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Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 68gfSujet: it was a mistake, nothing more (nayer #4)
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptySujet: it was a mistake, nothing more (nayer #4)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptyDim 7 Juin - 20:21

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it was a mistake, nothing more
crédit/ tumblr ✶ nayer {#}4{/#}

C'était nul de ma part d'agir comme j'ai pu le faire. D'être distante avec elle et de la mettre volontairement à l'écart. Et pour ça, j'ai à cœur de vouloir me rattraper. Je ne veux surtout pas que cette histoire en pâtisse sur notre relation de travail. Sur notre confiance mutuelle aussi. Ça serait dommage d'en arriver à ce point-là, et de tout gâcher. Je préfère donc tenter de détendre l'atmosphère, apaiser cette tension qui s'était immiscée entre nous depuis quelques semaines maintenant. Et notre complicité est toujours là, évidente. Et même si c'était ce que je cherchais à tout prix à éviter, finalement, ça me fait du bien de pouvoir à nouveau sentir cette connexion si particulière. Je joue peut-être avec le feu, m'aventurant sur un terrain glissant, dangereux. Mais la sensation qui envahi mon cœur à cet instant est grisante. Je ne peux pas lutter contre ça. « Tu crois que tu m’fais peur crevette ? » Je lui fais les gros yeux, faussement choquée. Y'a plus de respect là, plus aucune hiérarchie. Rien ne va plus. « Tu sais que si on se bat, c’est moi qui gagne. En plus, j’suis sûre que t’es chatouilleuse. Moi pas. » Ah non, tout mais pas ça. « Absolument pas. » Ou pas. Nate essaye de m'attraper, et vu l'état exigu du camion je ne résiste pas bien longtemps. Dos à moi, son corps plaqué contre le mien, la jeune stagiaire s'amuse à me chatouiller de tous les côtés. Et évidemment, je suis incapable d'y rester insensible. C'est pas de ma faute si je suis faible contre les chatouilles. Face à elle aussi surtout. Je gesticule dans tous les sens, essayant de me libérer tant bien que mal de son étreinte, mais elle n'est pas si facile en affaires. Heureusement pour moi, elle me libère avant que je m'étouffe finalement dans mes éclats de rire. « C’est ça qu’tu veux ? Il va falloir venir la chercher… » Elle continue son petit jeu, et je ne peux m'empêcher de sourire. C'est elle qui a le pouvoir sur ce coup-là, et je savais très bien qu'elle allait profiter au maximum de la situation. Bon, ok, changement de stratégie. On va essayer de la jouer subtilement. Je me rapproche d'elle, doucement, plongeant mon regard dans le sien dans une intensité qui me trouble moi-même très rapidement. Je me revois sur la glace, l'instant même où je suis venue m'emparer de ses lèvres. Merde. Je réduis la distance qui me sépare de son visage, encore un peu, dangereusement, venant remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Notre proximité est troublante, alors que je sens presque son souffle buter sur mes lèvres. « Qu'est-ce qui se passe là-dedans ? » Je sursaute quand une voix extérieure se fait entendre, prenant brusquement un peu de recul. « Nate, je sais que t'es là, je t'ai vu rentrer dans le camion tout à l'heure. » C'est la voix de Josh, un de nos collègues. « Pourquoi c'est fermé ? Qu'est-ce que tu fous sérieux ? » Il tambourine sur la porte arrière du camion, alors que mon corps se raidit complètement. « Nate... » Que je lâche dans un murmure presque inaudible. Mon regard croise le sien, la suppliant de nous sortir de cette impasse. Il ne faut surtout pas que Josh comprenne que je suis là.
Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 68gfSujet: The world is cold without you - Aubrey
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptySujet: The world is cold without you - Aubrey    Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptyDim 31 Mai - 22:30

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{The world is cold without you}
crédit/ tumblr Orlando & Aubrey {#}4{/#}

Aubrey ressent de l’intérêt pour ce que pourrait lui dire Orlando, car ses sentiments ne se sont pas envolés comme une nuée d’oiseaux effrayés dans le ciel. Ils sont encore là, à enserrer son coeur si fort qu’elle ressent une violente douleur dans sa poitrine, en permanence. Une sensation qui lui coupe la respiration, l’empêche de déglutir convenablement. Elle voudrait pouvoir claquer des doigts, effacer ce qu’elle ressent, revenir à une version antérieure de sa personne. La Aubrey d’il y a sept ans, qui venait de perdre sa mère, qui haïssait tout le monde sans raison, en particulier le petit ami de cette demi-soeur qu’elle ne voulait ni connaître ni supporter. Tout était beaucoup plus simple à cette période. À peine âgée de quinze ans, les sentiments étaient la dernière de ses préoccupations. Or, c’est impossible. Tout ce que la jeune femme peut faire, c’est feinter l’indifférence, répondre sans émotion, pour lui faire croire que plus rien ne peut l’atteindre. Elle espère que ce petit jeu devienne réalité, d’ici quelques semaines, quelques mois. Après tout, à force de faire semblant d’être en couple avec son meilleur ami, le jeu est devenu réalité, alors pourquoi ça ne pourrait pas fonctionner ici également.

Elle s’intéresse donc en apparence par politesse, mais à l’intérieur car elle crève d’envie de savoir. La nouvelle est si grande que la brune doit redoubler d’efforts pour ne rien laisser paraître. Il a quitté Rebecca, sa demi-soeur. Pour de bon cette fois. Ça ne devrait pas, mais elle est ravie de cette nouvelle. Toutefois, elle arrive trop tard. Ça devait être déjà le cas deux semaines plus tôt, au moment de la promesse faite. Désormais, quelque chose est brisée. Quelque chose que l’on appelle la confiance. Comment la Scott peut-elle encore avoir confiance en l’argentin, s’il n’est pas capable de tenir une promesse aussi importante ? Elle lui a offert son coeur, s’est montrée vulnérable, authentique, sans le moindre filtre. Elle a espéré, a pour une fois écouté son coeur plutôt que la raison, et en retour, elle n’a eu qu’illusion, fausse promesse, et le coeur brisé. Elle peine à s’en remettre, à sortir des ténèbres. Ce n’est pas pour y retourner à la première occasion. Alors elle déglutit, assez difficilement, sans rien ajouter. Elle récupère son téléphone (ou ce qu’il en reste) pour le ranger dans son sac, tandis qu’Orlando s’éloigne du lit d’appoint pour partir en quête d’une paire de béquilles. Cet instant de solitude est le bienvenue pour la jeune étudiante, qui se laisse tomber contre le lit. Il se passe un tas de choses à l’intérieur d’elle. Dans sa tête. Dans son coeur. La douleur de sa peine se réveille, à cause de la présence de son désormais ex beau-frère. La douleur dans sa cheville la fait grimacer. Et puis, il y a cette sorte de satisfaction à savoir qu’il a quitté Becca. Trop tard, certes, mais mieux vaut tard que jamais. Attention, ça ne signifie pas qu’Aubrey va lui tomber dans les bras. Plutôt mourir que de s’abaisser à ça. Elle a été bien trop faible face à lui, c’est terminé cette version en midinette amoureuse. Il y a d’autres priorités : les examens, les compétitions sportives, et la guérison de ses plaies enfouies.

Le temps passe sans vraiment le constater. L’argentin revient dans la pièce, avec une paire de béquilles dans les mains. Objet qu’il dépose contre le lit, avant de faire quelques pas en arrière, comme s’il ne pouvait se trouver trop proche de la jeune femme. Il annonce sans émotion qu’il va la ramener chez elle, sans s’étendre davantage. Une partie d’Aubrey est triste d’en arriver là, mais c’est nécessaire. Seul le temps pourra guérir les blessures, arranger la situation. Elle se redresse, retire le sac de glace de sa cheville, avant de faire basculer ses jambes vers le côté où sont placées les béquilles. Il faut quelques efforts à la Scott pour se mettre sur un pied, et du temps supplémentaire pour apprivoiser les cannes. C’est la première fois qu’elle doit se servir de telles choses, et évidemment, il n’y a pas de manuel avec pour savoir comment faire. Elle doit se débrouiller avec les moyens du bord, ce qui donne quelque chose d’assez désordonné, mais après quelques mètres, la brune semble avoir choppé le coup d’main. Ils finissent par arriver sur le parking, là où se trouve la nouvelle voiture d’Orlando. La surprise est énorme, passe brièvement sur la visage d’Aubrey, qui s’abstient de faire un commentaire. Plusieurs questions passent dans son esprit, mais c’est le silence qui prime. Silence primordial pour se concentrer, et réussir à entrer dans la voiture, avec ses affaires et les béquilles.

