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Clarke adorait surprendre sa fiancée, elle n’était pas vraiment romantique, mais il aimait lui prouver son amour par de petits gestes. Elle aimait montrer son amour parce qu’elle trouvait que dire je t’aime ne voulait plus rien dire aujourd’hui. On disait je t’aime comme je vais chercher le pain et les mots perdaient tous leurs sens. L’amour ne se disait pas à haute voix, il se montrait tous les jours et parfois un peu plus. Elle n’aimait pas non plus les fêtes commerciales du type saint valentin, elle trouvait ça complètement con d’offrir un cadeau juste parce que les médias disaient de le faire. Elle voulait que sa compagne lui offre un cadeau comme ça, sans raison précise et sans arrière-pensée.
C’était d’ailleurs ce que Clarke avait prévu pour la soirée, un petit dîner en amoureuse suivit d’une bonne séance de cinéma maison. Elle avait également pris un cadeau, rien de fou, juste des fleurs. Pas l’un de ses énormes bouquets, un joli et simple bouquet qui apportait une touche de couleur à la pièce. Elle n’avait pas préparé un repas exceptionnel, elle n’était pas cuisinière et elle souffrait encore de sa blessure à l’épaule. Elle avait d’ailleurs hâte de se débarrasser de ce problème.
Elle avait la visite d’une infirmière assez régulièrement et elle devait aller chez le kiné pour se faire masser. Elle avait d’ailleurs rendez-vous avant d’accueillir sa copine, elle espérait avoir le temps d’aller se changer avant que cette dernière ne vienne. Elle allait peut-être se changer avant, comme ça elle n’allait pas avoir ce stress. Elle n’en savait encore rien, mais elle commença à préparer la table plongée dans ses pensées. Encore une fois, elle avait essayé de faire un truc joli sans tomber dans le kitch ou dans le niais. Elle avait bien mis une bougie, c’était peut-être trop, enfin elle avait heureusement évité les pétales de roses.
Elle avait décidé de s’habiller de manière simple, mais sexy. Elle ne voulait pas sortir la robe de soirée, donc elle avait choisi une robe sexy sans être vulgaire. Vu l’état de son épaule, elle préféra ne pas tenter les talons, mais elle prit le temps de se faire belle. Clarke finissait tout juste de poser son vernis lorsqu’on sonna à la porte et elle se dépêcha d’ouvrir tombant nez-à-nez avec son infirmière. Cette dernière rentra avant de commencer les soins sur Clarke.
Elles discutèrent de tout et de rien passant un bon moment ensemble et la blonde rougit lorsque l’infirmière lui fit un compliment sur sa beauté devant la porte d’entrée. Clarke la remercia avant d’apercevoir sa fiancée et d’aller se réfugier dans ses bras lui déposant un baiser sur la joue. Coucou toi ! Comment tu vas ?
