Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Surveille tes arrières [Thyles #5]

 :: A little break :: archives :: rps terminés
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Lun 11 Fév - 12:27
C’est fou cette nuance entre cet esprit logique, scientifique et bien fourni que peut avoir Thylo et les questions invraisemblables qu’elle peut poser dès qu’il s’agit de la vie quotidienne et surtout des interactions sociales. « Bien sûr que ça me fait plaisir des les voir, je ne ferais pas d’effort sinon. » je ne peux pas m’empêcher de rire, elle est formatée certes mais il y a une forme de candeur chez elle. C’est atypique, je crois que je commence à m’y faire. Je me moque gentiment de la gente masculine lorsqu’elle évoque ses coups d’un soir dont elle arrive à retirer du savoir. Pas que je pense les hommes idiots, mais on ne tombe pas toujours sur des flèches… c’est d’ailleurs pas comme ça qu’on choisit un one shot de toute façon. En fait j’en sais rien, ça fait un bail que je ne me suis pas sentie irrémédiablement attirée par un homme de manière purement physique. La blonde me fait un petit topo sur sa méthode pour parvenir au miracle de l’apprentissage dans n’importe quelle circonstance « Hum. Mouais ça fait longtemps que j’ai pas pratiqué. » face à son air interloquée j’ajoute « Avec un homme. En fait ça remonte à… euh… Je saurais même pas te dire. Et ça me manque pas. ». Pour autant je ne me considère pas comme étant exclusivement attirée par les femmes. Je crois que je me fous d’être dans une case plutôt qu’une autre à vrai dire, je vis un point c’est tout. Et de mon point de vue Thylo ne vit pas assez, pas autrement que pour sa cause comme elle le dit si bien. Je lui vante le côté agréable de ne pas toujours faire les choses parce qu’elles sont utiles mais juste par envie, elle a l’air réceptive. Pourtant je me doute bien qu’être ici avec moi ne doit pas lui apparaître comme quelque chose d’utile, elle a lâché ses recherches, ses dossier, tout ce truc qu’elle ressasse en boucle finalement. Je crois que je viens de comprendre ce qu’est sa plus grande peur “perdre le fil“. Elle craint d’être dépassée et je suis de plus en plus curieuse de savoir ce qui la lie à cette foutue Secte. A priori elle y a eu affaire, de près. Mais dans quelle mesure je ne suis pas capable de le dire pour le moment. « C’est sûr qu’on ne peut pas mettre le monde sur pause, la Terre continue inévitablement de tourner. » la vie est ainsi faite, il faut faire avec. Le but de cette sortie étant de lui changer un peu les idées, je change de sujet, plus intéressée par la Thylo weirdo que je trouve drôle que la machine qu’elle devient dès qu’il est question de son enquête. Et je suis réellement intriguée de savoir comment elle s’y prend pour draguer, oubliant un peu vite qu’en générale les hommes s’en charge très bien pour nous. La blonde n’a finalement pas grand chose à faire si ce n’est accepter ou non les avances qui lui sont faites. Simple et efficace. « C’est rationnel. » comme tout ce qu’elle fait, je ne suis pas vraiment surprise. Je continue de manger, l’écoutant m’avouer sa curiosité réciproque quant à ma façon de séduire. En revanche je ne m’attendais pas à ce qu’elle me demande de lui montrer comment je m’y prends, un peu plus et j’avalais de travers. « Te montrer ? » j’arque un sourcil « Je peux pas te montrer, je vais pas aller voir quelqu’un dans le parc et draguer cette personne avec toi qui regarde à côté. » je ris « C’est instinctif. Et être observée ça me perturberait. ». J’arque un sourcil « Ou alors tu veux être le cobaye ? » je secoue la tête « Si tu sais ça fausse la donne. ».
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Lun 11 Fév - 21:52

« Hum. Mouais ça fait longtemps que j’ai pas pratiqué. Avec un homme. En fait ça remonte à… euh… Je saurais même pas te dire. Et ça me manque pas. » « Ca te manque pas. » Je hausse les épaules, elle a l’air de vouloir souligner que ça n’est pas un problème pour elle. Si les nanas sont plus son truc que les mecs, ça dérange qui, à part les intéressés ? Je n’émets aucune forme de jugement sur l’homosexualité, simplement parce que j’ai déjà du mal à comprendre les interactions sociales alors de là à émettre une idée claire et réfléchie sur un couple… J’ai essayé de vivre en couple déjà, mais le pauvre s’est complètement laissé dépasser, et ça n’a pas tenu.
« C’est sûr qu’on ne peut pas mettre le monde sur pause, la Terre continue inévitablement de tourner. » « Et je dois tourner avec elle. » C’est la réponse que j’ai, continuellement, je ne peux pas me permettre de lâcher du lest, c’est trop difficile pour moi et surtout trop inconcevable de perdre le contrôle. C’est la seule chose qui calme la tempête et la colère au fond de moi. La rage peut-être même. Même si en apparence je suis aussi calme que n’importe quel être humain qui se fout de tout.
Je lui explique ma façon de me laisser draguer. « C’est rationnel. » « Je suis rationnelle. Et c’est pour ça que je t’énerve autant. » Un petit sourire à son intention et je termine mon burger.
« Je peux pas te montrer, je vais pas aller voir quelqu’un dans le parc et draguer cette personne avec toi qui regarde à côté. » « Et pourquoi pas ? Des tas de personnes regardent dans les bars. » Je ris à moitié, presque moqueuse, tout en restant dans le respect de ce qu’elle avance, mais ça me paraît logique. « C’est instinctif. Et être observée ça me perturberait. » « Les gens agissent par instinct ? » Je lui demande sincèrement, parce que tout ce que j’ai appris c’est à laisser mon instinct de côté pour garder le contrôle, c’est une des rares choses que l’Eglise a réussi à avoir de moi. Le fait que je m’autocensure, que je m’interdise d’agir selon certaines lois de la nature. « Ou alors tu veux être le cobaye ? » « Si ça te fait plaisir. » Je ne ressens pas la gêne, je ne vois pas pourquoi elle la ressentirait, elle. « Si tu sais ça fausse la donne. » « D’accord. Alors on n’a qu’à aller dans un bar ou dans une boite de nuit… un de ces soirs. » C’est moi qui l’invite là ? Elle me regarde d’une drôle de façon. « Je ne te fais pas d’avances, enfin pas que je sache. De toute façon je ne saurais pas les reconnaître. Alors soit tu acceptes, et tu prends ça comme tu veux, ça me dérange pas. Soit tu dis non, et j’insisterais pas. » J’attrape mes frites. « C’est comme ça que ça se passe ? » Je suis tellement plus directe et je ne cherche pas à être subtile d’habitude, alors forcément ça fini différemment. Là, j’ignore sa réponse. En général, je sais que je vais obtenir un oui ou un non, mais chez Jules, c’est autre chose, tout est déroutant. Surtout son comportement, imprévisible.

