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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)

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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
Mar 13 Mar - 2:06
Merde, pas la chose la plus gracieuse dans mon dictionnaire, mais cela suffirait pour la situation, pourquoi devrais-je moi-même faire des efforts pour trouver un vocabulaire de mon rang ? De toute évidence il n’y avait pas d’efforts effectué pour me trouver un moyen de transport de mon rang, autant me reléguer à la soute, au moins j’aurais pu profiter de mes bagages ! Mais je dramatisais, bien sûre je dramatisais, la première classe n’était certes pas aussi classieuse qu’un jet privé, mais c’était acceptable, au moins j’avais pu emmener avec moi deux de mes hommes. Je dois avouer que rester des heures sans arme dans un avion en compagnie de dizaines de personnes n’était pas la chose la plus rassurante qui soit. N’importe qui pouvait essayer d’attenter à ma vie, j’étais impatiente de débarquer de ce vol interminable vers ce pays à l’hygiène plus que douteuse.

Les nuages, les nuages, toujours plus de nuages, le tout entrecouper de pensées sur tout et n'importe quoi, pourquoi Père avait-il tenu à ce que je me rends à Los Angeles ? Il devait avoir des gens moins talentueux prêt à se dévouer à cette tâche, seule dans une boite de conserve dans le ciel, survolant la mer, j'avais le temps de ressasser. Voulait-il m'éloigner de lui ? Peu probable, même s'il avait tout le mal du monde à me montrer ses talents parentaux, il avait également envoyé sa chienne dans ce trou. Oh oui je me souviens toujours de cette journée, la dernière, ses paroles résonnaient encore dans mon esprit à chaque fois que j'utilisais le sabre, frappant, tranchant, saignant. Elle m'avait peut-être oublié, là au loin à travers les océans, mais pas moi, chaque os brisé, chaque doigt tranché, chaque centimètre de peau équarri, c'était en son honneur.

J'avais essayé de ne plus penser à elle, peine perdue, je pensais à elle tout le temps, quand j'étais triste, quand je frappais, quand je poignardais, quand je rageais, quand je me touchais. Son image restait imperméable dans mon esprit, sa voix, m'ordonnant de faire plus, toujours plus pendant qu'elle récoltait la gloire auprès de Père, effaçant la mienne, sa petite ombre, mais je n'étais plus petite. J'étais le dragon à l'éveil, prêt à engloutir tout son monde, son minuscule et insignifiant monde, j'avais entendu qu'elle s'était mariée, c'était amusant au moins de l'imaginer, des hommes si masochiste, c'est quelque chose. Les heures passaient, toujours plus de nuages, au moins ils étaient désormais sombres, j'avais tout le loisir d'observer la nuit de ma place, impossible de m'endormir dans ces conditions. J'étais seulement impatiente de pouvoir retrouver mon arme et le loft que j'avais commandé, j'avais bien essayé de caser une villa, mais le Clan Nakagawa était attaché à la modestie.

Il faudrait également que j'aille voir dans les plus brefs délais le casino dont j'allais avoir la charge, le temps n'était plus aux simples restaurants japonais ou aux presseurs. Même les salons de massage avaient leur charme avec leur petit plus offert à côté, mais l'avenir était ailleurs, les américains sont fondamentalement des idiots. Les jeux d'argents nous permettaient de nous laisser les escroquer avec leur consentement, nous faisant une manne que nous utiliserions pour l'investissement et pour blanchir l'argent de nos autres activités. Le projet était ambitieux et augmenterait de manière significative notre influence et notre implémentation dans la ville puis dans la région, j'avais supervisé de loin le tout, c'était une occasion en or. Mais finalement, après une incroyable aventure, la délivrance arrivait enfin, l'avion se posait, mon corps se mouvait accompagner de mes fidèles hommes de main, sortant de l'appareil, allant chercher mes bagages.

