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you are the devil in me (marloan9)

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you are the devil in me (marloan9)
Lun 22 Mar - 9:55
Il faut croire que ça ne m’a pas servi de leçon. Alice a eu beau me remonter les bretelles il n’y a pas si longtemps, je suis parfois - souvent - comme une adolescente à qui on doit remonter plusieurs fois les bretelles pour que ça ait un quelconque impact. Il est 23h et j’ai déjà accompagné plusieurs de mes clientes dans leurs tournées. Au fond de moi, je sais que ce n’est pas une bonne chose, et que je ne devrais pas me réfugier dans l’alcool à chaque fois que quelque chose ne va pas. Mais le retour de Marlo à Los Angeles me met dans tous mes états, et surtout dans un état de colère. Cette femme me retourne beaucoup plus que je ne veux bien me l’avouer, et je déteste ce sentiment. Elle fait naître en moi beaucoup trop de ressentiments. C’est joyeusement que je passe de table en table pour partager avec mes clientes habituées un sourire, un éclat de rire, j’écoute les histoires, les anecdotes, je bois un demi verre, parfois même un verre entier. Je commence à ressentir les effets de l’alcool, cette impression de flotter, c’est agréable. Alice n’est pas là pour voir le désastre, il vaut mieux. Tout se passe à merveille, jusqu’à ce qu’un parfum vienne me chatouiller les narines. C’est un parfum qui pourrait être anodin, d’autres personnes qu’elles le portent, même s’il est hors de prix. Mais combiné à son odeur corporelle, celui de son shampoing, sa crème hydratante, tout ce qui fait qu’elle sent… elle. Je la reconnaîtrai entre mille, et cette simple idée me met la tête à l’envers. Mon regard accroche alors sa silhouette pendant qu’elle entre dans mon bar, accompagnée de quelques personnes. Comme si elle était capable d’avoir des amis… Je sens mon sang bouillir, ce n’est pas bon signe, et pourtant je dois faire bonne figure. Faire comme si je ne l’avais pas vue, comme si elle n’existait pas. Mais je l’évite, du mieux que je peux, continuant de travailler. Pourtant, je sais que je ne peux pas faire illusion, ni même totale abstraction. Je sens son regard parfois, et même si je m’efforce de ne pas lui adresser une quelconque attention, il arrive quelques moments où ça devient plus fort que moi. Mon comportement change, j’enchaîne les verres, je ris plus fort, danse même un peu, charme beaucoup trop. Je ne suis pas véritablement moi-même, et au fond de moi je sais pourquoi. Cette femme aura ma peau, et je me désole moi-même de m’en rendre compte…
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you are the devil in me (marloan9)
Lun 22 Mar - 11:18

Ça ne faisait pas réellement partie du plan… Se retrouver ici, devant le Planet. « Maître, vous venez ? » « Oui, j’arrive. » J’écrase ma clope, mon sac serré contre moi, et fait le premier pas qui me ramène à cet endroit maudit, que j’aurais préféré fuir, une fois de plus.
Tout ça pour un contrat avec des clientes. Des clientes un peu hors cadre. Un couple de femmes, brillantes, intelligentes, déterminées, et avec un don très explicite pour la création de boite. Seulement, deux nanas, dans le paysage commercial de notre époque, ça a tendance à dénoter. Combien ont-elles d’ennemis ? Je dirais que depuis qu’elles ont signé ce rachat à plusieurs centaines de millions, on ne les compte plus. Bizarrement, que des hommes, ou presque. La réussite ça émerveille du moment que ça reste dans l’univers masculin, tant que le sacrosaint patriarcat est respecté… ça me rend dingue.
Je fini par pénétrer dans ce bar que je ne connais que trop bien. Dont mes clientes m’ont vanté les mérites toute la soirée. Je sais très bien où je mets les pieds, si elles savaient… que je me tapais la patronne fut un temps, pire même, qu’on peut appeler ça une histoire… D’amour ? De cul ? De ressentiment ? Je ne sais pas trop, mais on peut appeler ça une histoire.
