Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

smoke and mirrors. (keala)

 :: A little break :: archives :: rps terminés
Aller à la page : 1, 2  Suivant
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Sam 31 Mar - 2:28
Loïs avait prit son billet d’avion sans réfléchir à ce qu’il adviendrait au moment de reposer les pieds sur le continent américain. Elle était simplement heureuse de mettre fin à son périple, même si elle l’était beaucoup moins à l’idée de rentrer. Est-ce qu’elle pouvait vraiment revenir à la villa comme ça, au beau milieu du week-end alors que tout le monde devait être là et qu’elle n’avait prévenu personne ? Un moment, elle avait envisagé d’appeler Nieves pour lui demander de l’accueillir. Et puis, non. Elle avait simplement envoyé un message à sa marraine pour la tenir au courant de son arrivée, mais avait fait le choix d’aller à l’hôtel. Elle y avait passé tout un week-end, en profitant pour essayer de contrer le décalage horaire autant qu’elle le pouvait. Ça n’avait pas été une grande réussite. Elle peinant à dormir tellement elle appréhendait les retrouvailles avec son père, et surtout, avec sa belle-mère. Puis, du lundi, après avoir rendu les clés de sa chambre d’hôtel, elle s’était mise en route vers la villa familiale. En sortant du taxi, alors qu’elle avançait en direction de la porte d’entrée en trainant sa valise derrière elle, Loïs avait commencé à sentir son estomac se tordre. Chaque pas correspondait à l’ajout d’un nouveau poids sur son cœur. Elle s’en voulait d’appréhender ainsi son retour, surtout qu’il ne devait y avoir personne. Mais cette maison était tellement emplie de mauvais souvenirs qu’elle ne pouvait pas faire autrement que d’y revenir en trainant les pieds. Elle avait glissé sa clé dans la serrure en faisant une grimace. Pendant quelques instants, elle avait espéré ressentir un blocage, se rendre compte qu’ils avaient fait changer les clés. Ça lui donnerait une excuse pour s’en aller. Mais ça aurait été trop facile. Elle avait passé le seuil de la porte en regardant à droite et à gauche, comme si elle appréhendait de voir quelqu’un apparaître à l’angle d’un mur. Et puis, elle s’était rendue jusqu’à sa chambre pour défaire ses affaires et se poser dans son lit. Enfin, elle se sentait chez elle auprès de celui qui avait toujours été son meilleur allié pour surmonter l’hostilité de cette villa. Elle s’était laissée happer par les bras de Morphée, ce qui lui avait fait louper le repas du midi mais peu lui importait. Loïs n’avait rouvert les yeux qu’aux alentours de quatorze heures et avait aussitôt pris la décision de prendre un bain. Elle sentait que c’était la meilleure façon pour lutter contre sa fatigue. Un moyen de se débarrasser des mauvaises ondes que lui avaient donné de longues heures de vol. Elle avait récupéré quelques vêtements qu’elle avait jetés sur son avant-bras pour se diriger vers la salle de bain. Mais alors qu’elle allait actionner la poignée, le battant avait pivoté de lui-même sur ses gongs. Loïs sursauta. Merde, ce n’était pas prévu. Elle pensait être seule. Elle eut un mouvement de recul alors qu’une inconnue sortait de la salle d’eau, simplement vêtue d’une serviette. « Mais merde, il s’est encore marié pendant que j’avais le dos tourné ? » laissait échapper Loïs, complètement soufflée. Ce n’était pas possible, il fallait toujours qu’il lui cache des choses comme ça ? De colère, elle se mordit la lèvre inférieure alors qu’elle laissait tomber ses affaires sur le sol. Ça lui avait complètement retiré son envie de prendre un bain. « Ça fait combien de temps que t’es avec lui ? Elle est passée où, l’autre ? » Ce n’était pas la meilleure façon de faire connaissance mais Loïs n’était pas très douée à cet exercice. Surtout quand cela concernait les conquêtes de son père.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Sam 31 Mar - 13:28
Le mari d’Elena est en voyage d’affaires depuis quelques jours et pour encore une semaine. En attendant qu’il revienne, Elena m’a permis de rester chez eux. Je sais que ça l’arrange plutôt pas mal que je sois dans les parages pour assouvir ses envies chaque fois qu’elles lui passent par la tête. Après tout, elle m’a tiré de la merde dans laquelle je vivais avant de la rencontrer, je peux bien assouvir ses idées les plus folles. Je travaille pour elle, on m’a souvent fait comprendre que j’avais beaucoup de courage pour être à ses côtés chaque jour, et la supporter surtout. Bien d’autres ont échoué avant moi, je suis d’ailleurs je crois celle qui vient de dépasser le record. J’ai même appris récemment que quelqu’un était parti en hôpital psy après avoir démissionné. Elena est vraiment un dragon. Je sais pas si elle couchait avec toutes ses assistantes, je crois que non, mais une chose est sûre, ma faculté à la calmer réside dans nos échanges charnels. Je crois que ça lui fait baisser la pression, et qu’elle est plus calme après ça. Je ne sais pas si je l’apaise, mais j’aime à y croire. Je suis attachée à elle d’une manière assez particulière, sans doute malsaine, mais je m’y retrouve, je pense que c’est le principal.

