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And you are ? My daugther, fine. wait. WHAT ? | ft Casey

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And you are ? My daugther, fine. wait. WHAT ? | ft Casey
Jeu 6 Sep - 23:38
Et merde

Elle roula des yeux et continua de râler dans son coin pendant une bonne minute, avant de sentir le regard insistant de sa collègue. D’accord. Il fallait peut-être arrêter de dramatiser. Après tout, ce n’était que le sixième t-shirt qu’elle bousillait avec de l’encre de tatouage et qui allait servir à créer des coussins ou bien des petites maisons pour les chats qu’elle avait en famille d’accueil. Bon, d’accord, elle avait les boules car c’était un de ces préférés, mais bon.

Elle rangea rapidement l’encre et le matériel qu’elle venait d’utiliser pour tatouer un jeune homme dix minutes plus tôt, nettoyant la salle de tatouage au passage, ainsi que le reste. Même si tout n’était pas organisé chez elle, la rousse aimait que son lieu de travail soit impeccable en tout point. C’était bien la seule chose sur laquelle elle ne se permettait aucune erreur. Elle noya par ailleurs la perte de son t-shirt en finissant de ranger, regrettant de ne pas en avoir un de secours. Tant pis. De toute façon elle terminait d’ici une heure si tout se passait bien, elle n’avait pas de rendez-vous, pas besoin de chercher à être totalement présentable. Et puis bon, c’était l’un des “risques” du métier.  

La chaleur commençant à se faire sérieusement sentir avec les rayons du soleil qui traversaient la baie vitrée, elle attacha ses cheveux déjà coupés au carré en une mini queue de cheval et se servit un thé glacé sortant tout droit du mini frigo du salon. Bien pratique pour l’été. Elle se servit un grand verre et se posa dans la grande salle qui servait à l’accueil. Avec la rentrée, elle était bien moins remplie et manquait clairement de vie en cette fin de journée. Raison pour laquelle Lyla choisit de se détendre, derrière le comptoir avec un casque sur les oreilles pendant qu’elle lança Netflix, un peu à part.  

Soudainement, le grincement de la porte se fit entendre – il fallait par ailleurs qu’ils songent à la huiler, au lieu de se le dire depuis deux semaines sans jamais le faire – et elle releva la tête pour planter ses yeux noisettes sur la nouvelle arrivante. Une jeune femme d’apparence non percée ni tatouée, et qu’elle n’avait encore jamais vue. Une nouvelle tête dans le salon, pourquoi pas, au moins ils se faisaient connaître ! La tatoueuse lui adressa un sourire chaleureux et décrocha de son écran.

Bonjour !

Lyla se redressa, sans encore se lever. C’était ça les salons, vraiment toujours tout tranquille, autant du côté du tatoueur que du client, et surtout pas de politesse trop poussée - dans la mesure du correcte bien entendu. Cela participait grandement à l’ambiance plus qu’agréable et à la détente de la personne qui désirait se faire tatouer. La nouvelle arrivante lui indiqua qu’elle souhaitait se faire tatouer, alors la rousse agrandit son sourire, toujours heureuse de graver son talent sur quelqu’un.

Il faut juste que tu me donne ta carte d’identité pour qu’on continu tout ça ! Pendant que tu cherches je cherche les créneaux, pour quel style ? Comme je sais si je te mets avec ma collègue ou moi

