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Don't Blame Me | Kelio

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Don't Blame Me | Kelio
Mar 22 Mai - 14:09
La machine à café tambourine contre mes tympans encore traumatisés de la veille mais c’est pour une bonne cause. Je me redresse du canapé et frotte mes paupières de mes doigts engourdis, à croire que je n’ai pas eu la force de rejoindre le lit hier soir. Je m’enroule dans un plaid pour ne pas mourir de froid dans mon simple apparat et rejoins la cuisine où un café bien chaud attend de me réveiller. « Lupin ! Viens manger ! » Je dresse un regard vers l’escalier où apparaît magiquement la tête d’un chiot langue pendante. Je ne regrette pas cette adoption, un adorable bouvier bernois seul abandonné de la portée. Ainsi maître et animal mangent leur petit-déjeuner respectif bercés par les voix monotones de la radio.

Je me grille une clope en attrapant le tas de paperasse sur la table basse. Les publicités vont directement à la poubelle, le reste nécessite une plus grande attention de ma part, notamment cette enveloppe déjà ouverte depuis quelques jours. J’écrase une cigarette à moitié entamée dans le cendrier et m’appuie contre le mur. « Une soirée mondaine… » Murmuré-je à moi-même « Rien que ça… » Une cavalière n’est pas demandée mais je n’aime pas jouer le loup solitaire si les regards peuvent être braqués sur moi. Me reste plus qu’à repasser mon costume et passer un appel à un camarade de beuverie.

Je m’installe au piano, Lupin joue avec une vieille chaussure délaissée, le téléphone attend qu’on lui réponde. « Bordel Elio ! Arrête de jouer quand tu m’appelles merde ! »  Insolent, je continue l’entrainante mélodie mais écrase la pédale de sourdine du bout des orteils, je m’amuse de ses jurons. « Qu’est-ce que tu veux ? » Je me contente de caresser les touches et de me pencher vers le portable posé en équilibre. «Ton assistante est disponible ce soir ? J’ai besoin de sa compagnie pour une soirée mondaine. » J’entends que ça bouge à l’autre bout du fil et reprends donc ma musique. La voix change et devient agréablement féminine, je souris. « Très bien Elio, j’accepte mais tu me paies la robe. » Dernière note, l’accord vient d’être signé.

Quelques heures plus tard et une bonne boite d’aspirines avalée, nous voilà arrivés à la réception. Sacha dans une somptueuse robe rouge d’un grand courtier et moi dans mon modeste smoking. Elle se moque de ma banalité, je rétorque que ma belle gueule suffit pour plaire. La rousse s’accroche alors à mon bras et nous traçons notre route dans cette foule de parfaits inconnus, ma présence est quelque peu surprenante, je ne sais toujours pas ce que je fais là. J’accepte une coupe de champagne et me délecte des commentaires sarcastiques de ma cavalière.

« Tu sais au moins à quoi elle ressemble l’organisatrice ? » Je hausse les épaules et sonde la salle d’un regard curieux, me mettant en tête l’idée de trouver une petite vieille bourgeoise mais aucun visage ne me paraît adéquat au profil. Je tire légèrement sur le bras de Sacha. « Elle est peut-être en train de se gaver de petits fours. » Intimé-je. J’esquisse un pas mais je ne vais pas loin. Le passage est obstrué par deux jeunes personnes qui discutent, une crinière blonde me fait face et je viens tapoter son épaule. « Excusez-moi les petits fours m’appellent. » J’entends ma cavalière pouffer mais je ne partage pas son hilarité, mon sourire devient rictus quand Keala me fait face.
