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We have a new case [Marloan #1]

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We have a new case [Marloan #1]
Ven 6 Juil - 11:56

Il est déjà 22 h et nous sommes encore en réunion, dans l’immense salle vitrée qui nous sert d’espace confidentiel pour les affaires les plus sensibles. Toute mon équipe est là et même des consultants, sauf que la vraie reine de la réunion, c’est moi et que les seuls consultants ayant voix au chapitre sont ceux qui pensent comme moi. Ils savent pertinemment qu’ils n’ont aucun intérêt à me passer devant. Quoi qu’il en soit. « Dean, tu m’enfermes cette close, à double tour, et tu n’en parles jamais. » « A quoi elle va nous servir si on la cache quelque-part dans un dossier ? » « Si tu trouves la solution, le dossier est à toi, vu ? » Il faut leur donner le goût du sang très vite, celui de la bataille. Si je leur donne toutes les solutions, comment ils peuvent espérer évoluer, hein ? Aucune chance. Cette volonté de fer est innée, pas acquise. « Concernant la taxe de Puerto Rico, on en est où ? » « Rien de neuf, on attend un retour de l’ambassade. » « Pardon ? Un retour ? Mais c’est vous le retour. Si vous n’allez pas au contact et espérez un simple coup de fil, vous allez espérer longtemps. Et quitter ce cabinet aussi vite que l’idée de vous bouger un tant soit peu vous a effleuré. Vu ? » Je récupère quelques dossiers, ma journée n’est pas finie et le tableau qui trône au milieu de la salle est presque noir de feutre. « Bon, je vous laisse chercher. Le premier qui trouve une partie de la solution, aura le droit de m’assister sur l’affaire. » « A quoi ça sert qu’on cherche si tu as déjà la solution, Marlo ? » « Vous voulez passer votre vie à m’assister ou espérer un jour ou l’autre être assez compétent pour vous voir confier une affaire sans qu’on vous tienne la main ? Au boulot, on se voit demain. » Je récupère mon manteau hors de prix, griffé de haute couture et quitte l’étage pour m’enfermer dans la cage d’ascenseur et souffler. Juste une seconde.

Dans le parking, je n’ai qu’à appuyer sur un bouton pour que ma voiture se déverrouille, et je le fais toujours du bout du parking. Je suis devenue un plus parano à chaque affaire qui passe. Un accident est très vite arrivé, surtout quand on commence à approcher des enjeux à plus de 10 millions. Rien à signaler. Et ce n’est qu’une fois installée derrière le volant que je relis rapidement le mail de mon client sur ma tablette.
Cette affaire n’est qu’un service que je rends, je ne m’occupe pas de tout ça d’habitude. Le but est très simple. Approcher le bar « The Planet », afin d’en évaluer la valeur, et de la dévaluer pour que mon client puisse la racheter à bas prix. Le but n’est pas de descendre la réputation de l’établissement, enfin pas tout de suite, mais de convaincre la propriétaire de vendre, ce à quoi elle ne semble absolument pas disposée. Le règle d’or dans ce métier n’est pas de croire en la justice mais de faire croire en la justice. Détourner l’attention afin de mieux frapper. Tout simplement. Le code pénal et ses retords, toute une histoire. Et ce sont ces failles que j’exploite. Et qui me permettent de mener ce train de vie à cent à l’heure. Je dois ce service, pour un autre service rendue, sur une info confidentielle à laquelle je n’avais pas accès, mais ça, ni la personne concernée ni même le jury ne semblait en avoir été informés. L’information c’est le pouvoir.

23 h 30 quand je me gare sur le parking du bar, bien loin, à l’autre bout. Et mes Louboutins n’auront pas raison de mon courage à le traverser à pieds, sur 12 cm de talons aiguilles. Il en faut plus pour m’impressionner. Ma cible n’est autre que Loan Kelley. Milieu de quarantaine, charmante, et très active derrière le bar. Je m’approche du comptoir que je tapote avec mes ongles. « Loan Kelley, propriétaire des lieux ? » On s’entend à peine avec la musique, mais on va se trouver un endroit bien plus tranquille, soyez-en certains.

