pouvoir parler russe. tu esquisses un sourire quand elle se penche légèrement vers toi, les coudes posés sur la table. et puis, quand même, ça te tracasse trop cette histoire de ressemblances. tu sais que cette technique de drague ne marche plus depuis au moins 30 ans ? ça tombe bien, j'ai pas encore 30 ans. tu ne peux pas t'empêcher de pouffer un peu de rire. non plus sérieusement, je m'en souviendrai si je t'avais déjà rencontré. tu esquisses un sourire. nadejda aliev. ça te dit quelque chose ? tu demandes l'air de rien, et pourtant, tu supportes pas trop de prononcer ton deadname. tu retiens un petit soupir. c'est vrai que quelqu'un comme toi, ça s'oublie sans doute pas. tu souffles en riant, lui offrant un sourire charmeur. pourquoi pas, après tout ? tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux et viens boire une nouvelle gorgée dans ton verre. va falloir que je remercie mes amis de t'avoir bousculé, j'aurais pas pu faire de belle rencontre ce soir sinon. tu ajoutes finalement en venant t'appuyer à ton tour contre la table, les avant-bras posés contre le bord de cette dernière.

Je le tacle un peu quand il parle de me connaître, c’est une façon de draguer ancestrale, et ça me fait rire, mais ça me flatte aussi, parce que ça veut dire que je lui plais. Il répond par une phrase plutôt amusante, effectivement il ne fait pas trente ans, je pense qu’il en est assez loin d’ailleurs. Je reviens sur le sujet précédent, parce que clairement, si je l’avais déjà vu avant ce soir, je pense que je m’en souviendrai. « nadejda aliev. ça te dit quelque chose ? » Je plisse un peu les yeux, cherche dans ma mémoire. Mais déjà trop bu, et mon cerveau aime bien me planquer la moitié des informations dans des cases de souvenirs que je n’ouvre plus depuis un bail. Je fronce un peu le nez dans une grimace adorable, avant de secouer la tête. « Nope. » En même temps j’ai pas été chercher bien loin. « c'est vrai que quelqu'un comme toi, ça s'oublie sans doute pas. » ajoute-t-il, heureusement pas vexé que je lui ai dit que je le connaissais pas, et sans pour autant faire le rapprochement de son prénom ou celui qu’il m’a donné plus tôt, la vodka est plus forte que j’imaginais, bien que dégueulasse. Ça monte vite à la tête cette merde. « va falloir que je remercie mes amis de t'avoir bousculé, j'aurais pas pu faire de belle rencontre ce soir sinon. » Je souris de plus belle, charmeuse, je me mords même la lèvre inférieure. « Surtout qu’ils nous surveillent… » J’adresse un petit signe de main à sa bande de potes plus loin dans le bar, et je me lève, plongeant mon regard dans celui du petit brun. « Allez viens, on va leur donner raison. On va danser un peu ? » Histoire de commencer un rapprochement stratégique. J’ai pas envie de passer des heures à enfiler des perles, faut que j’me dégourdisse les jambes, et autant lier l’utile à l’agréable, en bonne compagnie, c’est toujours plus agréable.

peut-être que tu te trompes après tout. peut-être que cette impression que t'as, de la connaître, depuis bien plus d'année que prévu, et bien, c'est peut-être simplement ton cerveau qui te joue des tours. tu retiens un léger soupir, glisse tes doigts dans tes cheveux un court instant. tant pis. t'as pas forcément envie de t'expliquer plus longuement sur ce nom que tu viens lui balancer. ce deadname, t'as pas envie de l'évoquer plus que ça. nope. tu hoches la tête et souris doucement. c'est pas grave, c'est tout. ça faisait beaucoup de coïncidence de toute manière. tu retiens un petit soupir et fermes les yeux. tu termines ton verre en une gorge, regrettant un peu la vodka venant de russie. celle-là n'en provient pas, c'est certain. tu te pinces les lèvres. surtout qu'ils nous surveillent... tu ris un peu en te tournant de quelques centimètres en arrière. un sourire se dessine sur le coin de tes lippes. et, au fond, tes potes, ils te connaissent bien, ils savent que c'est pas trop ton genre, de draguer comme ça. la réaction des gens, à la fin, est souvent la même. aller viens, on va leur donner raison. on va danser un peu ? les paroles de la russe te font sortir de tes pensées. ouai. tu souffles en riant un peu, t'approchant de la jeune femme pour vous éloignez un peu de la table. tu aimes danser ? tu demandes en te rapprochant un peu d'ana, posant une main au niveau de sa taille, souriant doucement.

