[fb] back in the streets ((ft. Chin Hae))

Mar 27 Juil - 12:29

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]— Briser les instants, déambuler de ses carnets sous les bras ; car Ren s'amusait, de venir peindre la ville et ses burlesques animations comme entraînement quotidien, à esquisser du bout de ses crayons les visions solaires et si éloignées de lui. A rendre le monde coloré, à le laisser luire de ses éclats magnifiques. Ô beauté à révéler des arts à contempler ; car il en aimait les pleins airs encore plus que les moindres solitudes, à traîner ici et là pour en découvrir un peu plus les rues qu'il voulait pouvoir représenter. Et le coeur était comblé, et il n'était que joie, de partager les vies un peu plus encore avec celui qu'il aimait. A croire qu'il ne pensait plus qu'à cela, le japonais, de ses accents si persistants, de ses caractères si inflammables, et pourtant de son calme si délicat. Charme invisible pour ceux qui ne l'en connaissaient que trop mal.

Et pourtant, de promenades en rues pavés, de regards vagabondant sur les délicates rues, il en était venu à s'arrêté, sous les figures aux mouvements si précis et aux gestes si millimétrés : comme ce que son coréen savait faire. Dans captivante, à en capturer les regards, alors que lui peinait à savoir tenir debout. Ironie du sort, doué que de ses propres mains, il en était plus créatif que sportif, endurance minimale, à ne jamais courir, à s'épuiser si facilement au moindre effort. Activités plus calme qu'il se réservait en permanence, et pourtant, il se laissait happer si aisément par les moindres beautés qui passaient devant lui. Esquisser et crayonner quelques figures, pour finalement disparaître légèrement entre les quelques foules crées par les spectacles. Ce n'était pourtant pas difficile de le repérer ; figure fine et si délicate, de ses cheveux noirs lui tombant vaguement sur les yeux, de ses yeux étirés pouvant paraître si froids : et pourtant si patients. Souvent à lui porter préjudice, à le juger avant même qu'il n'en laisse les paroles se répandre. Ren, finesse d'esprit pour en absorber là les misères de tous et trouver solution au moindre problème.

à se retrouver là ;
au milieu des foules.

Car il s'était approché tout doucement pour en regarder l'inconnu danser, presque à se demander comment était-ce même possible de savoir autant bouger alors que lui en était tout le contraire. Carnet rapidement rangé pour simplement en rester contemplatif, il admirait, ceux capables de telles prouesses et pouvait en comprendre leurs passions, même si lui était loin de tout cela, même s'il avait voulu pouvoir apprendre quelques pas pour ne simplement en passer ridicule à côté de celui qui en était si passionné. A croire qu'en réalité, il n'était pas capable de grand chose, Ren, à part ne faire qu'effleurer les papiers et s'en tenir derrières les propretés d'un appartement. Ô oui, et pourtant, étrangement, il voulait apprendre : apprendre comme pour se montrer qu'il en était capable malgré ses légères capacités physiques.

à vouloir se fondre ;
parmi les foules.

(c) SIAL ;

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Mar 27 Juil - 19:02

"Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.”
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Ren & Chin Hae

Derniers conseils.
Dernières recommandations.
Pour que la performance soit parfaite. Au centre du cercle que les élèves forment, Chin encourage et rassure. Il sait de quoi ils sont tous capables. Il argumente sur les doutes et sur les questions posées.
« Même s'il y a des imperfections, vous allez tous assurer. On est là au départ pour prendre du plaisir et pour en donner en retour. Alors ne vous inquiétez pas, vivez juste le moment. »
Toutes les mains se joignent et leur cri de guerre retentit à l'unisson. Pour une école de danse ce rituel peut s'avérer surprenant, mais pour Chin ce cri permet aux cœurs de s'accorder sur un seul rythme. Les détails, comme la couleurs des tenues, tout comme l'entrée sont maîtrisés pour que l'ensemble soit élégant et parfait. Chacun prend sa place.
Les mains se positionnent.
Les sourires s'étirent.
Les regards brillent.
Les cœurs palpitent.
La musique est lancée et avec elle les premiers mouvements. Le professeur en tête accompagné d'une de ses élèves. Les plus jeunes sont également associés à cette démonstration. Personne n'est laissé en retrait. Tout le monde y met son cœur et ses tripes. On ne peut douter de leur envie de faire bien et de donner le meilleur. Le regard de Chin glisse sur ses élèves, et cette vision rend son sourire plus grand, il est fier du spectacle que l'ensemble offre. Il met même en avant à tour de rôle les différents danseurs, ne cherchant pas qu'à attirer l'attention sur lui.

Et les tours de piste s'enchaînent.
Valse. Rumba. Tango.
En fonction des performances les moins expérimentés se mettent de côté pour laisser la place aux plus aguerris. Puis ils revient sur le devant de la scène sous le regard rassurant de Chin qui les encourage silencieusement. Quelques petites erreurs dans les pas, mais se sont des élèves et comme tout enseignant il sait que tout ne s'apprend pas du premier coup. Lui même à mis des années pour maîtriser à la perfection certains pas de danse.
Durant le temps de la démonstration, il y a des changements de partenaire. Une fois la démonstration finie, les applaudissements retentissent et les élèves ainsi que le professeur saluent. Mais ce n'est pas fini, car la foule est invitée à danser. Les élèves même les plus jeunes se dispersent et vont proposer à une personne de danser. C'est une valse qui retentit en fond musical.
Chin a déjà repéré quelques intéressés et il dirige un peu sa troupe, surtout ceux qui n'ont jamais fait ce genre de promotions. Il avait bien briffer tout le monde avant la démonstration, mais certains hésitent.

Quand à lui il se dirige vers un jeune homme. Malgré son attention sur ses élèves, il l'a vu s'avancer au fur et à mesure de la performance. Et face à lui il remarque l'éclat dans son regard.
« Bonjour vous voulez vous joindre à nous. On propose de faire valser quelques personnes. »
Il lui trouvera bien une cavalière sinon il s'en chargera lui même. Un bon professeur se doit de savoir guider et être guidé enfin de pouvoir enseigner au plus grand nombre. Même si en tant que danseur professionnel c'est toujours lui qui mène la danse. Il tend la main au jeune homme.
« Alors tenté. J'ai vu que vous sembliez bien accroché à la démonstration. »
Il attrape sa main vu que le jeune homme semble hésitant.
« Vous allez voir c'est très plaisant. »
Quand il rejoint ses élèves il semble que toutes les cavalières aient trouvé un cavalier.
« Du coup vous voilà entre les mains du professeur. »
Il sourit de voir les plus jeunes montrer les pas de base et y prendre du plaisir en plus.
« Mais si eux y arrivent. »
Et Chin montre d'un signe de tête les plus petits.
« Vous allez y arriver aussi. »
Il positionne les mains de son partenaire, le plaçant correctement et puis il met les siennes en place.
« Détentes vous. »
Et il se lance.

vmicorum.

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Mer 28 Juil - 7:13

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]— Bien trop hésitant, bien trop fuyant, Ren, à ne vouloir aucun contact avec des étrangers, à vouloir rester dans sa bulle sans ne plus jamais devoir parler à qui que ce soit. Pourtant il n'en était pas pour le moins désagréable, du moins il le pensait ainsi. Car il savait faire la part des choses, car il n'avait pas peur de relever par moment la tête pour en affronter les regards. Mais sur l'instant, il en avait préféré autrement, à se stopper pour en admirer les corps en mouvements, à les esquisser finement pour au final ne faire que les observer. Etrange sentiment qui l'envahissait, alors qu'il n'avait jamais réellement apprécié en observer de simples inconnus qu'il ne connaissait pas du tout. Renfermé sur lui même, presque asocial, et c'était ce qu'il était, en réalité, sans ne même le cacher une seule seconde. Car il n'en avait pas honte, car il s'assumait ainsi. Seule chose qu'il n'avait pas prévu : c'était que derrière ces démonstrations s'en cachaient là invitations à un public bien trop égayé pour lui. A presque vouloir fuir de là et faire demi tour. Comment était-il arrivé là déjà ? Il ne savait même plus, il ne cherchait plus.

