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call me a schemer. (ophélie)

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call me a schemer. (ophélie)
Jeu 31 Jan - 21:24
Je n’étais pas bien certaine qu’accepter de me rendre à cette surprise-party soit la meilleure idée du siècle. Bien sûr, j’étais enchantée d’y aller ; évidemment, j’étais agréablement surprise d’y avoir même été invitée. Mais de là à me dire que toute cette situation était normale, il y avait tout un monde. J’aurais juste dû hausser les épaules et ne pas m’en faire, accepter l’invitation et me dire que j’allais forcément y passer un bon moment. Et si Avalon estimait que j’y avais ma place alors je pouvais simplement me détendre et ne pas penser à toutes les sensations que la seule idée de me retrouver à la fête d’anniversaire de Dakota. Il y avait quelque chose chez la colocataire de ma wedding-planneuse qui faisait que j’étais à l’aise sans véritablement savoir comment ou pourquoi. Mais c’était plaisant. C’était agréable d’être entourée de personnes sincères et qui ne pensaient pas à autre chose. Qui ne voyaient pas en moi la fille de Monsieur Chateaubriand, businessman plein aux as. Avalon ne connaissait rien de moi et ça rendait notre rencontre, nos rapports beaucoup plus simples. Bien moins compliqués. Car même si mademoiselle Reeves lui avait forcément parlé de moi, de la famille dans laquelle j’étais née, ça ne serait forcément qu’un dixième de la réalité.

Je me mets à rire de plus belle quand je vois la brunette comme sonnée par ma répartie. « Non, mais tu es grande. Très. Grande. C’est toujours plus compliqué pour les grands. » Je hausse les épaules comme pour lui signifier que ça n’avait cependant pas d’importance parce qu’on était là avant tout pour prendre du bon temps et s’amuser. C’était censé être un moment agréable, pas un véritable cours. Alors très amusée, je regarde la colocataire de Dakota s’écarter et commencer à faire quelques étirements quelque peu comiques. Un club sur l’épaule, je ne peux m’empêcher de lâcher un gloussemment que je tente de cacher derrière une quinte de toux. Il semblerait que Avalon prenne les défis un peu trop au sérieux – mais ça n’en restait pas moins drôle. Et quand elle m’interpelle pour enfin commencer, je me racle la gorge et reprends un sérieux tout relatif car je souris toujours d’un air amusé. « Déjà, la position de départ. Les jambes écartées à largeur de tes hanches, le dos bien droit et les épaules baissées, j’explique tout en prenant position moi-même pour la montrer avant que Avalon ne puisse m’imiter. Les mains bien haut sur le club, tu le prends d’abord avec la main gauche puis la droite. Les deux pouces, comme ça. » Je me redresse, rapidement avant de lui faire un geste de la main qui l’invite à prendre position à son tour. « Vas-y, essaye. Que je voie de quoi tu es capable et si tu as du potentiel. » Puisque cela semblait lui tenir à cœur alors j’allais vraiment lui apprendre à jouer. Autant en profiter, je me dis que ça pouvait être amusant de rester là, à regarder cette grande brune se prendre pour Tiger Woods jusque parce que je l’ai défiée.