B-Ever
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This is really our house? Feat Rachel
Jeu 23 Aoû - 0:01
Le cabinet disait au revoir à ses derniers patients. Je regarde l'heure sur l'horloge déposé au-dessus de mon ordinateur, tandis que je suis assise près du fauteuil dentaire, sur mon tabouret à roulettes. Je grimace en voyant les secondes défiler. Je ne rentrerais pas à l'heure ce soir, me dis-je, un patient ayant appelé il y a quelques heures pour une urgence. Bon, j'ai pu prévenir Clarke dès que mon assistante me l'a dit. D'ailleurs, cette dernière entre dans le cabinet en refermant derrière elle. Elle dépose ses plateaux d'instruments tout droit sortis de la stérilisation. Je la regarde en souriant mais mon regard se veut fatigué. « Plus qu'un patient, Docteur. Courage. » Je souris en faisant glisser mon tabouret sur le coté. « Courage à vous plutôt, vous devez rester quelques heures de plus pour faire la fermeture. » elle hausse simplement les épaules en souriant, toujours, tout en rangeant les instruments emballés. Après tout, elle est payée pour rester alors bon, des deux façons c'est moi que ça fait chier. On toque à la porte et mon assistantes quitte ses gants en latex pour entrouvrir cette dernière. Elle glisse sa tête en dehors de l'encadré et me regarde m'informant que le patient est là. D'un geste de la main je lui dis d'entrer et mon assistante ouvre la porte pour l'accueillir. Je me lève, tendant une main polie et un sourire chaleureux. Quelques minutes se sont écoulées, le patient parti avec une joue en hamster et une dent en moins. Je quitte mes gants que je jette à la poubelle suivi de mon masque. Ma blouse se repose sur le dossier de ma chaise de bureau, mes lunettes de protection sur le bureau. « Bonne soirée. » dis-je toute souriante en me dirigeant vers les vestiaires pour quitter mon uniforme noir et rose fushia. Je n'avais qu'une hâte, rentrer et retrouver les lèvres de ma douce. Son parfum enivrant et sa présence commence à me manquer. Maintenant que je la sais souvent à la maison, j'ai du mal avec nos absences de contact. C'est normal, je suppose. Je grimpe dans ma Porsche grise, vêtue de mon slim noir, d'un débardeur vert émeraude et une petite veste noire. Lorsque j'arrive sur l'allée de garage de notre belle maison de Beverly Hills, je quitte ma Posche que je ferme à distance. Je range les clés dans mon sac brun en cuir et lève les yeux vers là où je me dirige. Je remarque l'infirmière de ma future femme, que j'appelle ma femme tout simplement puisqu'elle le deviendra. J'esquisse un sourire et avant de saluer l'infirmière et Clarke, cette dernière me saute à la gorge alors que je ne suis qu'à quelques mètres de la porte. Son baiser sur ma joue est ce qui me donne une énergie manquante en cette fin de journée de boulot. « Coucou toi ! Comment tu vas ? » je recule légèrement mon visage du sien pour pouvoir bien la regarder dans les yeux. Je dépose un chaste baiser sur ses lèvres avant de lever les yeux au ciel, en soufflant tout le poids du monde. « Dieu, j'ai eu une extraction de dernière minute, c'était- » je me coupe avant de devenir un poil trop ennuyeuse. « Je suis épuisée mais te voir me donne de l'énergie et toi ? Tu es bien belle, je peux en connaître la raison ? » je prend délicatement sa main dans la mienne et avance vers l'intérieur de notre maison. « Bonsoir, mademoiselle. Faites attention sur la route. » dis-je à l'intention de l'infirmière que je vois d'un mauvais oeil. Cette jeune femme est bien trop proche de ma dulcinée et sa façon de lui parler, de la regarder... je ne l'aime pas mais Clarke, si je lui dis, pensera que je suis parano. J'entre dans la maison tandis que l'infirmière était enfin sur la voie de rentrer chez elle au lieu de squatter le palier de notre chez nous à reluquer le magnifique popotin de Clarke. Une odeur vient me frotter aux narines, la lumière semble tamisée. Je reste devant la porte d'entrée, fermée. Je regarde Clarke, le sourcil arquée. « On a des invités ? » je demande parce que je ne sais pas du tout pourquoi elle est si bien habillée et pourquoi il y a une bonne odeur. D'ailleurs, cette robe, je songe déjà à la retirer...
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Clarke avait attendu le retour de sa petite amie avec impatience, elle avait hâte de la voir, de voir sa réaction suite à sa surprise. Clarke n’était pas quelqu’un de forcément très romantique, elle n’avait pas pris cette habitude en étant plus jeune et son métier ne se prêtait pas à ce genre d’ambiance. Il y avait beaucoup d’hommes, même si la profession commençait à se féminiser de plus en plus. Être entourée d’hommes presque toute la journée ne l’aidait pas à rester féminine, déjà parce qu’elle était en uniforme et rangers toute la journée et ensuite parce qu’il ne lui viendrait pas à l’idée d’enfiler une robe devant ses collègues.
