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non ce n'est pas le début d'un film porno cliché... (austay 3)

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non ce n'est pas le début d'un film porno cliché... (austay 3)
Mar 11 Déc - 16:45
Une douche brûlante comme je les aime, par tous les temps. J’ai eu une journée très longue et très fatigante, alors me détendre dans la douche c’est juste exactement ce dont j’avais besoin. Mon esprit s’évade, je prends du temps pour moi. Ian me manque, c’est certain, mais son absence me permet aussi de me retrouver seule avec moi même pour réfléchir sur tout un tas de choses. J’aime cet homme plus que je n’ai jamais aimé, mais le fait de ne pouvoir lui apporter ce qu’il désire sans doute le plus au monde me triture les neurones. Je ne sais pas comment lu dire, ça me rend folle. Après un long moment à me prélasser sous la douche, je sors et m’enroule dans une serviette, essore mes cheveux, mets de la crème sur mon visage, et en voulant rincer mes mains sous le robinet du lavabo, tout me pète entre les doigts. Je sursaute et fais un bond en arrière, surprise par l’eau qui gicle partout. Je suis vraiment nulle pour tout ce qui est technique, où est Ian quand j’ai besoin de lui ? Je panique, ne sais pas quoi faire ni par où commencer. J’appelle un plombier d’urgence mais pas dispo avant une heure, ils sont sérieux eux ? On a le temps de mourir noyé d’ici là ! Je ne réfléchis pas plus longtemps et envoie un sms à Austin pour qu’elle vienne m’aider, c’est la première à qui j’ai pensé. Je sais pas si elle s’y connaît en plomberie ou si juste elle va m’aider à éponger avant que le plombier arrive…

La réponse est positive, je baisse les yeux sur ma tenue ou plutôt non tenue, et cours dans la chambre enfiler au moins un sous-vêtement, un jogging et un t-shirt ample, le truc le moins sexy que j’ai trouvé, j’en suis bien consciente, mais il est pas question que je reste à moitié nue seulement vêtue d’une petite serviette à l’arrivée d’une femme à qui je plais. Je tiens à la vie. Je retourne dans la salle de bain et éponge tant que je peux, je sais même pas où est le robinet d’arrivée d’eau pour couper l’eau, je suis une plaie. Ça sonne à la porte et je crie que c’est ouvert, avant de voir apparaitre Austin près de moi. « J’vais me noyer j’crois ! » Je me laisse tomber sur les fesses, dépitée, le cul dans l’eau en soupirant. Pitié, qu’elle fasse quelque chose de sensé…
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non ce n'est pas le début d'un film porno cliché... (austay 3)
Mar 11 Déc - 17:54

Des dossiers mélangés s’étalent sur la table, si dans mon esprit je sais quel document va dans quelle chemise, impossible pour une tierce personne de s’y retrouver, j’ai besoin d’un bordel sans pour me retrouver. Je ne saurais trop comment l’expliquer mais je n’en n’ai pas besoin. Je suis sur le point de toucher du doigt une vraie corrélation entre plusieurs délits, et sans doute que ce genre de recoupement peut nous amener à une grosse affaire. Je ne suis pas en train de chercher la petite bête, au contraire. Quelque-chose m’interpelle vraiment là-dedans et je dois non seulement m’occuper l’esprit mais mettre ce temps perdu à bon escient.
Plongée dans mes réflexions, je reçois un texto. Ça peut être une urgence, je l’ai toujours près de moi. De nuit comme de jour. Il m’est plus fidèle que Ian, c’est pour dire ! C’est Shay, merde, un problème de plomberie. Bon, je la fais mariner pour ménager mon égo ou je vole à son secours parce que Ian n’est pas là ? Je ravale ma fierté après avoir réfléchi une seconde et fonce à son secours.