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We have a new case [Marloan #1]
Sam 14 Juil - 11:42
Je n’arrive pas à y croire. Voilà déjà plusieurs jours que j’ai appris la nouvelle. Un terrible accident de voiture, un chauffard qui a grillé une priorité, et deux des plus importantes personnes de ma vie sont passées près de la mort. L’une s’en est mieux sortie que l’autre. Heureusement, Rylee a eu beaucoup de chance et s’en est sortie avec une petite fracture et quelques contusions, mais c’est Stella qui a pris la majeure partie du choc, puisque la voiture a été percutée côté chauffeur. A ce jour, la femme que j’aime est entre la vie et la mort, plongée dans un coma artificiel. Autant dire que mon quotidien a pris un tournant bien différent depuis cet évènement. Rylee est rentrée à la maison, Casey vient aussi habiter chez nous puisque l’appartement qu’elle habite avec Stella est désert. Je sais qu’elle pourrait largement se débrouiller seule, mais je préfère encore que nous soyons soudées dans cette épreuve. Les dernières années ont été difficiles, et finalement, heureusement qu’elles n’aient pas été témoins de notre rapprochement avec Stella, juste avant l’accident. Ce que je retiens surtout, c’est cette dernière dispute, au sujet de Rylee et Marley. J’ai tout fait pour lui expliquer que les circonstances étaient contre moi mais elle a appuyé sur le fait que j’avais brisé le coeur de notre fille avec mes conneries, et le sien aussi. Je ne cesse de me remémorer cette dispute en boucle, ça me rend folle. C’est Nieves qui en fait les frais au boulot, je ne m’arrête pas une seconde, je ne dors pas non plus d’ailleurs. Je l’entends d’une oreille me dire d’aller me reposer, mais tant que je ne tombe pas de fatigue, je préfère encore rester debout plutôt que de penser.

Je travaille pour me changer les idées, et je remercie le ciel d’avoir ce bar pour me tenir éveillée, pour discuter avec les clientes, avec mes employées, avoir des gens à qui parler, avec qui boire aussi. J’ai bien peur que ma consommation d’alcool ne s’intensifie depuis quelques jours alors que je n’ai jamais aimé trop boire. J’imagine que les circonstances sont contre moi. A peine. Il est pas loin de minuit lorsque j’entends une voix me tirer de mes pensées. « Loan Kelley, propriétaire des lieux ? » Je relève la tête et croise le regard appuyé de cette femme aux cheveux couleur citrouille. Je plisse légèrement les yeux, sceptique quant à cette phrase d’accroche. « C’est bien moi oui, je peux faire quelque chose pour vous ? Vous buvez quoi ? » Je ne m’arrête pas pour autant dans mon activité, continue d’essuyer mes verres, passer un coup de chiffon sur le bar, attendant que la rouquine ne me dise ce qu’elle me veut.
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We have a new case [Marloan #1]
Mar 17 Juil - 11:55

L’ambiance est plutôt bonne, les clientes, et uniquement clientes d’ailleurs, je le note, ne cessent de sourire, de rire et de profiter. Un vrai havre de paix, mais je me demande cependant ce qu’un mec peut bien avoir à faire d’un bar lesbien. Puisque c’est bien de ça dont il s’agit non ? A en juger par le goût de la propriétaire pour la déco. Des photos de femmes, sensuelles, aux courbes avantageuses, qui ornent les murs. Je jette un coup d’œil en arrivant, c’est vrai qu’il a du potentiel cet endroit. Maintenant, je ne suis pas sûr qu’il en garde autant une fois en d’autres mains. Mais ce ne sont pas mes histoires, je me dois simplement de rendre ce petit service à mon client. J’allonge une proposition et je n’aurais qu’à me débrouiller de la réponse. Autrement dit, rien de plus simple, à peine quelques minutes et je rentre retourner à mes dossiers jusqu’au milieu de la nuit. Une formalité, rien de plus.
Du monde s’agite derrière le comptoir, ça m’a tout l’air d’être une affaire rentable. Les clientes sont là, deux employés, à en juger par ceux qui servent, et une réserve entrouverte, bien garnie. Bon signe.

