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Moi? Peur? Jamais. | Avalon

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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Mer 14 Mar - 15:25
Elle posa le téléphone et se pencha en arrière sur sa chaise pour glisser un regard dans l’atelier, il n’y avait pas un chat, parfait. Elle quitta son poste et enfila sa veste d’aviateur en cuir trop grande pour elle et attrapa les clés, après un bref avertissement à sa collègue comme quoi elle avait soudainement attrapé la grippe et qu’elle devait rentrer en urgence, Charlie disparut dans les rues pour grimper sur son vélo et pédaler comme une forcenée. La foire de l’horreur n’était pas la porte à côté malheureusement et elle regrettait de ne pas avoir pris le temps de manger ce midi.  

Elle freina brusquement pour ne pas mourir écraser et continua sa course, cherchant des idées pour sauver l’une de ses meilleures clientes et amie. Il lui fallut quelques minutes pour arriver à quelques kilomètres de la foire et elle fut surprise du nombre de personnes qui s’y trouvaient, clairement qui était attiré par des squelettes et des vampires ? Pas trop son truc, elle flippait pour rien et était toujours la première à se planquer derrière un coussin pour échapper à une scène d’épouvante.

Son vélo fut abandonné contre un poteau, mais fut toutefois attaché, certes il s’agissait d’une épave mais tout pouvait être volé maintenant. Elle esquiva une famille et un couple de jeunes pour ensuite se perdre dans la foule de la foire. Elle regrettait de ne pas avoir demandé davantage de renseignements à son amie parce que bon c’était immense et il devait bien y avoir une centaine de têtes dans le coin. Se mettant sur la pointe des pieds, elle sautilla pour tenter d’apercevoir sa crinière noire, priant pour qu’elle n’eût pas mis de bonnet sinon c’était foutu.  

Alors qu’elle se perdait dans sa propre recherche, elle put sentir une main se poser sur son épaule. Dans un sursaut, sa tête se tourna vers le parasite et un cri s’échappa de sa gorge. Le fantôme pauvrement vêtu s’en alla dans un rire à glacer le sang et Charlie se passa une main sur le visage, son cœur palpitait déjà dans sa poitrine, elle allait crever avant de sauver Avalon. Sa main se perdit dans le fond de sa poche pour se saisir de son téléphone, prête à appeler son amie pour ne pas se faire d’autres frayeurs quand on vint la percuter. Décidément… « Je vous jure que… » Elle fit volte-face et se figea en tombant nez à nez avec Avalon.

Improviser. Improviser. Improviser. « Tu te fous de moi ?! » Elle l’attrapa par le col de son haut. « Tu me trompes sous mon nez avec… » Son regard se posa sur la femme en question et elle glissa un coup d’œil interloqué en direction de son amie -c’était quoi cette psychopathe ? - « Cette chose ! » Ok niveau crédibilité, c’était à revoir. « Je te jure que tu vas me le payer. » Charlie la traîna alors loin de cet ennemi inoffensif, entrant dans la première attraction qu’elle trouva.
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Jeu 15 Mar - 19:21
Avalon s’était toujours servie de son téléphone et d’applications de rencontre pour tenter de trouver l’amour – ou simplement des conquêtes. C’était une solution efficace pour éviter de laisser des cadavres de relation un peu partout autour d’elle. Déjà suffisamment embarrassée par ses études, elle n’avait pas besoin de rencontrer des ex dans chaque pièce ou à chaque tournant de couloir. Alors, les applications de rencontre, c’était très bien aussi. Enfin, quand ça n’amenait pas à de drôles de rencontres. Lorsque sa rencontre du jour lui avait proposé qu’elles se rencontrent dans une sorte de fête foraine dédiée à l’horreur, elle aurait dû se douter que ça allait coincer un peu. Avalon était loin d’être peureuse mais il fallait avouer que ce n’était pas forcément le genre de lieu qu’elle privilégiait au premier rendez-vous. S’il était capable de se blottir contre sa nouvelle conquête dans un train fantôme, là, cela paraissait clairement impossible. Pas de train fantôme à l’horizon, juste des gens déguisés de façon étrange et des vieux jeux sortis tout droit de la vitrine d’un antiquaire. Ce n’était pas réellement le lieu qui était dérangeant, mais plus la jeune femme avec laquelle elle avait rendez-vous. Au premier abord, elle paraissait toute mignonne, inoffensive. Et puis, elle s’était mise à faire une fixation sur les pieds d’Avalon. Quand est-ce qu’elle pourrait voir ses pieds ? La réponse s’était rapidement fait une place dans l’esprit de l’étudiante : jamais. Elle avait tenté de lui faire comprendre que ça n’allait pas le faire, qu’il était mieux de se séparer tout de suite, qu’elle était pressée par le temps. Rien n’y faisait, la jeune femme restait accrochée à son bras comme une moule à son rocher. Un enfer. Avalon avait profité de quelques secondes d’inattention de la part de la jeune femme pour se saisir de son smartphone et envoyer un message à la première personne à laquelle elle avait pensé. Charlie. Ce serait sans doute celle qui lui serait de la meilleure aide possible dans cette situation. Elle envoyait rapidement son message avant de laisser glisser son téléphone dans sa poche, prête à faire comme si de rien n’était.