C’était pourtant devenu des frères et des sœurs d’armes, l’armée était une grande famille. On ne pouvait pas s’entendre avec tout le monde, mais il y avait une certaine solidarité qui se mettait en place et Clarke savait qu’elle pouvait compter sur ses hommes et ses femmes en toutes circonstances. C’était plaisant de savoir qu’elle pouvait compter sur quelqu’un lorsqu’elle était loin de sa petite amie ou de sa famille. La blonde était très proche de sa famille et elle ne leur cachait rien sur sa vie privée.
Elle ne pouvait pas en dire autant de sa fiancée, elle ne pouvait nier que cette situation la faisait souffrir. Elle aurait voulu avoir une reconnaissance dans la famille de Rachel, ne plus être cette colocataire toujours présente. Mais elle ne voulait pas forcer la main de sa compagne, elle espérait juste que cette dernière n’allait pas utiliser un homme comme couverture. Elle ne supporterait pas d’être l’amante dans le placard, celle qu’on vient voir après avoir joué la mélodie du bonheur avec un homme. Elle espérait également que sa compagne n’allait pas avoir l’idée de tomber enceinte d’un homme de façon naturelle pour rassurer le paternel et ses croyances débiles.
Enfin c’était un autre sujet et Clarke ne voulait pas se gâcher la soirée en songeant à ça. Heureusement la venue de son infirmière lui changea les idées et elle réussit à faire sa séance tranquillement. Elle accompagna son infirmière à la porte apercevant en même temps sa compagne qu’elle s’empressa d’aller voir. Elle sourit avant de répondre à son baiser. Sa petite amie commença à lui parler d’une extraction de dent et heureusement elle n’alla pas plus loin.
En effet, Clarke avait peur du dentiste. Elle ne l’avait jamais dit à sa compagne, lorsqu’elle l’avait rencontré, elle avait trouvé qu’avouer sa peur casserait son côté je n’ai peur de rien et déplairais peut-être à la jeune femme. Puis avec les années, elle n’avait plus songé à ce problème surtout que Rachel ne lui posait aucune question sur ce sujet. Donc sa fiancée ne savait pas qu’elle avait la phobie du dentiste et c’était bien mieux comme ça. C’était une phobie un peu ridicule et pas vraiment flatteuse pour son image de femme forte qui n’avait peur de rien.
Elle ne dit donc rien lorsque Rachel parla de sa journée, mais lâcha un léger rire lorsque sa compagne lui parla d’avoir un regain d’énergie en voyant la jeune femme. Je voulais me faire belle pour toi, j’espère que le résultat est à la hauteur de tes attentes. J’ai même pris le temps de mettre du vernis. Elle montra fièrement ses ongles vernis à sa compagne, la blonde ne prenant en général jamais le temps de mettre du vernis sur ses ongles. Elle avait toujours mieux à faire puis elle devait aussi avouer que le fait d’attendre pour que ça sèche l’énervait plus qu’autre chose.
Rachel rentra dans la maison vite suivie par sa compagne qui afficha un grand sourire à sa question. Non, ce soir c’est juste toi et moi. Je t’ai préparé un petit dîner, un film et plus si affinités. Elle passa ses bras autour du cou de Rachel déposant ses lèvres sur celle de sa fiancée. Tu veux que je te fasse couler un bain ? Si tu as eu une journée si terrible. Enfin ce sont surtout tes patients que tu martyrises et moi parfois.
Elle lui fit un clin d’œil avant de se taire pour regarder sa compagne sans dire un mot. Elle mesurait la chance d’avoir une aussi jolie femme dans ses bras, sa fiancée était sublime autant d’un point de vue physique que mental et Clarke se disait qu’elle avait vraiment de la chance, malgré que leur relation ne soit pas dénuée de soucis.
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Mer 22 Aoû - 18:09