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Just to be fair (Thyles#4)

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Just to be fair (Thyles#4)
Dim 20 Jan - 19:18
Il faut toujours une journée paperasse à un moment ou un autre. Je préfère être sur le terrain, mais l’un ne va pas sans l’autre. Des preuves ça s’analyse, ça s’exploite et ça se classe. Je suis en train de peaufiner mon dossier sur Flemming, ma dernière planque a été très fructueuse et je suis en train de passer en revu les photos prises ce soir là. Je n’ai pas tout le mérite pour ces preuves, je n’étais pas seule, pourtant j’ai essayé ! Mais au final ma coopération éphémère avec Thylo a été vraiment bénéfique je dois le reconnaître. En triant les photos je repense à l’état dans lequel elle s’est mise, son discours, son obsession pour cette affaire… Merde ! Je suis du genre à bosser solo pour ne rien devoir à personne si ce n’est moi-même, et là je lui dois une bonne partie de ce qui me permet de boucler mon enquête. Mon regard bifurque sur une carte mémoire posée sur mon bureau, j’hésite. Finalement après un soupir je la glisse dans l’appareil de lecture et y transfert les photos qui pourraient intéresser la journaliste. Je suis probablement en train de faire une connerie, mais je déteste être redevable… si je fais ça c’est juste pour qu’on soit quitte. Je regarde ma montre, m’offrir une balade jusqu’au journal où elle bosse pourrait m’offrir une pause… mais en terme de discrétion c’est pas l’idéal. Nouveau soupir, je n’ai plus qu’à chercher où habite blondie.
L’info n’a pas été trop compliqué à trouver, faudrait que je lui dise que là où elle bosse la sécurité informatique laisse un peu à désirer. Je n’ai rien d’une hackeuse d’élite, même si je me démerde. J’irai lui porter la carte mémoire dans la soirée, elle est bien du genre à rentrer tard chez elle, tellement butée sur son boulot que les heures passent sans qu’elle s’en rende compte. Sur le chemin je passe devant plusieurs restaurants et l’odeur de bouffe me donne la dalle. Normal j’ai rien avalé depuis ce matin. Je prendrais un truc sur le chemin du retour ! Ou pas. Ma volonté me fait défaut et je finis par m’arrêter dans un restau chinois pour y prendre à manger. Et je ne sais pas d’où me vient cet élan de bonté aujourd’hui, mais je commande pour deux. Putain Jules, il t’arrive quoi ? Finalement j’arrive à l’adresse trouvée plus tôt, je sonne à la porte. Y’a peut-être une caméra. De toute façon vu la quantité de fenêtres de la baraque elle doit bien avoir vu que c’est moi qui lui rends une visite impromptue. Dommage pour l’effet de surprise. Un petit temps s’écoule, la porte s’ouvre finalement sur Thylo, surprise. Sincèrement on est deux à l’être parce que j’en reviens toujours pas de ce que je suis en train de faire. « Hey ! » dis-je simplement « T’as quelques minutes ? ».
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Just to be fair (Thyles#4)
Dim 20 Jan - 20:02

Retour au calme, et après une journée de boulot pour me remettre dans le droit chemin, mon boss me vire un peu plus tôt que prévu. Il trouve que je me démène un peu trop pour des enquêtes qui ne le devraient pas et que ça cache quelque-chose. Il ne comprend pas que ses employés fassent du zèle. Selon moi, il n’a pas compris grand-chose au métier mais je ne peux pas décemment lui dire, c’est mon boss, et c’est ma couverture pour bosser officieusement sur ce que je veux. Avoir un pass de presse est un sésame sans égal. Alors je prends sur moi, je réponds oui poliment et je fais ce qu’il me dit. L’abnégation c’est mon truc, quant au fait d’avoir de la suite dans les idées, c’est presque marqué sur mon front.
J’ai quelques papiers à terminer, et d’autres à préparer pour la semaine. Je suis une boulimique de travail, ça n’est pas nouveau mais si j’avance tout ce que j’ai à rendre en fin de semaine durant le weekend précédent, ça me laisse une place horaire immense pour mes propres recherches. J’ai toujours fonctionné comme ça, le temps doit être optimisé. Bon, il m’arrive de prendre du bon temps, dans les bars, en sortant des bars aussi, jamais seule… ou rarement.
Mon appartement est généralement assez ordonné, si ce n’est mon bureau où tout se mêle. Je porte un jogging près du corps et une veste zippée, après tout, je n’attends personne et je n’ai personne à séduire ce soir. Je fais quand même un effort quand je reçois quelqu’un, promis.
Une voiture se gare devant chez moi et j’entends frapper à la porte. Je sors de mes pensées, pose mon stylo et mon carnet de notes, referme mon ordinateur et vais ouvrir. « Hey ! » Elle est bien la dernière personne que j’aurais pensée trouver sur le pas de ma porte, c’est moi qui lui tombe dessus en général… « T’as quelques minutes ? » « Etant donné que tu ramènes de quoi tenir un siège, j’imagine que j’ai même un peu plus que ça. » Je l’incite à entrer et referme derrière elle, je baisse un peu les stores, on ne sait jamais. Bon, je me doute qu’elle a surveillé ses arrières, elle ne doit vivre que comme ça. « Tu es venue apporter le dîner… J’ai loupé quelque-chose ? Non parce que je suis tarée mais plutôt logique en général. » Petit sourire ironique. Bien sûr que j’ai de l’humour moi aussi… « Assied-toi. » Débarrassant la table basse de mon ordinateur et de mes notes pour les poser sur mon bureau.