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Ven 15 Fév - 11:17
Est-ce vraiment la rationalité de Thylo qui m’énerve ? Non. Plutôt son entêtement et son comportement un peu trop frontal. Mais ça s’estompe, sûrement parce qu’il n’est plus question de boulot et par conséquent je suis beaucoup plus conciliante. Et puis j’apprends à la connaître, ce qui n’est pas une mince affaire, ça me permet d’appréhender un peu mieux son attitude et ses réactions. Cependant je n’anticipe pas sa requête quant à une démonstration de drague. Elle n’a pas fini de me surprendre, j’en suis convaincue. Mais je ne peux pas le faire, savoir qu’elle m’observe me perturberait et je n’agirais plus naturellement. Je secoue la tête quand la blonde tente d’argumenter « C’est complètement différent les gens dans un bar ils s’en foutent de ce que tu fais. Ils regardent sans vraiment voir. » enfin la plupart du temps… y’en a toujours de trop curieux. Je lui parle d’instinct et ça a l’air de la dépasser, j’arque un sourcil à sa question « Ça dépend qui et de la situation. Tu ne le fais jamais ? » avec son côté presque robotique je ne devrais pas être surprise, mais je crois que j’ai sous-estimé son formatage. De quoi a été faite sa vie pour en arriver là ? Sur le ton de la plaisanterie je lui demande si c’est un moyen détourné d’être le cobaye de cette expérience, et Thylo n’est pas le moins du monde perturbée. Mais le jeu serait biaisé si elle sait ce que je cherche à faire. Visiblement déterminée, la journaliste propose alors tout autre chose, une sortie dans un bar ou en boite de nuit. Je ris légèrement, la regarde avec un air interloquée et elle s’empresse de rationaliser sa proposition. 0 ou 1… jamais d’entre deux.
Je pèse le pour et le contre de cette invitation ou ce qui se rapproche d’une invitation. J’ignore pourquoi j’accepterai, mais j’ai envie de le faire, ne serait-ce que pour voir la blonde évoluer dans un contexte totalement éloigné du sien. Et puis elle fait des efforts là, proposer de sortir ça implique de laisser ses dossiers de côté. Je hoche la tête « Ok on fera ça. » j’esquisse un sourire en coin « Tu progresse déjà un peu on dirait. » je croque dans mon burger laissant volontairement planer le doute sur ce que je peux vouloir dire par là. Je crois que Thylo a un besoin de réponse incessant, elle n’aime pas l’inachevé, le doute, l’incertitude c’est pas assez carré pour elle. « Sur le fait de décrocher un peu, passer du temps à faire autre chose que bosser. » dis-je finalement « Et ça pour observer les rouages de la séduction. Tu peux dire ce que tu veux, j’crois que t’es plus humaine que tu veux bien le faire croire. » je hausse les épaules « Ou que tu le penses. » ouais c’est surtout ça, elle est différente certes, mais elle se conforte dans cette idée pour s’enfoncer encore plus dans sa singularité quitte à créer un total décalage entre elle et le reste du monde. Sans aucun doute un moyen de défense. Mais que fuit-elle ? « Tu crois que tu arriveras à t’habiller différemment que comme si tu bossais pour le FBI ou les pompes funèbres ? » taquiné-je avant de manger ma dernière bouchée de burger.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Ven 15 Fév - 20:28

« C’est complètement différent les gens dans un bar ils s’en foutent de ce que tu fais. Ils regardent sans vraiment voir. » Je reste un temps silencieuse, puis fini par lui répondre comme ça me vient. « Moi j’observe dans les bars… » Levant un sourcil, presque incrédule. Parce que oui, c’est typiquement ce que je fais. J’observe les gens agir et interagir, parce que j’en apprends sur le comportement humain et j’apprends surtout comment me comporter pour passer inaperçue, quand ça en devient un besoin. J’imite le comportement du genre humain plus que je ne le comprends, et en général, ça marche plutôt bien. Il faut simplement que j’apprenne à baisser les armes de temps en temps.
« Ça dépend qui et de la situation. Tu ne le fais jamais ? » Agir par instinct ? Non, ça m’a trop coûté. Et j’en garde un souvenir particulièrement amer. A chaque fois que j’ai arrêté de réfléchir avant de le faire. Ça nous apprenait plutôt vite à faire vite et bien. « Non, parce que ça ne m’a jamais rapporté que des ennuis. Alors j’observe, je réfléchis et j’agis ensuite. Je calcule. Mais je sais le faire plutôt vite, de façon à ce que personne ne s’en rende compte. » Pas que ça me repose, au contraire, mais j’ai appris à vivre comme ça. A survivre en fait. Tout est une question d’adaptation, d’angle de vue, de point de comparaison. Adapter encore et encore sa façon de faire à la personne avec qui on le fait. Et c’était ça toute mon enfance. Ceci dit, je suis plutôt douée à ce petit jeu. Sauf avec Jules, parce qu’elle est particulièrement coriace et mystérieuse.
« Ok on fera ça. » « On fera ça. » Répétais-je pour sceller notre accord et terminer mon burger. « Tu progresse déjà un peu on dirait. » Je lève un sourcil interrogateur à son intention, et je ne comprends pas tout ce qu’elle veut dire par là. Le doute me trouble et je n’aime pas me planter, je n’aime pas ne pas avoir tous les éléments en main, pour pouvoir comprendre une situation. « Sur le fait de décrocher un peu, passer du temps à faire autre chose que bosser. » « Je ne t’ai jamais vu autrement que cynique. Ça doit relever du même domaine non ? » C’est une façon de se cacher, de ne pas se révéler totalement, et je pense que ça revient au même. C’est refuser de lâcher prise. « Et ça pour observer les rouages de la séduction. Tu peux dire ce que tu veux, j’crois que t’es plus humaine que tu veux bien le faire croire. Ou que tu le penses. » « Je suis totalement humaine. Je dis simplement que les relations amoureuses ne sont pas faites pour moi. C’est tout. Enfin je crois que c’est tout. » De là d’où je viens, les relations amoureuses étaient considérées comme futiles. Les maris et femmes n’étaient ensemble que s’ils travaillaient dans le même bloc et quelques heures à peine par semaine, et encore, si l’un ou l’autre n’était pas envoyé en mission sur une autre base.
