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A family story. (Lili-Rose)

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A family story. (Lili-Rose)
Lun 12 Mar - 23:08
Je raccroche le téléphone. C'est mon agent artistique qui me donne les nouvelles instructions concernant un contrat en cour de signature pour prolonger mes engagements avec la marque de vêtements sportifs féminins Roxy. Je range mon appareil dans ma poche en m'assurant qu'il se trouve bien au fond de celle-ci. Un sourire satisfait se dessine sur mes lèvres et je tourne les talons pour sortir de ma chambre et me rendre dans le salon. Là je vais retrouver ma sœur, posée sur le canapé à attendre que je revienne terminer l'épisode que nous regardons sur Netflix. Je la vois qui passe le temps en regardant l'écran de son smartphone. La blonde laisse ses cheveux pendre sur le côté de son visage et de là où je suis j'ai une vue magnifique sur sa nuque blanche et fine. Je viens caresser sa peau douce de mes doigts et je dépose un tendre baiser délicat sur le haut de son crâne. Je fais ensuite le tour du canapé et je lui dis en m'asseyant à ses côtés : « C'était Bob. Excuses-moi chou. Tu peux remettre vas-y. Je pose ma main sur sa cuisse et lui souris. Mes yeux se perdent dans les siens alors que je remonte mes doigts le long de son leggin vers son ventre plat. Il se passait quoi déjà? Je dois avouer avoir été plutôt distraite jusqu'ici... Mais c'est ta faute tout ça... » Dis-je d'un air enjôleur. Et alors que j'allais passer sous son tee-shirt pour rentrer en contact avec sa peau chaude, je rétracte mes doigts et viens les passer dans mes cheveux comme si de rien n'était.
Avec ma sœur, cette situation dure depuis plusieurs années. Cette relation secrète pourrait choquer les gens qui nous connaissent alors nous nous voyons chez moi discrètement pour vivre la vie que nous rêvons d'avoir au grand jour. Elle n'est pas réellement ma sœur, donc on ne devrait pas se soucier des dires ou de l'avis des gens ni même de nos parents. Mais pour préserver les apparences nous préférons vivre de la sorte. Et puis que diraient les médias s'ils l'apprenaient? Je pense que mon image en prendrait un coup... Voyant que Lili ne réagit pas, je la pousse du bout du pieds. Pour l'embêter et aussi pour qu'elle se réveille de sa torpeur. Elle était perdue dans ses pensées mais je préfère qu'elle se concentre sur moi quand nous sommes toutes les deux. « Allez Lili, remets la série! Ou alors fais quelque chose mais bouges... »
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A family story. (Lili-Rose)
Lun 12 Mar - 23:42
Elle est partie ; j’ai juste eu le temps d’entendre un mot de sa bouche qu’elle avait déjà quitté la pièce. Elle était souvent au téléphone quand nous n’étions que toutes les deux : après tout, ce n’était pas de sa faute si elle avait un emploi du temps si chargé. Moi, je faisais en sorte de m’adapter à elle : aujourd’hui, c’était mon jour de repos, le jour où le salon fermait. Tous mes dimanches lui étaient dédiées : avec qui d’autre que Millie voudrai-je passer mon temps ? Personne. J’ai souris et j’ai sortis mon téléphone de ma poche pour jeter un œil sur mes réseaux sociaux. Mes cheveux sont tombés le long de mon visage et j’ai souris en voyant ma jolie sœur sur le fil de mon actualité : elle était tellement belle, et rayonnante sur ces dernières photos… Enfin, elle l’était constamment, encore plus en vrai mais … J’ai secoué la tête en jetant un œil à cette série en pause sur l’écran de la télé : on adorait ça, regarder sans vraiment regarder des séries à la mode. Mais si un jour quelqu’un venait nous demander de quoi il s’agissait, nous ne pourrions jamais donner de détails. Cela me fit doucement rire alors que je sentis des doigts se balader sur ma nuque nue : je frissonnais, n’ayant nul besoin de me retourner pour savoir à qui appartenait cette délicieuse main. J’ai fermé les yeux un instant en sentant les lèvres de Millie sur mon crâne, et j’ai hoché la tête à sa phrase. « J'avais compris, ne t’inquiète pas. » J’ai observé sa démarche, et j’ai continué à la regarder tandis qu’elle s’asseyait à côté de