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call me a schemer. (ophélie)
Sam 23 Mar - 23:35
Elle n’était pas réellement piquée dans sa fierté. Après tout, elle ne pensait pas refaire du golf après cet instant, alors elle n’y accordait que très peu d’importance. Mais cela lui plaisait bien de taquiner la rouquine, de passer un peu de temps avec elle pour tenter de l’apprivoiser, de voir qui elle était réellement. Avalon n’était pas vraiment inquiète pour Dakota ; sa colocataire était suffisamment grande pour savoir qui elle pouvait fréquenter ou non, mais la barmaid restait curieuse de savoir pourquoi Ophélie parvenait à ce point à chambouler la Reeves. Enfin, déjà, elle n’avait pas à chercher longtemps pour reconnaître qu’elle avait un physique capable de faire tourner les têtes. « Non, mais tu es grande. Très. Grande. C’est toujours plus compliqué pour les grands. » Avalon laissait échapper un rire, avant de répondre, du tac au tac : « Je ne suis pas si grande. C’est juste toi qui est un peu petite. » Un clin d’œil venait souligner ses mots, pour montrer qu’elle plaisantait. Il ne servait à rien de se mettre Ophélie à dos, surtout que certaines personnes pouvaient être complexées par leurs tailles. Mais la rouquine n’était pas si petite, elle était même plutôt de taille normale. Les commentaires de la Wheeler ne devaient pas l’avoir piquée au vif. Du moins, elle l’espérait. Cependant, Ophélie semblait bien plus amusée par les idioties d’Avalon qu’elle n’en était agacée. Un sourire peint sur les lèvres, elle ne tardait pas à adopter sa posture d’enseignante de golf. « Déjà, la position de départ. Les jambes écartées à largeur de tes hanches, le dos bien droit et les épaules baissées. » Elle alliait les gestes à la parole, ce qui permettait à la barmaid de l’imiter, tentant de se mettre dans la bonne position. « Les mains bien haut sur le club, tu le prends d’abord avec la main gauche puis la droite. Les deux pouces, comme ça. » Fronçant les sourcils, Avalon jetait des coups d’œil furtifs en direction d’Ophélie, tentant de replacer ses mains au bon endroit. Mais la rouquine se redressait rapidement. Trop rapidement. « Vas-y, essaye. Que je voie de quoi tu es capable et si tu as du potentiel. » La barmaid grimaçait avant d’esquisser un sourire navré. « Okay. Il se pourrait que j’ai oublié quelle main allait au-dessus de l’autre. Mais je suis sûre que ça arrive même à… Euh… Monsieur le tigre des bois. » Avec un peu de chance, Ophélie ne serait pas une fan inconditionnelle de cet homme dont Avalon avait complètement oublié le véritable nom. Auquel cas, elle allait paraître bien fine. « Mais je suis un peu ambidextre. Les semaines impaires. Du coup, j’imagine que ça devrait le faire peu importe le sens. » Parce qu’elles étaient bien en plein milieu d’une semaine impaire, non ? Elle n’en savait trop rien. Elle avait toujours l’habitude de dire n’importe quoi lorsqu’elle n’avait aucune idée de ce qu’elle était en train de faire. Autant dire que ça arrivait souvent. Mais généralement, cela suffisait pour sortir la Wheeler de l’embarras. « Monsieur le champion mettrait la balle dans le trou en combien de coups tu penses ? » demandait-elle en baladant son regard sur l’herbe, à la recherche du drapeau marquant l’entrée du trou. Et il était fichtrement loin.
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call me a schemer. (ophélie)
Mar 9 Avr - 9:52
Je ne peux m’empêcher de rire lorsque Avalon rétorque du tac au tac quelques mots sur ma propre taille. J’aurais peut-être pu en être vexée mais ce n’était clairement pas le cas – il en fallait un peu plus et, surtout, je n’étais pas complexée par ma taille. « Petite et fière de l’être, je lâche avant de lui tirer puérilement la langue, telle une gamine de cinq ans. » J’aimais bien ce que je découvrais du caractère de Avalon. Dakota m’avait un peu parlé d’elle lors de nos conversations sur The Chart mais ce n’était encore rien comparé à ce que j’apprenais d’elle en contexte réel. Elle était drôle, amusante. Elle avait ce petit souffle de folie qui me plaisait bien. C’était comme une bouffée d’air frais – elle était comme une bouffée d’air frais. Et c’était finalement tout ce dont j’avais besoin lors de cette croisière. C’était tout ce que j’avais recherché en montant sur le paquebot. « Essaye. Tu le sentiras si tu te sens mal à l’aise avec une main plutôt qu’une autre, je la rassure alors que j’observe ses gestes encore un peu maladroits. Monsieur le Tigre des Bois. » Je pouffe comme une enfant, dissimulant un éclat de rire derrière ma main gantée. Il y avait vraiment chez la brunette un grain de folie qui manquait cruellement à ma vie quotidienne. J’avais grandi dans un monde si froid, si guindé. J’avais été habituée très vite à contenir mes émotions, à garder un visage placide et maîtrisé. Mais j’étais devenue une enfant rebelle quand mon frère nous avait quittés. J’étais devenue une rebelle sans trouver véritablement une place qui me convenait. La proximité de la jeune femme semblait me montrer que je n’étais finalement pas qu’un vilain petit canard. Ce n’était pas si anormal, de vouloir vivre comme on l’entendait.