« C’est bien moi oui, je peux faire quelque chose pour vous ? Vous buvez quoi ? » Je ne me suis donc pas trompée, mon intuition était bonne. Elle n’est pas qu’employée, elle est aussi la propriétaire, et je vais pouvoir m’entretenir avec elle directement. « Rien pendant mes heures de boulot, merci. » Une main posée sur le comptoir, je lance un regard circulaire à l’établissement. « Combien pour les murs et le fond de commerce ? » Il faut parfois être cash. La surprise est une arme redoutable. La spontanéité trahis tout le monde. Je suis directe, et franche. Ça évite pas mal de déconvenues. « Et bien, allez-y, dites un prix. » Je lui tends un stylo et un petit carnet, afin qu’elle puisse noter de façon confidentielle, le prix qu’elle estime être juste pour son établissement. Qui marche, ce qui fera sans nul doute monter la côte. « Ne me regardez pas comme ça, tout a un prix. » Même le rêve d’une vie. Mais si c’est son projet depuis la fac, aussi touchant que cela puisse être, la somme risque de grimper en flèche, et je devrais passer au plan B.

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We have a new case [Marloan #1]
Mar 17 Juil - 19:57
Elle ne m’inspire pas confiance. Elle a l’assurance d’une mante religieuse, les yeux clairs prêts à bouffer n’importe qui. Elle doit être une inspectrice ou quelque chose de ce genre, elle va m’emmerder avec mes papiers qui ne sont pas à jour, les deux ou trois mineures à qui on a servi un peu d’alcool, j’en sais rien, mais je ne suis pas tranquille. Je tente de faire de mon mieux pour continuer mon travail alors que je suis déjà irritée à l’idée que la rouquine ne plante sa tante devant le bar. Je lui propose un verre pour tenter de la détendre un tantinet. Tu parles. « Rien pendant mes heures de boulot, merci. » Je me tourne pour reposer un verre et lui refais finalement surface. Elle va me casser les bonbons celle là. C’est franchement pas le moment pour venir m’emmerder, et elle va très vite le comprendre. « Combien pour les murs et le fond de commerce ? » Je manque de m’étouffer avec ma propre salive. « Je vous demande pardon ? » Alors celle là, elle est bonne. « Et bien, allez-y, dites un prix. » Elle me tend même un papier et un stylo, dans l’espoir sûrement que j’y note le prix que je voudrais si je devais vendre mon établissement. Mon regard alterne entre le papier et le visage de la rouquine, et j’attends de savoir ce qu’elle me veut réellement. Est-ce une blague ? Une caméra cachée ? [color=#ff9900]« Ne me regardez pas comme ça, tout a un prix. » J’éclate de rire face à la mine très sérieuse de la quadra, elle est bonne celle là. « Allez, rentrez chez vous, j’ai pas de temps à perdre avec des conneries. Désolée de vous avoir fait perdre votre temps, mais vous me faites perdre le mien. J’ai du travail. » Si ça avait été une autre période de ma vie, peut-être que j’aurai pris le temps de jouer un peu, flirter avec elle parce qu’elle est loin d’être désagréable à regarder, mais franchement, son air hautain de sainte nitouche et sa manière de me regarder comme si elle était supérieure me donne plus envie de lui mettre des claques plutôt que de la prendre sur mon bureau. Je reprends mon travail comme si elle n’existait pas, mais elle a l’air d’avoir décidé de rester. Un soupir exaspéré plus tard, je pose le torchon que j’avais sur l’épaule et plante mon regard dans le sien. Je sens qu’elle ne va pas me lâcher tant que je ne lui réponds pas très franchement. « Venez avec moi. » Mon ton est sec, directif. Je la laisse me suivre jusque dans mon bureau et laisse la porte entre-ouverte. Au moins, là nous sommes tranquilles pour discuter. « Qui êtes vous, et qu’est-ce que vous voulez ? » Passer par quatre chemins ? Pour quoi faire ?
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We have a new case [Marloan #1]
Mar 17 Juil - 23:56

