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Make it through the night. (Ophélie #2)

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Make it through the night. (Ophélie #2)
Sam 14 Avr - 20:27
” Ca va ça tu crois ? “ Debout face à Avalon, je me tortille pour lacer mon haut dans mon dos. ” A l’aide ! “ Avec une moue suppliante et surtout d’une gamine n’arrivant pas à s’habiller seule, je me présente face à a ma colocataire. Je la laisse faire le noeud tout en me regardant dans le miroir. Ce soir, je travaille. Dj pour le coup. J’enfile ma seconde casquette, celle que je préfère je pense. Celle où je peux être moi même. Ma [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en témoigne d’ailleurs. Ca n’a rien à voir avec ce que je mets pour bosser à l’agence. Ma peau est découverte ou du moins, recouverte de mes tatouages exposés à la vue de tous. Ceux qu’on ne voient pas, sont ceux sur mes jambes, cachés par mon jean gris. Un peu de mystère n’a jamais fait de mal. J’attends l’approbation de mon koala et sautille sur place. Bottines aux pieds, j’évite de trop rebondir, les voisins du dessous ne vont pas apprécier. Mais ça ne m’empêche pas de me jeter sur Ava et de l’embrasser sur les joues et le haut du crâne. ” J’sais pas si je rentre ce soir mais tu peux dormir dans mon lit s’tu veux. “ Ou au pire si je rentre, j’irai me pelotonner dans le sien. Mais dans ce genre de soirées, celles où je travaille, je rentre rarement avant le lever du jour. Evidemment je ne travaille pas jusqu’à si tard. C’est juste que je finis ma soirée ailleurs, dans les bras d’une fille. Ou deux. Enfin ça dépend. Je quitte l’appartement et applique la dernière touche à mon maquillage, mon rouge à lèvre mat. Pas très foncé, juste assez pour faire ressortir ma bouche. Les yeux soulignés de noirs, je vérifie que rien n’a coulé dans le rétroviseur de ma voiture avant de me mettre en route. Le bar n’est pas bien loin mais j’ai tout mon matériel à porter et je suis loin d’être Hulk. Je me gare derrière le bâtiment, là où se trouve l’entrée des artistes. C’est surtout plus facile pour tout trimballer. Une bonne grosse demie heure pour tout installer et je me pose au bar, un bière déjà en main. Liu débarque, mon pote, celui qui mixe avec moi et qui me relaie quand j’ai besoin de faire un break. Assurer le spectacle pendant presque six heures de suite, c’est impossible. Ca m’arrive parfois mais c’est très rare. Et je déteste laisser mes platines sans surveillance. Voilà le pourquoi de sa présence. Il est pas bien chiant, je le paye en cocktail et en plus il repart toujours accompagné ou presque. Un peu comme moi. Le métier intrigue et attire. Étonnant peut être. Amusant surtout. Ma bière terminée, c’est l’heure de commencer. Je lance la machine et la musique emplit la pièce. Premier mash-up, mélange d’une musique récente et d’une des années 80. Tout ce que j’aime faire. C’est vraiment appréciable de pouvoir faire ce qui nous plait et que ça plaise également. Les minutes s’enchaîne et le lieu commence à se remplir. Je souris et prends ma première pause après une bonne heure. Au bar je me fais aborder par une jeune femme, une blonde, agréable à regarder je ne peux pas dire le contraire. Elle me drague ouvertement et je m’en amuse. Au moment où je pose mes lèvres au coin des siennes, je vois une silhouette qui se détache du lot. Surtout par la chevelure de feu qui l’accompagne. Tiens. Il me semble la reconnaître mais je n’en suis pas certaine à 100%. Je retourne sur l’estrade dans le coin de la pièce, gardant un oeil sur la renarde. C’est bien elle. Mais c’est étrange de la voir par ici. Enfin je ne m’y attendais pas. J’enchaine une nouvelle heure de mix avant de laisser Liu maître des platines. Je rejoins le bar mais contourne la blonde pour me poster à côté de l’intrigante. ” Je ne m’attendais pas à vous voir ici. Je suppose que votre mère n’est pas venue ? A moins qu’elle ne soit en train de vérifier l’hygiène des toilettes… “ Oh quel douloureux souvenir que cette rencontre…

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Make it through the night. (Ophélie #2)