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Don't Blame Me | Kelio
Jeu 24 Mai - 11:59
Je crois que j’ai besoin d’un café, je suis en train de m’endormir, la tête sur la main, le coude sur le bureau, et l’économiseur d’écran de l’ordi face à moi n’aide clairement pas à me tenir éveillée. « Keala ! » Je sursaute et sens mon cœur s’accélérer d’un seul coup en entendant la voix d’Elena. Je prends une grande inspiration et me lève, secouant la tête pour me réveiller un peu, et je n’ai plus qu’à espérer qu’elle m’envoie lui chercher un café au Starbucks du coin - parce que madame ne boit que dès caramel macchiato - pour en boire un aussi. Au lieu de ça, elle m’attend de pied ferme dans son bureau et me demande de fermer la porte. Ok, alors si elle veut que je la fasse grimper aux rideaux maintenant, ça va être compliqué, parce que clairement j’ai pas l’énergie pour ça. « Prends tes affaires, on va t’acheter une robe.» Je fronce les sourcils en la regardant, je n’ai pas vraiment le droit de poser des questions, les seules fois où je m’y suis risquée, j’ai eu droit aux foudres du dragon. Elle comprend que je suis à côté de la plaque et heureusement, elle éclaire ma lanterne. « Gala de charité ce soir, y’aura tout le gratin, mon mari ne peut pas venir avec moi, il est encore en déplacement. » Pour changer. Je ne la lâche pas des yeux, attendant qu’elle ajoute quelque chose, si quelque chose il y a à ajouter. « Tu vas pas y aller en guenilles. Et que les choses soient claires, tu restes mon assistante, ce n’est pas une promotion. » J’attends qu’elle ait le dos tourné pour lever les yeux au ciel, et je la suis comme un petit chien pour aller chercher une robe. Passage aussi chez le coiffeur qui s’occupe de rafraîchir ma coupe et une maquilleuse terminé de me faire jolie. J’ai presque du mal à me reconnaître. Nous passons par chez Elena où elle finit de se préparer pendant que j’enfile ma robe. Quelque chose de simple, noir, pas trop voyant, après tout, l’idée n’est pas que je fasse de l’ombre à ma patronne. Nous nous rendons à l’endroit où se déroule le gala et dans la voiture, Elena me fait un briefing sur ce que j’aurai à faire, et nous arrivons à destination. J’ai la pression, si je me loupe, je vais passer un sale quart d’heure. Je la suis donc, en arrière comme le petit toutou que je suis, lui donne les infos qu’elle me demande sur certains invités, jusqu’à ce qu’une voix me demande de me décaler pour laisser le passage un peu plus libre. Je me retourne, prête à adresser un regard noir au malpoli qui aurait franchement pu passer par ailleurs, et me retrouve nez à nez avec « Elio...» Ce prénom est sorti d’entre mes lèvres dans un souffle, les brûlant presque au passage. Mon cœur explose dans ma poitrine et je peine à respirer correctement. Qu’est-ce qu’il fait là ? Il est beau putain...
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Don't Blame Me | Kelio
Ven 25 Mai - 10:01
Le monde est incroyablement petit ou souhaite simplement me jouer un sale tour, dans les deux cas je suis incapable de réagir correctement. Les murmures de conversations deviennent des cris à mes oreilles abasourdies, sa voix résonne et ricoche dans mon crâne vibrant de surprise. Jamais je n’ai songé à la revoir, ne serait-ce que par hasard, j’ai gardé le fantôme de ses pleurs le jour où j’ai claqué la porte. Ce dernier souvenir douloureux de Keala. Il me fait mal de dire qu’elle est ravissante dans cette tenue, que cette coiffure la change étrangement et surtout me dire que dans une autre vie, elle aurait pu être ma cavalière ce soir. Je retire ma main et la fourre dans ma poche, ma peau encore électrisée de son contact. « Keala. » Je sens que ça bouge à côté de moi et je tourne la tête vers Sacha qui semble ne pas savoir sur quel pied danser, je la libère de mon bras. « Je suis clairement de trop, si tu me cherches Elio je serai sur une chaise. »

Impossible de lui réponde, je suis obnubilé par cette femme qui se trouve devant moi. Les réactions se bousculent par dizaine, les mots ne veulent pas venir et le cœur accélère pour gérer ce soudain tsunami. J’ai rêvé mainte et mainte fois de la retrouver comme l’amoureux transis que je reste toujours, une femme comme elle ça ne s’oublie pas. J’ai songé à la reconquérir dans mes rêves les plus flous pour ensuite me raisonner au réveil, il n’y a aucune chance pour qu’elle ne vienne se perdre une nouvelle fois dans mes bras, j’ai abîmé son âme en voulant la métamorphoser, en voulant l’arracher à ses démons. Le silence devient pesant et je ne supporte plus de rester là sans rien dire alors que le monde ne cesse de bouger autour de nous. J’esquisse un sourire des plus naturels, dévoilant mes dents et mes fossettes. « Tu es ravissante. » la complimenté-je. « Tu es venue accompagnée ? » Demandé-je, désignant l’homme avec qui elle a parlé quelques minutes plus tôt. Je prie pour que ça ne soit pas le cas, l’imaginer avec un autre homme me rend malade.
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Don't Blame Me | Kelio
Lun 28 Mai - 17:28
Je ne parviens pas à prendre conscience qu’il est là, qu’il est devant moi. Je ne l’avais pas revu, pas croisé depuis notre séparation, j’avais prié tous les dieux que j’ai pu pour ne pas avoir à le croiser à nouveau à Los Angeles, le temps d’arriver à faire mon deuil, de notre enfant, de notre relation. Et le voilà ici ce soir. Moi qui pensait être guérie de ce ‘nous’, je me rends compte que ce n’est pas du tout le cas. Mon coeur bat à une vitesse folle dans ma cage thoracique et je sens déjà mes jambes devenir cotonneuses. Il prononce mon prénom et je crois que je pourrai me liquéfier rien qu’à entendre ces quelques lettres sortir d’entre ses lèvres. Je n’avais même pas pris conscience qu’il était accompagné jusqu’à ce que la jeune femme ne prenne la parole pour filer en douce. Au moins elle a un minimum de plomb dans la cervelle pour comprendre qu’elle est en trop, même pas eu besoin de la fusiller de mon regard perçant.

