Kang Do-Yoon - The big bro

Tu es né le 02 janvier 2002, dans la belle ville de Busan, en Corée du Sud. Fils unique d’une famille puissante et influente, ton père est directeur d’une des chaînes d’hôtels les plus lucratives du pays, ta mère quant à elle travaille avec son mari, même si elle a mis cette carrière entre parenthèses pour élever son fils dans les premières années de sa vie. Tu étais le genre de petit garçon souriant et joyeux, bon vivant qui aimait la nature, courir partout, une vraie pile électrique qu’on ne pouvait jamais arrêter. Autant dire que tu faisais souffrir ta mère, qui passait son temps à te courir après, mais qui était plus que ravie que son fils soit déjà si éveillé. Bien entendus, tu as un peu souffert de l'absence de ton père plus jeune, car il n'était quasiment jamais à la maison à cause de ses affaires. Cependant, grâce à la douceur et à l'amour sans failles que ta mère t'avais apporté au quotidien, tu avais su passer outre cette absence pour pouvoir t'épanouir. Ajouté à cela et pour t'aider un peu plus, tu avais Somi, petite fille douce et gentille de la famille vivant à côté de chez vous, famille avec laquelle tes parents étaient très amis, et avec laquelle tu t'étais toujours merveilleusement entendu et avec laquelle tu passais ton temps à rire et t'amuser. Toujours fourrés l'un avec l'autre, que ce soit à l'école ou pendant votre temps libre, tu avais su trouver en elle une véritable amie voir plus, étant donné qu'elle fut aussi ta première amoureuse. " On se mariera ensemble plus tard, hein Somi ? Dit oui! Je t'aime Somi." Mots adorables prononcés par un petit garçon de 5 ans, pour lequel les sentiments amoureux sont encore flous, mais qui étaient, à l'époque, si sincère. Ceci dit, malheureusement pour toi, cette jolie idylle, dont tu rêvais, ne verrais jamais le jour, pour la simple et bonne raison qu'un drame horrible allait venir détruire votre petit bonheur.

Cela, c'est passé en pleine nuit, alors que tu étais dans ton lit, en train de dormir. En panique, car réveillé par la très forte odeur de fumée, ta mère était venue te réveiller pour t'alerter et te faire sortir de la maison avec elle, parce que la maison d'à côté était en train de brûler et que le feu se propageait à la vôtre. Impuissante, elle dut retenir son fils de 8 ans hystérique, comme une folle pour qu'il n'entre pas à l'intérieur, pour aller sauver l'amie qu'il aimait tant. Tu avais pleuré, hurlé, supplié pour qu'on vienne en aide à cette famille qui était si chère à la vôtre. Et tu t'étais effondré, simplement, pendant que les pompiers s'afféraient à l'intérieur et tentaient le tout pour le tout pour aider ces gens. Quand enfin, ils sortirent de cette grande et belle maison qui était la proie des flammes, ton visage plein de larmes s'est levé vers eux... Et il l'a aperçue. Elle était là, allongée sur ce brancard, inanimée, le visage et le corps plein de suie, et cette vision te choqua si fort que tu eus pour réflexe de te précipiter vers elle, et suivre le brancard que l'on emmenait. " Somi! Somi ne meurs pas! T'as pas le droit! Je veux pas Somi t'entends, je veux pas !!" Et ta mère due t'attraper de nouveau, sous tes gesticulations/cris de refus, pour te cacher les yeux et t'empêcher de voir l'état dans lequel les parents de Somi sortirent de la maison, sous peine de te choquer à vie. Et c'est elle qui se mit à pleurer. Pleurer toutes les larmes de son corps, s'effondrant au sol, avec son fils dans les bras, tout aussi bouleversé, alors que les pompiers éteignaient l'incendie, enfin, ce qu'il en restait, l'ambulance s'éloignant dans la nuit. Le lendemain, ta mère apprit que ses amis avaient péri dans l'accident après avoir respiré trop de fumée toxique... Ce qui eut pour effet de la faire tomber sur le sol, fébrile, tremblant de tout son corps, sous tes yeux de son enfant, dont les prunelles étaient enflées à force d'avoir passé sa nuit à pleurer. Malgré le chagrin et le choc, elle eut le courage de demander ce qu'il était advenu de la petite Somi. Et la réponse fut sans appel. Coma. Elle était vivante, mais dans un coma profond, dont elle pourrait possiblement ne jamais sortir. Un soupir de soulagement s'échappa des lèvres de ta mère bouleversée malgré tout, et elle raccrocha le téléphone, promettant que vous iriez la voir très rapidement. T'approchant d'elle, tu fondis de nouveau en larmes envoyant l'état de ta maman, maman qui dus tout t'expliquer, avec ses mots. Et ta vie prit un nouveau tournant. Après des jours d'inquiétudes, jours durant lesquels tu avais insisté, malgré ton jeune âge, pour veiller ton amie à son chevet, tu avais eu la joie de la voir ouvrir les yeux de nouveau, te mettant à pleurer comme jamais et la serrant contre toi sans vouloir la lâchée, soulagé de la retrouvée. Après quelque temps et sans solutions autres pour elle, Somi vint s'installée chez vous, ce qui te rendit extrêmement heureux sur le moment, jusqu'à ce que tu te rendes compte de l'état dans lequel elle était devenue. Tous les jours, pendant deux ans, tu l'aidais, tu essayais de la faire rire, sourire, tu lui faisais des câlins et tes attentions d'enfants étaient illimitées... Et malgré que ce ne fut pas facile, tu y es parvenue, te rapprochant encore plus d'elle que tu ne l'étais déjà. Et tes sentiments d'enfants s'intensifiaient. Plus qu'une amie, plus qu'une sœur d'adoption, cette jeune fille, tu l'aimais... Et ce n'était pas près de changé.