Lun 16 Avr - 22:00
J’ai envie de sortir. J’ai besoin de m’aérer l’esprit, de me vider la tête avant qu’elle n’explose. Ma vie quotidienne est devenue parfaitement insupportable. Mère ne fait que me parler de mon prochain mariage, me vantant les mérites de mon cher fiancé ; Père n’a que le mot argent à la bouche comme si gâcher la vie de son aînée n’était rien à côté des profits engendrés. Je suis devenue un simple morceau de viande – pire, je suis devenue une somme en quelques milliers de dollars pour mes parents ainsi qu’une porte d’entrée dans le grand monde. Ce même monde dont je les ai violemment arrachés à cause de mes frasques de jeunesse rebelle. Des frasques que je n’aurais pas pu oublier, même si je l’avais voulu parce que mes parents prenaient un malin plaisir à me les rappeler chaque fois que j’osais élever la voix ou dire un mot de trop. Et bien sûr, ils avaient également compris que cela fonctionnait. Ils avaient compris que le terrible souvenir de cette vidéo honnie était le meilleur moyen de me faire taire. De me faire obéir. Comment aurait-il pu en être autrement alors que j’en avais si honte ? Alors, ils en usaient. Ils en abusaient. Mais certains jours, tout devenait trop. Beaucoup trop. Et ce soir, j’avais besoin d’air. Claire me comprenait. Elle me comprenait si bien. Alors quand je lui ai ouvert mon cœur, parlé de mes déboires stupides en comparaison avec sa propre situation, elle a eu ce doux sourire comme souvent et elle m’a lancé, avec son air d’ange tombé du ciel : « Fais le mur. Je te couvre. » J’ai honte de l’avouer mais elle n’a pas eu beaucoup à insister. J’aurais pu simplement rester avec elle, lui tenir compagnie. Profiter d’elle pendant qu’il est encore temps.

Mais j’ai besoin de voir autre chose que les murs de sa chambre. J’ai besoin d’autre chose que cet environnement devenu si familier qu’il en est douloureux aujourd’hui. Alors je replonge dans de vieilles habitudes, m’échappe par la fenêtre pour courir en ville et me vriller les tympans au son de musiques trop fortes. L’ambiance des boîtes de nuit m’avait manqué. Le frisson sur la peau, l’odeur de l’alcool qui coule à flot. La chaleur des corps qui se perdent sur la piste. À peine arrivée et j’ai déjà le diable au corps, comme avant. Pendant ce qui me paraît être une éternité, je m’abandonne au rythme comme si c’était la toute dernière fois que je dansais de ma vie. Et peut-être était-ce le cas. Qui sait ce que je pourrai faire, une fois mariée ? Mais je repousse cette pensée et continue de danser sans me préoccuper du monde autour. Ce n’est que lorsque ma gorge commence à brûler que je comprends que j’ai besoin de boire quelque chose avant de m’effondrer à cause de la déshydratation. Au bar, je fais signe au serveur et je suppose que le bustier rouge décolleté doit aider à attirer son attention. Silencieusement, je me fais la réflexion que c’est une bonne chose qu’il n’ait pas eu un aperçu du pantalon en cuir taille basse que je porte sinon je suppose qu’il aurait dû se faire remplacer sur le champ. Je suis tranquillement à siroter mon Sex on the Beach quand je sens une présence à côté de moi et je n’ai pas le temps de m’interroger que la voix musicale et voilée vient tinter à mes oreilles. « Mademoiselle Reeves, je m’exclame avec surprise, étonnée de la croiser dans un tel endroit. » La surprise semble mutuelle et je me retiens de sourire, amusée par la situation. Je ne peux m’empêcher de grimacer lorsqu’elle évoque Mère et baisse un peu les yeux. « Je suis désolée, je suppose que nous n’avons pas dû vous faire forte impression ce jour-là, lâché-je d’un air embêté. Mère est… Mère est très stricte. » Et c’était finalement un doux euphémisme. « Vous venez souvent ici ? On dit que le son y est bon, j’enchaîne en remarquant sa tenue décontractée et beaucoup moins guindée que lors de notre rendez-vous professionnel. » Je n’aurais pas cru que mademoiselle Reeves, travaillant pour une agence organisatrice de mariages chics, puisse porter autant de tatouages. C’était à la fois intriguant et parfaitement en accord avec la passion sauvage qui cachaient ses yeux.