Elle commença à chercher dans ses fichiers, pour voir les différents emplois du temps, ouvrant les deux, le temps de laisser à la blonde le temps de tout lui expliquer.
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Mar 11 Sep - 16:28
Je tenais entre mes doigts un papier où un simple nom était marqué. Je regardais le nom, puis les informations que j’avais sur son téléphone. Je les avais informations depuis un moment maintenant, depuis le début de l’année environ, mais je n’avais jamais agi. Je n’avais jamais cherché à en savoir plus, et puis à l’aube de la culmination de tous mes problèmes… le papier m’était revenu en tête, le nom qui aujourd’hui était devenu familier pour moi.
Lyla Drummond.
J’eus une pensée pour celle allongée dans un lit d’hôpital.
Stella Moore.
Je me demandais ce qu’elle aurait voulu, elle. Je voulais lui en parler, n’avais jamais pris le temps, ne pourrais plus jamais. Les regrets s’accumulaient dans mon esprit alors que mes joues s’étaient creusées depuis quelques mois, m’offrant un regard morne, un teint presque malade. Je commençais à aller mieux depuis que j’avais vu Lou, mais le temps des souffrances n’offrait pas de répit à l’âme tourmentée.
Mon regard se leva vers la vitre où le nom du salon de tatouage était étalé, et j’observais le visage de la femme qui se tenait à l’accueil. Je savais qui c’était. Elle ignorait qui j’étais. C’était une pensée étrange. Pour elle c’était comme si je n’existais pas, sa vie avançait sans qu’elle pense à moi, mais l’instant où je franchirais cette porte, je la changerais de façon permanente et j’ignorais si je voulais entrer dans sa vie pour de vrai ou si je voulais juste… l’oublier. Passer à autre chose. Accepter que je n’aurais plus que Loan. Je croisais les bras. Je les décroisais.
Puis j’avançais. D’un pas décidé je franchissais la route puis je posais la main sur la porte.
Précautionneusement, je la poussais.

La boutique était propre, bien organisée, il y avait exposé des œuvres sur peau que je prenais le temps d’admirer une seconde avant de m’avancer vers le comptoir. Son regard rencontrait le mien et je ne pouvais pas m’empêcher de noter les similitudes de couleur et de forme. Je fus la seule à noter notre point de ressemblance car mon entrée ne phasa absolument pas la femme face à moi qui me saluait avec un large sourire. Je lui en offrais un que je forçais pour qu’il soit au moins aussi rayonnant alors que je posais mon avant bras sur le comptoir.
« Bonjour. »
À peine puis-je répondre qu’elle se lançait dans une première demande où elle voulait déjà voir ma carte d’identité avant de pouvoir prendre rendez-vous. Je hochais la tête le plus simplement possible.
« Bien sûr. »
Je ramenais mon sac bandoulière pour pouvoir attraper mon porte-feuille que j’ouvrais en prenant garde qu’elle ne puisse pas voir mes papiers dedans. J’avais pris soin d’amener une fausse carte d’identité pour le cas où elle me la demandais. Je n’avais pas envie de donner ma véritable identité – ni la véritable raison de ma présence – tout de suite. Je voulais d’abord voir comment elle était et à quoi je m’exposais. Je posais le bout de plastique sur le comptoir entre nous, sur lequel il était écrit mon vrai prénom mais qui me donnait deux ans de plus sur la date de naissance et un différent nom de famille.
Elle était de bonne qualité mais ne résisterait pas un examen rapproché. Je doutais toutefois qu’elle y regarde de trop près.
« Je pensais à quelque chose style… bioméchanique. Je ne sais pas si vous seriez disponible vous pour ça, » je mentais avec expertise. J’étais destinée à devenir une excellente actrice, les chances qu’elle puisse détecter le moindre mensonge de ma part étaient infimes, voire inexistantes. J’inspirais profondément avant de proférer le suivant. « Et je voudrais que ce soit vous, spécifiquement, qui vous en occupiez. J’ai une amie qui est venue ici et qui vous a chaudement recommandée, et j’aime beaucoup ce que vous avez fait. »
Commencer une relation avec sa mère sur un mensonge… c’était juste merveilleux, n’est-ce pas ? Je m’appuyais un peu plus sur le comptoir, mon autre bras rejoignant le premier et je lui offrais un nouveau sourire, un de connivence.
« À moins qu’il y ait une autre rouquine qui fasse ça ici ? Et qui s’appelle Lyla. »
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Jeu 4 Oct - 23:40
Elle lui adressa un autre sourire, sincèrement heureux, presque surexcitée à l’idée de pouvoir faire un autre éventuel tatouage. Elle aimait vraiment son métier et était toujours heureuse de prendre un rendez-vous qu’elle était en mesure de réaliser. Il lui arrivait même parfois de faire les yeux doux à Charlie pour prendre un client dont le projet pouvait convenir aux deux.

Oui tout à fait ! Si tu veux je peux te montrer ce que j’ai fait dans le style pour voir si ça te convient”  

Son mouvement de recherche fut interrompu par le rapprochement soudain de la jeune fille. Lyla l’écouta.