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Just to be fair (Thyles#4)
Lun 21 Jan - 10:17
Je me prends moi même de cours en me pointant chez la journaliste. Je ne sais pas pourquoi je me sens redevable envers elle, c’est franchement pas mon genre. Et apporter de la bouffe en plus de ça ? J’ai dû être échangé par un clone la nuit dernière, y’a pas d’autre explication. La porte s’ouvre, Thylo est surprise et y’a de quoi. Je lui demande si elle a quelques minutes à m’accorder, son regard se pose sur le sac que je tiens, une petite remarque plus tard elle me laisse. Elle baisse les stores, parano oblige… ça me fait sourire « L’ambiance lumière tamisée est pas nécessaire, tu sais. ». Forcément ma visite qui plus est avec le dîner ça n’a rien d’anodin et la blonde ne manque pas de me le faire savoir « Je suis tatouée mais j’ai un peu de savoir vivre. » je lui adresse moi aussi un sourire ironique « J’avais faim et… c’était pas terrible de débarquer là avec juste ma part. » même si j’ai fait preuve d’une politesse toute relative à son égard jusqu’ici, je le reconnais. Pour ma défense elle a le don d’être particulièrement agaçante et d’empiété sur mes plates bandes. Je m’assois, posant le sac sur la table basse après qu’elle l’ai débarrassée. « Je suis sûre que t’es tellement dans ton boulot que de toute façon ton frigo est vide. » c’est la même chose chez moi, je sais ce que c’est. J’arque un sourcil « Je me trompe ? » je sors les boites de nouilles du sac « Mais c’est pas pour te nourrir que je suis venue. » retirant ma veste je sors la carte mémoire de la poche intérieure « Je me suis dit que ça pourrait peut-être t’intéresser d’avoir ça. » je lui montre le bout de plastique mais l’empêche de l’attraper quand elle tend la main pour le faire « C’est le point final de notre coopération. Compris ? » ouais je sais, ça peut avoir l’air d’être une obsession pour moi, chacune la sienne ! Je lui laisse récupérer la carte mémoire puis attrape une paire de baguette et des nouilles « T’as passé la nuit là-bas ? » demandé-je en sachant très bien qu’elle sait à quoi je fais référence sans avoir besoin de le préciser « Ça valait le coût ? T’as avancé ? » depuis que je l’ai entendu me faire tout un discours sur son enquête et l’Eglise de Scientologie, j’avoue être assez curieuse sur le sujet. C’est plus fort que moi, je veux comprendre, et je sais que Thylo ne m’a pas tout dit. « Tu dors au moins ? » demandé-je avec un sourire amusé avant d’ajouter « Réponds pas je m’en fous. » non, étrangement je ne m’en fous pas tant que ça…
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Just to be fair (Thyles#4)
Lun 21 Jan - 12:04

« L’ambiance lumière tamisée est pas nécessaire, tu sais. » Soit elle est plus gênée que moi, soit son besoin de faire de l’humour est presque aussi important chez elle que de me foutre des conventions sociales chez moi. Je les connais ces foutues conventions, mais j’ai décidé de faire sans. Parfois ça marche, parfois ça me dessert. Ça dépend un peu de mon interlocuteur pour être tout à fait honnête.
« Je suis tatouée mais j’ai un peu de savoir vivre. » « J’ai passé le stade du jugement sur les tatouages. Ils te vont très bien. C’est plutôt ton caractère qui laisse à désirer. » Une petite pique ? Non, un trait d’humour, ou de franchise. Peu importe, quoi qu’il en soit elle se fout de ce que je peux penser non ? « J’avais faim et… c’était pas terrible de débarquer là avec juste ma part. » « Je te l’ai dit, les conventions sociales c’est pas mon truc. » Je ne me formalise pas d’un manque de ces dernières. Au contraire, je ne suis pas foutue de les prouver moi-même. Et puis j’aime bien les gens francs, au moins on sait à quoi s’en tenir.
« Je suis sûre que t’es tellement dans ton boulot que de toute façon ton frigo est vide. Je me trompe ? » « Bien vu Sherlock. » Que je lui réponds avec un sourire en débarrassant la table. Elle a raison sur mon sujet à pleins d’égards, je dois le lui reconnaître. Mais c’est à elle que ça semble poser problème de me deviner aussi bien. « Mais c’est pas pour te nourrir que je suis venue. Je me suis dit que ça pourrait peut-être t’intéresser d’avoir ça. » Une carte SD, que je tente de récupérer, avant qu’elle ne m’en empêche. C’était un peu trop facile aussi. « C’est le point final de notre coopération. Compris ? » « Ca n’était pas déjà la dernière fois ? » Questionnais-je avec un sourire en attrapant la carte que je cale dans la paume de ma main.
Je m’installe avec elle autour de la table basse, c’est presque cosy, pour quelqu’un qui ne voulait surtout plus entendre parler de quoi que ce soit concernant notre collaboration. « T’as passé la nuit là-bas ? Ça valait le coût ? T’as avancé ? » Trop de questions à la fois mais je me dois bien de lui répondre. « Une partie oui. Rien de nouveau, j’avais deviné. Ils sont en train de bosser sur un projet de loi pour faire passer la Scientologie comme une religion. C’est le but de son élection. C’est juste une question d’impôts. Ils doivent plus de 100 000 millions à l’Etat. Ça fait un sacré trou dans le budget s’ils doivent s’en défaire. Même si leurs ressources semblent illimitées. » Que je réponds, laconique, en entamant mes nouilles. « D’ailleurs, si l’info est rendue publique, il y a de quoi largement plomber son électorat. » Ca me ferait presque plaisir ! « Tu as terminé avec ton client ? » C’est intéressant de savoir qu’ils ont même recours aux privés. Même si je m’en doutais. Ces gens-là ont toujours des ennemis. « Tu dors au moins ? Réponds pas je m’en fous. » Je lui désigne mon visage, cerné sans doute. Comme un dimanche soir après un weekend agité. « C’est pas ton job d’analyser ce qui se passe devant toi ? » Avec un sourire amusé moi aussi. Je suis moins binaire à présent ? Elle se rassure ?