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Make it through the night. (Ophélie #2)
Ven 20 Avr - 1:45
Comment ne pas la remarquer ? Comment ne pas la voir dans cette jungle ? Sa chevelure déjà elle dénote. Sa peau blanche, ses yeux, cette prestance qu'elle a. Ca aurait été impossible pour moi de ne pas la voir. Je me pose à ses côtés, je n'ai pas honte, j'attaque directement. Après tout, si elle vient dans des bars habillée de la sorte, c'est qu'elle tient à ce qu'on l'aborde non ? Je cherche quand même autour d'elle son futur époux mais elle est visiblement bel et bien seule. J'arrive à me demander si son fiancé n'est pas un sombre crétin de la laisser sortir habillée comme ça sans être à ses côtés. Il n'a pas peur lui, la confiance doit bien être présente. En lui ou en elle. Enfin, ce ne sont pas mes affaires. Moi je dois juste faire de leur mariage le plus beau jour de leur vie. Et je pense que ma tâche ne serait pas un tel calvaire sans le dragon qui lui sert de mère. J'crois que j'en fais encore des cauchemars la nuit. Visiblement la renarde se souvient de mon nom, donc de moi. J'évite ainsi une situation gênante. Elle s'excuse pour notre dernière rencontre. Même si j'ai un peu de mal à faire le rapprochement entre la Ophélie Chateaubriand de l'autre jour et celle en face de moi. Le jour et la nuit. La petite fifille à maman très carrée, très guindée, semble bien loin ce soir. J'ai d'ailleurs du mal à ne pas la détailler de la tête aux pieds. En fait non, je le fais. Parce que c'est bien trop plaisant. Son pantalon qui moule ses formes à la perfection, s'arrêtant à juste au dessus de ses fesses à la limite de l'indécence. Son bustier rouge qui met en avant un décolleté que je n'avais pas remarqué la dernière fois. Oui, elle est vraiment magnifique, y'a pas à dire. " Ne vous inquiétez pas, j'en ai maté des plus coriaces. Mais vous êtes bien courageuse pour la supporter... " Non vraiment, je ne sais pas comment elle fait pour la voir et accepter ses remarques tous les jours. Si déjà pour son mariage elle est aussi chiante, je ne veux même pas imaginer ce qu'à pu être sa vie. Même si après encore un passage de mes yeux sur son décolleté, je trouve qu'il y a vraiment quelque chose qui cloche. Lorsqu'elle me parle de la musique, je ne peux m'empêcher de rire. " Et bien merci. " Je lui fais un clin d'oeil et pour qu'elle me comprenne, je me tourne vers Liu. Je siffle un coup sec et lève ma main pour lui indiquer le chiffre trois. Il sait que je lui demande de passer la troisième piste et acquiesce pour me dire qu'il m'a compris. Je vois qu'elle aussi est intriguée par ma tenue et je pense qu'elle l'est bien plus par mes tatouages. " Ce que vous voyez vous plait ? " Petit sourire et je fais un appel de main au barman pour qu'il me serve une bière.
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Make it through the night. (Ophélie #2)
Sam 21 Avr - 0:54
Ça fait du bien de sortir un peu, de voir du monde. De voir autre chose que les murs de ma chambre. Ça fait du bien de sentir la musique qui pulse à l’intérieur de mes côtes. Les odeurs, les lumières. Le liquide qui brûle la gorge. Tout ça ramenait en moi des vagues de souvenirs que je pensais aujourd’hui oubliés. Mais il faut croire que les démons ne sont jamais bien loin. Et ces démons-là encore moins. Pourtant, ce soir, ça m’est égal. Je n’y pense pas. Je ne veux pas y penser. Je veux justement oublier, m’amuser. Profiter. Je veux être Ophélie – et pas Miss Chateaubriand. J’aurais même pensé que l’arrivée de mademoiselle Reeves aurait pu ébranler tout ça. Sa simple vue aurait dû me rappeler mon mariage arrangé, mon fiancé impossible, ma mère psychorigide. Mais il n’en est rien. Je crois que la voir dans un tel environnement, à la fois si semblable et surtout si différente de celle que j’avais pu rencontrer au salon de thé, faisait que c’était comme si je la rencontrais pour la première fois. « L’habitude, très probablement, je lâche en haussant nonchalamment les épaules avant de siroter mon cocktail. Mais elle s’est montrée absolument irrespectueuse envers vous alors j’espère que vous voudrez bien excuser son comportement. » J’aurais pu prétendre que ma mère était très nerveuse à l’idée du mariage, que c’est un jour important parce qu’elle marie sa fille adorée à un homme formidable. J’aurais pu prétendre qu’elle était en vérité une mère absolument douce et aimante et qu’elle était tout simplement submergée par tout un tas d’émotions diverses. Mais je n’en fais rien. Je ne veux pas trouver d’excuse à ma mère pour son comportement pour la bonne raison qu’il n’y en a pas. Alors je peux juste m’excuser pour elle parce que j’ai eu honte d’être sa fille ce jour-là.

