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Dim 17 Juin - 15:55
« Je vous dépose quelque part madame ? »  Le chauffeur sortit la tête de la voiture pour poser son regard sur la silhouette d’Ohana. Cette dernière remit correctement son sac sur son épaule et détailla le véhicule puis lâcha son mégot pour se glisser à l’intérieur sans répondre au sourire de l’homme. « Westwood. » Il se contenta de hocher la tête et écrasa la pédale d’accélérateur. Son front posé contre la vitre, Ohana se laissait bercer par la musique que déversaient ses écouteurs dans ses oreilles. Sa jambe tressautait et ses doigts tremblaient contre ses côtes. Elle stressait, bordel de merde elle était en train de stresser, c’était pas la première fois mais ça commençait à devenir une habitude emmerdante. Putain quoi, elle était connue pour être une fille qui ne se prenait pas la tête et qui décidait du jour au lendemain. Elle jurait beaucoup aujourd’hui mais elle avait ses raisons.

« Vous rentrez de voyage ? » Elle pinça les lèvres et darda un regard assassin en direction du chauffeur. Elle aurait dû appeler Gaspard pour avoir la paix et une bonne dose d’alcool par la même occasion. Il allait lui en falloir du courage pour affronter Zelda. Oui Ohana avait peur de cette jolie tête blonde et pour cause, elle avait bien merdé cette fois. Faire la morte comme ça c’était pas l’idée du siècle, clairement pas. « Fermez-la et conduisez. » répondit-elle. Et il le fit pour les vingt minutes de route qui suivirent. Ohana le paya généreusement pour s’excuser de son humeur massacrante puis quitta la voiture en claquant la porte. Son regard se dressa sur l’immeuble et elle inspira profondément. « Allez porte tes couilles O’. »

Ses fesses prirent place sur le bord du trottoir où elle se grilla une clope, se frottant les tempes de ses doigts. Avant toute chose, elle devait se vider l’esprit de toute pensée parasite, ne penser à rien d’autre. Sa grand-mère, sa maladie, tout ça devait attendre, elle ne voulait pas y songer une seconde de plus, elle avait assez pleuré comme ça. Elle tira une taffe et écrasa la cigarette sur le bitume en crachant le nuage vers le ciel. Ses pouces appuyèrent sur ses paupières puis ses doigts ouvrirent le sac pour en extirper une peluche, le bouquet de roses était soigneusement posé sur ses genoux. Elle se leva, oublia et prit la direction de l’immeuble. Heureusement pour Ohana, le voisin hurleur n’était pas là aujourd’hui, son ascension se fit dans le plus grand des silences.

Les clés tournèrent dans la serrure et la porte s’ouvrit. Le parfum familier de la pièce la frappa de plein fouet et Ohana s’arrêta un instant. Ca lui avait manqué, sa famille lui avait manqué pendant ces quelques jours d’absence. Sa tête bascula de droite à gauche, c’était désert. Bah tiens comme d’habitude. Elle déposa ses affaires et ferma doucement la porte, collant son front contre celle-ci. Elle savait même pas si sa chérie était présente ou si elle se consolait dans les bras de son autre petite-amie. Bordel pourquoi est-ce qu’elle avait explosé son téléphone contre un mur ? Le cœur battant, Ohana prit la direction de la chambre que la blonde partageait avec Blue. « Zelda ? » demanda-t-elle d’une voix forte. Un bruit lui parvint et elle se figea.
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Mar 19 Juin - 15:31
Je suis remontée, et comme peu souvent, de mauvaise humeur. Ohana est partie à New York sans rien dire à personne, sans prévenir personne, et je me sens présentement comme une merde. J’ai été obligée de lui remonter les bretelles par sms mais même là, elle continue de jouer les filles détachées et ça me sort par les yeux. J’aime cette fille comme j’ai rarement aimé dans ma vie, et elle me rend folle, dans tous les sens du termes. Aujourd’hui pas la meilleure d’ailleurs. Je ne sais pas quand elle rentrera, elle a dit une semaine, ça veut dire qu’il reste encore quelques jours. Je suis intenable depuis quelques jours, j’envoie chier tout le monde, même Blue m’évite, c’est pour dire. Je passe mon temps à rester dans mon lit, jouer à la console, et je rumine, comme une putain de conne en mal d’amour. Mais sérieusement, j’ai un problème ! Je devrais pas réagir comme ça, je devrais la laisser faire sa vie, et faire la mienne. Puisqu’elle a l’air d’en avoir rien à foutre de moi, ou de me voir que par alternance, et bien je ferai mieux de faire la même chose. Sauf que c’est impossible. Elle me rend dingue putain.

