• âge : 23 • pronom : he/his • côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui. • orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul. • occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli • quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur • avatar : Kang Yu Chan • crédits : unravel (vava) • messages : 498 • date de naissance : 02/08/2000
Encore une journée banale. Travailler au bar pendant tout la matinée. Minhyuk s’était levé exprès aux aurores pour faire l’ouverture du bar. Journée simple et tranquille, celui-ci fermait dans l’après-midi, le patron ayant forcé le roux à se reposer. Il ne connaissait pas le principe de se reposer, et son temps libre se composait principalement de Phet, et du gang. Il voulait s’en échapper mais y revenait toujours. Sans jamais savoir pourquoi. Une routine. Derniers services de la matinée. Le métissé avait tout vu en peu de temps aujourd’hui. Un homme d’une trentaine d’années, qui était déjà bien mûr, et qui avait essayé de lui refourguer son numéro par toutes les techniques de dragues inimaginables. Ce bout de papier avec les numéros, il avait faillit lui faire bouffer, ayant même pensé à le diluer dans une de ses boissons. L’envie ne lui avait pas échappée. Ce genre de personne, il en rencontrait tous les jours. Même si avant, il aurait cédé et se serait laissé faire. Tout avait changé depuis. Il changeait peu à peu, ne sachant pas vraiment si c’était en bien ou en mal. Mais il changeait.
L’heure était arrivée, et Minhyuk se fit mettre à la porte par son patron. “Repose toi” lui avait-il balancé. Mais ne nous mentons pas, il voulait simplement se débarrasser de lui. Trop énervant le gamin, comme il disait. Alors il rangea ses affaires, et se mit à déambuler dans les rue de Los Angeles. Il était trop tôt pour aller rendre visite à Phet. Il ne voulait pas qu’il pense qu’il n’avait pas de vie et qu’il passait son temps à ne rien faire de ses journées. Ses pieds frottaient contre le bitume noir. Marchant avec toute la pesanteur de ses jambes, il se dirigeait vers l’entrepôt abandonné. Cela faisait longtemps qu’il n’y s’était pas rendu en journée. Les rues défilaient, les lampadaires défectueux clignotaient toujours autant, bien qu’il ne fasse jour. La ville n’essayait même plus d’entretenir cet endroit. Il tourna à plusieurs angles de ruelles sinueuse, la vieille bâtisse se présenta rapidement à lui. A peine après avoir passé les portes, qu’il regrettait d’y être entré. Une odeur de cigarettes et d’herbes fumées. Quel accueil. L’un des membres le salua d’une tape dans le dos. Tous le monde le connaissait à force de le voir se faire maltraiter par leur boss, sans pour autant forcément l’apprécier.
Il se dirigea dans son coin, soufflant un peu et s’asseyant sur des canapé mis là, en bordel. En y regardant bien, les gens qui s’étaient occupés de la décoration ne devaient pas être très doués dans le domaine. Fauteuils rapiécés, boîtes et caisses en bois, mégots par terre et seringue à volonté. Franchement, on pouvait pas faire mieux. Il croisa ses jambes,et se cala au fond, observant la salle de ses yeux courbés. De la bagarre, de la rigolade, du trafic. Il y a avait de tout. Et des coins qu’il ne valait mieux pas approcher. Une voix se haussa, d’un coup, interpellant le regard du roux. Un jeune. Dans le coin gauche de la salle, assis sur un fauteuil. Il avait l’air de se faire emmerder par deux autres types, qui ne semblaient pas vouloir le lâcher. Minhyuk n’aimait pas ce genre de scène. Surtout lorsqu’il s’agissait de personne aussi jeune, voir plus jeune que lui. Il se souvenait de comment il avait atterri là, et se mettait à sa place. Un peu trop sans doute. Et puis, il aimait se mêler des affaires qu’il ne le regardait pas. L’un de ses plus gros défauts. Et il le savait. Il se releva, s’avançant vers le petit groupe, les mains dans les poches.
“Tout va bien ici ?” qu’il leur sortit, un grand sourire aux lèvres.
Son regard dériva sur la fine silhouette. Mal en point, c’était le cas de le dire. Les deux types le regardaient en biais. L’un d’entre eux s’avança vers lui, souriant avec un air idiot, tandis que l’autre recommençait à donner des coups dans le jeune asiatique.
“Minhyuk...Encore à te mêler de ce qui ne te regarde pas hein ?” qu’il dit en s’appuyant sur son épaule.
Le roux haussa les épaules. Son regard ne quittait pas le visage du jeune homme assis. Son regard était vide. A côté de lui, une seringue, vide. Il n’était pas difficile de comprendre ce qu’il s’était passé.
“Foutez lui la paix. Qu’est ce que vous lui voulez d’ailleurs ?” lui lança-t-il en se mettant entre eux et le plus jeune.
“Il a pas payé pour la cam. C’est tout.”
Un soupir sortit d’entre ses lèvres, et ses doigts sortir quelques billets. Les balançant sur le torse de l’un d’entre eux.
“Ça devrait suffire. Alors dégagez.”
Et c’est ce qu’ils firent, ils s’en allèrent rapidement. L'argent rendaient les gens fous. N’importe quoi. Le métissé s’agenouilla devant le plus jeune, le regardant et lui claquant un peu les joues. Si seulement il savait ce qu’il avait pris. Mais avant ça, il le souleva en passant son bras dans son dos. Prendre l’air. C’était ce qu’il lui fallait. Sortir d’ici et se ressaisir. Il n’allait sûrement pas l’abandonner ici. Minhyuk se préoccupait plus des autres que de lui. Quelle ironie. Sortant à l’extérieur, il l’asseya sur un tronc d’arbre qui traînait ici depuis des lustres et lui sortit de son sac une bouteille d’eau.
“Reprend toi petit. Et bois moi ça. Ça ira beaucoup mieux.” prononça-t-il, un grand sourire aux lèvres.
Il l’observait et le surveillait, sans trop savoir pourquoi. Protéger les plus faibles. C’était ce qu’il faisait de mieux. Alors il resterait avec lui, le temps qu’il reprenne ses esprits, sa main ébouriffant ses cheveux affectueusement. Lui aussi, aurait aimé avoir cette main sur lui. Une chaleur affectueuse, et agréable, se répandant dans tout son corps.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ La sensation des mains de son paternel sur son corps le brûle encore, et il ne peut s'en débarrasser. Recroquevillé sur lui-même, à l'extérieur de sa maison, il n'arrive plus à pleurer. Il a déjà trop pleurer. Ses bras se resserrent autour de ses jambes, et il essaie de se concentrer sur le bruit des voitures qui passent à vive allure sur la route de son quartier, afin de ne pas entendre les grognements de son père qui est toujours sous l'emprise de l'alcool. Sanosuke a cette habitude. Et l'habitude de se faire dévisager par les passants qui ne daignent pas bouger le petit doigt pour l'aider. Enfin. Il n'en a pas envie. Il est tombé bien trop bas pour qu'on puisse le tirer hors de ses problèmes qui le ronge de l'intérieur. Alors il reste dans son coin. Et fait tout pour contrer cette souffrance. Relevant doucement la tête, le jeune lycéen finit par se relever en titubant, passant une main sur son bras, son vêtement étant légèrement déchiré suite à sa chute dans les escaliers, son paternel l'ayant poussé sans ménagement pour le sortir de la maison. Cela arrive parfois à ce dernier de l'expulser pour quelques jours. Et cela ne dérange pas Sano. Au contraire. Il décide alors d'aller rejoindre son gang, la nuit commençant à tomber peu à peu. Son gang. Le lieu où il peut se "détendre". Où il peut penser à autre chose qu'à cette violence paternelle. Et là où il n'a pas constamment le fantôme de sa mère qui le hante dans sa maison. Cela lui fait bien trop mal au cœur. Il en perd presque la raison. C'est bien pour ça qu'il a finit par "aimer" traîner avec ce genre de personnes. Des personnes sans empathie, sans cœur, et violentes. C'est en traînant des pieds qu'il arrive dans leur base, et rapidement, il se fait accueillir par les mêmes têtes qu'il côtoie le plus souvent ici.