Les secondes s’égrainent et le silence n’est même pas pesant. Nous restons là à nous regarder sans rien dire, comme si c’était de rigueur face à notre histoire passée, comme si ce moment était nécessaire pour la suite, si tant est qu’il y en ait une. « Tu es ravissante. »[/color] dit-il dans un sourire qui se veut franc et sincère. Mon coeur implose à cette vision presque enchanteresse et je m’efforce de ne pas chavirer. « Merci. T’es pas mal non plus. » dis-je en laissant glisser mon regard sur son costume à la fois sobre et élégant. « Tu es venue accompagnée ? » Mon regard remonte droit sur son visage et mes pommettes se chargent d’une légère tinte rosée lorsqu’il montre l’homme avec qui je discutais plus ou moins un peu plus tôt. « Non, enfin… pas vraiment. » Je le vois dubitatif et j’ajoute alors : « Je suis là pour le boulot. » Elio est un des rares qui est au courant de mon ancienne activité d’escort, quand je ne faisais pas plus que d’accompagner de riches hommes d’affaires à des soirées de ce type. Je vois dans son regard une sorte de déception, ou je ne saurai comment l’interpréter, et je me sens obligée de rectifier. « Non, c’est pas c’que tu crois. J’ai un boulot maintenant, un vrai boulot, j’assiste une femme d’affaires. » Je hausse légèrement les épaules et tente un léger soupir. « Avec ma formation, j’ai pas vraiment réussi à trouver mieux. » C’était ça ou bosser dans un fast food, et encore, pas sûre qu’ils m’auraient gardée.
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Don't Blame Me | Kelio
Mer 30 Mai - 9:33
Le compliment me fait sourire parce que ça me rappelle le bon passé, celui où on se chamaillait avec plaisir ou je l’admirais sans qu’elle ne me donne la chance de la saisir. Elle rougit légèrement et je souris de plus bel, heureux de toujours lui faire de l’effet.  Je tire légèrement sur ma veste dans un air de mannequin pour une pub de parfum, une carrière lucrative certes mais pas faite pour moi. Mon regard glisse une nouvelle fois vers cet homme inconnu au bataillon qui ne m’inspire en rien confiance, elle est quelque peu hésitante sur sa réponse et je fronce les sourcils, imaginant déjà le pire. Keala m’a parlé de son passé d’escort et je me souviens avoir été énervé sur le coup mais finalement compatissant, si les démons existent dans son crâne, c’est parce que la vie a dû rarement lui sourire. Le boulot. Elle confirme mes suppositions et je pince les lèvres, serrant mon poing dans ma poche, prêt à bondir sur cet homme pour lui apprendre à traiter les femmes correctement. Mais quand mon regard embrasse celui de ma… de mon ex petite-amie je ne peux garder cette haine, cette dernière se change en déception comme si toutes ces années à ses côtés n’ont été que mirage. Ai-je vraiment compté à ses yeux ? Cette question m’a taraudé les premières semaines après notre rupture, elle me hante encore.

Puis elle me rassure et un fin sourire étire mes lèvres. Je me redresse, arrêtant ainsi d’être voûté et balaie la foule d’un regard curieux. « C’est déjà pas mal. » je lui réponds, les mains dans les poches de mon costume avant de me saisir d’une coupe de champagne puis d’une seconde, la tendant ensuite à la blonde. Je ne perds pas les bonnes habitudes. « Je te voyais mal dans un fast food. » Elle mérite mieux qu’un uniforme moche à frire dans des cuisines peu hygiéniques. Je me fais bousculer par un homme qui salue un autre et grince des dents, seules mes nuits en boîte me font apprécier le contact humain, pas les soirées mondaines. « Tu me permets de te capturer quelques minutes ? » tenté-je, plein d’espoir. « Ou tu dois faire bonne impression auprès de ta patronne ? » C’est égoïste de ma part de vouloir la retrouver comme ça quand on sait comment ça s’est terminé entre nous, mais j’en ai marre de fuir le passé et de le redouter. Peut-être parviendrons-nous à tirer un trait dessus ? A reconstruire un lien par-dessus celui à peine enterré ?