Je sais que mon approche désarçonne, mais ça fait partie du jeu, c’est le but, de pouvoir déstabiliser mon adversaire et ainsi attaquer quand il s’y attend le moins. Vieux réflexe. Je suis un requin, j’ai été formée pour devenir un requin et je formerais des requins, ça n’est que comme ça que ça marche. Elle n’a pas l’air de s’attendre à quelque offre que ce soit, en tout cas elle n’y a pas pensé, pas en ces termes, sinon sa réaction aurait été beaucoup plus positive et non pas ironique. « Je vous demande pardon ? » « Le bar, votre prix. » Pas de langage technique, ça risque de fausser le message, les réponses les plus claires sont à l’origine des réponses les plus spontanées. Etre une bonne avocate est avant tout être fine psychologue et observatrice, cela va de soi. « Allez, rentrez chez vous, j’ai pas de temps à perdre avec des conneries. Désolée de vous avoir fait perdre votre temps, mais vous me faites perdre le mien. J’ai du travail. » Je comprends maintenant que ma mission sera d’autant plus compliquée qu’elle est totalement fermée à la discussion. On avait dit rapide que je puisse me remettre au boulot ? Tu parles, ça va me prendre des plombes et je déteste le refus, qu’on me dise non, qu’on me tienne tête, qu’on me soutienne des conneries ou qu’on se moque de moi. L’ironie, je ne l’aime que quand c’est moi qui en use.
Je commence à perdre patience et à tapoter sur le comptoir de mes ongles parfaitement manucurés. Hors de question de perdre mon temps, alors j’use de sa patience, histoire qu’elle me prête un peu plus d’attention que ça. J’ai une requête là, elle l’a compris ou je réitère ? « Venez avec moi. » Alléluia ! J’obtiens un entretien privé en plus de ça. Miracle. Il était temps, je n’avais pas toute la soirée non plus. Elle finira par vendre et à bas prix. Direction son bureau. De toute évidence ce n’est pas une bureaucrate, mais une artiste. Le bordel qui y règne ! Elle ne doit pas y être souvent, impossible de se concentrer là-dedans, je n’y crois pas. « Qui êtes vous, et qu’est-ce que vous voulez ? » « Marlo Collins, avocate à la cour et directrice du département juridique chez Oligan Corporation. » Lui tendant ma carte. « Mais ça importe peu en ce qui concerne ma requête. Je vous ai demandé un prix, un prix que je pourrais transmettre à mon client. Tout simplement. » Ayant énuméré mes titres, et mon appartenance à la plus grosse multinationale de Los Angeles, ou une des trois plus grosses du moins, j’espère qu’elle a conscience qu’être un tout petit peu ambitieuse pourrait lui servir. Si mon client fait appel à moi pour ça, elle peut au moins demander le double de la valeur de cet établissement, il a les moyens, avec un peu de jugeote elle peut le comprendre. Mais je ne vais bien évidemment pas le lui dire. « Soyez intelligente, il a du potentiel cet endroit… » On a toujours l’air plus intelligente en Louboutins, avec un manteau à trois milles dollars et un sac qui en vaut le double.


