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we could be beautiful, just not today. (samantha)

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we could be beautiful, just not today. (samantha)
Ven 12 Avr - 9:34
Un mois. Un mois que je vivais chez Talia. Non, que je vivais chez Samantha — parce que tel était le prénom que la brune utilisait désormais. Un mois que je vivais dans cette immense maison, presque trop grande et trop froide. Un mois que je me faisais une petite place entre ses murs, comme si j’y étais la bienvenue. Les débuts ont été difficiles et j’avais eu beaucoup de mal à me sentir à l’aise chez la brune. Je n’étais toujours pas sûre de comprendre véritablement pourquoi il lui avait paru nécessaire de me garder à l’œil mais je suppose que je m’y suis habituée. En quelque sorte. Malgré tout, certains jours restaient difficiles parce que ce n’était pas mon appartement, ce n’était pas mon foyer. Et même si je ne manquais de rien, c’était difficile de pouvoir entièrement me sentir chez moi. C’était également difficile parce que je me retrouvais parfois à laisser mon regard couler sur Talia-Samantha. Un peu malgré moi, j’avais laissé mes yeux s’attarder sur la rondeur d’une épaule, le creux de la taille. La rondeur d’un sein. Et chaque fois que j’y repensais, dans l’intimité de cette chambre qui était devenue mienne, je m’affolais toute seule. Mon corps tout entier s’agitait, comme si un feu envahissait mes veines, faisait bouillir mon sang. Quelques images avaient parfois frappé l’écran noir de ma rétine et certaines nuits devenaient chaotiques à travers des rêves plus vrais que nature. Alors je me réveillais, l’âme torturée et les reins en feu, sans pouvoir me rendormir par la suite jusqu’à ce que le soleil se lève au petit matin. Je ne savais pas d’où ça venait ; c’était un peu comme si l’envie et le désir m’étaient tombés dessus à mesure que j’apprenais à vivre avec elle. C’était peut-être parce que j’avais pu l’observer, c’était peut-être parce que j’avais pu être proche d’elle. C’était peut-être parce qu’elle était belle.

Dans un soupir, je me retourne sur le matelas, repoussant la couverture à mes pieds. Encore une soirée, une nuit, où je n’allais que peu dormir. Talia-Samantha me semblait si loin et si proche à la fois. Elle se trouvait sûrement dans sa chambre, un peu plus loin dans le couloir. Je pouvais presque m’imaginer l’y rejoindre. J’étais totalement folle mais mon esprit divaguait chaque fois que je m’autorisais à penser à l’autre femme. Quand je me retourne pour la énième fois dans mon lit, je m’entends grogner et me redresse violemment. Peut-être qu’un verre d’eau allait m’aider. Peut-être que marcher un peu allait m’aider. Le plus silencieusement possible, je sors de la chambre et arpente le couloir sur la pointe des pieds. J’ai un temps d’arrêt, presque malgré moi, devant la porte de Samantha. Même ma propre main échappe à mon contrôle et je la regarde se poser sur la poignée avant de se retirer comme si ce seul contact m’avait brûlée. Secouant la tête, je me force à reprendre mon chemin quand ce sont des bruits étouffés qui m’arrêtent dans mon élan, me font revenir quelques pas en arrière. L’oreille tendue, je me rends compte que Samantha semble s’agiter à l’intérieur de sa chambre. Est-ce que c’était un mauvais rêve, un cauchemar ? Était-elle véritablement endormie, en proie à des images qui l’effrayaient ? Pendant une seconde, et plus, je ne peux m’empêcher de comprendre le sentiment. J’avais passé des années, et parfois encore aujourd’hui, à être en proie aux cauchemars. En proie à ces images de mon passé. Doucement, un peu nerveusement, je me permets de pénétrer dans la chambre de la brune. Sous les draps, son corps s’agite. Je reste un instant immobile, un peu apeurée, jusqu’à ce que je rejoigne le lit pour poser une main sur l’épaule nue. « Vous faites un cauchemar, je laisse échapper doucement, secouant un peu sans trop oser. Réveillez-vous… » La gorge un peu nouée, je laisse glisser mes doigts le long du bras, continue de remuer le corps. « C’est seulement un cauchemar, je répète. Vous devez vous réveiller maintenant. » J’avais le souvenir de ma maman qui passait des nuits entières à veiller sur moi. Je crois que, à la voir si vulnérable, j’aurais voulu faire pareil pour Samantha.