moi : j’ai souris délicatement, attendant de croiser son regard apaisant. Sa main s’est posée automatiquement sur ma cuisse, et j’ai penché la tête sur le côté en mordillant ma lèvre inférieure : sa question me fit rire, et ma tête se secoua légèrement. « Ne me demande pas, je ne le sais pas. Remettons-la, histoire de continuer à faire semblant… » J’ai plissé le nez quand elle a arrêté de remonter sa main : son contact me manquait dès qu’elle arrêtait de me toucher. J’ai détourné le regard, légèrement boudeuse : elle savait que je n’aimais pas tellement ça, qu’elle ne me touche plus. Quand elle me toucha du bout des pieds, et quand j’ai entendu sa phrase, je lui ai tiré la langue en remettant la série en route. Je me suis blottie contre elle, la tête dans son cou, mes bras autour de son corps : j’ai caressé délicatement ses hanches, j’ai entrouvert mes lèvres pour laisser ma respiration s’écraser sur sa peau frissonnante. « Il te disait quoi, Bob ? C’est par rapport à Roxy ? » J’ai souris, en jetant un œil à la télé qui continuait à parler au fur et à mesure du scénario de la série. J’ai laissé ma tête se déposer sur son épaule, continuant de caresser ses hanches : je partais du creux de sa taille, jusqu’à la limite de son jean. J’aimais jouer avec elle, autant qu’elle aimait jouer avec moi. J’aimais être avec elle. Je l’aimais, elle.
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A family story. (Lili-Rose)
Mer 14 Mar - 9:03
Faire semblant... Ce sont des mots qui résonnent dans ma tête depuis un certain maintenant. Je fais semblant au quotidien. Je fais semblant d'être heureuse dans la rue, je fais semblant d'être à l'aise devant les objectifs, je fais semblant que ma vie est fantastique sur les réseaux sociaux, je fais semblant que mon couple se porte bien chez mes parents. Mais avec Lili je n'arrive pas à faire semblant. D'une elle lit en moi comme dans un livre ouvert, et de deux je n'ai aucune envie de lui cacher quoi que ce soit. La belle remet alors l'épisode en route et elle vient se poser toute collée serrée contre moi. Elle me tient chaud et j'adore cette infinie douceur dont elle peut faire preuve. Il est bien sûr évident qu'elle n'a pas plus suivi la télé que moi. Nous parlons plus que nous ne suivons réellement ce qui se passe à l'écran et de toute évidence ni elle ni moi n'avions envie de changer nos habitudes. Blottie dans le creux formé par mon épaule et ma tête, je sens son souffle chaud venir caresser mon cou. J'ai les poils qui se hérissent et elle est si proche de moi qu'elle doit forcément s'en rendre compte. Ce contact associé à ses doigts qui viennent se poser sur ma hanche provoque en moi une multitudes de sensations. Des frissons parcourent mon échine de bas en haut, mon souffle commence à s'accélérer, et une douce chaleur pointe dans mon ventre signe irréfutable de l'attirance que j'ai pour cette femme. Je n'en ai pas connu d'autres qui savent me mettre dans une telle situation aussi simplement que ma sœur. Et soyez assurées que je ne compte pas trouver une autre personne qu'elle pour autant. Il faut que je reprenne mes esprits un instant pour pouvoir formuler des mots intelligibles lorsque qu'elle me demande ce que mon agent voulait : « Il me parlait d'un nouveau shooting pour une nouvelle campagne de pub. Il va m'envoyer de nouveaux maillots de bains pour essayer lesquels me semblent les plus sympas et les plus à mettre en avant... Haaa... Un petit râle de plaisir m'échappe... Mais je ne cherche pas à m'en excuser. Tu voudras bien me donner ton avis lorsque je les aurais portés? » Ses doigts continus de me toucher délicatement et ce petit jeu provoque en moi des réactions incontrôlables. Mais plutôt que de résister, je me laisse aller. Je la laisse jouer avec moi, jouer sur ma peau, et quitte à perdre face à cette terrible compétitrice, je perdrai avec grand plaisir. Je bascule la tête en arrière pour venir reposer sur le fond du canapé et je ferme les yeux pour profiter de chaque mouvements qu'elle fait. La bouche légèrement entre-ouverte je souffle lourdement, le plaisir grondant en moi, il a besoin de s'évacuer d'une manière quelconque.