Je me rends chez elle avec le gyrophare, ça m’évitera de me faire arrêter par les flics et d’avoir à leur dire qu’ils n’ont qu’à s’occuper de leurs affaires, au lieu de courir après une nana qui leur met une distance derrière des pédales, oui je sais que ça énerve, mais il y a assez de choses à faire dehors, dans la rue.
Je rentre directement chez elle, ça va, je connais le chemin, et me dirige vers les cris désespérés, ou plutôt les plaintes de désespoir. Je jette mon perfecto de cuir sur le canapé et tente d’accéder au robinet, chaussée de mes rangers. « J’vais me noyer j’crois ! » « Qu’est-ce-qui s’est passé ? » Je tente de fermer le robinet mais la fuite vient d’ailleurs et il y en a partout, ça y est, je suis presque trempée. « Tu as fermé l’arrivée d’eau ? » Elle rêve, dépitée. « Shay ! Tu as fermé l’arrivée d’eau ?! » Elle semble à peine percuter mais fonce au garage éteindre le tout et revient, et visiblement ça ne suffit pas. « Fais-moi passer la serviette là-bas ! » Elle me la jette et je l’enroule autour de la fuite, mais bien vite elle s’imbibe et la pression faisant, l’eau coule partout autour de la dite serviette. « Tu as des outils ?! » Je ne suis pas exactement McGiver au cas où elle aurait eu un blanc…
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non ce n'est pas le début d'un film porno cliché... (austay 3)
Mer 12 Déc - 8:53
Austin arrive comme une héroïne et lorsque je la vois débouler dans la salle de bain, je lâche les armes et me laisse tomber mollement sur le sol où l’eau a déjà monté d’un bon centimètre. « Qu’est-ce-qui s’est passé ? » Je secoue la tête, j’ai l’impression d’être submergée, à fleur de peau, j’ai juste envie d’exploser en sanglots. « Rien, je sortais de ma douche, j’ai ouvert le robinet pour me rincer les mains et tout a pété. » Je passe mes mains trempées dans mes cheveux, je suis trempée jusqu’aux os, j’ai froid, alors que j’étais bien réchauffée après ma douche. J’ai envie d’aller mourir dans mon lit. Je n’entends même pas la nouvelle question d’Austin qui a visiblement commencé à prendre les choses en main. « Shay ! Tu as fermé l’arrivée d’eau ?! » demande-t-elle en haussant un peu le ton pour me réveiller. « Quoi ? Non, non ! Je sais pas où c’est, c’est Ian qui s’occupe de ça normalement ! » Je grogne un peu, peste contre mon mari de pas être là, et contre moi-même d’avoir jamais cherché à comprendre le principe de base d’une arrivée d’eau. Ça y est, Austin est aussi trempée que moi. Elle disparaît je ne sais où et revient même si rien n’a changé. Elle me demande une serviette et je lui passe en la regardant faire, je ne peux rien faire d’autre de toute manière. « Tu as des outils ?! » Je sais pas si elle sait ce qu’elle fait mais elle en a tout l’air. Je hoche vivement la tête et disparais à mon tour pour aller chercher la grosse boîte à outils de mon matin, qui pèse d’ailleurs un âne mort. Je pose ça à l’entrée de la salle de bain et l’ouvre, comme une caverne d’ali baba, y’a un tas de trucs là dedans, je me suis pas servie de plus de quatre outils dans ma vie. L’eau continue de monter et je reprends mon boulot à éponger pendant qu’Austin se contorsionne sous l’évier. Pitié, qu’elle arrive à quelque chose. Je prie tous les dieux qui existent à cet instant précis. « Mais c’est pas possible ! Pourquoi ça s’arrête pas ? » D’ici à ce que le plombier arrive, la maison va être innondée c’est sûr ! Il faut qu’elle fasse quelque chose et vite. « Tu t’y connais en plomberie au moins ? » Quoi ? J’ai le droit d’angoisser qu’elle empire les choses ou pas ?
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non ce n'est pas le début d'un film porno cliché... (austay 3)
Mer 12 Déc - 10:24

Une vision assez apocalyptique de la salle de bain de Shay m’apparaît et bientôt tout le reste de la maison. Je dois reconnaître que oui, ça m’amuse au fond, elle n’est sans doute pas le genre de femme à prendre les choses à deux mains fermes si Ian peut lui venir en aide. C’est touchant aussi dans un sens ce besoin d’être secourue comme ça. Je ne dis pas que je lui souhaite d’être en galère mais c’est quand même elle qui m’a appelé et elle m’a appelé moi. Bon, OK après le plombier. Mais qu’importe, je me retrouve là et bien incapable de l’aider pour de bon. Je donne cependant bien le change. « Rien, je sortais de ma douche, j’ai ouvert le robinet pour me rincer les mains et tout a pété. » « C’est pas grave Shay, ça va, y a pas mort d’homme. » J’aimerais la voir sur le terrain quand ça commence à bouger. On rigolerait… ou pas.
« Quoi ? Non, non ! Je sais pas où c’est, c’est Ian qui s’occupe de ça normalement ! » « Ouais, je vois ça. Tient ça, j’y vais. Shay… Shay ! Tient ça. » Je la bouscule un tout petit peu histoire de pouvoir avancer sans mourir noyée dans cette pièce. Ça m’arrangerait de pouvoir nous sortir de là elle et moi.
Je file au garage, je sais au moins faire ça. Je coupe l’arrivée d’eau mais ça n’a pas l’air de fonctionner, et en plus la poignée redescend. Mais merde. Bon, je laisse tomber ça, je ne suis pas Super Mario moi, je ne suis pas plombier, je ne suis même pas douée pour changer un joint !
« Mais c’est pas possible ! Pourquoi ça s’arrête pas ? » « Parce que ton arrivée d’eau elle… Elle déconne aussi, voilà. » Bon, je lui explique un peu l’étendue des dégâts mais loin de moi l’envie de paraître trop pessimiste, elle va se remettre à pleurer… Je glisse sous le meuble, c’est comme ça qu’ils font les pros, non ? « Tu t’y connais en plomberie au moins ? » Je sens en elle une pointe de pessimisme, non, sérieusement ? Ben je ne sais même pas en fait… « Pas plus que toi mais j’ai vu des films… » Et je percute immédiatement ma connerie. « Des vrais films avec de vrais plombiers hein ! » Je suis trempée, je prends des litres d’eau dans la figure mais tiens le coup. « Attend, ça s’est arrêté ! » Je ne sais pas ce que j’ai touché, soyons honnêtes. Je me redresse alors et croise son regard qui s’illumine, et moi aussi je suis tout sourire. « J’ai réussi ! » Avant que tout ne pète encore plus fort et que l’eau coule à flots. Je ne peux retenir mon éclat de rire, un fou rire même tient… et ça veut jouer les Wonder Woman…
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Mer 12 Déc - 10:51
 « C’est pas grave Shay, ça va, y a pas mort d’homme. » Je me sens totalement dépassée par les évènements. Je sais pas ce que ça va donner si Austin n’arrive pas à arrêter l’eau, on va être inondés, devoir changer les meubles. Je panique. « Ouais, je vois ça. Tient ça, j’y vais. Shay… Shay ! Tient ça. » Je sursaute, la jeune femme me secoue pour que j’arrête de me perdre dans ma panique. Je la regarde faire, ça m’angoisse, surtout qu’elle a pas l’air de savoir trop ce qu’elle fait. Je lui demande quand même si elle s’y connaît. Un minimum quoi ! « Pas plus que toi mais j’ai vu des films…  Des vrais films avec de vrais plombiers hein ! » Je secoue la tête, dépitée. Ça m’aide pas à me rassurer tout ça. Je continue d’éponger ce que je peux pour limiter les dégats, les seaux sont pleins, je les vide dans la baignoire et continue le temps d’entendre Austin crier victoire. « Attend, ça s’est arrêté ! J’ai réussi ! » Je m’arrête net, regarde la canalisation qui effectivement ne coule plus. J’entends le rire d’Austin, sûrement un rire nerveux, mais je me joins à elle et me laisse à nouveau tomber sur le sol, assise dans l’eau. « T’es pas si mauvaise que ça, j’ai eu peur un peu quand même ! » Je me fous d’elle, mais c’est de bonne guerre. C’est quand même mieux ça que la dernière fois qu’on s’est vues. Je soupire en me calmant un peu. « Merci. Tu veux bien rester pour éponger le temps que le plombier arrive pour fixer tout ça ? C’est pas que j’ai pas confiance en tes talents de Mario mais j’me dis qu’un professionnel pourra me rassurer… » Tout peut arriver, je la taquine. Je ne pensais pas que ça serait possible un jour. Nous recommençons à éponger la salle de bain, heureusement les dégâts matériels ne semblent pas si impressionnants. Une fois terminé, je soupire un peu et me lève, exténuée. « Je vais te prêter des fringues, tu vas chopper la mort sinon ! » Faut que je me change moi aussi de toute manière, enfin on va éviter de faire ça dans la même pièce. J’ai pas envie qu’elle me saute dessus. Quoi que. NON ! Surtout pas, c’est quoi ces pensées de merde là ? On se calme, on respire, tout va bien. Tout. Va. Bien.
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Ven 14 Déc - 17:40

