Just an humble listener @"Mirta Garcia" & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Andrew était venu assister à une réunion interconfessionnelle dans une église classique et chaleureuse, pas très grande mais au vitraux chatoyant. Son responsable l'avait envoyé pour le faire rencontrer d'autre représentant des différents ministères de la ville, une manière de le présenter en dehors de la communauté habituelle. Ce n'était ps la première fois qu'il assistait à ce genre d’événement qui donnait des pistes de réflexion et des échanges souvent intéressent d'autant plus qu'elle n'accueillait pas que chrétiens mais des représentants des deux autres religions monothéiste. A l'issu de cette rencontre sur les réseaux sociaux et du café partagé, Andrew monta dans la salle de culte. Il portait un simple costume et n'avait pas penser à enlever la petite broche en croix associés à une étiquette à son nom de son col. Il n'avait pas pensé à l'enlever ni à la signification que cela pouvait attribué. Il venait simplement visiter l’église en cette fin de journée, se recueillir un peu auprès de son meilleur conseiller à présent. Il s'installe sur un banc sur le coté du chœur d’où il a une vision autant sur l'autel que sur les rangs de banc. Il passa du temps ainsi, plongé dans ses pensées sans prête attention à son garde qui était assis quelque rang derrière lui en s'impatientant. C'était le jour de congé d'Isaia et c’était son remplaçant qui montait la surveillance. Il ne prêtait pas plus attention au passage dans l’église, peu de monde s'y arrêtait à cette heure ci, en plein milieux de semaine, seuls quelques personnes qui venait, priait et sortait. Quand il sortit de ses prières, il n'était plus que trois, lui, son garde et une jeune femme.
C'est son air perdu qui le marqua et son regard brillant. Elle dénotait dans la sobriété de l'église avec sa tenue provocatrice, presque outrageusement sexy. Des grenouilles de bénitiers aurait jaser face à cette présence, mais Andrew en était satisfait. Les portes des églises était ouvertes à tous mais certaines population s'y faisait rare, les jeunes, les plus défavorisés en particulier. Il regarda autour de lui, le lieux de culte était vide et un silence de plomb régnait. Il s'approcha de la jeune femme d'un pas calme sous le regard méfiant de son garde. Il lui offrit un sourire doux et aimable, interpellé par son air misérable qui tranchait avec l'apparente assurance. Il s'assit, pas juste à coté d'elle pour ne pas investir son espace personnel mais à quelque siège auprès d'elle. Il resta silencieux un instant avant de dire très doucement. « Il est votre meilleur auditeur, mais si vous avez besoin de partager vos pensées, je suis à votre service. » C'était une simple proposition, aucune obligation si elle souhaitait rester silencieuse pour ne s'entretenir qu'avec le seigneur, il s'en contenterait. Il avait juste la sensation qu'elle avait besoin de parler à quelqu'un tant elle semblait égarée.
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Lun 2 Mar - 2:24
Andrew & Mirta
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Maria, Mirta. Mirta, Maria. Tout semblait parfaitement compliqué dans la tête de la Mexicaine depuis quelques semaines. Elle avait vu Isaia plutôt dans la semaine ou la semaine dernière ? Elle ne sait plus trop, mais elle savait parfaitement que son ami ne pourrait plus la revoir avant un certain temps. Pour son infiltration à lui, comme pour celle de Mirta jouait à ce moment même. Elle avait été faire d’autres analyses, d’autres prises de sang et l’ouverture du restaurant du gang qu’elle filtrait avait eu lieu il y a deux semaines. Elle et Shanw étaient dans les petits papiers des propriétaires, mais il manquait tellement d’informations. Trop d’informations pour réussir a les faire arrêter et à les garder en prison. Cependant, ce qui clochait dans la tête de Mirta. C’était la révélation qu’elle allait faire à Shawn. Elle avait décidé de le faire un matin de la semaine à venir. Donc bientôt. Prendre le taureau par les cornes et porter son courage, autant que son ventre qui allait s’arrondir petit à petit. Bientôt deux mois et elle se trouvait parfaitement énorme, mais refusait de se rendre à son échographie de datation avant d’avoir annoncé la nouvelle à Shawn et de s’en doute mettre en parenthèse sa carrière, son tout pour cet enfant.