Elle arpentait la foire avec les mains enfoncées dans les poches, tentant d’éviter le regard de la jeune femme qui ne semblait pas vouloir lui lâcher les baskets, alors qu’elle se maudissait de ne pas avoir précisé à Charlie dans quel coin elle pourrait la trouver. L’occasion de le lui préciser ne se présentait pas. L’autre n’avait même pas envie d’aller aux toilettes quand Avalon lui suggérait d’y aller – si, elle acceptait d’y aller seulement si Avalon l’accompagnait, ce qui n’était vraiment pas le but. Alors qu’elle commençait à perdre patience, l’étudiante laissait son regard balayer la foule. C’est là qu’elle la vit. Charlie, droit devant. Elle changea sa trajectoire et la jeune femme qui l’accompagnait fut contrainte de faire la même chose. Elle s’approcha de la tatoueuse, posant une main sur son bras. « Hey… » « Je vous jure que… » Avalon sursauta, ne s’attendant pas à cet accès de colère. Ça ne ressemblait pas trop à Charlie. Est-ce qu’elle s’était trompée de personne ? Elle s’apprêtait à s’excuser lorsque la jeune femme fit volte-face, lui offrant une vue sur son visage. C’était bien elle. « Tu te fous de moi ?! » Charlie vint agripper son col de chemise. Il ne fallait pas beaucoup d’efforts à Avalon pour feindre l’air surpris. Elle avait beaucoup plus de poigne que ce qu’elle imaginait. Il fallait dire qu’elle ne s’était jamais imaginée dans une telle situation face à elle. « Tu me trompes sous mon nez avec… » Le regard de Charlie passa sur la jeune femme qui accompagnait toujours Avalon. Aussitôt, celle-ci se recula, lâchant pour de bon le bras de l’étudiante. Waouh, Avalon n’aurait jamais cru que Charlie serait aussi efficace. Elle savait à qui faire appel le jour où elle aurait des problèmes. Pourtant, elle n’avait pas l’impression que le regard de la tatoueuse soit si méchant. « Cette chose ! » Gagné ! Elle ne lui enverrait plus jamais aucun message avec ça. Si, peut-être un message pour l’insulter de tous les noms possibles, mais ce serait tout. Personne ne revenait après avoir été appelé « chose ». C’était dégradant. Tant pis pour elle, elle aurait mieux fait de laisser les pieds d’Avalon tranquilles. « Je te jure que tu vas me le payer. » ajouta Charlie en la trainant plus loin. La jeune femme n’avait même pas bougé, sûrement trop brusquée pour savoir quoi faire. Alors Avalon entra avec plaisir dans l’attraction. « Charlie, t’es vraiment la meilleure ! » Elle se jeta à son cou, l’enlaçant de toutes ses forces. « Je m’attendais pas à ce que tu dises que je t’avais trompée. Tu sais que je déteste ça, mais bon, c’est pour la bonne cause. » Elle lui avait expliqué à quel point elle avait en horreur la tromperie le jour où elle lui avait demandé de lui tatouer un cactus sur son poignet gauche. Mais bon, elle lui était venue en aide comme elle l’avait pu et Avalon lui en était reconnaissante. Elle avait sûrement dû faire pas mal de route pour lui venir en aide, alors elle n’allait pas faire la difficile sur les méthodes employées. « On a atterri dans quoi ? C’est un musée des horreurs ? » demanda Avalon en arquant un sourcil, alors qu’elle portait enfin son intérêt sur l’attraction dans laquelle elles étaient entrées. Il y avait un ours qui semblait empaillé et une sorte de créature aux longs crocs qu’elle ne parvenait pas à identifier. « Bah merde, j’avais jamais vu ça. » constata-t-elle en riant, alors qu’elle agrippait le bras de Charlie. Elle vint déposer un baiser sur sa joue. C’était sa façon à elle de dire « merci » pour lui être venue en aide.
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Mer 21 Mar - 15:59
Elle était surprise de s’être découvert des talents d’artistes pareils, elle aurait toujours pu utiliser sa voix de mâle pour effrayer la demoiselle, mais elle détestait s’entendre aussi grave depuis sa transition et même si on lui vantait une harmonie particulière dans le chant, elle préférait ignorer ce soi-disant don. Elle sourit en sentant Avalon lui sauter ainsi au cou et lui rendit son étreinte dans un rire. « Ouais je sais, on me le dit souvent. » Elle fit un pas de côté, bien heureuse qu’elle n’eût fait aucun commentaire sur la carte de la tromperie, elle n’avait jamais expérimenté pareille expérience, elle ne savait pas si Avalon l’avait expérimenté ou non, mais chacun son avis sur la question. Mais il avait suffi de voir sa collègue entrer dans une colère noire quand son petit-ami était allé voir ailleurs pour comprendre que ça changeait une personne. Elle était presque de son éternel célibat, elle ne pouvait se tromper elle-même.

Puis lentement, Charlie se rendit compte de l’endroit où elles se trouvaient, son cœur paniqua dans sa poitrine et c’était à peine si son cerveau ne lui beuglait pas de faire demi-tour. Les films ou autres choses qui portaient sur l’horreur avaient le don de la terrifier et de lui donner des cauchemars pour le mois, elle venait donc de sacrifier son sommeil réparateur tant adoré pour son amie, se rendait-elle compte de la chose ?! Non bien sûr que non puisqu’elle ne le lui avait point dit. « Je n’en sais rien, mais on ne va pas traîner trop longtemps hm ? » Son regard effrayé se posa sur l’ours en peluche et elle déglutit difficilement, elle s’était toujours dit que les inventeurs de ce genre de parc devaient avoir un petit problème dans leurs têtes et avaient dû avoir une enfance anormale. Elle fut ravie de sentir la prise d’Avalon ainsi sur elle, ça lui donnait l’impression qu’elle n’était pas la seule à vouloir fuir. Ses joues s’empourprèrent suite au baiser sur sa joue et elle remercia ses cheveux de planquer son visage.