Aujourd’hui, je suis toute seule à la maison, j’ai pas eu envie d’aller bosser, j’vais finir par me faire virer avec mes conneries. Ça fait dix jours que j’ai pas fait de photos, mon appareil prend la poussière sur mon bureau. Ça aussi ça me déprime. Mais depuis quand je suis déprimée comme ça ? Pour une fille en plus ? Non mais sérieux ça va pas bien dans ma tête. Assise sur mon lit, en train de bouffer des conneries comme d’habitude, je m’énerve sur le jeu auquel je suis en train de jouer, un truc un peu violent, ça me défoule. Généralement c’est pas ce que je préfère, mais là j’en ai eu besoin. Blue n’est pas là pour m’aider à passer le niveau sur lequel je bloque et je peste toute seule dans mon coin, enchaînant les jurons comme à mon habitude. J’entends la porte d’entrée et je n’y fais pas plus attention que ça, y’a toujours des vas et viens dans cet appart. Bordel mais il va arrêter de me prendre pour sa cible cet enculé ? « Zelda ? » Je m’arrête net en entendant la voix d’Ohana, sentant mon coeur exploser dans ma poitrine. Je ne m’attendais pas à son retour si tôt. En moi, c’est un mélange de sentiments contradictoires, j’ai envie d’aller lui foutre une beigne, autant que je me sens emplie de bonheur d’entendre à nouveau sa voix, j’avais presque peur qu’elle ne rentre jamais. Je balance la manette par terre de rage en voyant que je viens de crever à nouveau, toujours au même endroit. Ils se foutent de ma gueule. Remontée à bloc, je me lève et me dirige vers la porte de ma chambre, je n’ai pas mis les pieds dans celle d’Ohana depuis que j’ai appris qu’elle était à New York, alors que j’y passais ma vie avant ça. J’ouvre la porte à la volée et mon regard se pose sur celui de ma petite amie, si c’est encore le cas d’ailleurs. Mon coeur tambourine à fond, et je la fusille du regard, avant de baisser les yeux sur le bouquet de fleurs qu’elle tient entre ses mains. « Si tu crois que tu vas te faire pardonner avec ça, tu peux t’le foutre là où j’pense. » Et je passe à côté d’elle sans un mot de plus, pour aller me chercher une canette de coca dans le frigo. Putain c’est dur de lui faire la gueule, mais elle l’a mérité.
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Lun 25 Juin - 20:43
Son regard était rivé sur la porte de chambre de Zelda et son corps refusait de s’y diriger comme effrayé à l’idée d’affronter la tempête blonde. Ohana était devenue tellement lâche depuis qu’elle sortait avec elle et pourtant plus humaine. Elle s’était attachée et avait noué des liens avec toutes ces personnes qu’elle considérait comme sa famille. La porte s’ouvrit brusquement et Zelda apparut enfin à ses yeux surpris. Elle était furieuse, elle l’avait jamais vu aussi furieuse de toute sa vie et elle crut bien s’en prendre une. Ca ne servait à rien de tendre le bouquet de roses et elle le lui fit comprendre Ohana pesta contre les soixante dollars gâchaient pour rien, balança le bouquet plus loin, la suivant du regard. « Zelda. » son ton était ferme, sérieux, déterminé. Son cœur devenait fou dans sa poitrine et son souffle semblait sur le point de se bloquer dans sa gorge nouée. Non clairement c’était alerte rouge dans le crâne d’Ohana qui se demandait si c’était déjà l’heure de devenir pote avec la grande Faucheuse.

Elle avança vers la cuisine, cette fameuse cuisine où les doigts de Zelda l’avaient touché pour la première fois, pour chasser une goutte de lait sur le coin de ses lèvres. Elle avança jusqu’à elle et s’arma de sa peluche. « Je suis prête à tout pour me faire pardonner. Complètement tout. » Il était dur d’ignorer la douleur au creux de sa poitrine due à plusieurs raisons. Elle ne pouvait perdre la blonde, elle était la dernière chose précieuse qui lui resterait après la mort de sa grand-mère, avec Lexie et Célia. Mais ce n’était pas pareil, ça ne le serait jamais. « Même à te demander de m’épouser, d’emménager avec moi… » Des trucs qui la faisaient bien flipper et qu’elle fuyait toujours en hurlant à la mort. Ohana était prête à renoncer à sa liberté pour elle, à se soumettre à cet amour pour avoir la chance de la garder dans ses bras, de savourer sa voix craquante et ses baisers envoûtants. « Mais par pitié… Ne te ferme pas à moi. T’as… » T’as pas le droit, mais elle allait pas dire ça au risque de se prendre son poing dans la figure.