Un peu maladroitement, j’essaye de faire la conversation. Je crois que suis un peu troublée par la proximité de mademoiselle Reeves. Je sens presque son parfum venir me chatouiller délicieusement les narines. Ou peut-être est-ce sa façon de me regarder, de me dévisager ? Sentir ses yeux partout sur moi a le don de me faire frissonner. Un peu. Et je suis si peu habituée à ce genre de sensations que je mets plus de temps qu’il n’en faudrait pour comprendre que la brune travaille ici. Chargée de la musique. « Oh, vous travaillez ici, je commente bêtement avant de détourner le regard, embarrassée par ma propre stupidité, pour revenir rapidement sur elle comme si je me sentais fascinée de la découvrir sous ce nouveau jour. » Ce regard charbonneux, toute cette encre sur sa peau. Ce sourire de félin. À une autre époque, et même encore aujourd’hui, je me serais pâmée devant son style. Je n’ai d’ailleurs pas véritablement conscience de la fixer aussi ouvertement, alors sa question me laisse soufflée une seconde avant que je réponde, le sourire involontairement aguicheur et le regard mutin : « Oui, beaucoup. C’est superbe. » Il y a comme un moment de flottement mais je ne parviens même pas à paraître gênée par mon aveu. Au contraire, c’était tellement sincère que je ne pouvais pas en avoir honte. « Vous dansez ? demandé-je, subitement. Ce serait dommage de gâcher une si bonne chanson en restant accoudées au bar. » Je sentais chaque fibre de mon être comme s’éveiller au son de la musique, comme si mon corps avait été endormi pendant des années que le rythme était soudainement le baiser venant le ramener à la vie.
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Make it through the night. (Ophélie #2)
Lun 7 Mai - 16:49
J’ai bien du mal à détacher mon regard d’elle. Cette Ophélie est si loin de celle que j’ai rencontré il y a quelques semaines que ça en est réellement troublant. Et pas qu’un peu. Mais c’est clairement loin d’être désagréable. Au contraire, je crois que j’aime beaucoup cette version ci. Pourtant, l’ombre de sa mère plâne toujours dans le coin. Elle me dit qu’elle la supporte surement par habitude. Je ne fais aucune réflexion de plus, je me contente de hausser les épaules. Je n’ai plus envie de parler de sa mère. On s’en fout en fait. Elle n’est pas là, c’est tout ce qui compte. Elle s’excuse pour sa mère, j’essuie ça par un simple sourire. J’en ai maté des plus coriaces, si ça l’amuse la vieille de me faire perdre mon temps et bien soit. Le mariage ne prendra que plus de temps à être organisé. Je suis étonnée qu’elle apprécie la musique qu’on passe ici. Je pense que je me suis faite une image erronée de la jeune Chateaubriand. J’avais bien décelé que quelque chose n’allait pas lors de notre première rencontre mais je n’en suis que plus subjuguée. Mystérieuse et intrigante. Tout pour me tenir en haleine. Elle me demande si je travaille ici. Le message était plutôt clair et je ne suis même pas certaine que ce soit une réelle question. Peut être une affirmation déguisée. Alors je hoche la tête. J’éprouve une certaine fierté à ce que ce soit ce que je fais qui lui plait. Je le suis toujours lorsqu’on apprécie mon travail. Je la surprend à me dévisager ce qui est loin d’être dérangeant. Mais encore une fois, sa réaction me surprend. Quelque chose me dit que je n’ai pas fini de l’être avec elle. Ce sourire, cette réplique. On est bien loin de la gamine BCBG qui sirotait son sirop. ” Ravie que ça vous plaise. “ Je réponds sur le même ton, me laissant même jusqu’à passer ma langue sur ma lèvre inférieure. Je vis dans cette étrange réalité ou la renarde en face de moi est quelqu’un d’autre. Une nana qui n’est pas fiancée et ne va pas se marier. Une personne encore inconnue que j’ai très envie de découvrir. Je sirote ma bière, attends qu’elle lance la prochaine perche. Je la laisse faire, je suis joueuse. Si elle avait envie de partir, elle l’aurait déjà fait. Je ne me fais pas forcément désirer, je la laisse juste prendre les devants. Ce qu’elle fait d’ailleurs. Proposition intéressante, je ne peux pas laisser passer une telle occasion. ” Avec plaisir. “ Je finis ma bière