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Just to be fair (Thyles#4)
Lun 21 Jan - 15:55
Mon caractère laisse à désirer ? Et elle on en parle ? Je lève légèrement les yeux. Non je ne prends pas mal sa remarque, je trouve juste que c’est la charité qui se moque de l’hôpital. J’imagine que c’est de bonne guerre et je me fous pas mal de ce qu’elle pense de mon caractère, de la même manière qu’elle se fout des conventions sociales comme elle aime à le répéter. Une fois n’est pas coutume c’est à nouveau ce que la blonde me répond quand je justifie d’avoir apporté le dîner « J’essaye d’en garder un minimum. » répondis-je dans un haussement d’épaules. Ça évite de passer pour une sans gêne ou une weirdo comme elle. Et puis peu importe finalement, j’ai de la bouffe et c’est utile vu que son frigo est aussi vide que le mien. Disons que c’est un geste de solidarité de ma part, de la même manière que lui apporter cette carte SD et surtout les photos de l’autre soir. J’appuie bien sur le fait que ça signe la fin de notre équipe, si tant est qu’elle ai existé un jour, avant de la donner à la journaliste. Je soupire à sa remarque, je suis un peu plus sympa mais elle m’agace quand même toujours, notamment quand elle a en partie raison « T’as compris ce que je voulais dire. » répliqué-je un peu blasée. Pour clore le sujet je commence à manger, un court silence s’installe mais ma curiosité est plus forte et je questionne Thylo sur l’issue de cette soirée d’investigation. Dans le fond elle n’a rien appris de plus en restant là-bas, moi en revanche j’engrange de nouvelles infos avec ses explications. En toute logique, et elle n’en manque pas, la journaliste m’interroge à son tour sur ma propre enquête, je hoche la tête positivement finissant ma bouchée avant de répondre « Ouais. Je finalise le dossier. C’est en triant les photos que je me suis dit qu’elles pouvaient t’intéresser. Puis c’est toi qui les a prises après tout. » les bons comptes font les bons amis comme on dit, même si je n’ai pas l’intention de m’en faire une amie… enfin je ne crois pas. Je ne le dis pas de but en blanc, j’aurais pu y’a pas si longtemps en arrière, mais la blonde a une sale gueule. La mine vraiment fatiguée et je lui demande si elle arrive à trouver le sommeil tout en ayant déjà la réponse. C’est con putain ! Pourquoi je demande ça ? Je m’empresse de lui dire que je m’en fous, mais elle me donne déjà sa réplique et je soupire en levant les yeux « Si. Et tu ressemble à un panda, même si c’est pas cool pour cet adorable animal de vous comparer. » j’arque un sourcil « Tu vas pas te plaindre que j’ai mis les formes pour souligner ta fatigue, si ? » je continue de manger « T’aurais de l’eau, ils fournissent pas la boisson dans ces restos. Ou une bière… ça serait encore mieux. » elle peut bien m’offrir ça, non ? Thylo revient avec de quoi me désaltérer je la remercie et bois deux bonnes gorgées avant de demander « C’est quoi qui t’empêche de dormir, l’enquête ou la trouille ? ».
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Just to be fair (Thyles#4)
Lun 21 Jan - 16:21

« T’as compris ce que je voulais dire. » « Oui j’ai compris. » Je lui accorde un petit sourire en coin. Bien sûr que j’ai compris ce qu’elle voulait dire. Mais étant donné que j’ai le sentiment que ça lui coûte de venir ici et de prendre sur elle pour ne pas tenter de me repousser à coups de répliques cinglantes, j’en profite un peu. C’est pas très honnête, pardon. Pour autant, j’apprécie sa visite impromptue. Les amis, ce n’est pas ce qui me tourne autour en majorité, même si nous ne le sommes pas vraiment. Mais sous nos airs de ne pas y toucher, je crois qu’on s’entend plutôt pas trop mal. Ou alors, autre chose l’attire ici, mais quoi…
« Ouais. Je finalise le dossier. C’est en triant les photos que je me suis dit qu’elles pouvaient t’intéresser. Puis c’est toi qui les a prises après tout. » « C’est gentil, merci d’y avoir pensé. Mais ça n’était pas pressé, c’est pour finir dans un coin de mon disque dur. » Pour le moment, parce que je n’ai personne encore à qui le montrer et encore moins les flics. On ne peut pas savoir avec qui ils sont vraiment alliés. Les convictions religieuses, la dévotion, tout ça, le lavage de cerveau, ça atteint non seulement toutes les couches sociales, mais socio-professionnelles aussi. Alors je préfère attendre de faire la bonne rencontre ou de trouver le bon biais pour faire savoir ce que je sais.