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A family story. (Lili-Rose)
Sam 31 Mar - 0:34
Millie, Millie, Millie. Mon soleil dans l’ombre. Mon ange dans l’enfer de ma vie. Celle qui m’a sauvé d’une fin prématurée. Grâce à elle, j’avais retrouvé goût en la vie, goût en ma vie. J’avais retrouvé des couleurs, l’envie de sourire et d’avancer. Elle avait été tout pendant un moment, et je ne serais rien sans elle aujourd’hui. Notre relation était pudique à l’extérieur, intense à l’intérieur. C’était interdit : et ce goût délicieusement amer en bouche ne nous donnait pas envie d’arrêter… J’ai écouté sa respiration s’accélérer, sa bouche s’entrouvrir pour laisser passer ses râles de plaisir (que j’aimais lui procurer), alors que mes mains continuaient leur lente torture sur le corps de la femme que j’aimais. Ma sœur… J’ai baissé les yeux, assez rapidement, à cette pensée : parfois, je me sentais coupable. J’entendais les mots de mon père dans ma tête, me répéter que je n’étais rien, que je ne serais rien, et que personne ne m’aimerait jamais car je n’étais pas une personne bien. Et si aujourd’hui, ma relation passionnelle et tumultueuse avec ma sœur était née, je voulais croire qu’il n’y était pour rien : je ne pouvais pas penser que mes blessures affectives étaient la cause de cet amour inconditionnel envers ma sœur. Je l’aimais. On s’aimait. Elle m’aimait. Je n’étais pas rien à ses yeux. J’ai pincé mes lèvres, et au moment de sortir de mes pensées j’ai entendu la fin de sa phrase : impossible de me rappeler de ce qu’elle m’avait dit. Tant pis, faisons comme si de rien était. « Je serais ravie de te voir avec les nouveaux modèles. » Sans en avoir conscience, ma main s’était stoppée dans ses vas et viens : elle était posée sur la hanche nue de Millie, et je nichais un peu plus profondément ma tête dans son cou. Je respirais son odeur à plein poumons, persuadée qu’elle allait finir par s’en aller aussi. Elle allait m’abandonner ? « Tu m’aimes ? » Cette question revenait fréquemment dans nos conversations. Beaucoup plus ses derniers temps : j’avais eu des nouveaux pas terribles qui m’obligeaient à être constamment rassurée. Je n’avais rien dis à Millie : je ne voulais pas l’inquiéter. Et puis, j’étais tellement douée pour cacher les choses que j’étais persuadée qu’elle n’avait rien vu. Je n’ai pas attendu qu’elle réponde : j’ai redressé la tête, et j’ai posé mes lèvres sur les siennes, ma main s’accrochant à sa hanche, et l’autre à son tee-shirt. Un baiser d’amour, et sûrement de désespoir. J’ai souris en goûtant à la saveur de sa salive, à la douceur de ses lèvres, à la sensualité de ses mouvements.