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We have a new case [Marloan #1]
Mer 18 Juil - 9:43
Je me résigne à l’emmener avec moi pour qu’elle me dise un peu mieux ce qu’elle veut, et la renvoyer d’où elle vient. Parce que de derrière le comptoir, je ne peux pas faire grand chose, surtout pas devant mon personnel et mes clientes. Il n’est pas question que quelqu’un entende les propositions de vente de mon interlocutrice encore inconnue. Alors je la guide avec moi jusqu’à mon bureau - que je n’ai pas rangé depuis un moment, et me tourne vers elle, bras croisés sur ma poitrine, regard dur. Qu’elle fasse vite. « Marlo Collins, avocate à la cour et directrice du département juridique chez Oligan Corporation. Mais ça importe peu en ce qui concerne ma requête. Je vous ai demandé un prix, un prix que je pourrais transmettre à mon client. Tout simplement. » Elle me tend sa carte, pensant peut-être m’impressionner avec son CV qu’elle déballe comme si elle allait pouvoir m’écraser juste par ses longues études et sa supposée notoriété dans le monde des requins qu’elle représente plutôt très bien. Je prends la carte sans la regarder et la jette sur mon bureau, reposant mon regard sur elle. Elle veut me faire vendre mon établissement. Quelle belle connerie. « Soyez intelligente, il a du potentiel cet endroit… » Je ris, cynique. « Que je sois intelligente ? Non… ce serait être vraiment très conne de vendre un endroit pareil, justement parce qu’il a du potentiel. J’ai créé cet endroit, formé mon personnel, attiré la clientèle. Il n’y a rien qui cloche ici, tout le monde est à sa place. » Je secoue la tête, un peu dépassée par cette annonce. « Et puis pourquoi cette personne voudrait racheter mon commerce ? Quel intérêt ? Est-ce que mon bar gêne quelqu’un ? Que ce ‘client’ vienne en parler directement s’il a un souci… » Je ne comprends définitivement pas pourquoi on me propose de racheter ce bar. « Ecoutez, réellement, vous perdez votre temps. Je n’ai aucune envie de vendre, même pour un chèque à 15 zéros, je ne cèderai pas cet endroit. Les choses sont claires. Je n’ai aucune envie d’être riche et malheureuse, ça réussit pas à tout le monde… » Je laisse glisser mon regard dédaigneux sur la silhouette de la rouquine, de haut en bas, pour regarder sa manière de s’habiller. Ouais, riche et malheureuse, ça a bien l’air de lui correspondre ça… En attendant, elle peut toujours courir pour arriver à ses fins celle là. Je ne reviendrai pas sur ma décision, on peut me proposer tout l’or du monde, c’est niet. « Je peux retourner travailler maintenant ? » J’espère seulement qu’elle ne va pas commencer à fouiller pour trouver la petite bête qui pourrait me faire avoir des ennuis…
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We have a new case [Marloan #1]
Mer 18 Juil - 13:45

Si je me mettais quelques secondes à la place de cette femme, je vendrais non seulement à un très bon prix, mais très au-dessus de sa valeur, histoire de faire une belle plus-value et qui sait, racheter par la suite. Ou même monter une autre affaire florissante ailleurs, et récupérer encore un peu d’argent. Voir le double, de quoi passer ses jours et ses nuits sans se soucier une seconde de quoi sera fait l’avenir. « Que je sois intelligente ? Non… ce serait être vraiment très conne de vendre un endroit pareil, justement parce qu’il a du potentiel. J’ai créé cet endroit, formé mon personnel, attiré la clientèle. Il n’y a rien qui cloche ici, tout le monde est à sa place. » « D’où le fait que les cartes soient entre vos mains. Ça n’arrive pas souvent dans le milieu. » Non, en général, on vend parce que les dettes nous rattrapent, que quelque-chose devient incompatible avec la vie qu’on mène. Comme des enfants… quelle horreur. « Et puis pourquoi cette personne voudrait racheter mon commerce ? Quel intérêt ? Est-ce que mon bar gêne quelqu’un ? Que ce ‘client’ vienne en parler directement s’il a un souci… » « Oh non, le bar ne gêne personne. Il le veut en l’état. » Et il le fera sans doute vivre en l’état vu l’ambiance. Pour peu qu’il ait des penchants un peu pervers… les hommes, vous savez. Ils sont à la fois brillants et tordus. Leur psychologie est tellement basique qu’elle en devient touchante. « Ecoutez, réellement, vous perdez votre temps. Je n’ai aucune envie de vendre, même pour un chèque à 15 zéros, je ne cèderai pas cet endroit. Les choses sont claires. Je n’ai aucune envie d’être riche et malheureuse, ça réussit pas à tout le monde… » « Mais c’est tout de même plus agréable de pleurer dans une Porsche que sur un vélo… » Je dis ça, je dis rien. Mais l’argent ne fait pas le bonheur soit disant, la pauvreté non plus. Elle n’a visiblement pas l’air décidée à me donner son prix et je sens que ma soirée n’est pas finie. Je n’avais pourtant pas que ça à faire voyez-vous. « Je peux retourner travailler maintenant ? » « Je préfère vous dire que je suis la partie agréable et souriante du deal. Ça vous surprend, je sais. Mais sachez que mon client est très déterminé, et a d’énormes moyens. A titre informatif. » Et puis je n’ose pas lui dire que ce n’est qu’une femme et qu’il ne s’encombrera pas de galanterie. Je suis pourtant très féministe, mais il peut m’aider dans mes projets, alors je lui dois au moins ça. On n’a rien sans rien, rien n’est gratuit, qu’on le sache…