de moitié et pose la bouteille sur le bar. J’attrape sa main et l’entraîne jusqu’à la piste de danse. Je fais glisser sa main jusqu’à mon cou et pose les miennes sur ses hanches. ” Je suis plus douée pour créer la musique que pour danser dessus mais on va essayer. “ Me trémousser pendant que je mix c’est une chose, danser pour danser c’en est une autre. Mais l’avoir près de moi est bien plus intéressant que de suivre le rythme finalement. Mes mains glissent dans le bas de son dos, lentement, comme un défi, comme pour lui laisser le choix de m’arrêter si elle le souhaite. Parce que si ce n’est pas les cas, dans quelques secondes à peine, elles se retrouveront à jouer avec la décence, à la limite de ce pantalon en cuir bien trop serré pour que mon esprit ne dérive pas.
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Make it through the night. (Ophélie #2)
Jeu 10 Mai - 9:52
Je suppose que je devrais me sentir mal de jouer à ce petit jeu de séduction avec mademoiselle Reeves. Avec la jeune femme qui était chargée d’organiser mon mariage. Je suppose que je devrais avoir honte de me comporter comme ça – comme avant. Comme quand je vivais encore en France, comme quand j’étais encore libre d’être moi-même. En vérité, je ne m’étais pas sentie aussi vivante, aussi bien depuis très longtemps. Plus rien n’avait d’importance ce soir. Plus rien ne comptait sinon le moment présent. Et le moment présent se trouvait alors comme enfermé dans une parenthèse enchantée – une parenthèse qui se refermerait à la fin de la nuit, comme si je n’avais fait que rêver ma soirée. Je voulais simplement profiter. Je voulais simplement retrouver le goût de la liberté sur ma langue, dans mes veines. Je voulais retrouver Ophélie et laisser mademoiselle Chateaubriand emprisonnée quelque part, bâillonnée et attachée. Alors je me satisfais de voir que la brunette entre dans mon jeu, qu’elle ne juge rien de mes actes ou de mes propos. Elle a simplement ce reflet curieux dans les yeux, un reflet tout entier dirigé vers moi. Et ça fait du bien. Ça fait du bien d’être vue, d’exister dans le regard de quelqu’un. Ça fait du bien de se sentir au centre de l’attention de quelqu’un. Quand je lui propose de danser, elle ne semble pas avoir d’hésitation alors je me surprends à sourire plus grandement, satisfaite. Je me laisse totalement faire tandis qu’elle attrape ma main, me conduit jusqu’à la piste de danse. Je la laisse me guider et ça fait du bien. J’aime cette sensation de lui abandonner un peu de moi, juste pour quelques minutes. Juste pour une danse ou un peu plus.

Riant légèrement à sa confession, presque attendrie, je viens me pencher à son oreille pour rétorquer : « Alors vous n’avez qu’à me laisser vous guider. » Je n’aurais pas cru que la sensation de ses mains sur moi me ferait cet effet-là. Il est loin le temps où je me laissais séduire par les filles et j’avais toujours cru que c’était avant tout pour plaire à mon ex-petit-ami et répondre à ses fantasmes que je laissais faire. Mais peut-être que les femmes m’attiraient aussi, finalement. Peut-être que j’avais appris à aimer leur contact, leur proximité. Si ça n’avait pas été le cas, jamais je n’aurais laissé mademoiselle Reeves être aussi proche de moi. Nos corps collés l’un à l’autre, je fais balancer mes hanches en rythme avec la musique tambourinant jusque dans ma poitrine, contre mes côtes. Il y a ce frisson chaud qui parcourt ma peau, lentement. Puissamment. C’est un peu comme un tourbillon qui me prendrait à l’estomac. Langoureusement, je passe dans son dos en laissant mes doigts glisser sur elle. Épousant la courbe de ses hanches, je calque leur mouvement sur les miennes tandis que mon nez se fraye un chemin dans le creux de sa nuque. La brune a un parfum enivrant, un parfum qui réveille mes sens. J’aime bien. Et son corps me semble brûlant contre le mien – ou peut-être est-ce moi qui permets à cette tempête en plein désert de me faucher sans résistance. Il y a quelque chose d’excitant, d’exaltant à l’avoir si près. Comme un interdit. Comme une bêtise au goût sucré entre mes dents cependant que mes paumes viennent épouser le plat de son ventre.