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Don't Blame Me | Kelio
Mer 13 Juin - 10:13
Je me sens un peu conne de devoir me justifier quand je comprends qu’Elio a interprété de travers mes mots. Il y a de quoi, après tout, ça fait un moment qu’on ne s’est pas vus, la dernière fois ça a fini dans le chaos, alors normal qu’il se pose des questions vis à vis de mon activité. Quand on y pense, ça doit lui faire tout bizarre de me voir là toute apprêtée, quasiment ‘normale’. La dernière fois qu’on s’est vus j’étais au fond trou, complètement défoncée, et je ne pensais qu’à une chose : me faire du mal. Je sais bien que je l’ai beaucoup fait souffrir, je culpabilise encore énormément pour ça, mais je suis encore persuadée que c’était la meilleure chose à faire pour lui, pour lui laisser la chance de trouver quelqu’un qui aurait pu lui apporter ce qu’il voulait. Une certaine stabilité, peut-être même une vraie vie de couple heureuse, un mariage, des enfants, chose que je ne suis même plus certaine de pouvoir apporter à qui que ce soit. Il n’est pas au courant de ça, bien sûr, mais la médecin que j’ai vue lorsqu’ils ont retiré cette vie de moi, m’a dit que j’aurai beaucoup de mal à avoir de nouveau des enfants. C’est peut-être même impossible, j’en sais rien, je veux pas vraiment le savoir, de toute manière ce n’est pas dans mes projets, pas plus que lorsque je suis tombée enceinte d’Elio de toute manière.

Le sourire qui étire ses lèvres lorsque je lui avoue avoir trouvé un boulot emplit mon coeur d’une émotion enfouie depuis si longtemps. Pourquoi fallait-il qu’il soit là ce soir. Je sais pertinemment que si Elena me voit avec lui, il va passer un sale quart d’heure, et moi je vais en avoir pour la nuit. « Je te voyais mal dans un fast food. »[/color] J’esquisse un sourire à mon tour et hoche à peine la tête, récupérant la coupe qu’il m’offre. Elio se trouve d’un seul coup propulsé et le connaissant, je sais qu’il se retient de dire quelque chose. Au lieu de ça il me demande « Tu me permets de te capturer quelques minutes ? ». Mon coeur rate subitement un battement, alors que mon regard reste accroché au sien, comme absorbé. J’ouvre la bouche pour répondre mais aucun son n’en sort. « Ou tu dois faire bonne impression auprès de ta patronne ? » Je sais très bien que je ne devrais pas, pourtant j’en meurs d’envie. La raison ou le coeur, telle est la question. Dans mon esprit est en train de se livrer une bataille sans merci, je m’efforce de penser que je ne dois pas faire ça, pour tout un tas de raisons. Elio fait partie de mon passé, je ne veux pas replonger dans mes anciens démons que je tente au mieux d’éviter depuis des mois, il est accompagné, et si Elena ne me trouve plus lorsqu’elle aura décidé de me chercher, je vais payer le prix fort. Et pourtant, le coeur passe par dessus, alors qu’il ne devrait pas. « Si tu veux oui, mais pas longtemps. » Je ne sais pas où il veut m’emmener, ni même pour quoi, mais je dois me protéger un maximum. Un regard en arrière pour vérifier qu’Elena n’assiste pas à cette scène, et je suis Elio, comme je l’ai toujours fait, les yeux fermés.
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Don't Blame Me | Kelio
Ven 15 Juin - 10:04
Je ne sais pas ce que je fais et je ne veux pas réellement le savoir, je suis seulement cette logique qui m’ait apparu quelques minutes plus tard, celle qui me dit qu’il n’y a aucune raison de ressasser le passé, qu’une solution est toujours possible. Je bois une gorgée de champagne pour lui laisser le temps de réfléchir à ma proposition indécente, mon regard toujours ancré dans le sien, les voix se font de plus en plus fortes autour de nous de quoi m’agacer au fil des minutes. J’aime me montrer aux yeux de mes proches, de mes connaissances pour des rendez-vous agréables, chaleureux, ce n’est pas pour rien que je garde d’ordinaire mon anonymat. Elle accepte enfin et mon sourire ne cesse de s’agrandir. « Promis dix minutes maximum. » Je lui tourne le dos pour me frayer un chemin dans cette pièce que je ne connais pas, mais il doit sûrement y avoir un balcon ou quelque chose dans ce genre, j’ai l’impression d’étouffer ici alors que Sasha qui se tient quelques mètres plus loin semble être parfaitement dans son élément, tant mieux pour elle, elle ne viendra pas me casser les pieds.