Marchant dans les grands couloirs de l’édifice, je me dirigeais vers la sortie, prenant une grande inspiration avant de passer le seuil de la porte, le comité d’accueil m’attendait, elle m’attendait. Hautaine, imperturbable, ainsi était ma démarche alors que je m’approchais de celle qui ne semblait pas avoir pris une ride en 11 longues années. « Hina-sensei, c’est un plaisir de vous revoir après tant d’années. » Pas vraiment, mais je n’étais pas un monstre, je pouvais bien jouer le jeu des salutations, courber le dos, dire quelques formules de politesse, lui enfoncer un wakizashi entre les côtes, bon, peut-être plus tard. Evidemment je m’adressais à elle en japonais, j’étais certes obligée de vivre dans ce dépotoir, mais je n’oubliais pas la grâce de mon langage. «Je suis impatiente de collaborer avec vous et rattraper le temps perdu. »
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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
Mar 13 Mar - 16:17
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« Chérie, tu n'as pas vu les dossiers des Karmell ? » demanda Léo à haute voix en fouillant dans son bureau. Hina, elle, se préparait à partir pour rejoindre sa limousine qui s'était arrêtée en bas de leur grand immeuble huppé. Ce soir, elle allait récupérer l'enfant du chef. Elle soupira. Léo avait tendance à avoir la tête dans les nuages. Cela faisait six ans qu'ils se connaissaient et un an qu'ils étaient mariés. Au départ, Hina ne cherchait en aucun cas à avoir la bague au doigt. Pourtant, l'Oyabun lui avait conseillé de le faire, c'était toujours mieux pour la couverture de l'agence. Comme ça, jamais elle ne sera soupçonnée de quoi que ce soit vu la notoriété qu'elle avait. Et puis Léo, n'était pas non plus n'importe quel homme. Un homme d'affaire de talent - malgré qu'il soit dans les nuages -, PDG d'une énorme firme de textile, il apparaît souvent dans les magazines de finances comme étant l'homme d'affaire le plus riche de Los Angeles. Etant donné qu'il avait implanté pleins d'entreprises partout dans le monde. Oui, tout ce qu'entreprenait Hina n'était pas dû au hasard. Aux yeux de tous, elle était la directrice d'une agence pour le mariage très cotée et renommée mais aussi la femme qui avait réussi à mettre le grappin sur l'homme d'affaire le plus convoité de L.A. Elle était fière d'avoir fait cet exploit d'ailleurs et le montrait avec plaisir lorsqu'ils sortaient dans les soirées mondaines. Cependant, elle avait gardé son nom de famille. Ne voulant pas complètement lui appartenir. Enfin, elle, elle lui avait dit qu'elle voulait le garder car c'était important pour elle que ses origines restent intactes en Amérique. Léo, c'était un homme bienveillant - un peu naïf aussi, surtout avec elle - et très amoureux de sa femme. Il avait accepté sans rechigner, de toute façon il savait que Hina n'allait pas lâcher. Il la connaissait tout de même ! Elle apparut dans l'encadrement de la porte vêtue d'une robe noire à longue manche et col roulé, moulant son corps, ayant le dossier en main, penchant la tête de côté et arbora un sourire au coin de ses lèvres. « Que ferais-tu sans moi franchement ? » Léo la regarda et souffla un grand coup. Il vint vers elle, lui prendre le dossier en main et lui donna un baiser. « Pas grand chose je crois bien ! » Hina rit avec légèreté. Elle tenait son rôle de femme mariée à la perfection. Bon, en même temps, Léo n'était pas vraiment le pire des maris. Elle s'était attachée à lui d'un sens. Il était tellement innocent... Il lui dit qu'il allait travailler toute la nuit au bureau pour ce dossier et qu'il allait laisser Hina retrouver sa "nièce" après onze ans. Oui, parce qu'elle ne lui avait pas dit que Eiko était la fille d'un grand clan yakuza au Japon et qu'elle était le second après le chef. Il était adorable, vraiment.

Sa limousine arriva enfin à l'aéroport. Hina était encore au téléphone avec l'Oyabun. Communiquant très souvent avec lui. Sur les affaires principalement mais aussi sur la vie. Comment elle se sentait en Amérique etc. C'était important pour l'Oyabun, qui était très proche de Hina, de connaître absolument tout. Elle était loin de lui depuis tellement longtemps. « Wakagashira-kacho, elle arrive. » sortit Diego qui avait pris le volant pour ce soir. Ce n'était pas son chauffeur mais pour les "occasions" comme celle-là, il était de la partie. Elle raccrocha en lui disant au revoir puis sortit du véhicule tandis que Eiko apparut enfin devant elle. Elle avait tellement... grandi. Elle était devenue une femme. Hina fut comment dire... très surprise de la voir en ayant éclos de sa chrysalide. Du moins, Eiko avait fissuré son cocon car elle avait toujours cet air hautain sur son visage. Ça au moins, ça n'avait pas évolué. Dommage. « Hina-sensei, c’est un plaisir de vous revoir après tant d’années. » Hina sourit au coin de ses lèvres. Elle savait qu'elle disait ça pour être polie. Personne n'était contente de la voir à part l'Oyabun. Elle était crainte dans son clan et par ses ennemis aussi, mais cependant, elle savait combien elle était tyrannique. Elle l'assumait pleinement. Cependant, sa loyauté sans faille et son talent de sabreuse faisaient d'elle un second respecté et adulé au sein de sa famille. Elle était adorable de rester polie, Hina appréciait la façade. « Je suis impatiente de collaborer avec vous et rattraper le temps perdu. » Hina courba légèrement la tête, pas l'échine. Elle ne le réservait que pour son père ça. Puis ancra son regard dans celui de son disciple et lui répondit en japonais, car entre eux ils parlaient souvent dans leur langue natale. « Merci Eiko-san, cela me fait plaisir de vous revoir tout autant. » Elle se décala et un des hommes de Eiko vint leur ouvrir la porte, leur permettant de s'engouffrer dans le véhicule. Hina aux côtés de Eiko, ses hommes de main en face d'elles. L'iris de la femme de Lune et du Soleil se hasarda un instant sur les deux hommes. Elle ne les connaissait pas. Cette méfiance qu'elle avait, était toujours présente en elle. Elle reporta son regard sur Eiko. « Avez-vous fait un bon voyage Eiko-san ? Racontez moi le temps que l'on arrive à Chinatown, je vous prie. »
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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
Mar 13 Mar - 17:38
J'avais au moins réussi à tirer un presque sourire de sa froide carcasse, je dois avouer que je m'attendais à ce que la rigidité cadavérique fasse déjà effet sur ce mort-vivant d'un autre temps. Contrairement au reste de son corps, 10 heures de vol dans des conditions indigne de mon rang et elle prenait seulement la peine de baisser la tête ? A vrai dire, c'était certainement une bonne chose que je n'avais pas pu emmener mes armes dans l'avion car l'envie de les utiliser me titillait de plus en plus. Ainsi cela lui faisait plaisir de me voir ? Au moins cela ferait un changement de la plupart des personnes, lorsqu'on me voit, c'est généralement un mauvais signe, mais je n'étais pas là pour châtier une vermine quelconque, pas pour le moment. Mais le moment était venu de quitter ce lieu et de rejoindre un endroit de bien meilleur goût.