« Si. Et tu ressembles à un panda, même si c’est pas cool pour cet adorable animal de vous comparer. » « Je peux être adorable moi aussi. » Levant le regard vers elle. OK, pour le moment je ne l’ai pas trop montré, mais je ne suis pas si chiante que ça si on omet mon côté un peu weird. « Tu vas pas te plaindre que j’ai mis les formes pour souligner ta fatigue, si ? » « Je ne me plains pas, je trouve ça simplement… inattendu ? » Elle n’a jamais mis les formes pour me dire quoi que ce soit et encore moins en bossant ensemble. A savoir pourquoi notre planque de la dernière fois a changé quelque-chose. Je ne suis pas certaine d’avoir fait quoi que ce soit de positif… Si ce n’est tomber sur des infos en même temps qu’elle puisque nous étions ensemble et pour la même raison. « T’aurais de l’eau, ils fournissent pas la boisson dans ces restos. Ou une bière… ça serait encore mieux. » Je me lève pour lui rapporter une bière, déjà ouverte et m’en sors une par la même occasion que je commence à mon tour. Je ne reçois pas grand-chose, mais j’aime profiter moi aussi. Une bière devant un bon film ? Non, une bière devant mon écran d’ordinateur. Un peu obsessionnelle, c’est tout. Pas dangereuse. Tout du moins je crois.
« C’est quoi qui t’empêche de dormir, l’enquête ou la trouille ? » Nous y sommes, elle est curieuse. Ça ne me surprends pas, c’est même normal. « Je n’ai plus peur depuis que j’ai environ 8 ans Jules. » Je préfère lui dire, en tout cas je ne suis plus effrayée par ce sujet-là. « Je n’ai pas de sommeil, c’est tout. C’est comme un trait de caractère. Je ne dépasse pas les deux heures de sommeil consécutives. Disons que je me suis adaptée. » Je bois une autre gorgée de ma bière et m’installe un peu plus confortablement sur le canapé. « Puisqu’on en est aux questions personnelles, pourquoi privée et pas les flics ? T’as tout ce qu’il faut. T’es discrète, t’as des idées, et sans doute assez de caractère pour te faire respecter de la gent masculine. En plus de ça tu aurais les honneurs. » Sans doute que pour des parents normaux, avoir un enfant flic est une fierté, non ?
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Just to be fair (Thyles#4)
Lun 21 Jan - 16:58
Ouais c’est gentil, je le sais que c’est gentil et ça me ressemble pas ! Ou plus… Pas que je veuille être la pire connasse que la terre ai porté, mais je mets un point d’honneur à ne pas trop m’associer aux gens. “Seule on va vite à deux on va plus loin“ , je connais pourtant ce dicton mais l’expérience faisant foi je préfère garder ma ligne de conduite. Tu parles, je déborde au delà de la ligne depuis l’instant où j’ai décidé d’amener ces putain de photos directement chez la journaliste. « Non c’était pas pressé, mais j’aime pas remettre au lendemain. » et puis clairement demain justement ou même les jours qui vont suivre j’aurais autre chose à foutre que de venir ici. Je ne compte pas justifier d’avantage mon geste, qu’elle dise merci et s’en tienne là, c’est trop lui demander ? J’enchaine sur sa fatigue, on dirait un panda si je veux garder une note positive, ou un cadavre si j’ai envie d’être plus tranchante. Je ne peux m’empêcher de rire quand elle affirme pouvoir être adorable « N’en fais pas trop quand même. » dis-je avec ironie avant de l’inviter à ne pas trop remettre en cause mon amabilité sous peine que ça change. Nouvelle petite pique, mais pour elle ça doit être une remarque bateau, cette nana est tellement bizarre. Cependant je conçois que mon comportement puisse être inattendu étant donné qu’il l’est déjà pour moi. Je sais pas pourquoi, peut-être parce qu’elle est moins chiante, ou que je comprends petit à petit pourquoi elle l’est ? Je réclame une bière, l’avantage c’est que Thylo ne prend pas ça comme un abus et elle va nous chercher ça sans commentaire. Faut bien que son côté binaire ai du bon !
Je ne suis pas détective pour rien, j’adore fouiner, enquêter, comprendre les choses et j’ai assez de flaire pour savoir que la journaliste doit renfermer une histoire singulière, intéressante. J’essaye d’en savoir plus sur son manque de sommeil, évoque la peur en me doutant bien qu’elle n’ai probablement pas du genre à admettre d’avoir la trouille. Avec aplomb, presque comme formatée elle me répond ne plus avoir peur depuis ses huit ans. Je hoche la tête avec une moue faussement appréciative « Waw. Je pense que ma mère aurait adoré que je n’ai plus peur depuis mes huit ans. » j’avais tendance à regarder des films avec mon frère de dix ans mon ainé. Horreur, thriller… certains m’ont fait faire des cauchemars. « On a tous peur. » dis-je « Chacun a ses peurs. » elle poursuit, m’expliquant que c’est juste son rythme, elle dort peu. « J’hésite. J’sais pas si ça doit être une vraie plaie de vivre avec toi ou le contraire. » j’arque un sourcil, perplexe « T’es carrément bizarre quand même. » une pensée dite tout haut mais elle ne s’en formalisera pas. Evidemment je ne vais pas m’en tirer sans contre partie, si je pose des questions je dois m’attendre à en recevoir, c’est le jeu. « Je suis pas trop institution… les codes, les règles, c’est pas pour moi. Et je me fous des honneurs. » pourtant j’ai longtemps poursuivis l’ambition d’intégrer l’armée avant de changer totalement de cap « De toute façon j’ai trouvé ma voie un peu sur le tard, ça m’a laissé le temps de faire quelques conneries avant. » je hausse les épaules « Pas super compatibles avec la police. ». Nouvelle gorgée de bière puis je termine mes nouilles « A part ton enquête là, tu fais autre chose de ton temps ? » savoir si y’a quand même encore un petit truc humain en elle.
