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i keep trying to find me. (mareiva)

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Mer 11 Avr - 23:24
Son stage avait commencé depuis plusieurs mois et elle se plaisait vraiment dans ce qu’elle faisait, s’épanouissait dans ce qu’elle découvrait dans la pratique. C’était tellement plus jouissif dans la pratique ! Mais aussi bien plus effrayant. Depuis plusieurs jours, les images de l’un de ses patients poignardant un inconnu ne cessaient de tourner dans son esprit. Elle ne parvenait pas à s’en défaire et pour cause, les lettres de menace qu’elle avait reçues s’étalaient sur le bureau de sa chambre. Il menaçait de la retrouver et de la tuer, elle aussi, si elle disait quoi que ce soit à la police. Elle avait longuement hésité avant de se rendre au poste, et finalement, elle s’était dit qu’elle n’avait pas d’autre choix. Ce qu’elle avait vu n’avait rien à voir avec le cadre de son travail, aussi pouvait-elle donner les informations qu’elle avait aux agents de police. Ceux-ci l’avaient bien remerciée en lui attribuant une protection rapprochée en la personne de Luna Black, mais Merida craignait toujours de se rendre à son travail. A chaque angle de rue, elle avait l’impression qu’elle allait le voir surgir en train de hurler alors qu’il s’apprêtait à lui planter un poignard dans le flanc. La paranoïa commençait à la ronger de l’intérieur, et cela se ressentait grandement sur ses consultations. Elle n’avait pas encore trouvé le moyen d’en parler à Mareiva, qui était sa comme sa tutrice pour la totalité de sa période de stage. Mais elle n’allait plus trop avoir le choix. Ce matin-là, elles avaient rendez-vous pour discuter des impressions de Merida sur son stage, et la jeune femme comptait bien aborder le sujet au passage. Mareiva avait également dû avoir à faire à des patients un peu trop envahissants, faisant des choses à la limite de la légalité et la menaçant par la suite. Elle devait savoir comment gérer cette situation et Merida se sentait un peu stupide de ne pas avoir pensé à lui en parler auparavant. Heureusement, elle allait avoir l’occasion de se rattraper. Elle s’était présentée de bonne heure pour venir voir Mareiva dans son cabinet, pénétrant dans la salle d’attente avant même que la psychothérapeute ne s’y présente elle-même. Elle l’attendit durant de nombreuses minutes, mais au moins, elle avait cessé d’adresser des coups d’œil angoissés en direction de sa montre. Merida tentait de se calmer, de peur de donner l’impression que son stage se passait mal, alors que c’était tout ce qui était à côté qui ne cessait de lui tracasser l’esprit. Finalement, la porte du cabinet s’ouvrit et elle ne se fit pas prier pour se lever de sa chaise. « Docteur Fraser. » la saluait-elle en se rapprochant, un sourire sur les lèvres. « Je suis ravie de vous voir. J’aurais aimé pouvoir avancer notre rendez-vous, mais je ne souhaitais pas vous importuner. Enfin, voilà, le jour J est arrivé. » Elle manquait de rougir, consciente qu’elle parlait un peu trop. Mais elle se contint, soucieuse de rester un minimum professionnelle.