« Et les semaines paires, tu es quoi ? Nyctalope ? je me moque un petit peu mais avec beaucoup de tendresse parce que Avalon m’émouvait plus que je ne l’aurais imaginé. » Mademoiselle Reeves avait eu raison : c’était véritablement un phénomène et il ne devait pas en exister deux comme elle sur toute la planète. « Tu es vraiment très drôle comme nana, je commente tout haut, peut-être plus moi-même que pour elle. » Machinalement, je suis son regard et j’observe au loin le drapeau qui marque l’emplacement du trou. Je comprenais qu’elle se sente impressionnée. Il paraissait si loin et elle débutait. « En deux, je réponds franchement. En trois, s’il est dans un mauvais jour. » Je ris un peu devant son air un peu déconfit. « T’en fais pas, tu as le droit de t’y reprendre à vingt fois. Je ne dirai rien à personne, c’est promis. » Posant une main sur son avant-bras, j’attire son attention et lui souris doucement. « Si tu veux, je fais le premier coup pour l’avancer au maximum vers le trou, proposé-je. Et tu t’occupes du reste ? » Peut-être que ça le mettrait plus à l’aise – tout du moins, je l’espérais. Je ne voulais pas non plus avoir l’air trop condescendante ou pompeuse. Elle avait le droit de tout essayer et comme elle le souhaitait mais si le trou lui semblait trop éloigné, peut-être que ça pourrait la troubler. « Enfin, c’est comme tu préfères à vrai dire. Ce qui te met le plus à l’aise. »
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call me a schemer. (ophélie)
Mer 29 Mai - 0:50
Les probabilités qu’elle excelle au golf dès le premier essai étaient plus que nulles. Pourtant, Avalon ne voyait pas quelle difficulté résidait dans ce sport réservé aux gens snobs. Et surtout, elle avait envie de montrer à Ophélie qu’elle était capable de faire les choses bien. Peut-être que ça inciterait la rouquine à croire qu’elle avait préparé une fête parfaite pour l’anniversaire de Dakota. Enfin, elle cherchait à avoir sa confiance. C’était normal non ? Pour elle, en tout cas, ça l’était. « Et les semaines paires, tu es quoi ? Nyctalope ? » Avalon prit un air faussement outré. « Eh ! Personne t’a obligée à être vulgaire. » se plaignait-elle avant de se mettre à rire. Il fallait avouer que ce mot avait l’air fort peu sympathique. A vrai dire, Avalon n’en comprenait la signification que parce que cela lui faisait penser à Nyx, la sœur de Dakota. Sans quoi, elle aurait été totalement à l’ouest. « Tu es vraiment très drôle comme nana. » Haussement d’épaules. Avalon ne se trouvait pas particulièrement drôle. Elle s’autorisait simplement à être elle-même. C’était ce qui la faisait sortir de la norme, parce qu’en général, les gens se mettaient trop de barrière. La barmaid avait également ses limites, mais elles étaient moins marquées que chez d’autres. A vrai dire, alors qu’elle regardait le drapeau marquant l’entrée du trou, elle ne se fixait aucune barrière pour arriver à ses fins. Elle arriverait à aller au bout, même si elle ne savait pas encore commun. Peut-être même qu’elle pourrait le faire en autant de coups que monsieur le tigre des bois. Enfin, elle se sentait suffisamment concentrée pour réussir cet exploit. « En deux. En trois, s’il est dans un mauvais jour. » Ophélie la ramenait cependant à la réalité. Une légère grimace venait prendre place sur ses traits alors qu’elle se tournait vers la rouquine. « Tu voulais dire vingt-deux ou vingt-trois non ? Je suis sûre que c’est une règle du golf, de tout diviser par onze. » Elle se laissait aller à rire. Deux ou trois coups ? Ce tigre des bois devait être quelqu’un d’exceptionnel. En tout cas, pour elle, c’était clairement inatteignable. « T’en fais pas, tu as le droit de t’y reprendre à vingt fois. Je ne dirai rien à personne, c’est promis. Si tu veux, je fais le premier coup pour l’avancer au maximum vers le trou et tu t’occupes du reste ? » La proposition était plus que gentille. Avalon se sentait touchée par l’intention d’Ophélie. « Enfin, c’est comme tu préfères à vrai dire. Ce qui te met le plus à l’aise. » La barmaid prenait quelques instants pour réfléchir, avant de finalement répondre : « Prends plutôt une deuxième balle. On va jouer ensemble. Je suis sûre que je peux te mettre la pâté. » lui confiait-elle avant de se mettre à rire. En réalité, elle était surtout sûre qu’elle allait se montrer ridicule. Mais la rouquine n’avait pas l’air d’être du genre à la juger, alors ça devrait aller. « Bon, j’me lance. » Se positionnant devant la balle, Avalon rassemblait toute sa concentration afin de taper dedans. Manque de chance, le club de golf passait juste au-dessus. « Je précise que ça ne peut pas compter pour un coup si ça ne touche pas la balle. Tu m’auras pas là-dessus. » Elle riait une nouvelle fois avant de reprendre contenance. Sa respiration se bloquait alors qu’une nouvelle fois, elle faisait aller le club de golf. Celui-ci touchait finalement la balle et Avalon en fut la première surprise. Si bien qu’elle oubliait de regarder la direction qu’avait pris la petite sphère blanche.