Aujourd’hui, elle n’avait pas besoin de moi, et elle a eu la gentillesse - oui ça arrive - de me laisser dormir dans le lit que j’ai partagé avec elle. Ce même lit dans lequel elle dort avec son mari lorsqu’il est là. Je n’y pense pas vraiment, je m’en fiche, après tout, c’est son choix à elle. Je dors profondément et n’entends pas qu’il y a de l’action dans la maison, je sais que monsieur-le-mari ne doit pas rentrer avant plusieurs jours, alors je suis sereine. Lorsque je me réveille, je fille droit à la douche, prends bien mon temps. J’ignore pourquoi je m’enroule dans une serviette pour sortir, je me sais seule dans la maison, j’aurai largement pu sortir nue, mais un petit vent frais me force à me couvrir légèrement. Lorsque j’ouvre la porte, je tombe nez à nez avec une jeune femme et sursaute au même titre qu’elle. C’est qui elle ? Qu’est-ce qu’elle fait là ? « Mais merde, il s’est encore marié pendant que j’avais le dos tourné ? » Je fronce les sourcils, laissant mon esprit reconnecter mes neurones et comprendre qui elle est. La fille de monsieur, j’imagine. Elena m’a parlé d’elle très vaguement un jour. Mais alors très vaguement. Sauf que je m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi… hum… jolie ? « Ça fait combien de temps que t’es avec lui ? Elle est passée où, l’autre ? » Je ricane un peu, je la trouve mignonne à s’énerver comme ça. « Hey, calme-toi. T’es la fille Garcia c’est ça ? » Je plisse un peu les yeux et sa non réponse me laisse comprendre que c’est le cas, et j’en profite pour enchaîner. « Alors non, je suis pas ta nouvelle belle-mère, Dieu merci, et non Elena n’a pas disparu, désolée pour toi… » Je grimace un peu et remarque son regard suspicieux. Hum. « Ah et… on ne fait pas non plus ménage à trois je te rassure, je bosse avec Elena et j’ai un souci d’appart, dégâts des eaux tout ça, du coup elle m’a proposé de rester là le temps que ton père est pas là. Comme ça elle en profite pour me faire bosser en dehors des heures de boulot. » Je fronce le nez dans une grimace mignonne et lui offre finalement un sourire. « Moi c’est Keala. Et toi ? »
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Dim 1 Avr - 0:50
C’était une rencontre pour le moins inattendue. Dans les premières secondes, ça lui avait retourné l’estomac alors qu’elle envisageait une nouvelle trahison de son paternel, et puis, elle avait relativisé, prenant le temps d’observer celle qui lui faisait face. Elle était blonde, jeune, plutôt bien foutue. Loïs était étonnée que son paternel parvienne encore à attirer ce genre de jeunes femmes. Surtout qu’il était supposé être marié – mais ce n’était pas comme si ça avait eu l’air de l’arrêter la première fois, n’est-ce pas ? Et puis ses yeux… L’inconnue reprit la parole avant que Loïs n’ait le temps de se noyer dans son regard. Heureusement, ça aurait été étrange. Surtout qu’elle était toujours en colère. « Hey, calme-toi. T’es la fille Garcia c’est ça ? » La brune fronçait les sourcils. Pourquoi faisait-elle semblant de ne pas savoir qui elle était ? C’était elle l’intruse, pas Loïs. Elle n’eut pas le temps de répondre que déjà, l’inconnue reprenait la parole. « Alors non, je suis pas ta nouvelle belle-mère, Dieu merci, et non Elena n’a pas disparu, désolée pour toi… » En un sens, c’était une bonne nouvelle – pas de nouvelle belle-mère. Mais de l’autre, elle aurait adoré qu’Elena disparaisse, qu’elle puisse enfin se débarrasser de sa présence infernale. Ça aurait facilité son retour, mais ça aurait sans doute été trop beau pour être vrai. « Ah et… on ne fait pas non plus ménage à trois je te rassure, je bosse avec Elena et j’ai un souci d’appart, dégâts des eaux tout ça, du coup elle m’a proposé de rester là le temps que ton père est pas là. Comme ça elle en profite pour me faire bosser en dehors des heures de boulot. » Loïs avait du mal à saisir en quoi le fait d’être l’assistante de sa belle-mère autorisait cette inconnue à être là au milieu de la maison, à utiliser la douche et à se balader à moitié nue. Mais elle ne disait rien. Face à elle, la blonde fit une légère moue joueuse. Ça lui donnait un côté enfantin, presque mignon. Qu’est-ce qu’elle cherchait à faire ? Que Loïs soit moins sur la défensive ? C’était peine perdue. L’inconnue tenait avec sa belle-mère, alors c’était le même combat, ménage à trois ou pas. « Moi c’est Keala. Et toi ? » ajoutait finalement la blonde en lui servant un sourire. « Loïs. » répondit-il en essayant d’esquisser un sourire à son tour. Mais elle sentait qu’elle restait crispée malgré tout. Elle le resterait sans doute jusqu’à ce qu’elle parvienne à comprendre ce que cette Keala faisait là. « J’imagine que tu as commencé à travailler pour Elena quand je n’étais pas là, ce qui explique que je n’ai jamais entendu parler de toi. Puisque de toute évidence, vous avez l’air très proches. » Elle fit une légère moue pensive. C’était assez inhabituel comme rencontre, sans doute plus gênant pour Keala que pour elle. Mais elle n’y prêtait pas attention. « Je crois que c’est la première fois que je trouve l’une de ses employées à la maison, en train de se balader… comme ça. » Elle désignait la serviette d’un geste du menton. Heureusement qu’elle n’était pas sortie de la salle de bain complètement nue. Ça aurait été une toute autre histoire. « Tu l’aides à bosser sur quoi du coup ? » Elle se montrait suspicieuse, mais elle avait du mal à comprendre pourquoi elle ne s’était pas habillée avant de sortir de la salle de bain. Ce n’était pas réellement le genre de comportement que Loïs aurait adopté si elle avait été conviée chez sa patronne pour travailler, mais tout le monde ne fonctionne pas de la même manière. « Mais peut-être que tu préfères t’habiller avant d’en parler ? Je me rends compte que c’est peut-être gênant pour toi. » Pour la première fois, son visage se déridait alors qu’elle lui adressait une moue un peu moqueuse.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Mer 4 Avr - 17:42
Elle est nerveuse, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, je n’ai pas besoin d’être devin pour le comprendre, il suffit de la regarder pour le savoir. J’essaie de répondre à ses questions du mieux que je peux, même les questions qui n’ont pas franchi ses lèvres, je les anticipe, avec un petit côté mutin qui me sied si bien. La gamine ne s’est pas réouverte malgré mon trait d’humour. Il faut croire que ça ne la fait pas rire, et vu son regard, elle comprend toujours pas ce que je fais ici. « Loïs » qu’elle répond du tac au tac me faisant hocher simplement la tête pour lui signifier que j’ai entendu et assimilé. C’est un joli prénom. Je peux sentir la crispation dans chacune de ses expressions. « J’imagine que tu as commencé à travailler pour Elena quand je n’étais pas là, ce qui explique que je n’ai jamais entendu parler de toi. Puisque de toute évidence, vous avez l’air très proches. » Je penche un peu la tête sur le côté, dubitative. Son ton presque agressif me laisse entendre qu’elle a de la rancoeur, mais pour qui, pour quoi, je finirai par le découvrir. « Je crois que c’est la première fois que je trouve l’une de ses employées à la maison, en train de se balader… comme ça. » dit-elle en désignant la serviette de son menton. Cette fois, je souris, et replace correctement la serviette en la remontant sur la poitrine. « J’imagine que ça doit pas être habituel ouais… » Je croise mes bras sur ma poitrine histoire d’être sûre que la serviette ne finisse pas par glisser, je n’ai pas la paire de seins la plus adéquat pour garder une serviette ainsi nouée autour de