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Lun 6 Mai - 21:52
Du sang. Vieux dégueulasses. Visage enfantin. Regard apeuré. Comme elle quand elle était gosse. Des corps. Sales. Du sang. De la violence. Les pupilles en rage. Visage adulte. Assia. Du sang. Pyjama. Peau. Une attaque. Corps nu. Morsure dans le cou. La main qui froisse les draps. Une silhouette sombre qui surgit dans la chambre soudainement. Du sang. Assia qui ne respire plus. Des cris. De la rage. Son monstre qui s'éveille. Un couteau dans la main. Qui apparaît comme ça. Du sang. Sur les murs. Sur les draps. Partout. Pyjama court. Sa peau caramel entre ses mains. Ses lèvres emprisonnées par ses canines. Du sang. Le corps sans vie de Assia. Son monstre qui fait un massacre dans la chambre. Un corps par terre. Il est sombre. Comme enveloppé par une aura noire. Il cache son visage. Envie de poser ses mains sur elle. Un regard sur ses courbes. Du sang. Elle s'approche du corps de celui qui vient d'égorger Assia. Se penche et enlève le masque. Nora apparaît. L'incompréhension dans le regard de Sam. De la rage qui sort de sa bouche. Un bruit. Y a un bruit. Son iris vacille entre Assia inerte sur le lit et Nora sur le sol. Colère. Monstre. Encore ce bruit. Quelqu'un va apparaître. Elle est sûre. Elle est sur le qui-vive. Le couteau bien en main.

Soudain, le corps de Sam bouge. Son buste se relève. Instantanément. Sa main qui tient une lame se pose sur le cou de la personne qui s'était immiscée dans sa chambre. Le réflexe est toujours là même lorsqu'elle est dans les bras de Morphée. Enfin, c'est une nuit agitée pour elle. Sa respiration est saccadée. C'est comme si elle ne voyait pas la personne qui est en face d'elle. Comme si elle était toujours dans ce cauchemar. Pourtant ses pupilles d'un bleu perçant transpercent le regard de l'inconnu.e. Elle ne sait même pas si elle s'en est sortie de ce mauvais rêve. Et lorsqu'elle se sent vulnérable, elle est encore plus dangereuse. Elle dort toujours avec son couteau sous l'oreiller. Sam est une personne prévoyante. Encore plus aujourd'hui vu que Assia fait partie intégrante de sa vie depuis un mois. Même si elle cauchemarde de plus en plus en ce moment. Mais ce soir, c'était violent. Elle ne comprend même pas les images qui lui ont traversé la tête. C'est vrai que Assia la déroute. Sam se surprend parfois à l'observer avec un peu plus d'intensité. A glisser son regard sur sa silhouette lorsqu'elle se promène en petite tenue - enfin pyjama, très courts ses pyjamas d'ailleurs - dans le manoir. C'est étrange ce qu'Assia lui renvoie. Et son cœur sauvage, à la base totalement indifférent à toute forme d'attirance quelle qu'elle soit, n'a pas l'habitude de courir juste parce qu'elle voit un bout de peau se balader aisément comme ça. Cependant, à cet instant précis elle n'a pas encore réalisé que c'était Assia qui était face à elle. Sa respiration ne se calme pas et sa lame est toujours posée sur son épiderme. Prête à trancher.
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Sam 11 Mai - 8:39
Tout se passe tellement vite que je semble mettre un long moment avant de comprendre la position dans laquelle je suis. Je n’étais venue que parce que j’avais entendu Samantha remuer bruyamment dans son sommeil ; je n’étais venue que parce que j’étais inquiète pour celle qui me logeait – qui avait sauvé ma vie il y a des années. Je n’étais venue que parce que je connaissais la terreur de ces cauchemars la nuit, que parce que je connaissais l’angoisse des images qui hantaient l’esprit. Peut-être que j’aurais simplement dû passer mon chemin et laisser la brune tranquille. Peut-être que j’aurais dû faire semblant de ne rien avoir entendu. Samantha voudrait sans doute que tout cela reste privé. Mais je m’étais bien trop inquiétée et je me retrouvais là, à sentir le contact glacé d’une lame sur mon cou. Le cœur tambourinant dans ma poitrine, presque douloureusement, je reste immobile sans savoir quoi faire. Me reviennent en tête les souvenirs de ce jour où j’ai vu Talia – parce qu’il s’agissait bien de Talia à l’époque – abattre Mr. John sous mes yeux d’enfant. Me reviennent en tête les images terribles de sang et de mort qui ne sont jamais bien loin dans ma mémoire. Est-ce qu’elle serait capable de me faire autant de mal ? Est-ce qu’elle serait capable de me tuer, moi aussi, après m’avoir sauvé la vie ? « Samantha, je souffle, ma voix tremblant malgré moi. C’est Assia… » J’ose à peine bouger. Je suis à la fois terrifiée et toujours autant impressionnée par cette femme aussi belle que dangereuse. Elle était comme une de ces plantes vénéneuses auxquelles il ne fallait jamais se frotter. Et pourtant, moi, j’en avais envie. J’avais envie de me rapprocher de ce danger froid que Samantha représentait.