Les heures passent, et le voilà assis sur un fauteuil déchiqueté, une seringue à la main. Comme à son habitude, Sano se drogue. Et même s'il sait que ça lui tue la santé, il s'en fiche. Parce que contrairement à ce qu'on dit, lui, il se sent vivant. Enfonçant l'aiguille dans son bras, et faisant pénétrer le liquide dans ses veines, le japonais soupire longuement, ne se préoccupant pas de la conversation des autres gars à côté de lui. Il se laisse envahir par cette sensation de presque plénitude, fermant doucement les yeux. Le temps passe plus vite. Bien trop vite. Sano finit par sentir des personnes le secouer et lui donner quelques coups. Les voix qui se haussent ne lui font rien. Son regard est complètement vide. Il est ailleurs. Coincé entre deux mondes. Une autre voix étrangère lui parvient vaguement aux oreilles, mais il n'en fait rien. Comatant tout seul dans son fauteuil. Mais plus pour longtemps lorsqu'il sent des petites tapes sur ses joues qui le sort un peu de sa torpeur. Sano relève vaguement la tête, sans rien dire, voyant encore un peu flou. Un visage qu'il ne connaît pas l'observe. Il se mord l'intérieur de la joue et se laisse ensuite transporter en dehors du bâtiment. Rapidement, il se sent posé contre un arbre, et laisse sa tête pencher légèrement sur le côté, laissant un léger soupire s'échapper d'entre ses lèvres. Le lycéen est encore et toujours à moitié dans les vapes, alors il se contente de faire ce qu'il lui dit. Boire quelques gorgées d'eau, finissant par laisser couler un peu de liquide me long de sa gorge, jusqu'à le repousser d'un simple geste de main, faisant tomber le reste de la bouteille d'eau au sol. « L-Laisse-moi... » qu'il dit dans un murmure avant de se recroqueviller sur lui-même, posant sa tête sur ses genoux en frissonnant. Sanosuke sent la main de l'autre asiatique caresser ses cheveux, mais il n'en fait rien. Il ne ressent rien. Alors tout en gardant une tête blasé, il enfouit lentement son visage contre ses genoux.
Les minutes passent, et il remarque alors que ce jeune homme n'a pas bougé de devant lui. Ce qui l'étonne un peu alors qu'il relève un peu la tête, croisant de nouveau son regard. Sanosuke se mordille les lèvres, la respiration lente et le visage qui devient un peu moins pâle, gardant un œil sur cet inconnu. Il ne le connaît pas. Lui non plus d'ailleurs. Alors non. Il ne pige pas. Il ne pige pas pourquoi il reste à ses côtés. Aux côtés d'un jeune garçon qui n'a rien d'intéressant, et que personne n'aime. « Je t'ai dis de partir. » Dit-il dans un souffle, comme si parler est devenu aussi dur que de respirer. Puis, lentement mais sûrement, Sano commence à se redresser, tentant de s'éloigner de lui en marchant à quatre pattes dans la rue, ses jambes ne pouvant pas le tenir debout. Mais il n'a pas le temps de s'en aller le plus loin possible de lui qu'il finit par s'écrouler de nouveau au sol, ses yeux se refermant, et retombant dans l'inconscience. Le vide total. Enfin.
Presque. Sano ne pensait pas survivre. Pas cette soirée. Mais lorsqu'il finit par ouvrir les yeux, il se rend compte qu'il est toujours en vie. Il ne sait pas où. Tout ce qu'il voit est un plafond. Tournant alors la tête lentement en gemissant de douleur, il regarde autour de lui. Sano se trouve dans une chambre inconnue. Et il se redresse rapidement dès qu'il voit la tête de l'asiatique se rapprocher de lui. Il panique alors un peu et se recule au fond du lit, tremblant un peu. « O-Où je suis ? Qu'est-ce que tu.. » Il ne finit pas sa phrase, ne sachant pas comment réagir à tout ça. Il le fixe tout simplement du regard, avant d'entrouvrir lentement ses lèvres. « Pourquoi ? Pourquoi tu t'occupes de moi comme ça ? On se connaît même pas.. » Sano se tait ensuite, et baisse alors la tête, avant de triturer doucement les manches de son haut. Il ne sait pas où tout cela va l'emmener. Il n'a pas envie de le savoir.
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Kawasaki Minhyuk
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Kawasaki Minhyuk
• âge : 23 • pronom : he/his • côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui. • orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul. • occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli • quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur • avatar : Kang Yu Chan • crédits : unravel (vava) • messages : 498 • date de naissance : 02/08/2000
Le son du plastique sur le sol, l’eau se déversait sur le bitume noir, le faisant s’assombrir. Minhyuk s’en contre fichait de ce que lui disait le jeune homme. S’il pensait réussir à le faire partir avec des “Laisse moi”, il se fourrait le doigt dans l’œil. Surtout provenant d’un être qui en ce moment était replié en petite boule. Bien évidemment, il ne le lâcherai pas. Sa main était toujours tendrement posée dans ses mèches. Il lui semblait jeune. Beaucoup trop jeune pour s’être embarqué là dedans. Tout comme lui à l'époque. Alors ce regard qu’il croisait, il n’allait pas le laisser fuir. “Non. Pas envie. Je suis bien là.” qu’il lui dit en faisant un petit sourire.