Hina à mes côtés, mes hommes en face, je ne comptais pas me séparer d’une protection, je pouvais aisément garantir ma propre sécurité, mais tout pouvait arriver. Après tout je n’étais plus à Osaka, mais dans cette lointaine contrée où qui sait quel complot pouvait bien s’ourdir contre ma personne, la paranoïa est une véritable vertu. Il me faudrait trouver des gens véritablement de confiance en cette ville et fortifier comme il se doit mon loft, mais ce trajet, contrairement à son homologue aérien ne serait pas silencieux. Déjà ma compagne voulait entamer la conversation, selon mes propres mots, rattraper le temps perdu, certes avec la question la plus idiote possible, mais je ne devais pas déjà m’irriter pour si peu. Après tout, combien mes aventures dans un dépotoir volant devaient sembler passionnantes pour quelqu’un dont l’activité principale était d’acheter des bouquets de fleurs pour une bande d’occidentaux qui divorceront de toute façon deux ans après.

Je reportais à mon tour mon regard sur mon interlocutrice, accédant à sa requête. « Vous savez, il n’y a pas tant de choses que cela à raconter Hina-sensei, monter dans un avion, attendre pour 10 heures, je suis seulement heureuse de pouvoir enfin vous retrouver ici. » Le véhicule roulait dans les rues de la ville, mais j’y faisais à peine attention, concentrant toute mon attention sur la femme à mes côtés, la détaillant des yeux avec le plus grand soin. Admirant chaque détail, elle était belle, une beauté froide et meurtrière, mais également chaude comme un feu ardent quand elle se réveillait, la tyrante du Clan Nakagawa. Combien de temps fois au fil des années j’avais souhaité me retrouver aussi proche d’elle et de son corps, sa peau devait être si douce et parfaite, produisant un son si enivrant en se déchirant.

Mais trêve de fantasme, je continuais la conversation, l’emmenant vers des sujets bien plus plaisants, pour moi tout du moins. « Mais tout ceci est moins intéressant que vous Hina-sensei, je dois avouer que vous m’avez manqué au fil des années, vous faites partie de la famille, le Clan manque cruellement de vos talents. Malgré tout, je suis heureuse que l’étendue de vos talents soit utilisée pour le bénéfice de la famille Nakagawa dans cette bien honorable activité…d’organisation de mariage, je suis impatiente de voir cela. » Je ne portais peut-être pas d’arme sur le moment, mais cela ne m’empêchait pas de la poignarder du mieux que je le pouvais, en toute amitié bien sûre.
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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
Mer 14 Mar - 3:17
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Sa chevelure tirée en arrière, laissant sa queue de cheval lisse descendre jusqu'à son dos, finissant dans une pointe comme si tout son corps ne pouvait être qu'une arme mortelle. C'était l'impression que la yakuza dégageait en tout cas. Sa gestuelle était droite, son dos n'était en aucun cas arrondi, elle avait de la prestance. Élégante avec sa robe moulante à col roulé et longues manches. Rien ne paraissait déborder. Tout paraissait parfaitement à sa place même jusqu'à son apparence. L'attitude y faisait aussi énormément. Ce qui contrastait avec cette parfaite statue qu'elle pouvait refléter aux yeux de tout le monde, c'était son sourire parfois chaleureux. Quand elle le voulait en tout cas. Le sourire qu'elle lui avait offert tout à l'heure, était poli. Rien de plus. C'était la fille de l'Oyabun. C'était normal d'être polie avec elle quand c'était des moments informels comme là. Lorsqu'elle l'entraînait, c'était totalement autre chose. Sa carapace glaciale pouvait se fondre dans une lave incandescente. Son iris se heurta au sien qui semblait la détailler de tout les parts. Après tout cela faisait un moment qu'elles ne s'étaient vues. D'ailleurs, Hina ne put s'empêcher de faire la même chose. Son visage restait tout de même juvénile mais quelque chose d'autre avait évolué. Elle trouvait que son aura était plus imposant. Son regard plus perçant malgré cette abondance de politesse ! Arf là revoilà en train de lui dire qu'elle était tellement contente de la retrouver ici. Hina plissa légèrement les yeux, un rictus apparut au coin de ses lèvres. Elle était tellement forte à jouer la faux cul que ça en devenait presque... Une envie soudaine de l'étriper. Un sourire arbora de nouveau son visage. Une lueur s'illuminant dans son regard. Au moins Eiko faisait ressortir quelque chose qui l'animait. Elle retrouvait cette sensation qu'elle avait ressenti lorsqu'elle avait quitté le japon. Une sensation familière qui la ravivait de l'intérieur. « Oui vous avez raison, c'était stupide comme question. J'en ai tellement en tête que je ne savais pas par où commencer. » elle était sincère. Elle était contente maintenant qu'elle avait ressenti ce saisissement si particulier qui l'ennivrait à chaque fois qu'elle faisait danser avec sa lame des têtes. Ah... C'était tellement agréable de ressentir ça, Hina ne s'en lasserait jamais.