Présence se rapprochant des espaces vitaux, regard acéré qui s'en plissa tout doucement, il dévisagea un instant le visage du plus grand presque bien trop à l'aise avec lui, doigts se resserrant fébrilement entre ses fines paumes. "H-Hein ?", désarçonné, pris à son propre piège de s'être arrêté ici, il en cligna tout doucement des yeux sans ne savoir trop quoi faire. Car l'envie de fuir était grande, et pourtant, il se demandait ce qu'il pourrait faire d'un cas comme lui qui n'y connaissait réellement rien. "Je n'étais pas là pour danser vous savez...? Juste regarder...", à se renfrogner, à essayer de ne pas trop être désagréable, alors que les mains s'en firent saisir sans même qu'il ne puisse en dire quoi que ce soit. Et il râlerait, bougonnait déjà dans son coin lui, de ne pas vouloir se ridiculiser devant tout ce monde. "Qui a dit que je voulais ?", qu'il en était presque agacé, à pourtant tenter de suivre le mouvement comme il le pouvait. "Je vous préviens je sais pas danser !", à venir en trouver là excuses pour simplement être libéré de tout ça.

Mains positionnées, comparé à de simples enfants, il en faisait des moues, presque boudeur d'être forcé à en donner du mouvement ; suivre celui qui semblait être leur professeur, en essayant de ne pas lui écraser les pieds avec si peu de succès, il en détournait la tête pour ne pas en croiser les regards, sourcils froncés et doigts s'appuyant à peine sur lui. "Et donc ça vous arrive souvent de forcer des gens à danser ? Vous savez que ce n'est pas forcément très appréciable.", qu'il râlait encore et encore, pourtant attentif aux quelques pas qu'il devait faire sans forcément parvenir à les réaliser correctement. Car il était envieux de réussir à faire quelque chose dont il n'avait pas l'habitude au quotidien. "Et ça fait longtemps que vous faites ça ?", danser, provoquer les sourires sur les visages des gens ( sauf le sien ). A voir de l'extérieur, il n'y voyait là que positivisme et joie de vivre, chose qu'il avait du mal à atteindre au quotidien, lui qui n'était que pessimisme permanent. Jamais sans doute l'idée de se mélanger aux foules ne lui serait venu à l'idée ; et pourtant il en était là, face à un pur inconnu. "En plus d'agripper des gens comme ça au hasard vous ne comptez pas vous présenter ?", car lui non plus de l'avait pas fait, au final. A rester ancré sur ses politesses, à simplement en vouloir donner ses mécontentements : et à en écraser ses pieds des siens bien plus légers.

risible tentative ;
de le faire aimer le sport.

(c) SIAL ;

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Jeu 29 Juil - 10:47

"Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.”
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Ren & Chin Hae

La musique envahit l'espace.
Et les mouvements s'y accordent.
Chin mène la danse et les couples formés tourbillonnent poussés par l'élan et le plaisir partagé. Le regard dans les yeux de sa partenaire, il valse, laissant ses pieds guidés la belle. Il se souvient qu'avant il comptait chaque pas, s'embrouillant parfois. A présent tout vient naturellement il a même la sensation de ne plus toucher le sol. D'être aussi léger qu'une plume soulever par le vent. Les mouvements sont doux et maîtrisés, la technique est parfaite. Le sourire dessiné sur ses lèvres montre à quel point il aime ce qu'il fait. Il lâche de temps à autre la taille de sa partenaire pour la faire tourner avant de la ramener vers lui pour à nouveau tournoyer avec elle. La fluidité les caresse, et augmente l'harmonie de l'ensemble. De temps à autre le regard de Chin s'évade vers la foule. Découvrant des visages heureux du spectacle qui s'offre à leurs yeux. Cherchant ceux qui pourraient les rejoindre tout à l'heure. Qu'importe qu'ils soient jeunes ou vieux, danser est un art que l'on peut pratiquer à tout âge. Même sans des bases solides, si le cœur en éprouve l'envie, tout est possible. Il a eu entre ses mains des personnes qui auraient plus faits penser à des manches à balai et pourtant ils ont fini par se laisser aller. Il est vrai que certains sont prédestinés ayant d'entré les capacités pour exécuter les pas sans se poser de question. D'autres ont plus de difficultés à assimiler même les bases les plus simples. Mais si le cœur et l'esprit se coordonnent, le corps suit le mouvement.

Et une impulsion plus forte.
Le guide vers un jeune homme.
Chin n'y réfléchit pas à deux fois, il saisit juste dans le regard une étoile filante. Le genre qu'on refuse de suivre alors qu'on en meurt d'envie. Le genre qui fait battre le cœur tout en mettant des doutes dans l'âme. Et sans attendre il se saisit de la main voulant entraîner dans la danse le gamin qui se retrouve surpris par son geste. Il a la sensation d'avoir refermé autour de lui un étau qui le panique. Pourtant il a bien vu l'intérêt dans son regard, l'étincelle de l'envie, même si elle était discrète, retenue par il ne sait quoi.
La peur de mal faire.
La peur de ne pas être à la hauteur.
Peut être.
« Ils sont tous là à la base pour regarder. »
Le danseur sourit, ne tenant pas compte que son regard s'assombrit. Combien ont voulu partir dans l'autre sens quand il a agi de la sorte, avant de se rendre compte qu'il n'y a rien d'insurmontable. Même devant une foule curieuse de voir ce que les choisi font faire.
« Vos yeux le disent. Et je ne savais pas danser non plus quand j'ai commencé. »
Ils avancent pour rejoindre les autres danseurs qui reviennent également avec des partenaires. Certains sont même déjà en train de faire un tour de piste. Chin est déterminé, certain que le gamin le remerciera après d'avoir insister.

Et d'autres regards se posent.
Alors que les mains se placent.
Le danseur ne se démonte pas d'avoir un jeune homme entre ses bras. Ce n'est pas la première fois, en tant que professeur il se doit de ne pas avoir d'à priori de ce côté là. Même si quelque fois ce fait l'a mis dans des positions délicates qu'il a du maîtriser dans un effort surhumain. Parce que son attirance pour les hommes lui joue de drôle de tour. Mais il reste avant tout un professionnel. Et puis là aucun risque son cavalier n'est qu'un gamin irrité par la situation et le fait de se retrouver au centre des intérêt. Il ne resserre pas l'étreinte ne voulant pas le mettre plus mal à l'aise. Il le tient juste assez pour qu'il sente les impulsions et qu'il puisse suivre le mouvement.
« Vous me remercierez après. Et je ne vous ai pas forcé. Juste un peu poussé. »
Il lui sourit pour le rassurer.
« Laissez vous porter par la musique et écouter les battements de votre cœur. Ne vous raidissez pas et tout va bien se passer. »
Et Chin donne la première impulsion pour se lancer dans la valse. Ses mouvements sont souples et il entraîne avec lui le gamin. Il est sur qu'il a envie de danser, il en mettrait sa main à couper. Faut juste qu'il accepte de se laisser aller. De briser la barrière qu'à cet instant il met.
« Longtemps que j'oblige des gens à danser ? Ou longtemps que je danse ? »
Chin se retient de rire parce que l'instant est quand même sérieux. Et il ne veut pas lâcher sa concentration. Il surveille en même temps ses élèves qui semblent bien se débrouiller. D'autres personnes ont également rejoint les danseurs. Des couples qui veulent aussi partager cet amour de la danse.