ma frêle silhouette. « Tu l’aides à bosser sur quoi du coup ? » Je vais pour ouvrir la bouche mais elle me coupe avant que je n’ai eu le temps de répondre quoi que ce soit. « Mais peut-être que tu préfères t’habiller avant d’en parler ? Je me rends compte que c’est peut-être gênant pour toi. » Enfin une moue agréable à regarder, me faisant sourire davantage. Je m’appuie sur l’encadrement de la porte, mon épaule contre ce dernier. « Ça me gêne pas, à moins que toi ça te gêne ? » Je préfère savoir où je mets les pieds. Pour un peu que ce soit le genre de fille hyper protocolaire, fermée, les oeillères tout ça. Ça existe encore, oui oui. « Pour répondre à ta question, je suis son assistante personnelle. Son larbin en somme. » Je lève les yeux au ciel et ris un peu. « Elle me fait faire tout et n’importe quoi, aller faire ses courses, chercher ses cafés, ses tailleurs au pressing… » A moi de faire une petite moue plutôt mignonne. « Je vois dans tes yeux que tu me plains ! » Cette fois je ris un peu pour détendre l’atmosphère. « J’avais pas de quoi me payer l’hôtel le temps des travaux dans mon appart alors elle m’a proposé de rester là, j’ai élu domicile dans la chambre d’amis. Elle m’avait pas dit que tu vivais ici aussi, je suis désolée, si j’avais su que j’étais pas seule, je me serai un peu plus habillée… » Ou pas.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Sam 7 Avr - 17:41
Loïs ne parvenait pas à se stopper dans son élan. Elle était inquiète, nerveuse. Enragée, aussi. Pourquoi fallait-il qu’à chaque fois qu’elle faisait de cette maison son lieu de vie principal, il y ait une inconnue qui squattait dans les couloirs ? Surtout que là, cette Keala avait été amenée par sa belle-mère. Qu’est-ce que ça cachait ? Elle restait méfiante, pas à cause de la blonde – qui paraissait quand même très souriante, cependant, est-ce qu’on pouvait se fier à un sourire ? –, mais à cause de sa belle-mère. Elle ne lui accordait pas la moindre once de confiance. Alors elle montrait les crocs, jusqu’à ce qu’elle se rappelle de la tenue dans laquelle était la jeune femme face à elle. Ce n’était pas particulièrement poli de l’obliger à rester simplement vêtue d’une serviette. Oups, elle avait éventuellement été un peu trop loin. Aussi, elle lui proposait de prendre le temps de se vêtir avant de continuer leur discussion. « Ça me gêne pas, à moins que toi ça te gêne ? » lui demandait Keala alors qu’elle venait appuyer son épaule contre l’encadrement de la porte. Loïs était à deux de croire qu’elle en jouait, espérant sans doute la faire rougir ou quelque chose dans ce genre-là. Mais elle ne se laissa pas intimider. Lui souriant toujours, elle lui répondit : « Pourquoi je serais gênée ? Non, honnêtement, le corps d’une femme ne me fait pas peur. Même si je ne fais pas du tout partie de ce bord-là. » Elle s’était empressée d’ajouter la dernière phrase, soucieuse que Keala ne se fasse pas d’idée. Après tout, elle ne le connaissait pas vraiment, ne savait pas qui elle était, ni ce qu’elle pouvait s’imaginer. Et puis, elle ne voulait pas qu’elle aille raconter n’importe quoi à sa belle-mère. « Je ne voudrais juste pas que tu attrapes froid par ma faute. Elle serait capable de me tuer, tu sais ? » Elle laissait échapper un rire, bien que la plaisanterie n’était pas des plus drôles. « Pour répondre à ta question, je suis son assistante personnelle. Son larbin en somme. » finit par répondre la blonde. Loïs hochait la tête, et alors qu’elle la voyait lever les yeux au ciel, elle s’autorisait à lui servir une moue désolée. Elle n’osait pas imaginer le calvaire que c’était d’avoir à la supporter à longueur de journées. Mais l’avantage, c’était que Keala était payée pour ça. Elle, elle avait dû la supporter durant de longues années sans obtenir la moindre compensation. « Elle me fait faire tout et n’importe quoi, aller faire ses courses, chercher ses cafés, ses tailleurs au pressing… » La grimace de Loïs s’amplifiait alors qu’elle visualisait tout ce que Keala avait à faire. « Je vois dans tes yeux que tu me plains ! » Elle était démasquée et se laissait aller à rire avec la blonde. Elle avait vraiment un don pour détendre atmosphère. Quelques secondes auparavant, Loïs était encore sur ses gardes. Pourquoi se laissait-elle influencer ainsi ? Elle n’en savait rien, mais elle commençait à avoir de la sympathie pour Keala. Elle pouvait pardonner quiconque de se balader à moitié nue chez elle, pour peu que cette personne ait à subir la présence de sa belle-mère. « J’avais pas de quoi me payer l’hôtel le temps des travaux dans mon appart alors elle m’a proposé de rester là, j’ai élu domicile dans la chambre d’amis. Elle m’avait pas dit que tu vivais ici aussi, je suis désolée, si j’avais su que j’étais pas seule, je me serai un peu plus habillée… » Loïs secouait la tête. Pas besoin de s’excuser. A elle aussi, il lui arrivait de sortir très peu vêtue de la salle de bain pour aller s’habiller dans sa chambre lorsqu’elle se savait seule. C’était tout à fait compréhensible. Aussi écartait-elle les excuses de Keala d’un signe de main. « Si elle t’a dit de faire comme chez toi, alors je n’ai rien à dire. En plus, je suis rentrée à l’improviste. Je n’étais censée revenir que dans trois mois, alors pour une fois, ce n’est pas de sa faute. » Pour une fois. C’était important de le préciser. « Je suis juste étonnée qu’elle ait permis à l’une de ses employées de loger ici. Surtout si elle te considère comme un larbin. C’est vraiment la première fois que ça arrive. » Ce qui expliquait également le choc qu’elle avait pu avoir, et l’idée qui lui avait traversé l’esprit. Après tout, ça n’avait pas été si absurde d’imaginer que son père se soit remarié sans rien lui dire. C’était tout à fait son genre – ça c’était déjà plus ou moins passé comme ça lors de son premier remariage. « Je ferais peut-être mieux de te laisser te rhabiller et te reposer. Si elle se sert vraiment de toi comme un larbin, tu risques de devenir son souffre-douleur quand elle remarquera mon retour. Alors je te dois bien ça. » Elle pinçait les lèvres, prenant le temps de réfléchir, avant de se baisser pour récupérer ses affaires. Lorsqu’elle eut tout récolté dans ses bras, elle ajouta : « Désolée d’avoir été un peu… Froide ? Peu importe. Tu vois ce que je veux dire. » Une nouvelle fois, elle secouait la tête alors qu’elle se mettait à marcher à reculons, prête à rejoindre sa chambre pour laisser Keala s’habiller tranquillement.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Mer 11 Avr - 15:30