Elle manquait à la famille ? Oui, elle pouvait le concevoir. En tout cas l'Oyabun le faisait ressentir à chaque fois qu'il l'appelait. « Et bien, pour moi aussi cela a été rude. Le Clan m'a tout autant manqué. Heureusement que l'Oyabun me donne tout de même des nouvelles assez souvent. En tout cas, j'ai entendu de grand bien sur vous, Eiko-san. A Osaka, vous êtes une terreur paraît-il. » lui sortit-elle en souriant. « Oui, c'est une activité très originale. Lorsque votre père me l'a ordonné, je vous avouerais que cela m'a un peu dérouté. Mais je dois dire que je suis fière de la réputation de mon agence. C'est un enrichissement non négligeable. Cette agence est connue sans être reconnue. » finit-elle en ancrant ses yeux ébènes dans le sien. C'était subtile. Une couverture parfaite pour enchérir une famille faisant partie de la pègre dans le fond. « J'espère que cela perdurera. Pour le bien du Clan. » le ton était donné. Elle l'avait dit franchement en étant toujours subtile. Elle attendait beaucoup de Eiko et elle savait que la fille de l'Oyabun allait la comprendre. De toute façon vu l'air qu'elle faisait en ayant dit cela, un gamin de quatre ans saurait qu'il ne fallait pas la décevoir, elle risquerait de jouer à la balle avec vos têtes. Voilà l'air qu'elle tenait. Toujours le sourire aux lèvres.
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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
Mer 14 Mar - 16:31
Elle n'avait pas perdu de son mordant, le même feu d'antan l'animait toujours, je n'en attendais pas moins de la seconde bien aimée, terrifiante, sans pitié, aux paroles toujours aussi mordante, la salope. Evidemment que Père lui donnait souvent des nouvelles, il devait lui en donner bien plus souvent qu'à moi-même, elle avait toujours été sa petite fille chérie, la prunelle de ses yeux. S'il l'avait pu il m'aurait certainement déshérité et adopter sa seconde adorée à la place, mais j'étais là elle partit pour rester jusqu'au bout, quoi qu'en dise pour l'élite du Clan. J'étais peut-être exilée à l'autre bout du monde, mais je conservais ma force et ma détermination, il va s'en dire que j'aurais préféré être muté à notre branche sud-coréenne. Je n'avais que trop bien entendu les américains et leur infinie bêtise, cela ne donnait pas envie de m'attarder dans ce pays, mais ce n'était pas de mon ressort.

Malgré tout mon interlocutrice réussissait à m’arracher une satisfaction, oui j’étais une terreur à Osaka, j’avais travaillé sur ma réputation et il est vrai que j’avais appris de mon sensei. Etre impitoyable, cruelle s’il le faut, aimer ce qu’on fait, rien de plus plaisant que faire couler le sang d’une vermine et de le voir rendre l’âme, seconde après seconde alors qu’il s’accroche désespérément. Mais ce moment devait arriver, il était écrit dans les toiles du destin, celui de la menace, oh que j’avais envie de lui arracher la gorge, s’il le fallait avec les dents. Son sang ferait d’une parfaite touche dans cette limousine, mais je devais rester raisonnable, je n’étais pas une idiote impulsive, j’attendais le bon moment pour anéantir mes ennemis. Elle avait cet air, cet imposant air, qu’elle était menaçante à voir, la froide tueuse du Clan Nakagawa, cela m’excitait au plus haut point.

Un sourire se formait à mon tour sur mes lèvres. « J'ai confiance en votre capacité à pérenniser cette activité Hina-sensei, s'il y a bien quelqu'un pour empêcher tout problème, c'est vous. » Mon regard devenait plus intense. « Je suis honorée que ma réputation ait parvenue jusqu'à vous, mais je le prends un petit comme un échec, cela veut malheureusement dire que je n'ai pas tranché assez de langue. » Un léger rire sortait de ma bouche, il est vrai que j'aimais couper des langues ou tout autre membre du corps humain, redoublant d'inventivité pour montrer qu'on ne devait pas me provoquer. J'avais été bien trop conciliant avec la vermine par le passé, mais comme me le rappelait ma cicatrice au flanc, elle nécessiterait toujours une raison pour ne pas essayer d'attenter à ma vie, la terreur en est une très efficace.