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Make it through the night. (Ophélie #2)
Mar 22 Mai - 2:23
Je ne sais pas dans quoi je m'embarque. Je pense qu'il ne vaut mieux pas que je tente de réfléchir. Il ne faut pas. Ce n'est qu'une fille rencontrée dans un bar, voilà tout. Au fond c'est presque ça. Au fond, je ne la connais pas cette Ophélie face à moi. Donc je ne fais rien de mal. Cette rouquine là, semble se foutre royalement de son mariage, de son sirop à l'eau ou des directives de sa mère. Non, celle là est bien plus... piquante. Et c'est loin de me déplaire. Je ne la connaissais pas, je ne suis pas certaine de la découvrir ce soir. Une autre face d'elle, une que je ne reverrai peut être jamais. Autant en profiter. Autant ne pas perdre plus de temps. Danser, en voilà une idée. Danser. Même si ce n'est pas quelque chose que je maîtrise, je me dis que simplement mon corps collé contre le sien, suffira à faire de ce moment, quelque chose d'agréable. " Alors vous n’avez qu’à me laisser vous guider. " Elle est loin la gamine innocente. Elle s'est perdue en cours de route. Mais je la laisse faire. Je lui fais confiance. Autant que je puisse. Mes mains découvrent son corps, les siennes font de même avec le mien. Je reste prudente mais je ne la sens pas me repousser. Bien au contraire, elle réduit encore l'espace entre nous. Ca devient difficile là. Se contrôler, ne pas craquer. Les limites étaient déjà bien entachées mais je sens peu à peu les brèches se creuser. Sa tête trouve refuge dans mon cou et sa respiration me chatouille doucement. Je me délecte de ce contact, je l'appuie un peu plus en remontant ma main dans sa nuque. Je sens ses doigts sur mon ventre qui se contracte sous sa peau. Je ne suis pas certaine que cette danse colle avec le style de musique qui passe, mais je m'en fous complètement. J'attends la prochaine musique, le rythme est plus entraînant, mais ce n'est pas celle qui vient. Je souris, Liu m'a vu, c'est obligé. Il est con celui là mais faut que je pense à le remercier. Le rythme reste pour le coup identique, pour ne pas casser ce moment. Pour ne pas déranger cette danse. Mes doigts dans son cou remontent un peu plus, je les glisse dans la masse rousse, je me fraye un passage. J'ai cette envie de découvrir son corps, cette envie qui n'est pas recommandée. Pas recommandable. Je souris, je laisse même échapper un petit rire lorsque son souffle me chatouille une nouvelle fois. " Danser comme ça c'est loin d'être compliqué. " Oh non ça l'est pas. Du moins d'un point de vue technique. " Mais c'est très agréable. "
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Make it through the night. (Ophélie #2)
Mar 22 Mai - 21:51
Sa chaleur m’envahit, c’est comme une vague qui vient s’écraser sur mon corps. C’est agréable. Je crois que j’avais oublié ce que ça faisait de se sentir libre. De se sentir désirable, désirée. D’avoir cette boule dans le ventre qui enfle jusqu’à faire mal. Je ressens tout ça, ce soir. Avec mademoiselle Reeves. Et je ne sais pas pourquoi et je n’ai pas envie de savoir au fond parce que ça m’est égal. Je ne suis là que pour les sensations. Pour ressentir. Pour avoir ce frisson qui descend le long de mon épine dorsale encore un peu plus longtemps. Encore un peu plus profondément. Et j’aime son parfum. Son odeur qui me chatouille les narines comme celle d’une fleur au printemps. Il y aussi la sueur, l’alcool qui nous entourent. C’est comme revenir un peu en arrière, c’est comme retrouver un peu de moi. Du moi que j’étais il y a quelques années déjà. Je pensais pouvoir oublier cette partie-là de ma vie, pouvoir oublier le goût de la liberté sur mes papilles. Mais je réalise que je me suis trompée. Je reste cette jeune fille en quête de brûlures et de sensations fortes, cette jeune fille qui voulait vivre autre chose qu’une belle vie dans un château fort. Et avec la brune, il me semble retrouver tout ça. Pour une raison que j’ignore, elle ranime en moi une flamme que je pensais à tout jamais disparue. Éteinte parce que mes parents ne pouvaient plus l’accepter. Parce que j’avais ruiné leur vie en France et qu’il nous avait fallu tout recommencer. Mais, ce soir, Dakota me donnait l’impression de pouvoir me retrouver.