« Tu crois que tu arriveras à t’habiller différemment que comme si tu bossais pour le FBI ou les pompes funèbres ? » Je regarde mes fringues de haut en bas, et je comprends à peu près ce qu’elle vue bien me laisser comprendre. « Et je suis censée porter quel genre de vêtements pour me fondre dans la masse ? J’ai toujours porté ça. Depuis la fac en tout cas… » Des vêtements classes, sans trop l’être, passe partout, pour ne pas me faire remarquer plus que mon comportement déjà assez décalé, mais je ne retiens aucun plaisir à m’habiller… Et puis l’uniforme a toujours fait partie de ma vie, sauf que celui-là, je l’ai choisi moi-même. « Tu vas peut-être devoir t’occuper de ça aussi pour ce soir… » Et j’ai soudainement conscience de louper beaucoup de choses, je me rends compte surtout que je suis incapable de vraiment faire partie de la masse basique. Pas totalement en tout cas. Jules est atypique et c’est ce qui me plait chez elle. Dans son comportement, son style, tout ce qui s’y rapporte. Mais mon apparence à moi est on ne peut plus basique… Et passe partout…
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Ven 15 Fév - 21:35
Elle n’est pas la reine des relations humaines mais je dois reconnaître à Thylo un certain sens de la répartie. Combiné à son sens de l’observation, elle s’en sert de manière juste et je ne suis pas épargnée. Je souligne ses progrès quant au fait de se laisser aller à lâcher un peu prise et la blonde me renvoie directement que j’en aurais peut-être à faire moi aussi, des progrès. Me concernant ça serait plutôt question d’efforts pour me livrer un peu plus, mais tout comme elle je suis de nature prudente et surtout j’ai appris qu’à trop se donner on est plus facilement déçue. Quoi qu’il en soit, je suis amusée de voir que la journaliste, aussi détachée des relations sociales qu’elle le prétende, est prête à sortir en boite de nuit. J’échappe un léger rire à sa manière de présenter les choses, c’est toujours très direct et franc, la nuance c’est clairement pas son truc « Qui parle de relation amoureuse ? T’es pas obligée de faire ta vie avec quelqu’un que t’as dragué. Tu le sais bien, tu pratiques. » je lui adresse un regard complice et poursuis « Entre nous, pour rencontrer quelqu’un dans l’optique d’une vraie relation vaut mieux cibler ailleurs qu’en boite. » je hausse les épaules « En fait j’dirais même qu’être en quête de l’amour c’est bien un truc qui ne marche pas. » je la vois déjà venir avec sa conclusion rapide alors je m’empresse de rajouter « C’est pas mon cas. C’est ce que j’ai observé. ». Mais peu importe le pourquoi de cette soirée, ça sera une bonne seconde étape pour faire voir autre chose à Thylo que ses dossiers. Bien qu’en sachant déjà un peu la réponse je l’interroge sur sa tenue vestimentaire, je l’ai toujours vu habillée dans le même style et s’il n’a rien de spécial ça reste quand même hyper formel et sérieux. « Depuis la fac tu te fringues comme ça ? » le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne se lasse pas vite… mais je comprends, c’est de l’ordre de la futilité pour elle. Trouver un style c’était se donner un peu de confort et une fois trouvé en changer serait une perte de temps. Waw est-ce que j’ai craqué le code Thylo ? Non pas si vite, j’crois pas. Mais je comprends de mieux en mieux les rouages de son esprit atypique. Je sais pas trop si c’est une bonne chose pour ma propre santé mentale, pas plus que je ne sais pourquoi je m’inflige ça. Apparemment l’étape fringue sera de ma responsabilité, cependant un détail attire mon attention « Des un de ces soirs on est passé à ce soir ? » je lui adresse un sourire taquin « Tu peux plus te passer de moi ou quoi ? » plaisanté-je « Ah non, question de rationalisation de ton temps. Evidemment. » ça lui fera toujours une soirée de moins à griller si on fait une pierre deux coups le même jour. « Cela dit j’ai rien de prévu, alors si tu veux qu’on sorte ce soir on peut. » je récupère les boites vides, vestiges de notre repas et rassemble le tout pour aller jeter tout ça dans une poubelle « La prochaine étape sera donc de te trouver des fringues. » une petite session shopping s’impose et je sais déjà où aller.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Ven 15 Fév - 23:23

« Qui parle de relation amoureuse ? T’es pas obligée de faire ta vie avec quelqu’un que t’as dragué. Tu le sais bien, tu pratiques. » « Oui, avec des hommes qui ne veulent pas s’engager. » Et je suis au moins sûre de n’en tirer que ce que je veux, soit un arrangement pour du bon temps et pas de promesse de futur ou quoi que ce soit. Pas que l’idée de sceller ma vie à celle d’un homme soit rédhibitoire, mais ça ne marche pas. Enfin jusqu’à présent, ça n’a pas marché. Ils font semblant de comprendre et de trouver ma particularité séduisante au début, et puis le temps faisant, ça devient vite un handicap et un fossé entre nous. Et ça se termine, plus ou moins bien, mais ça se termine. Fatalement.
« Entre nous, pour rencontrer quelqu’un dans l’optique d’une vraie relation vaut mieux cibler ailleurs qu’en boite. » « Je sors rarement en boite de nuit, je préfère les bars. C’est sans doute plus… facile ? » De voir les gens, de les observer, de leur parler aussi. Parce que danser ce n’est pas franchement mon truc et je pense que pour une fois mon enfance n’a rien à voir là-dedans, je n’ai juste aucune grâce. Mais j’aime la musique.
« En fait j’dirais même qu’être en quête de l’amour c’est bien un truc qui ne marche pas. » « C’est plutôt toi qui a l’air d’avoir des choses à déchiffrer. » Elle parle de l’amour comme d’un mystère ou comme d’une chose on ne peut plus douloureuse, difficile à trouver. L’amour, je me l’interdis inconsciemment, et je pense ne pas en manquer, je ne vois pas sincèrement l’intérêt… Je ne sais pas en fait, je crois que ça n’est pas ce que je cherche.
« Depuis la fac tu te fringues comme ça ? » Je me regarde une nouvelle fois, bon, d’accord, c’est un peu conventionnel mais ça a le mérite d’être correct. « Il me fallait être crédible et ressembler à une adulte, c’est ce que j’ai trouvé de mieux. » Mais je n’ai plus 20 ans et sans doute qu’un peu de fantaisie ne me ferait pas de mal. Quand je traine chez moi, c’est autrement, mais à l’extérieur, je ne m’encombre pas de fantaisie. Du noir, du sombre, une chemise… ce genre de choses qui ne font pas d’effusions.