Mais le rire s’arrêtait rapidement, la blague avait assez duré, nous continuons notre trajet vers Chinatown, la tension bouillant doucement dans le véhicule, cela devait être gênant pour mes hommes de main, mais peu importe. Je ne m’intéressais qu’à la femme à mes côtés et à ce qu’elle pourrait encore me dire. Je ne la quittais pas des yeux un seul instant, elle savait comment conserver l’attention de ses interlocuteurs, les faisant orbiter autour d’elle comme un satellite autour d’une planète. « Mais vous disiez plus tôt avoir beaucoup de questions, je suis à votre entière disposition pour y répondre Hina-sensei. »
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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
Jeu 15 Mar - 1:21
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Son iris mouva sur le mince sourire que sa disciple vint de lui offrir. Lui disant combien elle était confiante et n'avait pas de doutes à ce que le second fasse de son mieux pour maintenir l'équilibre. La yakuza releva son regard froid, noir, néant. S'ancrant à nouveau dans le sien qui raviva l'étincelle dans ses pupilles sombres. L'intensité de son regard l'électrisait. Elle fut happée. Sa chrysalide était au prémisse de sa destruction. C'était tellement excitant tout ça ! Elle avait tellement hâte de la voir sortir de là !! Hina savait qu'elle en était capable. Oui, elle le savait. Un jour, elle savait que Eiko allait devenir un magnifique papillon, déployant ses ailes avec grandeur. C'était le rêve de tout maître. Hina ne dérogeait pas à la règle. Elle se souvint encore de cette fois là où la pointe de sa lame était ancrée dans l'épiderme de l'Oyabun-sensei. La satisfaction d'avoir pu l'atteindre alors que cela faisait des années qu'elle s'entraînait d'arrache-pied pour lui mettre un putain de coup de lame dans sa nuque !! Ah... c'était l'extase. Elle se souvint encore du petit point de sang qui en était sorti. Elle aurait pu lui enfoncer carrément dans la jugulaire, le regardant se vider de son sang avec volupté du point d'entrée et de la sortie. Comme une fontaine vivante. Elle avait eu envie de le faire. Mais le regard de son maître l'avait transcendé. Il n'avait pas peur. Il aurait été comblé que ça soit elle qui le fasse. Oui, elle avait tellement hâte qu'Eiko puisse ressentir ça. Elle sourit, en la regardant rire sur le fait qu'elle n'avait pas assez tranché de langues si elle se retrouvait ici. « Oh non je vous en prie Eiko-san, ne vous sous estimez en aucun cas. Il faut voir les bons côtés des choses. Si votre Père vous a envoyé ici c'est qu'il a pleinement confiance en vos capacités pour remettre à flot le Casino de Chinatown. » lorsque l'on écoutait leur conversation, c'était sûr que l'on pouvait croire qu'il y avait pleins de choses positives. Cependant l'ambiance dans la limousine était pesante. L'aura que dégageait les femmes yakuzas était accablant. Ses deux hommes de mains semblaient suffoqués. Enfin il y en avait un surtout qui n'arrêtait pas de tapoter son index contre son pantalon. Comme un tique nerveux. Hina le voyait comme si son visage était juste tout près de ce doigt qui tapotait. Le fixant encore en train de tapoter. Depuis tout à l'heure. Pourtant il n'y avait rien d'alarmant, tout le monde pouvait avoir un tique. Mais ses déglutitions incessants soulignaient aussi sa nervosité intérieure. C'était qui putain cet homme de main en carton ?! Pourtant son regard restait fixé dans celui de sa disciple qui s'arrêta de rire. Tout en n'oubliant pas sa périphérie. La méfiance était la plus sûre compagne de la sagesse. « Et bien, dites moi donc comment vous sentez cette nouvelle vie ici ?Je suis curieuse de connaître vos projets. » tout en lui disant ces mots, elle remarqua encore ce doigt qui tapotait. Encore. Et. Il s'arrêta. Étrange. Que cela voulait-il dire ? D'un coup il n'était plus nerveux ? Il bougea l'épaule. Un autre tique ? Non, ce n'était pas ça. Subitement, l'homme de main leva son bras, bougeant d'une rapidité exacerbé. Le doigt qui tapotait, pointant la fille de l'Oyabun. Dans sa manche, une lame d'un couteau en sortit. Se dirigeant tout droit dans l’œil de l'héritière. La silhouette de Hina mouva plus vite que lui. Oui, il était rapide. Cependant, elle l'avait en ligne de mire depuis le début. Pas de chance. Ses deux mains vinrent se poser sur le dossier du siège, au milieu le visage de Eiko, son buste se positionnant face à elle tandis que la lame du couteau frôla presque sa joue lorsqu'elle s'était tournée vers sa disciple. Son épaule avait pu alors heurté le bras de l'assassin, déviant sa trajectoire vers la vitre de la limousine. Tout s'était passé rapidement mais le regard de Hina était toujours ancré dans celle de Eiko. Une de ses mains vint prendre la main de l'étranger, et elle coupa le contact du regard avec sa disciple pour retourner l'attaque contre son agresseur. Enfonçant sa lame dans ses côtes. Un cri s'échappa de son corps de gorille. Ce qui cassa les tympans de Hina. Elle le poussa contre le siège où il était assis et s'approcha de lui. Jouant à tourner le couteau à l'intérieur de son foie. Son regard avait cette lueur. Elle avait envie de mettre un terme à sa souffrance. Maintenant. Mais non. Non. Raisonnable Hina. Soit raisonnable. Il ne fallait pas le tuer. Il fallait l'interroger d'abord pour savoir qui il était. Elle arrêta de jouer puis décida de le mettre ko en lui foutant un coup de poing en plein dans sa tempe. D'un geste vif et brutal. Il perdit conscience instantanément. La yakuza savait où frapper. Ses doigts s'écartèrent de la manche de couteau. « Essayez de le garder en vie. S'il meurt, je vous tue aussi. » commanda-t-elle à l'autre homme de main qui était resté assis là à être juste spectateur. D'un ton sec. Elle vint se rasseoir en baissant légèrement sa robe qui était remontée jusqu'au début de sa cuisse. Heureusement qu'elle avait choisi une robe à la matière élastique. Puis reprit contenance à nouveau. Posant son iris sur Eiko. « Êtes vous idiote ? » dit-elle froidement. Comment se faisait-il qu'il y avait un assassin parmi les deux hommes de mains qu'elle avait choisi de l'accompagner ?!?
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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
Jeu 29 Mar - 3:17
L'Oyabun avait confiance en ma personne, il reconnaissait mes compétences et m'envoyait remettre à flot une pièce importante dans notre expansion américaine, je connaissais la chanson, je me l'étais assez répété. Si au moins sa chienne n'avait pas été présente, cela aurait pu être supportable, mais devoir supporter sa présence, cela serait une toute autre épreuve. Peut-être que Père savait pour mon animosité envers elle et essayait de me faire voir les choses sous un autre angle, qui sait ce qu'il pensait ? Le ténébreux yakuza, soit, j'acceptais de jouer le jeu et de faire des courbettes à la grande terreur, tout du moins pour un temps, des coups de poignards étaient vite arrivés de nos jours. Mais Hina avait une autre question à me poser, au moins celle-ci était un peu plus intéressante que la précédente, un peu, mais ce n'était pas la question l'important.