Faux pas.
Pieds qui s'accrochent.
Mais peu importe le bonheur est là, palpable. Il glisse sur les corps en mouvement. Et tant pis si certains sont moins à leurs aises, chacun fait de son mieux et c'est le but.
« Regardez comme les gens sont heureux. Et je danse depuis l'âge de cinq ans. »
Quand il y pense, le coréen a du mal à réaliser que cela va bientôt faire trente ans qu'il a pris ce chemin. Et il ressent toujours le même bonheur, son cœur bar toujours avec le même désir. Passion dévorante qui ne s'estompe pas et qui se renforce avec les années. Et Chin ne peut s'empêcher de rire à la remarque du gamin.
« Ah désolé. Je pensais que vous aviez deviné qui j'étais. »
Bien sur il le taquine, même si son nom ainsi que le nom de son école sont notés sur les programmes distribués et sur les affiches présentes. Mais il n'y a certainement pas fait attention. Il s'arrête de valser et lâche la main et la taille du jeune homme pour s'incliner et se présenter.
« Je suis Yi Chin Hae, danseur professionnel et également professeur. Tous ceux qui ont valsé avec moi avant d'aller agripper des gens .. »
Il n'a pas non plus oublié de reprendre et de marquer un peu plus le verbe agripper.
« Sont mes élèves. »
De la fierté passe dans le son de sa voix.
« Et j'ai l'honneur de danser avec qui en retour ? »
Et il reprend position et repart dans la valse, et tant pis si ses pieds souffrent un peu de l'inexpérience du gamin. Cela fait parti du jeu.

vmicorum.

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Ven 30 Juil - 18:29

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]— Caractère bien trop froid, pour ceux qui en semblaient si solaires tout autour de lui. A croire qu'il ne savait faire que cela, Ren, à ne pas s'ouvrir aux inconnus pour ne pas finir blessé, à faire attention à ceux qu'il côtoyait. Simple instinct de survie qu'il laissait sortir là face au danseur bien plus enjoué à l'idée de le faire danser. Ô il ne s'était pas rendu compte dans quoi il s'était lancé, le japonais, à traîner dans les rues et à en laisser les regards vagabonder, sans ne jamais réellement faire attention sur quoi il pouvait tomber. Et en réalité, il savait qu'il n'y avait rien de dangereux, à danser légèrement, se laisser tout doucement aller, même si cela n'était pas dans ses habitudes. A croire qu'il ne faisait que découvrir un peu plus la ville dans laquelle il vivait. Râler légèrement de ces quelques entraînement : car la surprise était bien trop révélée au grand jour.

Pourtant il se laissait guider, de ces rapides décisions qu'il n'avait pas prévu, pas planifié, de ses visages crispés et pas plus que risibles. Ô mais il espérait vite sortir de là, à ne pas vouloir subir les regards des foules : lui qui détestait tant cela. "Certes. Mais je suis plus contemplateur que pratiquant. J'aurais souhaité pouvoir réfléchir avant de m'afficher ainsi.", qu'il prononçait, de ses airs agacés : alors que sans doute n'était-ce là que la meilleure occasion de venir le faire lâcher un peu plus les rennes. Apprendre de nouveau, essayer de tenir le coup sans pour autant en montrer les joies de se retrouver là. Et peut-être viendrait-il y prendre goût, aux valses méconnues, aux non-talents si pertinents dans ces domaines qu'il ne connaissait que par procuration. A vouloir s'intéresser à ce que ceux qu'il appréciait maîtrisaient, il avait l'impression de faire son sport de l'année : à ne plus jamais bouger à présent de devant ses chevalets coûte que coûte, à se laisser languir de ses pinceaux jusqu'à devoir en lever les pieds. Compliqué d'être lui, quand tout ne faisait que contraster en permanence autour de lui.

Fixant alors ses pieds comme un enfant puni, nez retroussé et sourcils froncés, il l'écoutait, haussant les épaules à toutes ses belles phrases bien trop optimistes à son goût. "Si vous le dites. Mais c'est pas inné chez tout le monde d'apprécier bouger comme vous voulez que je le fasse.", qu'il tentait de suivre un peu plus les pas sans pour autant vouloir en écraser les pieds, sans grande réussite. "Les deux. Obliger les gens à danser, et depuis combien de temps vous dansez.", à venir en rectifier les questions. Car de ses mains d'artiste, mais de son corps si fin, il ne savait rien faire, lui. Et sans doute ne s'imaginait-il pas un jour savoir danser quoi que ce soit mis à part quelques pas aléatoires. Ô oui, il avait honte d'être là, à simplement vouloir courir ailleurs. "Heureux heureux, s'ils sont aussi contents que moi d'être ici c'est pas ce que j'appellerais être heureux." qu'il continuait de bougonner avant de reprendre. "Mouais, c'est pas une raison.", même s'il en était légèrement admiratif, d'en voir que les passions persistaient autant après toutes ces années. Car il comprenait, lui aussi, à quel point une vie pouvait en devenir centrée sur les envies et arts.

Rire qu'il avait provoqué sans réellement le vouloir, regard offert alors pour y comprendre quelque chose, il cligna vaguement des yeux avant de pencher la tête. "Parce que je censé vous connaître ?", à en frôler les arrogances, à en tenter de saisir les diables par les cornes. Mais Ren ne connaissait pas grand monde, en réalité, et même si celui devant lui pouvait se prétendre connu, il ne mentirait pas juste pour ce prétexte. Ô il était bien trop honnête, pour changer rapidement de comportement aux simples exclamations. "Oh vos élèves ? J'aurais jamais deviné. Je passe jamais par ici, j'aurais dû continuer comme ça....", à se renfrogner avant de reprendre rapidement la parole. "Moi ? Je suis pas connu si ça peut vous rassurer. Yamazaki Ren. Appelez moi Ren.", qu'il soulevait ses pieds, fixant de nouveau ces derniers pour tenter de ne pas en écraser ceux de son partenaire. "Etudiant en art. Et à moins que vous soyez magicien, vous allez finir par perdre vos pieds.", prêt à être transformé en quelque chose de bien plus habile. Mais il n'espérait rien, ne voulait rien, continuerait de bouder comme un enfant sans en perdre les sérieux qui le caractérisaient tant.

Doigts finissant par s'agripper plus légèrement pour éviter de tomber, à se laisser guider sans pour autant le regarder lui, il soupira un instant, avant de plisser des yeux. "Vous prenez des cours particuliers ?", à s'interroger, à se questionner, à réfléchir un peu plus à ce qui pourrait lui permettre d'être bien meilleur et d'en faire les surprises à celui avec lequel il voulait en partager les passions. "Je vous demande pas parce que j'aimerais en prendre. Loin de là, vous faites pas d'idée.", à en briser là les quelques espoirs : alors que c'était sans doute ce qu'il voulait faire. Il était de mauvaise foi, pour ces départs si étranges, mais qui sait, sans doute finirait-il par se laisser happer par ces quelques apprentissages à découvrir.

(c) SIAL ;

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Jeu 5 Aoû - 16:57

"Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.”
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Ren & Chin Hae

Crispation des traits.
Froideur dans le regard.
Chin comprend vite qu'en plus de surprendre, son geste n'est pas bien toléré. Le jeune homme aurait aimé qu'on le laisse tranquillement observé au lieu de le propulser au centre des attentions. Parce qu'il reste encore des curieux, même si certains comme lui, ont été embarqués par les élèves dans une valse douce. Un plaisir partagé sans chercher à être parfait, juste le bonheur de la danse. Chacun exécute les pas et même si l'ensemble n'est pas en harmonie, les sourires se gravent sur les visages qui tourbillonnent au son de la musique. Mais le danseur ne peut éviter de penser aux yeux du jeune homme, qui semblaient s'être gorgés d'envie en les voyant virevolter. Envie qui s'est éloignée en le précipitant sur la piste sans lui donner le temps de réfléchir. Le temps de rejeter l'invitation à peine lancée. Mais si Chin lui avait laissé le temps, il aurait certainement refusé et aurait fini par tourner les talons. Alors que là entre ses bras experts il essaie de faire de son mieux pour suivre le rythme imposé sans le danseur. Même s'il ne fait rien pour le brusquer, même si ses pieds finissent écrasés.
« Parfois il ne faut pas réfléchir. Juste agir. »
Et Chin continue de valser, comptant les pas pour que son jeune élève de l'instant soit sur le même rythme que lui. Et l'agacement qu'il sent dans sa voix, lui donne envie de le booster, de lui faire sentir qu'il ne s'en sort pas aussi mal qu'il semble le croire.
« On part sur la gauche et là sur la droite. »
Il tourne un peu pour l'amener encore plus au centre. Il s'amuse de la situation et fait tout pour que son cavalier voit réellement son potentiel.