Visiblement, elle n’a pas plus confiance en moi que je ne l’ai dans mes propres compétences en plomberie, et vous savez quoi ? Elle a entièrement raison. Quoi qu’il en soit il est hors de question que je ne m’abaisse à le lui avouer. J’ai ma fierté moi aussi ! Comme un ado qui veut impressionner sa copine en changeant une roue, mais qui fait pire. Si si ! Je l’ai fait ça aussi… Je me demande ce qu’il me reste à faire comme conneries dans le genre cliché des bas quartiers. Mais au moins j’ai appris la débrouillardise.
Tout tient à peu près et si Shay semble avoir confiance, ça n’est pas mon cas du tout, je ne comprends pas comment ça peut tenir et surtout combien de temps ça va encore le faire, sans doute pas beaucoup… Mais je dois y croire, il paraît que ça peut changer les choses. Je serre les dents, espérons que ça passe au moins la soirée.
« T’es pas si mauvaise que ça, j’ai eu peur un peu quand même ! » « Pas besoin, je sais tout faire. » Pour éviter d’avoir à répondre quelque-chose dans le genre de moi aussi.
« Merci. Tu veux bien rester pour éponger le temps que le plombier arrive pour fixer tout ça ? C’est pas que j’ai pas confiance en tes talents de Mario mais j’me dis qu’un professionnel pourra me rassurer… » « Rassure-toi si tu veux, elles sont où tes serpillères ? » Parce que Ian, ça n’est pas un truc qu’il sait ranger, et je n’ai jamais eu à la lui demander en venant boire une bière ici après le boulot…

Nous sommes trempées jusqu’aux os et assises dans l’eau. Passablement soulagées mais de là à dire que c’est pour la soirée toute entière… « Je vais te prêter des fringues, tu vas chopper la mort sinon ! » « Oui, je veux bien, merci. » On fait sensiblement la même taille, ça devrait aller. Je la laisse me filer ce dont elle a envie et vais me changer dans la salle de bain, puis étends mes fringues comme je le peux. Dans son jogging et son sweat trop grand, j’ai juste l’air de rentrer de la fac et de mon footing… mais si elle ne m’imagine pas dans plus sexy, je ne vais pas insister. Ou alors elle manque cruellement d’imagination.