Je glisse un coup d’œil en direction de Keala et ne peux m’empêcher de penser que nous formons une séduisante image, côte à côte dans nos tenues de soirée. Hélas, nous sommes séparés et nous ne pouvons rendre jaloux les coupes en carton qui jalonnent la salle. Enfin, je trouve une baie vitrée qui mène sur un balcon peu fréquenté. « Après toi. » souris-je poliment, laissant la belle blonde y passer la première avant de la suivre de près. Nous venons nous accouder à la barrière et je bois une nouvelle gorgée de ce champagne hors de prix. Je m’accorde une poignée de secondes pour admirer le paysage puis attrape mon paquet de cigarettes. « T’en veux une ? » Elle ne sait pas que j’ai commencé à fumer mais doit se douter de la raison. Je glisse une clope entre mes lèvres et cherche mon briquet. « T’aimes ta nouvelle vie Keala ? »

Une question qui semble innocente aux premiers abords mais qui est bien que trop importante à mes yeux. Je n’ai pas réussi à oublier le passé même si je vais mieux et que je me permets de vivre sans son image dans mon esprit. Mais il n’empêche qu’elle vient me hanter de temps en temps dans mes rêves. On ne peut oublier une femme comme elle, elle marque votre existence au fer rouge et s’enracine dans vos souvenirs comme le plus vieux des chênes. Eclatante, instable, passionnée, fougueuse, inoubliable.
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Ven 15 Juin - 19:31
A la vitesse à laquelle bat mon coeur, je comprends très vite que ce n’est pas une bonne idée, et pourtant, la raison est effacée par le simple regard qu’il m’adresse. J’ai presque l’impression de me liquéfier, et je suis totalement dans l’incapacité de lui dire non. « Promis dix minutes maximum. » Sa voix me fait trembler, je devrais revenir sur ma décision, il est encore temps. Mais j’en suis incapable, alors je le suis sans rien ajouter. Je me prends l’espace d’un instant à imaginer ce qu’aurait pu être notre vie, si la mienne n’avait pas été instable, si je l’avais laissé me guider au delà de mes démons, si j’avais réussi à me débarrasser de cette noirceur qui réside en moi et me pourrit l’âme un peu plus chaque jour. Ma respiration n’est plus du tout assurée, elle l’est encore moins lorsque je comprends que nous sommes seuls sur ce balcon. J’essaie de faire comme si tout allait bien, comme si je n’étais pas du tout perturbée par sa présence. Mais ça n’est pas le cas et il doit bien s’en rendre compte. Je suis muette comme une carpe, impossible d’ouvrir la bouche. « T’en veux une ? » me demande-t-il en me tendant son paquet de cigarettes, après en avoir pincé une entre ses lèvres. Je bugue une seconde sur cette cigarette à sa bouche, relève les yeux, légèrement plissés, pour les plonger dans son regard. « Tu fumes ? » Quelque peu destabilisée face à cette nouveauté, je finis par me reprendre, et prends une cigarette dans le paquet pour la porter à mes lèvres. Il me l’allume et allume la sienne en suivant. Gentleman, comme depuis toujours. « T’aimes ta nouvelle vie Keala ? » Ma mâchoire se serre en entendant cette question, loin d’être innocente. Je m’accoude au balcon et laisse mon regard flirter avec la vue, tirant une taffe de ma cigarette, plus longue, plus intense, comme si elle pouvait avoir le pouvoir de calmer mes nerfs, et mon coeur qui ne semble pas vouloir s’arrêter de tambouriner dans ma poitrine. « Je ne sais pas quoi répondre à cette question. » Bien sûr, c’est moins pire que ce que j’ai pu vivre à certaines périodes. J’ai un boulot à peu près correct, je gagne ma vie, j’ai un appartement, je crois que je ne peux pas trop me plaindre. Et pourtant, il semble manquer quelque chose. Une chose essentielle, qui n’en est pas vraiment une. Lui. Je me pince les lèvres en tentant de réprimer ces sentiments qui se bousculent pour refaire surface. Il n’est pas question que je replonge. « Peut-être. Oui. » Je crois qu’il vaut mieux qu’il imagine que je suis heureuse, même si c’est sans lui. Après tout, c’est moi qui ai tout fait pour qu’il s’éloigne de moi, je serai la pire des garces de lui faire comprendre qu’il me manque. « Et toi ? J’ai vu que tu étais accompagné ce soir. Elle est jolie… » J’ai vraiment dit ça ? Oui enfin, la fin de ma phrase était tellement étouffée et amère, que je suis pas certaine qu’il l’ait entendue.