Moue qui se renforce.
Alors que le sourire de Chin se dessine plus large.
« Ne pas regarder ses pieds c'est la base, cela ne vous aidera pas. Au contraire plus vous les regarderez et plus vous vous tromperez. Et puis souriez il y a tout un public qui suit vos progrès. »
Il l'encourage alors qu'il vient chercher son regard pour lui faire lever la tête. Quel boudeur. Mais il a en face de lui, un boudeur également alors il connaît les techniques et applique à la lettre celles que sa mère lui répétait sans arrêt. Celles qui même encore aujourd'hui viennent sonner à son oreille quand Chin n'obtient pas ce qu'il désire. Et encore plus quand cela touche son métier. C'est un peu comme un défi de voir le jeune homme s'abandonner à cet instant.
Lui volant.
Quelques secondes de son temps.
Rien de bien méchant.
Il répond à ses questions, le taquine un peu en retour, mais il reste courtois ne voulant pas le froisser. Pas la peine de rendre l'ambiance plus froide. Il essaie également de lui faire voir le bon côté des choses.
« Ils sont juste concentrés sur ce qu'ils font et sur les conseils que leurs partenaires disent. Mais je peux vous assurer qu'ils apprécient. On ira leurs demander après. Et si je me suis trompé je vous invite à manger. Si j'ai raison ... »
Il marque un temps de pause, fait tourner un peu plus son partenaire.
« Si j'ai raison et bien .. on refera un tour de piste. »
Et il lui offre un grand sourire.

Chin se présente. Il est même surpris que le jeune homme n'est pas vu les affiches concernant cet événement. Il ne devait pas être attentif en traversant la ville. Sinon il aurait su qu'une démonstration de danse était faite sur la place par les élèves de l'école de Chin, que le professeur serait présent et que suivrait une initiation aux danses de salon.
« Vous n'avez pas vu les affiches ? »
Serait-il un étourdi ?
Ou un rêveur ?
« Oui mes élèves aussi surprenant que cette évidence puisse paraître. »
Peut être le trouve t-il trop jeune pour être professeur. Et le jeune homme se présente à son tour.
« Enchanté Ren. Mais si vous avez bien fait de passer par là. Je suis sur qu'il y a une bonne cause si le destin vous a mis sur ma route. »
Chin ne veut pas que son partenaire garde de l'amertume de cette rencontre. La danse est un moment de partage. Il a aime les regarder, et même si participer est plus complexe, il ne faut pas que cela lui fasse perdre ce qu'il a apprécié. Quand il n'était que simple spectateur avant d'en devenir acteur à son tour.
« La danse est aussi un art. Et ne vous en faites pas pour mes pieds. Ils ont l'habitude de danser avec des débutants. »
C'est la base même du l'enseignement que d'avoir des non initiés dans ses rangs.

Crispation légère des doigts.
Comme si la peur de tomber.
Envahissait les pensées de l'élève obligé.
Et il y a d'autres questions, une demande qui pourtant semble rapidement être détournée pour ne pas donner la sensation de l'intérêt suscité. Et la réaction fait sourire un peu plus Chin.
« Bien sur que je donne des cours particuliers. Mais je ne me fais pas d'idée. Vous demandez je réponds. C'est tout. »
Et la musique prend fin. Les élèves lâchent leurs partenaires. Mais le professeur garde la main de Ren.
« Pour ceux qui s'inscrivent aujourd'hui à l'école il y a un cours particulier d'offert. Je dis ça comme ça. »
Il dit ses mots sur un simple ton pour voir si l'information pourrait faire réagir celui qu'il a obligé à danser.
« N'oubliez pas on doit aller s'assurer au prés de ceux qui ont partagé ce moment s'ils en sortent heureux. Si vous gagnez je vous dois un repas. Par contre si je gagne je pense que j'ai encore mieux qu'un autre tour de piste avec les nouveaux qui sont en train de s'installer. Je pourrais vous donner un cours particulier. »
Chin se décale pour laisser la place à ses élèves qui sont allés chercher d'autres personnes dans le public. La musique se remet en route et là c'est une salsa qui vient se faire entendre.
« Alors tu te sens prêt à aller demander pour savoir qui de nous deux a eu raison ? »
De toute la conversation il a gardé le vouvoiement, mais là alors que sa main se pose sur l'épaule de Ren il se laisse aller au tutoiement. Vu l'écart d'âge, il pense que le gamin ne va pas s'offusquer. Reste à savoir s'il en aura le courage ou s'il préférera ne pas savoir par peur de perdre et de se voir attribuer un cours particulier ou bien un tour de piste supplémentaire.

vmicorum.

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Lun 9 Aoû - 19:40

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]— Ambre dansant dans les iris, à se laisser entraîner sans réellement résister, car même s'il l'avait voulu, lui, n'aurait sans doute eu pas assez de force face à ceux pratiquant les sports pour en résister d'avantage : pour mentir sur ses réelles intentions, alors que les yeux ne faisaient que naviguer aléatoirement sur les alentours, de ses pieds à ses épaules sans ne jamais l'observer clairement. A se raidir tout doucement, à hausser les sourcils en l'entendant : et ô il ne faisait que demander tout le contraire du japonais. "Malheureusement pour vous, j'ai plus tendance à réfléchir. Raté.", qu'il articulait pour ne faire qu'en dire les contraires. Presque vil jeu, qu'il jouait là, à venir tenter d'en suivre les rythmes pour ne pas en abîmer plus ce qui portait les corps sur leurs jambes. A croire que tout était bien trop simple, pour celui qui lui faisait face, alors que lui n'était que maladresse de son fébrile aspect, à valser et redécouvrir les tortures des exercices. Malédiction des sports auxquels il ne pourrait jamais s'attacher : bien plus doué à en contempler là les arts inaudibles. Faire les efforts nécessaires, pour en rendre là justice aux tentatives futiles d'un professeurs aux assurances si téméraires.

"Hmm hmm...", acquiescer, en écouter les conseils offerts, avant même de froncer des sourcils et de secouer la tête. "Et bien peut-être que ça me fait plaisir de vous écraser les pieds alors.", mensonge évident : juste pour en embêter les présences si encourageantes, si perspicaces. "Puis pourquoi je sourirais alors que je me fiche bien du public. Si vous êtes pas content changez de partenaire.", sec et agacé, comme les douces brises rassurant les présences, à venir tout doucement désarticuler ses mouvements pour tenter de les rendre plus précis : plus doux encore. Et il en avait relevé tout doucement les pupilles, le japonais, bataille perdue, échouée entre les rives de son mauvais caractère insipide. Car sans doute que s'il avait désiré réellement fuir de là, ne se serait-il pas laissé attraper si aisément dans les rondes maléfiques. "Hein ? Pas besoin de demander. Je pari rien du tout, jouez tout seul.", car il ne voulait pas avouer si tôt, qu'il avait tort. Arrogance si élégante, à en mélanger drames et ignorances, de ses visages si agacés et pourtant si concentrés à la tache.

Regard étonné, perdu, à en secouer la tête, ô il ne faisait pas attention à ce qui l'entourait, Ren, à rester dans sa bulle, à essayer de ne pas attirer les regards. Car il détestait cela, lui, attirer l'attention sur sa petite personne, préférant rester caché loin des agitations comme si rien ne pouvait l'atteindre. "Non, j'y ai pas fait attention, sans doute parce que ça m'intéressait pas.", triste vérité, alors que les épaules s'en haussaient faiblement presque non-intéressé à l'entendre lui répondre. "Rien n'est si surprenant, et contrairement à ce que vous pouvez bien penser je ne crois pas au destin...Décidemment vous me percez mal à jour." qu'il en esquissa un léger sourire, presque à se détendre de ces humours si peu amusant, mais il était ainsi, Ren, à trop réfléchir, à ne faire que s'interroger sans ne jamais se lancer réellement. Cauchemar ambulant, à traverser les abîmes pour s'en retrouver là : à se frayer les chemins entre les danses si peu connues. "Je sais bien, que c'est un art. Mon petit ami en fait.", comme pour en expliquer là : les intentions à venir.