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We have a new case [Marloan #1]
Sam 21 Juil - 11:57
Elle se pavane, perchée sur ses louboutins, et elle croit qu’elle m’impressionne ? Je ne suis pas impressionnable, pas par les gens de son espèce. Je n’ai rien à me reprocher, je ne lui dois rien, contrairement à elle qui visiblement se ramène pour le compte d’un de ses clients. Je ne vois pas pourquoi je cèderai à ses fausses menaces. Je n’ai pas peur d’elle. « Mais c’est tout de même plus agréable de pleurer dans une Porsche que sur un vélo… » Je lève les yeux au ciel. Pauvre femme. Je décide d’abréger ce moment, cherchant à la mettre dehors, et je lui demande si je peux retourner bosser, parce qu’elle me tape sur le système, clairement. « Je préfère vous dire que je suis la partie agréable et souriante du deal. Ça vous surprend, je sais. Mais sachez que mon client est très déterminé, et a d’énormes moyens. A titre informatif. » Je lui ris au nez à nouveau. « Arrêtez avec vos grandes phrases toutes bien ficelées d’avocate. Je les connais les gens comme vous, oh ça, parler vous savez faire. Mais derrière ? » C’est exactement comme ça qu’elle finira par me lâcher, ou alors se sentant menacée elle va sortir de ses gonds. A voir. En attendant, je trouverai presque cet exercice intéressant au final. « Je ne vendrai pas mon bar, vous n’avez rien contre moi, rien contre cet endroit, personne ne me fera partir d’ici. Vous m’entendez ? Personne. » Je décroise mes bras et me dirige vers la porte, lui faisant un signe pour qu’elle en fasse de même. « Je suis désolée que vous ayez perdu votre temps, et vous saluerez votre client très déterminé et plein de moyens pour moi. La bise à sa femme et ses enfants. » Allez hop, dégage parasite. J’ai pas besoin de toi dans mon cercle vital. J’ai déjà largement assez d’emmerdes comme ça, c’est pas pour supporter une tête à claques dans ton genre. C’est dommage, elle est jolie, si elle ne pétait pas plus haut que son cul, elle aurait pu avoir à faire à la Loan sympathique. Mais là, elle m’a fait sortir de mes gonds, et c’est jamais bon. Bon, elle compte sortir de là un jour ou je la sors de moi-même ? On dirait pas, mais j’ai de gros bras !
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We have a new case [Marloan #1]
Lun 23 Juil - 12:08