« On va… » Mais au moment où elle voulait l’embarquer dans ses bras pour partir en courant, un groupe de jeunes s’engouffrèrent également dans l’attraction et les poussèrent, de quoi les enfoncer suffisamment profondément pour comprendre que faire machine arrière était tout bonnement impossible. Charlie tourna la tête de droite à gauche pour tomber nez à nez avec un masque de clown, sa plus grande phobie. Un cri strident s’échappa de sa gorge et elle se planqua contre Avalon dans un rire nerveux. « Je te jure que si y’a des trucs qui bougent je me pisse dessus. »
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Jeu 29 Mar - 22:15
Charlie n’avait pas l’air très rassurée de se retrouver là. Avalon s’en rendit compte alors qu’elle venait planter un baiser sur sa joue pour la remercier. Son amie s’était tendue d’un seul coup. Il fallait dire qu’elle avait déjà suggérer qu’elles ne devaient pas rester là trop longtemps, alors l’étudiante ne devait pas s’en montrer trop surprise. Comment une warrior des aiguilles comme elle pouvait être aussi effrayée par un vieux musée des horreurs ? C’était tout à fait adorable à voir et Avalon serait bien tentée de la taquiner là-dessus. Mais ce n’était pas le moment, surtout qu’elle venait de lui sauver la mise. « On va… » Charlie n’eut pas le temps de finir sa phrase. Un groupe de jeunes pénétra dans l’attraction, les emportant avec eux. Par réflexe, Avalon agrippa la main de la tatoueuse, pour ne pas la perdre au milieu de tous ces inconnus. Elle ne l’avait pas appelée juste pour qu’elle lui sauve la mise, elle avait envie de passer du temps avec elle. Nouant ses doigts aux siens, l’étudiante parvint à l’arrêter juste avant qu’elle ne soit complètement propulsée vers un masque de clown. Trop tard. Un cri s’échappa de la gorge de Charlie et elle revint tout de suite en direction d’Avalon. L’étudiante enroulait ses bras autour de son amie, essayant de lui apporter un peu de réconfort. « Je te jure que si y’a des trucs qui bougent je me pisse dessus. » commentait Charlie avec un rire nerveux. Avalon eut un sourire attendri, mais elle tenta de le dissimuler alors que son regard croisait celui de son amie. Elle ne voulait pas que la tatoueuse pense qu’elle se moquait d’elle alors que ce n’était absolument pas le cas. « Eh, ça va aller, promis ! Et si quoi que ce soit bouge, je te protégerai à l’aide de mes gros muscles. » Elle dégainait son bras pour contracter son biceps, l’air de dire tâte moi un peu ça. Puis elle explosa de rire. Elle savait qu’elle n’était pas réellement la personne la plus musclée ou la plus forte du monde. Mais le cœur y était, et elle ferait ce qu’elle pouvait pour venir en aide à Charlie. « Et au pire, je dormirai avec toi ce soir pour te rassurer. Je te dois bien ça. » Elle lui adressait un clin d’œil faussement aguicheur avant de laisser un sourire se dessiner sur son visage. Puis, elle enlaça ses doigts à ceux de Charlie. Cette fois, elle voulait vraiment que ce contact aide la tatoueuse à ne pas foncer dans tout et n’importe quoi. A lui donner l’impression qu’elle la protégeait. Elles pouvaient évidemment faire demi-tour, mais Avalon elle-même n’était pas sûre de vouloir refaire face à cette créature dont les crocs ressemblaient bien trop à des aiguilles. Rien que d’y pensait, cela lui donnait des frissons dans le dos. Non, il valait mieux avancer. « Arf, c’est vraiment moche ça. » remarquait Avalon alors qu’elles avançaient face à un mannequin revêtant un masque taillé dans du bois et une blouse blanche couverte de sang. Il tenait une tronçonneuse dans ses mains et de faux doigts en plastique sortaient de l’une des poches de sa blouse. « On dirait un mauvais film d’ho-. » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase. Le mannequin s’était transformé en homme vivant et déjà, il actionnait sa tronçonneuse. L’odeur d’essence se mit à emplir le musée des horreurs. Putain, c’était pas prévu ça. Avalon attira aussitôt Charlie vers elle, et d’un geste, lui intima de se mettre à courir. Les deux jeunes femmes se mirent à courir, se mêlant à la foule des badauds qui étaient venus visiter le musée des horreurs par eux-mêmes. Ils criaient, se dispersaient, et elles n’eurent aucun mal à se faufiler au milieu d’eux. Le lieu semblait pourtant ne présenter aucune porte de sortie et elle sentait que Charlie était au bord de la crise de nerfs à côté d’elle. Bordel. Du coin de l’œil, elle aperçut une porte dérobée, tenue entrouverte par une espèce de gros cailloux. C’était leur chance. « Par là. » soufflait-elle en direction de son amie. Elle l’entrainait à sa suite, passant la porte avant de la refermer derrière elles en retirant le caillou. Voilà, au moins elles étaient tranquilles. Elles avaient l’air d’être entrées dans des sortes de backstages, elles pourraient sûrement être laissées tranquilles là. Les bruits de la tronçonneuse étaient atténués par la porte close et ça la rassurait aussi. « Putain Charlie, je suis désolée de t’avoir entrainée là. J’pensais pas que ce serait comme ça, je t’assure. » Elle adoptait une moue désolée. Elle se sentait vraiment coupable. Elle se laissait tomber sur une chaise en agrippant la main de son amie, la contraignant à s’asseoir sur ses genoux. Une nouvelle fois, elle l’entoura de ses bras protecteurs, enfouissant son visage dans son cou, tandis qu’elle essayait de lui offrir une étreinte rassurante.
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Dim 1 Avr - 17:31
Sa peur de l’horreur s’était développée après une très mauvaise expérience d’Halloween. Elle était encore au lycée à cette époque si elle ne se trompait pas, elle était à quelques mois de son opération et son corps avait pris des allures féminines, de quoi dégoûter les plus radicaux de sa classe. Bref tout cela pour dire qu’elle avait terminé enfermer dans un casier en présence d’un squelette de la salle d’anatomie qui lui avait tenu compagnie pour une bonne partie de la nuit. Et puis une fois libérée, on lui avait jeté du sang à la figure non sans l’insulter de tous les noms, aucune chance qu’elle ne reconnût ses camarades tous dotés de masques plus horribles les uns que les autres. Il n’y avait rien à dire ça marquait ces choses-là.

Elle se remettait à peine du clown quand elle croisa le regard d’Avalon, elle était bien contente de l’avoir à ses côtés pour éviter de crever d’une crise cardiaque majeure. D’un doigt amusé, elle tapota le biceps faiblard et la jeune femme se mit à rire avec elle, secoua doucement la tête avant de se stopper nette. Dormir ensemble ? Elle n’avait jamais dormi avec personne de façon amicale, elle allait peut-être garder ce détail pour elle et oublier la proposition d’Avalon avant de paniquer, il y avait déjà bien assez de choses effrayantes dans le coin, elle n’avait pas besoin d’en rajouter une couche. Leurs mains se joignirent une nouvelle fois et Charlie se détendit à ce contact dans un soupir, son regard peinait à observer les alentours, la moindre ombre la faisait sursauter.

Elles avancèrent donc dans le musée et Charlie prit grand soin de fixer ses pieds pour ne pas avoir de mauvaise surprise, mais la voix d’Avalon l’arracha à sa concentration de maître et elle tourna la tête en direction de la chose moche. Elle déglutit difficilement et esquissa un pas en arrière. Non clairement non, c’était certes moche mais bordel que ça lui donnait envie de prendre la fuite. « On ferait mieux de continuer. » lâcha-t-elle, mais la brune voulut faire un dernier commentaire avalé par le rugissement de la tronçonneuse. La voix de Charlie se brisa sous le cri de pure horreur et elle ne se le fit pas dire deux fois, elle partit en trombe dans le musée, les larmes aux yeux et le cœur arraché. C’était pas humain de faire ça à de pauvres gens !