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Lun 30 Avr - 23:22
Mareiva regarda sa montre, elle était encore dans les temps. Rempli d’une bouffade coréenne entre copine, elle n’avait pas vraiment l’envie d'accélérer, se sentant beaucoup trop lourde pour agir. Elle prit quelques minutes au café du coin pour prendre sa boisson chaude qui allait surement lui permettre de digérer sans difficulter et ne pas avoir le contre coup d’une bonne bouffe. Elle devait être opérationnelle pour son travail. La moindre faiblesse pouvait s’avérer être dangereuse et ingérable pour certain de ses patients. Psychologue depuis dix ans maintenant, elle avait su commettre des erreurs qu’elle payait encore maintenant mais uniquement la culpabilité intérieur. Les blessures physiques avaient cicatrisé et disparu depuis bien longtemps. Entrant dans le batiment, elle sautilla dans les escaliers en prenant garde de ne pas renverser son café sur le marbre des marches et entra dans le cabinet qu’elle partageait avec deux de ces collègues. La porte se referma derrière elle quand une voix l’interpella : « Docteur Fraser. » Du premier coup d’oeil, Mareiva reconnu la stagiaire qui avait participé à ses entretiens. Forte de sa facilité à se faire toute petite, ses patients avaient réussi à l’oculter pour mener à bien les séances : « Merida, appelle moi Mareiva, voyons ! » Naturellement avenante et maternelle, elle avait prit la jeune fille sous son aile, peut-être un petit peu trop d’où ces excés de zèle que la futur psychothérapeute arbordait avec elle : « Oui, tout va bien, respire doucement et on va s’installer dans mon cabinet. » proposa le médecin en indiquant la porte de ce dernier d’un signe de tête, pour seule réponse. Une fois qu’elle avait fermé les portes : « Installe-toi, on va discuter un petit peu de ce qui a été vu et fait… Je dois avoir ton dossier d’évaluation quelque part sur mon bureau. » Elle posa son café sur la surface libre du bureau après en avoir bu une grande gorgée : « Tiens le voilà ! » s’exclama t-elle, en le montrant à la jeune fille : « Alors… Elle s’asseya en face de la stagiaire, en position de professionnelle à patient. Quelque chose l’avait tiqué lorsqu’elle avait découvert en arrivant. Qu’est-ce que tu peux me dire sur ces mois de stage ? Tout c’est bien passé ? »
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Mar 15 Mai - 1:36
Elle était là, perchée sur la chaise de la salle d’attente, le cœur tambourinant au creux de sa poitrine. Depuis plusieurs jours, Merida avait l’impression de vivre un cauchemar éveillé. Il avait fallu que son rêve s’effrite entre ses doigts, que ce stage qu’elle attendait tant, dérape soudainement. C’était pourtant loin de la décourager. Elle voulait continuer dans cette branche et refusait de laisser son rêve derrière elle. Cependant, elle avait besoin d’aide pour reprendre du recul et de conseils pour savoir comment il lui fallait gérer la situation. Sa réunion avec sa maitresse de stage tombait donc à pique. Elle restait la mieux placée pour lui venir en aide. Après tout, Merida avait une confiance absolue en elle et surtout, elle l’admirait pour son travail. La jeune Cooper n’avait pas hésité à se lever pour venir directement à sa rencontre en la voyant, pressée d’enfin pouvoir se confier. « Merida, appelle moi Mareiva, voyons ! » lui répondit la psychothérapeute sur un ton maternel. La blonde en fut quelque peu gênée. C’était une requête dont elle lui avait déjà fait part, mais l’apprentie était tellement admirative de son travail qu’elle avait du mal à s’y plier. « Oui, évidemment ! Excusez-moi. » Elle lui adressait un sourire désolé, quand bien même elle savait que Mareiva ne lui en voulait pas réellement. « Oui, tout va bien, respire doucement et on va s’installer dans mon cabinet. » Merida la suivit à l’intérieur. « Installe-toi, on va discuter un petit peu de ce qui a été vu et fait… Je dois avoir ton dossier d’évaluation quelque part sur mon bureau. » La jeune stagiaire ne se fit pas prier pour prendre place et vint aussitôt s’asseoir à l’endroit que lui indiquait Mareiva. Pendant ce temps, sa maitresse de stage prenait place tout en cherchant après son dossier. « Tiens le voilà ! Alors… Qu’est-ce que tu peux me dire sur ces mois de stage ? Tout c’est bien passé ? » Merida avait soudainement l’impression d’être à la place du patient, ce qui était une position qu’elle n’avait pas occupée depuis de nombreux mois. Mais elle ne s’en plaignait pas, bien au contraire, elle avait hâte de vider son sac. « Dans l’enceinte du cabinet, tout était parfait ! Vraiment, c’était encore mieux que ce que j’imaginais et je me plais beaucoup dans ce que je fais. C’est en dehors que ça a dérapé… » La jeune femme prit le temps de respirer un bon coup avant d’ajouter : « Un soir, j’ai découvert un de mes patients en prise avec un inconnu. J’ai approché pour voir si je pouvais l’aider mais… Il s’est avéré qu’il avait tué l’homme face à lui. » Elle se mordit la lèvre inférieure alors qu’elle relevait les yeux vers Mareiva. Son regard s’embuait peu à peu, mais elle ne voulait pas pleurer. Elle n’était pas venue pour ça. « Il m’a menacée de s’en prendre à moi si j’allais avertir la police de ce que j’avais vu. J’ai reçu des lettres de menaces chez moi. Je regarde constamment par-dessus mon épaule quand je sors. Mais malgré tout, je suis allée témoigner de ce que j’avais vu. » De façon inconsciente, elle s’était mise à se triturer les mains, angoissée par tout ce que cela impliquait. « Je me suis dit que ça ne brisait pas le secret professionnel, puisque ça s’est passé en dehors de mon cabinet. Mais je suis quand même effrayée. Je ne sais pas tellement comment gérer cette situation. » avouait-elle d’un air penaud. Elle ne savait pas tellement ce qu’elle attendait de Mareiva, mais elle savait qu’elle était la meilleure personne pour lui soulager l’esprit. Elle avait des années de pratiques du métier et avait déjà dû être confrontée à des situations similaires. C’était ce dont cherchait à se convaincre Merida, qui avait une confiance aveugle en sa maîtresse de stage.