Le trajet jusqu’à l’appartement est à la fois court en distance, mais long à cause du silence pesant qui règne dans l’habitacle. La brune n’est pas mécontente de voir apparaître la résidence où elle loge, depuis quelques mois, avec sa colocataire et son enfant en bas âge. Une fois le véhicule immobilisé, il faut en ressortir. Un exercice tout aussi périlleux que sur le parking du campus, et une fois à l’extérieur, Aubrey n’est pas peu satisfaite. « Tu peux m’aider à monter mes affaires ? » Il souhaite certainement déguerpir le plus vite possible, mais un peu d’aide serait quand même pas de trop. Il manque un pied à la jeune femme, et n’est pas capable de se servir de ses mains à cause des béquilles. Un sourire de remerciement passe sur ses traits, quand il accède à sa demande. Le trajet jusqu’au bon port est tout aussi mortel. Entre le silence qui s’installe, ou le passage dans l’ascenseur que la Scott déteste à cause de la phobie qu’elle a, c’est une fin de journée à chier. Devant la porte d’entrée, elle lui demande encore son aide. À force, il va croire qu’elle profite de lui, alors que c’est loin d’être son intention. Elle voudrait pouvoir lui rendre sa liberté, lui laisser faire ce qu’il désire, car elle n’a pas fait exprès de se blesser quelques minutes avant qu’il ne décide de lui parler. C’est une pure coïncidence. À l’intérieur, Aubrey se dirige directement dans le salon, afin de s’asseoir au plus vite sur le canapé pour soulager sa cheville, et ne pas avoir à s’occuper des béquilles infernales. La convalescence va être longue, c’est certain. Doucement, son regard se relève, cherche à capter celui d’Orlando. Elle devrait lui dire qu’il peut partir, après l’avoir remercié, mais c’est autre chose qui sort de ses lèvres : « J’ai plusieurs questions à te poser. Libre à toi d’y répondre ou non. » Car ils ne sont rien l’un pour l’autre. Il ne lui doit absolument rien. Il peut décider de claquer la porte, et s’en aller, aussi vite qu’il est venu la trouver. Mais comme ça ne semble pas être son intention première, la brune se lance. « Pourquoi tu as quitté Becca maintenant, alors que tu n’as pas pu le faire le moment venu ? Qu’est-ce qui a changé ? » Il a bien dû se passer quelque chose dans l’esprit du jeune homme pour sauter le pas. Quelque chose qu’Aubrey n’a pas su lui donner, ce qui est un peu vexant, en fin de compte. « Et puis, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu sais que j’aime pas les commérages, alors j’avoue que je suis perdue quant à ta situation. » Elle aurait pu le savoir, si elle posait des questions à sa demi-soeur, ou même à son père, mais ce n’est pas le genre d’Aubrey. Aubrey, elle préfère s’occuper de ses fesses plutôt que de celles des autres. De ce fait, elle est totalement ignorante de la situation de l’argentin. Il ignore tout, que ce soit l’histoire avec son père, que les soucis qui lui sont tombés sur les épaules, ces dernières semaines.
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptySujet: The world is cold without you - Aubrey    Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptyMar 19 Mai - 17:47

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{The world is cold without you}
crédit/ tumblr Orlando & Aubrey {#}4{/#}

Elle se contente de lui adresser un simple haussement d’épaules, car Aubrey ne désire pas répondre à la question du brun. La réponse est évidente. La jeune femme a eu une énième crise colérique. Car elle est bizarre. Car elle ne sait pas se contrôler. Car tous les efforts des derniers mois se sont envolés à cause d’un putain de sms. C’est fou ce que les mots peuvent faire comme dégâts. Ils sont parfois plus dangereux que les armes, que les humains, ou les catastrophes naturelles. Oui, les mots sont plus dévastateurs que tout le reste. Et ce sont les mots d’Orlando qui ont forcé la Scott à faire machine arrière dans les progrès de sa personnalité. Volontairement, elle a voulu baisser ses barrières, le laisser pénétrer dans son antre personnel, son jardin secret. Mise à nue au sens imagé, révélant les émotions les plus intimes que son coeur renferme. Une confiance aveugle qu’elle paye cher aujourd’hui. Elle n’aura pas dû croire sans preuve. S’emballer comme un cheval de courses. Si on se précipite, il y a de forts risques qu’on trébuche. Et qu’est-ce qu’il s’est passé ? Aubrey s’est ramassée, lamentablement, sans une once de grâce.

La question évitée, il lui propose d’abréger ses souffrances, non pas pour arriver à une fin tragique, mais pour réduire la distance entre elle et l’infirmerie. Une proposition qui ne lui plaît guère, mais la brune doit se résoudre à l’accepter. Le chemin à parcourir est court, pourtant suffisamment étendu pour ressentir une douce chaleur dans ce coeur brisé, gelé par les récents évènements. L’arrivée à l’infirmerie sonne comme une délivrance, le signal pour s’éloigner d’Orlando avec une bonne raison de le faire, sans que ça ne paraisse suspect. L’échange avec l'infirmière est rapide, efficace. Le diagnostic est simple, c’est une cheville foulée, qui ira mieux après plusieurs jours de repos. La jambe étendue, et une pochette glacée sur sa cheville, Aubrey remarque la présence de l’argentin. Il est toujours là, malgré l’hostilité qui émane de la Scott. Un acharnement qui la pousse à faire des efforts, à mettre les formes pour paraître moins agressive, même si c’est pourtant le mode de communication qui fonctionne le mieux entre elle et lui. Il suffit de voir les derniers sms qu’ils ont échangé pour le comprendre. « Comme tu veux. » souffle t-elle, sans plus de précisions. Elle n’est pas d’humeur à poser des questions, à se montrer curieuse. Elle n’a jamais eu ce droit, et si elle a pensé l’obtenir il y a deux semaines à peine, elle s’est trompée. Alors autant reprendre les bonnes vieilles habitudes. Chacun à sa place.  

Aubrey se replace tant bien que mal sur la table d’auscultation, pour trouver une position un peu plus confortable. Il faut dire que ce n’est pas l’endroit idéal pour rester plusieurs heures allongé(e). Heureusement que c’est une question de minutes, une vingtaine, précisément. Après, elle pourra récupérer ses affaires et rentrer chez elle, prendre le repos qu’elle mérite. De toute façon, elle n’a pas le choix. Ce n’est pas dans cet état qu’elle pourra reprendre les entraînements de boxe, ni même qu’elle pourra assurer un service au Planet. Orlando lui demande alors une confirmation, au sujet des derniers sms qu’il lui a envoyé. La brune ne comprend pas cet intérêt, pourquoi c’est si important pour elle de les avoir lu (ou non). Ce ne sont que des sms, et s’ils sont dans le même genre que ceux qu’elle a eu le temps de lire, Aubrey n’est pas certaine de vouloir en connaître le contenu. L’échange n’était pas très cordial, et la maturité ne volait pas bien haut. Mais comme cette information semble tenir à Orlando, la jeune femme se tortille comme elle peut pour saisir la lanière de son sac. Elle le rapproche d’elle, et commence à farfouiller dedans pour mettre la main sur son téléphone portable, ou ce qu’il en reste, pour le poser à côté d’elle. « Juge par toi-même, Orlando. » Doucement, elle fait glisser l’appareil, pour qu’il puisse voir de ses propres yeux. Le téléphone n’a pas bonne mine. L’écran est brisé de partout, inutilisable. Oh il peut s’allumer, mais avant de pouvoir l’utiliser, Aubrey a tout intérêt à faire changer l’écran, voir changer de téléphone tout court. C’est prévu, sûrement dans la semaine, ou le week-end prochain. Ça pourrait être plus rapide, elle n’a qu’un mot à dire à son père pour voir le modèle de son choix arriver à son appartement, mais même si la relation avec ce dernier s’améliore -très- légèrement, la Scott n’a pas changé d’avis à propos d’acheter ses affaires avec son propre argent, gagné par ses soins. « Qu’est-ce qu’il y a de si important, dans tes derniers sms, que j’ignore ? » Car ça doit être ça l’histoire. Il doit y avoir une information, ou un détail que l’argentin juge primordiale, que la Scott doit absolument savoir.
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptySujet: The world is cold without you - Aubrey    Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptyMar 12 Mai - 15:30