Non, c’était son aura, ma compagne aurait pu me réciter une recette de cuisine que j’aurais été captivé par sa présence, je n’attendais pas avant de répondre, embrayant immédiatement. « Mes projets sont le travail et toujours plus de travail, ma vie pourra reprendre son court une fois de retour chez moi, je ne crois pas que ce dépotoir aura beaucoup à… » Une seconde, une éternité, d’abord la surprise, puis l’incompréhension, des bruits sourds, que se passait-il ? L’action défilait rapidement devant mes yeux, je pouvais parfaitement voir un de mes gardes du corps se faire massacrer par mon interlocutrice, il avait tenté de me tuer. Il avait tenté de me tuer, cette simple information revenait sans cesse dans mon esprit, même après qu’il ait été mis hors d’état de nuire avec une efficacité remarquable. Évanouie, pissant le sang dans ma limousine, il avait tenté de me tuer, pourquoi ? Qui ? Tant de questions se posaient en même temps dans mon esprit, je restais calme, impassible, je ne devais pas montrer de faiblesse.

L'image de la lame si proche de mon visage, de mon œil, elle repassait en boucle, mais également les paroles d'Hina, idiote, idiote, idiote, idiote, idiote, idiote ! Elle n'avait pas le droit de me parler ainsi ! Oh je la voyais parfaitement, jugeant, s'estimant meilleure que moi, cela avait toujours été le cas, désormais elle insultait, cette salope coréenne, je voulais lui cracher au visage. La frapper de toutes mes forces, arracher le couteau du foie de l'autre imbécile, le planter dans sa tendre chaire et trancher, laissant baigner mes mains dans son sang chaud. Peau, os, peu importe les obstacles, je voulais la faire souffrir de mille morts, je voulais la prendre à même le siège et à côté de l'homme agonisant. Criant mon nom alors que je m'introduirais en elle, savourant son plaisir, sa douleur, cet ange sanglant de perfection, je la haïssais, je la haïssais tellement, je la voulais !

Observant son visage froid, ses lèvres dures que je voulais étreindre des miennes alors qu'elle faisait couler le sang, celui d'un autre, le sien, le mien, peu m'importait. Mais je ne faisais rien, je ne criais pas ma haine, je ne prenais pas avec sauvagerie cette imbécile, je ne souriais pas, je ne souriais pas, je parlais seulement, froidement. « Quelqu'un veut ma mort, il regrettera de ne pas avoir réussie aujourd'hui... » Je détournais le regard de ma compagne, observant le traître, oh sa mort serait digne des plus grandes horreurs, je m'en assurerais personnellement, mais qui pouvait vouloir ma mort ? J'essayais de réfléchir à cette épineuse question, essayant de ne pas me laisser déranger par cette sensation, cette humidité dans mon entrejambe, Hina avait bien trop d'emprise sur moi. Je reprenais la parole après un petit soupire, continuant à observer l'assassin. « Il aurait au moins pu avoir l'amabilité d'échouer à m'assassiner avant les dix heures dans cette boite de ferraille volante. »