Je ne perds pas de temps, je n’ai pas envie d’en perdre. Il me plait, j’ai l’impression que c’est réciproque, autant passer à la vitesse supérieure. On dirait bien que le petit brun n’est pas le genre pro de la drague mais il est réceptif et ses regards ne trompent pas. ni une ni deux je l’incite à me suivre sur la piste de danse, histoire d’opérer un rapprochement stratégique. « tu aimes danser ? » « J’adore ça ! » Ça a toujours été, d’aussi loin que je me souvienne. Nous commençons à danser l’un en face de l’autre, regards ancrés, sourires enjôleurs. Il s’approche, place une main sur ma taille et j’en profite pour m’approcher encore un peu, glissant mes bras autour de son cou, me déhanchant contre lui désormais. La température monte d’un cran, nos corps commencent à s’appeler, nos lèvres se frôlent, je peux sentir son souffle sur mes lèvres et j’adore ça, pourtant je laisse encore un peu durer l’instant. Je ne vois plus rien autour à part lui, il est devenu mon point d’encrage pour la soirée, mon but à atteindre, mon échappatoire. Nos bassins l’un contre l’autre, à l’unisson, et nos regards devenant presque fiévreux. Mes iris alternent entre ses yeux et ses lèvres que je rêve de capturer, je ne vais pas tenir plus longtemps. Je glisse alors mon visage pour atteindre son oreille que je frôle de mes lèvres avant d’y glisser quelques mots. « Qu’est-ce que tu attends ? » Pour m’embrasser, j’entends. Ou ce qu’il voudra d’autre d’ailleurs…

la danse, c'est pas trop ton truc. plus globalement, tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la drague, c'est pas trop ton truc. tu te pinces brièvement les lèvres et esquisses un petit sourire face à la réponse de la jeune femme. j'adore ça ! tu hoches la tête en souriant un peu, ton regard croisant celui de la russe tandis que vous dansez doucement. ta main glisse sur sa taille, et ses bras autour de ta nuque. et, au fond, ça te plaît. bien trop. et ça finira par coincer à un moment. parce que t'es loin d'être idiot et tu vois bien ou ça pourrait vous mener. c'est pas que t'es totalement contre de partager ta nuit, mais voilà. tu laisses tes lippes venir effleurer les siennes, tandis que vous respirez le même air. tu sais plus trop qui il y a autour de vous. c'est pas plus mal. tu fermes les yeux un instant quand ses lippes glissent contre ton oreille. qu'est-ce que tu attends ? c'est pas dans mes habitudes. tu souffles faiblement. ouai, clairement pas. tes potes sont les premiers à le savoir. ils savent beaucoup de choses, donc certaines que la jeune femme ignore encore. tu termines par venir glisser tes lippes contre les siennes, une de tes mains descendant dans le bas de son dos tandis que vos corps se font un peu plus proches encore. tu devrais arrêter le massacre, mais tu t'en sens incapable, tout simplement parce que c'est bien trop agréable pour y mettre fin.