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Just to be fair (Thyles#4)
Lun 21 Jan - 17:18

« Non c’était pas pressé, mais j’aime pas remettre au lendemain. » « Tu parles de moi mais toi aussi t’as l’air de t’imposer des trucs. » Je dis ça comme ça mais elle s’impose une ligne de conduite visiblement stricte puisque j’ai l’impression que rien ne déborde jamais et je dois dire que c’est assez impressionnant à regarder. Pour ma part, c’est une question de survie mentale mais je dois avouer que pour elle, ça a l’air d’être simplement une formalité. Les règles elle se les impose à elle-même mais ne suis pas celles des autres. C’est une façon assez singulière de voir les choses. Et ça m’amuse.
On est toutes les deux dans mon salon, de la plus normale des façons et j’en rirais presque. Finalement quand on y met chacune du notre on arrive à s’entendre… Et on passe même presque du bon temps. Evidemment que nos enquêtes sont au cœur de nos conversation, elles sont la seule chose que nous connaissons à propos de l’autre. Faire connaissance, j’ai presque oublié comment ça se passait.

Allongée sur le canapé ou presque, je l’écoute me parler de ses parents. En tout cas de sa mère. « Waw. Je pense que ma mère aurait adoré que je n’ai plus peur depuis mes huit ans. » « Pour les miens c’était un véritable problème. » Sans peur, je ne craignais plus vraiment de prendre une raclée, ou encore de me faire punir un peu plus que je ne l’étais déjà. Un enfant qui a peur est un enfant qu’on peut contrôler. Pour moi… c’était un peu plus compliqué que ça. « On a tous peur. Chacun a ses peurs. » « Sans doute, oui. Alors je ne dois pas analyser les miennes de la même façon que les autres. Ça doit être une des raisons à mon côté weird. » Haussant les épaules. C’est un constat, pas une plainte, bien au contraire. La plainte, je ne sais pas vraiment l’identifier chez un autre humain. « J’hésite. J’sais pas si ça doit être une vraie plaie de vivre avec toi ou le contraire. » « Je suis discrète si tu veux tout savoir. Je peux passer des heures sans faire de bruit. Et je sais prendre soin du confort de l’autre. Même si ça n’est pas affiché clairement en lettres lumineuses. » Dans mon comportement ou quoi que ce soit. Je sais ce qu’un humain être vivre ou entendre, ou encore ressentir. Alors je sais faire en fonction quand il le faut. Je fonctionne différemment, mais ça n’empêche pas de m’adapter. « T’es carrément bizarre quand même. » « Trop de compliments ce soir. Je vais finir par croire que c’est ta façon de flirter. » Je lui lance un regard, et me met à rire. Je ne sais pas si elle est mal à l’aise ou si ma constatation lui plaît. Ouais, elle a raison, je suis bizarre. « Tout ce qui peut me différencier du genre humain me plaît, Jules. » Elle le saura. Au moins elle a une des clés nécessaires à la compréhension de mon attitude.
« Je suis pas trop institution… les codes, les règles, c’est pas pour moi. Et je me fous des honneurs. » « Et le privé c’est la liberté, je comprends mieux. » Effectivement vu sous cet angle, s’engager dans la police, c’est y renoncer. « De toute façon j’ai trouvé ma voie un peu sur le tard, ça m’a laissé le temps de faire quelques conneries avant. » « Un casier judiciaire ? Tu dois être un foutu fantasme pour des tas de nanas… ou de mecs en fait. J’en sais rien. » A vue de nez, son truc c’est plutôt les nanas, mais je peux me tromper. Encore que j’analyse assez bien les gens.
« A part ton enquête là, tu fais autre chose de ton temps ? » « Tu veux savoir si j’ai une vie normale ou une vie sexuelle ? » Amusée encore une fois, terminant ma bière avant de la reposer sur la table basse et de me rallonger, le regard au plafond. « Parce que la réponse est non pour la première et oui pour la deuxième. Je suis juste… hors société. Ou incompatible avec le genre humain au sens où on l’entend, je sais pas. Mais j’ai des besoins, comme tout le monde. » Au moins les bases sont clarifiées. « Je pourrais te poser la même question, à chaque fois que je te croise tu planques. »
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Just to be fair (Thyles#4)
Lun 21 Jan - 17:52
Si elle était pareille gamin que maintenant, j’veux bien croire que ses parents pétaient un plomb. Elle devait être ingérable, tête à claque… mais bon ils n’y sont pas pour rien, c’est eux qui l’ont élevé, non ? Loin de moi l’idée d’être dans le jugement, j’essaye de comprendre, la comprendre et je crois que c’est une vaste entreprise dans laquelle je m’embarque. Je ne sais même pas pourquoi en plus c’est ça le pire, mais je suis intriguée alors je creuse. Thylo est d’une rationalité quasi mécanique, elle en a conscience, y’a de quoi être un peu déroutée par son comportement. « Ton côté weird doit sans doute falloir des années d’études pour en connaître la cause. » plaisanté-je « Si un jour t’es sur le carreau tu pourras toujours donner ton esprit à la science. Ils auront de quoi chercher. » en soi elle n’est pas plus folle que d’autres, juste qu’elle affiche sa singularité sans complexe et c’est plutôt rare. Difficile de savoir si toutes ces manies, ce comportement particulier ça la rendrait invivable ou à l’inverse plutôt simple dans le sens où une fois sur une idée elle n’emmerde plus personne. Sauf moi. Mais ça c’est sans doute un concours de circonstances. Avec franchise la blonde me parle de sa façon d’être, de sa capacité à être discrète et plus étonnant à prendre soin de quelqu’un. J’en viens à la conclusion qu’elle est bizarre, je l’avais déjà faite, mais ça se confirme. Elle prend ça comme un compliment, ça me fait rire, elle peut être drôle quand elle veut, au moins un concept qu’elle a intégré. « J’ai cru comprendre ouais. » qu’être en marge du genre humain lambda c’est son fer de lance, qu’elle l’assume pleinement et le revendique même.