Je sens une de ses mains qui remonte jusqu’à ma nuque, comme pour garder le contact. Comme pour me garder près. La situation me plaît et loin de moi l’idée de m’éloigner d’elle, même d’un millimètre. J’ai comme la sensation que si je venais à m’écarter, à laisser la possibilité à l’air tout autour de passer entre nous alors ce serait comme un choc électrique. Comme un torrent de lave qui me consumerait. Mes propres doigts appuient sur ses hanches, marquent la peau comme de leurs empreintes. Pourtant, je commence doucement à perdre la tête quand je sens qu’elle fourrage lentement dans mes cheveux, sa main s’entremêlant aux mèches couleur de feu. C’est un de mes points faibles et je crois même que je lâche un petit gémissement de contentement cependant que je ferme un instant les yeux. Ma peau est parcourue de frissons et je me mords la lèvre. Automatiquement, ma main rejoint la sienne, j’y attache mes doigts à la fois pour la garder et la contrôler un peu, de peur de perdre pieds pour de bon. Lentement, nos bras retournent le long de nos corps et je laisse volontairement sa main sur la chute de mes reins tandis que la mienne reprend possession de sa hanche, dérive sur la courbe de sa cuisse. Elle est belle, c’est la pensée soudaine qui me traverse. Elle l’était déjà lors de notre rencontre à ce rendez-vous pour mon futur mariage mais elle l’est encore plus dans cet environnement. Son environnement. Elle est à sa place ici, parmi ces gens. Et j’aime encore plus l’observer ici qu’enfermée dans le carcan d’une vie professionnelle stricte. C’est sûrement le plus excitant. Et toute à mon fantasme trop réel, il est déjà bien trop tard quand je prends conscience que mes lèvres sont déjà parties en recherche de sa peau, juste vers l’omoplate. C’est très léger, à peine un effleurement. Mais c’est plus que grisant.
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Make it through the night. (Ophélie #2)
Lun 2 Juil - 2:59
La musique nous enveloppe et la situation nous échappe. Enfin c'est ce que je pense. Même si je ne m'autorise pas à réfléchir, même si je ne veux pas comprendre ce qu'il se passe. Mettre des noms, placer des verbes, rajouter des adjectifs, c'est trop pour moi. Je ne sens que ses mains sur son corps, que mes doigts qui parcourent le sien. Je ne veux penser qu'à ça parce que c'est la seule chose qui compte n'est ce pas ? Il n'y a que ça pour le moment. Il faut oublier le reste, il faut oublier comment on s'est rencontrées et ce qui nous rapproche. Celle que j'ai dans mes bras ne va pas se marier. Celle qui est là est libre, elle danse sans crainte, elle gémit sans honte. Celle qui est là n'a pas ses gestes de dictés, elle est maître d'elle même. Je la laisse faire, je la laisse diriger ma main sur son corps essayant d'effleurer sa peau au passage. J'y arrive lorsqu'elle l'abandonne sur ses reins et mes ongles découvrent le bas de son dos. J'ai envie de m'imprégner de chacune de ses courbes, pour ne pas les oublier, pour m'en souvenir encore et encore. Et je déteste être comme ça. Ce n'est pas moi, ça n'a jamais été moi. Elle a ce pouvoir sur moi qui me rend stupide pour ne pas dire autre chose. Les filles elles viennent, elles repartent, elles ne s'attardent pas. Je ne les connais pas et soyons francs, je ne veux pas les connaître. Faut dire aussi que toutes sont un peu sorties du même moule à se laisser séduire en soirée, à accepter que j'envahisse leur intimité et que je les abandonne au lever du jour. Mais Ophélie Chateaubriand, c'est pas une de ces filles. Je ne la connais pas. Ou plutôt je connais deux versions d'elle. Et les deux dans un univers tout à fait normal, se télescoperaient pour former une supernova. C'est pas compatible, c'est pas croyable. Pourtant, elle est là. Ses lèvres qui effleurent ma peau et ses mains que je sens partout sur moi. J'ai beau résisté mais je le sens ce désir qui s'éveille et s'emballe pour elle. J'essaye de me raccrocher à la réalité, à cette musique qui change, à cet appel silencieux de Liu. Je lui indiquerai bien d'aller se faire foutre pour avoir percé ma bulle mais c'est l'échappatoire dont j'ai besoin. J'irai pas jusqu'à le remercier, faut pas déconner non plus. Je profite encore un peu, juste quelques secondes durant lesquelles mes mains remontent à son visage, la délogeant de mon corps. Je plante mon regard dans le sien, ces perles mordorées qui s'approchent jusqu'à ce que je puisse coincer sa lèvre inférieure entre mes dents. Un baiser c'est trop intrusif, c'est pas opportun non ? Alors que ça... Je laisse juste une empreinte avant de m'effacer. Je rejoins ma zone de confort, derrière mon matériel, le casque que Liu me visse sur la tête avant de s'expliquer. Je souris doucement, reprend les rennes. La soirée n'est pas terminée mais je sais que la nuit va être très longue.