Pourtant il était docile, à se laisser traîner, à tenter de ne plus regarder ses pieds malgré tout, car il voulait bien faire malgré les quelques réticences si perceptibles. Moue au visage, à froncer légèrement des yeux pour le fixer finalement, il avait l'impression qu'on ne faisait que jouer de lui, à chaque instant passant. "Ca vous amuse peut-être ?", à le voir sourire, alors que lui en était des plus sérieux. "Mais soit je garde ça dans coin de ma tête. " qu'il prononça avant de faire une moue plus prononcée, tête se secouant alors sans ne même hésiter, prêt à s'agacer de nouveau : car c'était là tout ce qu'il ne savait faire. "N-Non vous avez pas intérêt à allez demander !", qu'il en hausserait presque la voix, lui pourtant si calme, si délicat : à simplement en montrer les mécontentements. Et il en lâchait les formalités, à le suivre alors dans les quelques tutoiements , pour s'offusquer vaguement. "Ne demande pas. Je te laisse me faire un cours en échange.", à en faire là les chantages sans règlement, à venir délivrer les inquiétudes comme peur de devoir en afficher là les présences aux inconnus si lointains.

Et ô il en avait prononcé les plus instables : celles de lui confier là les heures entières, pour faire de lui ce qu'il n'était pas, et ce qu'il ne serait jamais. "Mais pas de fausse joie ! Ca veut pas dire que j'accepte de prendre des cours...J'ai juste pas envie de te suivre partout pour aller demander à des inconnus. " qu'il était si honnête, à le lui dire si clairement, de sa moue permanente à se demander encore par quel malheur il avait dû être touché pour se retrouver là. "Mais pas pitié ne me traîne pas ailleurs voir d'autres gens, j'ai déjà assez à faire." De ces sons plus dansants, à lui qui en essayait de fuir là les quelques pas inconscient : il lui avait donné victoire, hors de ces secteurs que lui détestait tant. A s'en déchirer le cœur, de devoir avouer qu'il viendrait en tester là les talents des enseignants : lui qui ne voulait pourtant pas aller plus loin qu'ici. A voir si les offres ; en seraient acceptées de ces reflets si prometteurs.

(c) SIAL ;

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Mar 17 Aoû - 17:10

"Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.”
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Ren & Chin Hae

Les pas s'enchaînent.
Tourbillons d'émotions.
Qui passent des pupilles aux mots.
Et se distillent dans le corps réfractaire à la souplesse des mouvements. Chin sent bien qu'il fait vivre une épreuve à son partenaire. Pourtant il est sur du potentiel du jeune homme. Il a encore pas mal de progrès à faire c'est certain. Mais même s'il se raidit lui accordant une bonne dose de mauvaise volonté, il a une petite chance. Alors il fait de son mieux pour lui éclaircir l'esprit, lui faire voir au delà de la moue dessinée à chaque pas. Il doit arrêter de trop réfléchir sur le fait qu'il est observé par un public et juste penser au plaisir qu'il peut prendre en se laissant aller. La chose reste complexe et ardue. Le lâché prise ne semble pas au programme du plus jeune. Mais le professeur tient bon, parlant du plaisir que l'on prend à danser. De cet instant précieux que cette parenthèse offre même si tout n'est pas parfait. Lui aussi a été maladroit à ses débuts, s’emmêlant les pieds dans des pas qui devenaient de plus en plus compliqués. Il a du faire preuve de persévérance et d'assiduité pour arriver au niveau ou il en est. Et même encore maintenant avec toute sa maîtrise, il fait des erreurs. Mais il se reprend voulant toujours la perfection. Il n'en demande pas tant à son jeune partenaire, il lui demande juste quelques secondes de son temps et un peu de concentration pour obtenir un résultat dont il pourra être satisfait, même si celui ci n'est pas parfait.

Mais l'entêtement du jeune homme continue.
Il persiste et signe, montrant à quel point cet instant lui pèse. Mais lui pèse t-il vraiment ? Chin se le demande. N'est ce pas plutôt une façade pour cacher ce que vraiment il ressent, alors qu'ils tournent sourire affiché sur les lèvres, enfin surtout pour le danseur professionnel. Car son partenaire se refuse un peu à cette douceur, tout comme il annonce le plaisir que lui marcher sur ses pieds pourrait lui procurerait.
Quel entêté ce gamin !!
Mais il l'est plus que lui.
« C'est à croire que je suis tombé sur un vrai réfractaire à la danse. Vous ne pouvez pas juste prendre un peu de plaisir dans ce petit moment. Détendez vous. Là vous en faites plus un enfer pour vous qu'un simple moment sans prise de tête. »
Il parle avec douceur, ne cherchant nullement à le blesser ou le mettre à mal. Il se dit que l'instant pourrait être plus amusant s'il l'écoutait et arrêtait de jouer les butés. Et cela semble faire un peu d'effet, de toute façon Chin ne le tient pas non plus coller serrer et de force. Il pourrait facilement esquiver un mouvement et retourner dans la foule. Et disparaitre.
Pourquoi malgré sa ferme opposition reste t-il ?
Question qui le loge dans la tête du danseur alors qu'il lui propose un petit pari. Tant bien cela va le motiver. Ou pas vu sa réaction.
« Vous savez que faire la moue donne plus de ride que sourire. Et puis on fait travailler plus de muscles du visage quand on arbore un grand sourire ou que l'on rit. »
Il le regarde cherchant à le déstabiliser un peu, à lui faire tomber son masque et sa réserve. Chin prend conscience que d'aller vers les gens met Ren sur la défensive. Il en profite pour glisser l'idée finale dans la conversation. Après tout il lui a un tantiné forcé la main en allant le chercher. Le gamin ne lui a pas dit non non plus. Il n'a peut être pas osé voulant se montrer poli dans un premier temps. Il ne se montre pas impoli non plus au cours de l'échange, juste réticent à certaines mots avancés par Chin.

Après il y a aussi eu le fruit du hasard qui a fait qu'il se retrouve là à regarder son école montrer l'étendue de ses talents. Le hasard qui a fait que le danseur est allé vers Ren et qu'il est du le faire valser vu que toutes ses élèves avaient déjà trouvé un partenaire. Peut être qu'avec une fille il se serait senti plus à son aise.
« Pourquoi vous dites que la danse ne vous intéresse pas alors que vous avouez que votre petit ami en fait. »
Pas sur du coup qu'il se serait senti plus à son aise avec une fille.
« Vous a t-il jamais proposé de danser avec lui ? Ou lui avez vous demandé de vous faire danser. »
Chin se dit que le fait d'être en couple avec un danseur doit éveiller l'envie de partager cette passion avec lui. Lui même aimerait montrer ses talents de valseur ou bien de danseur de rumba ou de tango, à la personne qui partagera un jour sa vie.
Femme ou homme.
Non une femme plus dans la logique des choses, enfin plus dans la logique de faire plaisir à ses parents qu'à lui même.
Enfin il n'en sait rien.
Vu qu'il se refuse à se laisser aller avec des hommes. Maintenant et muselant ainsi ses désirs pour le même sexe. Plus facile à gérer tant il n'a pas goûté à ce fruit qu'il s'interdit souvent ...
A regret.
Mais là ce n'est pas sa propre vie qui est au centre de la discussion. Chin distille quelques informations, le fait qu'un cours de danse est offert suite à une inscription. Ren serait-il partant ? Après tout il lui a demandé s'il donnait des cours particuliers. Lui rappelant par la même occasion qu'il lui offrirait un repas s'il gagnait le petit défi qu'il lui met entre les mains. Mais aller vers les gens juste pour demander s'ils se sentent heureux de danser ennuie le jeune homme. Le perturbe.
« D'accord ne t'énerve pas. Je n'irais pas demander. Je te taquinais de toute façon. »
Sa voix se veut rassurante car il remarque le regard de Ren s'obscurcir.
Que craint-il à aller vers la foule ?