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Lun 18 Juin - 18:53
Mareiva s'était assise dans le but d'entretenir une conversation avec sa stagiaire. Elle avait une totale confiance envers cette dernière mais elle restait sa tutrice et si elle rencontrait des situations particulière, elle devait forcément lui en parler. Alors, il était naturel qu'elle vienne se confier et lui parler d’éventuel conflits ou problèmes rencontrés durant le stage. C'était un moyen pratique pour la psychologue de gérer tout ça et surtout de ne pas perdre le fil en indiquant tout sur sa fiche d'avaluaction. Savoir ce qu'elle devait travailler ou ce qu'elle avait pu acquérir. Alors, elles s'installèrent tranquillement pour parler et la tutrice ne trouva rien de plus confortable que le bon divan qu'elle mettait à disposition de ces patients. « Dans l’enceinte du cabinet, tout était parfait ! Vraiment, c’était encore mieux que ce que j’imaginais et je me plais beaucoup dans ce que je fais. C’est en dehors que ça a dérapé… » Pour ne pas la couper dans son discours, Mareiva hocha de la tête pour faire comprendre qu'elle l'avait bien entendu pour que la stagiaire continue de parler : « Un soir, j'ai découvert un de mes patients en prise avec un inconnu. J'ai approché pour voir si je pouvais l'aider mais... Il s'est avéré qu'il avait tué l'homme face à lui. » Cette révélation était plutôt surprenante ce qui fait que Mareiva détendit ses jambes pour les croiser afin de bien maitriser son carnet : « Qu'est-ce qui s'est passé quand il a vu que vous étiez là ? » demanda la psychologue pour encourager encore la jeune fille à se confier : « Il m'a menacé de s'en prendre à moi si j'allais avertir la police de ce que j'avais vu. » Un autre hochement de tête de la part de Mareiva : « J'ai reçu des lettres de menaces chez moi. » Là, les yeux de la brune s'écarquillèrent : « Je regarde constamment par-dessus mon épaule quand je sors. Mais malgré tout, je suis allée témoigner de ce que j'avais vu. » Notant quelques mots sur l'histoire qu'elle venait d'entendre et le comportement gestuel de Mérida, elle lâcha un « hum.. » quand la jeune fille reprit : « Je me suis dit que ça ne brisait pas le secret professionnel, puisque ça s'est passé en dehors de mon cabinet. Mais je suis quand même effrayée. Je ne suis pas tellement comment gérer cette situation. » La psychologue reboucha son stylo et posa le tout à côté d'elle, sur un petite table qu'elle avait à sa disposition. Elle était franchement désolée que pour ses débuts, Mérida se retrouvait dans une situation aussi délicate, qui effectivement, pouvait provoquer des insomnies : « Tu as été très courageuse face à cet homme. Tu sais, lorsqu'on est dans un cabinet, à discuter ou se confier, on est jamais la même personne qu'à l'extérieur. Si cette personne avait réussi à trouver en toi la capacité de le comprendre dans sa démence, c'est qu'il se sentait en sécurité. » La brune marqua une petite pause : « Maintenant que tu es « entrées » dans l'univers où il est lui-même perdu, les choses ont changé. Tu es devenue comme tout le monde, comme tout ceux qui le jugent. » Mareiva aurait du viser plus haut que psychologue et devenir profiler. Elle avait un don particulier pour entrer dans la tête des personnes avec seulement quelques informations : « Vous avez bien fait de vous mettre en sécurité en ayant été voir la police. La menace est un avertissement et ce n'est pas quelque chose qui vous protége du « passage à l'acte » si je peux m'exprimer ainsi. » A nouveau, un petit silence s'installa pour ensuite être brisée par la psy : « Je vois aussi que tu crains avoir brisé le secret professionnel mais comme tu l'as dit, tu n'étais pas sa psychologue à ce moment-là mais un témoin d'un crime. C'est pour cela qu'il t'a menacé, tu devenais une menace. Il a prit peur. » déclara t-elle finalement pour demander ensuite : « Les tentatives d'intimidation ont continué ? En as-tu montré à la police ? »  
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Ven 29 Juin - 15:51