Un clan rival ? Une organisation criminelle étrangère ? Quelqu'un au sein du clan ? Tant de suspects, tant d'ennemis, tant de châtiments possibles, peut-être même mon très estimé sensei, arranger un assassinat pour ensuite que je lui sois reconnaissante, tout était possible. Quoi qu'il en soit, une révélation très simple s'imposait à tous les esprits. « Le Clan est compromis, même nos propres membres ne sont plus dignes de confiance, il nous faudra vérifier mon appartement, je ne tiens pas à dormir sur une bombe. »
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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
Ven 13 Avr - 0:57
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Cela faisait à peine quelques minutes qu’elle était sur le sol californien que l’on cherchait déjà à l’assassiner. Elle n’avait même pas eu le temps de finir sa phrase, décrivant ce pays comme un dépotoir, qu’un de ses hommes de main voulait atteindre à sa vie. Heureusement que la seconde avait anticipé son coup, ayant remarqué qu’il était très nerveux durant tout le trajet. Elle s’était totalement jetée devant lui, protégeant la fille de l’Oyabun avec ferveur. Même si en ayant repris sa place à ses côtés après avoir géré ce petit imprévu, La Sanglante n’hésita pas une seule seconde à la réprimander comme une gamine. Attendant sa réaction. Mais rien ne sortait. De toute façon, qu’est-ce qu’elle pouvait sortir après l’avoir traité d’idiote ? Rien, parce que Hina le pensait vraiment à ce moment où elle le sortait d’entre ses lèvres. Ce n’était pas juste pour le plaisir d’appuyer le fait qu’effectivement elle était bien inconsciente mais c’était surtout un signe de rudesse. Eiko avait failli mourir. Quelqu’un avait essayé de tuer la fille de l’Oyabun ! Et cette idée là l’enrageait de l’intérieur. Oui bien sûr que c’était complètement idiot de sa part d’avoir négligé le contrôle de ses hommes de mains qui devaient l’accompagner. Ça aurait pu très mal finir si elles étaient tombées sur un assassin qui aurait su garder son sang froid correctement. S’adossant contre le dossier de son siège, elle croisa ses jambes et observa à son tour le meurtrier inconscient. « Ce n’est pas une question de regret d’avoir failli à sa mission. » son ton devint encore plus froid qu’habituellement. « Cela n’aurait tout simplement pas du arriver. » Son iris se mouva, scrutant Eiko en diagonale. « Oui, je ne comprends pas pourquoi il a attendu aussi longtemps pour le faire. De toute façon, il nous dévoilera ses secrets bientôt. » vu comment il était nerveux, il ne devait pas être résistant à une quelconque forme de torture. Ou du moins, il allait vite déballer ce qu’il avait dans le ventre. Elle en était sûre. Une flamme particulière vint de nouveau raviver ses pupilles noires. « Et ceux qui l’ont engagé connaîtront les représailles du Clan. » elle avait tellement hâte de faire une boucherie. Cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas fait ça. Ça la démangeait. De se jeter sur l’inconscient face à elle et de lui déchirer sa peau le long de ses côtes. Oui, elle avait tellement envie. Mais fallait réserver ce moment là pour plus tard. Il était évident qu’il fallait redoubler de surveillance. Hina hocha la tête aux dires de sa disciple. Pour une fois, sa vivacité d’esprit la satisfaisait. Elle appuya sur un bouton situé sur l’accoudoir, faisant ainsi baisser la vitre donnant au conducteur de la limousine. « Diego, emmène-nous au hangar et envoie des hommes contrôler l’appartement de Eiko-san. » il acquiesça et changea de cap. Le hangar était situé dans les bas fond du quartier de sud de Los Angeles. Un hangar désaffecté – qui avait été aménagé par la suite -  où on laissait le clan agir à sa guise. Hina ayant fait une alliance avec le chef de la police, ils fermaient les yeux sur ce quartier où se trouvait un des endroits où ses hommes, ou bien elle-même, pouvait exercer n’importe quelle action. Ce soir il allait être le théâtre d’un interrogatoire musclé. Arrivés sur les lieux, ses talons sortirent du véhicule tout en ordonnant à Diego et à l’autre homme de main d’aller préparer l’assassin pour lui poser des questions. Elle les regarda s’engouffrer dans le hangar et tourna son visage sur Eiko qui apparut à ses côtés. « Voulez-vous vous occuper de l’interroger ou bien je le fais moi-même ? » Cela ne la dérangeait pas de le faire mais autant proposer à la jeunesse de s’y coller. Elle voulait voir comment elle se débrouillait sur cette discipline là.
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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
Jeu 19 Avr - 3:04
Les paroles s'enchaînaient, la démonstration de force, de fierté, un peu plus et je rêverais de la puissance du Clan Nakagawa et de sa vengeance absolue. Mais contrairement à la femme à mes côtés, je n'avais pas confiance une seule seconde en ce Clan, ils étaient toute coupable à mes yeux, plus sûre comme cela. Non, la seule vengeance qui s'abattrait serait la mienne et elle serait impitoyable, au moins cela cette atteinte à ma vie avait eu le mérite de me garantir que mon séjour dans cette décharge américaine ne serait pas trop ennuyeuse. Mes yeux scrutaient l'homme inconscient, il y avait bien trop de choix sur qui pourraient l'avoir envoyé essayer de me nuire, que ce soit à cause de mes actes ou ceux de mon père. Mais nous saurions ces détails bien assez tôt, dans le sang, les os briser et le doux son des hurlements, je me sentirais presque à la maison.

Je pouvais voir la seconde s'avancer, donnant ses ordres à son homme de main, ainsi la soirée dans mon appartement avait été détournée pour être une soirée dans un hangar, au moins mon appartement était inspecté. « Cela m'apprendra à placer ma vie entre les mains de non japonais, laissez les entrer dans le Clan et ils le pourrissent de l'intérieur. » Je soupirais doucement, sachant pertinemment que la femme à mes côtés était coréenne et j'espérais que la remarque l'ait un minimum irriter, il me fallait bien cela pour sauver cette soirée. Un léger sourire et je reprenais mes paroles sans attendre. « Excusez-moi, je suis fatiguée, je trouve évidemment admirable comment notre Clan est un lieu de refuge et d'épanouissement pour les minorités défavoriser en quête d'appartenance, vous en êtes vous-même une bien belle ambassadrice. » Odieuse ? Condescendante ? Méprisante ? Peut-être, mais cela procurait un plaisir non négligeable.

Quoi qu'il en soit, nous étions bientôt arrivées à notre destination, un hangar, j'espérais au moins ne pas attraper une maladie, ma santé avait déjà été bien assez compromise en cette soirée. Rapidement la question qui devait brûler les lèvres de mon interlocutrice sortait enfin, qui s'occuperait de la torture ? Même si je dois avouer que j'appréciais énormément torturer des personnes, les conditions n'étaient pas optimales pour que je puisse y prendre le plaisir que devrait donner une activité si charmante. J'haussais légèrement un sourcil, réfléchissant quelques instants. « Je n'ai pas ma lame favorite, elle a fait saigner tellement d'hommes, ce serait presque une infidélité que de le faire sans elle... » J'observais quelques instants l'homme inconscient, levant ensuite les yeux au ciel, puis vers ma compagne. « Commencez sans moi, je regarderais, si l'envie se fait ressentir, je vous rejoindrais, tout est plus amusant à plusieurs après tout, non ? »