A peine avait-il eu le temps de lui dire ça, qu’il le vit se relever, pour ramper par terre à quatre pattes. En soupirant, il le suivit, secouant la tête et se demandant où il pouvait bien se diriger comme ça. Mais il n’alla pas très loin. Son corps tomba sur le sol. Le roux se précipita à son niveau. En voyant que lui tapoter les joues ne lui faisait aucun effet, il se redressa, en venant le soulever. Bon. Avait-il un autre choix que de l'emmener chez lui ? Non. Tout ce qu’il avait était son appartement, et ce bar. Le choix était vite fait. Sans plus tarder, il porta comme il pouvait ce petit bonhomme, jusqu’à l’emmener dans sa taverne. Et le trajet fut long. Il était épuisé de toute sa journée, et voilà qu’il allait se retrouver avec un inconnu chez lui. Sans plus attendre, il arriva à grand pas dans son immeuble, ouvrant sa porte avant de rentrer dans sa demeure. Aucune hésitation. Il l’emmena dans sa chambre, pour le déposer sur le lit. Si le petit avait consommé de la drogue, cela allait prendre du temps avant que les effets secondaires ne disparaissent. Un gant humide et des couvertures plus tard, le métissé s’était mis à veiller sur lui. C’était la première fois que cela lui arrivait, de devoir s’occuper de quelqu’un comme cela. Bizarre. C’était comme ça qu’il le voyait. Le regard posé sur lui, il surveillait que sa température n’augmente pas. Il avait même mis à disposition de l’eau et de quoi soigner les maux de tête juste à côté. Il avait prévu. Plus qu’à attendre que le jeune homme, dont le nom restait toujours inconnu, se réveille. Une heure, deux heures. Il ne savait pas trop. Pendant ce temps là, il avait eu le temps de ranger quelques dossiers de photos qu’il avait prise récemment, s’occuper un peu de Dean, et s’en tirer avec seulement quelques griffures sur les mains. Adorable.
Des bruits émanant de la chambre l’avaient rapidement incité à s’y rediriger. L’inconnu s’était réveillé, et commençait déjà à s’agiter. Normal en un sens. Alors il le laissa poser ses questions, sans l’interrompre, son cerveau ne pouvant de tout manière pas tout assimilé. Une fois calmé, il s’assit sur le lit, pour le regarder. “Une question à la fois...Commençons par la première. Tu es chez moi, plus exactement dans ma chambre. Non, je ne suis pas un type bizarre, et je ne vais rien te faire. Ensuite…, qu’il lui dit en penchant un peu la tête, Je m’occupe de toi parce que j’en ai envie.”
Lui dire ce qu’il pensait vraiment n’était sans doute pas une bonne idée. Alors il n’en fit rien. Pour le moment. S’il en était arrivé là, ce n’était sans doute pas par envie. Rien n’était par envie, quand on finissait à fréquenter ce genre d’endroit. Alors, il allait y aller doucement, en commençant par lui tendre le verre d’eau avec un cachet.
“Bois moi ça, ça t’évitera le mal de crâne après coup. Et non, c’est pas un truc dangereux.”
On ne savait jamais. Il préférait mettre les choses au clair avec lui. Dès le début. Et c’est ce qu’il faisait. L’observant alors, il laissa Dean s’installer sur le lit, comme pour montrer son territoire. Le lit, c’était à lui. Enfin, seulement dans ses petites pensées de chaton. Chaton qui prenait déjà beaucoup de place sur les draps en s’étalant de toute sa longueur. Ce petit comportement avait eu l’air d’attirer le regard du jeune homme, ce qui fit sourire Minhyuk.
“Il s’appelle Dean. Et moi c’est Minhyuk. Ton nom ? Tu as quel âge ?”
Tout en disant cela, il essayait de se montrer rassurant, et gentil. Il ne voulait pas le brusquer plus qu’il ne l’était déjà. Se réveiller dans la chambre d’un inconnu devait déjà être assez flippant comme ça. Son regard le détaillait, vérifiant qu’il n’était pas blessé. Et il n’en avait pas l’air. Laissant un peu le silence s’installer, il s’amusait à fixer ses pieds. Activité très passionnante, oui. Mais en à peine cinq minutes, il retrouva rapidement un sujet.
“Tu veux manger un truc ? Ou alors….te reposer ? En tout cas prend tout ton temps.”
Le roux passa une main dans les cheveux du plus jeune, avant de se lever, pour commencer à préparer de quoi le nourrir. Du sucré. Parce qu’il pensait que ça passerait mieux. Alors, il fit rapidement des pancakes aux sirop d’érable, et des tartines de beurre. Simple, mais efficace. Minhyuk se mit ensuite à ranger un peu le salon, et à installer la table, y mettant plusieurs jus de fruits, dont son trésor, le jus de mangue. Il n’avait plus qu’à voir si Sanosuke avait décidé de se lever, ou de rester à réfléchir dans la chambre. Dans tous les cas, il serait là à l’attendre. Il ne comptait pas partir, ou le jeter dehors maintenant qu’il était réveillé. Le roux était comme ça. Beaucoup trop gentil, même s’il ne s’en rendait pas compte. Plus il pensait à ce qu’il pourrait arriver dans la suite de cette soirée, plus il sentait une envie protectrice se développer. Cette main, il la lui garderait tendue. Autant de temps qu’il le faudra.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Du temps. Voilà ce qu'il lui faut. Étant encore complètement paumé, il reste silencieux, prenant le temps de visualiser où il se trouve et comprendre ce qu'il se passe. Ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve dans une pièce inconnue de la sorte. Combien de fois l'a-t-on abusé de lui, dans des lieux qu'il ne connaissait pas ? Il ne saurait pas compter sur les doigts de ses deux mains. Alors oui, Sanosuke ne fait que paniquer dès le début, même si ce jeune homme a l'air d'être tout sauf méchant. Malgré tout, le lycéen reste sur ses gardes. Ça peut être un piège. Faire semblant d'être gentil pour mieux faire mal, pas mal de gens savent le faire. Sanosuke l'écoute alors, et il est un peu surpris de le voir aussi franche. Ces mots le laisse toujours autant sans voix, alors qu'il reste toujours recroquevillé sur lui-même, se sentant mieux protégé comme ça. Peut-il lui faire confiance aussi rapidement ? Et tout lui dire ? Il n'en sait rien. Alors le japonais joue la carte du silence. Encore et toujours. Jusqu'à être sûr qu'il ne va rien lui arriver. Enfin. Il pose son regard sur le verre remplit d'eau qu'il lui tend, et se mord alors la lèvre en voyant le cachet qu'il lui expose dans sa main. En une fraction de seconde, oui, il a pensé à ce que ce soit du poison. Après tout, il ne le connaît pas assez pour savoir s'il a de bonnes intentions. Il laisse alors passer quelques secondes, avant d'être attirer par un petit mouvement sur le côté. Un chat qui vient de s'étaler sur le lit. En même pas une fraction de seconde, les yeux de Sano se font plus brillants. C'est bien son point faible les félins. Doucement, il vient glisser une main dans sa fourrure toute douce, la fourrure de Dean. Un joli nom. Un vague sourire naît sur le coin de ses lèvres.