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{The world is cold without you}
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Elle se déteste. Pire, elle se hait. Il n’y a que des émotions négatives qui passent dans l’esprit d’Aubrey à cet instant, et malgré la présence de l’argentin, les pensées sont toutes tournées vers elle. Pourtant, elle ne peut pas avoir la certitude d’être responsable de son état. Elle a de gros doutes, car son hygiène de vie n’est pas forcément très recommandé. Les repas sont assez aléatoires, elle ne doit pas s’hydrater suffisamment et son temps de sommeil ressemble à celui d’un étudiant en droit qui tient grâce à une heure par nuit. Toutes les conditions pour que le corps lâche sont réunies. Aubrey peut crier bingo et récolter ses gains. Mince, c’est déjà le cas, et c’est douloureux. Trop pour continuer d’avancer aux côtés d’Orlando. Ce n’est pas son genre d’être faible, de montrer qu’elle l’est, mais l’effort est trop intense pour l’énergie qu’elle a. En fait, les nerfs sont seulement en train de lâcher, après plusieurs jours de résistance. Elle s’éloigne de l’étudiant, rejoint le mur le plus proche pour y prendre appui, et ainsi pouvoir recommencer à se maudire intérieurement. Un exercice difficile à cause de la présence d’Orlando, dont le regard ne la lâche pas. Il la toise, ce qui la met mal à l’aise, et la pousse à montrer les crocs. C’est bien connu que la meilleure des défenses, c’est l’attaque. La réponse de l’argentin lui passe au dessus de la tête. En fait, Aubrey se moque de son emploi du temps, de ce qu’il avait prévu de faire. Elle voudrait juste qu’il la laisse tranquille, lui donne de l’espace pour qu’elle puisse panser ses blessures, et espérer se relever de cette tragédie. Car oui, quand on offre son coeur à quelqu’un, et que celui-ci l’accepte pour mieux le piétiner ensuite, c’est une tragédie. Mais ça, la brune ne veut plus y penser. Elle voudrait juste pouvoir effacer cette scène de sa mémoire et avancer. Plus facile à dire qu’à faire, encore. Surtout quand il s’acharne, lui dit que c’est elle qu’il cherchait. Une information minime, qui s’apparente à du baume sur son coeur meurtri. Une sensation agréable, mais qu’elle ne devrait pas ressentir. Plus maintenant.

Elle laisse échapper un soupir las, avant de relever les yeux dans sa direction. « Je n’ai pas lu tes sms Orlando. Plus depuis le dernier que je t’ai envoyé en tout cas. D’une part car je n’ai pas envie de lire tes critiques à mon sujet, et d’autre part car je n’ai plus de téléphone, et que je n’ai pas eu le temps d’aller en acheter un autre. » Elle lève les yeux au ciel, avant de détourner le regard. C’est la vérité, Aubrey n’a pas eu le temps. Son emploi du temps est trop chargé pour lui laisser un instant de libre. Entre les heures au bar, les séances chez son psy, les entraînements de boxe, et aussi pas mal de révision à cause des examens qui approchent, Aubrey n’a pas su où donner de la tête. Un planning chargé qui tombe à pic. Elle n’a pas le temps de réfléchir comme ça, ses pensées sont toujours orientées vers quelque chose, elles n’ont pas le temps de flirter avec ses sentiments, ou sa peine. Autrement dit, la situation est idéale. Bien que cet incident risque de mettre à mal ses efforts. S’il s’avère que la blessure est grave, Aubrey peut dire adieu aux entraînements, et devra sûrement se mettre en arrêt maladie au Planet, le temps de pouvoir marcher correctement, et surtout tenir debout sans ressentir l’envie de hurler de douleur. Une envie qui doit se lire sur le visage de la Scott, car malgré l’absence de mots, Orlando semble lire en elle comme sur les pages d’un livre ouvert. Il fait un pas vers elle, et lui propose de la porter pour arriver à l’infirmerie plus rapidement. Cette idée ne l’enchante pas. Elle est sur le point de refuser, de répondre au tac au tac, mais elle se retient. Pourquoi ? Car dans cette histoire, elle doit penser à sa santé au lieu de placer sa fierté au premier plan. Alors, après de longues secondes de silence, à se batailler avec sa petite voix intérieure, elle abdique. Elle ne dit rien, se contente d’hocher de la tête pour lui donner son accord, et le laisser s’approcher d’elle.

Une fois la distance effacée, Aubrey enroule ses bras autour de la nuque d’Orlando, sans faire la moindre protestation. Effectivement, cette position rend la douleur plus soutenable, et ils pourront arriver plus vite à l’infirmerie, qui n’est à quelques mètres. La jeune femme ne dit rien, se surprend à apprécier cette proximité. Elle voudrait pouvoir ressentir tout l’inverse, du dégoût, l’envie de s’éloigner mais ce serait se voiler la face. Elle doit se rendre à l’évidence : son rythme cardiaque s’est légèrement accéléré. Elle fait de son mieux pour ne pas y penser, et c’est pour cela qu’elle garde le silence jusqu’à ce qu’ils arrivent à bon port, là où elle peut se détacher de ses bras. « Mademoiselle Scott. Encore vous. » Une réflexion qui parvient à faire arracher un rire, quoiqu’un peu crispé, à la principale intéressée. C’est vrai que ce n’est pas la première fois qu’elle vient ici. À cause de la boxe, elle est abonnée aux lieux. Il n’est pas rare de se fouler le poignet si le geste n’est pas maîtrisé, ou de ressentir une douleur passagère à cause d’un coup mal contré. « Je vous promet d’essayer l’aquarelle ou le coloriage d’ici les vacances d’été. » dit-elle sans grandes convictions. Aubrey s’installe sur l’un des lits prévus pour les élèves souffrants, et peut ainsi étendre sa jambe. Débarrassée de sa chaussure, elle laisse l'infirmière examiner sa cheville, non sans grimacer à cause de la douleur. Au bout de quelques palpations, et mouvements de sa cheville, le verdict tombe. Elle ne devrait pas avoir besoin d’aller aux urgences, c’est seulement foulé. Après quelques jours de repos intensif, tout devrait revenir dans l’ordre. Mais avant, elle a tout intérêt à rester un peu à l’infirmerie, une bonne vingtaine de minutes, avec la poche de glace que la dame vient de placer sur sa cheville. Ça devrait éviter le gonflement, et lui permettre de rentrer chez elle plus sereinement. Une fois “seule”, Aubrey se tourne vers Orlando, qui à sa grande surprise, n’est pas parti. « Tu n’es pas obligé de rester, si tu as autre chose à faire. Je pourrais… appeler mon père ou même Becca pour que l’un vienne me chercher. » C’est pas forcément un choix qui l’enchante, mais même avec une bonne dose d'optimisme, elle ne pourra clairement pas reprendre sa voiture pour retourner à l’appartement.
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptySujet: The world is cold without you - Aubrey    Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptyMar 5 Mai - 16:35

