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What you runnin’ from inside? feat. Kayla

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What you runnin’ from inside? feat. Kayla
Sam 17 Avr - 10:57
Pour la première fois de ma vie, j’avais une routine stable, un travail honnête, un logement, c’était assez incroyable. Par moment, il m’arrivait presque d’oublier tout ce qui m’était arrivé avant. Il me semblait que mon passé me hantait de moins en moins. Ou peut-être que j’avais appris à l’enfermer dans un coin de ma tête, mais je n’avais pas encore jeté la clef. Un psy avisé m’aurait sans doute conseillé d’accepter et non d’oublier, mais hey, c’était bien plus facile comme ça et quel était le mal, puisque j’avais une vie stable ? C’était tout ce qu’on me demandait, non ? Et sincèrement, je m’en contentais bien. Evidemment, ma famille me manquait, le départ de Mo avait été un coup dur, mais je tâchais de ne pas y songer. De toute façon, que vouliez-vous que j’y fasse ? Ma soeur avait bien eu raison de quitter cette ville.

Pourquoi je n’étais pas parti aussi ? Ce n’était pas l’envie qui manquait, mais maintenant j’avais mon job ici, puis j’avais des amis aussi. Enfin, j’avais Elijah et Mila, quoi. Quoique, je m’entendais pas trop mal avec mes employeurs non plus, Noah et Meg. Est-ce que ça ne valait pas une famille qui ne voulait pas entendre parler de moi ? C’était toujours mieux que d’errer seul sans but. Bref, je rentrais du travail, avec aucune autre envie que de me jeter dans mon lit et lire jusqu’à m’endormir et possiblement râler sur Eli, mais lui pardonner parce qu’il aura fait à manger pour deux. C’était parfois à se demander si nous étions coloc ou un vieux couple. Mais non, rassurez-vous, rien de la sorte, nous n’avions pas ce genre d’alchimie. Autrement, je n’aurais sans doute pas accepté de venir vivre chez lui aussi facilement.

Sur le parking, je jetais un coup d’oeil au bâtiment où j’habitais avec ma soeur quelques jours auparavant. La vitre que j’avais cassé au rez-de-chaussé avait été réparée, comme quoi, les choses allaient vite dans ce quartier. Je poursuivis ma route, sortis mes clef pour ouvrir la porte de l’immeuble et me dirigeait vers l’ascenseur. Ce dernier était si vieux et lent qu’il était hors de question que j’attende qu’il monte et qu’il revienne. Les portes étaient en train de se fermer, alors sans hésité, j’intercalais ma main avant qu’elles ne se closent définitivement et entrait sans faire attention à la jeune femme qui était là. Je sais, j’étais pas le plus agréable des voisins, mais je vous avouerai que c’était bien le cadet de mes soucis. J’appuyais sur mon étage, et attendit que la porte se referme. Jusque là, je n’avais pas adressé le moindre regard à la voisine et lorsque je consentis enfin à le faire, je regrettai immédiatement.

Bordel, de toutes les personnes au monde, il fallait qu’une de mes voisines soit Kayla ? Je n’avais pas eu beaucoup de relation dans ma vie, enfin pas sur le long terme, Kayla était une des rares et c’était loin d’être une période des plus glorieuse, pas pour moi tout du moins. Pile quand je me disais que j’avais réussi à surmonté mon passé, quelle bonne blague. Bon, avec un peu de chance, je pouvais rester silencieux et me casser dès que je serais arrivé à mon étage. Quelle joie, si j’avais su qu’elle habitait là aussi, je n’aurais jamais emménagé dans ce fichu quartier. Non, je n’avais rien contre Kayla personnellement, je ne me souvenais plus de grand chose, mais il ne me semblait pas qu’on se soit quittés en de mauvais termes, c’était surtout sa famille qui la faisait chier.

Bref, j’avais hâte de fuir de là, fuir ce bout de passé qui voulait se rappeler à moi. Nous passions le second étage quand l’ascenseur s’arrêta brusquement avec un bruit qui ne présageait rien de bon.

- Putain, c’est quoi ce bordel encore ?