« Des un de ces soirs on est passé à ce soir ? Tu peux plus te passer de moi ou quoi ? Ah non, question de rationalisation de ton temps. Evidemment. » « Pourquoi pas ? Tu me reproches de ne pas prendre de risques, de tout ranger de façon beaucoup trop rationnelle. Je me lance là. » Je sais converser, mais je sais aussi que les limites sont parfois assez floues, me concernant. « Cela dit j’ai rien de prévu, alors si tu veux qu’on sorte ce soir on peut. » Voilà, c’est dit, c’est planifié. Je remets les boites vides dans les sacs, que Jules débarrasse. Et puis il est sans doute temps de changer d’endroit, en tout cas Jules semble avoir envie de bouger. « La prochaine étape sera donc de te trouver des fringues. » Je l’observe une seconde de plus… Et je comprends où elle veut en venir. « Je suis sûre que tu pourrais trouver quelque-chose dans mon armoire. On n’a peut-être pas besoin de… » De partir à la recherche de nouvelles fringues, dans des magasins pleins de gens et de perdre une après-midi, si ? Et pourtant… son regard me dit que si… Malheur. Je me résigne, et la suis jusqu’à la voiture, et jusqu’à l’endroit où elle compte m’emmener, lunettes de soleil sur le nez. « Tu le fais souvent ça ? Débaucher les gens de leur vie, les déstabiliser ? » Je me sens clairement hors de ma zone de confort, et c’est très particulier comme sensation.

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Sam 16 Fév - 21:34
Je ne sais pas bien où va nous mener cette discussion, ni même pourquoi elle a commencé. Je crois que je suis tout aussi intrigante pour Thylo qu’elle l’est pour moi et nos points de vue se confrontent sur tous les thèmes. La séduction, les relations intimes n’échappent pas à la règle et ça a l’air d’être tellement hors du cadre pour la blonde que je suis curieuse de la voir dans ce contexte inédit. Et puis c’est elle qui a proposé, j’ai lancé la machine en lui proposant de faire une pause dans son boulot et pour l’instant c’est elle qui a fait le reste. Pour moi c’est le signe que malgré son côté robotisé, certaines choses reprennent le dessus, cet instinct qu’elle a fait taire par exemple. « Tu peux dire que tu sors rarement tout court. » dis-je avec un air taquin même si je comprends ce qu’elle veut dire sur la différence entre un bar et une boite de nuit. Je lui donne mon avis sur les rencontres et surtout le contexte dans lequel les faire. Je parle vaguement d’amour, c’est pas un sujet que j’affectionne et j’ai beau dire que je ne fais pas référence à une expérience personnelle, je crois que la journaliste ne mord pas. J’occulte sa remarque, préférant commenter son style vestimentaire choisit pour se fondre dans la masse et être crédible. On dirait presque qu’elle se considère sous couverture. Il me manque des éléments pour tout comprendre, mais je ne désespère pas de les obtenir un jour. Après tout on va sortir un soir, c’est un début. Pour quoi j’en sais trop rien mais… Thylo propose même de sortir aujourd’hui même. Je saisis l’occasion pour plaisanter, et comme d’habitude la journaliste ne manque pas de répartie. Je souris à sa réponse et secoue la tête « C’est pas un reproche, c’est une constatation. » ne voulant pas briser son effort, j’accepte la proposition.
Notre nouvelle destination s’impose alors d’elle-même. Il faut qu’on lui trouve de quoi sortir, autre chose que son éternelle combo veste chemise et pantalon que je ne sais même pas qualifier. La blonde essaie bien de me convaincre que sa garde-robe suffira mais je sens l’arnaque et puis la voir faire un peu de shopping, ça peut-être drôle, non ? Résignée je l’emmène où je veux et je ne la sens pas forcément des plus à l’aise. Impression confirmée par l’intéressée lorsqu’elle me demande si c’est une habitude chez moi de déstabiliser les gens. Je hausse les épaules « Ça m’arrive. » la réponse est trop floue pour elle « Pas souvent non. Juste quand je trouve ça nécessaire. » et que la personne en question attire suffisamment mon intention pour que je veuille me lancer là dedans. Alors je ne vais pas lui dire que ça fait longtemps que ce n’est pas arrivé et que je ne sais pas moi-même pourquoi je le fais. Ce serait trop compliqué et Thylo pose parfois trop de questions. « Bon soyons rapides et efficaces. » j’ai déjà une vague idée de ce que je compte lui proposer comme tenue. J’attrape trois jeans différents, et les lui tends « Voilà pour le bas. » je fais une sélection de plusieurs hauts puis lui indique les cabines « Allez à toi de jouer. Combine tout ça comme tu veux. Fais moi un beau défilé. » un sourire d’encouragement et je m’assoie. J’avoue c’est plaisant de pouvoir, pour une fois, la prendre de cours sans avoir à subir son côté réponse à tout. Vengeance ? Non… même pas.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Mar 19 Fév - 19:02

Jules prend un malin plaisir à me sortir de ma zone de confort et je dirais même que c’est tout ce qui l’intéresse. En dehors de ça, je pense que ça peut être une bonne chose, mais qui dit que je suis vraiment prête ? Je ne crois pas pouvoir réellement juger des choses en étant objective. On ne remet plus en cause mon angle de vue trop différent pour elle, en tout cas pour le moment. Je pressens le fait qu’un jour, peut-être, elle pourra comprendre ma façon de fonctionner, tout du moins l’accepter sans s’en moquer, et même peut-être trouver ça aussi rationnel que moi. « Tu peux dire que tu sors rarement tout court. » « Je sors rarement tout court. » Je ne suis pas contre le fait de le reconnaître, c’est un fait, quelle honte il y aurait à ça ? Je ne suis pas pour faire partie d’un groupe et appartenir à un mouvement précis, disons que je ne suis pas assez solide pour ça, je vais plutôt au plus pratique pour moi et à ce que je trouve le plus… Sécurisant ?

Toujours est-il que pour la sécurité on repassera. Je me retrouve dans sa voiture, en direction de je ne sais où, mais sans doute un endroit où je vais devoir user de concentration pour me comporter correctement et sans doute encore une fois percer à jour ce qu’elle attend de moi. Il y a un truc que je ne saisis pas chez Jules, c’est son aisance, en toute circonstances, tout du moins son aisance apparente.
Je lui demande si ce genre de plans est dans ses habitudes, à savoir bousculer les gens et les sortir de leurs habitudes, par simple plaisir. Et sa réponse laconique a le mérite de me mettre un peu plus dans le flou. « Pas souvent non. Juste quand je trouve ça nécessaire. » « Et c’est nécessaire à ce point ? » Ce qui ne doit pas être une bonne nouvelle pour moi. Pourtant, je me trouvais passe partout et plutôt pratique. En fait, je me fous un peu de mon apparence du moment que je renvois une image neutre, ou tout du moins correcte, assez pour être acceptée par la société sans avoir à trop me creuser la tête. Après tout, mon point fort, c’est plutôt les lettres, l’écrit, l’expression mais détournée. Les informations, la vérité, tout ça… Ce qui se passe dans l’ombre. « Bon soyons rapides et efficaces. » OK, je perds clairement mes repères dans ce magasin. Je ne suis pas en terrain conquis au contraire de Jules qui semble avoir ses aises ici, et connaître même une partie de l’équipe des vendeurs. « Voilà pour le bas. » Je récupère les jeans et la vois tourner et retourner ailleurs. Sérieusement ? « Allez à toi de jouer. Combine tout ça comme tu veux. Fais-moi un beau défilé. » « Je ne suis pas sûre que… » Sa façon d’indiquer à nouveau les cabines à l’aide d’un coup de menton ne me laisse aucunement place au doute, je dois l’écouter et suivre la direction qu’elle me donne. Ce que je fais sans assurance aucune.