Deux ans après qu'elle est emménagée chez vous, ton père prit la décision d'adopter la jeune fille, fille qui devint ta petite sœur officiellement. Ce qui n'eut aucun effet sur tes jolis sentiments. Cependant, à mesure où tu pris de l'âge, tu as commencé à te rendre compte de certaines choses, et tu as décidé de cacher tes sentiments, les enfouissant très loin en toi, au point d'essayer de les oublier complètement. Ce qui marcha un temps. Et tu t'es comporter alors comme un grand frère aimant et protecteur, défendant ta sœur adoptive face aux imbéciles qui se moquaient d'elle, et sortant avec des filles à répétition. Quand tu eus 15 ans, ton père fut muté aux USA, ce qui vous a obliger à déménager là-bas et a abandonné votre petite vie à Busan. Le départ ne fut pas facile pour toi, car tout laisser derrière vous comme ça et partir vers l'inconnu te fit vraiment peur sur le moment. Heureusement pour toi, l'acclimatation fut très simple et grâce à ton physique avantageux, tu pus très rapidement t'intégrer au "groupe" des plus populaires. Et ainsi, fonçant dans cette nouvelle vie, le temps à continuer de filer.

Aujourd'hui, âgé de 20 ans et en école de cuisine depuis un an, tu vis ta vie étudiante avec Somi, qui suit les mêmes études que toi, car la cuisine est une passion que vous avez en commun depuis l'enfance, et tout se passe à merveille. Tu es un élève très doué et populaire, tu passes ton temps à traîner avec ta petite sœur chérie et tu continues de sortir avec plein de filles différentes, pour combler le vide que tu ressens dans ton cœur et tenter d'oublier ces sentiments interdits qui n'ont jamais faibli... Mais jusqu'à présent, rien n'y fait. Personne. Pas une seule fille n'est à la hauteur, pas une ne parvient à s'emparer de ton cœur et à te la faire oublier. Alors tu persistes. Tu refuses de te laisser abattre. Tu refuses de te laisser anéantir, car tu refuses de voir la honte dans les yeux de Somi, si elle apprenait que tu n'as jamais cessé de l'aimer. Tu caches ton mal-être avec un beau sourire. Tu gardes une fille à ton bras, parce que c'est le meilleur moyen de te camouflé. Tu ne sais rien pour la récente histoire entre Somi et ce type si insignifiant que tu ne l'as pas remarqué , mais une chose est sûre... Quand tu vas l'apprendre, tu risques fort, très fort de faire une crise qui chamboulera vos deux vies de manière définitive.