Et Chin la voit sa moue, une moue qui se voudrait peut être répulsive, qui donnerait envie au danseur de laisser tomber. Pourtant c'est tout l'inverse qui se passe dans sa tête. Même si Ren lui maintient de ne pas se faire de fausse joie.
« Ne t'en fais pas je ne me fais aucune idée. Mais sache que je suis prêt à te donner un cours gratuitement et loin du regard des gens. Juste toi et moi dans une de mes salles à l'école. Le jour à et l'heure que tu voudras. »
Sa voix est plus ferme mais elle reste courtoise et douce tout comme son sourire qui appuie ses dires.
« Et tu prendras toi même la décision de la suite. Aucun engagement, pour toi se sera une façon de te rendre compte si oui ou non tu veux te perfectionner. Je ne te forcerais nullement la main. Il n'y a pas d'embrouille ou d'arrière pensée dans ma proposition. C'est juste que j'ai la sensation que tu dis blanc mais que tu penses noir. »
A croire qu'il faut un peu forcer Ren mais en y mettant les formes, en faisant en sorte que cela vienne de lui. Et non l'inverse, lui laisser mener la barque pour qu'il se sente en sécurité.
« Et je suis désolé si cette valse t'a coûté. J'ai eu la sensation quand je t'ai vu dans la foule absorbé par les danseurs que l'idée te faisait vraiment envie. Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise ou t'importuner. »
Le professeur pose sa main sur son épaule et le tire en retrait de la place ou ses élèves se sont remis à danser avec d'autres partenaire.
« Attends. Je vais te donner mon numéro de portable et l'adresse de l'école de danse. Tu n'auras plus qu'à me contacter quand tu seras prêt. Et si tu as envie d'en discuter tranquille avant, il y a toujours l'offre du repas ou on peut prendre un verre. »
Il ne le forcera en rien, Chin évoque juste des solutions à Ren de voir celle qui lui convient. Il lui tend la main et le gamin est libre de l'accepter ou pas. Même si ils n'ont pas spécialement commencé sur de bonnes bases. Car il a bien senti que cette valse sous le regard des gens, a plus été un calvaire qu'un réel plaisir. Il lui tend un prospectus de l'école où il note ses coordonnées personnelles.
« Voilà tu as tout. Tu en fais ce que tu veux. »
Le professeur surveille en même temps du coin de l’œil ses élèves, ainsi que les gens qui se renseignent au prés de sa secrétaire qui prend les inscriptions. Il ne veut pas se montrer impoli et abandonner Ren. Mais il veut se montrer présent si besoin d'un côté comme de l'autre.
«Tu en penses quoi ? »
Va t-il rejeter l'idée ?
Va t-il décider là du fameux jour ?
Va t-il partir sans se retourner ?
Va t-il rester pour voir la fin de la démonstration ?

vmicorum.

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Mar 24 Aoû - 12:47

\|	back in the streets ; [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]— Calomnie était-il, celui aux envies négatives, à ne pas savoir comment faire pour en tenter les pas si indélicats, à vouloir pourtant ne pas paraître si idiot, de sa mauvaise volonté à toute épreuve. Ô mais s'il avait voulu s'échapper des Enfers, Ren n'en aurait sûrement pas accepté les situations si incongrues : à danser et faire connaissance avec les maîtres des arts, à essayer d'éviter les regards des étrangers sur les non-talents si évidents. Car le japonais détestait le sport, bouger un corps qu'il ne faisait que renier, faire en sorte de ne jamais s'observer lui-même dans les miroirs comme pour en oublier les passés à effacer. Suivre les rythmes, se tenir aux mains qui en berçaient les pavés, à lui faire croire que tout était possible : alors qu'il n'en était que pessimisme, à jouer les rabat-joies, à ne montrer là aucun effort alors que le moindre de ses gestes en venaient à être miracles, pour l'artiste qu'il était. A en affronter là théories et pratiques ; comme poème révélateurs des vérités.

Et il en viendrait presque à dissimuler les quelques rougeurs sur ses joues, celles laissant paraître les moues synonymes d'intérêt à ce qu'il n'arrivait pas à comprendre : comment il en viendrait à vouloir pratiquer les quelques pas de danse alors qu'il n'avait fait que s'y montrer opposé, lui. Car à en entendre les professeurs des beautés merveilles, il en paraissait là démon complet, à simplement bouder comme il le faisait, à ressembler comme simple enfant hérétique. "Réfractaire est un bien grand mot vous savez ? Si vous vouliez me voir prendre du plaisir, il aurait fallu me laisser dans mon coin.", pour en dessiner les figures sveltes, aux mouvements si précis et gracieux comparés aux siens. Mais ô il ne détestait pourtant pas cela, lui, en réalité, à simplement en montrer aux autres son mauvais caractère, alors qu'il ne faisait que s'appliquer comme il pouvait de ses maigres compétences. "C'est pas plutôt pour vous que c'est un enfer ? A devoir me supporter.", qu'il venait presque s'en amuser, à simplement jouer de quelques mots, pour en montrer là les moindres coopérations qu'il viendrait lui offrir. A rester aveugle, face à l'envie des mouvements si répréhensibles.

"Je m'en fiche des rides...C'est pas ça qui m'inquiète le plus dans la vie vous savez ?", à sourire vaguement, à finir par se détendre malgré tout, car le japonais n'était pas non plus de marbre, face à tout ce qu'il désirait pouvoir apprendre en permanence : dont les danses si mystérieuses, et qu'il ne parviendrait sans doute jamais réellement à comprendre. Intérêt piqué, à venir alors le regarder un instant en penchant un peu la tête, presque à rire, des incohérences, alors même que les sensibilités en étaient plus présentes à son évocation. "Hmm...Parce que je préfère pouvoir le contempler, plutôt que d'en faire...", qu'il venait à avouer, yeux scintillant rien qu'à penser aux instants si précieux partagés et passés à en contempler les arts. "Pas faute d'avoir essayé de me faire danser. Mais j'ai trop honte pour ça, lui marcher sur les pieds, sans façon. Je préfère écraser ceux d'un inconnu.", regard baissé, presque triste, et il ne lui mentait aucunement, à venir presque lui avouer là qu'il aurait voulu pouvoir être bien plus talentueux, avec un corps aussi maladroit que le sien. Idiot qu'il devait paraître, face aux professionnels comme lui, de ses prunelles légèrement vexées, de ne pas réussir à maîtriser aussi facilement les passions de certains pour les partager.

Il ne venait que lui offrir honnêteté particulière, alors qu'il ne faisait que noter dans sa tête les quelques informations données par-ci par-là, comme pour ne rien oublier : ou tout simplement mettre ses propres idées au clair. Car il ne savait pas réellement ce qu'il voulait, au final, à hésiter, à laisser là quelques indices de ses envies d'apprendre. Et peut-être que cela ne lui ferait que de nouveaux horizons à découvrir, aux côtés de ceux prêts à lui apprendre les horreurs qu'il feignait d'afficher sur les visages. Tout en contraste était-il, aux moindres évocations des publics, aux simples paroles d'interroger les entourages : que lui ne voulait faire que fuir encore et encore. Alors de cette voix rassurante, apaisant finement les épaules, à venir laisser un soupir de soulagement transpercer ses lippes, il lui lança un simple regard, pour lui répondre finalement. "Je préfère ça...", et à ses mots, il semblait si bien le percer, Chinhae, à venir lui offrir les écarts du monde pour simplement ne pas avoir à l'affronter un peu plus. Car c'était tout ce qu'il redoutait, lui, et peut-être que cela ne viendrait que ne le faire approuver, ce qui se cachait derrière son attitude horrible. "Un cours gratuit...sans engagement... ma foi pourquoi pas.", qu'il réfléchissait sans réellement y voir là de problème, finissant par peser le pour et le contre avant de rire tout doucement de ses discrètes vocales. "Je suis si lisible que ça ? Puis ne t'excuse pas, même si j'en avais eu envie j'aurais réagis ainsi, qui sait. Peut-être que tu m'as percé à jour. Puis je suis encore vivant, alors j'imagine que ça m'aura pas tué, une valse." Simple remarque pour en rassurer les esprits, car il n'était pas doué pour cela, Ren, si ce n'était pour en vexer le monde entier.