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Jeu 28 Juin - 11:40
J’entends mon prénom quitter ses lèvres et je réfrène un frisson désagréable. J’aimerai pouvoir lui sauter dans les bras, l’embrasser, enfouir mon nez dans son cou comme je le fais souvent. Mais là, je suis en colère, et je voudrais qu’elle ne s’en tire pas aussi facilement que d’habitude. Je me dirige donc vers le frigo, récupère une canette de coca et l’ouvre, laissant le bruit du gaz qui s’échappe comme simple réponse à son regard appuyé, que je ne prends pas le temps de remarquer. Je ne veux pas la regarder, j’ai trop peur d’être faible. « Je suis prête à tout pour me faire pardonner. Complètement tout. » Je lâche un petit rire cynique et secoue la tête. « Je m’en fous. Fallait y penser avant. » Et je le pense, sincèrement. C’est bien beau de savoir s’excuser, demander pardon, mais si elle avait pensé à moi un peu plus tôt, ce genre de truc ne serait pas arrivé. Et c’est pas faute de lui avoir dit plusieurs fois qu’une de mes plus grandes peurs, c’est de devenir insignifiante à ses yeux, et c’est bien ce que j’ai ressenti le jour où j’ai compris qu’elle était partie sans un mot. « Même à te demander de m’épouser, d’emménager avec moi… » Cette fois je redresse mon regard vers le sien. Une boule s’est nichée dans ma gorge, je la déteste encore un peu plus maintenant qu’elle vient de prononcer ces mots. « Arrête tes conneries. Ça me fait pas rire. » Non. J’ai clairement pas envie de rire là. Je ne la sens pas sincère, elle dit ça juste pour arriver à me récupérer. J’ignore si elle serait capable de m’épouser comme elle dit, j’en ai même pas envie. En tout cas pas en guise de ‘pardon’. Ça me dégoût plus qu’autre chose. « Mais par pitié… Ne te ferme pas à moi. T’as… » Je la connais par coeur. « J’ai quoi ? J’ai pas le droit c’est ça ? Ecoute-moi bien Ohana. J’ai gagné le droit de plus écouter tes conneries le jour où tu es partie à l’autre bout du pays sans même me prévenir. » Je secoue la tête. Ma voix ne tremble pas, elle est sèche, dure. Je m’impressionne presque d’ailleurs. En règle générale, j’aurai même eu du mal à tenir sur mes jambes dans un moment pareil, une dispute de cette envergure. Mais j’en ai marre de me sentir être prise pour une conne. C’est fini tout ça. « Qu’est-ce que tu veux ? Que je te pardonne la bouche en coeur pour que tu recommences encore la prochaine fois ? Même pas en rêve. » Je suis peut-être blessante, mais c’est plus fort que moi, j’ai comme une envie de lui rendre la monnaie de ma pièce. « Tu mérites pas d’être pardonnée. Tu mérites pas que je te crois quand tu me dis que je suis importante pour toi, quand tu agis comme si je représentais rien. Alors tu sais quoi ? Va jouer ailleurs. J’ai pas de temps à perdre avec une fille qui me prend pour la dernière des connes. » Je sais pas si je le pense, je sais pas si j’ai envie qu’elle s’en aille et qu’elle ne revienne plus. Parce qu’elle me manquerait trop, mais j’ai besoin surtout qu’elle comprenne qu’elle doit arrêter de me prendre pour une conne.