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Déjà deux semaines qu’Aubrey tente de se vider l’esprit, sans grand succès. Elle a été sotte de croire qu’elle pouvait s’approcher du soleil, tendre la main pour l’effleurer, ressentir sa chaleur sans se blesser. Il n’y a pas que ses ailes qui ont brûlé. C’est son être entier qui est meurtri. Pourtant, la brune a tout fait comme il fallait. Comme les fans les plus assidus de Disney, elle a retenu la leçon de Megara : J'avais pourtant appris la leçon, Mon coeur connaissait la chanson. Mais tout vacille, accroche-toi ma fille ! T'as le coeur trop fragile, Évite les idylles ! Des mots, des paroles de chanson qui résonnent comme un mantra. Ça a fonctionné, pendant un temps. Mais la brune a baissé la garde, elle lui a permis d’approcher d’elle, de faire fondre la glace de son coeur. Un moment d’égarement, où Orlando a pu s’emparer de son coeur. Les promesses d’en prendre soin, de le choyer, pour finalement le jeter sur le sol, et le piétiner jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Le bonheur n’a tenu que quelques jours, jusqu’à recevoir le sms déchirant. Les promesses balayées. L’espoir envolé. Et le coeur brisé. Elle a été sotte de croire qu’il pouvait être sincère avec elle. Bêtement aveuglée par l’amour, elle l’a cru sans se protéger, et désormais, elle doit soigner ses blessures toute seule. Le dernier message était clair : va te faire foutre. Elle aurait pu ajouter pas avec elle mais ça lui semblait assez explicite pour l’écrire. Oh, l’argentin a bien essayé de la recontacter, sans succès. Le téléphone de la brune est hors service. Dommage collatéral d’une effusion de colère, elle qui faisait tant de progrès.

Un pas en avant, trois en arrière. Les progrès des derniers mois ne sont plus qu’un lointain souvenir. Le docteur Smith, son térapeuthe, est devenu son meilleur ami. Ainsi que le sac de sable. Entre les séances pour parler, et celles pour se défouler, Aubrey fait de son mieux pour ne pas perdre pied. Elle a bien essayé la technique de sa colocataire, à savoir se goinfrer de truc pas diététiques et boire jusqu’à oublier, mais l’effet ne dure pas. Il s’estompe le lendemain matin, remplacé par une migraine à se taper la tête contre le mur. Donc depuis cette soirée, Aubrey préfère se tourner vers les techniques qui fonctionnent, même si ça lui en coûte de reconnaître qu’elle a fichu en l’air tous ses progrès. La vie semblait enfin lui sourire. Et elle lui souriait en retour. Désormais, il n’y a plus que tristesse, colère et frustration. Même les cours ne la passionnent plus. Heureusement que la fin de l’année approche, et que les vacances vont lui permettre de souffler un peu. Peut-être de prendre du recul. Il faudrait qu’elle songe à partir. S’éloigner de la ville pour changer de paysage.

Comme souvent depuis les derniers jours, c’est dans la salle de boxe située sur le campus qu’Aubrey se trouve. Elle n’est pas toute seule, il y a tous les membres du club qui s'entraînent. Les coups pleuvent sur les sacs ou sur le ring. Ce lieu est un parfait défouloir. Le seul hic, c’est qu’à force de repousser ses limites, Aubrey s’en retrouve affaiblie. Le manque de sommeil des deux dernières semaines n’aide pas. Ainsi, à cause d’un manque d’inattention d’à peine deux secondes, elle fait une erreur. Un déséquilibre à peine visible. Ça semble innocent. Et pourtant. C’est suffisant pour qu’un craquement se fasse ressentir dans sa cheville, suivie d’une douleur inqualifiable, qui la fait chuter à terre. Ce n’est pas la première fois qu’elle se blesse lors d’une séance de boxe, mais là, son instinct lui souffle que c’est pas bénin. Alors, quand quelqu’un lui propose de la conduire à l’infirmerie, la Scott ne rechigne pas. Elle passe son bras autour des épaules d’un des gars du club, et tente tant bien que mal de suivre le rythme, car avec un seul pied, c’est pas évident. De ce fait, ils ont fait à peine quelques pas dans le couloir qui longe le club que la dernière personne qu’Aubrey souhaitait voir apparaît. Il y a bien une multitude de phrases qu’elle voudrait lui dire, et aucune ne sont agréables à entendre, mais elle se retient. Déjà, car ce n’est pas le lieu pour faire une scène, mais aussi car la douleur est telle qu’elle n’arrive pas à se concentrer sur autre chose. C’est sûrement cet état de faiblesse qui sauve le jeune homme, et qui lui permet par la même occasion de prendre la place du gars, sans qu’elle ne puisse dire quoique ce soit. Elle a bien envie de refuser son aide, mais le gars s’en retourne déjà, après lui avoir adressé un signe de la main. Génial pense t-elle, son bras autour des épaules de l’argentin. Mais n’ayant pas d’autre choix, elle accepte de faire un effort, et reprend la course vers l’infirmerie. Seulement, au bout d’à peine deux mètres, Aubrey s’immobilise. « Stop Orlando, si je fais un pas de plus, je vais hurler. » Pas à cause de lui, mais à cause de la douleur qui traverse sa cheville. Elle est obligée de retirer son bras de ses épaules, afin de se rapprocher comme elle le peut du mur le plus proche pour y prendre appui. L’envie de se laisser glisser sur le sol est présente, mais Aubrey sait que si elle cède, jamais elle ne pourra se relever. Or, la perspective de passer la nuit sur le sol glissant du campus n’est pas réjouissante. Alors, elle se laisse juste aller contre le mur, son pied blessé ne touchant pas le sol. Elle a envie de pleurer, mais elle se retient. À la place, elle préfère s’insulter de tous les noms, se maudire d’avoir été aussi stupide. « Qu’est-ce que tu fiches ici ? Tu ne devrais pas être… je sais même pas où tu devrais être, mais certainement pas ici. Le terrain de soccer, c’est pas ici. » Le terrain de soccer. Le bâtiment qui abrite ses cours. Ou même l’endroit du campus où doit se trouver Rebecca. Les exemples sont nombreux, mais ça ne change pas le fait qu’il n’a aucune raison d’être là où Aubrey se trouve.
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptySujet: it was a mistake, nothing more (nayer #4)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 4 EmptySam 2 Mai - 14:59