Dans la cabine, je retire mes propres vêtements pour enfiler ceux qu’elle a pu me tendre. Jusque-là ça devrait aller. Un jean, un t-shirt, une veste, et je sors de la cabine, les étiquettes pendant tristement vers le bas. « Je ne comprends pas tout à fait la démarche, mais j’imagine que c’était ce que tu voulais ? » Me présentant de haut en bas. Oui, bon, mes fringues sont sans doute un peu plus modernes, et au goût des autres mais qu’importe ? Ils sont aux siens au moins ? Parce que je n’ai pas d’avis à donner. « Ca se porte vraiment comme ça ? » Je lui demande implicitement un grand coup de main là… Elle peut lire entre les lignes ou pas du tout ?
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Mar 19 Fév - 22:32
J’aime assez cette sensation, celle de bousculer un peu Thylo, la faire sortir de sa vie bien réglée. C’est pas pour lui faire payer d’avoir été dans mes pattes, alors que je pourrais… vouloir simplement la mettre mal à l’aise, tenter de l’agacer. Mais le but n’est pas là, ça n’a rien de malveillant, bien au contraire à vrai dire. J’ignore si c’est utile ou même si elle y verra un intérêt, mais je veux essayer que pour une fois elle vive sans penser à son enquête ou son boulot. La sortir de son mode automatique, la confronter au monde telle qu’il est et essayé de le lui montrer avec un autre filtre. Elle s’interroge, me questionne et je reste évasive, comme souvent avec elle. Pour quelqu’un qui aime la précision, j’ai conscience que ce doit être une épreuve, mais je n’aime pas parler trop longtemps des choses, je préfère les actes. J’esquisse un sourire et secoue négativement la tête pour rassurer la blonde « Non c’est pas nécessaire à ce point. Mais ça te fera pas de mal. » elle ne craint rien à changer un peu de voie tant que personne n’arrive en face, et comme un magasin de fringue c’est une route à sens unique, pas de risque. Parfaitement consciente qu’il est inutile de lui demander de faire ses propres choix, et que je n’ai pas l’intention de trainer ici cent ans, je prends les choses en mains. L’efficacité et la précision, elle aime ça, non ? Ça a l’air de lui parler en tout cas… même si dans le contexte présent, Thylo perd de sa maitrise. C’est con mais je crois que je la vois un peu plus humaine que jusqu’à présent. Elle a toujours tellement l’air de savoir tout sur tout, que la voir patauger ça me rassure presque. Pas que j’en ai vraiment besoin, mais c’est un sentiment étrange.
Les choix fait, je ne peux néanmoins pas passer la phase essayage à sa place. J’ai l’impression de lui parler chinois, j’insiste d’un geste et elle fini par disparaître dans la cabine d’essayage. Elle en ressort quelques minutes plus tard, dans un look bien différent de celui qu’elle habituellement. Sa remarque me fait rire « La démarche c’est de changer un peu… de se renouveler et surtout d’avoir l’air moins officielle et formelle tout le temps. » je hausse les épaules « On s’en fout de ce que je veux, j’suis juste là pour te guider, le reste ça ne tient qu’à toi. » et si on repart les mains vides tant pis, j’aurais au moins essayé. Quoi ? C’est pas crédible ? Elle m’a bien emmerdé pour des infos, alors j’ai peut-être une petite carte à jouer pour l’inciter à faire un effort, je l’admets. Je la sens perdue, si j’étais sensible je la trouverais presque un tout petit peu attendrissante à me regarder comme une gamine perdue dans un supermarché. Je me lève, m’approche d’elle « Tu veux que ça se porte comment ? » je ris légèrement et ajuste un peu la tenue « Tu peux mettre ça comme ça si tu veux, c’est un style un peu différent. ». Je recule, l’observe et la fais se tourner pour qu’elle se regarde elle plutôt que moi « C’est à toi que ça doit plaire. » je ne la sens pas hyper convaincue et la renvoie dans la cabine pour un autre essayage. Son retour est rapide, je souris, assez satisfaite de voir que j’ai plutôt bien juger sa taille et ce qui pourrait lui aller. « T’en pense quoi ? » elle va oser me dire rien ou pas ? Thylo se regarde dans le miroir, je l’observe de dos… m’arrêtant plus attentivement sur sa silhouette, j’arque un sourcil agréablement surprise par certains de ses atouts jusqu’ici dissimulés ou pas du tout mis en valeur « Et bah tu nous avais caché ça. » je ris légèrement face à son incompréhension et penchant la tête, le regard malicieux « Je crois qu’on a trouvé le jean parfait. Celui là tu le prends. ».
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Mer 20 Fév - 10:17

Je suis complètement perdue, autant qu’une gamine dans une nouvelle école un jour de rentrée. Tout le monde a l’air de se connaître, et moi, je suis là, au milieu et je ne sais même pas dans quelle salle je dois me rendre. Le shopping n’est pas mon fort. Déjà parce que je n’en fais jamais, ou presque, et que je me contente de commander sur internet, et en plus parce que je n’en n’ai pas eu la pratique ni gamine, et encore moins ado, alors que j’en aurais rêvé. Mais les choses accessibles une fois adulte, ont été à revisiter, selon l’ordre de mes priorités. Je crois qu’en fait mon carcan me rassurait et maintenant que je suis obligée d’en sortir, c’est panique à bord. Panique que je sais contrôler et maîtriser pour la garder dans un coin de moi-même, sans le montrer, sans l’extérioriser, comme j’ai toujours dû le faire. Sauf que là, ça ne m’aide pas à passer pour quelqu’un d’assurer. Sans compter sur la perspicacité de Jules qui a sans doute compris que je n’étais pas en train de nager en eau douce !
« La démarche c’est de changer un peu… de se renouveler et surtout d’avoir l’air moins officielle et formelle tout le temps. On s’en fout de ce que je veux, j’suis juste là pour te guider, le reste ça ne tient qu’à toi. » « Je n’ai pas l’air formelle, je suis juste… assez habillée pour être prise au sérieux et assez décontracte pour faire mon travail correctement… Qu’est-ce-qui cloche avec ça ? » Non, c’est une vraie question. Je pense sincèrement que l’apparence n’a pas forcément une importance dingue quand tout ce que je veux, ce sont des infos. Evidemment que pour Jules, c’est différent, elle orne son corps, de tatouages déjà, et de piercing par-ci, par-là aussi. D’une coupe de cheveux entretenue, d’une paire de baskets particulière et différente à chaque fois, mais je serais incapable de savoir quoi mettre…
Je sors vêtue de la première tenue. Ça promet… Je le sens déjà. Et je lui demande si c’est ajusté correctement. « Tu veux que ça se porte comment ? » Elle se moque de moi, gentiment, mais encore une fois je passe pour un extraterrestre. Et je ne sais pas comment je dois le prendre. « Tu peux mettre ça comme ça si tu veux, c’est un style un peu différent. » Je la regarde m’ajuster comme il faut et me regarde à nouveau dans le miroir. Non, en fait, pas tant. Ou peut-être que j’ai un truc contre le changement.
