• getty center : visite

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le Getty Center est situé au nord de Los Angeles sur une colline du quartier Brentwood. Conçu par l'architecte Richard Meier pour résister aux tremblements de terre, l'ensemble des six bâtiments présente une série de formes circulaires et carrées offrant une variété visuelle. L'architecte, a voulu donner au site l'allure d'« un village italien dans les collines ».
On accède au Getty Center grâce à un train qui fait la navette entre le stationnement et l'entrée principale. Le hall d'entrée est situé en haut d'un grand escalier qui donne également accès à l'esplanade et aux différents bâtiments. Quatre pavillons orientés selon les quatre points cardinaux accueillent les collections permanentes. Un pavillon dédié reçoit des expositions temporaires de grand envergure. Un peu plus à l'écart, on retrouve l'institut de recherche (Getty Research Institute), avec notamment la bibliothèque riche de plus de 800 000 documents, la fondation (Conservative Institute/Foundation) et un auditorium.

Divers jardins et fontaines complètent l'ensemble :
- Jardin des cactus sur le promontoire sud.
- Jardin central, labyrinthe floral conçu par l'artiste Robert Irwin auquel on accède par un sentier aménagé comme une sculpture sonore animée par une cascade d'eau.
- Jardin des sculptures
- Fontaine des rochers, formée de blocs de pierre vieux de 180 millions d'années.

Le musée comprend des expositions de sculpture et d'art classique, de peintures européennes, de dessins, manuscrits, arts décoratifs et de photographies. Dans le but de respecter les intentions de Getty, le musée ne présente pas d'œuvres d'art des XXe ou XXIe siècles, avec pour seule exception la photographie. Venez donc profiter de ces oeuvres durant ce mois exceptionnel où l'art est mis à l'honneur.

Précisions :
• INRP le musée est ouvert à l'année
• L'entrée est gratuite
• HRP le topic commun est ouvert jusqu'à la prochaine MAJ
• Vous pouvez poster à la suite ou bien ouvrir des rps privés

Ses iris glissèrent sur les contours imprimés sur un bloc de bois. L'impression mettant en scène La grande vague de Kanagawa menaçants des bateaux près du Mont Fiji, de l'artiste japonais célèbre Katsushika Hokusai. Un oeuvre que Hina connaissait parfaitement sur tout ses traits. A chaque fois qu'elle venait dans le Getty Center, elle venait automatiquement s'attarder sur cet ouvrage datant du dix-septième siècle. Menace sur ces embarcations. Pourtant, le Mont Figi derrière égayait cette estampe. Au Japon, la montagne avait comme signification "La beauté". C'était fou comme une simple gravure de bois pouvait vous parler. En tout cas pour Hina, cet œuvre est l'un de ses préférés.  En même temps, cela lui rappelait aussi son pays qu'elle avait longtemps quitté. Sur le côté spirituel, cette vague reflétait pour elle l'ombre de sa famille sur Los Angeles, planant. Cette ombre allait tout simplement s'étendre encore plus. A l'infini, comme sur la gravure où les vagues monstrueuses allaient encore avaler le deuxième bateau juste derrière le premier. L'impression d'être aspiré tout droit dans la gueule du loup. Son regard s'enflammait de plus en plus tout en imaginant ce futur qui semblait être à portée de main. Elle jubilait à l'intérieur d'elle. Mais en surface, rien ne paraissait. Juste son regard emprunt d'intensité et dans les vagues, justement.