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Ça me fait quand même bizarre d'imaginer un instant que Nate puisse demander à être mutée dans une autre caserne. Je sais que c'était plus simple pour moi de l'éviter, jusqu'à maintenant. Mais de là à ce qu'elle disparaisse complètement de ma vie du jour au lendemain, non, ce n'est pas ce dont j'ai envie. C'est déjà dur de faire comme si elle n'existait pas, parce qu'au fond de moi-même, la vérité, c'est que la jeune femme me manque. Terriblement. Et la complicité que nous avons créé toutes les deux aussi. Je ressens comme un vide dans mon cœur, alors je n'ose même pas imaginer si elle venait à partir... mon dieu, non. J'ose espérer que ça ne soit qu'un coup de pression de sa part, qu'elle ne le pense pas vraiment. Si elle veut me confronter à ce sujet pour que je réagisse, ok, ça fonctionne. Elle a réussi. « Bien sûr que non c’est pas ce que je veux. Mais ça dépend pas que de moi. » Je hoche un peu la tête, consciente que je suis tout autant impliquée qu'elle dans cette histoire. Peut-être même plus d'ailleurs, mais ça, vaut mieux pas qu'elle le sache. « Si je dois venir au boulot et marcher sur des oeufs, je préfère encore avoir un lieutenant plus con et plus chiant, mais savoir pourquoi je suis là. » Ok, ça c'est dit. Au moins les choses sont claires. Et sur le fond, je sais très bien qu'elle a entièrement raison. « T’es pas objective quand il s’agit de moi. Tu m’envoies faire des trucs juste pour pas que je sois dans les parages, tu choisis toujours quelqu’un d’autre pour pas être en binôme avec toi, même tes ordres t’arrives même plus à me les donner il faut qu’ils passent par quelqu’un d’intermédiaire. Tu crois que c’est normal ça ? J’ai pas envie de bosser dans ces conditions. Alors soit tu fais un effort, soit j’irai bosser ailleurs. » Il s'agit là de son métier, sa passion, et je ne peux pas la mettre à l'écart pour des conneries entre nous. Et pour ça, on se ressemble plutôt étrangement. Je peux très bien me mettre à sa place, puisque j'aurais certainement réagi de la même façon à son âge, dans la situation inverse. « Ok, t'as raison, c'était absurde. » Ses reproches sont réels, et je ne peux pas les nier. « Je vais essayer de travailler sur moi-même pour faire preuve de discernement. » Sa tentative de me foutre au pied du mur en me menaçant de partir bosser ailleurs ne pouvait pas mieux fonctionner. Ça fait tilt dans ma tête, et je crois que j'ai compris à quel point mon comportement envers elle était injuste. Professionnellement parlant en tout cas. Pour le reste, ça prendra peut-être plus de temps. « Par contre si tu me séquestres encore longtemps dans ce camion, je ne donne pas cher de ta peau. » Je me fous en position de boxe, prête à en découdre laissant échapper un léger rire d'entre mes lèvres. Finalement, j'essaye de jouer la carte de l'humour, pour retrouver un semblant de complicité entre nous. Mon regard bifurque sur la poitrine de la jeune femme, là où je sais qu'elle a planqué précédemment la clé. C'est dangereux, parce que Nate a l'avantage sur ce coup-là, et que la connaissant, elle ne se fera pas prier pour se jouer de la situation. Mais en même temps... « Tu es peut-être plus jeune que moi, mais tu devrais te méfier. Je peux facilement avoir le dessus sur toi, si j'en ai envie. » Ajoutais-je en rigolant. C'est moi ou je suis en train de m'aventurer sur un terrain glissant ?
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it was a mistake, nothing more
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Jusqu'à maintenant, j'ai toujours réussi à faire la part des choses. Pour ne pas tout mélanger et devoir justement être confrontée à une situation comme celle-ci. Garder des limites pour réussir à départager le côté professionnel du reste. Je suis lieutenant, et j'ai besoin de préserver une certaine distance avec mes subordonnés. Et avant son arrivée, j'ai toujours très bien su le faire. Il a fallu qu'elle vienne tout bousculer. Dans ma tête, et dans mon cœur aussi. Je ne sais pas pourquoi, ni comment ça se fait, mais c'est bien réel. Nate a débarqué avec son joli sourire, ses compliments et son flirt naturel... et c'est devenu la merde. Parce que je n'aurais jamais pensé une seule seconde pouvoir être attirée par quelqu'un d'autre. Encore moins par une femme. Et pourtant, je ne peux nier les papillons dans le ventre que j'ai ressenti lors de notre soirée. Et ces mêmes battements de cœur qui s'intensifient encore alors qu'elle est si près de moi à cet instant. « Qu’est-ce que tu veux ? Que je demande à aller bosser ailleurs ? Je suis sûre qu’il y a d’autres casernes dans la ville qui ont besoin de renfort.. » Je ne veux pas en arriver là. Et pourtant, ça serait peut-être la meilleure chose à faire. C'est encore plus difficile pour moi de l'avoir tous les jours dans les parages comme ça. Mais je n'ai pas envie de la perdre pour autant. C'est contradictoire, j'en suis pleinement consciente. Et c'est justement là tout mon problème. Je suis perdue, encore. « Sawyer, c’était rien tout ça, t’étais perdue, visiblement ça va pas très bien dans ton couple, tu étais déçue qu’il n’ait pas voulu t’accompagner et moi j’étais là, je t’ai écoutée, entendue, je t’ai vue ce soir là, et tu as juste baissé les armes. Ça veut pas dire que ça signifiait quoi que ce soit. » Et si justement ça signifiait quelque chose pour moi ? Je sais pas, je sais plus. Mon couple bat de l'aide, et mes doutes concernant la fidélité de Jackson sont de plus en plus présents. Mais est-ce que ce n'est pas encore plus profond que ça ? Même si je me sens seule, complètement délaissée, je n'ai pas non plus envie de trouver du réconfort auprès de n'importe qui. Alors pourquoi elle ? Pourquoi ai-je eu envie de l'embrasser ce soir-là ? Et pourquoi suis-je encore en train de loucher sur ses lèvres ? « Mais j’ai pas envie de perdre la complicité qu’on avait. Venir au boulot tous les jours le coeur serré en me disant que tu vas encore tout faire pour m’éviter et me tenir éloignée de toi, ça me rend dingue. Alors si tu veux continuer comme ça, demande plutôt ma mutation dans une autre caserne. » Je passe nerveusement mes mains sur mon visage, et commence un peu à tourner en rond à l'arrière du camion. « Ce n'est pas ce que je veux. » Je secoue la tête à la négative, avant de croiser finalement son regard. « Je ne veux pas te perdre... en tant que pompier. » Elle est douée dans ce métier, et je suis convaincue qu'une belle et longue carrière se profile à l'horizon pour elle - même si elle n'est pour le moment qu'une simple stagiaire. Mais il n'y a pas que ça. « Mais je ne veux pas te perdre en tant que personne non plus. » La complicité qui nous lie depuis le début me manque... « Je suis désolée si je t'ai fait sentir à l'écart, je ne voulais pas te faire du mal. » C'était plus inconscient que réellement volontaire, et je veux qu'elle le sache. « Je suis peut-être pas la plus parfaite des lieutenants, mais tu peux tomber sur bien pire encore. Et je sais que tu t'entends bien avec tout le monde ici, alors je n'ai pas envie que tu fasses une connerie en demandant ta mutation ailleurs. » Tout ça à cause de moi en plus, je ne pourrais pas me le pardonner. « C'est vraiment ce que tu veux ? » J'essaye de la sonder un peu, voir si c'est réellement ce dont elle a envie ou si c'était pour me faire peur.
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L'air se détend tout autour de nous et ça me fait un bien fou de parler de mon mauvais caractère à Jonah. C'est une partie intégrante de moi, et s'il n'arrive pas à le gérer correction, s'il met constamment de l'huile sur le feu, j'ai peur que ça ne s'empire et qu'on ne se fasse mal l'un et l'autre. Aussi, je le préviens, deuxième confession en deux journées. A ce train là, on est bon pour se marier. Cette pensée me fait rire de prime abord puis me tire une grimace intérieure puérile, parce qu'elle me terrifie et que je n'y avais jamais pensé avant. On se calme et on arrête de dire des conneries. Je dois faire face au brun d'un visage empreint à la fois d'une gravité révérencieuse et d'une bienveillance affectueuse, au point de vouloir le prendre dans mes bras à la fin, chose que je n'ose pas. Pourtant, je me languis de la chaleur que pourrait m'apporter son étreinte à cet instant où je me dévoile un peu. Ce n'est jamais facile, et je le fais toujours inconsciemment avec mes potes. Avec Jojo, c'est différent, je me mets en avant, je le dois pour ne pas que le navire s'échoue et qu'il ne parte vers des océans plus propices. J'ai bien remarqué que je m'étais entiché de mon employé au point de ne pas supporter le voir flirter avec d'autres personnes. Je l'entends d'ailleurs soupirer alors qu'il s'excuse à son tour, sans que je l'y force, de son plein gré. En réponse, je l'embrasse tendrement sur le haut de sa joue, là où se tient son grain de beauté qui m'appelle à chaque fois que j'y pose un regard. « T'es mignon. » Quand est-ce qu'il ne l'est pas ? Même quand il est en furie, il dégage une certaine sensibilité qui m'attire à lui. Même quand il me donne cette tape à la cuisse et cet ordre de travailler. Ça émoustille mes sens et en même temps je sens un grognement vrombir de ma poitrine, peu enclin aux provocations moqueuses et taquines de Jonah. Ce n'est pas une découverte, je ne supporte pas trop ce genre de comportement, surtout venant d'un benjamin comme lui. Où est le respect ? La sensation stagne et titille mes mains prêtes à riposter instinctivement, mais le garçon s'éloigne et je me rappelle qu'on est dans le magasin. Je me retiens donc... jusqu'à quand ? Car j'ai bien l'intention de ne pas ravaler ma virilité et lui apprendre les bonnes manières.
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Ils étaient difficiles, tous les deux.
Cela promettait d’être enrichissant, rempli de prise de tête et de réconciliation. Il faut dire également, qu’ils ne savaient rien sur l’autre, notamment leur caractère respectif. Jonah en apprenait tous les jours, Yaël n’était pas simple mais l’ancien frisé pensait honnêtement qu’il en valait la peine. Cela leur fit du bien d’être seul, chacun de leur côté pour se calmer et remettre les idées en place. Il n’y avait rien de mieux pour calmer les tensions. Surtout que le basané est revenu avec un beau bouquet de fleur, aussi sauvage l’un que l’autre. « tu es aussi sauvage que moi, voir pire » dit-il en lui faisant un clin d’œil. Son attention se porta sur ce bouquet, le sentant avec appréciation. Il se retrouva pourtant bien vite face à Yaël. A son regard, il semblait vouloir s’excuser, de ce qu’il en comprend.
Son regard plongé dans le sien, il l’écouta parler. Il ne s’était pas attendu à ce qu’il s’excuse mais il l’avait fait et ça lui donnait chaud au cœur. Bizarrement, Jonah sentait que l’américain ne s’excusait pas si facilement, et qu’il avait tendance à rapidement passé à autre chose. Il ne le faisait pas avec lui et ça lui plaisait, énormément. Il passa ses bras autour de son cou, caressant du bout des doigts ces cheveux bruns. « Je m’excuse aussi, j’aurais dû simplement passer outre mais j’ai cru que tu n’arrivais pas à me comprendre. Alors que j’ai eu tort. » dit-il en soupirant doucement. Il lui fit un nouveau sourire. « passons une belle soirée tous les deux, qu’elle soit riche en bonne découverte et remplie de tendresse. » dit-il en lui faisant un tendre sourire.
Il déposa par la suite un baiser rapide sur ses lèvres, ne souhaitant pas être trop tactile dans le magasin. On ne sait jamais si un client entrait. Déjà que Jihane a pointé le bout de son nez la dernière fois. Il n’y aurait pas cru, le monde est trop petit. « Allez patron, au boulot. » dit-il en lui tapant la cuisse, lâchant un léger rire. Il attrapa une caisse de légume et commença à rempoter le coin pomme de terre. Ne pouvant s’empêcher de le regarder du coin de l’œil.