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Dim 1 Juil - 18:54
Les adultes avaient toujours vanté l’amour aux enfants, transformant ce sentiment en quelque chose de sacré, le montant sur un piédestal si imposant qu’il devenait l’objectif primordial pour la vie de certains. Et pourtant il n’y avait rien de plus douloureux sur terre, il n’y avait pas qu’une seule émotion mais bien une myriade qui pouvait changer une personne aussi bien en mal qu’en bien, l’Amour était si puissant et rusé qu’il pouvait briser des vies, des cœurs et aspirer les couleurs des paysages pour n’y laisser que des nuances de gris. Jamais on ne devrait vanter l’Amour, on devrait le fuir ou même avertir les mômes des effets secondaires. Les comédies romantiques n’étaient que propagandes, n’étaient que paillettes dans les yeux des êtres trop faibles pour s’en protéger. Ohana s’était pensée plus fûtée que quiconque et voilà qu’elle se retrouvait emmêlée dans les filets de ce sentiment toxique qui lui faisait perdre la tête. Et au-dessus d’elle, Zelda maintenait les ficelles et faisait d’elle tout ce qu’elle souhaitait, un pantin qu’elle pouvait jeter comme bon lui semblait. Pourtant Ohana avait cru être épargnée par le visage obscur de l’amour et être bercée de sa lumière pendant ces longs mois en présence de la blonde, mais c’était un espoir à double tranchant, l’équilibre pouvait rapidement se perdre si elle baissait sa garde. Chose qu’elle avait fait sans réellement s’en rendre compte. On pensait avoir le contrôle sur l’amour, sur la relation comme si on en connaissait les moindres parcelles, les moindres recoins, les moindres commandes mais on ne cessait de se voiler la face. L’Amour se jouait des amoureux comme s’ils étaient enfermés dans une maison de poupées et qu’il était l’enfant qui les dirigeait. En soit, elles étaient toutes les deux prises au piège et ne pouvaient qu’observer leur monde s’effriter.

Les paroles de Zelda étaient les armes redoutables des effets secondaires qui fondaient sur son corps comme s’il s’agissait d’un délicieux gibiers. Les pointes des lances s’y plantèrent avec allégresse avec une gourmandise non dissimulée. Dans les plaies béantes s’engouffrèrent des parasites tels que le désespoir, la colère, la souffrance. Il n’était plus question d’une simple dispute pour raviver les sentiments de l’autre non, il s’agissait bien d’une tombe qu’on venait de creuser pour y pousser un coup trop faible pour repousser une obscurité bien trop forte. Ohana y avait tellement cru, y avait tellement donner pour faire rayonner cette image qu’avait vanté sa grand-mère, elle aurait souhaité elle aussi connaître l’être parfait qui finirait ses jours avec elle mais voilà qu’elle venait de perdre celle qu’elle considérait comme parfaite. Peut-être que Zelda ne l’aimait pas comme elle elle l’aimait ? Peut-être s’étaient-elles toutes les deux trompées sur leur compte et se retrouver alors les bras ballants, attendant le coup de grâce de l’autre. Le cœur n’allait pas survivre à cet assaut violent, brutal, affamé, elle l’entendait déjà s’affaiblir au creux de sa poitrine. Il allait se briser et se perdre au fond d’un océan trop profond pour être repêché. Elle arrivait trop tard. Encore. Tout se répétait en boucle, encore et encore. « Je suppose que c’est un adieu alors. » Sa voix était enrouée par les larmes qui s’étaient mises à couler. Ohana n’était pas une femme forte quand il s’agissait de l’amour, elle était un être fragile qui souhaitait seulement combler l’autre, prête à mettre en péril sa vie pour satisfaire ce besoin d’être ensemble. « J’espère que tu trouveras une meilleure fille que moi pour panser tes blessures. Je suis désolée de pas avoir été à la hauteur. Vraiment. » Elle lui tourna le dos et prit la direction de la porte d’entrée, laissant tomber la peluche sur le sol alors que des échos de rire attaquaient ses oreilles. Des souvenirs de baisers, de silhouettes plaquées amoureusement contre sa porte qu’elle frôlait du bout des doigts. De ses deux mots prononcés pour la toute première fois dans son lit. « Je t’aime Zelda mais pas suffisamment pour te rendre heureuse il faut croire. »
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Jeu 5 Juil - 14:00
Je ne prends pas de gants. Pourquoi faire de toute manière ? Elle ne le mérite pas. A-t-elle pensé une seconde à ce que je pouvais ressentir moi ? Je ne crois pas. C’est peut-être égoïste de penser comme ça, mais j’estimais seulement avoir le droit à un peu plus de reconnaissance et de respect. Au lieu de ça, elle agit comme si je n’existais pas, et c’est sans aucun doute la chose la plus désagréable que j’ai eu à vivre jusqu’à aujourd’hui. Je sens bien que je la touche avec mes paroles, avec mon ton sec et cassant, mon regard froid et dénué de tout amour, remplacé par une sorte d’animosité. Oui j’ai mal, et la meilleure défense pour moi est encore l’attaque. Je ne suis pas de celles qui se laissent abattre dans un coin, j’ai autre chose à faire. J’aime cette fille, comme j’ai rarement aimé avant elle, et pourtant j’ai comme l’impression en ce moment précis que nous sommes en train de causer notre propre perte. Ça me brûle les entrailles, j’ai envie de vomir mes tripes et pourtant je reste là, immobile à la regarde, lui crachant à la gueule le venin que j’estime qu’elle mérite. Pourquoi elle ne dit rien hein ?