Puisqu’elle se dévoile je le fais aussi, jouant le jeu. J’ai débarqué là par soucis d’être juste, je poursuis sur ma lancée. Je lui explique mon choix d’être détective plutôt que flic, et également ce qui m’aurait de toute façon empêché de l’être. « Pas des gros trucs… mais la récidive ça a un coût. » j’arque un sourcil à la suite de sa phrase, intriguée par cette remarque « Un des tiens ? » demandé-je avec un sourire en coin avant de me mettre à rire « J’ai fréquenté des mecs et des nanas... » je ne me mets pas de barrières cependant je dois reconnaître que ces dernières années ces messieurs n’ont pas vraiment attirés mon attention. Mais pourquoi se mettre une étiquette ? « Elles sont plus réceptives. C’est vrai. » admis-je avant de reprendre le lead de la discussion avec une nouvelle question. La conversation est plus personnelle et la journaliste en tire des conclusions, en parlant de son temps libre je ne poussais pas nécessairement la curiosité jusqu’à sa vie sexuelle mais puisqu’elle en parle je ne vais pas la stopper. Thylo mène une vie peu ordinaire c’est un fait, néanmoins elle n’est pas coupée de tout contact humain. « Y’en a qui se satisfont seuls. » la blonde enchaine sur ma propre situation alors que je pose mon emballage de nouille vide sur la table basse. Je lui adresse un regard en coin « T’as pas ouvert ma boite à gant, un vrai sex shop. » je plaisante, je crois qu’elle a assez de notion en second degré pour le comprendre. « Pour la vie normale ça dépend du temps que j’ai. Quand ça ralentis niveau boulot je peux passer un peu plus de temps pour moi. Faire du sport avoir des loisirs, voir des amis, sortir. Les trucs classiques dont tu te coupes totalement parce que tu aimes ça, être la sœur d’E.T. » je me mets à rire franchement « Voilà j’ai trouvé c’est pas à un panda que tu ressembles, c’est à E.T. ».
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Just to be fair (Thyles#4)
Lun 21 Jan - 18:18

« Ton côté weird doit sans doute falloir des années d’études pour en connaître la cause. » « Pour l’entendre il faudrait quelques secondes, pour le comprendre il faudrait sans doute avoir la même histoire. Et des années, voir une vie entière. Je m’en formalise plus. » Du manque de compréhension des gens. Je fais ce qu’il faut pour me rationnaliser et me dire que tout le monde ne peut pas se comprendre, et on s’en fout. Les gens sont différents et ils peuvent s’apporter par la différence. Enfin ça c’est ce que j’ai entendu, parce que le genre humain vous repasserez, je laisse mon tour avec plaisir !
« Si un jour t’es sur le carreau tu pourras toujours donner ton esprit à la science. Ils auront de quoi chercher. » J’allais pour répondre, quand je percute une chose. Si c’était possible de léguer son esprit à la science, au sens littéral du terme, sans doute que je pourrais faire avancer les choses, et condamner cette organisation. C’est une obsession chez moi, je ne vis et ne survis que pour ça, à croire.
Reste à parler du genre humain dont je cherche à m’éloigner le plus possible. « J’ai cru comprendre ouais. » « L’être humain est instable, facile à corrompre et faible d’esprit. Dans sa grande majorité. » Et ils sont les derniers à qui je ferais confiance. J’ai presque confiance en le genre animal, mais je ne l’aurais jamais en l’humain, c’est définitif.
« Pas des gros trucs… mais la récidive ça a un coût. » « Ado à problèmes ? » Je n’ai aucun mal à imaginer sa chambre d’ado, pleine de poster et de musique qui dérange les voisins, sans doute aussi un ou deux ordinateurs branchés sur un monde qu’elle ne devrait pas côtoyer à son âge.
« Un des tiens ? » « Faut voir. » Riant pour moi-même. Elle a de l’humour. Et elle est plutôt franche. Ça me facilite la tâche pour être honnête. Je me méfie toujours trop, mais sa franchise me guide. Dans l’idée, oui, elle pourrait très bien l’être, j’aime les esprits affranchis, et convaincus. Elle l’est. Quant à son physique, ses tatouages ont le mérite d’attiser ma curiosité. Ça aussi ça me plaît. « J’ai fréquenté des mecs et des nanas... » Les choses sont dites, elle n’est contre personne, juste pour le plaisir visiblement. Un esprit libre, je l’avais deviné. « Elles sont plus réceptives. C’est vrai. » « Ca dépend d’où elles viennent. » De quel milieu social, de quelle université… Dingue comme les étudiants peuvent se laisser formater par leur fac et son microcosme ! « Y’en a qui se satisfont seuls. » « C’est pas tout à fait la même chose. C’est pas un échange social que je cherche, je crois que c’est juste un échange des corps. » C’est clair au moins, mais je suis comme tout le monde sur ce point-là, j’aime m’abandonner de temps en temps. Je ne dis pas que je saurais gérer une vie de couple, de toute façon il faudrait quelqu’un qui soit patient et compréhensif, et sans doute aussi barré que moi d’une certaine façon. Je sais que ma personnalité est difficile à porter, et supporter. « T’as pas ouvert ma boite à gant, un vrai sex shop. » Je ris, elle a de l’humour, et j’ai du second degrés, mais je la pense non seulement plus réservée et plus respectueuse d’elle-même que le fait de laisser trainer ses jouets dans sa propre voiture.