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Peut-être que c'est normal, le fait que notre duo s'effrite un moment pour se reconstruire et s'aimer. Je ne saurais pas dire, n'ayant pas vraiment vécu mes relations jusqu'à ce point de non retour. Ouai, c'est pas prêt de se terminer entre Jonah et moi. D'une part, parce que je veux pas, même si c'était tendu entre nous hier soir et ce matin. Je ressens encore des sentiments pour lui qui berce agréablement ma poitrine et mon ventre. Quand je ferme les yeux, que je pense à lui, j'ai l'impression de flotter calmement au gré des vagues azures d'une mer. D'une autre part, parce que je comprends que lui non plus ne veut pas lever l'ancre. Ou bien, il n'y arrive pas, surtout quand je me ramène avec un bouquet sauvage dans les mains et que je m'amuse tendrement à l'en chatouiller le menton et la joue. Les marguerites lui vont bien, elles font ressortir sa sensibilité qui m'attire et m'étonne à la fois. La même qui l'entraîne à être un homme honnête, une qualité que je ne voulais pas brider toute à l'heure, loin de là. C'est son côté malin qui m'a quelque peu vexé à un moment où j'ai quelque peu chamboulé. Mon ego, hautement dominant, ne l'a pas supporté. Comme Jonah me le fait remarquer : je suis aussi sauvage qu'il ne l'est. « On peut oui. » Le baiser qui s'ensuit semble apaiser la tension environnante et nous embaumer d'un nouvel espoir. Celui que tout aille mieux ce soir. Je me rappelle des paroles de mon brun il y a plusieurs minutes. Il veut que notre rendez-vous soit parfait, soit, je ne vais pas lui enlever ce plaisir. Aussi, je profite de l’accalmie dans la boutique pour essayer de recoller certains morceaux, tout en restant affectueux. Je laisse donc le bouquet dans son vase et attire Jonah par son tablier afin de l'avoir dans mon visuel, assez proche de moi pour qu'il comprenne que c'est un aveu, un pardon, plus qu'un reproche. La sensation est enivrante et me rappelle notre étreinte de la veille, mais j'ai plus important à lui dire. « Jo, je suis désolé pour ce matin. », je finis par avouer, plantant mon regard dans le sien, sans vriller, mais accompagné de ma tendresse habituelle. « J'suis particulièrement susceptible de mauvaise humeur. Et donc je peux avoir un sale caractère quand je suis énervé. Voilà, je voulais que tu le saches. Parce que ce sera pas un incident isolé. Je veux pas te faire de mal bébé. » Je ne veux plus. C'est un fait que j'admets avec beaucoup de franchise et une certaine émotion dans la voix. « C'est ce que je voulais te dire ce soir, mais tu as raison. C'est notre premier rendez-vous, on va passer un bon moment toi et moi. », je conclue en l'embrassant avec révérence sur la pommette de sa joue. Jonah ne doit pas s'y sentir mal à l'aise. Il est même sensé s'y amuser, s'épanouir dans une conversation où l'on essayera de mieux s'approprier, de mieux se connaître. Tout d'un coup, j'ai hâte d'y être et d'enlever quelques couches de vêtement qui me séparent encore de l'âme du brun. Celle à laquelle j'aimerai m'attacher désespérément.
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L’américain n’était pas bête.
Toute relation amoureuse a des hauts et des bas. Ils avaient tous les deux un fort caractère, ils commençaient tout juste à se fréquenter tous les deux. Ce n’est pas comme s’ils avaient été ami. Ils avaient pas mal de non-dits qui devront sortir pour que la relation se développe. Est-ce qu’elle devait se développer ? Si Jonah en doutait au début, il l’espérait aujourd’hui malgré cette prise de tête. Peut-être que son patron ne voyait pas les choses du même œil. Ça l’inquiétait, mais si c’était le cas, il finira par ouvrir les yeux de lui-même. Alors oui, cette matinée a mal tourné car il a été trop honnête, peut-être qu’il ne devrait pas l’être mais ça serait changer sa personnalité. Jonah préfère qu’on soit direct avec lui, plutôt que se taire. Chacun ses choix.
Finalement, une fois dans la boutique, il alla aider le basané qui semblait avoir besoin de son aide pour tenir des clous. Ou tout simplement, il le désirait à ses côtés. Ça, il n’en savait rien. Il semblait prêt à discuter ce soir, sauf que Jonah avait peur que cela gâche leur rendez-vous. C’était le premier, il devait être parfait, sans prise de tête, juste de la discussion, du feeling et des pensées rêveuses. C’était certes fleur bleue, mais il a toujours vu ça de cette manière. « je veux qu’on en parle, mais c’est notre premier rendez-vous. Il doit être mémorable, je ne veux pas qu’on finisse par s’engueuler, tu comprends ? » peut-être qu’il ne le comprenait pas au final. L’américain voulait simplement vivre ce bon moment avec lui.
La discussion sembla difficile, il était mieux que Yaël s’en aille un petit temps faire des emplettes. L’ancien bouclé s’occupait patiemment des clients et de la remise en rayon de certains légumes et autres produits qui manquaient. Il ne vit pas le temps passé et Yaël refit son apparition. Il n’eut pas le temps de réellement le voir, s’occupant d’abord des clients présents. Des habitués qui lui tenaient à cœur. Mme Bloomerg lui demandait à chaque fois s’il avait trouvé quelqu’un. Il a eu du mal à répondre aujourd’hui, mais a fini par avouer qu’il fréquentait quelqu’un en ce moment. Elle en fut plus que joyeuse et n’hésita pas à le dire haut et fort, même en présence du basané. Il lui sourit et lui fait payer les produits.
Le magasin se calma rapidement, laissant le brun reprend son calme pour observer son patron. Il était déjà là tout prêt à effleuré son manteau d’une marguerite. Il sourit instinctivement, son regard plongé dans le sien. Il était magnifique, son cœur loupait régulièrement des battements en sa présence. Son organe devenait fébrile. « il est magnifique ce bouquet » dit-il en s’y approchant pour sentir l’odeur. Il a beau être un homme, il adorait les fleurs et c’était souvent lui qui décorait l’appartement de fleur, et non ses ex. « on peut dire que ce bouquet nous correspond tous les deux » Yaël était aussi sauvage que lui, comme un tigre apeuré, mais il pouvait se transformé en chaton parfois. Jonah approcha son visage du sien, et viens déposer un baiser au coin de ses lèvres. Il signait en quelque sorte la paix entre eux.