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Dim 1 Juil - 17:20
Je tire une bouffée de ma cigarette puis la tiens entre mes doigts comme si elle referme des centaines de réponses à mes questions. Je regarde sa fumée se dissiper dans l’air, se perdre dans les méandres de l’obscurité non sans esquisser un sourire à sa question si prévisible. « J’avais besoin d’une nouvelle addiction. » Il n’y a aucun besoin de préciser qu’elle a été ma drogue pendant longtemps et que j’ai eu beaucoup de mal à me sevrer, à me persuader de passer à autre chose pour mon bien et celui des autres. Parce que je n’ai véritablement envie de passer à autre chose parce qu’elle m’a fait me sentir vivant et rien que de la voit ce soir, je sens mon cœur reprendre ce rythme effréné d’autrefois, ce rythme qui a fait de moi un fier étalon prêt à tout pour combler sa belle. Je m’appuie sur la ramarde pour l’observer, la clope entre les lèvres, ma flûte de champagne posée en équilibre. Je l’admire, je ne peux pas le cacher, elle est ravissante dans cette tenue pas comme les derniers jours où elle a traîné dans des fripes qui empestaient je ne sais quoi. Cette femme est belle, irrésistible, elle crie à la tentation. S’en rend-elle compte ? Fait-elle semblant ? Elle m’attire comme une flamme ? Comme une friandise interdite ? Je sais que sa patronne rôde dans les parages et que je n’ai qu’une poignée de minutes à ses côtés, le moindre faux pas peut me coûter énormément, mais je ne suis pas un gentil chien qui courbe l’échine pour ses supérieurs, je suis Elio Harrington, l’incontrôlable musicien qui répond à ses envies au rythme de ses mélodies.

Ainsi elle semble aimer sa nouvelle vie, j’espère qu’elle ne me ment pas, je veux la savoir heureuse même si je ne fais pas parti du tableau, je veux la savoir souriante même si elle ne pense plus à moi. Quel con et quelle guimauve je fais à penser de la sorte alors que j’ai toujours eu l’habitude de répondre à mes envies, mes besoins avant ceux des autres. Peut-être que cette relation m’a métamorphosé. Un mal pour un bien comme on dit. Elle fait allusion à Sacha et je ne peux m’empêcher de laisser échapper un rire. Nous pense-t-elle ensemble ? Je jette ma cigarette par-dessus la rambarde et termine ma coupe, m’approchant d’un pas vers elle pour m’emparer délicatement de sa main sans la brusquer. « Sacha ? C’est l’assistante d’un très bon ami, elle m’accompagne seulement parce que je lui ai payé une robe. » lui expliqué-je dans un sourire amusé avant de plonger mon regard dans le sien. « La seule femme jolie ici et joli est trop pauvre, c’est toi. » Mon ton est soudainement sérieux et j’ai peur de lâcher une connerie. Mais je sais que c’est déjà trop tard, mes mos sont plus rapides que mes pensées. « Tu me manques Keala. »
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Don't Blame Me | Kelio
Jeu 5 Juil - 14:07
Je suis étonnée de le voir une cigarette entre les lèvres, et je me prends à aimer la vision de cette image qui me semble pourtant irréelle. Il est beau, comme comme il a toujours été, peut-être même plus encore. Pour quelle raison ? Je l’ignore, je sais seulement que sa présence me perturbe bien plus que ce que je ne voudrais me l’avouer. Je n’aurai pas dû accepter ces quelques minutes en sa présence, je sais que si Elena se rend compte de ma disparition, et d’autant plus pour mon ex, elle va me faire vivre un enfer pendant plusieurs jours. J’étais prête à courir le risque, je suis prête. Je crois même que j’aurai été prête à tout pour quelques minutes en sa compagnie, pouvoir plonger mon regard dans le sien, revoir son sourire et ses yeux pétillants, ses lèvres qui… merde. Je suis en train de replonger, je ne dois pas, surtout pas. Alors je détourne les yeux pour laisser mon regard flirter avec l’horizon pendant que ma cigarette se consume entre mes doigts. Je tire une bouffée et la recrache lentement avant de répondre à sa question, et d’en poser une à mon tour. Je ne veux pas sembler jalouse, je ne veux pas qu’il imagine quoi que que soit. Notre histoire fait partie du passé, et je ne voudrais pas replonger dans mes anciens démons, dans mes addictions, simplement parce qu’Elio refait surface. Mais il ne me rend pas la tâche facile, et il s’empare déjà de ma main doucement avant de me répondre. « Sacha ? C’est l’assistante d’un très bon ami, elle m’accompagne seulement parce que je lui ai payé une robe. » Je baisse les yeux sur ma main dans la sienne, sentant mon coeur s’emballer plus que de raison. Il n’a pas le droit de faire ça. Je me contente de hocher silencieusement la tête en guise de réponse et le voilà qui renchérit. « La seule femme jolie ici et joli est trop pauvre, c’est toi. » Je n’ose même pas le regarder, je souris, juste un peu, un sourire peut-être amer, je n’en ai aucune idée, je suis perturbée, plus encore que je ne l’imagine. « Tu me manques Keala. » ajoute-t-il me faisant fermer les yeux comme pour laisser les mots s’insinuer jusque dans mon coeur meurtri par son absence. Je me pince les lèvres et fronce un peu les sourcils, pour tenter au maximum de réfréner les envies qui cherchent à se multiplier en moi, comme celles de venir quérir ses lèvres par exemple. « Ne dis pas ça… » que je lui murmure avant de réouvrir les yeux pour le regarder. « Tu sais très bien que c’est mieux comme ça, pour toi comme pour moi et je… » Evidemment qu’il me manque aussi. Evidemment. « Elio… » un souffle, presque désespéré, et je ferme les yeux à nouveau en m’approchant de lui légèrement, attirée comme un aimant. Ma main toujours dans la sienne la serre davantage même si je sais que je ne devrais pas. Mon corps frôlant désormais le sien, je peux sentir son souffle se poser sur mon front, et ma main libre vient lisser le tissus de son smoking, le col, de son torse jusqu’à son cou, avant de le regarder. Mauvaise idée. « Je devrais y aller… » . C’est sûr que je devrais y aller, mais en ai-je vraiment envie ?