Mais ce sourire disparaît rapidement quand il entend de nouveau le jeune homme. Minhyuk. Revenant sur Terre, le japonais le fixe un petit moment, avant de finalement attraper le verre et le cachet. Que dire ? Que faire ? Se mordillant la lèvre, il baisse un peu les yeux, finissant par avaler le médicament tout en accompagnant le mouvement d'une gorgée d'eau. Puis, le laissant le détailler du regard, il vient s'amuser à caresser le chat qui est bien plus intéressant au final. Et c'est dans un petit murmure qu'il répond : « Je.. Je m'appelle Sanosuke. » Il marque une pause, relevant ensuite les yeux vers lui, frottant doucement sa joue. « J'ai seize ans.. » Sa barrière est enfin tombée. A voir maintenant s'il risque de se faire embêter par ce gars ou non. Mais pour le moment, tout semble calme. Sano reste quand même sur ses gardes, avant de hausser les épaules à sa proposition. Manger, se reposer, il le fait rarement. Il ne sait pas vraiment à quoi ça sert. Ce genre de chose est vital pour les humains, mais pas pour lui. Il voit ça simplement comme une corvée. Il recule légèrement sa tête lorsqu'il sent la main de Minhyuk se faufiler dans ses cheveux. Ce geste, il n'en a plus l'habitude. Et il n'a pas envie de recevoir la pitié de cet homme. Surtout pas. Sano reste alors à cogiter sur le lit, seul, observant par moment Dean le chat. Et il se dit que rester planter comme ça ne servira à rien. Puis, d'un côté, il aimerait bien savoir les réels intentions du jeune homme.
Se relevant alors du lit, lentement, il se permet de prendre Dean le chat dans ses bras tout en avançant hors de la pièce, allant rejoindre l'asiatique dans le salon. Voir la table toute préparée le laisse bouche-bée. Mais il referme vite sa bouche, frottant sa tête contre le pelage du félin. « Tu as fait tout ça pour moi... ? » Il ne comprendra sûrement jamais ce geste. Cette main qu'il lui tend sans se poser de question. Restant debout, il le fixe un petit instant. « Pourquoi tu t'occupes de moi comme ça ? Réellement ? » Il ne lui a pas répondu tout à l'heure. Une réponse est donc primordial pour lui. Sanosuke finit par lâcher le félin, lui rendant sa liberté, afin de venir s'asseoir à table, les aliments présentés ne lui donnant pas forcément envie de manger. Mais il se sent bête de ne rien toucher. Alors il vient lui faire plaisir en mangeant un peu de pancakes au sirop d'érables, avant d'observer les jus présenter sur la table. Les jus le font plus envie, et encore plus le jus de mangue qu'il vient prendre pour se servir un petit verre, le sirotant lentement tout en levant les yeux vers lui. Voir un homme aussi gentil avec lui, il n'a jamais connu. Alors bizarrement, sans même savoir le pourquoi du comment, il ressent une petite chaleur au fond de son cœur. Et tout naturellement, sans même prendre le temps de se poser d'autres questions, il murmure un petit « Merci. »
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Kawasaki Minhyuk
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Kawasaki Minhyuk
• âge : 23 • pronom : he/his • côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui. • orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul. • occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli • quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur • avatar : Kang Yu Chan • crédits : unravel (vava) • messages : 498 • date de naissance : 02/08/2000
Le roux se posa devant la fenêtre, réfléchissant légèrement à comment gérer cette situation. La voix du plus jeune le fit vite se retourner, un grand sourire au visage. Le chaton avait pris ses aises dans les bras. Tout simplement adorable. Ce chaton l’était avec tout le monde sauf lui. D’un côté, c’était peut être un moyen de monter au métissé qu’il n’était pas qu’un simple humain. Mais voir le lycéen être rassuré par la présence du chaton, cela lui faisait penser qu’en réalité, ce genre d’animaux comprenait sûrement en partie la douleur humaine. La remarque du jeune homme le fit légèrement rire. Ce n’était pas grand chose en réalité, tout ce qu’il avait installé sur la table. Il ne voulait que le faire se sentir bien ici. Alors oui, il avait peut-être mis la dose sur les pancakes, comme pour le nombre disproportionné de boissons qu’il avait présenté.
“Oui ! J’ai tout préparé pour toi...Tu aimes les pancakes au moins ?” lui demanda-t-il, toujours aussi souriant.
Se rapprochant de nouveau de la table, il regarda si tout était installé. Il voulait l’aider, quoi qu’il lui dise. Et puis, le japonais avait le même âge que lui, quand il avait lui même commencé ses conneries. Alors l’aider lui paraissait plus que normal. Comme quand il était plus jeune. Alors bien évidemment que le plus vieux avait ses raisons, même s’il elles n’étaient pas encore très claires.
“Et bien. Disons que tu me rappelles moi. Et que je n’ai pas envie de te voir reproduire les mêmes conneries.”
Tout content, Minhyuk s’installa en face du lycéen. Le voir manger le rassurait un peu. Qui n’était jamais tenté de manger un bout quand on lui présentait de la nourriture ? Pas grand monde en réalité. Et puis, manger permettrait sans doute de le détendre un peu, même si cela semblait compliqué. Sanosuke venait de se servir du jus de mangue. C’est vrai que son jus faisait fureur auprès de tout le monde. D’abord lui, puis Phet, et pour finir le japonais. Il avait réussi à convertir tout le monde à ce fruit exotique. Et il en était plus que fier, il fallait se le dire. Un fruit aussi bon que celui là devait être reconnu par tout le monde, voir le monde entier. Deux pancakes et un verre orangé plus tard, le roux observait le japonais grignoter ce qu’il souhaitait. Comme il le voulait. Il ne comptait pas le forcer à quoi que ce soit. Il était libre de partir aussi, mais pas sûr que le métissé ne le laisse s’échapper seul. Et oui, il était collant le roux. Plus qu’on ne pouvait le croire. Et en soit, ça lui avait déjà porté préjudice, de s’attacher aux gens comme cela. Mais c’était dans sa nature gaie et entreprenante de faire confiance aux autres aussi rapidement. Mais bon. Il n’apprenait pas de ses erreurs. Enfin, c’était ce qu’on pouvait croire en le regardant. En réalité, il retenait très bien ce qu’il faisait. Même peut-être un peu trop. Son regard s’était légèrement perdu sur celui du plus jeune. Sa bulle éclata, au son de la voix du plus jeune. Un sourire éclaira alors son visage, ses yeux se mettant à briller.
“Merci ? Mais c’est avec plaisir !” lui répondit il en souriant.
Il n’avait pas besoin de le remercier. Ça lui faisait plaisir. Ou plutôt bonne conscience. Aider les gens lui faisait plus que plaisir. Surtout quand ils étaient aussi impuissant que l’était Sanosuke. Alors bien évidemment qu’il ne comptait pas rester les bras croisés à l’observer s’enfoncer encore plus. Il le sortirait de se merdier. Comme il le pourrait, à sa manière. Mais il ferait. Après tout, les galères il connaissait. Un peu plus ou un peu moins.
“Dis moi...Ça fait longtemps que tu traînes dans cet endroit ? Tu sais...le gang.”