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Les yeux rivés sur ma tablette, je pianote les instructions données par ma responsable du jour. Habituellement assistante du Maire, aujourd'hui je suis au service de sa femme, Miss Ella Harrington, qui est l'hôtesse de ce superbe événement artistique au Getty Center. Aujourd'hui nous ouvrons le centre artistique à tout le monde et même s'il est d'ordinaire gratuit, les portes ouvertes du musée invitent à la visite. Les expositions photographiques de divers artistes sont accrochées aux murs d'un blanc maculé. Les cadres bordés de noir sont d'un sobre laissant tout l'art de la photo s'exprimer. Ici pas de fioritures, pas d'abus du contour, nous ne nous intéressons qu'au contenu. En réalité je n'ai pas tellement le temps de profiter. Je suis ici en mission. Je travaille alors que tous sont ici pour se divertir, pour profiter. Je reste aux côtés de cette femme aux airs supérieurs, un peu austère d'ailleurs, assez froide et qui ne parle que pour donner des ordres. Ce n'est clairement pas ma tasse de thé, mais c'est un boulot plutôt bien payé et je tiens à mon poste alors j'obtempère sans rechigner à la tâche.
On me demande d'aller m'assurer que l'aile ouest exposait toujours les photos noires et blanches de Stevenson, qu'elles devaient être absolument mises en avant par rapport aux autres. Je m'en suis déjà occupée ce matin mais la redondance n'est pas chose rare dans ce job. Alors j'incline la tête en signe d'approbation et je file droit en direction de l'aile souhaitée.

Là je m'arrête un instant dans une petite allée pour enfin pouvoir respirer. Je n'ai de temps pour moi que lorsqu'on m'en donne et c'est pour ainsi dire extrêmement rare. Je sors alors mon smartphone et commence à surfer une petite minute sur Instagram. Je suis quelques demoiselles fort charmantes qui mettent leur corps en avant pour vous faire vous sentir mal dans votre peau et vous mettre au fitness. Je suis tombée dans le panneau moi-même. Mais c'est alors que je reste figée sur une photo d'une femme en train de mettre ses abdos en avant que je me fais surprendre par ma boss. Je sursaute d'au moins dix centimètres avant d'essayer maladroitement de fermer l'application. Là je me confonds en excuses et je sens le rouge me monter aux joues... Je suis foutue.

Je suis impressionnée, comme toujours. Enfin faut dire que je peux. Je ne suis pas du genre à me jeter des fleurs, mais je dois bien reconnaître que ce mois des arts est une réussite jusqu’à présent. Je suis la femme de l’ombre, celle qui organise tout sans qu’on ne s’en aperçoive, celle qui prépare tout, répare les conneries, réajuste au dernier moment. Je reçois de l’aide bien évidemment, mais les directives viennent de moi. Tout est bien huilé, je dois le reconnaître. Aujourd’hui je suis au Getty Center avec l’équipe pour m’assurer que tout se déroule sans encombre. Les commentaires que j’entends sont encourageants et à l’accueil on m’apprend que le nombre de visites a explosé comparé à celui de l’année dernière. Et j’en tire une immense fierté. Encore quelques vérifications de dernières minutes et puis sur le moment, il y a toujours des choses qu’il faut checker. Mais pour le moment, j’ai quelque chose en tête. Ce n’est pas de ma faute, c’est de la sienne. Oui la sienne à elle. J’arrive pas à me concentrer quand elle est dans les parages et pourtant, j’ai du mal à la savoir loin de moi. C’est compliqué. On vient d’ailleurs de l’envoyer vérifier l’aile ouest et je la regarde s’éloigner du coin de l’oeil. C’est peut être l’occasion de me retrouver seule avec elle. Pour faire quoi, j’en sais rien mais ça m’amuse. Je m’excuse auprès de mon équipe et prends le même chemin que celui que Poppy vient d’emprunter. Je la vois un peu plus loin, s’engager dans une allée que je ne mets pas longtemps à atteindre. Elle s’est arrêtée et je fais de même un peu brutalement. Elle semble perdue sur son téléphone. Je m’approche doucement, je fais ma curieuse. Encore plus lorsqu’en réduisant l’espace, je vois qu’elle observe des photos. De filles quand même pas mal dévêtues. Intéressant. Je me place dans son dos mais elle capte ma présence et sursaute. ” Ce que vous regardiez vous plait ? “ Je lâche ça innocemment en croisant mes bras sur mon ventre. ” C’est sur que c’est peut être plus intéressant que certaines oeuvres exposées ici. Vous cherchiez quelque chose en particulier ? “ Je n’ai pas eu le temps de voir sur quoi elle était. Peut être un site de rencontre. Ce qui serait bien plus amusant.