Les jeunes qui les avaient devancés les virent arriver en furie et comprirent qu’ils devaient en faire de même pour ne pas finir chez le boucher. Comme un essaim d’abeilles attaqué par le spray d’insecticides, ils se séparèrent et Charlie resserra sa prise sur la main d’Avalon pour ne pas la perdre dans ce chaos. Sa vue était quelque peu brouillée par le flot de larmes et elle pestait contre sa sensibilité criminelle, il y avait risque qu’elle se prît le pied dans quelque chose et son cerveau était si paniqué qu’il en oubliait le côté irréel de la chose. La tronçonneuse ne déchirerait jamais sa chaire, mais elle ne le comprenait pas à cet instant précis.

Elles trouvèrent enfin une sortie et Charlie s’y jeta presque tête la première. La porte claqua et elle manqua de s’écrouler au sol tant ses jambes tremblaient sous son poids. Elle voulut s’appuyer contre le mur pour reprendre ses esprits, mais Avalon fut plus rapide et la captura sur ses genoux dans une étreinte rassurante. Charlie renifla un grand coup et ses oreilles sifflaient encore de ce rugissement de tronçonneuse, elle avait vraiment cru y passer. Ses mains tremblantes se tinrent au haut de son amie alors qu’elle se tuait à se dire qu’il ne s’agissait que de comédie. « Je veux mourir, clairement. Je pleure et j’ai de la morve plein le nez. » Oui le glamour toujours, elle remua un peu pour atteindre sa poche et ses mouchoirs, histoire de se moucher un bon coup pour oublier tout ça. « T’aurais jamais dû lui dire qu’il était moche, il s’est vexé. » sa voix tremblait toujours, mais l’humour perçait tout de même dans cette tempête d’émotions. Leur posture faisait très gay, what. Elle vit son petit diablotin s'enfuir dans un coin de son esprit. Pourquoi elle pensait à ça d'un coup?

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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Sam 7 Avr - 17:35
Avalon se sentait terriblement coupable d’avoir entraîné Charlie là-dedans. Elle aurait peut-être dû envoyer un message à Dakota à la place, ça aurait été plus sûr et elle avait une confiance absolue en sa co-chambrée. Mais elle savait que son travail lui permettait un peu moins de libertés que celui de la tatoueuse, et elle avait voulu être certaine que quelqu’un vienne la sortir de là. C’était sans doute égoïste, surtout vu l’état dans lequel Charlie était. Avalon avait été idiote d’accepter un rendez-vous dans une fête foraine placée sous le signe de l’horreur. C’était surtout ça le problème. Alors elle avait attiré Charlie contre elle, la faisant s’asseoir sur ses genoux pour essayer de la réconforter. Elle s’était accrochée à elle comme elle le pouvait, effrayée à l’idée qu’elle s’écroule complètement par sa faute. Elle s’en voudrait énormément, c’était certain. Aussi avait-elle fait de son mieux pour se presser contre elle, plaçant son visage dans son cou pour essayer de la réconforter un maximum. Elle sentit les mains de la tatoueuse agripper son tee-shirt et aussitôt, Avalon resserra son étreinte, la serrant du plus fort qu’elle le pouvait sans l’étouffer. « Je veux mourir, clairement. Je pleure et j’ai de la morve plein le nez. » soupira Charlie. « Eh, tu sais, si tu ne m’avais rien dit, je ne l’aurais pas vu. » Avalon se redressa alors qu’elle sentait Charlie remuer pour atteindre sa poche. Elle desserrait son étreinte pour la laisser libre de ses mouvements, l’observant sortir ses mouchoirs avec un air attendri. Elle la laissait se moucher. « T’aurais jamais dû lui dire qu’il était moche, il s’est vexé. » finit par ajouter la tatoueuse d’une voix tremblante. Avalon appréciait qu’elle cherche à faire de l’humour pour dédramatiser la situation et elle ne se fit pas prier pour rire, soulagée que Charlie parvienne à relativiser un minimum. « Je sais bien, mais j’étais obligée de le remarquer… » Elle laissait sa voix mourir sans cacher qu’elle n’avait pas terminé ce qu’elle avait à dire. « Tout le monde parait moche à côté de toi. » Avalon lui adressait un clin d’œil faussement aguicheur, avant de rire à nouveau. Elle espérait lui décrocher un sourire, quelque chose qui pouvait montrer qu’elle n’était pas totalement fâchée contre elle. Elle s’en voudrait beaucoup si Charlie refusait de la revoir après ça. « Regarde, t’es mignonne même quand tu pleures. Même si t’es bien plus sexy quand tu souris. J’en ai même un peu assez que mon miroir te préfère à moi. » Et pour illustrer ses propos, elle sortit son téléphone de sa poche et fixa l’écran noir en disant : « Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la plus belle. » Habillement, elle glissa son pouce contre la touche d’accueil et l’écran se déverrouilla instantanément. Si Dakota était sur son écran de verrouillage, son écran d’accueil était dédié à Charlie. Elle tournait l’écran en direction de la tatoueuse pour lui montrer que sa photo était apparue. « Tu vois, même mon miroir le dit. Je suis obligée de m’incliner. » Ce n’était pas un secret qu’elle utilisait son téléphone comme un miroir lorsque le besoin s’en faisait sentir, alors la référence fonctionnait plutôt bien. Elle sourit à Charlie, espérant que ces compliments parviennent à faire fuir le souvenir de la tronçonneuse, même si elle imaginait bien que cela ne serait pas aussi simple.
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Lun 9 Avr - 13:25
Le cœur se décidait enfin à écouter la raison qui ne cessait de tambouriner contre son crâne depuis le début, mais les soupçons restaient solidement attachés à sa gorge et ne cessait d’accentuer ce nœud de stress qui l’empêchait de penser à autre chose. D’ordinaire, elle allait courir ou frapper dans un sac de frappe, chose que n’était pas Avalon alors elle se contenterait de sa présence, priant de toutes ses forces pour que tout ceci s’envolât au bout d’une bonne poignée de minutes. Il était parfois fatigant d’être un enfant effrayé de la moindre chose, mais c’était ce qui formait Charlie et jamais elle ne pourrait s’en séparer, c’était ancré dans ses gênes malheureusement. Le mouchoir fut jeté plus loin et elle posa une main sur son buste pour écouter le rythme effréné de son cœur, ce n’était pas gagné. Son regard était parti dans le vague, là où résonnait le ronronnement gourmand de la tronçonneuse, mais le commentaire d’Avalon la tira de sa rêverie et elle glissa un regard surpris dans sa direction. Ses joues s’empourprèrent, peu habituée aux compliments elle ne savait jamais comment réagir.