Je me change à nouveau et en sort pour lui montrer, et m’admirer dans le miroir, tout du moins m’observer curieusement. « T’en pense quoi ? » « Que je ne sais toujours pas ce que je fais là. » Je sens son regard peser sur moi, non pas qu’il soit désagréable, il est plutôt déroutant. « Et bah tu nous avais caché ça. » Je lui lance un regard, levant un sourcil interrogateur, mais elle se marre toute seule. « Je crois qu’on a trouvé le jean parfait. Celui là tu le prends. » « OK. » Je ne suis pas chiante, et pas contrariante quand je ne maîtrise pas mon sujet. J’entre à nouveau en cabine, le retire et le mets de côté pour en essayer d’autre. Et une fois que la pile à essayer est réduite à néant, je laisse la vendeuse me défaire de ce que j’ai en main. « Ca, c’est ce que je prends, c’est ça ? » Je m’en remets totalement à elle. « Pourquoi il n’y a que moi qui essaye ? » Après tout, quitte à jouer, autant le faire à deux, n’est-ce-pas ? « Tes fringues à toi, pas mes tailleurs, promis. » J’ai compris qu’elle n’était pas pour, bon, pas de souci. « Mais pour ce soir, il va falloir que tu me dises quoi porter. » Je demande de l’aide, ça, je sais le faire et reconnaître que je ne maîtrise pas tout.
Une fois sa part remplie, je règle le tout et nous allons chez moi. Si elle veut me préparer, il va falloir qu’elle s’arme de patience, et ça n’est pas peu de le dire ! Je dépose les sacs de fringues sur mon lit, et les déballe, ouvrant mes placards. « A partir de maintenant, ce n’est absolument plus dans mes cordes… »
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Mer 20 Fév - 21:17
En soi y’a rien qui cloche, Thylo a choisi de vivre comme ça… ou alors peut-être que tout cloche, parce que ce “comme ça“ justement c’est pas un vie. A mon sens, mais ça l’est au sien et finalement qui suis-je pour en juger ? Merde. Je fais peut-être une connerie en fait… pas que je cherche à la changer, juste à voir autre chose, vivre autrement, la sortir de sa routine. Ma pourquoi faire, si pour elle ça n’a aucun sens ? Je ne peux pas me permettre d’afficher quelque doute que ce soit, pas maintenant. Je vais pas foutre la merde et la laisser en plan. Cela dit je suis pas sûre que ça la perturberait, on aurait juste à partir, moi de dire que j’ai changé d’avis et au contraire tout le monde s’en porterait mieux. Sauf que c’est pas mon genre, je vais au bout des choses le plus souvent et je compte finir ce qui est commencé, même si je sais pas bien où ça va mener. Dans le fond je le sais ce que je fais, alors peut-être que la blonde finira par comprendre, au moins un peu. Je hausse les épaules à sa question « Bah tu travailles pas tout le temps. Enfin si mais… pas ce soir, c’est pas le but. Voilà c’est pour ça qu’on est là. » je m’en sors pas trop mal, non ? Si elle arrêtait de me poser des questions à la con aussi, ça serait mieux ! Ça m’amuse cette virée shopping, bousculer un peu Thylo, mais ce petit break le temps qu’elle se change ça me fait du bien quand même. Ouais je sais je l’ai cherché cette situation, ça fait pas de moi une surfemme pour autant. Je côtoie pas les gamins pour pas avoir à répondre à leurs questions… j’avais pas percuté que certains adultes pouvaient agir de la même façon.
Réapparition de Thylo, nouvelles questions. Ça va de paire et j’ai même le droit à une sorte d’appel à l’aide. Je joue mon rôle, ajuste sa tenu puis la séquence essayage se poursuit. Je prends un certain plaisir à la regarder se découvrir sous un nouveau jour… ok c’est plutôt moi qui fait les découvertes, elle je crois qu’elle subit, c’est tout. Et c’est triste ! Les trucs simples ça la dépasse, c’est dingue. Au final c’est moi qui fait la sélection de ce qu’elle prend et de ce que l’on redonne à la vendeuse. Et arrive une question que j’aurais pensé entendre plus tôt. Pourquoi est-elle la seule à faire des essayages ? Je lui adresse un petit sourire en coin « Parce que moi j’ai ce qu’il faut pour me fringuer pour sortir ce soir. » et bien plus encore. On se dirige vers la caisse, Thylo semble plus inquiète pour la soirée qu’elle ne l’était pour entrer dans un bâtiment sans se faire repérer. Quand je dis qu’elle mène une drôle de vie avec des priorités décalées ! Je la dépose pour qu’elle récupère sa voiture et nous prenons la direction de son domicile. La blonde déballe ses achats, ouvre son placard et me donne carte blanche pour la suite des évènements. « Y’a rien de compliqué. Et comme t’es pas plus con qu’une autre, tu vas apprendre. » lui dis-je sur un ton encourageant. Je n’estime pas être une pro du look, mais j’ai quelques notions et un certain goût – pas celui de tout le monde – de quoi m’en sortir pour lui donner quelques trucs simples qu’elle réutilisera si elle veut. « Tu te prêtes au jeu avec au moins un semblant d’intérêt ? » demandé-je sincèrement. Elle est curieuse, je le sais, mais y’a t’il au moins un peu de plaisir pour elle dans ce genre de moment, étant donné la nature flou de ce concept ?
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Jeu 21 Fév - 16:28

Je dois reconnaitre l’effort fourni par Jules pour s’adapter à ma personnalité atypique et à la façon dont je comprends les choses. Elle fait attention à ce que je ne perde pas le fil. Pas que je sois plus bête qu’une autre mais je sélectionne les infos en fonction d’un pragmatisme qui m’est tout personnel. A force de se frotter à moi, elle finit par convenir du fait que je sois un peu moins barrée qu’elle ne le pensait au départ. Elle fait même un effort à me faire essayer des tenues pour que je n’ai pas l’air ridicule ce soir.
Outre mon éducation pour le moins originale et sortie du cadre, je pense que ma paralysie sociale était déjà un trait de naissance chez moi. Rien qui ne m’eut vraiment aidé au final. Mais j’estime réussir à garder le cap, je ne m’estime pas malheureuse, ni heureuse, mais c’est déjà beaucoup plus que beaucoup de personnes à Los Angeles.