Entrer dans le vif du sujet. Il ne voulait pas l’effrayer. Juste en savoir plus sur lui. C’était tout. Plus il en apprendrait, plus il pourrait l’aider, même s’il ne voulait s’en doute pas qu’il s’en mêle. Minhyuk ne ferait pas attention à son avis. Au vu de l’état dans lequel il avait atterrit, le japonais devait avoir l’habitude de se droguer. Habitude qui n’était pas commune, et le roux le savait très bien. C’est bien pour cela qu’il ne comptait pas le laisser s’effondrer. Hors de question. Alors il comptait bien se mêler de ce qu’il ne le regardait pas. Oui. Comme ce qu’il faisait d’habitude. Minhyuk n’avait pas perdu son sourire. Loin de là. Dean, lui, était venu se frotter aux jambes du plus jeune, comme pour lui dire que tout allait bien. Son maître était peut-être le plus idiot qu’il connaissait, mais le chaton savait qu’il n’avait pas un mauvais fond. Et oui, après tout il le nourrissait, l’humain. Et il lui servait pour faire ses griffes. Son jouet préféré en outre, pour le plus grand plaisir des mains de Minhyuk. Tous ces petits bandages sur ses mains ? Et bien il en était l’oeuvre, et fier qui plus est. Mais là n’était pas la question. Le roux se resservit du jus de mangue, et tout sourire, il s’adressa à Sanosuke.
“Quelque chose de prévu aujourd’hui ? Lycée ?”
Il pencha un peu la tête, ses yeux souriant. Que le plus jeune prenne son temps. Il était encore tôt, et Minhyuk ne le forcerait pas à aller en cours après ce qu’il s’était passé, même si cela lui tenait très à coeur en un sens. Il ne l'obligerait à rien. Après tout, il n’était pas un exemple à suivre, que ce soit pour lui, ou pour les autres.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Mangeant toujours aussi lentement, à son rythme et en évitant toujours un peu le regard du jeune homme assis en face de lui. Non pas qu'il n'aime pas le regarder, mais en ce moment-même, il est un peu gêné. Gêné d'être dans cette situation. Il n'aurait jamais imaginé qu'un garçon aurait fait tout ça rien que pour lui. Bien avant Minhyuk, Sanosuke n'a jamais eu une once de compassion ou d'empathie de la part de quelqu'un. Enfin. En prenant cette habitude d'être seul et de toujours compter seulement sur soi-même, ça ne fait plus rien au jeune lycéen. Ce dernier se fiche bien du regard des autres. Il se fiche même de tout. Au final, plus rien ne lui fait encore quelque chose. Est-il devenu froid et sans émotion à force de traîner tous ces démons derrière lui ? Oui. Peut-être. C'est même sûr. Mais bon. Soupirant légèrement et mâchant un petit bout de pain, il baisse les yeux, ne sachant pas quoi dire d'autre. Lui et les discussion ce n'est pas son fort. Sanosuke parle tellement peu aux autres que sa voix n'est pas habituée, et qu'il parle toujours aussi bas. « Même.. Tu n'aurais pas dû m'aider comme ça. Je vaux pas le coup. » qu'il lance dans un soupir, avant de se triturer nerveusement les manches, se sentant encore un peu dans le pâté tout de même. « Tu aurais dû me laisser mourir. Ça m'aurait arrangé en plus d'arranger tout le monde. » Ces mots, il les pense vraiment. A quoi bon continuer ? Ce n'est pas en un claquement de doigt que Minhyuk et d'autres pourront le changer, et le faire aller dans le droit chemin. Il a beaucoup trop souffert depuis tout petit. Il est bien normal qu'il ait envie que tout s'arrête. Une bonne fois pour toute.
Finissant son jus de mangue, le Yoon l'écoute de nouveau. D'une oreille distraite. Il met un petit temps avant de revenir sur Terre suite à sa question, haussant un sourcil. « Hm ? » Il marque un petit temps de pause avant de réfléchir vaguement. « Ça va faire bientôt deux ans que je suis dans le gang... Depuis que j'ai quinze ans. » Malheureusement. Lui qui ne s'est toujours pas comment il a fait pour en arriver là ne peut même pas s'en sortir. S'il ose faire quoi que ce soit pour quitter le gang, il risque d'en payer les conséquences. Ça il le sait très bien. Il a déjà tenté de s'éloigner. Mais les gars qui abusent de lui l'ont toujours retrouvé. Ils ne le lâchent plus depuis. Alors il fait avec. Il essaie de tenir le coup. Même si en étant aussi négatif comme ça ne l'aide pas trop évidemment. « Toi aussi tu y est depuis un moment..? Je n'ai jamais fais attention à toi. » Parce que bon, c'est pas comme s'il le faisait tout le temps de faire attention aux autres. Déjà qu'il ne fait pas attention à lui. Enfin. Regardant encore autour de lui, il reste tout silencieux. Parler de tout ses problèmes comme à un encore presque inconnu, Sanosuke n'en est pas encore à là. Il ne s'est pas comment Minhyuk pourra réagir. Mais ses pensées se font stopper par un petit frottement au niveau de ses jambes. Baissant le regard, il sourit de nouveau avant de caresser doucement le minou, et le prendre dans ses bras pour le pose sur ses genoux. Ainsi, il peut lui faire encore plein de papouilles. Sano et les animaux c'est une longue histoire d'amour. Il n'y a qu'eux qui puissent le comprendre. Et il les aime en retour. C'est tout ce qui compte au final, aux yeux de Sano.
Et ce n'est qu'en voyant la curiosité de Minhyuk qu'il finit par soupirer légèrement, se demandant bien pourquoi il veut savoir toute sa vie. Le japonais n'a pas une vie très intéressante. Vraiment. « Oui.. Mais je veux pas aller au lycée. J'ai plus envie. Puis.. Ça sert à rien les cours. » Il n'arrive même plus à suivre. Tout ce qu'il fait, c'est dessiner. Dessiner. Et dessiner. Les cours ne l'intéressent pas, et même s'il se force, il ne fait pas énormément d'efforts. Les profs ne s'occupent plus de lui, voyant que ça ne sert à rien. Et tant mieux pour Sano. De l'aide ? Très peu pour lui.
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Kawasaki Minhyuk
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Kawasaki Minhyuk
• âge : 23 • pronom : he/his • côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui. • orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul. • occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli • quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur • avatar : Kang Yu Chan • crédits : unravel (vava) • messages : 498 • date de naissance : 02/08/2000
Le roux continuait de l’observer, aimant en apprendre toujours plus sur son interlocuteur. Sauf que lui, était particulier. Sa façon de pensée négative, il la connaissait un minimum. Assez sinistre, c’est vrai. A cette âge, voir le monde comme ça et autant de dénigrer n’était pas la solution. Lui aussi était passé par là. Et partout, il n’avait que deux pauvres années de plus que lui. Penchant la tête, il répondit à sa question.