Elle rit nerveusement avec elle avant de se redresser un peu mieux sur ses genoux et posa un bras sur son épaule pour garder un semblant d’équilibre, il ne manquerait plus qu’elle ne se cassât la figure, elle finirait par croire que sa journée était placée sous le signe de la malchance. Oui, parfois il lui arrivait de lire l’horoscope, rien de bien méchant bien sûr. Elle essuya précipitamment les dernières larmes et donna une petite tape sur le sommet du crâne de son amie en levant les yeux au ciel. « Mignonne je veux bien, mais je ne suis clairement pas sexy ! » Elle réservait ce qualificatif au reste de la gente féminine, elle n’avait jamais à l’être et ne comptait pas le faire parce que ça la gênait et surtout parce que sa garde-robe ne connaissait définitivement pas ce mot.

Elle plissa les yeux en la voyant sortir son téléphone. Quoi ? Elle allait la prendre en photo ? Elle était prête à se planquer si c’était le cas, mais voilà qu’Avalon se prenait pour la méchante reine de Blanche Neige pour ainsi clamer à son écran de désigner la plus belle. Charlie lui lança un regard quelque peu amusé quelque peu exaspéré avant qu’une photo d’elle ne lui fît soudainement face. Elle rit en secouant doucement la tête. « Bonne tentative Ava. » Elle fit mine de l’applaudir, les larmes s’étaient taries et son cœur commençait à se laisser aller au bras de la tranquillité. « Je peux savoir pourquoi tu m’as en fond d’écran ? »
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Dim 6 Mai - 1:15
Avalon faisait de son mieux pour remonter le moral de sa meilleure amie. Alors elle lui faisait des compliments et n’hésitait pas à faire le clown pour lui arracher un sourire. Tous les moyens étaient bons pour arriver à ses fins, car elle détestait la voir ainsi. Ça ne lui allait pas d’être triste ou effrayée. L’étudiante préférait clairement la voir souriante et heureuse. Elle ne lui souhaitait que le meilleur. « Mignonne je veux bien, mais je ne suis clairement pas sexy ! » Charlie cherchait à se défendre des compliments que lui adressaient Avalon, mais la brune se contentait de lever les yeux au ciel avec un sourire amusé. « Eh, t’es qui pour juger ? T’es carrément mal placée. Je te jure, c’est parce que tu te vois pas par mes yeux parce que sinon… Tu serais obligée d’admettre que t’es grave sexy. » Elle lui adressait un clin d’œil complice. Mais derrière les taquineries, Avalon pensait réellement ce qu’elle avançait. Elle trouvait Charlie magnifique et la tatoueuse n’avait pas intérêt à remettre ça en question. Elle n’avait pas le droit. Ça lui était même formellement interdit. L’étudiante tenta alors d’illustrer ses propos en lui faisant une parodie de la méchante reine de Blanche Neige devant son miroir. Elle ne tardait pas à lui coller son téléphone sous le nez, montrant que celui-ci la trouvait bien plus belle qu’Avalon ne l’était. Sans surprise. Alors que Charlie découvrait le résultat sur l’écran du téléphone, l’étudiante avait pris une expression résignée, comme si elle s’inclinait face à la décision de son smartphone. « Bonne tentative Ava. » Charlie fit semblant d’applaudir. Avalon se serait bien inclinée pour remercier son public, mais elle avait entrainé la tatoueuse sur ses genoux, ce qui rendait la tâche plus compliquée. Aussi se contentait-elle de la remercier d’un signe de tête, non sans remarquer que les larmes avaient cessé de couler sur le visage de sa meilleure amie. « Je peux savoir pourquoi tu m’as en fond d’écran ? » Avalon sentit que ses joues s’empourpraient un peu. La question était tout à fait légitime, mais elle ne l’avait pas vu venir. Mince. « Parce que je ne mets que les plus belles choses en fond d’écran, et que cette photo de toi était magnifique ? » tenta-t-elle d’éluder en riant légèrement. Mais elle avait conscience que cela ne serait pas réellement suffisant pour satisfaire la curiosité de Charlie. « Et puis, ce n’est un secret pour personne que tu comptes énormément pour moi. Des fois, quand je panique, j’aime voir ta photo là. Ça me calme instantanément. » Elle lui adressait un sourire avant d’hausser les épaules, prenant l’air d’un enfant pris en faute. Heureusement, en un tour de passe-passe, elle parvint à tourner la question à son avantage, transformant ce sujet en un élément de plaisanterie. « Quand je suis en examen par exemple. Il suffit que je déverrouille mon téléphone pour voir ton visage et me calmer. Par contre, t’es pas très conciliante et tu ne me donnes jamais la réponse quand je te la demande. Mais bon… Personne n’est parfait. » Elle adressait un clin d’œil complice à Charlie, avant de ranger son téléphone dans sa poche. C’était mieux quand elle ne l’avait pas à la main. Elle en profitait pour venir enlacer à nouveau la tatoueuse. « Tu sais que je t’aime hein ? T’as pas le droit de l’oublier de toute façon. » lui glissait-elle avant de l’étreindre un plus fort, enfouissant son visage au plus près du corps de la jeune femme.
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Dim 6 Mai - 21:11
Rougir. Ses joues ne cessaient de se nourrir de cette couleur depuis le début de la conversation et elle priait pour que leur appétit cessât rapidement. Elle n’avait pas l’habitude Charlie qu’on lui fît des compliments de la sorte, qu’on utilisât ce mot pour la décrire la déstabilisait grandement et l’idée de s’enterrer pour disparaître aux yeux de tous la tentait terriblement au fil des secondes. Parce qu’il y avait bien une chose qu’elle cachait profondément et qu’elle ne révèlerait sûrement à personne, elle l’emporterait dans sa tombe clairement. Ahem, elle perdait le fil de la conversation et devait se montrer efficace pour rattraper le train en marche histoire de ne pas se perdre en plein désert.