Super, c’était bien ma veine ça, coincé avec mon ex dans un ascenseur. J’appuyais plusieurs fois sur le bouton de mon étage en vain. Ca aurait un miracle que ça fonctionne, on ne va pas se le cacher. Je sorti mon téléphone pour appeler le service d’entretien et bien sûr, je n’avais plus de batterie. De toute façon, je doute qu’il y aie du réseau dans un endroit pareil. Je fus obligé de me tourner vers Kayla :

- T’as du réseau ?

C’était loin d’être un très bonne entrée en matière. Les retrouvailles n’étaient pas mon fort. Le social n’était pas mon fort en général. Et là, je n’y mettais vraiment pas du mien. Mais si on devait passer encore des heures ici, il est possible que je soit obligé de faire quelques concession, putain de karma.
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What you runnin’ from inside? feat. Kayla
Jeu 13 Mai - 3:13
Je ne saurais même pas dire comment je me sens présentement dans ma vie. Je suis tellement heureuse d’être enfin une avocate complète dans le cabinet de ma mère. De pouvoir avoir mes propres dossiers à gérer et à défendre face au juge. En même temps, j’ai cette angoisse qui ne me quitte plus depuis que je sais pour le cancer de mon frère. Qu’est-ce que je ferais sans lui ? Il a déjà passé si près de quitter ma vie et j’étais déjà au plus bas… S’il ne réussit pas ce combat, je vais pouvoir continuer à avancer comment moi ? J’ai aussi le cœur brisé de tout espoir de pouvoir un jour, à nouveau partager ma vie avec Alan. Je vais devoir vivre avec le regret de l’avoir quitté parce que j’ai écouté ma peur. Il faut que je passe à autre chose. J’ai bien compris qu’Alan ne voulait plus rien savoir de moi et je devrais penser la même chose depuis les années qui ont passé, mais… c’est dur de faire en sorte qu’un cœur arrête d’aimer. Dans tout ça, il y a énormément de stress aussi. Le stress d’être à la hauteur des attentes de ma mère, encore et toujours. Le stress pour mon frère, qu’est-ce qu’il va arriver ? Et beaucoup de questionnements aussi. En voyant Skylar et Lizzie jouer ensemble ou quand je joue moi-même avec Lizzie, je me demande si je ne voudrais pas avoir des enfants moi aussi. Au moins un. Est-ce que je voudrais être maman ? Je crois que je m’étais toujours interdis d’y réfléchir puisque je voulais réussir mes études. Je devais réussir mes études. Pour moi, mais pour ma mère aussi. Mais… maintenant que j’ai mon diplôme et que je travaille officiellement dans le cabinet de ma mère, les questionnements ont commencé. J’approche de la trentaine et ça me stress. Moi qui veux trouver le grand amour, je me retrouve seule depuis plusieurs années. Et je commence à avoir peur qu’il soit trop tard pour fonder ma propre famille. Mais, quand j’ai ce genre de pensées, je me demande si j’ai réellement envie d’avoir des enfants. C’est tellement compliqué !

Ces derniers jours ont vraiment été chargés et compliqués. Je gérais déjà quelques gros dossiers quand ma mère m’en a refilé deux autres, dont un très urgent. D’un sens, ça m’arrange parfaitement d’avoir autant de boulot puisque ça m’empêche de pensées et c’est sûrement mieux comme ça. Même lorsque je vais me coucher, je ne pense pas une seule seconde puisque je m’effondre directement et que je dors jusqu’au lendemain matin. Cependant, je trouve ce début de carrière très stressante et intense. J’adore mon boulot. J’adore pouvoir donner une meilleure vie aux enfants qui font partis de mes dossiers. J’adore tout ça, là n’est pas le problème. C’est juste que j’ai tellement l’habitude de tout faire à la perfection que j’ai l’impression de bâcler certains dossiers puisque je n’y passe pas nécessairement le temps que j’aurais voulu dessus. Heureusement que certains sont plus « facile » que d’autres. Par exemple, les dossiers de garde partagé, ceux-là sont plutôt rapide. En revanche, les dossiers où violence conjugale ou aliénation parentales se rajoutent à la partie… c’est tout de suite beaucoup plus complexe. Et je ne veux pas faire d’erreurs. Oui, pour ma carrière, mais c’est surtout pour les enfants que je ne veux pas faire d’erreurs. Ils méritent de vivre une enfance parfaite, pas toutes ces horreurs alors je veux vraiment les sortir de là. Alors, oui, en quelques jours, j’ai déjà fait plus d’heures que je pourrais faire en deux semaines normales. Je suis stressée et épuisée.