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Jonah et le mur du réfectoire. C'est à ce moment que je percute un trait de son caractère qui est loin d'être un défaut, mais qui m'est complètement étranger. Le jeune homme ne lance pas les mots en l'air, il tient à ses paroles, et ce jusqu'au bout, même dans la peine et la frayeur que je lui ai causé. Je comprends pourquoi ce rendez-vous lui était cher, pourquoi il n'a pas voulu entendre mes justifications et mes excuses au téléphone. Parce qu'il aurait tout son âme, tout son corps pour ne pas le rater. De là à trahir une amitié, aussi profonde soit-elle ? Qui sait, peut-être serai-je assez chanceux pour le découvrir de mes propres yeux. Je me demande s'il m'aime, du coup, pour raisonner comme tel. Pas aimer comme on aime une glace au chocolat d'une boutique préférée et réputée. Mais genre, vraiment aimer. Être convaincu des sentiments qui s'expriment dans sa cavité à mon égard. C'est la seule explication valable que je puisse dénicher dans un coin de ma tête pour ensuite le ranger convenablement, avec tendresse. Cette pensée me poursuivra tant que Jonah sera présent à mes côtés. Pour l'instant, j'essaye d'apaiser une tension qui rôde dans l'atmosphère et qui pourrait l'embêter. Je pige, c'est un lieu de travail, pas un lieu d'emmerdes sentimentales, alors je préfère rester pro, nous occuper de babioles en tout genre concernant le magasin. Mais je ne reste pas moins attentif à ses faits et gestes, à l'intensité de ses prunelles noisettes. Peut-être que m'absenter un moment lui fera du bien, car je suis incertain qu'il veuille vraiment me voir après ce matin, quand je l'ai repoussé. Plus j'y repense et plus que je regrette d'avoir mal pris sa petite pique taquine qui tombait, certes, au mauvais moment. Je ne pensais pas que le brun s'inquiéterait d'un haussement d'épaule suivi d'un sourire. Je pensais que ça allait passer crème, qu'il n'allait rien remarqué, mais finalement ça m'était retombé sur la gueule. Il a remarqué le changement s'opérer en moi, l'a amplifié et l'avalanche s'est produite nous entraînant dans ses nuées. Il me faut vraiment l'avis de Ruben sur lui, car j'ai la pleine impression d'être perdu et happé dans mes propres sentiments pour pouvoir tenir un discours raisonnable. Mais quand est-ce que ces derniers ont jamais été raisonnables ? Pourtant, j'ai la légère impression de m'emprisonner dans une relation où tout espoir est vain, tant on se dispute, tant on se fritte l'un sur l'autre. Ça a commencé hier soir, ça s'est terminé et je pensais passer une agréable journée à ses côtés. Mais la tension est réapparue à coup de quiproquo et d'insécurité. Est-ce que Jonah est vraiment fait pour moi ? L'idée, de pouvoir le rassurer, de pouvoir le guider là où il n'a pas confiance en lui, m'attirait inexorablement au début, mais maintenant j'en suis à me demander si cette insécurité est vraiment faite pour moi. J'imagine que je le saurais bientôt, à ce rendez-vous qu'on s'est fixé. J'espère rattraper certaines choses, être ouvert à la discussion comme il me l'a reproché un peu plus tôt. Je le lui fais savoir après l'avoir embrassé par envie, et non par obligation, pour voir si je ressens toujours ce frémissement au myocarde. Oui, il est toujours là. J'en soupire silencieusement, un peu rassuré de ne pas être fait de pierres froides et dures. La réponse de Jonah me prend encore de court cependant, et là j'avoue ne pas vraiment comprendre ce qu'il veut. A quoi tu joues ? On a joué au début, c'est ce qui nous a rapproché, mais je ne veux plus jouer à présent. Et je pensais qu'il en était de même pour lui. Je ne suis pas un jouet Yaël, m'avait-il dit hier soir, sous une impression fausse que je délectais de sa peine. Qu'importe, je souhaiterai qu'on soit sérieux à l'instant, qu'on soit deux adultes et non des adolescents impulsifs. « Je croyais que tu voulais en parler... que je n'évite pas le sujet, pour arranger justement les choses. Enfin, on verra, on fera ce que tu veux. », je finis par clôturer, le regard hagard, incapable de comprendre ce qu'il désire. Putain, que c'est frustrant.
Je me promène finalement dans les ruelles, histoire d'essayer de me concentrer sur le rendez-vous de ce soir, de ne pas le ternir de pensées contradictoires. Un instant, je ferme les yeux par intermittence pour me remémorer les sentiments que je nourris toujours pour mon employé et que j'ai même avoué à mon frère de cœur. Quand je rouvre un moment les cils, c'est pour mieux me retrouver devant un fleuriste. L'idée qui m'est apparue tantôt se concrétise immédiatement, le destin sûrement en action. J'achète un bouquet sauvage en essayant de me souvenir s'il y a un vase dans le réfectoire. Sur le chemin du retour, j'achète quelques objets pratiques pour le magasin et rentre enfin, la  sonnerie alertant ma présence. Il y a quelques clients que je connais et que je salue chaleureusement, notamment Mme Bloomberg et Lennon que j'apprécie énormément. « Vous êtes de toute beauté mesdames. Lennon, on se revoit bientôt j'espère, passe une bonne journée. » La petite ronde finie, je peux enfin m'intéresser à mon employé qui est malheureusement aux mains de clients. J'en profite pour aller chercher le seul vase qui doit trainer dans un coin, le remplir d'eau du robinet et le poser sur le comptoir de la caisse. Les clients sont partis et m'ont libéré le brun que j'approche et dont je titille le menton du bout d'une marguerite. « Je me suis dis que ça égayerait l'endroit. » Mais en vérité, je les ai acheté pour lui. « Un bouquet sauvage. Elles te vont bien. », je lâche finalement sur un ton beaucoup plus attendrissant, ne pouvant résister à sa bouille, aussi têtue et difficile à cerner soit elle. J'arrête de l'embêter discrètement et arrange les fleurs dans le vase, satisfait des couleurs qu'elle nous apporte à tous les deux.
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Il était blessé l’américain.
Voilà pourquoi il a préféré rentrer tout seul chez lui, sans que Yaël ne l’accompagne. Il avait besoin de redescendre, calmement. Il ne comprenait pas ce silence, à croire que c’était une habitude chez le basané de ne rien dire et se taire. Alors, nan il ne faut pas tout lui dire, donc il n’a pas besoin de savoir que possiblement, il allait devenir papa bientôt. Ça, il n’avait pas besoin de le savoir, ainsi soit-il. Il prendra aux mots les derniers mots du basané. Il quitta l’appartement pour aller se débarbouiller chez lui, se changer et de quoi manger. Le souci de Jonah, c’est qu’il était pas mal rancunier. Il retenait tout ce qui se passait, pour le balancer plus tard. Un bout de personnalité loin d’être simple à vivre.
La route fut rapide jusqu’au magasin, il passa la porte, celle-ci étant ouverte. Yaël était déjà arrivée. Il déposa son sac dans le tiroir, retira sa veste et s’avança dans le coin personnel, là où se trouvait son patron. Il haussa légèrement les épaules. « on en avait parlé alors, je me suis motivé » signe qu’il restait professionnel et qu’il tenait à ce magasin, malgré que le propriétaire pouvait être un imbécile. Il s’approcha quand il lui dit qu’il avait besoin d’aide, attrapant les fameux clous. Il resta planté à ses côtés, tenant simplement des clous qui auraient pu être posé directement au sol, mais bon.
Yaël allait partir, faire des courses dans le coin. Jonah savait gérer la boutique, il n’y a pas de soucis. Il rangea sa nourriture et attrapa son tablier qu’il mit autour de sa taille. « pas de problème, je m’occupe de la boutique » normal quoi. Il aurait voulu lancer un pique sur le fait qu’il allait garder la boutique qu’il voulait abandonner mais il se retient. C’était déjà assez tendu comme ça, il était plus intelligent. Sa respiration se coupa et son cœur s’accéléra sans qu’il puisse le contrôler quand il l’embrassa. « tu ne penses pas que ça risque de gâcher notre rendez-vous ? allez va, je m’occupe de tout » un rendez-vous était pour se rapprocher, pas pour se briser. Jonah avait déjà assez mal au cœur comme ça.
Jonah s’activa dans le magasin, nettoyant, remettant les légumes comme il faut. Le coin yaourt et fromage fut rempli. La boutique pouvait ouvrir, en attendant les premiers clients, il s’occupa de la comptabilité. Il s’arrêtait parfois pour aider, mais globalement, il gérait comme d’habitude.