Je joue, comme à mon habitude. Je ne peux m’en empêcher, à partir du moment où je sais que le jeu peut-être intéressant, face à un adversaire digne de ce nom. Souriante, un poil charmeuse, je m’appuie sur l’encadrement de la porte en lui demandant si ma quasi nudité la gêne. « Pourquoi je serais gênée ? Non, honnêtement, le corps d’une femme ne me fait pas peur. Même si je ne fais pas du tout partie de ce bord-là. » Je souris davantage en entendant la fin de sa phrase, comme pour besoin de se justifier, ce que je trouve plutôt amusant. D’accord, elle n’est pas de ce bord là, message enregistré. Mais je ne suis pas sûre de laisser tomber aussi facilement. « Je ne voudrais juste pas que tu attrapes froid par ma faute. Elle serait capable de me tuer, tu sais ? » Cette fois c’est un rire franc qui s’extirpe de mes lèvres alors que je secoue la tête, amusée. « T’inquiètes pas pour ça, je te protègerai s’il le faut ! » Sourcil légèrement arqué, je me prends au jeu avec un plaisir non mesuré. Je réponds finalement à sa question, qui je suis pour sa belle-mère. Elle est en droit de savoir, même si bien sûr, je tais la moitié de notre relation, cela va sans dire. Je préfère ne pas m’attirer immédiatement ses foudres. Je finis par m’excuser de lui avoir fait peur, et de sortir dans cette tenue. « Si elle t’a dit de faire comme chez toi, alors je n’ai rien à dire. En plus, je suis rentrée à l’improviste. Je n’étais censée revenir que dans trois mois, alors pour une fois, ce n’est pas de sa faute. » Je souris un peu, sentant vraiment la non cordialité dans son discours, je sens bien qu’elles ne s’aiment pas toutes les deux, et d’ailleurs en y repensant, la seule fois où Elena m’a parlé de sa belle-fille, elle n’en a pas dit que du bien. Pourtant, elle me semble tout à fait adorable, à croquer même. En même temps, Elena n’aime personne à part elle. Alors forcément… « Je suis juste étonnée qu’elle ait permis à l’une de ses employées de loger ici. Surtout si elle te considère comme un larbin. C’est vraiment la première fois que ça arrive. » Je hausse un peu les épaules et me penche un peu vers elle pour murmurer comme un secret. « Qui sait, peut-être qu’elle a un peu changé ?! » J’en doute très sérieusement, mais autant semer le doute en elle. C’est une stratégie comme une autre pour me couvrir. « Je ferais peut-être mieux de te laisser te rhabiller et te reposer. Si elle se sert vraiment de toi comme un larbin, tu risques de devenir son souffre-douleur quand elle remarquera mon retour. Alors je te dois bien ça. » Je ne la lâche pas des yeux, presque attendrie par sa manière de vouloir me protéger. « C’est gentil. » La manière qu’elle a de se pincer les lèvres est tout bonnement adorable, et je la trouve de plus en plus à mon goût à mesure que les minutes s’égrainent. Plus que ça encore, elle me fait penser à Elio. Pas sûr que ce soit une bonne chose cependant. « Désolée d’avoir été un peu… Froide ? Peu importe. Tu vois ce que je veux dire. » La voilà qui recule et je lui souris. « T’inquiète, c’était légitime. Tu peux y aller, c’est libre maintenant ! » Je pointe la salle de bain à l’aide de mon pouce, derrière mon épaule, et m’approche d’elle avant de bifurquer un peu sur le côté pour rejoindre la chambre d’amis. « Bonne douche ! » Un petit clin d’oeil, et je m’enferme dans ma chambre, enfin, celle qui est censée être la mienne. J’attends qu’elle se soit enfermée dans la salle de bain et file chercher mes affaires dans la chambre d’Elena pour les ramener dans la chambre d’amis. Je m’habille et descends au salon, espérant que la jolie Loïs en fasse de même pour continuer à discuter un peu. Personne ne vient. Je prépare du thé, et re monte à l’étage avec deux tasses chaudes sur un plateau. Je frappe à la porte et lorsqu’elle ouvre, je lui offre un sourire. « J’ai fait du thé, t’en veux? »
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Lun 16 Avr - 1:21
Au fur et à mesure de la discussion, le rôle de Keala se métamorphosait de plus en plus dans l’esprit de Loïs. En un battement de cils, elle passait de la menace à l’alliée parfaite. Pourtant, la jeune femme n’était pas la plus confiante lorsqu’il s’agissait de l’entourage de sa belle-mère. Bien au contraire, elle avait tendance à rester sur ses gardes. Mais cette fois, la fatigue aidant, elle fit le choix de battre en retraite. Juste pour cette fois. Elle s’excusait bien volontiers de l’avoir ainsi prise en grippe alors qu’elle ne se révélait être qu’une victime de cette femme qu’elle détestait de tout son être. Au final, elles pouvaient très bien être ensemble dans cette même galère. « T’inquiète, c’était légitime. Tu peux y aller, c’est libre maintenant ! » lui signifiait Keala. Elle n’avait pas l’air rancunière du tout, ce qui ravissait grandement le cœur de Loïs. Au moins, elle n’avait pas à se sentir coupable. Peut-être même qu’elle ne lui avait pas donné envie de fuir et que, par conséquent, il lui serait possible d’avoir directement une alliée à ses côtés au moment où sa belle-mère rentrerait ? Mais non, il ne fallait pas trop en espérer. Keala travaillait pour Elena et ne risquerait certainement pas sa place pour les beaux yeux de Loïs alors qu’elles venaient de se rencontrer. « Bonne douche ! » Elle partit en lui adressant un clin d’œil et Loïs ne put s’empêcher de la regarder faire. Seul le bruit de la clé tournant dans la serrure de la chambre d’amis lui permit de se rendre compte qu’elle avait complètement disjoncté. Pourquoi la regardait-elle partir comme ça ? Ce devait être la fatigue qui entrait en jeu. Elle haussait les épaules, pénétrant à son tour dans la salle de bain pour se doucher. Une odeur nouvelle emplissait la pièce. Soit c’était une nouvelle marque de savon, soit… C’était le parfum de Keala. Elle s’engouffrait sous le filet d’eau chaude, offrant l’ensemble de son corps au liquide brûlant. Ses cheveux ne tardèrent pas à venir se coller contre son visage et elle ferma les yeux pour profiter de cet instant réparateur. La douche lui permettait d’oublier l’altercation qu’elle venait d’avoir, et de prendre un peu le temps de se réapproprier le lieu où elle se trouvait. Lorsqu’elle sortit de là, elle se sécha rapidement les cheveux avec une serviette puis au sèche-cheveux, et ne tarda pas à se rhabiller avant de regagner sa chambre. Elle se laissait tomber sur le lit, fixant son regard sur le plafond. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était étendue là, comme ça, à ne rien faire, lorsqu’elle entendit qu’on frappait à la porte de sa chambre. Peut-être que Keala avait prévenu quelqu’un de son retour et que son père ou sa belle-mère se trouvait derrière cette porte. Elle fronçait les sourcils, suspicieuse, alors qu’elle se relevait pour aller ouvrir. Elle fut surprise de découvrir une nouvelle fois la blonde, qui la regardait avec un large sourire. « J’ai fait du thé, t’en veux ? » Le regard de Loïs se posait finalement sur le plateau que Keala tenait dans ses mains. Deux tasses de thé étaient posées dessus. Elle ne pouvait décemment pas refuser alors que la blonde s’était donné autant de mal. « Euh, oui, merci beaucoup ! » se reprit-elle après quelques secondes de latence, durant lesquelles elle n’avait pas tellement su quoi dire. « Par contre, je ne suis pas ma belle-mère. Tu n’as pas besoin de te sentir obligée d’être mon larbin ou quoi que ce soit d’autre. » Cette fois, ce fut à son tour de lui offrir un sourire. Elle commençait réellement à apprécier Keala, même si elle ne comprenait pas pourquoi elle était si gentille avec elle. Elles ne se connaissaient pas et la blonde travaillait pour Elena, c’était autant d’indicateurs du fait qu’elles feraient mieux de ne pas trop se côtoyer. Et pourtant, Loïs se poussa pour ouvrir largement la porte de sa chambre. « Entre, je t’en prie. Je suis sûre qu’en étant habillées, et autour d’un bon thé, on pourra parler dans de meilleures conditions. » Keala ne pouvait pas le savoir, mais c’était un honneur que Loïs lui faisait là. Son père et sa belle-mère n’avait plus le droit d’entrer là depuis des années. Mais elle ne se voyait pas renvoyer la blonde boire son thé toute seule dans la chambre d’amis. Ce serait malpoli de sa part. « Tu peux t’asseoir sur le lit ou sur le fauteuil, peu importe. » lui disait-elle en désignant la pièce d’un geste de la main. Elle ne tardait pas à refermer la porte derrière elle, avant de la rejoindre dans la pièce. Loïs se saisit d’une tasse de thé autour de laquelle elle enroulait ses doigts. Elle adorait sentir la chaleur des tasses contre ses paumes. C’était son petit truc à elle qui la mettait de bonne humeur dès le matin. « Du coup… Quand tu ne vis pas dans la chambre d’amis, tu habites où ? » demandait-elle d’un air détaché alors que son regard se perdait dans sa tasse.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Lun 16 Avr - 18:47