Merida était heureuse d’enfin pouvoir se confier à quelqu’un sur ce qu’elle vivait depuis quelques semaines. Bien sûr, elle en avait parlé à sa famille – ils étaient tous concernés par ce qui se passait, même si ce n’était que de façon indirecte, l’homme menaçait tout de même de s’en prendre à eux –, mais ce n’était pas pareil. Mareiva avait l’avantage d’être de la même profession qu’elle, d’avoir déjà été confrontée à des individus un peu étrange. Merida s’était tout de suite imaginée que sa maîtresse de stage pourrait lui venir en aide, même si elle n’avait pas voulu la déranger en lui demandant d’avancer leur rendez-vous pour parler de cet incident. La Fraser avait une bonne réputation et Merida imaginait sans mal qu’elle devait être débordée de demandes de rendez-vous, aussi n’avait-elle pas voulu gaspiller son temps inutilement. Du coin de l’œil, elle la voyait prendre des notes sur ce qu’elle racontait. Ça donnait l’impression à la blonde de devenir patiente à son tour, mais cela ne le dérangeait pas outre-mesure. Mareiva faisait simplement son travail, alors elle n’allait pas le lui reprocher. Enfin, la voix de la stagiaire cessa de résonner dans la pièce, laissant place à un silence. Face à elle, la brune prit le temps de remettre son capuchon sur son stylo, avant d’ouvrir la bouche à son tour. « Tu as été très courageuse face à cet homme. Tu sais, lorsqu'on est dans un cabinet, à discuter ou se confier, on est jamais la même personne qu'à l'extérieur. Si cette personne avait réussi à trouver en toi la capacité de le comprendre dans sa démence, c'est qu'il se sentait en sécurité. » Il se sentait peut-être en sécurité dans l’enceinte du cabinet, mais à l’extérieur, il n’avait pas l’air si certain de pouvoir lui faire confiance. Et c’était normal. Merida ne pouvait pas juste assister à un meurtre sans rien dire. Mais après ça, elle ne se sentait plus en sécurité nulle part. Pas même dans l’enceinte de son cabinet. Elle avait perdu la partie, quand bien même elle ne savait pas tellement à quel jeu elle pouvait bien jouer. « Maintenant que tu es « entrée » dans l'univers où il est lui-même perdu, les choses ont changé. Tu es devenue comme tout le monde, comme tous ceux qui le jugent. » Merida pinça les lèvres. Ainsi, ce que Mareiva essayait de lui dire, c’est qu’elle avait mal agit en brisant sa confiance ? En allant parler de ce qu’elle avait vu à la police ? « Vous avez bien fait de vous mettre en sécurité en ayant été voir la police. La menace est un avertissement et ce n'est pas quelque chose qui vous protège du « passage à l'acte » si je peux m'exprimer ainsi. » Finalement, non. Ce n’était pas ce qu’elle avait voulu dire. Merida se mit à regarder ses mains alors que le silence reprenait place dans la pièce. Elle ne savait pas quoi répondre. Ne savait plus quoi penser par rapport à toute cette situation. Elle se sentait dépassée. « Je vois aussi que tu crains avoir brisé le secret professionnel mais comme tu l'as dit, tu n'étais pas sa psychologue à ce moment-là mais un témoin d'un crime. C'est pour cela qu'il t'a menacé, tu devenais une menace. Il a prit peur. » finit par dire Mareiva tandis qu’elle reprenait la parole, mettant justement le doigt sur l’un des points qui contrariaient le plus Merida. « Les tentatives d'intimidation ont continué ? En as-tu montré à la police ? » La stagiaire redressait les yeux en direction de Mareiva, plantant enfin son regard dans le sien. « Je leur ai tout ramené, ils ont fait des photocopies de chaque papier. » Elle passait sa langue sur ses lèvres, se demandant ce qu’elle pouvait ajouter. Enfin, elle avait peut-être oublié de parler de l’élément le plus important. « A vrai dire, après avoir lu, ils ont décidé de me placer dans une résidence surveillée. Ils ont jugé que ma famille risquait de se faire agressée si je restais chez moi. Ils voulaient aussi que je change de cabinet, mais je me suis dit que mes patients seraient trop déboussolés si je changeais d’adresse. » Pour certains, il en fallait