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A family story. (Lili-Rose)
Lun 2 Avr - 11:58
Je suis posée là sur le canapé, Lili s'étend sur moi comme un koala s'accrocherait à une branche. Son contact est doux et chaud. Elle est tendre et attentive. J'adore ces petits moments passés ensemble à ne rien faire, juste posées toutes les deux à se faire des papouilles, s'embrasser et s'aimer. C'est ma sœur oui je le sais bien. Ma sœur adoptive et pourtant, je ne peux réfreiner les sentiments qui hurlent en moi lorsque je suis avec elle. Ses doigts qui parcourent ma peau se font plus insistants, plus habillent aussi. J'ai cette fournaise qui brûle dans mon bas ventre et alors que je gît là les yeux clos à profiter du moment, je ne peux empêcher les mouvements de mon corps qui ondulent et se trémoussent. Je sourie et je sais qu'elle peut me voir apprécier ce qu'elle me fait. Je sens tout à coup les lèvres de Lili venir se poser sur les miennes. Le désire et la passion me font perdre l'esprit un instant. Lorsqu'elle m'embrasse je lui rends ce doux baiser de façon bien inappropriée pour deux sœurs. Je laisse ma langue glisser jusque dans sa bouche. Je viens danser avec la sienne, la caresser et je l'attrape aussi entre mes lèvres comme un jeu sensuel et sexy. Je sourie à nouveau alors que je continue ma manœuvre visant à aguicher ma belle moitié. Je me détache pourtant un instant pour lui répondre : « Bien, je te ferai un défilé privé si tu veux... Qu'en penses-tu? Hm? » J'en profite pour retourner la situation et tenter de devenir maîtresse de la situation. D'un mouvement de bassin je repasse ma jambe la plus éloignée par dessus Lili de sorte à venir me retrouver à califourchon sur elle. A présent je domine la situation et j'adore ça. Un large sourire étire mes traits, de mes mains je viens lui agripper la nuque et je dépose un baiser passionné sur sa bouche pulpeuse qui criait de désespoir de retrouver la mienne. Comme pour jouer je viens pincer de mes dents la lèvre inférieure de la blonde et je tire légèrement dessus jusqu'à ce qu'elle m'échappe. D'un petit coup de langue je lèche ses lèvres fines et bien dessinées, oui je me sens d'humeur joueuse. Puis elle me stoppe tout à coup avec une question habituelle mais qui ne cesse de me saisir à chaque fois que j'entends ses mots. Là je recule doucement mon visage et je fixe son regard du mien. « Si je t'aime? Lili... Je t'aime profondément. Nan, je t'aime passionnément ma princesse. Oh oui, je t'aime... » Et je reste là à l'observer, à détailler les moindres détails de son visage d'un regard approbateur, doux et bienveillant. J'attends sa réaction à tout ça.
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A family story. (Lili-Rose)
Lun 2 Avr - 20:18
J’aimais tous les moments passés avec elle : quand on marchait dans la rue, quand elle venait me voir dans mon salon, quand on faisait la cuisine ensemble, quand on était avec notre mère, quand on était seules, quand on riait aux éclats dans le jardin, quand on était dans la salle de bain… J’aimais les moments où elle était ma sœur, les moments où elle était mon amie, les moments où elle était mon ennemie, et j’aimais encore plus les moments où elle était mon amour. Un coup de foudre, un coup de soleil, un coup d’amour, un coup de je t’aime… J’ai souris doucement à mes pensées, et j’ai fini par la laisser faire : je savais qu’elle adorait prendre le dessus. Elle avait toujours eu ce côté-là avec moi : le besoin d’être au-dessus, de prendre les choses en main. Et moi j’aimais quand elle était comme ça. Je l’ai fixé droit dans les yeux, un sourire sur le visage, une lueur coquine dans les yeux. J’aimais ces jeux-là entre nous : ça pimentait encore plus les choses. Quand elle répondit à mes questions, de la plus belle des manières comme à chaque fois, je souris grandement. J’étais apaisée avec elle : ses paroles, sa façon de faire les choses, sa façon d’être… Tout en elle me plaisait, et tout en elle me faisait du bien. J’ai posé mes mains dans le creux de ses reins alors que mes lèvres se posaient dans son cou. J’ai déposé un millier de baisers dans cette région, puis j’ai descendu doucement mes lèvres : quand j’ai approché sa poitrine, j’ai retiré mes lèvres en souriant. « Ce ne serait pas des frissons que je sens-là ? » J’ai murmuré alors que mes mains ont empoigné ses fesses, doucement. « Il me semble bien hein… » J’ai relevé la tête et je l’ai tiré vers moi pour l’embrasser à pleine bouche : j’ai entremêlé ma langue à la sienne en attrapant sa nuque et ses cheveux. Ma respiration s’accéléra, au fur et à mesure que notre baiser se prolongea. J’aimais la saveur de ses lèvres. J’aimais sa façon de bouger son corps sur le mien, à ce moment-même. Ses hanches ondulantes sur les miennes, alors que mes mains s’agrippaient à elle. « Hm… » Des râles de plaisir sortaient d’entre mes lèvres, lorsque je reprenais ma respiration.
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