Pris en retrait, à guetter le moindre de ses gestes, il en venait presque à se demander, pourquoi le danseur semblait si investi à vouloir lui faire apprécier les quelques arts si inconnus et qu'il n'avait toujours fait que regarder de loin. Sans doute parce qu'il ne s'agissait là que d'un défi comme un autre, et qu'il n'était peut-être qu'accroché à vouloir en remporter les prix. Mais ô Ren n'était en rien un élève lambda. Nul en sport, à ne pas aimer cela, quitte à lui prouver qu'il n'était que chaos entre les espoirs aperçus de loin. Prospectus tendu, qu'il observa avec pourtant grand intérêt, il hocha la tête, de son nez froncé par réflexe. "Hmm...Merci..." qu'il laissa sortir avant de finir par se retourner vers lui bien plus sérieux encore. "Vous seriez libre quand ? Ce week-end ?", à vouloir faire les choses rapidement, à ne pas vouloir s'attarder sur les quelques détails ridicules. "Après tout autant y donner là un essai, et si j'apprécie ce premier cours, c'est moi qui t'invite au restaurant. Après tout, histoire de te montrer que je suis pas si désagréable que cela.", comme marché proposé là, alors que les temps défilaient, alors que les instants avaient duré. "Je ne vais pas te déranger plus, j'imagine que tu vas faire ça toute la journée non ? Autant que je m'enfuie maintenant si je ne veux pas être pris encore dans vos tours et manèges." Et il s'en montrait pourtant plus doux, le japonais, moins récalcitrant : plus agréable. A se détendre légèrement pour au final en engendre les prochaines rencontres : car à force de se débattre ; il en viendrait à blesser tout le monde, alors essayer ne le tuerait pas, et peut-être viendrait-il en apprécier là tous les charmes des danses à ses côtés.

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Mar 31 Aoû - 10:39

"Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.”
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Ren & Chin Hae

La danse.
Plaisir profond.
Plaisir à partager.
Et c'est ce qu'essaie de faire Chin. Mais il sent bien que pour son jeune partenaire ce n'est pas la même histoire. Pourtant il a vu dans ses pupilles cette flamme ardente et curieuse. Mais là elle semble s'être effacée pour ne laisser la place qu'à un mal être. Et il essaie par les mots, de dompter cette froideur qui se glisse dans cette valse, il essaie de mettre de la douceur dans sa raideur. Dans cette distance qui se dresse comme un bouclier de défense. Et qui résonne plusieurs fois pendant les tours de piste. Pourtant par moment le professeur sent des failles. Elles ne sont grandes mais elles se dessinent au détour d'une phrase. Elles montrent que peut être derrière cet esprit de révolte, il y a une envie d'apprendre. De se laisser guider sans réellement l'avouer. Alors il y a va doucement Chin, il creuse, sans se montrer indiscret, la surface pour arriver plus en profondeur. Pour découvrir ce que cache cet entêtement. Parce qu'il a la nette impression que ce que la bouche dit, le cerveau ne le pense pas vraiment. Comme si les mots étaient un moyen de défense. Pensant que les réactions finiraient à faire lâcher prise au professeur. Mais il n'en ait rien.
Lui aussi est un entêté.
Et même si parfois la mine se fait boudeuse.
Le coréen continue dans sa lancée.

Et doucement le voile se lève, bien sur il n'apparaît pas distinctement. Mais suffisamment pour que Chin comprenne un peu plus le cheminement du comportement de Ren. Il use de taquinerie parfois, se retenant de sourire suite aux répartis de son partenaire du moment. Ce gamin a un sacré caractère, mais il est vrai que lorsqu'on force à faire quelque chose que l'on a pas envie logique de réagir de la sorte. Et être au centre de la piste, affiché devant les regards du public n'est pas la tasse de thé du jeune homme. Le danseur n'a jamais réellement fait attention aux regards des autres et ce depuis qu'il a commencé à danser. C'était son cœur et ses tripes qui parlaient, son âme qui virevoltait, les autres ce qu'ils pouvaient penser il s'en moquait un peu. Même si certains mots ont lacérés son être de douleurs violentes car les enfants sont souvent méchants entre eux. Les adultes aussi, mais parfois cela atteint moins. Et des remontrances il en a pris quand il disait qu'il faisait de la danse. Il en a encaissé. C'est certainement ce qui aussi le pousse à refréner ses envies envers les hommes. Danseur et gay, cela serait un combo parfait pour augmenter les commentaires malveillants des gens.
Enfin il fait avec.
Il oublie ses désirs dans la danse.
« Danser a toujours été un réel plaisir pour moi. Et ce sera toujours le cas. C'est autant vital que respirer ou manger. Alors ne t'en fais pas je ne suis pas en enfer. »
Et il sourit pour rassurer Ren et lui prouver qu'il ne le voit pas comme un boulet ou un truc dans le genre. Et il continue sur le ton de la plaisanterie, lui démontrant que pour la santé sourire est bien plus profitable que de faire la moue. Là encore il essuie un refus d’obtempérer. Mais il ne rend pas les armes pour autant, surtout quand on lui donne une piste à exploiter. Il a plus d'un tour dans son sac.
« J'aime aussi beaucoup contempler les arts. Me laisser inspirer par une peinture ou une musique. Même d'autres danseurs en mouvements. »
L'inspiration se pioche dans tous les moments pour Chin. Même dans les plus insignifiants.
« Je suis sûr qu'il ne vous en voudrez pas. Lui aussi a du marcher sur des pieds tout comme moi avant de bien danser. On a tous débuté. On a tous trébuché. Et ce serait un plaisir à partager. »
Lui ne partage pas ce plaisir avec une personne chère, il ne le fait qu'avec sa partenaire dans les concours et avec ses élèves dans les cours ou les instants de démonstrations. Il aimerait Chin tenir dans ses bras et danser avec une personne qui ferait battre son cœur. Romantique comme il est il a déjà des idées pour les musiques qu'il mettrait. Et il se doute que les émotions seraient décuplées. Mais voilà ce n'est jamais arrivé et il se demande si un jour ce souhait se réalisera. Alors que Ren l'a à porté de main.
« Et peut être que si vous écrasez souvent les miens, un jour vous pourrez danser sans lui écraser les siens. »
Mots dits comme une promesse. Mais seul le jeune homme peut la mettre en place. En tout cas le professeur sera là s'il veut la concrétiser.

Chin rapidement fait disparaître les craintes de Ren, il ne le forcera pas à aller vers les gens s'il ne le veut pas. C'était juste une idée pour au pire débattre de l'attrait de la danse et lui permettre d'y voir plus clair dans ses idées. Il sent que le gamin a besoin d'un coup de pouce pour vraiment lâcher prise et qui se lancer sur une piste qui semble le titiller. Mais sur laquelle il se met des barrières. Doucement il le sent se détendre et encore plus quand la musique s'arrête. Il laisse ses élèves continuer les tours de piste et lui prend en charge Ren.
Proposition qui se dessine.
Intérêt d'avantage titiller.
Le gamin semble être mon réticent à une leçon de danse, de toute façon il n'a rien à perdre vu que Chin compte lui offrir cette possibilité. Loin du regard du monde, dans l'intimité d'une salle de classe et juste eux deux pour ne pas le mettre mal à l'aise s'il faute. Même si là il ne s'est pas trop mal débrouillé. Mais autant mettre toutes les chances de son côté.
« Disons qu'il y a quelques petits détails dans tes réactions qui m'ont aiguillé. »
Peut être que les années d'écarts donnent à Chin l'avantage de l'expertise et encore plus face à un domaine qu'il connaît pas cœur. Il sourit à ses mots, voyant un peu plus à quel homme il a à faire. Il se doute que même le cours gratuit s'il est accepté ne sera pas une mince affaire. Et qu'il se pourrait bien que la moue boudeuse vienne interférer dans cet instant. Mais il est prêt à prendre le risque. Prêt à relever le défi.
« Tu es bien vivant je peux te l'assurer. »
Et il rit de bon cœur.