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Oh merde... La femme de mon patron est juste là à côté de moi qui m'a prise sur le fait en train de mater mon téléphone alors que je suis supposée mener une mission à bien pour elle. Elle me fait confiance, elle m'envoie voir si tout se passe bien dans l'aile ouest du musée pour l'expo et moi je m'arrête à la moindre occasion pour regarder les nouveaux posts. Un peu sportive moi-même c'est mon excuse pour simplement regarder les photos des jolies influenceuses à moitié nues. J'éteins tout promptement, je range mon téléphone dans ma poche arrière intérieure de veste de tailleur et je baisse la tête en profond signe de respect et d'excuse. « Je... Je suis désolée Madame Harrington. Je... Là je tilte. Elle vient de me demander si ce que je regardais me plaisait? Sérieusement? Je ne remarque pas le ton ironique ou acerbe dont elle sait faire preuve habituellement dans sa voix. Bêtement je réponds par la positive : Euh... Oui Madame. J'aime bien me tenir informée des nouveautés fitness et sportives. Mais je ne cherchais rien en particulier, je regardais le fil d'actualité vous savez... Et c'est là que je suis tombée sur cette femme... Mais qu'est-ce que je vous raconte, vous n'en avez rien à faire. Je ferai mieux de m'en retourner à mon travail Madame, veuillez-m'excuser. » Dis-je en essayant de m'enfuir discrètement en passant à ses côtés. J'essaie de me faufiler entre elle et le mur, mais elle ne me laisse que peu d'espace et je sens alors mon ventre, ma poitrine se frotter à son bras. Oh... Ceci est tellement gênant... Pensé-je en mon for intérieur. Je suis si proche d'elle que je peux sentir son parfum, son odeur si douce et sucré. Je m'arrête une seconde et mon regard se perd sur les lignes de son cou. Je m'imagine tout à coup venir y déposer de doux baisers. Je me mords la lèvre inférieure avant de me reprendre en tentant de terminer ma fuite...

Son attitude m’amuse même si parfois c’est fatiguant. J’en ai marre qu’elle me prenne pour la femme du maire. Oh bien sur c’est ce que je suis mais pas que. Et elle, elle ne voit rien d’autre. Enfin, s’il faut l’avoir à l’usure, je tâcherai d’être patiente. En attendant elle me laisse entrevoir quelque chose qui n’était visiblement pas pour mes yeux. Sa gêne présente encore une fois et le léger sourire qui se dessine sur mes lèvres. ” Ce n’est rien. “ Je ne sais même pas pourquoi elle s’excuse. Peut être parce qu’on lui a confié une tâche et qu’elle lambine plutôt que de s’y atteler ? Oui sûrement. Mais je ne suis pas flic et ces portes ouvertes sont une réussite et sans problèmes majeurs alors… Par contre lorsqu’elle me répond que ce qu’elle regardait lui plait effectivement, je ne peux m’empêcher d’être étonnée. Honnête, c’est un bon point. Même si je me retiens de rire à la suite de ses paroles. " J'aime bien me tenir informée des nouveautés fitness et sportives. Mais je ne cherchais rien en particulier, je regardais le fil d'actualité vous savez... Et c'est là que je suis tombée sur cette femme... Mais qu'est-ce que je vous raconte, vous n'en avez rien à faire. Je ferai mieux de m'en retourner à mon travail Madame, veuillez-m'excuser. " Je la regarde s’échapper, son corps effleurant le mien par la même occasion. ” Le oui me suffisait, ce n’était pas la peine de vous justifier, vous pouvez très bien apprécier la vue d’un corps féminin, c’est loin de me déranger. “ Vraiment très loin de me déranger. C’est même une information que je note précieusement dans le fond de mon esprit. Je sens son regard sur moi, sur mes lèvres plus précisément. Mon sourire s’agrandit et j’attrape son bras avant qu’elle ne s’échappe totalement et me penche pour que ma bouche effleure son oreille. ” Je préfère quand vous me regardez moi plutôt que cet écran de téléphone. “ Je fais un pas en arrière et me retourne en lâchant un léger rire, évitant soigneusement de la regarder mais en accentuant légèrement ma démarche, histoire d’accentuer le balancement de mes hanches. Oui, je finirai par l’avoir.

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