peu pour être décontenancé ou perdu, même si ce n’était pas le cas de la plupart. Cependant, Merida avait choisi de faire attention à cette minorité qui risquait de se sentir complètement perdue. Son but était de les aider, pas de les embarrasser encore plus en leur faisant perdre leurs points de repères. Malheureusement, cela signifiait que le tueur – son patient – savait également où elle travaillait. « Ils m’ont donc affecté une surveillance rapprochée. Une de leurs agents est chargée de m’accompagner dans tous mes déplacements, par mesure de sécurité. Il s’avère que c’est également une de mes patientes... » Merida passait sa langue sur ses lèvres alors qu’elle faisait le choix d’omettre volontairement que c’était elle qui avait choisi de réclamer après elle. Ce n’était pas sa faute si Luna la mettait en confiance. « J’espère que ce n’est pas un inconvénient que d’avoir accepté qu’elle s’occupe de cette tâche alors que je continue à la voir en consultation ? » Elle préférait tout de même demander l’avis de Mareiva. Il était vrai que cela pouvait être déroutant au niveau professionnel. Après tout, la règle d’or était de ne pas psychanalyser ses proches. Mais est-ce que cette règle continuait de s’appliquer lorsque les patients devenaient des proches par la suite ? Difficile à dire.
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Ven 6 Juil - 13:58
Elle n'était pas là pour avoir des encouragement, Merida savait parfaitement ce qu'elle savait même si elle avait besoin d'être rassurée. C'était normale, la jeune femme commençait seulement dans le métier et n'était pas forcément tombée sur les cas les plus simples. Malheureusement pour elle, cela avait tourné dans une situation que Mareiva connaissait trop bien cela étant dit, elle avait apprit que chaque situation était différente suivant les personnes rencontrées. C'était pour cela qu'elle avait préféré tabler sur une généralité et éventuellement, rassurée la jeune femme. Justement, les faits semblaient beaucoup plus graves puisqu'à la simple lecture des lettres de menaces, la jeune femme avait été placée sous surveillance policière, elle et sa famille. Difficile de ne pas s'inquiéter ou de ne pas regarder par dessus son épaule, de peur de voir son ravisseur juste derrière. Dans son cas, ce n'était pas un meurtrier mais plutôt, une femme psychotique ayant dirigé sa psychose sur sa psychiatre. Par manque d'expérience, de ses jeunes années de stagiaire, Mareiva n'avait rien vu arriver. Grave erreur de débutant ! « Je vois. » avait-elle simplement dit lorsque Mérida avait précisé qu'elle avait préféré rester dans le même cabinet, pour la stabilité encore fragile de ses patients : « Je comprends ta démarche et ta conscience professionnelle mais il faut savoir qu'un changement d'adresse était beaucoup moins tragique qu'une totale disparition. Tes patients ont besoin de toi en sécurité, ça, c'est le plus important ! » complimenta la brune avec un petit sourire de manière à ce que sa stagiaire comprenne que c'était important qu'elle prenne soin d'elle. Or, son visage s'assombrissait au fur et à mesure qu'elle comprenait ce qui se passait. Ce n'était pas une situation évidente d'autant plus qu'elles se voyaient encore : « C'est une situation qui n'est pas vraiment autorisé dans le milieu. Je pense que tu es à même de savoir qu'un proche ne peut pas aider la personne qui en a le besoin. » Elle prit une profonde respiration en croisant les jambes révélant un tatouage en forme d'infini sur la cheville gauche : « Je ne vais pas te rappeler les règles d'or en ce qui concerne l'éthique, n'est-ce pas ? Tu n'aideras pas cette femme en permettant ce genre de situation. La solution est simple, soit tu demandes à changer d'agent et tu pourras continuer la psychanalyse soit tu demandes à transférer son dossier à l'un de nos confrères. » Malheureusement, elle n'avait pas le choix et les choses devaient être claire : « Dans la mesure où vous m'en parlez, vous savez que, quelque part, ce que vous avez laissé faire n'était pas.. correcte, si ? »  