Visiblement en bonnes habituées, elles obtiennent une table, sans grande difficulté, pourtant le bar est bondé. L’ambiance est aussi chaude que dans mon souvenir qui n’est pourtant pas si lointain que ça…
Une fois assise, mon regard accroche le sien. Ben oui, à force de la chercher putain aussi ! J’aurais préféré ne pas la trouver, ça m’aurait posé moins de soucis. Mais je suis là, comme une abrutie d’ado transie à chercher un peu de son attention. Pourtant je détourne le regard dès que j’en ai l’occasion, et je fais mine de prendre part à la grande conversation qui anime le couple. Tu parles, je n’ai pas du tout la tête à ça. Et je me demande bien à quoi Loan peut jouer… Elle passe de table en table, et semble pourtant déjà pas mal éméchée. Je crois que c’est voulu, cette foutue manie de s’anesthésier dès qu’elle le peut.
Ça fait déjà trois verres et nous ne sommes même pas là depuis plus d’une demie heure. Elle a même tendance à tituber entre les tables. Je n’invente rien, là, si ? Je manque de me lever quand je la vois se rattraper de justesse à une table. Putain.
J’ai complètement décroché de la conversation, et quand je la vois une fois de plus se raccrocher à quelqu’un, c’est plus fort que moi. « Mesdames, veuillez m’excuser, je reviens. » D’un bond je suis debout et d’un pas je traverse la salle pour agripper le bras de Loan que j’entraine sans ménagement dans son bureau. Je connais le chemin, j’en ai quelques souvenirs… « A quoi tu joues putain ? » La faisant asseoir sur son bureau. Elle tient même pas debout…
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you are the devil in me (marloan9)
Ven 9 Avr - 10:10
J’aurai pas dû boire autant. C’est toujours pareil. Un verre en appelle un autre, et si j’avais décidé de me calmer après ma discussion avec Alice, ce soir, tout est remis en question. Le fait même de la voir débarquer dans mon bar me mets hors de moi. Mais pas seulement. Je ne sais plus quoi penser, quoi ressentir quand elle est dans les parages, je me sens perdue. Et je déteste cette sensation de ne pouvoir contrôler ce que je ressens. Qu’est-ce qu’elle fout là putain ? Je n’arrive plus à tenir debout, l’alcool me retourne le cerveau, j’ai clairement abusé. Je crois que je suis encore assez lucide, il m’en faudrait peut-être encore un pour ne plus penser, ne plus me souvenir qu’elle est là, quelque part, pas loin. Sombre merde. Moi. Pas elle. Quoi que. Et puis sans que je ne m’y attende, je sens une main agripper mon bras. La douleur est lancinante. Mon corps est tiré dans le couloir, il me faut un court instant pour me rendre compte de ce qui arrive. Je suis au ralenti. C’est Marlo qui se la joue grand seigneur. J’y crois pas. Elle me tire jusque dans mon bureau et nous enferme à l’intérieur. « A quoi tu joues putain ? » Je reste plantée devant elle, je tiens à peine debout, je dois être pathétique. J’en ai rien à foutre de ce qu’elle pense. A sa question je ricane un peu. « Qu’est-ce que ça peu bien te foutre ? » Je fais quelques pas maladroits et m’affale sur le canapé en grognant. Ma tête tourne et elle me fait un mal de chien. « T’es venue là pour quoi au juste ? Tu peux pas rester chez toi et me foutre la paix une bonne fois pour toutes ? Nan, faut que tu viennes me faire chier jusqu’ici ! » Je lui pose la question, mais en réalité, je me fous bien de la réponse. C’est juste une emmerdeuse. Elle est là la réponse. Et moi, je me débecte à réagir comme une putain d’adolescente en mal d’amour. Je ne devrais pas lui donner autant de crédit et me détruire de cette façon. Ça me fait la haïr encore plus. « Après tout ce que t’as fait, tu oses quand même mettre les pieds ici et te pavaner comme si de rien n’était. T’as vraiment aucune conscience. Une vraie pourriture. » Je ne mâche pas mes mots. De toute manière, rien ne la touche. En tout cas, elle fait comme si rien ne la touchait, alors je ne vois pas pourquoi je la ménagerai. Est-ce qu’elle m’a un jour ménagée, elle ? Non. Elle a juste joué avec moi comme une vulgaire poupée de chiffon. Qu’elle aille au diable. C’est tout ce qu’elle mérite. Et même là bas, je suis sûre qu’elle s’y sentirait comme chez elle…
