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it's not about control. (maxyn)

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it's not about control. (maxyn)
Lun 5 Nov - 11:18
Je vois le visage de ma soeur de décomposer en voyant la couverture que je lui montre, un prénom différent du mien brodé sur le coin. Tout ça me parait tellement surréaliste que je me sens comme dans une réalité parallèle, un espèce de mi rêve mi cauchemar qui finira bien à un moment par prendre fin. Pourtant, je suis bien là, Merida aussi, et cette couverture aussi. « Elle devait avoir une bonne raison pour ne pas nous le dire. Elle… » J’attends la suite de la phrase de ma soeur, elle représente la sagesse, par rapport à moi qui suis plus du genre téméraire, à faire des conneries et à refuser l’autorité. Merida est plus carrée, plus terre à terre, plus posée. Alors je me repose sur elle, plus que je ne le devrais. Mais cette fois, elle se trouve visiblement dans l’incapacité de jouer le rôle de grande soeur qu’elle a souvent eu avec moi, inversant nos rôles dans la fratrie. « Je crois qu’elle est partie faire des courses. » Je laisse mollement tomber mes bras contre mes jambes, les yeux rivés sur ce prénom brodé, que le bout de mes doigts effleurent comme s’il s’agissait de la chose la plus précieuse que j’ai pu tenir entre mes mains. Les bruits de la voiture dans l’allée nous font reprendre connexion avec la réalité. « Maman. » lâche finalement Merida après avoir vérifié qu’il s’agissait bien de notre mère. « On descend, maintenant. » Mon coeur s’accélère d’un seul coup, je suffoque presque à l’idée d’aller me confronter à elle. Mais on doit le faire, je ne pourrai plus jamais dormir si je ne sais pas qui est Zora. Gardant la couverture en main, je descends et laisse Merida descendre à ma suite. Une fois pied à terre, je tends la main à ma soeur, main dont elle se saisit rapidement, et c’est ensemble que nous retrouvons notre mère dans la cuisine alors qu’elle est en train de ranger les courses. « Maman. » Cette dernière se retourne et nous regarde toutes les deux, sentant que quelque chose ne va pas. « Tout va bien les filles ? » Son regard croise la couverture que j’ai en main, couverture intacte, alors qu’elle sait très bien que la mienne n’est plus dans cet état. Son visage se décompose. « Qui est Zora ? ». Je lâche la question sans trop savoir à quoi m’attendre. Maman vacille, et on se met à deux pour s’approcher d’elle et la soutenir, l’aider à venir s’installer dans le salon. J’ai peur. J’ai peur de ce que nous allons apprendre, mais elle n’a plus le choix maintenant. Toutes les trois dans le salon, maman nous raconte l’histoire, mon histoire, notre histoire. Le handicap de Zora, l’impossibilité de lui apporter les soins dont elle avait besoin, le manque d’argent, notre père toujours aussi violent. Alors elle a choisi de lui offrir une vie meilleure en la faisant adopter par un autre couple. Je sens une montée d’angoisse, de haine, de rage, de dégoût. Pourquoi ? J’ai envie d’exploser, de hurler. Pourtant je reste à ma place, les yeux plus sombres rivés sur ma mère, je n’arrive pas à lui trouver d’excuse. « Pourquoi tu n’as jamais rien dit ? Pourquoi tu n’en as jamais parlé ? On est plus des enfants, on aurait été en âge de l’entendre ! » Pas de le comprendre ça non. Je suffoque et serre la couverture de Zora entre mes mains comme pour me rassurer, comme un nouveau doudou. « Est-ce que tu as des nouvelles ? Tu sais où elle est ? Si elle va bien ? » Il est évident que je ne vais pas en rester là, et je sais que Merida sera auprès de moi dans cette épreuve.
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Lun 26 Nov - 22:42
Merida sentait son cœur s’emballer alors qu’elle s’asseyait sur le canapé qui faisait face à celui de sa mère. Elle attendait avec impatience qu’elle se reprenne pour enfin se mettre à leur compter l’histoire de Zora. Qui elle était par rapport à elles. La blonde pinçait les lèvres alors qu’enfant, la vérité sortait d’entre les lèvres se leur génitrice. La gorge de Merida se serrait alors que toute l’histoire parvenait à ses oreilles, la submergeant de cette drôle d’émotion, à mi-chemin entre le soulagement et la colère. Elle était soulagée de savoir que cette sœur soit vivante, qu’elle ait pu grandir dans un environnement plus sain, plus conforme à ce que devrait être le bon milieu de vie pour un enfant. En colère qu’on leur ait caché la vérité pendant si longtemps, de ne jamais avoir pu rencontrer ce membre de leur famille. Elle faisait de son mieux pour ne pas psychanalyser sa mère, mais elle n’avait pas besoin de faire appel à sa formation pour percevoir la détresse qui l’habitait, elle aussi. Le ton de sa voix trahissait que cette décision n’avait pas été facile à prendre, qu’une blessure était toujours ouverte au fond de son cœur. Mais Merida ne savait pas si cela était suffisant pour pardonner l’énormité du secret qui planait au-dessus de leur famille. Maxyn semblait en venir à la même conclusion, parce que déjà, elle reprenait la parole pour faire entendre ses revendications : « Pourquoi tu n’as jamais rien dit ? Pourquoi tu n’en as jamais parlé ? On est plus des enfants, on aurait été en âge de l’entendre ! » Merida serrait les mâchoires, appuyait les propos de sa sœur en hochant doucement la tête. Mais bien loin de donner l’impression de libérer le dialogue, leur mère semblait se renfermer sur elle-même, les larmes pointant au coin de ses yeux. « Est-ce que tu as des nouvelles ? Tu sais où elle est ? Si elle va bien ? » insistait Maxyn alors que