« Pour la vie normale ça dépend du temps que j’ai. Quand ça ralentis niveau boulot je peux passer un peu plus de temps pour moi. Faire du sport avoir des loisirs, voir des amis, sortir. Les trucs classiques dont tu te coupes totalement parce que tu aimes ça, être la sœur d’E.T. Voilà j’ai trouvé c’est pas à un panda que tu ressembles, c’est à E.T. » Elle a au moins le mérite de me faire sourire. « J’ai bu des coups dans des bars à la fac, j’ai même fait partie d’une sororité, un truc assez sordide à bien y réfléchir. Je fais du sport quand je ne trouve vraiment pas le sommeil, je m’épuise jusqu’à tomber. J’ai des tas de loisirs regarde, je lis. » Désignant les bouquins qui m’entourent, soit qui occupent la plupart des murs de mon salon. Des ouvrages très techniques, un peu trop techniques pour être divertissants, mais j’aime apprendre. Tout le temps, en permanence. « Apprendre c’est s’armer. » C’est une phrase qui en dit très long sur moi. Le savoir qu’on acquiert c’est toujours ça de moins qu’on peut manipuler. « Tu as fait des études ? »

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Just to be fair (Thyles#4)
Mar 22 Jan - 20:00
Si Thylo a ce comportement singulier c’est dû à son histoire. C’est ce que je comprends en tout cas. Si une part de ce que nous sommes est inscrit dans notre patrimoine génétique et présent très tôt dans notre développement, c’est avant tout notre environnement qui nous façonne. L’éducation, les expériences, et tant d’autres choses qui laissent leurs empreintes. La jeunesse de la journaliste a dû être complexe, peut-être douloureuse aussi. Elle a fini par se faire à l’idée que personne ou presque ne peut la comprendre ou ai envie de le faire. Ça ne ressemble pas à de la résignation, au contraire ça a l’a fait avancer. Tant pis pour les autres êtres humains qu’elle traite comme une espèce à part. Alors qu’est-elle si ce n’est un être humain ? Cette discussion pourrait presque prendre un tournant surréaliste si je poussais sa réflexion, je suis sûr qu’il ne lui faut pas grand chose pour ça. Parler avec la journaliste me fait presque avoir l’impression d’être d’une grande banalité. Pourtant moi aussi à mon échelle je le ressens, ce truc de ne pas marcher au même rythme. Une curiosité réciproque nous anime, finalement le moment est presque agréable et pour une fois sans prise de bec. Je ris en secouant négativement la tête quand elle demande si j’étais une ado à problème « Non. J’étais une ado très studieuse au contraire. J’avais des ambitions à l’époque et je n’avais que ça en tête… » je lui adresse un regard entendu, elle est bien placée pour comprendre « Et puis la désillusion, le dégoût de l’injustice m’ont fait réalisé qu’en fait tout ça ce n’était pas pour moi. J’ai fait ma crise sur le tard, si on veut. » j’avais presque vingt ans quand j’ai vraiment commencé les conneries, pris de la drogue et dealé par la même occasion.
A nous voir comme ça on pourrait presque croire que l’on serait capable de devenir amies. C’est vrai… on parle de notre passé, et maintenant de nos relations aux autres, de sexualité. Il n’y a rien de gênant dans cette discussion, elle se fait tout naturellement et c’est assez inattendu. L’humour est de mise, ça aide. Une conversation trop sérieuse, ça ça aurait été carrément bizarre. Alors ouais c’est vrai en soit ma présence c’est déjà un truc pas normal, mais tant qu’à y être autant se laisser porter… je suis pas une sauvage. Pas toujours. Finalement, la blonde avoue avoir eu une vie d’étudiante plutôt classique, tout comme elle a elle aussi des loisirs. Je regarde autour de moi, c’est vrai que ça ne manque pas de bouquins. Et puis pour le sport elle en fait quand elle ne trouve pas le sommeil. « Le savoir c’est le pouvoir. » répliqué-je suite à sa réplique sur l’apprentissage. Je crois que petit à petit je la cerne mieux en mettant bout à bout toutes les infos que je grappille par ci par là. « Non j’ai pas fait d’études. » je souris « Mais j’ai fait le tour du monde. » je hausse les épaules « Les études de la vie. Et ça m’a beaucoup appris sur moi. » ça et celle avec qui j’ai voyagé. « Quand je suis rentrée aux Etats-Unis j’ai fait une formation pour être détective, en gros c’est avoir son droit de fouiner. Et puis… voilà depuis j’enquête quand on me demande de le faire. ». Je m’installe un peu mieux mon bras sur le dossier du canapé, une main soutenant ma tête « Et toi ? Journaliste c’était un vocation ? ».
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Just to be fair (Thyles#4)
Mar 22 Jan - 21:14

On a tous un passé, tous une enfance que l’on porte soit comme un trophée, soit comme un fardeau. Malheureusement pour moi, elle a été la base de tout ce que je suis devenue. A tel point que je n’ai pu totalement m’émanciper de mes chaînes. Mais j’estime m’en sortir pas trop mal, j’ai un esprit singulier, certes, mais qui n’appartient qu’à moi. Pas à un pseudo Dieu qui n’existe pas. J’ai pour moi ma liberté, et croyez-moi ça vaut beaucoup pour moi. « Non. J’étais une ado très studieuse au contraire. J’avais des ambitions à l’époque et je n’avais que ça en tête… » « Comme quoi, avoir les idées fixes, ça peut être une qualité. » Elle me les reproches depuis qu’on se connaît ! Mais je savais qu’au fond d’elle-même, elle les comprenait. Son humour n’est qu’une façade, aussi drôle qu’elle puisse être. « Et puis la désillusion, le dégoût de l’injustice m’ont fait réalisé qu’en fait tout ça ce n’était pas pour moi. J’ai fait ma crise sur le tard, si on veut. » « Tu as découvert le monde tel qu’il était. » Injuste et cruel, je sais. Ça aussi. Finalement, nous avons des tas de points communs qu’on ignorait pourtant l’une sur l’autre.