J’ignore réellement ce qui me pousse à vouloir être gentille avec cette jeune femme. Ce qui est sûr, c’est qu’elle est magnifique. Mais il n’y a pas que ça. Ce serait me mentir à moi même que de balayer l’idée qu’elle me fasse penser à Elio, c’est indéniable. Je reste pensive, dans la cuisine, en train de me préparer un thé. L’eau chaude prête, je décide finalement d’en faire deux, et remonte trouver la jolie brune. Je vois bien que la jeune femme semble surprise de mon geste, c’est vrai qu’on ne se connaît pas, mais ça n’a jamais rien coûté à personne que d’être agréable et serviable, surtout pour faire connaissance avec quelqu’un. « Euh, oui, merci beaucoup ! » me répond-elle avec un semblant d’hésitation. « Par contre, je ne suis pas ma belle-mère. Tu n’as pas besoin de te sentir obligée d’être mon larbin ou quoi que ce soit d’autre. » Je ris légèrement à sa réflexion et secoue la tête. « Je te rassure, je ne fais pas ce genre de chose avec elle. Enfin, du moins, pas de manière naturelle. D’ailleurs, je fais jamais rien qu’elle ne m’ait pas demandé, au risque de me faire envoyer royalement chier. » Il est vrai qu’Elena a beaucoup de caractère, et je comprends que comme la méchante reine, elle ait eu envie d’envoyer la magnifique belle-fille à l’autre bout du monde. Elle éblouit tellement de sa beauté naturelle, c’en est grisant. « Entre, je t’en prie. Je suis sûre qu’en étant habillées, et autour d’un bon thé, on pourra parler dans de meilleures conditions. » Je laisse échapper un petit rire amusé et ne me fais pas prier, entrant dans la chambre de la demoiselle, sans savoir qu’il s’agit là d’un réel privilège. « Tu peux t’asseoir sur le lit ou sur le fauteuil, peu importe. » Hochant la tête, je dépose le plateau sur le milieu du lit et m’assieds au bord de ce dernier, laissant Loïs s’emparer de la tasse de thé que je lui ai préparé, pendant que j’en fais de même. Je l’observe, la regarde faire, sa manière d’enrouler ses jolis doigts fins autour de la tasse chaude, ce n’est pourtant pas comme s’il faisait froid ici, il est clair que ça me change de ma Russie natale. « Du coup… Quand tu ne vis pas dans la chambre d’amis, tu habites où ? » Je lui adresse un sourire empli de gratitude, je n’ai pas forcément l’habitude qu’on me pose des questions, qu’on s’intéresse à moi sans qu’il n’y ait d’arrière pensée en dessous. « Dans le sud de L.A. un petit quartier qui paye pas de mine, mais c’est pas si mal. Toute manière, je peux pas vraiment me payer mieux que ça… » Et même si j’ai plus d’une heure de trajet pour arriver au boulot, j’aime bien ce petit studio, je m’y suis habituée. « Et toi dis-moi, tu étais où tout ce temps ? Enfin j’imagine que tu es partie un moment pour que je n’ai pas vraiment entendu parler de toi… » Cela dit, je ne connais que sa belle-mère, à peine croisé une fois ou deux son père, mais pas pour autant discuté avec lui. Je trempe doucement mes lèvres dans l’eau aromatisée et ne lâche pas des yeux la demoiselle. Ce que je ressens en la regardant est absolument indescriptible, je crois n’avoir jamais vu une fille aussi jolie qu’elle, c’est quand même dingue.

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Mar 15 Mai - 1:30
Elle lui avait laissé le choix de prendre place là où elle le souhaitait, avant de la rejoindre sur le lit. Elle s’assit en tailleur face à Keala, plongeant son regard dans celui de la blonde alors qu’elle se saisissait d’une tasse de thé. Loïs venait presser la pulpe de ses doigts contre la céramique de l’objet alors qu’elle questionnait la jeune femme sur son lieu d’habitation, profitant de la chaleur qui se propageait contre ses doigts. « Dans le sud de L.A. un petit quartier qui paye pas de mine, mais c’est pas si mal. Toute manière, je peux pas vraiment me payer mieux que ça… » Loïs hochait la tête en l’écoutant parler. Les quartiers les plus chics n’étaient pas vraiment dans le sud de la cité des anges, c’était certain. Mais il y avait quand même des quartiers assez sympas. Dommage qu’elle soit tombée dans un quartier qui ne payait pas de mine. « Mais je ne comprends pas. Si Elena t’invite à la maison, c’est quand même que tu es quelqu’un d’important pour son travail, alors… » Elle prit un instant pour réfléchir, soucieuse de ne pas dire de bêtise. Est-ce que ce qu’elle allait suggérer ressemblait à sa belle-mère ? Non, pas tellement. Mais en même temps, à ses yeux, elle était inhumaine et incapable du moindre geste de bonté. « Pourquoi elle ne t’a pas proposé de logement de fonction ? Enfin, je ne sais pas ce qu’il en est depuis le temps, mais il me semble que ça fonctionnait suffisamment bien pour qu’elle puisse proposer ce genre de solution. » Elle ne savait pas pourquoi elle s’inquiétait ainsi du bien être de Keala, mais elle ne pouvait s’empêcher de le faire. C’était presque aussi stupide que de l’avoir laissée entrer dans sa chambre alors qu’en temps normal, elle ne laissait approcher personne. A part sa marraine, évidemment, mais elles ne se voyaient jamais là avec Nieves. Loïs préférait venir la voir au Planet ou directement chez elle afin de fuir sa propre maison, qu’elle trouvait étouffante. « Et toi dis-moi, tu étais où tout ce temps ? Enfin j’imagine que tu es partie un moment pour que je n’ai pas vraiment entendu parler de toi… » Visiblement, Keala n’était pas fan de l’idée de parler d’elle. Ou alors, elle était juste intriguée par l’arrivée soudaine de Loïs, mais en tout cas, elle avait subitement changé de sujet de conversation. La jeune lieutenant de police esquissa un sourire avant de remonter son regard de sa tasse de thé jusqu’à la blonde. Elle fut un peu mal à l’aise de constater que Keala gardait ses yeux rivés sur elle alors qu’elle portait ses lèvres à sa tasse. Elle avait l’air hypnotisée. « Je- J’étais partie… pour une mission humanitaire d’un an. Ça ne s’est pas tellement bien passé, alors j’ai arrêté au bout de quelques mois et je suis partie faire un tour d’Europe. » Finalement, elle se montrait tout autant hypnotisée par les yeux de Keala, ce qui avait fini par la faire bégayer avant qu’elle ne se reprenne. Ils étaient magnifiques. Elle se noyait facilement dedans et si elle s’écoutait, elle pourrait aisément perdre pieds juste en la regardant. Elle rêverait d’être avec un homme ayant les mêmes yeux qu’elle. « J’ai eu une petite histoire d’amour là-bas, même s’il n’y avait pas tellement d’amour là-dedans. Quand ça s’est terminé, je me suis dit qu’il était temps de rentrer. J’ai pris l’avion un peu sur un coup de tête et il se pourrait bien que j’ai oublié de prévenir mes parents. » Elle esquissait une moue désolée, avant de laisser échapper un léger rire. A vrai dire, elle n’était pas désolée de ne pas avoir prévenu, parce qu’ainsi, son père et Elena n’avaient eu aucun moyen de prévoir son retour. Et elle mourrait d’impatience de voir la déception sur le visage de sa belle-mère, lorsque celle-ci comprendrait que sa tranquillité prenait fin plus tôt que prévu. « Pas trop déçue de me trouver là ? » Après tout, Keala aurait très bien pu profiter de la tranquillité de la villa, sans personne pour l’embêter, si Loïs n’était pas rentrée si tôt.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Mer 16 Mai - 18:20