Une fois tout épongé, et devant un bon café, parce qu’elle sait tout de même recevoir, on sonne à la porte. Le plombier, tient. Ça commence vaguement comme un vieux porno, je dis ça, je dis rien. Habillée un peu plus court, on pourrait presque s’y méprendre. Je sens tout de suite que Shay est mise un peu mal à l’aise par la présence de cet homme, plutôt imposant et bedonnant. Je lui indique moi-même la salle de bain. « C’est pas extravaguant comme fuite, mais avant que tout ne se mette à inonder la pièce… » Il se plie en deux pour atteindre la fuite. Il tapote un peu sur le tout déjà bancal et tout explose. « Ah ben voilà, vous avez tout cassé ! » Je lance un regard à Shay pour qu’elle me laisse poursuivre, miss justice. Laisse-le prendre à sa charge la connerie qu’il vient de faire. « Toute la pièce est à refaire, mon Dieu… » Faussement paniquée. Je joue très bien la comédie, je le sais. « Chérie, on a une bonne assurance ? » Déjà qu’il était enclin à proposer un rencard à Shay mais s’il la sait intéressée par les femmes, il mettra les bouchées doubles. Bonjour les réparations gratuites. J’ai le sens pratique, je n’y peux rien. Les combines je suis née dedans.
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Ven 14 Déc - 18:00
Je lui sors quelques fringues, quelque chose de bien habillé, j’ignore pourquoi. Et surtout pas trop court ni trop moulant. Je crois qu’un sweat et un jogging ça lui conviendra très bien, et je vais en faire quasiment de même. Je la laisse partir dans la salle de bain et me change dans la chambre, enfilant un bas de pyjama à carreaux et un t-shirt basique à manches longues, pas moulant. Je veux éviter ses regards en biais, c’est gênant. Une paire de chaussettes en moumoute parce que j’ai les pieds congelés à cause de l’eau, je pense que là, je suis au top de ma sexytude, c’est parfait. Une fois retrouvées dans le salon, je lui propose un café, pour la remercier, et aussi et surtout parce que je n’ai pas envie de recevoir le plombier toute seule. Ça m’angoisse. J’ai toujours l’image de gros pervers qui se baissent et qu’on voit leur raie des fesses. Merci. Et puis dans le genre dragueurs à deux balles, non franchement, je préfère encore supporter Austin. C’est plus si désagréable que ça a pu l’être de toute manière.

Nous discutons de tout et de rien lorsque la sonnette de la maison se fait entendre. Je vais ouvrir la porte et remercie l’homme qui vient de passer la porte, de bien vouloir se déplacer à une heure pareille. Tu parles, il va être grassement payé. Mais bon, son boulot, il faut bien le faire. Je tente de donner le change mais visiblement, mon regard en direction d’Austin faisait suffisamment demoiselle en détresse pour qu’elle prenne le relais, et je dois dire que ça me rassure. La brune s’occupe de raconter au plombier ce qu’il s’est passé, et voilà que tout explose à nouveau, me faisant sursauter. « Ah ben voilà, vous avez tout cassé ! » Je reste ne retrait mais souris à Austin lorsqu’elle tourne les yeux vers moi. Elle joue très bien la comédie je dois dire, et ça m’amuse plus que ça ne le devrait. « Chérie, on a une bonne assurance ? » Son petit mot d’amour me fait vraiment bizarre, j’ai du mal à me mettre dans le rôle qu’elle veut me confier, je sais pas si c’est pour une bonne raison, ou si c’est pour me faire chier, ou même pour en profiter. Je reste interdite quelques secondes avant de répondre à sa question, pour ne pas la faire passer pour une conne. Elle m’a aidée, je peux bien faire un effort. « Normale. Mais je sais pas si ça couvre les plombiers qui inondent la pièce… » Je grimace un peu au regard de l’homme, et m’approche d’Austin sans trop avoir comment me comporter. Je ne suis pas une très bonne menteuse. Je cache très bien les choses, mais mentir, c’est encore autre chose. « Vous allez pouvoir faire quelque chose ? » que je demande au plombier avant de glisser mon bras autour de celui d’Austin, avant qu’il ne nous regarde tour à tour. J’essaie de paraître le plus naturel possible. Je cherche dans ma tête un truc à dire, un mot d’amour j’en sais rien, mais rien ne vient, je bloque, je sèche. Jouer la comédie c’est visiblement pas fait pour moi, pas avec une fille en tout cas, et encore moins avec Austin.
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Ven 14 Déc - 23:44

Bien sûr que je suis en train de la mettre mal à l’aise, mais n’est-ce pas pour la bonne cause au fond ? Je sais pertinemment qu’elle ne saura pas se faire entendre toute seule, sans doute parce qu’elle est trop gentille et que ça ne se fait pas chez elle, d’arnarquer sciemment un professionnel, si elle savait pourtant ce que ça rapporte ! Il est hors de question que je ne la laisse seule avec ce type vu comme elle est en train de baliser. Je n’aurais jamais pensé que ce soit le genre de nanas mal à l’aise mais je le sens, elle préfère qu’une tierce personne soit présente pour s’assurer que rien ne dérape.