”Je suis dans le gang depuis que j’ai seize ans. Donc je peux comprendre d’une certaine manière”
Evidemment, il ne comprenait pas tout. Juste un partie. Et il ne se considérait pas comme la personne à suivre ou alors comme un modèle. Loin de là. C’est bien pour cela qu’il s’attachait tellement à ce petit. Normal qu’ils ne se soient jamais vraiment aperçu dans l’entrepôt. Il était vaste, froid et quelque peu rempli. Son cœur se réchauffa légèrement en voyant que le plus jeune se mit à légèrement sourire au contact du chaton. D’après ce qu’il voyait, Sanosuke aimait les animaux. D’un côté, comment une petite boule de poils pouvait passer inaperçu ? Tellement adorable, et doux. Et puis, Dean était en quelque sorte un être rempli d’amour, sauf pour lui. Il aimait les câlins, les papouilles, jouer violemment, la nourriture, dormir, Phet, dormir, manger. Bref. Dean. Alors oui, il était heureux de le voir comme ça. En le voyant souffler, il se dit qu’il est peut-être allé trop loin. Mais bon, il était comme ça, toujours à dépasser les limites. Et là, ce fut le drame. Venait-il vraiment de lui dire que les cours ne servaient à rien ? Ah non non non. Ne jamais dire à Minhyuk que les cours étaient inutiles. Ennuyeux certes, mais pas inutiles. Lui, il aurait adoré retourné en cours en venant ici. Mais non. Il avait dû se trouver un boulot et travailler dur, bien sûr, avec l’aide de son patron qui lui avait tout appris. Et puis, se faire embarquer dans un gang ne l’avait pas aidé. Maintenant, il se trouvait juste bête et incapable. C’est pour ça que de temps en temps, il piquait les bouquins de Phet pour pouvoir regarder un peu, ou encore se mettre à côté de lui pour zieuter ses devoirs. Tout l’intéressait. Vraiment. Alors l’entendre dire cela l'énervait un minimum. Ses mains se posèrent sur la table, pour capter son attention. Ses yeux se plantèrent fermement dans les siens.
”Hé. Minute papillon. Certes, les cours c’est ennuyeux. Mais c’est hyper important. Faut pas croire. Moi, j’ai été obligé d’arrêter les cours. J’aimais pas particulièrement ça non plus. Mais quand j’ai débarqué ici, j’ai pas eu le choix. Tu comprends ? Et c’est là que j’ai compris que c’était important. Regarde où j’en suis. Je suis un boulet de service. Mais toi, tu peux encore t’en sortir. Alors bon…, lui répondit-il, avant de faire une petite pause, Je dis ça pour toi, crois moi. Mais si tu veux, pour aujourd’hui, tu peux rester ici.” ajouta-t-il.
Il n’était pas fou. Au vu des conditions, il n’allait pas le laisser bouger. Effets secondaires, et puis repos. C’est tout ce qu’il avait en tête. Le roux avait même dû saouler plus qu’autre chose le plus jeune avec sa morale à deux balle. Mais il y tenait. Il ne voulait pas qu’il finisse comme lui, c’était tout. Une nouvelle fois, il se servit d’un verre de jus de mangue. Le chaton ronronnait, tandis que ses oreilles tressautaient légèrement au moindre son. Le plus jeune avait l’air assez blasé de ce qu’il lui avait dit. Tant pis si ses mots étaient tombés dans l’oreille d’un sourd. Si il s’en souvenait juste un peu, il avait gagné. S’étirant alors, il pencha, un peu la tête.
”Tu veux faire un truc ? Prendre une douche ? Te reposer encore ? “ demanda-t-il en souriant doucement.
Il ne savait pas trop quoi lui dire. Le métissé savait bien qu’il était chiant, il n’allait pas le nier. Un jeune comme Sanosuke devait le trouver bien vieux dans sa manière de penser, bien qu’il était tout aussi jeune. Ironique cette histoire. Il se releva alors en voyant qu’il avait fini de déjeuner, débarrassant alors la table, le laissant alors avec le chaton gris et blanc. D’un geste de main, il remplit son évier et rangea les bouteilles dans le frigo. Baillant un bon coup, il revint dans le salon, observant alors le plus jeune. Il lui laissait le choix, mais il ne comptait pas le laisser partir tout seul. Oui, en réalité, il était l’une des personnes les plus collantes du monde, et le lycéen s’en apercevrait assez vite.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Clairement, il ne s'attendait pas à ça. Que Minhyuk vienne lui faire la morale de la sorte. Sano est tellement surpris qu'il en arrête de faire des papouilles à Dean, et le fixe intensément aussi. Son petit discours ne lui fait ni chaud ni froid. Sérieusement ? Pour qui il se prend, de faire des remarques de la sorte ? Il ne sait rien de ce qu'a vécu Sano, et de ce qu'il vit en ce moment-même. Alors oui, pour le japonais, les cours ne sont pas importants et ne servent à rien. De toute manière, il n'a jamais la tête pour bosser au lycée. Et encore moins chez lui. A chaque fois qu'il rentre des cours, il est obligé de supporter l'odeur du tabac et de l'alcool que son paternel a consommé la journée entière. Odeurs qui lui monte toujours à la gorge et lui donne envie de gerber. Cette maison est devenue maudite pour lui, il n'arrive quasiment plus à y vivre correctement. Si Minhyuk savait, il ravalerait peut-être sa salive. Enfin. Venant soupirer d'agacement, Sanosuke lui lance un regard glacial. « Arrête de faire comme si tu t'intéressais à moi. J'en veux pas de ta pitié ou de tes conseils. Et qui a dis que j'avais envie de m'en sortir ? Hein ? Qui ?! » qu'il lance en haussant le ton. Oui, vraiment, ce sujet-là est très délicat pour le lycéen. Tout en essayant de ne pas trop s'emporter, il vient baisser les yeux. Sa proposition de rester encore avec lui ici, ça le tente moins maintenant. Si c'est pour encore se taper des morales à la con, il préfère largement se casser oui.
Voilà. Doucement, il attrape le félin et le dépose au sol, laissant l'autre asiatique débarrasser la table. Il ne bouge pas le petit doigt, complètement perdu dans ses pensées. Et c'est seulement en entendant du bruit à ses côtés qu'il relève la tête pour croiser le regard de son « sauveur ». Prendre une douche ou se reposer ? Pas pour lui. Il se relève alors sur ses jambes, serrant les dents et le regardant toujours un peu froidement. « Je vais surtout rentrer. Je vais pas te déranger plus longtemps. » Lui accordant un simple petit regard, Sano le contourne et se dirige vers la porte d'entrée, après avoir enfilé sa veste. Certes, partir comme ça sans rien dire c'est pas du tout poli. Mais il ne compte pas rester une seule seconde de plus avec lui. Sans se retourner, il ouvre la porte. « Oublie-moi. C'est tout ce que tu as à faire. » Sur ces belles paroles, il s'enfuit comme un voleur, refermant la porte derrière lui et descend rapidement jusque dans le hall de l'immeuble.
A cette heure-ci de la journée, il ne sait pas où aller. Alors en se retrouvant dans la rue, il tourne à gauche, se disant que se paumer dans la ville n'est pas plus mal. Il aura une excuse d'être rentré pas à l'heure. Bon.. Même si cette excuse ne fonctionnera pas avec son père. Il espère que ce dernier se soit absenté. Ainsi, il pourra éviter les coups et l'humiliation pour aujourd'hui. C'est ça. Ne se préoccupant donc de plus rien, faisant abstraction à tout ce qui se trouve autour de lui, le Yoon marche lentement, les mains dans les poches. Durant plus d'une dizaine de minutes, il se balade dans les rues. Sans but précis. Et ce n'est qu'un petit temps après qu'il se rend compte que quelque chose cloche. Il s'arrête alors d'un coup, avant de se retourner d'un mouvement. Et là, le jeune lycéen commence à s'agacer à l'intérieur de lui-même en voyant que c'est Minhyuk. « Qu'est-ce que tu me veux encore ? Je t'ai dis de m'oublier ! » il ne sait pas s'il doit parler dans une autre langue. Car le jeune homme posté en face de lui n'a pas l'air d'avoir envie de s'en aller et de le laisser tranquille. Soupirant bruyamment, Sano continue son chemin, se dirigeant vers son quartier. Espérer qu'il le laisse tranquille, c'est impossible maintenant. C'est bien la première fois qu'on le suit de la sorte. Qu'on s'intéresse à sa vie merdique. Alors oui. Il compte bien remédier à ça, et continuer cette petite vie merdique comme il se doit.