« Je suppose que c’est un adieu alors. » demande-t-elle la voix enrouée et le regard humide. Je serre les mâchoires, j’ai envie de lui foutre une beigne pour la réveiller. Alors comme ça elle ne va pas se battre ? Elle se laisse chuter sur le sol en attendant le coup de grâce, c’est ça ? Je ne reconnais pas la femme que j’ai appris à aimer, je ne reconnais pas la Ohana que j’ai eu envie d’embrasser ce premier jour ici même, celle pleine de désinvolture, un brin ce malice niché au creux des lèvres. Non. Elle est là et ne dit rien, fermée comme une huitre, se contente simplement de parler d’un non avenir entre nous. C’est ça qu’elle veut ? Un adieu ? J’ai jamais parlé d’adieux moi. « J’espère que tu trouveras une meilleure fille que moi pour panser tes blessures. Je suis désolée de pas avoir été à la hauteur. Vraiment. » Qu’est-ce qu’elle raconte ? Qu’est-ce qu’elle fait ? La voilà qui me tourne le dos et au lieu de sentir une tristesse infinie, c’est une vague de colère qui s’immisce en moi. « Je t’aime Zelda mais pas suffisamment pour te rendre heureuse il faut croire. ». Cette fois c’en est trop. Envahie par un élan de courage, je me déplace à vitesse grand V avant qu’elle n’ait passé la porte, ramasse la peluche et lui envoie dessus pour la faire réagir. « T’es sérieuse ? » Elle s’immobilise et je continue, toujours aussi acerbe, mais cette fois avec un semblant de sentiments plus appuyés dans le son de ma voix. « Tu te casses comme ça ? Défaitiste comme je t’ai jamais vue ? T’as vraiment aucune estime de toi, de moi, de nous ? » Cette fois je peux croiser son regard alors que le mien se trouble face à la déception de ce moment. « T’as pas le droit de dire que tu m’aimes et te casser comme ça. Je te demande pas grand chose putain, je veux pas d’une demande en mariage, je veux pas que tu fasses des choses qui te ressemblent pas, je veux surtout pas te mettre en cage mais bordel… » Voilà que ma voix se couvre, se bloque dans ma gorge nouée. « Je te demandais pas grand chose, juste que tu me vois, que tu m’aimes, pas que tu te comportes comme si j’existais pas la moitié du temps. Tu te contredis sans arrêt, tes paroles ne ressemblent pas à tes actes. J’me sens comme la pire des merdes un jour et une princesse le lendemain. Je veux pas de ça, je veux plus de ça. Tu dois choisir. Soit tu m’aimes et tu me le prouves, soit tu t’en vas. Mais si tu choisis cette option, surtout ne reviens pas. »
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Dim 8 Juil - 19:16
Putain qu’est-ce que tu fous ? Qu’est-ce que t’attend pour te barrer ? C’est déjà trop tard pour reculer, bouge ton cul merde. Quelque chose s’écrase sur sa tête, roule sur le sol et lui fait face. De grands yeux vide la rencontre et un frisson parcourt sa nuque. T’es sérieuse. Un écho interminable dans son crâne fatigué et désespéré, au bord du gouffre dans l’optique de s’y perdre pour toujours. Le dos devient droit comme une pique et les muscles se tendent jusqu’à blanchir la jointure des phalanges. Elle fut les responsabilités Ohana et ça depuis toujours, elle défend aucune cause, prônant la neutralité et la fuite au moindre problème ou la rébellion si elle peut se faire oublier par la suite. C’est ce qu’elle a toujours fait pour vivre normalement dans un quartier pauvre d’une grande ville et une attitude qu’elle a conservé ici. Mais il semble qu’elle ne peut pas continuer de la sorte, Zelda ne l’accepte pas et le lui fait comprendre avec des phrases tranchantes comme des couteaux qui l’atteignent parfaitement et cruellement. Elle chiale comme une gosse qu’on vient de punir et elle sait qu’il est impossible de faire taire les larmes, elle aime pas pleurer et pourtant elle le fait depuis une poignée de minutes déjà. Elle se retourne et affronte son regard de jugement, elle sent comme un éclair froid la foudroyer et ferme les yeux un court instant. Le flot de paroles continue, intarissable et elle est obligée d’écouter jusqu’au dernier mot comme la sentence d’un juge devant une cour du jurés prêts à prendre une décision.  