J’ose une petite provocation mais rien d’intentionnel contre elle en tout cas. Il est clair que je souhaitais d’avantage arranger son coup pour l’assurance que d’arranger le mien pour la soirée. De toute façon elle a été claire et je ne vois pas trop l’intérêt de prendre un autre refus. Elle a été plus que transparente. « Normale. Mais je sais pas si ça couvre les plombiers qui inondent la pièce… » Son malaise s’entend jusque-là et j’espère sincèrement que le plombier est tout sauf perspicace. Je pensais même pas qu’elle me suivrait dans mon jeu, et pire, elle vient passer un bras autour de moi. Et je n’insiste pas, je n’en rajoute pas, la pauvre, je risquerais de l’achever !
« Vous allez pouvoir faire quelque chose ? » « C’est en très mauvais état, ça fait combien de temps que vous êtes deux nanas à vous occuper de la plomberie ? » Il se fout de nous là ? En plus elle porte son alliance, de quoi attiser un peu plus les soupçons. Je cache ma main gauche et me racle la gorge. « On n’a jamais eu de problème jusqu’à maintenant. Et jamais eu besoin d’un homme non plus. Mais maintenant que vous êtes là, je en prie. Je peux peut-être vous donner un coup de main ? » Ca m’énerve ce genre de macho qui sait tout ! Il veut que je l’aide ? Aucune chance qu’il ne soit déçu. « OK, donc il y en a une qui porte la culotte. » Il se met à ricaner pour lui-même en plongeant les mains dans l’eau de la fuite. « Retiens moi Shay je vais me le faire… » Entre mes dents, tapant du pied, prête à devenir beaucoup moins sympathique et mesurée.
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Ven 21 Déc - 17:54
Je suis pas spécialement à l’aise avec la situation, je pense qu’Austin en est bien consciente, mais je fais un effort, passe même un bras autour d’elle, en essayant d’être le plus naturelle possible, ce qui n’est franchement pas évident. « C’est en très mauvais état, ça fait combien de temps que vous êtes deux nanas à vous occuper de la plomberie ? » Je fronce les sourcils, non seulement parce que son discours est machiste, mais surtout parce que mon MARI s’occupe de ça très bien. Enfin, je croyais. « On n’a jamais eu de problème jusqu’à maintenant. Et jamais eu besoin d’un homme non plus. Mais maintenant que vous êtes là, je vous en prie. Je peux peut-être vous donner un coup de main ? » Le gars répond un truc qui me semble totalement lunaire, avec son petit rire gras là. Je serre les mâchoires. J’ai beau avoir l’air d’une princesse comme ça, mais croyez moi, je suis très fortement féministe, et je ne supporte pas les gens comme cet abruti qui dénigrent la femme ouvertement. « Retiens moi Shay je vais me le faire… » « Ok. On se calme mon amour. Monsieur est juste un misogyne frustré de voir deux magnifiques femmes qui n’ont clairement pas besoin d’un homme dans leur vie. » J’adresse un sourire à Austin avant de tourner les yeux vers l’homme accroupis dans la salle de bain. « Quant à vous, j’éviterai ce genre de propos à l’avenir. Non seulement parce que notre vie intime ne vous regarde pas, mais surtout parce que ma femme pratique les sports de combat depuis des années, et je vous défie de vous mesurer à elle. » Sourire hypocrite en sa direction. Je me saisis de la main d’Austin avant d’ajouter. « Laisse-le travailler. Si c’est son métier il se débrouillera bien tout seul. » Je tire la jeune femme avec moi dans le salon et lâche sa main une fois au milieu de ce dernier, alors que je passe mes mains nerveusement dans mes cheveux, me dirigeant vers le frigo pour aller boire de l’eau glacée pour me calmer un peu. « Ce genre de mec, j’ai envie de les émasculer. J’imagine que c’est ce genre d’énergumènes qui t’a donné envie de te tourner vers les filles… » Je laisse échapper un petit rire amusé à l’attention de la brune, sans prendre conscience que j’ai vachement bien joué le jeu quand même, jusqu’à lui donner un surnom affectueux…
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Dim 23 Déc - 21:59

Elle va finir par l’encadrer, je le sens, tout autant que moi. Surtout que c’est son mari qui s’occupe de ça en général. Encore une fois j’ai une raison de chambrer mon coéquipier. Ça va, on sait que Ian est parfait pour rassurer les enfants, pour escalader une clôture ou suivre un suspect sans se faire repérer. Mais on dirait que la plomberie n’est pas son fort. Ça n’en fait pas un homme moins viril, juste un peu moins parfait. Encore que. Imaginer Ian plié en deux sous un évier à se cogner la tête, non, c’est au-dessus de mes forces. Il est plus subtile que ça je pense. Et très éloigné des commodités domestiques, ça je le sais.
Mais quand le plombier insiste un peu, je sens mes forces me submerger, ma colère rendre le pas sur tout ce que je peux mettre en place pour être souriante et aimable. Putain de macho !
« Ok. On se calme mon amour. Monsieur est juste un misogyne frustré de voir deux magnifiques femmes qui n’ont clairement pas besoin d’un homme dans leur vie. » « D’un homme je dis pas, c’est de connards dont on n’a pas besoin ! » Voilà, j’ai dû le dire tout haut, comme quand j’étais encore en train de penser que dire tout ce qu’on pensait était une marque de courage. Combien de fois on a voulu me casser la gueule !
« Quant à vous, j’éviterai ce genre de propos à l’avenir. Non seulement parce que notre vie intime ne vous regarde pas, mais surtout parce que ma femme pratique les sports de combat depuis des années, et je vous défie de vous mesurer à elle. » « Vous me faites rire mes petites dames. » Je lance un regard halluciné à Shay, il est en train de se foutre de nous ou comment ça se passe ? « Laisse-le travailler. Si c’est son métier il se débrouillera bien tout seul. » Alors je préfère la suivre dans la pièce d’à côté, sans doute pour éviter de déraper.