Puis se figea.  

A l’entente de son prénom de la part d’une inconnue, les muscles de son visage se détendirent soudainement, entravée par une soudaine angoisse. Pourquoi est-ce que quelqu’un qu’elle ne connaissait ni d’Eve si d’Adam l’appelait par son prénom au salon ? Et avec cette attitude-là ? A cet instant, la panique se lu sur son visage pendant qu’elle se récapitulait tout ce qu’il s’était produit dans la semaine. Et même avant. Est-ce qu’elle avait mal tatoué quelqu’un ? Est-ce qu’elle avait couché avec quelqu’un sans s’en souvenir ?

Oh Shit.

Est-ce qu’elle avait tatoué quelqu’un à la dernière soirée ?  

Cette éventualité lui parut la plus évidente sur le moment. Et son visage tomba d’autant plus. Parce qu’en fonction de ce qu’elle avait pu faire, le recouvrement pourrait être compliqué. Et encore, si la personne ne lui fichait pas un procès aux fesses.

Nerveuse, elle posa sa main sur le comptoir.  


Attends cinq secondes, rassure-moi, j’ai pas tatoué quelque chose d’affreux à quelqu’un en étant bourrée ? Tu viens pas pour ladite potentielle personne ?


Silence gênant, puis rire.

La rousse haussa un sourcil, perplexe. Avait-elle dit une bêtise ? Ou alors, elle avait simplement trop paniqué pour rien. Cette jeune fille devait connaître quelqu’un qui connaissait personnellement Lyla. Elle fit donc glisser la pièce d’identité vers elle, afin de voir si elle reconnaissait le nom, peut-être était-elle de la famille d’un de ces clients de qui elle était proche ? En voyant le prénom de la jeune adulte, son cœur s’emballa, avant que son sourire ne vienne à s’inverser. Le prénom correspondait, mais pas le nom de famille. La date de naissance aussi, mais pas l’année de naissance. Deux ans de plus. Deux ans de trop.

Sa main serra le comptoir, légèrement plus fort. Son moral venait d’en prendre un coup, mais elle fit son possible pour ne pas le montrer. Même s’il était toujours visible qu’elle était légèrement bouleversée.  

Dans les faits, heureusement qu’il ne s’agissait pas de sa fille. Elle n’aurait vraiment pas su comment réagir.

Son regard bissé dévia un instant, à nouveau posé sur la carte. A bien y réfléchir, c’était de même étrange, tout comme l’attitude actuelle de “Casey”. Quelque chose avait changé. Une assurance éraflée.  

L’artiste fronça les sourcils et reprit la carte en main.



Permets-moi de vérifier quelque chose



La rousse prit sa propre carte qu’elle sorti de la pochette de son téléphone et la plaça à côté. Ses yeux d’artiste perçurent un jaune plus clair du côté de la carte de sa potentielle cliente ainsi que quelques millimètres de différence entre les différentes informations.  

Bon.  

Elle releva la tête, et planta silencieusement ses yeux dans ceux de la jeune fille. Elle ne savait pas quoi dire. Ni quoi penser.  

Le fait qu’il s’agissait d’une falsification d’identité lui passa au-dessus de la tête. Mais pas la potentielle possibilité que celle qui se trouvait en face d’elle ait passé neuf mois avec elle. Elle inspira longuement, puis expira. Sa volonté d’avoir une voix assurée ne fut pas aussi puissante que les vibrations qui vinrent se loger dans ses paroles.