Et finalement, Mirta jouait le rôle de Maria. Prise en filature par un membre de cette petite mafia, elle savait que si elle voulait un peu de temps pour se reposer l’esprit, elle devait entrer dans un lieu tranquille où on oserait pas la suivre. Mexicaine, fiancée et proche du mariage, elle avait trouvé les portes d’une église de quartier, le visage grave à cause de cet enfant qu’elle portait, mais également, car elle était censée être une femme fière dans son rôle, fière et pieuse comme pas mal de Mexicains en général. Février était clément, mais Mars l’était aussi, son manteau comme sa robe étaient fins, choquants sans doute pour rentrer dans un lieu de culte. Mais elle se couvre pieusement comme elle peut le faire. Marchant silencieusement en regardant autour d’elle. La pression sur ses épaules se dénouant petit à petit. Seigneur, qu’est-ce que je dois faire ? C’est la première question qu’elle pose silencieusement en regardant l’idole posée au-dessus de l’autel dans le chœur.
Un pas sur le côté, elle s’assoit dans une rangée, posant ses mains sur le dossier de la rangée devant elle. Joignant ses doigts. Ce qu’elle pouvait dire ? Rien, elle enchaine un Notre Père, puis un je vous salue Marie, se signant à la fin de chacune de ses prières. Ses pensées allaient et venaient au rythme de ses hormones montantes et descendantes. Quand, elle tourne doucement les yeux sur la personne assise dans la même rangée, mais à une distance toute respectable. Était-ce le prêtre du lieu ? « Il est votre meilleur auditeur, mais si vous avez besoin de partager vos pensées, je suis à votre service. » Doucement, comme une invitation à sa confier. Était-elle si expressive. Mirta touche son visage pour se rendre compte de ses traits tirés. « Je… » C’est tout ce qu’elle trouve à dire. Et elle savait que l’heure était tardive. « Tout ça vous prendrait trop de temps… » Et elle tourne ses yeux bruns vers lui. « Dois-je dire mon père ? Ou alors, vous êtes juste un fidèle non avare de son temps pour l’offrir à des gens comme moi… »
(c) élissan.
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Sam 7 Mar - 13:41
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Andrew avait hesité à rompre sa priere dans lequel la jeune femme semblait plonger avec ferveur. Elle alignait les Notre Père et les Ave Maria en formulant les mots sur ses lèvres, il pouait les voir bouger au rythmes de ses pensées. Il n'était pas vraiment legitime pour parler en cette eglise, il n'en était pas le pretre mais cette demoiselle l'interpellait. Elle avait l'air d'avoir besoin d'une oreille humaine autant que de l'attention du Seigneur. Andrew n'était sans doute pas legitime pour parler en cette église, pourtant n'était ce pas Dieu qui avait placé cette brebis égaré sur son chemin, dans ce même lieu. Une étrange voix le poussait vers elle et une intuition l'invitait à lui adresser la parole. Il l'interpelle donc en lui laissant le choix de lui répondre ou non, de l'ignorer si elle prefere se concentrer sur sa relation avec Dieu mais en lui offrant la possibilité de se tourner ers lui.
Il patiente comme elle hesite, ne semble savoir que dire. Elle constate poliment que cela prendrait du temps. Andrew note qu'elle ne refuse pas catégoriquement. "J'ai tout mon temps!" rassure t'il d'une voix legere, sans penser à son garde du corps esperait peut être finir sa journée et qui devrait rester un peu plus longtemps. Il pourrait lui rendre un autre jour sans nul doute.
La jeune femme se tourne finalement vers lui, leur regard se croise et elle le questionne sur son identité et surtout sa fonction; Question pertinente, il n'est pas le prete de cette eglise et c'est normalement lui qui devrait recevoir les questions de cette jeune femme mais il avait vocation à guider au parole de dieu comme le ferait un curé. La base était la même. Il ne mentira pas, il lui laisse le choix. Il sourit à la demoiselle. "appelez moi simplement Andrew. Je ne suis pas prêtre dans cette église, je suis encore en formation et je ne suis pas avare de mon temps comme vous dites." cette tournure de phrase l'a amusé donc il la reprend. " Cela dépend bien sur si vous même avait du temps à me consacrer pour me raconter tout ça. " il lui porte un interet tout benin,poli et non intrusif.