« Bah tu travailles pas tout le temps. Enfin si mais… pas ce soir, c’est pas le but. Voilà c’est pour ça qu’on est là. » Voilà, on est là pour ça. A présent, j’ai une explication claire et rationnelle à ce qu’on fait ici et qui me dépasse, et tout semble déjà plus facile. Jules n’a pas vraiment tord quand elle dit qu’il me manque quelque-chose, la preuve en est. J’appréhende beaucoup plus sereinement le reste des essayages, avant de laisser la main à Jules pour choisir ce qu’on prend ou non. Et à la question que je pose concernant mon calvaire et pas le sien, sa réponse est tout aussi plausible. « Parce que moi j’ai ce qu’il faut pour me fringuer pour sortir ce soir. » Clair, précis et logique, tout ce dont j’ai besoin.

Nous rentrons chez moi, j’ai encore besoin d’aide pour tout ce qui concerne la logistique. En même temps, il ne m’est que peu arrivé de sortir dans un bar en m’étant préparé avant. Pour un rencard, j’ai l’habitude de me fringuer comme mes jours de boulot. Pratique, neutre et passe partout. Tout ce que me propose Jules, c’est de mettre un peu de fantaisie dans tout ça.
Elle me prépare une tenue qui pourrait aller pour ce soir en la mélangeant à ce que j’ai déjà. Pour certaines personnes, ça pourrait déjà être trop à supporter, cette pseudo intimité, fouiller dans une armoire…Ayant toujours grandit dans des dortoirs, ça ne me pose pas le moindre problème. Je n’ai jamais vraiment connu d’espace vital à moi si ce n’est depuis que je suis engagée au journal, et que je dispose de ma propre maison. « Tu te prêtes au jeu avec au moins un semblant d’intérêt ? » « Pour l’instant je crois que oui. C’est difficile à dire. Mais j’aurais appris plusieurs choses. » Haussant les épaules en pliant les vêtements que je ne mettrais visiblement pas ce soir pour les ranger. « Et toi, quand tu fais quelque-chose, c’est toujours par plaisir ? » Ca m’intéresse vraiment, sinon je ne pose pas la question. « D’ailleurs, est-ce-que tu sais où on va ce soir ? » Jules est le genre de femme pour qui tout est facile ou en a l’air. J’imagine qu’elle a déjà de la suite dans les idées, sinon elle ne m’aurait pas dit oui d’emblée.
Je m’assieds sur le lit et la regarde soupirer quand elle a parcouru presque l’intégralité de mon dressing. « Le tient n’a sans doute rien en commun avec le mien. » Désignant l’armoire. Non, je l’imagine plutôt pleine de couleurs ou encore de vêtements teenager qu’elle doit trainer depuis le lycée et continuer à acheter dans les mêmes rayons. « On danse dans tes soirées ? » Voilà de quoi me plonger dans le plus grand des flous...
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Jeu 21 Fév - 21:26
Etape shopping c’est fait. Thylo s’est montrée plus coopérative que je ne l’aurais cru, à croire qu’une fois les explications données elle s’adapte finalement assez bien aux situations. Loin de moi l’idée d’en abuser, cette après-midi est un parenthèse, après j’imagine qu’on tracera notre route et qui sait j’aurais peut-être ouvert un peu l’esprit de la journaliste sur le monde qui l’entoure. Mais pour l’instant je dois l’aider à se préparer, elle y tient je crois. Sans doute par crainte de commettre un impair et que je la renvoie se changer. Chose que je ne ferai pas, l’erreur est humaine et il n’y a que ceux qui font rien qui ne se trompent jamais. Cependant je comprends son besoin d’être guidée, elle n’aime pas la médiocrité et préfère apprendre avant de se lancer. Je n’ai aucune prétention de lui inculqué des grandes notions de styles mais j’essaie au moins de lui montrer qu’elle a un certain potentiel… bien caché sous ses fringues formelles. Là au moins elle fait ses trente cinq piges et pas dix de plus. Et surtout j’ai pas l’impression qu’à tout moment elle va dégainer une plaque du FBI. Ça peut avoir un petit côté excitant, je ne le nie pas, mais elle est trop figée dans le personnage. Je suis même surprise qu’elle ne se soit jamais lancée dans ce genre de carrière, elle aurait clairement pu. Même si ses supérieurs se seraient sans doute un peu arrachés les cheveux.
Je continue de bousculer ses habitudes, et bien qu’ayant son autorisation je me rends compte que j’empiète pas mal sur son espace. Je l’interroge sur l’intérêt qu’elle peut y trouver… si il n’y en a aucun, c’est que j’ai tout faux et tout ça était du temps perdu. La blonde m’affirme qu’elle a appris certaines choses et s’intéresse un peu à ma façon de lui présenter le monde. C’est toujours ça. Sa question me fait sourire et je secoue négativement la tête « Nan… comme tout le monde j’ai des obligations. Des trucs que je ne fais pas par plaisir. » je l’aide à ranger ou du moins à plier les fringues « Mais c’est pour ça que je trouve du plaisir à faire des trucs que j’ai choisi de faire. » j’ai pas l’impression d’être très claire « Par exemple, si j’étais toujours en vacance ça représenterait plus rien. Là j’apprécie de l’être parce que c’est pas tout le temps. C’est pareil pour les sorties, je fais pas ça tout le temps donc quand je le fais c’est avec plaisir. ». Thylo me demande si je sais déjà où je compte l’emmener ce soir, je hoche la tête « Ouais. ». Je range un dernier truc dans le dressing et juste par curiosité compte approximativement combien elle a de tenue quasi identique. Ok beaucoup trop. Je soupire, elle prend ça sans doute comme une forme de reproche silencieux alors que c’est plutôt de la perplexité. « Non c’est sûr. Je n’aime pas la monotonie. Quand tout est toujours pareil, ça fini par m’emmerder. » donc mon dressing est effectivement très différent du sien. D’ailleurs va peut-être falloir que je pense à rentrer me changer. C’est le moment que la journaliste choisit pour me demander si elle va devoir danser, c’est comme ça que je comprends sa question. « Dans mes soirées on fait ce qu’on a envie. Si tu veux danser tu danses, si tu veux boire tu bois. Ou pas. C’est toi qui vois. ». Je regarde ma montre puis de nouveau Thylo « On se rejoint au bar ? Je vais aller prendre une douche et me changer. Je t’envoie l’adresse par texto. ».