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• âge : 23 • pronom : he/his • côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui. • orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul. • occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli • quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur • avatar : Kang Yu Chan • crédits : unravel (vava) • messages : 498 • date de naissance : 02/08/2000
Oui,il était sans doute allé un peu trop loin, et il le savait pertinemment. Mais on ne rigolait pas avec les cours, même si on s'y ennuyait. Il fallait le comprendre d'un côte, il avait toujours rêvé d'y retourner. Alors voir le plus jeune s'énerver contre lui lui faisait mal au cœur. Il voulait tout simplement l'aider, et lui faire la morale n'était pas dans ses intentions. Il n'était en aucun cas un modèle à suivre. Le voir partir, comme ça, sans un mot, hors de question. Il lui avait dit pourtant, il avait beau être le gamin le plus détestable avec lui, il l'aiderait. Il ne le laisserait sûrement pas s'enfuir comme ça.
"A-Attend ! Tu ne me déranges pas ! J'ai jamais dit ça !" essaya-t-il de lui dire.
Mais trop tard, il avait déjà traversé la porte d'entrée. Mais le roux n'allait pas rester ici les bras croisés. Enfilant alors sa veste rouge et ses Doc Martens de la même couleur, il sortit de chez lui, fermant tout à clé, jusqu'à suivre le japonais dans la rue. C'était calme, et il essayait de se faire discret. Il ne voulait pas lui sauter dessus, juste le rattraper, pour s'excuser et essayer de comprendre sa réaction. Minhyuk garde pourtant ses distances avec celui qu'il suivait. Enfin, avant qu'il ne se retourne brusquement, l'ayant sans doute senti derrière lui. Le métissé s'approcha alors de lui, dans un mouvement qui se voulait rassurant. Il ne voulait pas le faire fuir.
"Je ne compte pas t'oublier. Je crois que tu n'as pas compris qui j'étais. Et pardonne moi. Je ne te faisais pas la morale, j'en ai aucun droit, et je sais que je ne suis pas un modèle." lui dit-il en venant marcher à ses côtés.
Il ne savait pas où ils allaient, mais cela ne le dérangeait en aucun cas. Il connaissait chacune des rues de Crenshaw par cœur. Si le japonais pensait que cela allait le faire fuir, alors il se trompait. Le roux savait se montrer perspicace, et très collant, même si cela pouvait agacer les autres. Et puis...Il s'attachait beaucoup trop rapidement. Comme ce petit de deux ans plus jeune. Il ne le connaissait pratiquement pas, mais il ne voulait déjà pas le laisser seul. Il connaissait ce sentiment de solitude interminable. Et tout doucement, il se met devant lui, pour le forcer à s'arrêter. Son regard se fait légèrement plus triste, alors qu'il se frottait la nuque, puis les cheveux.
"Ecoute. Je compte pas y aller par quatre chemins. Je veux t'obliger à rien. Je ne veux pas me comporter comme ton père, ou qui que se soit. Je te donnerais pas d'ordre, ni d'obligation. Je veux juste t'aider. Tu peux comprendre ?, commença-t-il à expliquer, Je...Je compte pas non plus te faire de morale. Je veux juste que tu sois toi..." termina-t-il.
Les mots et lui n'étaient pas très amis. Il ne savait pas si bien que ça expliquer ses pensées, et c'était bien là le problème. Il était parfois incompréhensible. C'est bien pour cela qu'il préférait agir, comme aider les gens. Il aimait cela, les aider, et il ne faisait que ça. Mais lui, qui l'aidait finalement ? Pas grand monde. Doucement, il lui tendit la main, un vague sourire collé au visage. Pas l'un de ceux joyeux et immaculé de bonheur. Non, l'un de ceux qui se faisait plus tendre, plus triste également. Il ne savait pas s'il prendrait sa main. Mais s'il le faisait, il lui promettait qu'il serait là pour lui, aux moindre problèmes.
"Tu ne me fais sans doute pas encore confiance, et c'est normal. Sauf que...Sache que je ne te veux aucun mal, au contaire. Et que je serai même content de pouvoir t'aider...Je suis sincère, lui dit-il avant de faire une petite pause, baissant un peu les yeux en gardant sa main tendue, Je comprendrais aussi que tu refuses, et si tu ne veux vraiment pas que je t'aide, ne serait-ce que pour entendre tes problèmes, je...J'essaierais de respecter ton choix."
Cela ne lui plaisait pas de dire ça. Il voulait le soutenir, même s'il ne savait pas dans quoi il se lançait. Le roux était une personne réglo. Il n'obligeait jamais les gens lorsqu'il entendait un vrai refus catégorique. Tout simplement parce qu'il n'était personne pour faire les choix à leur place, ou alors pour essayer de s'incruster dans leurs vies. Mais sa proposition restait ouverte. Qu'importe le temps qu'il mettrait à lui donner. Il respecterait son choix. Tout simplement. Il fallait juste que Sanosuke comprenne qu'il était plus que sincère, et que chacun de ses mots, avaient une signification plus profonde qu'il n'en avait l'air.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Le voir lui bloquer le chemin lui fait serrer les dents. Jamais il me le laissera tranquille est bien la seule pensée qu'il a en le fixant du regard, son regard froid s'atténuant légèrement alors qu'il soupire en écoutant son petit récit. S'il compte l'émouvoir comme ça ou simplement le faire changer d'avis, eh bien il se fourre le doigt dans l'œil. Sanosuke ne compte pas le laisser s'immiscer dans sa vie comme ça. Il n'en a surtout pas envie. Surtout si ça finit comme les autres, qui ne le regarde qu'avec pitié. Personne ne peut comprendre ce qu'il ressent au fond de lui. Un mélange de haine, de désespoir, et de dégoût se mélange en lui. Rien ni personne ne pourra le faire changer de comportement, et ne pourra changer son passé. Il est voué à vivre avec ce poids toute sa vie, sans rien dire à personne. Le fait que son paternel le menace carrément de mort lui suffit, et même si d'un côté il souhaite qu'il en finisse avec lui par moment, au lieu de rester à souffrir dans un coin avec son corps tout cabossé, de l'autre il aimerait que cela s'arrête. Et il aimerait venger sa mère. Cependant, cette deuxième option sera quasiment impossible à réaliser. Le japonais est trop faible, que ce soit physiquement et psychologiquement. Il n'arriverait tout simplement à rien. « M'aider pourquoi ? Parce que je te fais pitié c'est ça ? Je te l'ai dis.. J'en ai pas besoin. Que ce soit de ta pitié ou ton aide. Je me suis très bien débrouillé tout seul pour survivre depuis que je suis petit, alors je vois pas pourquoi ça changerait. » dit-il en prenant un ton plutôt sec. Il n'a pas envie d'être aussi méchant ou désagréable avec lui sans raison. Car sa raison d'utiliser cette façon de parler, c'est justement pour que Minhyuk finisse par le lâcher. "Être toi ?" Ces mots traversent l'esprit du Yoon durant quelques secondes, avant de les chasser d'une secousse de tête. Il est déjà lui. Enfin.. Non, en faite il comprend pas ces mots. Mais tant pis. Il n'en fait rien, baissant simplement le regard durant un temps.