Rougir. Elles étaient deux à le faire à présent et Charlie dut retenir un rire pour ne pas rendre la situation encore plus gênante. Elle était mignonne Avalon quand elle se mettait à rosir de la sorte, elle ferait mieux de s’en souvenir à l’avenir. Mais voilà qu’elle répliquait avec un nouveau compliment qui la rendit cramoisie. Etait-ce une compétition ou son corps se rebellait contre elle pour la plonger dans l’embarras ? Peu de gens la complimentait sur sa beauté, même avant sa transition, certes la boxe lui avait donné un corps d’Apollon moderne mais ça ne changeait rien au fait qu’on ne l’avait jamais trouvé magnifique malheureusement. Eh ! Etait-elle déjà vieille pour se morfondre ainsi sur le passé ? Un coup de tronçonneuse lui remettrait sûrement les idées en place.

Elle était pantoise de tout ce que lui disait la brune et manqua presque de la faire taire, c’était un peu trop d’un coup et il lui était devenu crucial de vérifier les battements de son cœur. Les mots n’arrivaient pas à sortir de sa gorge alors qu’un sourire sûrement idiot étirait ses lèvres lentement, l’exemple la fit rire et elle lui donna une petite tape sur le sommet du crâne pour lui témoigner son amusement. Elle savait qu’elle comptait aux yeux d’Avalon mais elle n’avait jamais imaginé à quel point. Alors quand elle vint l’étreindre, Charlie ne put que la lui rendre avec force, posant son front sur son cuir chevelu en inspirant dans un sourire. Elle ne se qualifiait pas comme une handicapée des relations humaines mais il lui était parfois difficile d’exprimer ce qu’elle ressentait réellement pour une personne et elle préférait se mettre en retrait pour ne pas connaître un quelconque faux espoir.