J’ai encore jamais connu un gars aussi timide qui ose à peine poser ses mains sur une fille qui elle est pour le coup désireuse d’un peu plus. Beaucoup plus même si on parle de moi. Les idées qui fusent dans mon cerveau sont loin d’être catholiques, et je pousse un peu Nikita dans ses retranchements en venant presque réclamer qu’il prenne les devants. Je n’ai pas forcément envie de le brusquer, mais j’ai envie de passer la seconde, clairement. Je lui demande ce qu’il attend pour m’embrasser, et sa réponse est sans appel. « c'est pas dans mes habitudes. » Alors lui, il est vraiment pas comme les autres, et j’adore ça. je lui offre un petit sourire, le regard malicieux, et j’attends quand même qu’il soit le premier à initier le contact, comme pour être sûre qu’il en a réellement envie. Et enfin, ses lèvres viennent trouver le chemin des miennes. Je frissonne à ce nouveau contact, cette nouvelle avancée. Nos corps s’approchent, nos langues se lient, se caressent dans un moment de sensualité extrême, alors que la température monte encore. Je laisse les minutes s’égrainer sans jamais lâcher ses lèvres que j’apprécie tout particulièrement. Mais quand je sens mon désir trop intense, je viens chercher sa main, glissant mes doigts entre les siens, et je souris contre ses lèvres avant de refermer mes dents sur sa lèvre inférieure. « Viens avec moi… » Il peut encore s’échapper, me dire qu’il en a pas envie, mais franchement j’en doute. Je me faufile à travers la foule, sans lâcher sa main, et nous éloigne assez, planqués derrière un renfoncement de mur, au calme. Je retrouve ses lèvres dans un baiser lourd de sens et commence à déboutonner son pantalon alors que je viens de le plaquer contre le mur. « Tu verras qu’il y a beaucoup d’avantages à se laisser aller sans trop penser, crois-m… » Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase que je m’immobilise, ma main dans son pantalon, et c’est là que je comprends. Faille dans mon cerveau. Je me disais aussi que c’était bizarre de pas sentir son excitation pendant qu’il dansait. Normal, puisque tout comme moi, c’est une réaction plus interne que ce à quoi je m’attendais. Merde alors. Je réouvre les yeux, pupilles dilatées, et le regarde. La regarde. Je sais plus trop là, j’avoue que je tombe un peu des nues. Pas que ça me dérange, mais je prends juste conscience des indices qu’il avait essayé de me laisser jusque là.

c'est certain que les mecs comme toi, c'est pas vraiment ce qui court le plus dans la rue. ça se voit bien, d'ailleurs. enfin, tu le remarques facilement dans ton entourage. même à la caserne. tu te pinces les lèvres un instant tandis que tu termines par venir glisser tes lippes contre celles de la jeune, pour un baiser dont tu as tout autant envie. cette dernière monte rapidement dans ton corps, bien trop rapidement, quand on y pense. un soupir s'échappe de tes lippes et vos corps se rapprochent un peu plus encore. la jeune femme termine par venir emprisonner ta lèvre entre ses dents, et tes doigts s’enfoncent légèrement dans sa peau. il y a cette étape à laquelle tu ne vas clairement pas échapper. en général, c'est à ce moment que ça casse. viens avec moi... tes doigts qui se retrouvent liés aux siens, tandis que ouai, tu décides finalement de la suivre. pourquoi pas, après tout ? pour une fois. vous vous retrouvez bien rapidement éloignés de la foule, dans ces recoins qu'on n'imagine même pas. tu te mords l'intérieur de la joue, vos lippes se retrouvent et ta langue vient se mêler à la sienne, tandis que tu peux sentir ses mains glisser contre la fermeture de ton jean. tu verras qu'il y a beaucoup d'avantages à se laisser aller sans trop penser, crois-m... tu te mords l'intérieur de la joue, tes doigts autour de son poignet pour arrêter son geste, mais un poil trop tard. tu fronces légèrement les sourcils, sa main toujours dans ton pantalon et, évidemment que n'importe qui serait carrément choqué et surprit. un peu comme la russe à ce moment. tu te racles légèrement la gorge. ouai, ça surprend toujours. tu te retrouves à lâcher comme un con, en repoussant faiblement sa main. pas que ça te dérange qu'elle soit dans ton pantalon, mais bon. j'comprendrais que tu préfères que ça s'arrête là. t'ajoutes en te pinçant brièvement les lippes, haussant vaguement les épaules. t'as l'habitude, après tout. t'as bien vu qu'elle avait compris, t'as pas foncièrement envie de devoir le dire à voix haute en plus de ça. tu retiens un faible soupir à cette pensée.