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you are the devil in me (marloan9)
Dim 18 Avr - 9:50

Agressive, ça ne me surprend pas trop. En même temps entre Loan et moi, la tendresse n’a de valeur que quand je suis au bord de suicide, ou quand j’ai tenté de le faire et que comme une connasse, je me suis loupée. J’ai eu des ratés dans ma vie, mais je préfère parler de mes exploits. Tout simplement. Ça n’est pas du mensonge, ni de la mise en scène, c’est changer d’angle de vue pour paraître un peu plus brillante, c’est du marketing. C’est dans l’air du temps, pas besoin de s’offusquer. Et puis je n’ai pas demandé à passer la soirée ici moi, et encore moins à croiser Loan se démonter la tête de cette façon…
Je la coince dans son bureau pour lui demander des comptes, tout à fait, je n’ai peur de rien. « Qu’est-ce que ça peu bien te foutre ? » « Tu es à la tête de cette boite, tu dois un minimum de dignité à tes clientes. » Et ça me fait chier de le mettre au féminin. Parce que je n’aime pas qu’autant de nanas puissent lui tourner autour, ça me fait chier. Jalouse ? On ne touche pas à ce qui est à moi, et même si je ne suis pas à elle, je considère tout de même un peu que Loan fait partie de ma vie. D’une façon ou d’une autre, ça, j’en sais rien, mais je vais trouver. « T’es venue là pour quoi au juste ? Tu peux pas rester chez toi et me foutre la paix une bonne fois pour toutes ? Nan, faut que tu viennes me faire chier jusqu’ici ! » « Tu n’es pas le centre du monde, désolée de te l’apprendre. J’ai un rendez-vous pro. » La bousculant pour lui mettre un coussin derrière la tête et éviter qu’elle n’ait à s’étouffer dans son propre vomi si elle s’endort. Parce qu’elle est clairement dans l’option de passer la nuit ici et de se réveiller avec une gueule de bois monstrueuse. « Après tout ce que t’as fait, tu oses quand même mettre les pieds ici et te pavaner comme si de rien n’était. T’as vraiment aucune conscience. Une vraie pourriture. » Prend ça dans la gueule, ouais, je l’ai mérité, je conçois. Je l’ai laissée pour partir quand il a fallu que je prenne le large, même si je me suis foutue dans les emmerdes, mais ça, elle n’a pas besoin de le savoir, pas plus que ce que je suis en train de faire, c’est-à-dire prendre sur moi pour ne pas la laisser s’humilier davantage. D’habitude, j’en aurais profité pour avoir l’ascendant, et me la taper aussi, probablement. Je la sens blanchir d’un coup. « Tu vas vomir ? » Elle fait sa forte tête et me faire signe que non, renfrognée. Mais bien sûr que si. Je me précipite pour lui attraper la poubelle et la lui filer avant qu’elle ne rende tout ce qu’elle a bu, tout du moins une partie, et grimace à l’odeur d’alcool désagréable qui en émane. « Super sexy… » Je ne peux m’en empêcher. « Au moins ce soir, je sais que tu ne baiseras personne. » Réflexion toute personnelle, mais c’est une satisfaction qui se lit sur mon visage. Salope que je suis. Mais je n’en n’ai pas grand-chose à faire, c’est une victoire, aussi infime soit elle.
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