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call me a schemer. (ophélie)
Dim 23 Juin - 10:29
Avalon était une drôle de fille. À la fois étrange et amusante. Elle était comme un grand bol d’air frais qui m’arrivait en pleine figure et ça faisait un bien fou. Il était rare chez moi de croiser des personnes aussi naturelles et véritables – tout n’était qu’apparences et faux sourires, dans mon monde. Derrière le maquillage Chanel et Dior se cachaient les visages de sorcières décharnées et squelettiques qui faisaient passer leur individualisme égoïste pour de l’altruisme aux yeux du monde. Avalon, elle, était d’un naturel totalement rafraîchissant. Spontanée. Et j’avais un peu l’impression de pouvoir juste être Ophélie en sa compagnie. J’avais l’impression qu’elle ne s’offusquerait pas de m’entendre jurer, de m’entendre rire à gorge déployée. Elle me regarderait peut-être un peu bizarrement mais passerait à autre chose bien vite. Et ça faisait du bien – un bien fou. Il manquait des personnes comme Avalon et Dakota à ma vie. « Loin de moi l’idée de faire de la discrimination mais je ne pense pas que tu puisses vraiment me mettre la pâté, désolée, lâché-je avec une fausse grimace désolée et un haussement d’épaules. Je traîne sur les terrains de golf depuis mes neuf ans. » Néanmoins, j’accède à sa requête et prends ma propre balle tout en la regardant se placer. La voir si concentrée est attendrissant et je me sens touchée qu’elle y mette autant de cœur. Je trouve ça parfaitement adorable de sa part.

Son premier essai est un échec cuisant mais je ne fais aucun commentaire, consciente que le golf est un sport très particulier. De plus, je me souviens très bien de mes premiers essais et je n’avais pas réussi à toucher la balle avant des heures – et quelques caprices aussi. « Bien sûr que ça ne compte pas, voyons. » Je lui adresse un clin d’œil. « Et puis, qui a dit qu’on devait absolument suivre les règles ? » Je me rapproche instinctivement et pose mes mains sur ses hanches, puis son dos et ses épaules afin de corriger sa position. « Essaye de te détendre un peu, c’est tout noué là-haut, je laisse échapper. Tu veux frapper trop fort, ça te bloque. Essaye d’y mettre moins de puissance mais plus de précision. Prends ton temps, ça va venir tout seul ensuite. » Une dernière correction dans l’angle de son buste et je m’écarte, l’invitant à recommencer une fois encore. Je ne m’étais jamais imaginé professeur de golf mais je trouvais l’expérience intéressante et amusante. J’oubliais un peu tout le reste, n’existait que cette partie de golf complètement unique et loufoque. Ça n’avait aucune importance, je me sentais bien et c’était tout ce qui comptait pour moi. J’avais juste besoin de retrouver la sensation d’être une fille comme les autres. D’être libre comme les autres. La sensation d’avoir mon mot à dire lorsqu’il s’agissait de ma vie. « Ah, tu vois ! je m’exclame avec entrain, le sourire lumineux quand je vois la balle qui atterrit quelques mètres plus loin. C’est super ! Je savais que tu y arriverais ! » Ce n’était pas trop demander de juste pouvoir vivre, non ? Sans doute que ça l’était. Ça l’était pour mes parents, en tout cas.
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