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Make it through the night. (Ophélie #2)
Mar 3 Juil - 11:12
Je me sens comme dans un état second, et je crois que ça fait bien longtemps que je ne me suis pas sentie ainsi. Aussi bouillonnante. Aussi vivante. La musique m’enveloppe et Dakota est comme une charmeuse de serpents. Elle m’ensorcelle de sa musique et je danse pour elle. Je danserai encore pour elle. Je danserai jusqu’à ce qu’elle dise stop, je danserai jusqu’à ce que la musique s’arrête. Je danserai jusqu’à ce qu’elle en ait marre de me voir danser. Je crois que c’est de la folie. Je crois que je perds la tête. Je perds la tête pour une fille que je connais à peine, pour une fille qui est payée pour organiser les préparatifs de mon mariage. Je perds la tête pour une fille qui finira par disparaître. Une fille que je devrai oublier parce que ce n’est pas la voie que l’on a choisie pour moi. Et il y a ce volcan en éruption en moi, la lave se déversant jusque dans mes veines. C’est agréable, c’est puissant. Ça me fait oublier que tout ça ne doit être qu’une parenthèse. Tout ça ne sera qu’une parenthèse. J’essaye de m’en convaincre, j’essaye de m’en persuader mais mon corps lui n’est que sensations tout contre celui de mademoiselle Reeves. Je perds la tête. Je perds juste la tête.

Je sens ses doigts posés sur la peau de mes reins, enflammant mon épiderme. Il y a des frissons qui me secouent. Je brûle entre ses bras. J’exhale même un soupir lorsque je sens ses mains qui remontent jusqu’à mon visage. Son regard plongé dans le mien me paralyse sur place et il me semble que mes oreilles bourdonnent si fort que la musique s’arrête. Le temps s’arrête. Ma respiration se coupe cependant que je suis dans l’expectative, observant son visage qui se rapproche lentement du mien. Mes paupières s’alourdissent, il me semble que je m’abandonne lentement. Je me sens un peu comme une princesse qui attend son premier baiser. Alors quand ses dents emprisonnent ma lèvre inférieure, j’ai comme une réaction épidermique : mon corps se tend, je gémis et mes doigts s’entremêlent aux lacets de son haut. Le sol se dérobe sous mes pieds et j’attends plus. Je veux plus. Mais la brune s’écarte et me laisse plantée là, au milieu de la piste de danse cependant qu’elle disparaît parmi la foule. Je regarde son corps se fondre parmi tous ces autres corps inconnus, me laissant comme une impression de trop peu au fond de la gorge. J’ai l’impression d’être un peu comme Cendrillon et que minuit vient de sonner. La bulle a éclaté. Et c’est le retour à la réalité. Je laisse mon index effleurer ma bouche, comme pour sentir un peu plus l’empreinte des dents qui y a été laissée. Peut-être qu’il était mieux de s’en tenir là. Peut-être que je devrais la rattraper pour continuer ce qu’elle a commencé. Je ne sais pas. Je crois qu’il faudrait juste que je rentre chez moi pour ne pas perdre un peu plus pieds dans cette folie qui n’a pas de sens dans tout ça.
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