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Lun 23 Juil - 1:46
Merida savait qu’elle avait besoin de parler de ce qui lui arrivait au docteur Fraser. Elle n’avait juste pas mesuré à quel point cela lui ferait du mieux. Au fur et à mesure qu’elle vidait son sac, elle avait l’impression qu’un poids quittait ses épaules. Elle se sentait plus légère, moins craintive. Parce qu’enfin, elle se confiait à quelqu’un qui pouvait comprendre ce qu’elle vivait. Une personne de confiance, comme un membre de sa famille, mais avec du recul en plus. Et c’était agréable. « Je comprends ta démarche et ta conscience professionnelle mais il faut savoir qu'un changement d'adresse était beaucoup moins tragique qu'une totale disparition. Tes patients ont besoin de toi en sécurité, ça, c'est le plus important ! » Merida hochait la tête, pensive. Il était vrai qu’elle n’avait pas envisagé les choses ainsi, pensant presque naturellement que s’il lui arrivait quelque chose, ses patients seraient moins perturbés d’avoir à faire à un nouveau psychologue que d’avoir à changer de lieu de consultation. Mais c’était un peu stupide, tout compte fait. « Je ne l’avais pas envisagé de cette façon. Je crois que j’ai eu un peu de mal à prendre du recul sur la situation. » admettait Merida à haute voix. Ce qui l’amenait à penser à Luna. Sa patiente mais aussi celle qui s’occupait de sa sécurité. En y repensait, c’était un peu stupide. La Cooper était certaine que Mareiva ne manquerait pas de le souligner. « C'est une situation qui n'est pas vraiment autorisé dans le milieu. Je pense que tu es à même de savoir qu'un proche ne peut pas aider la personne qui en a le besoin. » Le docteur Fraser fit une pause, prenant une grande inspiration alors qu’elle croisait les jambes, l’air pensive. « Je ne vais pas te rappeler les règles d'or en ce qui concerne l'éthique, n'est-ce pas ? Tu n'aideras pas cette femme en permettant ce genre de situation. La solution est simple, soit tu demandes à changer d'agent et tu pourras continuer la psychanalyse soit tu demandes à transférer son dossier à l'un de nos confrères. » Le cœur de Merida se serrait à ces mots. L’un dans l’autre, elle ne serait pas satisfaite de la situation. Il fallait trancher, mais c’était difficile. Une épreuve presque insurmontable. Ou peut-être que si, il suffisait juste de démêler tout ça pour faire la part des choses. « Dans la mesure où vous m'en parlez, vous savez que, quelque part, ce que vous avez laissé faire n'était pas.. correcte, si ? » Merida passait sa langue sur ses lèvres, les humidifiant légèrement. Puis, elle se mit à hocher la tête. De haut en bas. Puis de bas en haut. Sans jamais croiser le regard de Mareiva. Elle se sentait coupable. « J’avoue qu’un instant, j’ai cru que cela pourrait fonctionner. Tant que ça restait professionnel je veux dire. » C’était stupide, elle le sentait. Son corps entier le sentait, ce qui rendait sa voix tremblotante. « Si j’étais simplement la psychologue et elle l’agent de police, vous voyez ? » Ça ne servait à rien d’insister, elle sentait très bien qu’elle était en train de s’enfoncer. D’un geste de la main, elle écartait ses propres dires. Hors de question de continuer de penser aux bêtises qu’elle venait de déblatérer. « Je passerai au poste pour demander un changement d’agent, je pense que c’est la solution la plus simple pour tout le monde. » Même si elle était désolée d’avoir embarquée Luna là-dedans de son plein gré. Après tout, c’était elle qui avait demandé à ce que la rousse soit spécialement affectée pour son aide. Ça avait été une bêtise. Elle espérait qu’il soit possible de mettre ça sur le compte du traumatisme, plutôt que de directement assumer qu’elle avait manqué de professionnalisme. « Est-ce que je pourrais encore la recevoir dans mon cabinet malgré tout ? » Après tout, elles s’étaient vues dans un contexte bien différent. Il serait peut-être un peu compliqué de faire machine arrière.
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