Qui peut prétendre que l’argent rend triste ? Ceux qui n’en n’ont pas ou ceux qui n’ont jamais rien fait pour l’avoir et ne savent pas quelle valeur il a. Je ne joue pas le couplet de la petite fille pauvre et malheureuse ayant dû devenir une femme par ses propres moyens. J’ai dû devenir une femme, par la force des choses, et je me suis construite seule, j’ai au moins pour moi le droit et l’aplomb de faire valoir ce que j’ai gagné à la force du poignet, non ?
Ce n’est de toute façon pas le débat et tout ce qui est en train de se passer maintenant reflète totalement l’idée qu’on les femmes de s’accrocher à quelque-chose, quand l’affect rentre en jeu, il n’en sort pas toujours que du bon. C’est même indécent de refuser une offre illimitée pour un établissement, certes très chic et branché, mais elle pourrait en avoir deux avec le budget qu’elle désire.
« Arrêtez avec vos grandes phrases toutes bien ficelées d’avocate. Je les connais les gens comme vous, oh ça, parler vous savez faire. Mais derrière ? » « Mais derrière on remet des chèques à 7 ou 8 chiffres et tout le monde est content. » Qu’elle ne me dise pas que ça ne la fait pas réfléchir. Même le 6 chiffres ! Nous sommes tout de même à Los Angeles, des plans qui se font et se défont il y en a des tonnes ! Tous les jours des affaires coulent pour une gérance mal organisée, ou tout simplement un coup de poker mal négocié, un manque de chance, n’importe quoi.
« Je ne vendrai pas mon bar, vous n’avez rien contre moi, rien contre cet endroit, personne ne me fera partir d’ici. Vous m’entendez ? Personne. » « Je n’ai rien contre vous, effectivement. Mais là où vous vous plantez c’est que vous allez vendre, et même nous supplier de le faire. » C’en est trop, elle me lance un défi, je ne peux que l’accepter, et surtout le relever. Je ne supporte pas le refus et je trouve toujours une manière de le contourner. « Je suis désolée que vous ayez perdu votre temps, et vous saluerez votre client très déterminé et plein de moyens pour moi. La bise à sa femme et ses enfants. » « Plaisantez autant que vous voulez. Mais sachez qu’avoir le bras très long peut servir. » Je quitte le bureau à sa demande, n’hésitant pas à poursuivre mon chemin et ma conversation. « J’imagine que d’un point de vue fiscal, tout est irréprochable ici ? Tout est déclaré au verre près ? A la bouteille près aussi ? » Il m’est facile de mettre une fouine sur le coup pour comparer chaque bilan, chaque déclaration fiscale. Aucune boite de nuit dans ce pays n’est aussi régulière que ça. Aucune. Déjà parce que le milieu de la nuit tend à laisser passer beaucoup de choses et que beaucoup préfèrent ne pas apparaître sur les relevés de compte de leurs épouses, ou maris.
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We have a new case [Marloan #1]
Mer 25 Juil - 10:39
Elle continue de faire du forcing, et elle me tape sur le système. Je commence à en avoir ras le bol de cette emmerdeuse, et je ne me cache pas de lui faire comprendre. Sous ses grands airs et ses fringues de grands couturiers, elle reste un être humain, bordel elle va aux chiottes comme tout le monde, alors qu’elle arrête de péter plus haut que son cul ! Je souffle un peu pour essayer de garder un semblant de calme, parce que vu la vie que je mène en ce moment, j’ai juste envie d’en venir aux poings. « Je n’ai rien contre vous, effectivement. Mais là où vous vous plantez c’est que vous allez vendre, et même nous supplier de le faire. » Je secoue la tête, hors de moi, et lui demande de sortir de mon bureau, de mon bar, de ma vie, de cette ville, enfin tout ce qu’elle voudra tant que je ne recroise pas son regard vicieux de vipère assoiffée de sang. « Plaisantez autant que vous voulez. Mais sachez qu’avoir le bras très long peut servir. » Je serre les mâchoires, le regard noir, et la regarde déambuler dans le couloir. Si elle n’était pas aussi acerbe , elle pourrait bien être agréable à regarder. « J’imagine que d’un point de vue fiscal, tout est irréprochable ici ? Tout est déclaré au verre près ? A la bouteille près aussi ? » Haaaaaa j’ai envie de lui tordre le cou. Je ne réponds rien et en guise de réponse, je claque la porte, m’enfermant dans mon bureau pour souffler. Une clope. Vite. Je sors de sous mon bureau une bouteille de gin et bois carrément au goulot. Il faut que je me calme avant de reprendre le boulot, mais ce n’est pas une mince affaire. J’ai bien peur que cette affaire justement ne soit pas terminée, elle va m’en faire baver, je le sens gros comme une maison. Il va falloir que je trouve le moyen de m’en débarrasser, mais comment ?


rp terminé
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