« Tu comptes énormément pour moi aussi Ava tu sais ? Puis t’es clairement la seule à me faire des compliments… » Pour ne pas rendre tout ceci trop sérieux, elle utilisa la même technique que sa meilleure amie. « … Je suis sûre que tu essayes de me rendre aussi rouge qu’Hellboy. » Elle glissa une caresse le long de sa lisse crinière et posa son menton là où s’était posé son front pour perdre son regard dans l’horizon obstrué d’objets étranges en tout genre. Elle avait envie de lui rendre ses compliments, de lui dire qu’elle la trouvait elle aussi magnifique et irrésistible par moment mais les mots ne voulaient pas sortir. « Et j’oublierai pas que tu m’aimes Ava, je me le ferai tatouer pour jamais oublier. »
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Mar 15 Mai - 1:49
Quand elle sentit Charlie lui rendre son étreinte, Avalon comprit qu’elle avait réussi. La tatoueuse n’était plus aussi effrayée, elle était en train de se laisser aller et paraissait apaisée. Les bruits de la tronçonneuse avaient cessé derrière la porte et rien ne les retenaient plus ici, si ce n’était leur discussion. L’étudiante ne se voyait clairement pas interrompre leur conversation sous prétexte qu’elles pouvaient partir en toute sécurité. Non, ce qu’elle disait à Charlie restait important. Elle voulait qu’elle sache à quel point elle comptait à ses yeux. « Tu comptes énormément pour moi aussi Ava tu sais ? Puis t’es clairement la seule à me faire des compliments… » Si elle n’avait pas le visage blotti tout contre le corps de Charlie, Avalon aurait sans doute levé les yeux au ciel. Elle délirait. Tout le monde la trouvait jolie, magnifique même. Quelqu’un lui avait forcément déjà dit. « … Je suis sûre que tu essayes de me rendre aussi rouge qu’Hellboy. » Avalon se laissa aller à rire à cette remarque. Voilà, elle reconnaissait bien sa meilleure amie là. Tout cela n’était qu’une tentative d’humour. Elle sentit le menton de Charlie se poser au dessus de sa tête, alors qu’une main venait lui caresser les cheveux. Blottie contre sa meilleure amie, Avalon se sentait parfaitement bien. « Et j’oublierai pas que tu m’aimes Ava, je me le ferai tatouer pour jamais oublier. » L’étudiante se redressa en faisant attention de ne pas blesser son amie, plantant son regard dans le sien. « Si tu veux te le faire tatouer, alors je propose que tu te fasses ça sur le front. Comme ça, je suis sûre que les gens sachent que tu es à moi. » commenta-t-elle en riant. Bien sûr, elle n’attendait pas de Charlie qu’elle le fasse vraiment et surtout, la tatoueuse était complètement libre et n’appartenait à personne. Mais ça faisait rire Avalon de dire ce genre de bêtise. Pour bien souligner qu’il s’agissait d’une simple blague, elle ajouta : « Je peux même te le faire moi-même. Comme ça, tu seras à jamais marquée de mon absence de talent. » Levant une main en direction du visage de Charlie, elle traça un cercle sur son front à l’aide de ses doigts. La pulpe de son index continuait d’effleurer la peau douce de la trompettiste lorsqu’elle reprit la parole. « Je te le ferai juste là. Ça me parait être l’emplacement parfait. » Elle lui adressait un sourire avant de laisser retomber sa main, non sans en profiter pour replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle voulait la voir sourire. C’en était trop de ces larmes qui lui donnaient un air triste. Avalon aimait la savoir heureuse et cela lui fendait le cœur de la voir dans cet état.
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Jeu 17 Mai - 21:48
Un tatouage sur le front et puis quoi encore ? Elle rit à cette idée farfelue et secoua rapidement la tête quand elle s’amusa à dessiner une esquisse sur sa peau sensible. « Tu ne toucheras jamais à une aiguille de ta vie et je tiens trop à ma vie pour te laisser me tatouer. » Elle lui tira la langue et frissonna quand elle la sentit remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle lui donna une tape sur le sommet du crâne et finit par se lever enfin de ses genoux pour s’étirer longuement, heureuse de se sentir plus légère et surtout moins effrayée. Son regard se promena sur les décors alors que ses bras se croisaient, un étrange sentiment de vide se creusa dans sa poitrine mais elle lui fit gentiment comprendre d’aller se faire voir, ce n’était pas le moment et ça ne le serait jamais voyons. « On ferait mieux de se casser d’ici avant de se faire agresser une nouvelle fois et clairement si ça arrive, chacune pour sa peau. » Oui elle était comme ça Charlie quand elle avait peur. Non c’était complètement l’inverse, toujours faire passer la bonne santé des autres avant la sienne, un drôle de mantra qui provoquait pas mal de débats au sein de ses amis. Elle tendit la main vers Avalon dans un sourire « Allez viens toi. » Elles se dirigèrent ainsi vers la sortie de la foire et Charlie posa sa tête sur l’épaule de son amie en fermant les yeux dans un rire nerveux. Lentement son bras se tendit vers un poteau. « On m’a volé mon vélo. » En effet, au poteau n’était plus qu’attachés une chaîne et son cadenas, l’épave qui lui avait servi de moyen de transport depuis son arrivée en ville avait été capturé et elle pouvait clairement faire une croix dessus. « Tu vas devoir me ramener. »
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Jeu 24 Mai - 11:08
Le danger semblait finalement écarté et c’était tant mieux. Il fallait empêcher Avalon de dire des bêtises avant qu’elle n’aille trop loin. Des fois, en voulant bien faire, elle finissait par dire des sottises et blesser les gens sans le vouloir. Elle n’avait aucune envie que ça se passe ainsi avec Charlie, alors elle fut heureuse de l’entendre dire : « On ferait mieux de se casser d’ici avant de se faire agresser une nouvelle fois et clairement si ça arrive, chacune pour sa peau. » L’étudiante se laissa aller à rire en levant les yeux au ciel avec un air amusé. Ça ne l’étonnait pas venant d’elle. La trompettiste était un peu trouillarde sur les bords, là où Avalon était un peu moins peureuse et surtout, prête à tout pour défendre ses amis. Même à se jeter face à une tronçonneuse. Exactement. « Allez viens toi. » lui avait dit Charlie en lui tendant la main pour l’entrainer au dehors. « Après vous jolie dame. » L’étudiante lui avait tenu la porte de la salle dans laquelle elles avaient trouvé refuge, avant de la suivre docilement vers la sortie. Alors qu’elles arrêtaient finalement leur route, Charlie vint poser sa tête sur l’épaule d’Avalon, avant de pointer du doigt un poteau non loin. « On m’a volé mon vélo. » En effet, il n’y avait aucune trace de vélo à cet endroit là. Juste un tas de chaînes. Avalon pinça les lèvres, se sentant coupable de cette infamie. « Tu vas devoir me ramener. » Elle hochait la tête. Effectivement, c’était ce qui semblait être le mieux. « Ah bah là, clairement. Je te ramène jusque dans ton lit. Peut-être même que je pourrais te border et te faire un bisou sur le front avant de partir. » Elle adressait un clin d’œil à Charlie, tentant comme elle pouvait de dédramatiser la situation. Rapidement, ses doigts se mirent à pianoter sur son téléphone pour faire appeler un über. Le chauffeur ne tarda pas à arriver, au volant de sa Mercedes noire pas vraiment rutilante, mais qui ferait clairement l’affaire. Les deux femmes prirent place à l’arrière et l’étudiante ne tarda pas à communiquer au chauffeur l’adresse de Charlie. « T’en fais pas, on devrait y être bientôt. Tu pourras te reposer ap-. » Son regard bloqua sur une enseigne derrière la vitre. « Attendez, arrêtez-vous ! » intima-t-elle au conducteur du über. Celui-ci lui adressa un regard perplexe, mais prit tout de même le temps de s’arrêter. En même temps, il n’allait pas les conduire de force chez Charlie si Avalon avait envie de s’arrêter là, à cet endroit précis. Alors qu’elle descendait, elle demandait à ce que la voiture les attende. Après avoir fait le tour du véhicule, elle vint ouvrir la portière de la tatoueuse, l’aidant à descendre. « Choisis celui que tu veux. Je te l’offre. Après tout, je te dois bien ça ; tu m’as sauvée et tu t’es fait voler le tien à cause de moi. » lui dit Avalon avec un sourire, alors qu’elle lui désignait la devanture du magasin de sport, qui semblait avoir fait du cyclisme sa spécialité. Elle n’avait pas tellement idée du prix que pouvait bien coûter un vélo neuf, mais peu lui importait. Elle avait envie de faire plaisir à Charlie avant de retourner se jeter sur son matelas pour raconter sa journée à Dakota.
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Jeu 24 Mai - 20:06
Charlie se redressa brusquement et esquissa une moue boudeuse, presque les bras croisés et les sourcils froncés. « Je ne suis pas un enfant ! » râla-t-elle « Et tu n’es pas ma mère. » Heureusement sinon Charlie n’aurait pas été si sûre d’apprécier sa compagnie. Mais elle finit par rire et lui donner un coup de coude simplet dans les côtés. « Mais merci de proposer. » Son regard continuait de balayer le parking comme si le vélo allait revenir comme par magie ou que le voleur allait revenir, se disant que non finalement voler c’était mal. Le jour où une personne ferait ça, elle mangerait une chaussure. Elle arrêta d’espérer quand une voiture se présenta un peu plus loin, prête à les emmener loin de ce lieu horrible qui allait sûrement hanter son esprit pour quelques semaines. Elle ne blâmait pas Ava pour ça, ça avait été amusant de la rejoindre et de passer du temps avec elle mais la tronçonneuse avait été de trop malheureusement.

Charlie s’engouffra sur la plage arrière et s’attacha, un peu triste de se dire qu’elles allaient se quitter. Elle n’aimait pas trop être seule en ce moment, bah c’était pas si grave, elle avait Bobby. Oh merde Bobby, elle avait oublié de le nourrir ce matin, il allait lui faire la gueule pendant plusieurs jours. Adieu les réveils avec son petit museau contre son visage ou ses poils dans la figure. La rouquine se dit qu’elle était trop enfantine par moment. Elle sursauta quand Avalon ordonna au chauffeur de s’arrêter et tourna la tête vers elle, de quoi se taper un torticolis. « Ava qu’est-ce que tu… » Mais sa phrase mourut sur ses lèvres, elle la regarda contourner la voiture pour ensuite ouvrir sa portière. Qu’est-ce qui lui prenait d’un coup ?