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MY HEART IS BURNING.
credits/agartha - (jonaël {#}4{/#})

Éviter la conversation foireuse, je suis un expert en la matière. Enfin, ça dépend de quelle expertise on parle. Parce qu'en général, ça se finit mal, mais c'est plus fort que moi. J'économise mes forces pour autre chose, comme le magasin et les souvenirs qui ravissent parfois mon esprit. Je l'utilise à bon escient et aucun homme ne m'a fait suer jusqu'à ce que Jonah entre dans l'encadrement de la porte d'entrée de mon appart'. Il est le premier pour qui j'ai nourris de réelles inquiétudes, le premier à avoir fait trembler ma voix quand j'ai du annuler notre rendez-vous. Et tout ça pour quoi ? Pour espérer en retirer un certain épanouissement ? Mais tout finit par se casser la gueule de toute façon. Jonah qui part du magasin, mais ne part finalement pas. Jonah et sa remarque sur des pensées que je ne laisse même pas paraître, comme s'il lisait dans mon esprit sans que je ne lui en donne la permission. Ça me met à fleur de peau, puis finalement je laisse couler. Je laisse passer, attendant un autre jour, une autre heure pour espérer retrouver la félicité d'il y a quelques minutes que le brun a cassé. Qu'il continue d'asséner, n'ayant pas sa langue dans sa poche, même sobre. J'aimerai qu'il se décide à rester ou partir, ça me faciliterait sûrement la tâche.
J'occupe mes mains et mon esprit avec tout ce qui me tombe dessus. Brosse à dent, serviette, vêtements laissés par terre, buanderie. Et bientôt ce plateau qui reste sur le lit, vestige de notre matinée qui commençait bien. Pas grave, tant pis. « Tout ? Non, on s'est pas dit ça. », plus pour moi-même que pour le brun qui quitte l'appartement, comme tout homme qui ose s'aventurer ici. Tout se dire, on est loin de cette vérité utopique. Il y a des choses que j'ignore de Jonah, je le sens bien, et c'est réciproque. S'il savait tout, là, maintenant, je doute qu'on aurait fait l'amour hier soir, parce que personne n'accepterait de baiser avec moi, de se faire toucher, en ayant pris juste avant connaissance de mes plus sombres secrets. Je laisse donc ces derniers soigneusement verrouiller et j'attends que quelqu'un ait assez de courage pour vouloir les attraper et les ouvrir ensuite. Je prends le plateau des draps d'un geste nonchalant et le fout inconsciemment dans l'évier, la porcelaine éclatant sur le rebord du métal. J'ai envie de reprendre sauvagement le plateau et de l'éclater contre le plan de travail mais m'éloigne rapidement du carnage et essaye de ne plus y penser. Le magasin fera l'affaire.
J'ai trouvé une réparation à faire dans le réfectoire : quelques clous d'un meuble qui se barrent. Je les replante dans le bois tendre après les avoir retiré à l'aide d'un marteau. J'ai vu les quelques changements qu'a fait Jonah à la pièce et, je ne sais pas, ça m'a mis un léger baume au cœur. Il l'a fait parce qu'il tient à l'endroit et je n'ai pas eu le temps de le voir à temps. Je ne vois pas les minutes passées, les clous restant coincés entre mes lèvres, alors je lève brusquement la tête quand j'entends la porte s'ouvrir. Pas un client, pas encore... juste Jonah. Juste ? Jonah et tout ce que ça implique. Je le regarde d'un coup d'oeil, souris fébrilement comme je peux, et finis par poser le marteau et les clous avec. Amant ou employé sur le terrain professionnel ? La question est difficile à y répondre, tant les sentiments font surface. « Re. J'ai découverts le réfectoire, c'est sympa. » Même si ce n'est pas terminé, je veux qu'il m'entende le dire, signe que je l'ai remarqué. La tension est toujours présente, elle ne me dérange pas vraiment, j'ai pris l'habitude de cohabiter avec elle au gré de mes histoires désastreuses, mais ce n'est peut-être pas le cas pour le brun, alors je l'invite à venir m'aider. « J'aurais besoin de toi. La table perd ses putains de clous. Tiens-moi ça s'il te plait. », lui dis-je en lui tendant les clous qui auraient être tout simplement posé quelque part. Mais sa présence me rassure à l'idée qu'il y ait un froid. Je reprend le marteau, frappe plusieurs fois, puis me redresse une fois terminée. « Merci. Je vais te laisser un peu, aller faire des emplettes dans le coin, je reviens vite. », je lui dis, alors qu'une idée fleurit petit-à-petit en tête. Instinctivement, je m'approche de lui pour l'embrasser, mais m'arrête, main sur sa joue, incertain. Oh et puis merde, je m'excuserai une centième fois s'il n'apprécie pas le geste. Je caresses ses lèvres des miennes et plante un baiser qui ne dure que quelques secondes. « Pour tout à l'heure, on en reparlera ce soir si tu veux. » Ce serait moi, j'aurais déjà tout enfoui, six pieds sous terre, à jamais enterrer, jusqu'au prochain épisode.
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MY HEART IS BURNING.
credits/agartha - (jonaël {#}4{/#})

L’américain voulait être sincère.
Il ne voulait pas lui cacher qu’il avait eu une semaine difficile pendant son absence. Surtout en début de relation, ça ne servait à rien. Par contre, Jonah découvrait un nouveau côté de la personnalité de Yaël. Il fuyait les discussions, sa réponse alors qu’il tentait de le rassurer ne lui a pas plus. Cela se voyait à ses sourcils froncés. « oui, c’est ce que je redoutais et j’en doute encore en vue de ta réaction » il ne le comprenait pas, sinon il ne réagirait pas d’une manière si distante. Il s’était montré tendre, lui qui a du mal à être aussi ouvert sans alcool dans le sang. Ca le blessa, laissant son corps se serrer un peu plus.
Il n’ajouta rien, le laissant partir dans la salle de bain pour se préparer. Jonah finit de manger, s’habillant par la suite. Il devait retourner chez lui pour se changer et se brosser les dents. Il venait de finir de mettre sa ceinture quand Yaël revient dans la chambre. « ça ira, si je pars maintenant, j’arriverai quasiment en même temps que toi. On se retrouve là-bas » dit-il en attrapant son portefeuille qui était tombé sur le sol, sa veste en main. Il s’arrêta le regarda quelques secondes, ne sachant pas quoi faire. « on a dit qu’on se disait tout nan ? alors n’évite pas un sujet quand celui-ci te touche » un dernier soupire et il tourna les talons pour quitter l’appartement.
Est-ce qu’ils allaient un jour ne plus s’engueuler ? Jonah avait l’impression de ne pas le connaître et c’est le cas. Il grommela durant tout son chemin vers son appartement. Il passa les portes, Riley devait encore dormir. Il changea de vêtement, se débarbouilla et pris un reste pour son repas du midi. Direction le magasin, certainement qu’il y était déjà Yaël. Ca le stressait un peu, il voulait le connaître mais il avait peur de découvrir une personnalité qui n’allait finalement pas avec lui. Ils devaient tous les deux faire des efforts, mais est-ce que son patron était prêt à ça ?

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