Alors que les élèves tourbillonnent offrant la vision d'une nouvelle valse, Chin s'occupe de prendre et de donner les documents nécessaires à Ren. Notant tous les renseignements pour qu'il puisse le contacter directement et mettre en place le jour et l'heure de ce cours gratuit. Il lui laisse carte blanche à ce sujet, il ne lui imposera rien. Voulant que ça vienne de lui. Il lui donne toutes les cartes au plus jeune de les distribuer quand le moment lui conviendra. Il le laisse réfléchir, ne s'entend pas à ce qu'il donne une date si vite.
Au final il avait deviné juste.
Ren était bien tenté.
Il avait juste besoin, d'un tremplin.
« Oui l'école n'est ouverte que le samedi matin, le samedi après midi se sont les cours particuliers et le dimanche je suis le seul à hanter les murs de ma présence. »
Car Chin danse tous les jours sans relâche.
« Et ce samedi après midi je n'ai pas de cours à donner. Je suis donc libre pour toi. »
Son sourire se fait plus grand quand Ren lui propose de l'inviter au restaurant s'il apprécie le cours, une manière aussi de montrer une autre facette de sa personnalité. Le professeur lui tend sa main.
« Marché conclut. Et si tu n'apprécies pas et bien tu aurais au moins essayé. Et c'est une bonne chose. »
Parce que dire qu'on aime pas ou qu'on est pas capable quand on ignore tout de cette chose est trop facile. Goûter de nouvelles saveurs, essayer de nouvelles choses permet d'avancer dans la vie. Et Chin est heureux de voir Ren prêt à partir dans cette direction.
Ne pas se poser en vaincu avant de s'être battu.
« Et tu ne me déranges pas. Je suis ici aussi pour faire connaître mon école. Et en effet les démonstrations vont s'enchaîner toute la journée. On fera aussi une démonstration de tango et de rumba. Et quelques démonstration de danse moderne. »
Un emploi du temps pas mal chargé, avec en plus le fait de parler avec des futurs intéressés. L'essentiel étant d'avoir de nouvelles inscriptions.
« Et ne t'en fais pas si tu restes ou si tu repasses je ne viendrais pas t'importuner et je vais faire passer le mot. Comme ça tu pourras juste prendre du plaisir en nous regardant. »
Et il dépose une tape amicale dans le dos de Ren, sourire taquin aux lèvres.
« En tout cas je suis quand même content de t'avoir embarqué. »
Une de ses élèves vient vers lui, ils ont besoin de lui au centre de la piste. Parce que la femme d'un homme important est là et qu'elle veut danser avec lui.
« Bon je vais devoir te laisser, le devoir m'appelle. Je suis sûr que je vais me faire bien plus marcher sur les pieds. Et on se voit très vite pour ton cours particulier. Tu as mon numéro et mon adresse tu peux me contacter quand tu veux. »
Chin salue Ren et puis il s'éloigne pour récupérer la femme en question et il repart au centre de la piste pour une nouvelle valse. Toujours autant investi dans l'exercice.

vmicorum.

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Ven 3 Sep - 21:32

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]— A s'habituer aux quelques pas peu vertueux, à essayer de ne pas en attirer plus les attentions des passants de par ses envies de râler toujours plus, oui, peut-être que le japonais avait fini par s'adapter à l'environnement dans lequel il était tombé, à simplement suivre pour ne pas agacer celui qui lui faisait face, à ne pourtant pas approuver le moindre des mots échangés. Et qui sait, sans doute finirait-il par y prendre goût, à ces sports qui en demandaient tant de concentrations, tant de précision : que lui ne possédait qu'entre les doigts, et non dans ses jambes. Car il en préférait les arts colorés aux arts des mouvements, à même se demander pourquoi il faisait tout cela au final : alors qu'il aurait sans doute par la suite honte d'en montrer le moindre pas à celui qu'il voulait à moitié impressionner. A devoir se contrôler pour ne pas réagir toujours aussi mal, à essayer de changer comme il pouvait pour ne pas s'en montrer des plus désagréable encore et encore.

Alors les mots se pesaient, s'adoucissaient sans doute un peu, en tentant de répondre comme il le pouvait, à pourtant s'intéresser à sa vision des choses sans ne jamais l'admettre. "Oh je veux bien vous croire, que vous aimez ce que vous faites. Mais le faire avec quelqu'un qui n'aime pas forcément cela n'est pas forcément plaisant je pense.", qu'il en articulait les quelques mots, à essayer de ne pas trop froncer du nez sous les paroles si niaises qui filaient contre ses tympans. Car il ne voulait que fuir les lieux, à essayer de se cacher pour ne pas avoir à en affronter les affirmations si persuasives de celui qui lui faisait face. "Je vois. Alors la prochaine fois, si vous me laissez le temps de finir avant de vouloir m'entraîner dans vos plans étranges, peut-être aurais-je la chance de pouvoir vous offrir l'un de mes croquis.", qu'il lâcha tout doucement avant de reprendre : pour en répondre à chacun de ses mots. Car il préférait pouvoir en effleurer les crayons sur les papiers pour capturer les silhouettes en action. "Certes, mais je ne veux pas devenir danseur, moi. Alors un plaisir, si vous êtes maso pourquoi continuer à vous écraser les orteils." Et il tentait l'humour toujours aussi ironique, à ne pas savoir se montrer plus doux ; mais au moins il en laissait sortir quelques sourires, sans pour autant s'en rendre compte non plus.

Partager les quelques arts, bien plus différents que ceux où les doigt en finissaient teintés de pigments, devait sans doute en procurer plaisir si intenses, qu'il ne voulait que pouvoir connaître aussi avec celui qu'il aimait tant. Mots le faisant rouler des yeux, à pourtant bien espérer de ne pas en abîmer les pieds des partenaires plus encore qu'il n'avait pu le faire. Et ô, sans doute qu'à tenter quelques entraînements en deviendrait-il bien plus habile. Encore fallait-il vouloir participer, à ces offres proposées. Rassuré, à ne plus craindre d'en affronter les gens, il en semblait presque plus courtois, à se montrer même volontaire, des quelques essais à faire. "Hmm si tu le dis.", à presque bougonner de nouveau comme il savait si bien le faire, alors qu'il avait l'impression que tout n'était plus que jeu dans ces tentatives de le faire en apprécier les charmes des danses et des corps en mouvements. A tenter de le faire survivre, dans les épuisements les plus total.

Documents alors réceptionnés, pour les en garder encore plus précieusement, il le regarda un instant avant de hocher la tête d'un calme incontestable. "Noté. Samedi après-midi alors. Je serais là dès la première heure, alors j'espère que vous serez convaincant.", à lui offrir là repas si tranquille, à être presque (ou pas) convaincu qu'il n'aurait pas à le faire. Et il se trompait, Ren, car sans doute y verrait-il là infinité de joie, dans ces choses qu'il n'avait pas l'habitude de faire. A essayer de faire le malin sans réellement y parvenir, pour tenter de se libérer un peu des emprises si infernales. Mais ô, il n'en était qu'à ses débuts d'apprentissages, à ses premières heures qui en deviendraient décisives pour la suite des choses. "C'est vrai, et on peut dire que c'est le principal. ", intentions qui comptaient là, comme principal effort qui en comblait les esprits du professionnel. "Je vois. Chargés alors, vos horaires. Raison de plus pour que je ne traîne pas trop longtemps dans vos pattes. J'aurais suffisamment à vous vor samedi.", et ça lui suffirait amplement. Car sans doute allait-il devoir se faire à l'idée qu'il allait en passer l'après-midi à bouger dans tous les sens, à s'agiter comme si sa vie en dépendait, et il allait finir probablement des plus épuisés possibles.

"Content de faire un heureux. Même si je suis plus dubitatif.", sourire offert, pourtant, délicat et discret, à le faire presque rire de ses audaces, il essaierait du mieux qu'il peut, à s'habituer à ces tempéraments aussi têtus que les siens. "A bientôt alors. Amusez vous bien, à vous épuiser à la tâche.", épaules haussées, à reculer de quelques pas, il cligna doucement des yeux, observant vaguement le danseur rejoindre ceux qui l'accompagnaient, avant de lui même détourner le dos de ces attroupements si bruyants pour ses oreilles. Ô il se maudissait presque, d'être passé par ici, mais au final, peut-être en était-il rassuré : d'avoir trouvé quelqu'un capable de le supporter, et qui en acceptait volontiers de lui apprendre quelques pas. Presque lueurs entre les prunelles, à repartir alors jusqu'à chez lui, pour en peindre figures sveltes et sportives, comme trésors d'une simple journée échangée avec les plus agiles.

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