Elle la rejoignit en fronçant les sourcils et manqua de s’étouffer en voyant le magasin de sport. Elle n’était pas sérieuse ? Un vélo ? Neuf ?! Mais ça allait lui coûter un bras, voir plus ! « Hors de question que tu m’achètes un vélo ! » Elle rit nerveusement en s’approchant du magasin pour visualiser ce qui s’y trouvait réellement. Elle se pencha même pour regarder les prix. « A la limite tu peux m’acheter une trottinette. » Sa voix ne trahissait aucune hilarité, elle était affreusement sérieuse. « Ou un skate, j’ai toujours rêvé d’essayer ! » Lâcha-t-elle en se redressant pour ainsi pointer son doigt sur le buste de la brune. « Mais pas de vélo. »
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Jeu 14 Juin - 1:37
« Ava qu’est-ce que tu… » L’étudiante n’eut pas le temps d’entendre la fin de la phrase. A moins que cette phrase n’avait pas de fin. Elle n’en savait rien. Elle s’était simplement extraite de la voiture pour la contourner et venir ouvrir la portière de Charlie, sans attendre que la tatoueuse ne puisse finir ce qu’elle était en train de dire. De toute façon, peu importait sa question, Avalon se doutait qu’elle ne saurait pas y répondre. Elle s’était simplement arrêtée sur un coup de tête en voyant ce magasin de sport. Ce n’était pas non plus comme si tout cela était prémédité depuis des mois. Alors qu’elle aidait Charlie à s’extraire de la voiture, l’étudiante lui proposait son plan : la trompettiste pouvait choisir le vélo qu’elle voulait et Avalon lui payerai, pour s’excuser de ce qui s’était produit dans la journée. « Hors de question que tu m’achètes un vélo ! » protesta Charlie en riant nerveusement. « Eh, qui t’as dit que je te demandais ton avis ! C’est pour ma conscience que je fais ça, pas pour toi. » Après tout, Charlie aurait toujours son vélo si Avalon ne lui avait pas demandé de la rejoindre. La fête foraine étrange, la tronçonneuse et le vol de vélo, ça commençait à faire beaucoup de choses pour lesquelles elle devait se racheter. Si elle ne voulait pas avoir à rendre service à Charlie jusqu’à la fin de sa vie pour tout ça, il fallait bien qu’elle trouve une alternative. Comme lui acheter un vélo. « A la limite tu peux m’acheter une trottinette. » finit par admettre Charlie sur un ton tout à fait sérieux. « Ou un skate, j’ai toujours rêvé d’essayer ! » s’exclama la trompettiste. « Quoi ? » Avalon n’avait pu retenir un cri étonné alors que Charlie se retournait vers elle pour pointer son index dans sa direction, un air presque menaçant peint sur le visage. « Mais pas de vélo. » L’étudiante envoya balader cet air menaçant d’un revers de main. Ce n’était pas Charlie qui allait lui faire peur. Mais il y avait bien plus grave à ce moment-là. « Non mais attends, tu viens de me dire que tu n’avais jamais fait de skate où j’ai rêvé ? » Elle insistait dessus, pour être certaine d’avoir bien entendu. Pourtant, les mots de Charlie laissaient entendre qu’elle avait bien compris. « Si tu veux, on peut te prendre un skate et je t’apprendrai à en faire ! Tu ne peux pas juste louper ça, c’est beaucoup trop génial pour juste ne pas en faire. » Concrètement, quand elle n’était pas en cours ou en train de squatter les parcs Disney, Avalon passait son temps perchée sur son skateboard. Ça faisait un moment qu’elle n’en avait pas fait, mais il fallait avouer que c’était beaucoup plus classe de faire du skateboard à Los Angeles qu’à Orlando, alors elle ne serait pas contre le fait de recommencer. Juste dans l’optique d’aider Charlie, évidemment. « Mais tu devrais quand même regarder les vélos. Si tu veux pas en avoir un neuf, regarde quand même du côté des occasions ou je ne sais pas. Il doit bien y avoir un rayon comme ça… » Après tout, la boutique avait l’air assez grande à l’intérieur et elles n’en avaient pas vraiment fait le tour. Les occasions devaient se trouver dans le fond, parce que les vendeurs préféraient toujours vendre des produits neufs. C’était logique, ça apportait plus. « Le skate c’est bien mais ça devient vite compliqué pour les grandes distances. » Ou alors il fallait envisager un longboard, mais même comme ça, ça pouvait être assez compliqué parfois.
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Moi? Peur? Jamais. | Avalon
Dim 1 Juil - 14:54
Toutes ses inquiétudes étaient portées sur les vélos et elle ne fit pas attention à l’air choqué de son amie, ce ne fut que son exclamation qui lui fit comprendre son erreur et elle prit un air innocent. Elle ne comprenait pas toute cette folie autour d’une planche à roulettes et n’avait jamais vraiment jeté son dévolu dessus mais vu que Sparrow ne cessait de lui rabâcher les oreilles à ce sujet ? Oui elle avait toujours rêvé d’essayer parce que c’était un moyen d’enfreindre le règlement de ses parents et d’épouser son âme de garçon manquer mais ce n’était gère plus que ça. Charlie s’approcha lentement de la vitrine pour observer plus profondément la boutique puis jeta un regard par-dessus son épaule pour l’observer. « Pourquoi t’es aussi gentille avec moi ? » ce n’était en rien un reproche, au contraire, elle lui en serrait éternellement reconnaissante et ne pourrait se passer d’elle. Mais c’était bien la première fois qu’elle faisait l’expérience de pareille générosité et elle ne savait plus sur quel pied danser. « On commence par le skate, tu m’offriras le vélo pour mon anniversaire, il ne va pas tarder. » Putain elle allait encore vieillir, elle frissonna à cette constatation et ferma les yeux un court instant, le temps défilait trop vite pour elle, c’était à peine si elle découvrait le monde. Elle attrapa le bras d’Avalon et claqua un baiser sur sa joue. « Allons à l’aventure. » Et voilà qu’Avalon la poussait sur ce skate tout neuf jusqu’à chez elle dans des rires presque moqueurs alors que Charlie peinait à garder l’équilibre. C’était vif comme le vent et bref comme un feu d’artifice, un instant qui marquerait sa mémoire.

Fin du RP
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