Elle veut de l’amour, se sentir aimée. Ce n’est pas ce qu’elle fait depuis le début ? C’est pas du foutage de gueule ce qu’elle est en train de lui faire ? Ohana s’est jamais plainte de ses absences et de ses coups de jalousie qui ont manqué de la rendre folle, elle a effacé son tempérament enflammé pour faire vivre correctement leur couple et voilà qu’elle lui reproche de mal la traiter ? La porte claque, Ohana ne part pas finalement, elle se révolte enfin et compte bien lui faire ravaler ses mots. Elle n’aime pas se faire rouler dans la farine, ni porter le masque du méchant lorsqu’elle est aussi victime. « Je te le prouve depuis le jour où j’ai ouvert cette foutue porte. Depuis le jour où j’ai accepté d’emménager ici. Bordel un coup de foudre ! » grince-t-elle en s’avançant dans sa direction. « Je me contrefous de ta cage, limite elle existe déjà ! Tu pètes des crises de jalousie presque tout le temps et je dois sourire, rire, te faire l’amour. »

Elle lui attrape les poignets et la plaque contre l’îlot de la cuisine dans un regard foudroyant, brûlant, furieux. « J’ai merdé pour New York. Oui. Mais où est-ce que tu vois des erreurs ? Je t’ai tout dit même les choses désagréables. Je t’ai parlé de mon premier amour, de Lexie, de tout le monde sans broncher ! Mais je connais rien de tes conquêtes, je sais pas où tu t’enfuis parfois quand tu dors pas dans mon lit. Et je dois encore une fois sourire, rire, te faire l’amour comme si de rien n’était. Toi aussi tu dois le prouver. » Elle la libère et se passe une main dans les cheveux, essuie rageusement ses larmes et donne un coup de pied dans la peluche qui s’écrase dans le mur. Une tête poilue apparaît alors et Ohana reconnait Shadow, leur fils, quelle ironie. « J’ai pas envie de rompre, j’ai pas envie que notre couple disparaisse parce que sans toi je risque de faire des conneries, de devenir l’ombre de moi-même. Personne m’a autant fait vibrer, ressentir l’amour, la passion, l’attachement. Je dois te le prouver comment hein ? En t’interdisant d’aller voir ailleurs, en te suivant partout en t’offrant des fleurs ? Qu’est-ce que t’attends de moi Zelda ? »
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Mar 17 Juil - 19:54
J’ai l’impression d’être au bout de ma vie. C’est la première fois que je vis une histoire aussi passionnelle, aussi sublime que difficile émotionnellement. J’ai beaucoup de mal à garder mon calme, je me sens trahie, abusée, c’est peut-être pas grand chose mais pour moi ça signifie beaucoup, et je ne me sentais pas de l’attendre ici, l’accueillir avec un grand sourire face à son bouquet de fleurs. Il faut qu’elle comprenne que je suis aussi un être humain et que j’ai le droit à un minimum de respect et de considération. Elle décide de choisir la fuite visiblement, et je ne suis pas pour cette option, alors je la confronte, espérant qu’elle finira par rebrousser chemin. « Je te le prouve depuis le jour où j’ai ouvert cette foutue porte. Depuis le jour où j’ai accepté d’emménager ici. Bordel un coup de foudre ! » Enfin j’ai le sentiment de retrouver la femme qui m’a fait chavirer il y a un an. Un an, c’est à la fois si loin et si près. « Je me contrefous de ta cage, limite elle existe déjà ! Tu pètes des crises de jalousie presque tout le temps et je dois sourire, rire, te faire l’amour. » Je fronce les sourcils, mais de quoi elle parle exactement ? J’ai fait UNE crise de jalousie, une putain de crise de jalousie mais depuis, plus rien. Les seules fois où je l’ai un peu secouée, c’est parce que je trouvais son attitude déplacée.