Je me reculais de quelques pas, attendant avec impatience de voir la fameuse tueuse à l’œuvre. Qui sait, peut-être échangerions nous ensuite des conseils sur comment retirer la peau d’un prisonnier, une soirée entre fille des plus normales.
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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
Mar 1 Mai - 23:59
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Sa remarque sur le fait qu’elle regrettait d’avoir placé sa confiance sur un étranger tiqua légèrement Hina. Elle le prenait pour Diego mais aussi pour elle, vu qu’elle était coréenne. « Hm. Tout les étrangers non japonais comme vous dites, ne sont pas ainsi, Eiko-san. » lui répondit-elle froidement. Elle n’allait pas lui donner raison. Surtout pas parce qu’un enfoiré avait essayé de l’assassiner. Si elle n’était pas la fille de l’Oyabun, elle n’aurait pas hésité à lui faire ravaler cette remarque plus que désobligeante, limite xénophobe. « Du moins, si j’avais voulu vous enlever le souffle de votre vie, je n’aurais pas failli à ma mission. » Elle tourna son regard vers elle. « Mais rassurez-vous, même en tant que coréenne, je reste loyale envers le Clan. » un sourire apparut sur son visage. Neutre. Sans rayons de soleils. Mais Eiko continua à enfoncer le clou. Prenant comme excuse le fatigue qui lui faisait dire n’importe quoi. Encore là maintenant. « Oh je ne suis pas venue de moi-même vous savez. C’est votre père qui est venu me chercher. » lui rétorqua-t-elle pour lui fermer son clapet. Sa main droite serra quelque peu le siège de la voiture. Ça la démangeait de lui coller une droite rien que d’avoir dit que le Clan était un refuge pour les pauvres qui se cherchaient. « L’Oyabun avait besoin d’une personne comme moi. Je n’ai rien demandé. Certes, je vivais une vie de pauvre comme vous le dites. Mais je n’ai pas supplié votre père de me prendre sous son aile. » Elle sourit, encore. « Non, c’est lui qui a voulu que je sois auprès de lui et qui me l’a demandé. » La voiture arriva enfin à destination. Hina ordonna à Diego et à l’homme de main de préparer l’interrogation tandis que Hina demanda à Eiko si elle voulait l’interroger. On dirait qu’elle avait déjà fait sa réponse dans sa tête. L’excuse de l’arme favorite. Oui pourquoi pas. Hina inspira. « Soit, je commencerais. Et ça sera un plaisir de vous voir me rejoindre après si l’envie vient. » Elle s’avança suivit de Eiko pour s’engouffrer dans le hangar. Au milieu, l’homme inconscient enchaîné sur sa chaise. Hina regarda son annulaire gauche et retira sa bague, la posant sur la table. Elle n’avait pas envie de la tâcher. Son iris glissa sur une pince coupante tandis que Diego réveilla l’assassin avec un sceau d’eau. Dos à lui, sa main se posa sur cette pince. « Tu sais, il n’est pas bon de mettre en colère une femme. » elle prit la pince puis se retourna vers l’inconnu qui avait enfin les yeux ouverts. Ses talons résonnèrent contre le sol, s’avançant vers lui. Elle sourit. Cette fois-ci on dirait qu’elle avait retrouvé ses rayons. « Tu as fait l’erreur de m’avoir mise en colère en t’en prenant à la fille du clan Nakagawa. » Dans le regard de l’homme, la peur se lisait. Il bredouilla « E...excusez-moi.. je » Hina plaça un doigt sur ses lèvres. « Non, non. Pas d’excuses. Il faut assumer tes actes. » Sa pince entre ses mains, l’ouvrant, elle plaça le petit doigt gauche de l’étranger entre les deux parties métalliques de l’outil. « S..s’il vous.. plaît… non… non.. je .. je vous dirais tout… non s’il vous plaît…. » Hina ancra ses pupilles dans le sien. Dur comme de la pierre. « En plus d’avoir failli à ta mission, tu es prêt à balancer ceux pour qui tu travailles. » Il hocha de la tête vivement. La sueur coulant sur son front dû à sa blessure dans ses côtes et à la vue de son petit doigt qui allait être coupé. « Espèce de lâche. » elle ferma la pince. Le bout du doigt s’envola puis atterrit au sol. Le sang coula. Embrasant le regard de Hina. Il hurla de douleur. La yakuza n’hésita pas à poser la paume de sa main sur sa bouche pour qu’il arrête de gueuler et approcha son visage près de lui. « Écoutes moi bien petite merde. Si tu cries encore comme ça, je te coupe les boules et je te les ferais avaler d’accord ?! » Elle parlait dans un langage très familier mais Hina était ainsi lorsqu’elle s’emportait même si d’apparence elle restait très calme. « Tu peux chouiner si tu veux mais ne gueule pas ! Ça m’irrite les tympans ! » Son regard transperça le sien et l’inconnu hocha de la tête. Elle se redressa. « Bien, où on étais-je ? Ah oui. Tu voulais tout me raconter. » puis elle plaça son annulaire entre les pinces. « J… je… suis sous les ordres de.. de l’Oyabun Hichima... » Hina fronça les sourcils. Hichima.. ? L’allié le plus fidèle du clan Nakagawa ? Hichima était un ami du père de Eiko. Comment se faisait-il qu’il avait ordonné cette exécution sur sa fille ?! Elle coupa son autre doigt. Sans hésitation. Juste pour le plaisir de lui couper ce doigt. Lui, il se retenait de crier. D’ailleurs il tourna de l’œil à nouveau.
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Urami-Bushi (Eiko Nakagawa + Hina Takana)
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