Si tu me donnais ta véritable carte d’identité ça irait mieux



Le simple fait d’articuler faisait monter en elle les émotions qu’elle tentait de contenir, elle sentait sa gorge se serrer, le goût amer des larmes s’installer dans sa bouche, tandis que ces dernières n’attendaient qu’un mot de plus pour délivrer le déluge d’émotions qui ne demandait qu’à jaillir.
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Ven 12 Oct - 19:33
Le changement de réaction chez Lyla me fit tiquer. Mince, est-ce que j’avais dit une connerie ? Je repassais mes paroles dans mon esprit, me demandant si ma potentielle gaffe allait compromettre ma couverture – une couverture tellement élaborée, clairement – mais apparemment ce n’était pas ça. Sa nervosité ne traduisait pas une suspicion quelconque à mon encontre, plus une crainte soudaine. Je fronçais à peine les sourcils, dans une micro-expression, désarçonnée par ce changement de situation. Heureusement ça ne dura pas et je parvenais à rester plutôt neutre, même à montrer une inquiétude à peine feinte car c’était ce que son expression aurait dû m’inspirer si je n’étais pas moi-même craintive de voir ma véritable identité – ainsi que la raison de ma présence – révélée.
Finalement je n’eus pas à jouer la comédie beaucoup plus longtemps car enfin je pus savoir ce qui la tracassait. Est-ce qu’elle avait tatoué quelqu’un en étant bourrée ? Je restais silencieuse un instant à cause de la surprise, et aussi en songeant au fait que si c’était la première chose qui lui était venu à l’esprit… Cette fois-ci je ne contrôlais pas ma réaction et je me laissais aller à un rire assez franc, qui cachais assez bien ma légère gêne.
Je secouais finalement la tête.
« Non, absolument pas, » je répondais finalement.
Je me demandais tout de même ce qui avait pu l’amener à une telle conclusion. Je n’avais aucune idée de ce qui pouvait l’amener à penser que je connaissais quelqu’un à qui elle aurait pu faire une crasse, aussi je décidais de ne pas trop me creuser la tête pour ne pas complètement griller ma couverture. Surtout qu’elle était désormais en train d’examiner ma carte d’identité.

Je la regardais faire, décidant de faire la conversation un peu, afin de la détourner du bout de plastique qui – s’il était de bonne facture – pourrait très bien trahir le fait que je tentais de cacher ma véritable identité.
« Vous ne vouliez pas me montrer ce que vous faites sinon ? »
Mais mes mots semblèrent ne pas l’atteindre ; elle observait minutieusement ma fausse carte d’identité. Je parvenais à garder mon calme en surface alors que je sentais une légère panique commencer à m’envahir. Si elle restait trop longtemps dessus elle allait probablement pouvoir assez facilement deviner qu’il s’agissait d’une fausse, et je n’étais pas sûre de pouvoir rester si c’était le cas. Je n’étais pas sûre de vouloir qu’elle découvre qui j’étais si tôt, pas avant d’avoir pu en apprendre plus sur elle.
Je serrais les poings plutôt que la mâchoire et je déglutissais discrètement lorsqu’elle me dit qu’elle voulait vérifier quelque chose.
Je me sentais prête à prendre mes jambes à mon cou. Je n’étais peut-être pas prête finalement.
« Yeah, sure, no problem, » je parvenais toutefois à articuler avec un sourire bien plus sûr que ce que j’étais en l’instant. Quelque part je criais silencieusement dans ma tête, de cette voix de conscience qui jamais ne changeait de volume, jamais réellement.
J’inspirais profondément lorsque je la voyais sortir sa propre carte et déjà des excuses me venaient en tête si jamais elle remarquait les défauts de celle que je lui avais donné en toute confiance. Finalement le verdict tomba avant même qu’elle n’ouvre la bouche.