Je ne m’attendais pas à ce revirement de situation et je me sens comme prise au piège. Ohana laisse parler sa colère et me plaque déjà contre l’ilot central de la cuisine, maintenant mes poignets avec la force que je lui connais. Pourtant, je lui préfère la douceur dont elle a toujours fait preuve avec moi. Elle assume avoir fauté pour New York, et maintenant c’est moi qui en prend pour mon grade, pourquoi ? parce que je ne lui parle pas des personnes que je vois en dehors d’elle ? Je rêve ! « Je t’ai jamais demandé de me parler de toutes tes ex, de toutes tes conquêtes. Je m’en fous tu fais ce que tu veux, j’ai assimilé que tu avais plusieurs vies à plusieurs endroits, je dis rien non plus quand tu dors pas à la maison, j’attendais juste de toi que tu me préviennes pour les choses qui concernent ta vie, toi, pas toi et tes autres relations. Et oui, New York ça m’est resté en travers de la gorge. » Je crois que c’est légitime quand même, merde ! Qu’elle ne retourne pas la situation. Finalement, elle s’éloigne, me lâche, et je soupire avant de passer mes mains dans mes cheveux pour les dégager de mon visage. « J’ai pas envie de rompre, j’ai pas envie que notre couple disparaisse parce que sans toi je risque de faire des conneries, de devenir l’ombre de moi-même. Personne m’a autant fait vibrer, ressentir l’amour, la passion, l’attachement. Je dois te le prouver comment hein ? En t’interdisant d’aller voir ailleurs, en te suivant partout en t’offrant des fleurs ? Qu’est-ce que t’attends de moi Zelda ? » Je secoue la tête, je suis perdue dans le flot de ses paroles, de ses questions. Je sais qu’elle m’aime, j’en ai jamais douté, mais je suis fatiguée de ses maladresses. C’est moi la plus jeune et pourtant j’ai souvent l’impression que c’est elle la gamine entre nous deux. « Je sais que tu m’aimes Ohana. Mais on s’aime mal. »  Et c’est une vérité. Je soupire à nouveau et me laisse glisser contre l’ilot pour finir assise par terre, Shadow  s’approchant pour venir me donner des câlins, sentant sûrement que quelque chose ne va pas. « Je te demande pas de me rendre des comptes sur les autres histoires que tu vis, parce que oui je suis jalouse, j’essaie de me soigner, et du coup j’ai pas envie de savoir qui tu vois, qui tu aimes, avec qui tu passes certaines nuit, à qui tu offres des fleurs, et des peluches, à qui tu vas chanter la sérénade. Je veux pas savoir ça. Je suis pas assez forte pour le supporter. » Ma voix est plus calme, mais j’ai toujours cette émotion dans la voix. « C’est la première fois que je tombe amoureuse de quelqu’un qui est comme moi, et j’crois que j’me prends un putain de retour de karma dans la gueule. » Ouais, c’est ça. Parce que les autres personnes avec qui j’ai pu être n’allaient pas voir ailleurs elles. Ce que c’est égoïste, en un sens, je me déteste. « Et si je te parle pas de mes histoires, c’est parce que je veux pas entendre parler des tiennes. C’est aussi simple que ça. »
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Back To You | Zelana
Mer 18 Juil - 20:56
C’est une impasse, dans son crâne il n’y a qu’un mur qui lui fait face et elle ne peut s’empêcher d’être blessée par les termes employés par la blonde. S’aimer mal. Qu’est-ce que ça veut dire encore ? Elle a un peu l’impression de pédaler dans le vide, de se tuer à l’effort pour finalement ne rien obtenir. Elle sent le mal de tête la guetter et n’est pas étonnée de le voir débarquer au prochain tournant. Au final, Ohana se dirige vers le plan de travail où elle grimpe pour s’asseoir en tailleur, le regard ailleurs, perdu sur un point inexistant. La culpabilité la ronge mais pour les mauvaises raisons, elle le sait mais ne dit rien, elle laisse couler parce que c’est ce qu’elle a toujours fait, depuis toujours, elle ne sait pas fonctionner autrement. Elle se contente seulement d’ignorer et de passer à autre chose, d’opiner du chef pour tenter de mieux avaler la pilule mais c’est dur et ça fait mal. Ca fait mal de se dire qu’elle ne peut pas se confier à celle qu’elle aime et ça fait d’autant plus mal de se dire qu’elle a blessé la blonde involontairement