« Le savoir c’est le pouvoir. » « C’est tout à fait ça. » Lui faisant un signe de reconnaissance. J’aime cette phrase.
« Non j’ai pas fait d’études. Mais j’ai fait le tour du monde. Les études de la vie. Et ça m’a beaucoup appris sur moi. » Je me tourne vers elle, le tour du monde, ça me fait simplement rêvé, je n’ai jamais vraiment bougé d’ici, des Etat-Unis en tout cas. « Le tour du monde ?! » Je suis fascinée parce qu’elle aurait à me raconter. Bien sûr que partir à la rencontre d’autre chose ouvre l’esprit, et selon moi, rend plus heureux. J’aurais adoré faire ça. « Quand je suis rentrée aux Etats-Unis j’ai fait une formation pour être détective, en gros c’est avoir son droit de fouiner. Et puis… voilà depuis j’enquête quand on me demande de le faire. » « Permis de fouiner. T’es un genre de 006 ? » Pour ne pas dire 007, elle peut tuer des carrières, comme elle risque de le faire pour Flemming. Je ne suis pas la plus mécontente, bien au contraire. J’aimerais simplement savoir si ça aura un impact sur cet homme, et l’organisation qu’il défend et représente.
« Et toi ? Journaliste c’était un vocation ? » J’adopte la même position qu’elle, le poing fermé, ma tête reposant dessus, le coude sur le dossier du canapé. Sans doute par mimétisme, inconscient. « Je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça. Ca s’est fait en toute logique. Je crois que c’était la seule chose pour laquelle j’étais douée depuis toujours. Fouiner à la recherche de la vérité. Le reste, je n’ai pas franchement eu le temps de me poser la question. J’ai voulu avoir une vie normale, et ça passait par la fac. Le journalisme c’était surtout un prétexte, une justification. Pour comprendre et essayer d’agir. Contre l’Eglise… » Je lève le regard vers elle. Elle a sans doute à présent compris que tout ça est au centre de ma vie, au centre de tout ce que je peux faire, dire ou penser. « Je ne suis pas aussi tarée que tu le penses, je suis surtout convaincue. »
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Just to be fair (Thyles#4)
Mer 23 Jan - 19:32
On a des points communs, c’était pas évident au début mais cette discussion plus calme que les précédentes a au moins ce bénéfice là de nous faire découvrir mutuellement qu’un terrain d’entente n’est pas si illusoire. Je le reconnais, je suis celle qui a mis des barrières en premier lieux, déroutée par le comportement de Thylo. Elle a peu de limite, une façon bien à elle d’aborder les interactions humaines et moi je suis parfois un peu sauvage. Forcément ça partait mal. Mais il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis comme on dit, et je sais réviser mon jugement. Je ne dis pas que nous allons devenir les meilleures amies du monde, simplement elle ne m’énerve plus autant qu’elle a pu le faire. On en vient même à parler de notre passé, se dévoiler un peu plus… c’est dire ! Et quand j’évoque mon tour du monde je vois son regard s’illuminer d’un franc intérêt. « Ouais. Ça tombe bien comme la terre est ronde. J’ai fait le tour et je suis revenue. » dis-je avec le sourire « Je suis partie deux ans. C’était vraiment une expérience enrichissante. » avec des souvenirs gravés à jamais dans ma mémoire. J’en viens à mes débuts comme détective quelques mois après mon retour. « Je suis pas du niveau d’un agent secret. Détective privé c’est un vrai statut tu sais. Je préfère être comparé à Sherlock Holmes. ». Je lui retourne la question sur son boulot, à savoir si c’est une vocation ou un choix par défaut. Non bien sûr… avec elle c’est forcément un choix logique. Une continuité, un moyen pour elle de s’affranchir de son passé et d’entamer sa quête de vérité qui apparemment l’a prise il y a bien des années. L’Eglise, encore en toujours, sa vie ne semble tourner qu’autour de ça, de cette envie qu’elle a de se dresser contre cette institution. Je penche légèrement la tête, la blonde m’affirme une nouvelle fois ne pas être si tarée « Je croyais que tu te foutais de ce qu’on peut penser de toi. Pourtant ça fait plusieurs fois que tu défends ta santé mentale. » je souris et ajoute « J’ai un peu revu mon jugement là dessus. Je t’accorde tes convictions, ton esprit logique et un tempérament obstiné. » mais folle, pas tant que ça. Et puis qu’est-ce que la définition de la folie ? On est tous le fou de quelqu’un, non ? Ok il est sûrement temps que je m’en aille, je commence presque à la trouver sympathique. Je regarde ma montre « Je vais pas plus troubler ton emploi du temps. T’as sûrement encore quelques heures à fouiner avant de t’octroyer tes deux heures de sommeil. ». Je remets ma veste avant de me lever du canapé de la journaliste « Bon… bah. Merci pour la discussion et puis, bon courage avec ton enquête. » que dire d’autre ? Je l’ai dit, notre collaboration s’est arrêtée ici pour de bon. « J’imagine qu’on se recroisera p’tet vu ta capacité à te retrouver dans mes pattes. » j’esquisse un sourire en coin et ajoute « Fais attention à toi Thylo. ».
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