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Don't Blame Me | Kelio
Mer 18 Juil - 19:52
Je n’ai jamais été un homme qui tient ses promesses à lui-même. J’ai certes dit que oui un jour j’irai jusqu’à tirer un trait sur ce joli minois qui m’a fait tomber amoureux mais je n’ai jamais spécifié quand et j’en profite pour tenter ma chance. C’est ridicule, j’ai presque envie de rire de moi-même et d’aller me soûler avec le meilleur alcool qu’ils proposent ici ou bien fumer clope sur clope pour me fermer le bec mais ça marche pas comme ça, ça n’a jamais marché comme ça avec moi et elle le sait, tout le monde le sait. Sa main est brûlante dans la mienne et ravive des souvenirs que j’ai pensé oublier. Je me rappelle de ses étreintes au réveil et de sa peau épousant la mienne le soir quand nous nous rejoignions sous les draps. Merde. Elle réveille tout et détraque tout comme lorsque notre couple s’est noyé, elle me rend complètement dingue, prêt à tout pour vivre à ses côtés. J’ai failli être père, j’ai failli accepter ce destin, tout ça pour elle, elle et ses beaux yeux. Se rend-elle compte du pouvoir qu’elle a sur moi ? Peut-être, et si elle en joue alors laissez-moi dire qu’elle est la plus grande joueuse de ce monde. Ce n’est pas mieux comme ça, j’essaye de me dire que ça l’est mais je ne suis que l’ombre de moi-même, de cet homme au sourire ravageur qui sort des compliments à la pelle pour obtenir ce qu’il souhaite, je ne vois qu’elle sur les traits de mes conquêtes, elle me hante même si je me voile la face. Ses yeux se ferment et je la sens approcher, son souffle ricoche presque contre mon visage, je suis prêt à la saisir par la taille pour m’emparer de ses lèvres comme un caprice d’enfant. Ses doigts glissent sur ma peau et elle brûle de ce toucher qui m’a cruellement manqué. Elle m’empoisonne, m’illusionne, m’hypnose comme puis-je résister à cette créature ? Sa voix souffle sur le brouillard qui a envie mon esprit et je plonge mon regard dans le sien. « Non. Ne t’en vas pas, laisse moi une chance, une nuit… Je suis prêt à me battre avec ta boss s’il le faut. Je viens seulement de te retrouver, tu peux pas t’enfuir comme ça. » commencé-je, ma main sur sa joue alors que je continue dans un murmure, mes lèvres dangereusement proches des siennes. « Et je le lis dans ton regard. Tu n’as pas envie d’y aller. » Je veux revivre ce qu’elle m’a fait découvrir, je veux entendre sa voix au creux de mon oreille, sentir ses doigts parcourir mon corps, retrouver cette alchimie d’autrefois, celle qui m’a fait vibrer, celle qui m’a inspiré des centaines de mélodies. Je veux ma Muse.
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Don't Blame Me | Kelio
Sam 21 Juil - 11:40
Je me sens attirée par Elio comme un aimant sur un frigo. Hypnotisée par son regard, je redeviens presque la fille docile qu’il avait réussi à faire de moi, calmant ce tempérament de feu qu’il avait connu en me rencontrant. Elio a été une étape importante de ma vie, une histoire heureuse, quoi qu’on en dise, qui aurait pu finir mieux, si cet enfant construit de notre amour avait vraiment vu le jour. J’ignore la mère que j’aurai pu être, mais je sais qu’il aurait, pour sa part, été un père merveilleux. Je m’en veux encore d’avoir ruiné ce potentiel avenir qui nous était promis. Je sais que ce n’est pas totalement de ma faute mais je continue de croire que j’ai une part de responsabilité, même si Elio a essayé maintes et maintes fois de m’en dissuader.