Enervée, je laisse Shay boire un gros verre d’eau, mais je ne suis pas spécifiquement sujette à me calmer moi-même. « Ce genre de mec, j’ai envie de les émasculer. J’imagine que c’est ce genre d’énergumènes qui t’a donné envie de te tourner vers les filles… » Je tourne la tête vers elle, et ne peut m’empêcher de sourire. « J’ai effectivement grandit avec ce genre de connards. Mais tu sais, l’homosexualité c’est pas une maladie. Tu ne l’attrapes pas au contact de connards ou d’autres homos. » La voilà gênée. Et je sais pourtant qu’elle n’a rien contre eux. « Ça se ressent, ça se passe de mots, c’est comme ça, c’est une attirance, pas forcément évidente au début, mais présente. Au fond de toi. Insidieusement. » Son petit surnom de tout à l’heure m’a fait quelque-chose, mais je ne préfère pas revenir dessus, je ne veux ni la brusquer, ni même la mettre mal à l’aise, de toute façon elle a été très claire et je compte bien m’en tenir à ça…
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Jeu 27 Déc - 14:42
Il en rajoute en plus, je crois rêver. Je serre les dents et essaie de retenir la colère d’Austin qui ne cherche qu’à exploser. Je nous guide toutes les deux dans la cuisine pour nous éloigner de ce misogyne et pour qu’on puisse souffler un peu pour se calmer. Je demande à Austin si c’est ce genre de mecs qui lui ont donné envie de se tourner vers les femmes. J’ignore pourquoi je demande ça, je me renseigne, j’essaie de comprendre, je crois. Je m’intéresse à elle, c’est déjà un premier pas il me semble. Elle sourit, je ne sais pas si c’est vraiment bon signe, elle es d genre moqueuse, ou plutôt provocatrice. J’en ai fait les frais il y a peu. « J’ai effectivement grandit avec ce genre de connards. Mais tu sais, l’homosexualité c’est pas une maladie. Tu ne l’attrapes pas au contact de connards ou d’autres homos. » Je lève les yeux au ciel en soupirant un peu. « Ne me prend pas pour une idiote s’il te plait. » Je suis loin d’être conne, je sais que ce n’est pas une maladie, je sais qu’on ne l’attrape pas, mais je sais aussi pour avoir eu plusieurs patients hommes comme femmes, homosexuels ou bisexuels, qui avaient des histoires très différentes à propos de leur orientation. « Ça se ressent, ça se passe de mots, c’est comme ça, c’est une attirance, pas forcément évidente au début, mais présente. Au fond de toi. Insidieusement. » Je repose mon regard sur elle, j’ignore pourquoi ce petit frisson a parcouru mon bras, une fraction de seconde. Sa voix peut-être, je ne sais pas si elle continue de jouer, si elle fait exprès pour me secouer, me faire perdre pieds. Je déteste cette sensation de ne pas avoir le contrôle, de ne pas comprendre ce qui m’arrive. Je me racle alors la gorge et hoche la tête, un peu, avant d’ajouter d’une voix peu claire. « Non mais… enfin je sais pas, j’ai rencontré des personnes avec des histoires tellement différentes à propos de leur orientation. » Je hausse les épaules, ne sachant pas pourquoi je me justifie. « Tu l’as toujours su alors ? Tu crois qu’on naît comme ça ? C’est pas quelque chose qui se développe au fil des années, des… rencontres ? » Je suis en train de me perdre en chemin, j’en ai bien peur.
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non ce n'est pas le début d'un film porno cliché... (austay 3)
Ven 28 Déc - 20:52

Si l’autre connard est dans la salle de bain, je me retrouve seule avec Shay et je tente tant bien que mal de me calmer mais je dois avouer avoir un peu de mal à tout ça. Je ne suis pas certaine de trouver le bon ton pour lui parler à l’autre abruti, je vais finir par être désobligeante et ça ne va plaire à personne et surtout pas à lui, mais pire, ça risque de mettre ma psy mal à l’aise. Ça n’est pas le but.
Elle me demande si mon attirance pour les filles et en particulier pour les femmes ne viendrait pas de mon dégoût pour les hommes de mon quartier. Je dirais que pas que et je ne peux m’empêcher une réflexion cinglante, il va vraiment falloir que j’arrête avec ça !
« Ne me prend pas pour une idiote s’il te plait. » « Non, ce que je veux dire, c’est que malgré le nombre de connards que j’ai pu croiser, j’ai vite préféré les filles. » Je préfère être claire, ça n’est pas une lutte contre moi-même, ça s’est imposé à moi, c’est comme ça. Je n’ai pas franchement cherché à lutter parce que je n’étais pas un bourreau des cœurs. Je faisais beaucoup de conneries mais je ne finissais jamais dans le lit de n’importe qui.