La compagnie de la brunette est agréable, je ne saurai l’expliquer. Alors une fois sortie de la douche, me prend l’envie de lui apporter un thé, histoire de discuter un peu avec elle, apprendre à la connaître. Pour le moment, notre seul lien reste Elena, ma patronne, sa belle mère, et de ce fait, le sujet de conversation lui est dédié, ce qui ne me plait pas forcément, mais je crois que c’est légitime, du moins pour le début. La jeune femme est curieuse, elle me pose des questions et même si je suis plutôt du genre secrète d’habitude, je me prie à la conversation, parce que je sais que c’est comme ça que ça marche en général. Donnant donnant quoi. « Mais je ne comprends pas. Si Elena t’invite à la maison, c’est quand même que tu es quelqu’un d’important pour son travail, alors… » J’arque un sourcil, attendant la suite de sa phrase. Important, je ne sais pas si c’est vraiment le mot. « Pourquoi elle ne t’a pas proposé de logement de fonction ? Enfin, je ne sais pas ce qu’il en est depuis le temps, mais il me semble que ça fonctionnait suffisamment bien pour qu’elle puisse proposer ce genre de solution. » Je hausse les épaules, rictus au coin des lèvres. « Je dois pas être assez importante pour avoir ce droit là. » Peut-être que je le suis, mais Elena est un être singulier et pour le moins complexe, alors tenter de la comprendre relève le plus souvent de l’impossible. Sans tarder, je reprends l’avantage sur la conversation en posant à mon tour une question à la demoiselle, bien évidemment sans jamais la lâcher des yeux, parce qu’elle me fascine. Sa beauté est presque mystique, et j’adore ça. « Je- J’étais partie… pour une mission humanitaire d’un an. Ça ne s’est pas tellement bien passé, alors j’ai arrêté au bout de quelques mois et je suis partie faire un tour d’Europe. » Je m’abreuve de ses paroles, souriant parfois, arquant les sourcils à d’autres moments pour montrer que je suis impressionnée. « Une mission humanitaire rien que ça...» Elle n’est donc pas que jolie. Je la laisse poursuivre son discours sans plus l’interrompre, buvant ses paroles en gardant mon regard bien ancré au sien. « J’ai eu une petite histoire d’amour là-bas, même s’il n’y avait pas tellement d’amour là-dedans. Quand ça s’est terminé, je me suis dit qu’il était temps de rentrer. J’ai pris l’avion un peu sur un coup de tête et il se pourrait bien que j’ai oublié de prévenir mes parents. Pas trop déçue de me trouver là ? » « Déçue ?» Je laisse échapper un petit rire amusé et penche la tête sur le côté, mutine. « Pourquoi je serai déçue ? Je préfère de loin faire la connaissance d’une fille comme toi qui débarque sans prévenir, que de passer ma journée seule, ou pire avec ton affreuse belle-mère.» Je ris naturellement et prends plaisir à l’entendre rire avec moi. « Pour tout te dire, si je la supporte, c’est que j’ai pas trop le choix. J’étais vraiment dans la merde avant de la rencontrer, et puis elle m’a proposé ce boulot et ça a été une vrai aubaine pour moi. Elle a beau être imbuvable la plupart du temps, pour pas dire tout le temps, je me dis que je la supporte pour une bonne raison au final.» J’ignore pourquoi je lui raconte ça, après tout, elle n’a même pas vraiment posé de question, et puis je ne lui dois aucune explication, mais je me suis sentie assez à l’aise avec elle pour avoir eu envie de lui parler un peu plus de moi. Mon regard ancré dans le sien, je pliss un peu les yeux, souriante. « C’est marrant, j’ai l’impression que c’est pas la première fois qu’on se rencontre, y’a un truc chez toi que j’ai l’impression de déjà connaître, j’arrive pas à l’expliquer...» J’ai beau chercher je ne trouve pas, mais c’est comme si elle ne m’était pas totalement inconnue. Allez savoir pourquoi…
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Ven 18 Mai - 11:58
Ça ne devait pas être habituel pour Keala de pouvoir profiter d’une grande maison luxueuse comme ça pour elle toute seule. Loïs se sentait presque coupable d’être revenue plus tôt et de lui avoir enlevé la possibilité d’en profiter comme elle le souhaitait. Après tout, ce serait un peu bizarre qu’elle se promène nue dans les couloirs maintenant qu’elles savaient qu’elles n’étaient pas seules, toutes les deux. « Déçue ? » Keala laissait échapper un léger rire. « Pourquoi je serai déçue ? Je préfère de loin faire la connaissance d’une fille comme toi qui débarque sans prévenir, que de passer ma journée seule, ou pire avec ton affreuse belle-mère. » Une nouvelle fois, la blonde se laissait aller à rire et Loïs se joignit volontiers à elle. L’expression d’affreuse belle-mère était parfaitement bien trouvée pour parler d’Elena. « Pour tout te dire, si je la supporte, c’est que j’ai pas trop le choix. J’étais vraiment dans la merde avant de la rencontrer, et puis elle m’a proposé ce boulot et ça a été une vraie aubaine pour moi. Elle a beau être imbuvable la plupart du temps, pour pas dire tout le temps, je me dis que je la supporte pour une bonne raison au final. » Leurs regards ne s’étaient pas lâchés alors que Keala lui disait tout ça. Loïs hochait la tête, compréhensive. « Ça va, t’as de la chance, je ne risque pas d’aller lui répéter ce que tu viens de dire, promis. J’espère quand même qu’elle n’est pas trop imbuvable… » Enfin, elle avait déjà sa petite idée sur la question, malheureusement. Pour rien au monde elle n’aimerait être à la place de Keala. Sa belle-mère était vraiment la personne qu’elle détestait le plus sur cette Terre. Mais les pensées de la blonde semblaient déjà être bien loin d’Elena. « C’est marrant, j’ai l’impression que c’est pas la première fois qu’on se rencontre, y’a un truc chez toi que j’ai l’impression de déjà connaître, j’arrive pas à l’expliquer... » Elle avait dit ça en plissant les yeux, sans perdre son sourire. Loïs souriait à son tour, levant un sourcil intrigué. « Oh, bah… Tu as dû me voir sur la jolie photo de moi qu’Elena garde sur son bureau. Tout s’explique non ? » Elle laissa échapper un rire alors qu’elle secouait la tête. Levant les yeux vers le plafond, elle s’appliquait à réfléchir. Mais non, le visage de Keala lui était inconnu. « En vrai, je ne me rappelle pas qu’on ce soit déjà croisées. Mais peut-être que tu as déjà croisé ma sœur ? Linoa, non, ça ne te dit rien ? » Après tout, elles se ressemblaient au moins un peu, alors c’était possible. Si sa grande sœur ne vivait plus là depuis un moment, Loïs n’excluait pas la possibilité qu’elle revienne de façon régulière. Elle reposait son regard sur Keala, mettant fin à sa réflexion. « Ou alors tu as juste croisé mon sosie. Possible aussi. » Elle haussait les épaules en riant un peu. « Tu n’as pas une idée de ce à quoi je te fais penser ? Un lieu ou un souvenir ? » Ce n’était pas la première fois qu’on la confondait avec quelqu’un d’autre, mais là, Keala avait l’air tellement perturbée que ça ne manquait pas d’intriguer Loïs.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Jeu 24 Mai - 12:01
« Ça va, t’as de la chance, je ne risque pas d’aller lui répéter ce que tu viens de dire, promis. J’espère quand même qu’elle n’est pas trop imbuvable… » Je lui offre une petite grimace en échange, l’air de lui dire je si, justement, elle est vraiment imbuvable, mais je peux pas faire grand chose. Je lui souris cependant parce que j’en ai pris mon parti. Je sais que dit comme ça, c’est bizarre. Je pourrai tout envoyer balader, mais avec elle, j’ai l’assurance d’un métier, d’un salaire, d’un appartement. Chose que je n’avais pas il y a encore peu de temps, et que j’aurais aimé avoir notamment lorsque j’étais en couple avec Elio, mais c’est une autre histoire et je n’ai pas nécessairement envie d’y penser.