Je soutenais son regard sans ciller, toujours en souriant, comme si de rien était, comme si je ne devinais pas dans la façon dont elle inspirait et expirait que quelque chose clochait clairement. Agacement ? Non, c’était autre chose, l’étroitesse d’une vision qui se réduit sur une mince possibilité qui s’entendait dans chacun de ses mots prononcés. Un regard humide de larmes.
Je changeais de pied d’appuie alors qu’une inspiration tremblante franchissait mes lèvres toujours souriante.
« Ma véritable carte d’identité ? Vous l’avez entre les mains, » je tentais avec une assurance que je ne possédais pas en cet instant. Finalement je soupirais « C’est juste que la votre est trop vieille pour pouvoir comparer, vous savez. »
Je passais une main dans mes cheveux blondis par le soleil du Pacifique avant de la tendre pour venir reprendre ma carte d’identité que je rangeais dans ma poche, pour finalement croiser les bras. Ma stratégie avait échouée, mais au moins j’aurais essayé.
« Mais peu importe, laissez tomber. »
Je me reculais d’un ou deux pas avant de tourner les talons. Je la voyais bouger à son tour dans le reflet de la devanture, j’ignorais ce qu’elle me disait et je ne m’arrêtais que lorsque ma main se posa sur la poignée de la porte, la sienne sur mon bras. Je m’immobilisais alors.
J’hésitais.
Je retirais ma main de la poignée, puis avec une lenteur intolérable je me retournais vers elle.
Bon.
Je disais quoi maintenant ? Je faisais quoi ? Je ne pouvais plus vraiment fuir maintenant qu’elle m’avait retenue. Je déglutissais de nouveau. Tant pis. C’était trop tard maintenant. Je baissais les yeux vers sa main, j’inspirais profondément pour trouver le courage en moi de regarder les siens, ceux où je ne me reconnaissais pas. Et pourtant…
« C’est… moi. »
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Mar 23 Oct - 11:03
Si elle n’avait pas été dans un tel état actuellement, Lyla aurait pu rire face à la remarque que lui lança Casey, qui sous-entendait qu’elle était “vieille”. Pour son âge d’ailleurs, quand elle voyait d’autres personnes de sa tranche d’âge, elle se disait qu’elle était encore assez vive ceci dit, mais elle n’avait pas la motivation de contrer cette remarque, ou d’argumenter quoique ce soit à ce sujet. Son esprit était concentré sur une tout autre chose. Ce qu’elle faisait, et les réactions de la brune. La rousse attendait quelque chose, des mots, des gestes, des explications. Son cœur s’emballait autant qu’un océan en pleine tempête et elle savait bien que rien ne pourrait pour l’instant l’arrêter. Les mots qui tombèrent ainsi que le départ de la jeune fille augmentèrent sa violence, et Lyla laissa ses émotions prendre le dessus, comme la plupart du temps. Un quart de seconde de vide, puis elle se précipita vers elle, de façon désespérée. Elle leva sa main pour la poser sur son épaule, pour l’arrêter, essayer de régler les choses. Ne pas la laisser partir, pas encore, pas une nouvelle fois, elle ne voulait plus avoir à vivre ça. Elle voulait comprendre, savoir, être sûre.

Casey s’arrêta, immédiatement, à l’instant où elle allait abaisser la poignée de la porte. Les secondes lui semblèrent être une éternité, et chaque action lui parut d’une lenteur insoutenable, tout étant trop rapide à son goût, elle avait peur du moment où les mots allaient être dit, où elle allait savoir, mais elle voulait être fixée. Un visage qui finit par se tourner, pour se figer face au sien. Le silence pesant lui permit d’entendre la moindre réaction de chacune, auxquelles elle ne fit que peu attention.

Avant que le verdict ne tombe.

Le sol s’écroula sous ses pieds, elle perdit toute perception du moindre élément. Son visage n’était bon qu’à afficher un regard vide, perdu, tout autant qu’elle. Elle ne réalisait pas encore. Pas tout de suite. C’était une trop grosse information. Si elle avait su que ce qu’elle avait toujours désiré se produirait enfin, elle n’aurait jamais cru qu’elle réagirait comme ça. Elle s’attendait à une effusion de joie de sa part, à la place, elle n’avait qu’une envie : fuir. Fuir pour assimiler, gérer toutes ses émotions qui surgissaient en elle brutalement, se busculant pour arriver en premier, sans prendre garde aux dégâts que feraient leur passage et leur arrivée.

Elle lâcha Casey, pour poser son bras, afin de se reposer, sur le canapé de la salle d’attente.

Je...

Non, elle n’avait pas les mots, rien ne sortait pour l’instant. Elle voulait tout exprimer, mais les mots n’étaient pas suffisants pour ça.

Un coup de poignard.

Voilà ce qu’elle ressentait.

Jamais elle ne l’aurait cru.

Désolée.

Elle s’assit sur le canapé, car ses jambes ne voulaient plus la porter, comme si elles étaient incapables de supporter toutes ses émotions. La rousse passa sa main sur son visage, essuya les larmes qui commencèrent à se former au passage, pour finalement fixer les carreaux en damier noirs et blanc du sol.

J’aurai aimé que les choses ne se déroulent pas comme ça, qu’elles se déroulent mieux.

Lyla croisa ses doigts entre eux, et leva la tête, en direction d’elle, dans l’attente d’une réponse.

De la part de sa fille.
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