« Non mais… enfin je sais pas, j’ai rencontré des personnes avec des histoires tellement différentes à propos de leur orientation. » « Je ne te cache pas qu’au fil des enquêtes, je me suis persuadée que je préférais lier ma vie à celle d’une femme plutôt qu’à celle d’un homme, avec toute la violence que ça peut impliquer. Mais je crois que je m’en suis rendue compte assez naturellement. » Evidemment qu’on se pose des questions, qu’on se demnde pourquoi on n’est pas normal, pourquoi on préfère suivre une autre voix, pourquoi on préfère la compagnie d’une copine que d’un copain quand on a 15 ans et qu’on peut effectivement franchir le pas sous la tente. « Mais j’ai connu des hommes, rassure-toi. J’ai eu besoin de savoir ce que j’aimais vraiment. Et je dirais qu’elles m’ont convaincues. Haut la main. » Sourire en coin. Je préfère la douceur d’une femme, parfois l’agressivité féminine. Mais je n’aime ni le rapport de forces qu’un homme peut mettre en place ni la pseudo supériorité déjà acquise dont il peut jouir sans avoir à se justifier. « Tu l’as toujours su alors ? Tu crois qu’on naît comme ça ? C’est pas quelque chose qui se développe au fil des années, des… rencontres ? » « Bien sûr que ça peut. Tu peux te persuader d’aimer les hommes, les aimer vraiment et d’un coup… paf. Tu sais. Tu sais que c’est cette personne que tu vas aimer envers et contre tout, peu importe ce en quoi tu croyais au début. Tu n’aimes pas vraiment les femmes, mais tu l’aimes elle. Tu vois ? L’exception qui confirme la règle… » Une voix posée, pour peser chacun de mes mots et ne pas la faire fuir ou ne pas lui paraître trop catégorique. Je sais que si je crois dur comme fer à mon explication, ce sera forcément autre chose pour elle. Et je ne peux l’en blâmer.
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non ce n'est pas le début d'un film porno cliché... (austay 3)
Jeu 3 Jan - 17:10
Je lui demande un peu amèrement de ne pas se foutre de ma gueule, je ne suis pas la dernière des idiotes, je sais encore un peu de quoi je parle, même si effectivement, pas de la même manière qu’elle puisque je ne l’ai jamais vécu. « Non, ce que je veux dire, c’est que malgré le nombre de connards que j’ai pu croiser, j’ai vite préféré les filles. » Etrangement Austin se radoucit, elle n’a plus rien à voir avec la femme emplie de colère et de folles lubies, que j’ai pu voir les dernières fois. Finalement, elle m’explique avec plus de tact et de calme, la façon dont elle s’est plus ou moins rendu compte de son orientation. Je l’écoute avec grande attention, lui posant même des questions. C’est plus fort que moi, déformation professionnelle il faut croire. « Bien sûr que ça peut. Tu peux te persuader d’aimer les hommes, les aimer vraiment et d’un coup… paf. Tu sais. Tu sais que c’est cette personne que tu vas aimer envers et contre tout, peu importe ce en quoi tu croyais au début. Tu n’aimes pas vraiment les femmes, mais tu l’aimes elle. Tu vois ? L’exception qui confirme la règle… » J’ignore pourquoi en l’entendant dire ces mots, je me sens presque mal à l’aise. J’ignore si elle essaie de me passer un message, si elle aimerait que je sois cette femme dont elle parle, qui se rendrait compte aimer une femme, une exception. Mais non. J’ai compris ce qui l’animait me concernant, et si j’ai été aussi surprise que mal à l’aise lorsqu’elle a mis les mots sur son attirance et ses sentiments, je le prends aujourd’hui avec plus de recul et de philosophie. On a le droit d’aimer qui on veut, du moment qu’on respecte que les sentiments puissent ne pas être réciproques. Je me contente d’un hochement de tête et d’un vague sourire en coin, une esquisse, rapide. « Hum. En tout cas, je te souhaite de trouver celle qui te conviendra. Que tu sois l’exception qui confirme la règle ou pas. » Nouveau sourire, un peu plus sincère cette fois.

Le plombier sort de la salle de bain en portant ses outils qui font un bruit de dingue. « C’est bon mes p’tites dames, tout est réparé, ça devrait tenir le coup, mais faut entretenir. » Il me gonfle celui là. Je lui adresse un sourire de façade, un faux sourire comme je peux en avoir le secret quand je suis excédée. « Très bien, merci Mr. » Je règle sa facture et le raccompagne jusqu’à la porte que je referme en soupirant. « Plus lourd du meurs ! » Je laisse échapper un petit rire et me dirige vers la salle de bain pour vérifier que tout fonctionne et que ça ne fuit plus. Ça a l’air au point. Je me retourne et me retrouve face à Austin que je n’avais pas entendu me suivre. Je suis quasiment contre elle, immobile le regard ancré au sien, et en une fraction de seconde je me sens replongée dans ces rêves étranges que je fais où elle est actrice d’une manière que je préfère taire. Je souffle un peu, tente de dire quelque chose mais j’en suis bien incapable. Je sens le regard d’Austin sur mes lèvres, je dois bouger, dire quelque chose, m’enfuir de là avant que ça ne dégénère, mais je suis bloquée, tétanisée par un tourbillon de sensations et de sentiments contradictoires…
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Mar 8 Jan - 17:38

La communication avec Shay est toujours aussi saccadée et électrique. Elle a du mal à comprendre que je puisse lui adresser la parole sans vouloir lui sauter dessus. Je ne suis pas une prédatrice sexuelle, je sais me tenir ! Je suis juste amoureuse, bien que ce soit une maladie, à mon sens, étant donné le mal qu’elle peut faire, je sais le gérer. Enfin du moins je m’y efforce sans l’encombrer. Elle est bien placée pour savoir que les sentiments ne se contrôlent pas, non seulement c’est son job, mais elle aussi est amoureuse, même si c’est d’un autre.
Si je me donne cette image de grosse bourrine intouchable, ça n’en n’est pas moins très éloigné de la vérité. Je préfère me protéger, ériger une muraille autour de moi pour éviter d’avoir à flancher. Sauf que la muraille, je suis en train de la faire tomber à coup de massues. Je comprends cependant qu’elle veuille se protéger, sans doute que Ian parti pour quelques jours, elle se sent plus vulnérable. Pourtant, elle est indépendante, et libre, Ian n’est pas le genre d’homme à aimer rendre dépendante sa femme, surtout pas de lui. Je dois lui reconnaître un truc, dans l’idée où je vire de bord, ce serait un mec comme lui que je chercherais.
« Hum. En tout cas, je te souhaite de trouver celle qui te conviendra. Que tu sois l’exception qui confirme la règle ou pas. » « C’est tellement délicat de ta part. » Je me fous clairement d’elle, oui, et alors ? Je lui ai déclaré ma putain de flemme et elle me souhaite bon courage pour ma recherche de l’amour. Sans déconner, pour une psy, elle n’est pas fine… ou gênée, à voir. Quoi qu’il en soit, je ne peux lui en tenir rigueur.