Alors pour changer quelque peu de sujet, je reporte mon attention sur la jolie brune plutôt que sur mes pensées, et me rends compte qu’il y a quelque chose chez elle qui me happe complètement, et plus encore, qui me fait penser à quelque chose, à quelqu’un, comme si je l’avais déjà croisée quelque part. « Oh, bah… Tu as dû me voir sur la jolie photo de moi qu’Elena garde sur son bureau. Tout s’explique non ? » Mon rire se mêle au sien, parce qu’effectivement, Elena n’a pas de photo de Loïs sur son bureau, ni même de son père d’ailleurs, en revanche, ça ne m’aurait même pas étonnée qu’il y ait un portrait d’elle sur un mur. Heureusement ce n’est pas le cas, une suffit, je vous assure. « En vrai, je ne me rappelle pas qu’on ce soit déjà croisées. Mais peut-être que tu as déjà croisé ma sœur ? Linoa, non, ça ne te dit rien ? » Je plisse un peu les yeux, forçant ma mémoire à fonctionner davantage, mais je peine à trouver une Linoa dans les personnes que j’ai déjà croisées, à moins qu’il s’agisse d’une personne rencontrée dans mes mauvais moment, et dans ce cas, normal que je ne m’en souvienne pas. « Ça m’dit rien non...» et j’agrémente cette phrase d’une légère grimace. « Ou alors tu as juste croisé mon sosie. Possible aussi. » Je laisse échapper un petit rire amusé et secoue la tête. « Non ça c’est pas possible, je m’en souviendrais, et je suis même pratiquement certaine que je l’aurai draguée !» Je vois le regard de la jeune femme changer un peu et je me racle la gorge, je ne voulais pas la mettre mal à l’aise.« Tu n’as pas une idée de ce à quoi je te fais penser ? Un lieu ou un souvenir ? » Je soupire un peu et la regarde avec davantage d’insistance comme pour me forcer à trouver pourquoi j’ai cet étrange sentiment. « Je vois pas, c’est frustrant. Mais ça me perturbe. Tu me perturbes...» Je ne parviens pas à mettre le doigt sur cette sensation de déjà vu, et pire, ce petit truc qui fait s’accélérer mon cœur. « Bon et sinon, tu fais quoi dans la vie ?» Maintenant qu’elle sait pour moi, autant que j’en sache un peu plus sur elle !
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Lun 4 Juin - 2:56
Keala semblait complètement perturbée par cette impression qui lui taraudait l’esprit. Pourtant, Loïs ne pouvait pas lui venir en aide. Contrairement à la blonde, elle n’avait pas du tout l’impression qu’elles s’étaient déjà croisées, même brièvement. Ou alors, il aurait vraiment fallu qu’elles se croisent dans une foule bondée et que Keala remarque son visage au milieu de tout ce monde, puis le mémorise. C’était invraisemblable. Il était beaucoup plus probable que la jeune femme ait croisé l’un des sosies de Loïs – on lui avait un jour dit que tout le monde avait un sosie, voire même plusieurs – avec lequel elle aurait pu discuter. En tout cas, il était certain qu’elles ne s’étaient jamais croisées. « Non ça c’est pas possible, je m’en souviendrais, et je suis même pratiquement certaine que je l’aurai draguée !» Les yeux de Loïs s’écarquillent sans qu’elle ne parvienne à cacher son étonnement. Aussi ne tarda-t-elle pas à détourner son regard pour tenter de dissimuler sa gêne. Elle s’était pourtant doutée qu’elle était du genre à draguer les femmes et n’avait pas manqué de lui faire une réflexion là-dessus alors qu’elles étaient dans le couloir. Mais, malgré tout, elle était surprise de l’entendre dire ce genre de choses. Elle s’empressa alors d’orienter la conversation autrement, relançant Keala sur une question. « Je vois pas, c’est frustrant. Mais ça me perturbe. Tu me perturbes...» Loïs fit une légère moue. Elle aurait vraiment voulu l’aider, mais elle n’avait aucune solution pour l’aider à vaincre sa confusion. Peut-être fallait-il simplement en venir à la conclusion qu’elles ne s’étaient jamais croisées auparavant ? C’était ce qui apparaissait comme étant le plus probable. Keala avait l’air d’en être venue aux mêmes conclusions, puisqu’elle relançait leur conversation : « Bon et sinon, tu fais quoi dans la vie ?» Effectivement, le changement de sujet était assez radical. Loïs lui adressait un sourire. Elle préférait ça que l’espèce d’avance foireuse qu’elle lui avait sorti un peu plus tôt. « Oh, pour l’instant rien d’intéressant. Je ne suis pas une bosseuse comme toi. » Elle avait eu la chance de faire des études, mais ce n’était pas pour autant que ça faisait d’elle quelqu’un de plus méritant. Elle en était bien consciente. « J’ai fait des études de droit, puis j’ai passé le concours pour rejoindre la LAPD. Du coup, je suis lieutenant de police, mais je n’ai jamais exercé. » Elle haussait les épaules, riant légèrement. C’était presque ridicule que de s’affirmer lieutenant de police alors qu’elle n’avait même jamais mis les pieds dans les locaux qui devaient être les siens. La situation avait de quoi être risible. « Lorsqu’on m’a donné mon affectation, j’ai tout de suite demandé une année de permission pour partir faire de l’humanitaire. La suite, tu la connais. J’ai abandonné et j’ai fait le tour d’Europe. Alors bien sûr, j’ai fait quelques petits boulots par-ci par-là, mais je ne suis pas certaine que de distribuer des flyers un jour par mois me donne le droit de dire que j’ai déjà travaillé. » Ça avait surtout été une expérience plus qu’un travail. Quelque chose qu’elle n’avait pas eu besoin de prendre au sérieux de peur de perdre son seul moyen de survivre. Les gens comme elle devaient faire rire Keala, qui semblait connaître de véritables galères. « Ne jamais avoir travaillé à vingt-cinq ans, c’est pathétique pas vrai ? » souffla-t-elle avec ironie. Elle n’allait pas se plaindre d’avoir eu une jeunesse dorée, même si cela ne lui avait pas forcément permis de s’épanouir comme elle l’aurait souhaité. Elle n’était pourtant pas à plaindre et en avait conscience. Elle portait de nouveau son regard sur sa tasse pour la porter à ses lèvres, avant que le liquide ne devienne complètement froid.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Mer 13 Juin - 10:13