La main que lui tend le jeune homme, Sanosuke ne fait que la fixer pour le moment. Doit-il la prendre, ou la laisser comme ça, dans le vide ? Le choix est vite fait pour le lycéen. Tout ne peut pas fonctionner avec lui, et lui faire des sourires de la sorte ne l'atteint pas. Du moins pas maintenant, et pas de cette manière-là. « Évidemment que je ne te fais pas confiance.. On se connaît à peine. Et... Qui me dit que tu ne me mens pas hm ? Faire le gentil et l'attentionné de service, pour ensuite mieux faire du mal aux gens, tout le monde peut le faire. » Il marque une pause tout en relevant son regard vers le sien. « Même moi. » Tout en disant ça, il vient éloigné la main de Minhyuk, d'un geste vif. « Mes problèmes ne regardent que moi.. Donc oui je refuse. De toute façon, comment tu voudrais m'aider hein ? Rien ne pourrait m'aider. » Sano lui lance un dernier regard, avant de le contourner, reprenant son chemin en voyant que la voiture de son père est garée devant sa maison. Son ventre se tord sous la peur qu'il ressent vivement, et en a des frissons rien qu'en pensant à ce qu'il lui fera lorsqu'il posera le pied dans la maison. Son paternel déteste qu'il sorte autant que ça la nuit, et qu'il revienne à l'aube sans explications rationnelles. En sachant qu'il va passer un sale quart d'heure, il se retourne une dernière fois vers l'autre asiatique. « M'aider ne serait qu'une perte de temps pour toi. Alors.. Oublie-moi. S'il te plaît. » Sentant les larmes monter à ses yeux, il se retient de justesse et finit par fuir, avançant rapidement, mais pas trop vers sa maison, redoutant la sentence de son paternel. Cela lui arrive même de se demander s'il reverra Minhyuk après ça. Il reste à voir si son corps supportera, après la "punition" qu'il recevra.
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Le laisser tranquille ? Il ne connaissait pas. Le roux n'était pas du genre a abandonner aussi facilement. Surtout quand quelque chose lui tenait à cœur comme cela. Alors non, Sanosuke n'avait pas fini d'entendre parler de lui. Et pourtant, ses paroles lui semblent tellement contradictoires avec ce qu'il peut lire dans ses yeux. Une personne ne devrait pas survivre. Non, elle devrait vivre. Qu'importe ce qu'elle a pu vivre. Vivre. C'était la chose la plus essentielle. Et non, Minhyuk n'exprimait aucune pitié. Jamais. Il voulait juste lui apporter de l'aide, mais sans doute que cela était encore trop frais, trop tôt pour quoi que ce soit. Alors autant laisser tomber pour aujourd'hui. Avec une tête de mule comme ce jeune, il valait mieux prendre son temps, au risque de trop le brusquer et de finir par empirer la chose.
"Je n'ai pas pitié, sache le. Sinon, je serai déjà en train de t'accrocher pour pas te laisser continuer. Je te l'ai dit, et je te le redirais. J'ai pas la science infuse. Alors oui, je suis chiant, mais tu vas devoir t'y faire parce que je compte p^lus te lâcher." qu'il lui dit alors avant de s'approcher légèrement.
C'est vrai, que la confiance se gagnait. Lui, il avait toujours eu cette mauvaise habitude de se lier trop rapidement aux gens, et cela lui jouait encore défaut en ce moment même. Esquissant un léger sourire comme à son habitude, il finit par pencher la tête, la hochant de compréhension. Bien sûr qu'il comprend. Comment ne le pourrait-il pas. Mais par contre, il n'était pas l'une de ses personnes aux idées farfelues et espiègles qui cherchait à tromper tout le monde.
"Je te le dis clairement. Je déteste les mensonges. Et je suis tellement idiot que je suis sûr que tu verrais à 100 km si je voulais te faire quelques chose de louche !" qu'il dit alors en rigolant de lui même.
En réalité, le métissé n'était pas idiot, comme il le disait. Ce n'était que son point de vue sur lui. Négatif et péjoratif. Il était doué pourtant dans pleins de domaine, et l'intelligence ne se résumait pas à la capacité de savoir parler ou alors du quotient intellectuel. C'était bien plus. Mais cela, il ne le voyait pas. Tout simplement, il ne s'en croyait pas capable. Ses problèmes. Bien sûr qu'ils étaient personnels. Mais tout gérer tout seul ne marcherait jamais. Et il le savait très bien. Lui aussi, avait fait son têtu avec son vieux, son patron, qui n'avait voulu que l'aider et le remettre dans le droit chemin. Et voilà où il en était, à essayer d'aider tout le monde. Une catastrophe ce roux. Complètement perdu. Le voyant reprendre sa marche, il se met à le suivre en essayant de le rattraper, venant rapidement prendre un papier de sa poche pour y écrire son numéro de téléphone. La base. On ne savait jamais. Peut-être qu'en une seule journée, cela ne se ferait pas. Mais qui sait, un jour, si le besoin s'en faisait sentir, le roux serait là pour lui, comme il l'avait été.
"Je m'en fiche de savoir si oui ou non tu veux de mon aide, dit-il alors avant de doucement lui saisir le bras pour lui donner dans la main son bout de papier, Mais si jamais, je suis là, quoi tu veuilles en penser. Tu n'auras qu'un message à m'envoyer, c'est tout." qu'il lui dit alors en souriant affectueusement.
Se reculant ensuite, il lui fait un léger geste de la main, ne voulant pas le forcer plus. C'était à lui de décider à présent. Il était libre de ses choix, et le roux ne lui en voudrait pas si celui-ci ne prenait pas la peine de le recontacter. Au vu de comment il avait réagit dans la journée, il n'avait même aucun espoir. Même si, au fond de lui, il souhaitait vraiment pouvoir l'aider. Comme une personne sur qu'il pourrait compter. S'éloignant alors, il tourne dans plusieurs ruelles, se dirigeant alors à son travail. Soupirant un bon coup, il regarda son téléphone, avant de le mettre sur sonnerie et de s'enfuir travailler. Bon, plus qu'à voir ce qu'il ferait. Mais il était sûr d'une chose, qu'il le recroiserait dans ce lieu maudit. Oui. Il en était persuadé.
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