avec toutes ses histoires, sa gueule aurait dû être bouclée depuis le début ou ses mots auraient dû atterrir à l’oreille d’une autre personne tout simplement. Quelle conne, bordel mais quelle conne elle fait à ne pas savoir comme se comporter, à faire de la merde en pensant ravir la personne. Ohana ne doit rien dire, tout garder pour elle et sourire à celle qu’elle aime, faire comme si elle ne voit personne d’autre. « Tu penses que c’est un retour de karma dans la gueule ? » Elle a envie de rire et elle le fait, se pensant une main sur le visage. Ne pas répondre, ignorer les mots qui lui brûlent les lèvres, ça ne sert à rien de s’acharner sur des choses inutiles après tout. Elle attrape une cuillère qui traîne là et la fait tourner entre ses doigts. Elle réfléchit Ohana, elle pèse ses mots, les reformule, elle joue aux adultes responsables, un effort qu’elle déteste. Elle a beau avoir vingt-huit ans et approché des vingt-neuf, elle refuse de grandir parce que ça lui fait peur et que les adultes sont ennuyants avec leur sérieux. « C’est noté. Je ne dirai plus rien, je ne parlerai plus de mes histoires, je ne demanderai plus rien sur les tiennes. » répète-t-elle en bondissant loin du plan de travail pour attraper son sac au niveau de l’entrée. « Je ne te referai plus un coup pareil et je deviendrai une adulte responsable. » Elle lui lance un regard et jette le sac sur son épaule. « Je vais prendre une douche. » Elle a besoin d’être seule un instant pour digérer tout ce qui vient d’être dit, pour faire le point et aussi peut-être pour retirer ses sous-vêtements qui ne servent à rien à part lui couper la respiration.
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Back To You | Zelana
Ven 20 Juil - 16:30
Elle s’installe sur l’ilot central, je me sens perdue, je ne sais plus ce que je dois penser ou ressentir. Tout se chamboule dans mon coeur et dans mon esprit. Je l’aime, c’est indéniable, mais je ne sais plus comment me comporter avec elle. Dois-je la laisser être naturelle quitte à être blessée de ses comportements pour le moins je-m’en-foutiste ? Je me doute qu’elle n’a pas fait ça pour me blesser, elle ne voulait pas ça, je sais qu’elle m’aime, mais ses maladresses me blessent et je devais lui en faire part. Je suis jalouse, oui, et je n’ai pas envie de connaître toutes ses autres histoires. Peut-être que ça partait d’un bon sentiment, peut-être qu’elle voulait qu’on soit transparentes. Mais sur ce sujet, c’est encore trop difficile pour moi, en tout cas pour le moment. « C’est noté. Je ne dirai plus rien, je ne parlerai plus de mes histoires, je ne demanderai plus rien sur les tiennes. » Elle est vexée. Voilà. C’est malin. Je soupire en l’entendant capituler de la sorte, j’ai un peu l’impression que c’est une nouvelle tentative de fuite, ça l’est sans doute. J’ai été habituée à percer les abcès lorsqu’il y en avait, alors qu’Oahana elle, fuit le danger. Je ne sais pas quelle solution est la meilleure, mais une chose est sûre, on est vraiment différentes sur ce point. « Je ne te referai plus un coup pareil et je deviendrai une adulte responsable. » Je me lève à mon tour et la regarde s’éloigner. « Ohana s’il te plait, c’est pas ce que je te demande… » Tu parles, elle est déjà partie sur une autre planète. Elle m’écoute plus, plus vraiment. « Je vais prendre une douche. » Je laisse échapper un soupire, sans pour autant la suivre, je crois que ce ne serait pas une bonne idée. Le coeur un peu lourd, je décide finalement d’aller ranger mes affaires dans ma chambre, et rejoins celle d’Ohana en attendant qu’elle finisse. Une fois qu’elle vient s’allonger sur le lit, je viens me blottir contre elle, comme un petit chat, et je lui murmure tout bas. « Je veux pas que tu changes. Je veux que tu restes la Ohana qui m’a fait tomber amoureuse d’elle en une fraction de seconde. J’ai juste besoin d’un peu de temps pour apprendre à gérer ma jalousie. C’est pas facile pour moi… » C’est handicapant même. Je me blottis un peu plus près encore, la serre contre moi. « Tu m’as manquée. »

rp terminé
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