Impossible de trouver ce qui peut bien me perturber à ce point. Je continue de la regarder sans faillir à la recherche de cette étincelle qui me met les nerfs à rude épreuve et qui fait étrangement battre mon coeur d’une manière anormale. Elle ne m’aide pas vraiment, et je sens que j’ai été un peu loin en lui disant que je l’aurai draguée, merde. Je dois rapidement changer de sujet avant qu’elle ne me vire de sa chambre à coup de pied au cul. Je trouve le sujet de conversation le plus banal qui soit, histoire de lui retourner un peu le cerveau. « Oh, pour l’instant rien d’intéressant. Je ne suis pas une bosseuse comme toi. » Je lui offre un petit sourire amusé, la laissant poursuivre. « J’ai fait des études de droit, puis j’ai passé le concours pour rejoindre la LAPD. Du coup, je suis lieutenant de police, mais je n’ai jamais exercé. » J’ouvre plus grand mes yeux en entendant ça, flic alors hum ? Plutôt étonnant, je trouve qu’elle ne ressemble pas vraiment à une flic. Mais rapidement elle m’explique que ses choix l’ont menée ailleurs que sur le terrain, tout s’explique. « Alors bien sûr, j’ai fait quelques petits boulots par-ci par-là, mais je ne suis pas certaine que de distribuer des flyers un jour par mois me donne le droit de dire que j’ai déjà travaillé. » « Y’a pas de sous métier ! » Je parle en connaissance de cause, mais je ne vais pas lui parler de mes anciennes occupations, nous ne sommes pas assez intimes pour ça. « Ne jamais avoir travaillé à vingt-cinq ans, c’est pathétique pas vrai ? » Je lui souris, presque un peu tendrement. « Il est jamais trop tard, et puis tu es revenue aussi pour ça non ? J’imagine que ça doit te démanger, si t’as passé le concours pour être flic, tu dois avoir envie d’aller sur le terrain… » Je n’arrive pas à la lâcher des yeux, c’est quand même dingue, elle m’hypnotise. Je l’observe boire son thé et j’en fais de même, continuant de chercher silencieusement où j’ai bien pu la voir avant aujourd’hui, ou chercher ce qui peut m’intriguer autant chez elle. « Enfin quoi qu’il en soit, j’espère que t’auras un logement de fonction avec ton boulot à la LAPD, parce que vivre ici avec l’affreuse belle mère, je sais pas si tu vas tenir le coup ! » Je ris, parce que je sais de quoi je parle, et même si ma relation avec Elena est particulière, elle n’en est pas moins difficile pour autant.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
smoke and mirrors. (keala)
Lun 25 Juin - 3:10
Si Loïs n’avait pas prévu de trouver la blonde chez elle au moment de rentrer, elle ne pouvait pas nier qu’elle appréciait sa compagnie. Souriante, elle faisait preuve d’une bienveillance hors norme et ne semblait pas être vexée le moins du monde par le début de leur échange qui s’était avéré être assez épineux. En fait, Keala semblait être la douceur née, ce qui pouvait être étonnant puisqu’elle paraissait aussi être intrépide et un peu tête brûlée. Elle n’était que confusion pour Loïs, qui se trouvait troublée par les avances que la blonde lui avait fait sur le ton de la plaisanterie. La Garcia refusait d’être vue comme une proie potentielle à mettre dans son lit. Elle le maintiendrait quoi qu’il arrive : elle n’était pas de ce bord-là. « Y’a pas de sous métier ! » Les mots de la blonde la sortirent de ses pensées. Loïs esquissait un sourire à son encontre, mais malgré les paroles encourageantes de Keala, elle continuait de considérer que travailler durant quelques heures toutes les deux ou trois semaines ne pouvait pas représenter un véritable travail. Du moins, pas un travail comme elle-même concevait l’idée de métier. Ce n’était qu’une façon de passer le temps, tout au plus. « Il est jamais trop tard, et puis tu es revenue aussi pour ça non ? J’imagine que ça doit te démanger, si t’as passé le concours pour être flic, tu dois avoir envie d’aller sur le terrain… » Loïs se laissait aller à esquisser un sourire. Keala devait lire en elle comme dans un livre ouvert, car elle visait juste. La Garcia était aussi impatiente qu’effrayée à l’idée d’enfin prendre ses fonctions au sein de la LAPD. « C’est vrai que j’attends ça depuis un moment. C’est peut-être même pour ça que je suis rentrée un peu plus tôt, entre autres choses. » L'impatience de retrouver sa marraine. Le manque de sa sœur. L’envie de revoir ses amis. Le besoin d’un logement fixe. La confusion crée par ce plan à trois, qui avait fini par lui bouffer l’esprit. Elle ne regrettait vraiment pas d’être rentrée, c’était la meilleure décision à prendre. L’Europe était en train de lui monter à la tête lorsqu’elle avait finalement pris la décision de partir, pour arrêter de se laisser ronger par des interrogations qui n’avaient pas lieu d’exister. « Enfin quoi qu’il en soit, j’espère que t’auras un logement de fonction avec ton boulot à la LAPD, parce que vivre ici avec l’affreuse belle mère, je sais pas si tu vas tenir le coup ! » Keala se mit à rire et Loïs esquissa un sourire. « Ils ne m’en ont pas encore parlé, mais je croise les doigts très fort. » Elle joignit le geste à la parole, afin d’illustrer ses propos, avant de se mettre à rire à son tour. C’était la première fois qu’elle trouvait aussi drôle de parler d’Elena. D’habitude, elle ne prononçait son nom que parce qu’elle était agacée par sa belle-mère. « Mais tu penses pouvoir survivre seule avec elle ? Sans qu’elle ait pu se défouler sur moi avant ? Parce que je t’assure que ça te faciliterait grandement la vie. » Loïs adressait un clin d’œil complice en direction de Keala. « D’ailleurs, tu sais à quelle heure elle rentre ? Je pense qu’elle ne devrait pas tarder et elle ne sait pas que je suis là. Si elle nous voit comploter ensemble par-dessus le marché, elle risque d’être vraiment furieuse. » Un nouveau rire avant d’hausser les épaules. En réalité, Loïs avait hâte de la pousser en dehors de ses retranchements, pour se venger de l’enfance terrible qu’Elena lui avait fait vivre. Non contente d’avoir pris la place de sa mère, la Sanchez s’était toujours montrée aussi froide qu’une porte de prison. Détestable au possible. Loïs était impatiente de la recroiser, juste pour voir quelle tête elle ferait en la voyant à la maison avec trois mois d’avance. Mais en attendant, elle portait sa tasse à ses lèvres pour finir de boire son thé.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
smoke and mirrors. (keala)
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps terminés+