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Jeu 21 Fév - 21:54

Malgré nos vies professionnelles qui pourraient tendre à se croiser, il n’en n’est rien pour nos vies personnelles, bien au contraire. Tout ou presque nous éloigne. Notre rigueur dans un premier temps, je le suis beaucoup trop, trop organisée, trop rangée, ne laissant aucunement place au hasard ou à la fantaisie, ou encore à l’improvisation, jamais. Et j’estime que c’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour éviter d’être surprise. Les choses qui lui paraissent être un occasion de s’amuser ou bien de varier un peu m’angoissent. Je ne comprends pas, ou tout du moins ne serait pas capable de laisser tant de choses au hasard, de me dire que je verrais le moment venu. C’est trop de risques pris selon moi.
Ce soir, nous avons une soirée de prévue. Je ne parle pas d’un rencard, mais d’une soirée, sortir, s’aérer, boire quelques verres, sans doute jouer au billard ou je ne sais quoi. Ce n’est pas ma première soirée, bien au contraire, mais sans doute la première sans arrière-pensée derrière. Et je crois que ça peut me faire du bien. Les gens aiment sortir pour prendre du recul, c’est peut-être ce dont je manque et c’est ce que voulait me faire comprendre Jules.
« Nan… comme tout le monde j’ai des obligations. Des trucs que je ne fais pas par plaisir. Mais c’est pour ça que je trouve du plaisir à faire des trucs que j’ai choisi de faire. » Je ne saisis pas tout du premier coup, mais Jules encore une fois anticipe ma demande, et réitère ses explications, de façon un peu plus claire. « Par exemple, si j’étais toujours en vacance ça représenterait plus rien. Là j’apprécie de l’être parce que c’est pas tout le temps. C’est pareil pour les sorties, je fais pas ça tout le temps donc quand je le fais c’est avec plaisir. » « La beauté se trouve dans la rareté… » Pour moi-même, des fois je cite des gens que j’ai lu, ou entendu. J’ai tellement lu, trop, qu’une grande partie de mon esprit est empreint de mes lectures, du moyen que j’avais de trouver un ailleurs. Et ça m’est resté. Je lis encore beaucoup. Sans doute peu par loisir, mais j’ai la faculté de lire plutôt rapidement.
« Non c’est sûr. Je n’aime pas la monotonie. Quand tout est toujours pareil, ça fini par m’emmerder. » « Moi ça me rassure. » Encore une fois ma voix est un ton plus bas, je ne sais pas si je parle pour moi-même ou pour me justifier. Toujours est-il que nous sommes une fois de plus différente et très éloignée l’une de l’autre. Je ne sais même pas à quel moment nos vies se rejoignent.
« Dans mes soirées on fait ce qu’on a envie. Si tu veux danser tu danses, si tu veux boire tu bois. Ou pas. C’est toi qui vois. » « Je devrais y prendre une certaine forme de plaisir alors. » C’est ce qu’elle aimerait au fond non ? Que je m’y amuse moi aussi à cette soirée. Puisque c’est une idée à elle et que quand elle sort, c’est pour l’apprécier. Ça me semble logique. Je crois que ça fait trop longtemps que je ne suis pas sortie que pour m’amuser. Je ne sais même pas si je suis vraiment déjà sortie pour m’amuser. « On se rejoint au bar ? Je vais aller prendre une douche et me changer. Je t’envoie l’adresse par texto. »


L’adresse entrée dans le GPS me mène jusqu’à ce bar. Et j’ai enfilé les fringues de tout à l’heure. Un t-shirt anthracite, avec un jean un peu déchiré, sans trop l’être, et slim, puis une paire de Stan Smith, parce que tout le monde a l’air de porter ça aujourd’hui. C’était la paire de baskets dont je rêvais gamine, mais il était clair que jamais je n’aurais eu droit à un tel accoutrement, ça aurait été contraire au règlement du Ranch et l’uniforme de pont que je devais endosser chaque jour, même le dimanche. Une veste en cuir par-dessus, j’imagine que ça change de mon blazer habituel. Je m’avance directement vers le bar, et commande un premier verre, en attendant Jules qui doit me rejoindre d’une minute à l’autre, elle a dit environ 22 h, et il est déjà 21 h 30…
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Ven 22 Fév - 19:52
Je ne sais toujours pas si c’est une bonne idée ou non de sortir en compagnie de Thylo ce soir. Difficile de savoir à quoi m’attendre, même si je penche pour une attitude on ne peut plus observatrice de la part de la journaliste. Elle va sûrement tout analyser, chercher à comprendre le pourquoi de tel ou tel comportement. Rien que d’y penser ça me fait sourire. Je ne connais personne qui soit comme elle, et c’est vrai qu’au début j’étais déroutée voire même clairement agacée par son comportement. Ce n’est plus tellement le cas, ça m’amuse plus que ça m’irrite et je crois que j’ai eu la mauvaise idée de me lancer un petit challenge personnel la concernant. J’ignore moi-même ce que je cherche à faire exactement ou même si j’ai un réel but hormis celui de la sortir un peu de son quotidien millimétré qui, à sa place, m’aurait fait rapidement fait péter un câble. Mais j’ai bien compris que tout ça la rassure, elle l’a même avoué. J’essaie de comprendre, sauf qu’il me manque des éléments. Et si j’étais simplement déterminée à enquêter sur elle ? Une sorte de déformation professionnelle… vouloir connaître ses secrets, qui elle est et d’où elle vient, pourquoi elle est comme ça. Mes intentions ne sont pas mauvaises… mais sont-elles bonnes ? Ce n’est de toute façon pas le moment de se poser la question, mais celle de partir. J’ai donné rendez-vous à Thylo à 22h, je serai dans les temps, peut-être un tout petit peu en avance.
Je me pointe au bar quelques minutes avant l’heure prévue, j’entre dans l’établissement et repère Thylo déjà assise au bar, un verre entamé devant elle. Je m’avance pour la rejoindre, prenant place à côté d’elle « Tu as commencé avant moi, tricheuse. » je lui adresse un sourire puis la détail du regard « Tu vois, là tu te fonds vraiment dans la masse. Ça te va bien. » pas de se fondre dans la masse, la tenue. Elle est presque pas mal… le genre sur lequel je pourrais me retourner dans une soirée comme celle-ci. « T’es arrivée y’a longtemps ? » qu’elle ai de l’avance ne me surprend pas, je veux juste savoir combien. Je me commande à boire, commençant avec une bière, je n’ai pas prévu l’ivresse ce soir. Je ne la prévoie jamais à vrai dire, mais parfois elle me rattrape, c’est qu’elle cavale plutôt vite cette saloperie ! Je parcoure la salle du regard puis me concentre à nouveau sur mon interlocutrice « Alors qu’est-ce que t’en penses ? Tu trouves ça comment ici ? » je me mets à rire « T’as trouvé une proie ? ». Mon verre arrive, je trinque avec la blonde « A cette soirée sans boulot. » c’est rare la concernant.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Surveille tes arrières [Thyles #5]
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps terminés+