face à elle, leur mère avait l’air d’être à deux doigts d’éclater en sanglots. Merida comprenait les questions de sa sœur, les mêmes qui lui parcouraient l’esprit. Elle aussi voulait avoir des réponses, pouvoir retrouver Zora pour enfin faire sa connaissance. Mais cela impliquait que leur mère marche dans leur sens, pas qu’elle ait l’impression que ses deux filles se liguaient contre elle. Posant une main sur le genou de sa sœur, Merida cherchait à l’apaiser, lui apportant tout le soutien possible ; mais en lui intimant également de baisser un peu la voix. « Maman ? On se doute que ça n’a pas dû être facile pour toi non plus. Mais tu veux sûrement pouvoir la retrouver, serrer ta fille dans tes bras, pas vrai ? » Un silence pesant s’établissait dans la pièce, avant que leur mère ne se mette à hocher la tête. « Elle serait heureuse avec nous maintenant. Les choses sont bien différentes que lorsqu’on était plus petites… Alors laisse nous t’aider à la retrouver. Est-ce que tu aurais la moindre information qui pourrait servir de point de départ ? » Merida cessait de poser des questions, tournant son visage vers sa sœur pour tenter d’accrocher son regard, recevoir son approbation. Elle ne voulait pas que Maxyn lui en veuille, qu’elle trouve qu’elle cherchait à aller trop lentement. Mais brusquer leur mère ne lui semblait pas être la bonne solution. Dans le fond, elles voulaient toutes la même chose après tout. « Elle avait deux ans au moment d’entrer à l’orphelinat. Quand j’y suis repassée une semaine plus tard, elle n’était déjà plus là. Adoptée très vite, par un couple d’une ville voisine. » Merida se mordait la lèvre inférieure. Elle avait l’impression qu’un nouveau morceau de plomb était déposé au fond de son cœur à chaque nouveau mot prononcé. Mais elle percevait également la détresse de sa mère et ne voulait pas l’enfoncer. « Est-ce que tu aurais une information sur ce couple ? Un nom ? Une photo ? La ville où ils vivaient ? La date précise d’adoption ? » Un nom serait le plus pratique, mais toute autre information pourrait les aider à faire des recherches. Avec les réseaux sociaux, ce genre de quête devenait bien plus aisée.
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Jeu 29 Nov - 10:25
Je suis hors de moi et à cet instant précis, sans doute un peu trop tournée vers ma propre colère plutôt que sur la peine de ma mère que je ne parviens même pas à voir ou à ressentir. Merida elle, semble un peu plus emphatique face à la situation, et suite à ma salve de questions un peu agressives, elle vient poser une main sur mon genou comme pour chercher à apaiser les tensions qui sévissent en moi. « Maman ? On se doute que ça n’a pas dû être facile pour toi non plus. Mais tu veux sûrement pouvoir la retrouver, serrer ta fille dans tes bras, pas vrai ? » La boule qui s’est formée dans ma gorge grandit peu à peu à mesure que la voix posée de ma cadette cherche à réouvrir le coeur de notre mère. « Elle serait heureuse avec nous maintenant. Les choses sont bien différentes que lorsqu’on était plus petites… Alors laisse nous t’aider à la retrouver. Est-ce que tu aurais la moindre information qui pourrait servir de point de départ ? » Ma soeur cherche mon approbation d’un regard et je lui offre un léger hochement de tête pour lui faire comprendre qu’elle a choisi la bonne méthode. Elle a toujours été bien plus raisonnable et posée que moi, de toute manière. J’ignore si ma soeur jumelle est elle aussi, sanguine comme je le suis. Je me mets à imaginer son caractère, si nous sommes similaires ou différentes, je me laisse aller dans un flot de pensées imaginatives alors que maman reprend la parole. « Elle avait deux ans au moment d’entrer à l’orphelinat. Quand j’y suis repassée une semaine plus tard, elle n’était déjà plus là. Adoptée très vite, par un couple d’une ville voisine. » l’orphelinat. Ce mot me donne des frissons de dégoût. Comment peut on laisser son enfant à l’orphelinat, et d’autant plus quand elle a une soeur jumelle. Je grogne un peu, pour moi même, parce que je déteste cette sensation. Heureusement qu’elle a été vite adoptée. La pauvre. « Est-ce que tu aurais une information sur ce couple ? Un nom ? Une photo ? La ville où ils vivaient ? La date précise d’adoption ? » Methodique, ma soeur cherche les informations les plus importantes susceptibles de nous aider pour retrouver notre soeur. J’ai encore du mal à imaginer qu’un double de moi vit quelque part. « Aucune non, le couple a préféré ne pas me laisser le droit d’avoir des informations, j’avais signé des papiers de confidentialité. J’ai essayé, je vous jure que j’ai essayé, mais ils n’ont rien voulu me dire à l’orphelinat. » Je serre la mâchoire et soupire fortement sans réussir à masquer mes émotions. « C’est quel orphelinat ? Je vais y aller. » Je suis décidée, je ne compte pas rester ici les bras croisés tout en sachant que j’ai une jumelle quelque part que je ne connais même pas. Maman nous donne le nom de l’orphelinat que je note dans mon téléphone, avant de regarder le temps de route. C’est un peu loin, tant pis. Nous continuons de discuter un peu, je tente de ne pas être trop sèche dans mes questions, tente de prendre exemple sur le calme légendaire de ma petite soeur. Finalement, après deux bonnes heures de discussion, notre beau-père entre à la maison, et nous devons arrêter de discuter de ça. J’ignore même s’il est au courant. Nous reprenons nos vies, mais ça ne s’arrêtera pas là. Que Merida veuille venir avec moi ou pas, j’irai. Demain s’il le faut.
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