« C’est bon mes p’tites dames, tout est réparé, ça devrait tenir le coup, mais faut entretenir. » Je lève un sourcil, le regarde et il mime la bagatelle d’une façon plutôt explicite en me racontant qu’entretenir la plomberie est un mal nécessaire. « Oui ça va, j’avais compris toute seule. Avant que vous n’ayez à… expliciter. » Shay le règle et il déguerpi. « Plus lourd du meurs ! » « Même dans les pornos on les fait plus subtiles. » Pas que j’ai une grande expérience de ces films-là, mais j’ai des grands frères, qui eux, peuvent en parler pendant des heures, j’imagine. J’évite le sujet quand je les croise.
Elle emboite le pas pour aller vérifier que le boulot a été fait dans les règles de l’art et je la suis machinalement. Seulement quand lui prend l’envie de faire demi-tour, c’est que nous nous retrouvons l’une en face de l’autre, son corps presque à la rencontre du mien et je ne peux m’empêcher de fixer sur ses lèvres, que je rêve d’embrasser à nouveau, et que je m’interdis.
Malgré moi, j’enclenche le pilote automatique et approche une main de son visage, une mèche que je glisse derrière son oreille, mes lèvres formant un léger sourire, animé par la plénitude d’avoir le loisir de la regarder d’aussi près, de la sentir tout près de moi. J’approche son oreille, avec toute la délicatesse du monde alors que je caresse sa joue. « Excuse-moi… » Mais mes lèvres bifurquent sur les siennes, et avec une douceur infinie je fini par l’embrasser. Quand il prend fin, mon front se colle au mien, et les yeux encore clos, je murmure « Je suis désolée… » Je n’ai pas pu résister, me raisonner, c’était bien plus fort que moi. Et je donnerais tout ce que j’ai pour ne pas avoir à briser ce moment.
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Jeu 10 Jan - 19:48
Austin est à deux doigts d’envoyer bouler le plombier. Il ne mériterait pas mieux, mais je n’ai pas l’énergie ce soir pour assister à ce genre de scène. Faut dire que ce mec me prend déjà une énergie folle depuis qu’il est arrivé, sans compter le malaise évident avec Austin, même si elle est venue en courant pour me prêter main forte, et je lui en suis reconnaissante. « Même dans les pornos on les fait plus subtiles. » Je ris un peu, même si ce genre de réplique ne m’aide pas à me détendre. Je n’imaginais pas Austin regarder du porno, cela dit, peut-être que ce n’est pas le cas, mais ce genre d’humour plaide coupable à sa place. Je vais donc directement dans la salle de bain pour vérifier que tout fonctionne et une fois fait demi-tour, je me retrouve presque contre Austin, et je me sens paralysée. J’ignore ce qui peut bien se passer dans ma tête, dans mon corps, mais une chose est sûre, je ne contrôle plus rien. J’assiste à ce moment comme si j’étais hors de mon corps, au dessus en train de regarder ce qui se passe sans pouvoir agir. Mon souffle se fait plus court, et c’est mon coeur qui s’accélère lorsqu’elle vient approcher sa main de mon visage, remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille, tout en profitant de ce geste pour venir caresser ma joue. Repousse-la Shay, fais quelque chose, merde ! Elle s’approche de mon oreille et, sentant son souffle, je ferme les yeux, ignorant tout de mes réactions. « Excuse-moi… » L’excuser de quoi ? De me faire vriller le cerveau présentement ? D’avoir envie de plus, tout en ayant une envie aussi proportionnelle de l’envoyer balader ? Merde Shay, secoue-toi ! Et même si je m’y attendais, même si j’aurai largement eu le temps de la repousser, elle vient plaquer tendrement ses lèvres contre les miennes. Mon coeur bat si fort dans ma poitrine que j’ai l’impression que même les voisins pourraient l’entendre. Ça fait un bordel pas possible dans ma tête, à moins que ce ne soient mes pensées qui s’évertuent à me crier des choses complètement différentes depuis plusieurs seconde. ‘Rend-lui son baiser !’ ‘repousse-la’ ‘dis lui qu’elle est folle’ ‘dis lui qu’elle te rend folle’… Pourtant je la laisse faire, n’émets aucune résistance sans pourtant répondre à son baiser vraiment. Elle vient poser son front contre le mien, mes yeux toujours clos, je sens son souffle ricocher sur mes lèvres et mon coeur qui ne veut pas arrêter sa course folle. « Je suis désolée… » ajoute-t-elle alors que je me pince les lèvres pour ne pas avoir à lâcher prise et à faire quelque chose que je pourrai regretter. « Ne le sois pas… » que je murmure à mon tour dans un souffle à peine audible. Elle se recule et je réouvre les yeux pour la regarder. Elle semble surprise de ma réponse et je le suis sans doute tout autant. Mon regard glisse sur ses lèvres et je ressens cette envie folle d’y goûter à nouveau, c’est comme si mon cerveau se court-circuitait tout seul. Je me déteste de ressentir une chose pareille mais c’est pourtant bien ce que je ressens. « Encore… » J’ai du mal à croire que j’ai réussi à prononcer ces mots. Et pourtant c’est bel et bien le cas.
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