Mais à cet instant, j’oublie tout, je suis près de lui, presque contre lui, et c’est quasi impossible de me souvenir que je suis là avec Elena, pour Elena, et que si elle se rend compte que j’ai disparu, elle va m’en faire baver pendant des lustres. Pourtant, cette étreinte en vaut la peine. Je devrais partir, je le sais, mais j’en suis incapable. J’ai l’impression de revenir quelques mois, quelques années en arrière, à l’époque où notre couple fonctionnait, sur un équilibre instable, mais il fonctionnait malgré tout, par l’amour qui nous liait, sans aucun doute. « Non. Ne t’en vas pas, laisse moi une chance, une nuit… Je suis prêt à me battre avec ta boss s’il le faut. Je viens seulement de te retrouver, tu peux pas t’enfuir comme ça. » Une part de moi me hurle de m’enfuir, pour ma propre santé mentale, et aussi pour la sienne. C’est ma décision, j’ai décidé de ne pas rester avec lui, pour le protéger. Je dois m’enfuir, je le sais, mais je suis comme figée sur place, et c’est pire encore lorsqu’il vient poser sa main sur ma joue. Merde. Je suis en train de replonger comme une adolescente. « Et je le lis dans ton regard. Tu n’as pas envie d’y aller. » J’avais une nouvelle fois fermé les yeux pour tenter de me concentrer, mais là, c’est plus possible. Je réouvre les yeux et plonge mon regard dans le sien, le sentant plus proche, son souffle qui butte contre le mien, se mêle au mien. Merde merde merde merde. Fait chier. Quelques centimètres parcourus sur sa peau, jusqu’à sa nuque, et j’approche son visage du mien pour venir l’embrasser. Mon coeur explose, implose. J’avais presque oublié cette sensation, Dieu que c’est bon. Le baiser prend de l’ampleur, nous en avons envie autant l’un que l’autre, ce serait mentir que de dire le contraire. Il est évident que j’ai envie de rester plus longtemps, passer la nuit avec lui, la vie même. Je sais que ce n’est pas une bonne idée, il y a Elena maintenant, c’est tellement compliqué. Loïs hante elle aussi un coin de ma tête. Je me sépare de ses lèvres, à bout de souffle, gardant ma bouche pourtant si près de la sienne. « Je déconnais pas, faut que j’y aille, tu feras pas le poids face à ma boss. » Je me mords la lèvre et viens lui voler un nouveau baiser. « Je t’appelle pour qu’on se revoit. D’accord ? » Est-ce que je le ferai ? Je n’en suis pas encore certaine…
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Don't Blame Me | Kelio
Mer 25 Juil - 11:46
Je sens qu’elle hésite, tout m’indique qu’elle va finir par céder mais je ne m’impatiente pas, je ne veux pas la brusquer malgré ma hâte de la retrouver comme autrefois, je ne suis pas une goule assoiffée de sang mais un homme en mal d’un amour qu’il ne peut oublier et qu’il ne cesse de raviver dans ses mélodies. Je lui offre un sourire rassurant dans une invitation à poursuivre sa lancée si bien réussie jusqu’à présent. Ses lèvres se posent enfin sur les miennes et je sens la barrière que j’ai longuement construite s’écrouler en une minuscule seconde. Son être envahit le mien comme un puissant conquérant et je me laisse aller aux souvenirs et au présent. Je savoure ce goût explosif qui a toujours su me divertir de mes travaux pour la combler jusqu’à qu’elle en perde le souffle. Ma main se pose dans le creux de son dos et je me sens prêt à l’enlever pour la ramener chez moi, je ne peux pas me passer d’elle, pas maintenant c’est trop tôt. Mais c’est elle qui s’éloigne et je peine à m’en détacher, ma bouche est brûlante de cet échange et mon esprit en redemande presque dans un hurlement. Mais elle emploie la voix de la raison et je ne peux que m’y plier. « Elle ne me fait pas peur. » grogné-je contre elle, comme un gamin qui ne veut pas accepter la triste vérité. Je ne la connais pas sa patronne, je ne sais pas de quoi elle est capable. Je tends la main vers elle, prêt à lui dire que j’ai changé de numéro depuis notre rupture quand une main s’enroule autour de mon bras pour me tirer en arrière. Je reconnais le parfum boisé de Sacha. « Désolée de te déranger mais des gens souhaitent te voir et comme ils me prennent pour ta chérie, je n’ai pas trop le choix. » soupire-t-elle. Je tourne la tête en direction de Keala mais elle a déjà disparu. Mon cœur s’affole aussitôt et une vague de colère me saisit à la gorge. Je repousse mon amie. « Eh ! Calme tes hormones deux secondes ! Je suis pas un sac de frappe ! » Je la foudroie du regard. « Casse-toi Sacha, je suis pas d’humeur. » et sans plus tarder, je disparais dans la foule. J’ai besoin d’alcool et vite. J’étouffe ici merde, je veux rentrer chez moi.

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