« Tout va bien, tenté-je de l’apaiser. C’était un cauchemar, rien de plus. » Maladroitement, je fais glisser mes doigts sur le bras qui tient encore fermement le couteau contre ma peau. Je peux sentir le regard de feu et de glace qui brûle le mien et il y a mon sang qui bouillonne dans mes veines. C’est un peu comme si je sentais un volcan entrer en éruption à l’intérieur de moi. Et je me sens un peu étrange, parce que j’aurais dû juste être terrifiée mais je m’en sens incapable. Sans doute parce que Samantha restait un peu Talia pour moi – cette femme qui avait tué un homme pour me sauver de ses griffes. Sans doute parce que j’avais au fond de moi la certitude que jamais la brune ne me ferait du mal volontairement. « Calmez-vous, je plaide doucement, tout en continuant de caresser son bras, le reste du corps tendu et immobile. Calmez-vous, tout va bien. » Je viens enrouler mes doigts autour de son poignet sans la forcer à retirer le couteau de ma gorge. Je sens même la lame qui m’entaille un peu la peau, c’est presque douloureux mais Samantha semblait dans un tel état que j’avais peur de ses réactions si je venais à la forcer à quoique ce soit. « Vous ne craignez rien, Samantha. C’était juste un cauchemar. C’est fini, maintenant. » Ce n’était là qu’un vulgaire mensonge parce que j’étais bien placée pour savoir que les mauvais rêves ne s’arrêtaient pas au moment où l’on ouvrait les paupières. Parfois même, les cauchemars nous poursuivaient durant la journée, comme des ombres qui nous collaient à la peau. Et il n’y avait rien de pire que de sentir le poids des mauvais rêves sur nos épaules, lourd, nous empêchant de bien respirer ou d’avancer véritablement.
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Dim 29 Sep - 15:49
Je ne vois plus. Je sens juste le cuir de la manche de mon couteau se presser contre ma paume. Prêt à l’usage. Ces images qui m’ont hantées cette nuit étaient d’une violence inouïe. J’ai l’habitude d’être dévorée par mes fantômes du passé. Depuis que j’ai décidé de raccrocher. Pourtant, c’est bien la première fois que que je ressens ça. Comme si on me tordait mon cœur dans tout les sens. J’ai eu cette sensation de douleur dans ma poitrine rien que d’avoir vu Assia inerte sur le lit et Nora au sol. Je ne comprends plus rien. Est-ce que mon inconscient essaye de m’envoyer un message ? Qu’est-ce que ça veut dire toutes ces images ? Je ne vois plus rien. Mais je sens qu’il y a quelqu’un juste en face de moi et qui me parle. Sa voix est douce. On dirait qu’elle essaye de m’apaiser. C’est vrai. Ma respiration n’est pas stable. Je sens une main qui se pose délicatement sur mon bras. Celui qui tient mon arme. C’est un peu dangereux ça. Je ne suis pas encore en possession de toutes mes capacités. La vulnérabilité est bien une arme. Imprévisible et meurtrière. Quand je me retrouve dans cette zone là, c’est plutôt mauvais signe. Pourtant j’entends sa voix. Ses mots essayent de m’atteindre. Je ne vois plus rien. Mais je la laisse enrouler ses doigts autours de mon poignet. Celui qui tient le couteau. Cette voix me tend la main. Elle veut juste me calmer. Je m’accroche pourtant à cette armure qui est dans ma paume. Le danger est toujours permanent, je le sais. Ce n’est pas parce que j’ai déposé les armes il y a bien longtemps que je me leurre. On me cherche encore et je suis certaine qu’on a mis une récompense sur ma tête. Mes ennemi.e.s sont nombreux là dehors. Et ce n’est pas parce que j’ai disparu du réseau, que l’on m’a oubliée. Mais cette voix. Elle n’est pas pareille que les autres. Elle est un peu maladroite, certes, mais j’ai la sensation qu’enfin de compte, elle ne veut pas me faire du mal. Je vois enfin. J’entends ses mots. Assia se tient devant moi, la main sur mon poignet. Pourtant je ne lâche toujours pas mon arme qui reste sur sa peau. Mes pupilles la fixent et glissent sur ma lame, voyant un léger filet de sang se poser dessus. Ce n’est pas vrai ! Mon regard s’ancre à nouveau dans les siens. Elle n’a pas l’air d’avoir peur. « Assia.. » sorti dans un souffle. Comme pour me convaincre que c’est la réalité là et qu’elle est bien là. Doucement je baisse ma garde et mon arme se recule peu à peu de son épiderme. « Qu..qu’est-ce que tu fais là ? » Mon cerveau n’a pas tout enregistré. Ou du moins, mon esprit me fait bien comprendre que je n’étais pas encore consciente lorsque la jeune femme est venue dans ma chambre. Pourtant, si j’ai sorti mon couteau instinctivement c’est que j’ai du me sentir en danger. Tout est flou là. J’ai encore besoin de quelques secondes pour rassembler mes pensées. « Tu es folle de venir comme ça dans ma chambre sans prévenir, j’aurais pu... » je me pince la lèvre en regardant l’entaille que je lui ai fait sur le cou tandis que mes doigts effleurent l’écorchure. Ce sentiment que je ressens là, ça s’appelle de la culpabilité non ? Parce que je me sens mal rien qu’en voyant ce que j’ai fait.
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