Sous les recommandations de papa et de Tess, j’ai pris quelques heures pour moi. Au début, j’avais pensé aller dans un spa. Massage, masque, manicure/pédicure, bref la totale. Juste à y penser, je me sens un peu plus détendue. Mais, je savais que ça n’allait être que de courte durée. Il fallait que je trouve quelques choses pour évacuer. J’avais besoin de bouger, de me défouler, de faire sortir le méchant, le stress et l’angoisse. J’avais donc troquer mon robe soleil pour un nouveau legging de sport noir, une brassière de sport rose sous une camisole assortie.  Et, voilà qu’avec Princesse, ma petite cocker, on est allé courir. Longtemps. Je crois qu’elle est tout aussi fatiguée que moi lorsqu’on rentre près d’une heure plus tard. J’ai terriblement chaud. J’ai mal partout et je suis fatiguée, mais d’une autre fatigue. Et je me sens un peu mieux. Avoir penser plusieurs heures derrière un bureau ces derniers jours ne m’ont vraiment pas fait finalement. J’avais réellement besoin de bouger. Mais, là, j’étais vraiment trop à bout pour monter toutes les marches menant jusqu’à mon appartement. C’est comme ça que je suis montée dans l’ascenseur, même si je déteste monter dans ce dernier. Il est si vieux que j’ai l’impression qu’il va lâcher à tout moment. Je ne comprends pas pourquoi les propriétaires ne font rien pour le changer quand on voit le reste de l’immeuble qui fait très moderne. J’aurais dû accepter l’argent de papa quand je suis déménagée, comme ça j’aurais pu m’offrir un appartement dans un meilleur immeuble où l’ascenseur ne semble pas tout droit sorti d’un immeuble des quartiers pauvres de L.A. Mais, non, j’ai préféré être indépendante. Puis, bon, c’est vrai que j’ai eu un total coup de cœur pour l’appartement et sa vue, donc tant pis pour l’ascenseur. De toute façon, je préfère prendre les marches, c’est mieux pour la ligne.

Alors que les portes vont pour se refermer, une main se place entre elles pour les ouvrir. Comment dire que je suis totalement surprise et choquée de voir Rowan rentrer. Tellement surprise et choquée que je ne sais pas quoi dire ni quoi faire. Décidément, je vais croiser tous mes ex en quelques semaines ou quoi ? Bon, ok, ce n’est que le deuxième, mais quand même. En plus, je ne pensais réellement pas tomber sur Rowan dans ce quartier, surtout pas dans ce quartier en fait. Je crois que je suis presque contente et soulagée qu’il ne porte pas attention à moi, mais en même temps, je suis tellement intriguée par ce qu’est devenu sa vie maintenant que j’aimerais qu’il fasse quelque chose. Je ne serais même pas gênée par le fait que je ne dois ressembler à rien présentement parce qu’avec lui, je n’ai jamais eu à faire semblant, à bien paraître même si j’étais fatiguée. Je pouvais juste être moi-même. Ou une simple jeune fille normale qui rêvait juste d’aimer et d’être aimé. C’était tellement agréable. Puis, maman s’en soit mêlé et j’ai dû le quitter parce qu’il était une mauvaise fréquentation. Je ne dis pas le contraire, mais… c’était tout de même agréable de passer du temps avec lui. Même si je me doute qu’il ne doit en avoir énormément de souvenirs.

Prise par surprise et de peur, je ne peux empêcher un petit cri de peur de franchir mes lèvres lorsque l’ascenseur s’arrête brusquement en produisant un bruit horrible qui me faisait froid dans le dos. J’avais réellement un mauvais feeling sur la suite des choses. Même Princesse n’aimait pas ça puisqu’elle était collée contre moi. Je relève rapidement les yeux vers mon ex lorsqu’il parle enfin et je comprends tout aussi rapidement qu’il n’est pas heureux de cette situation. Mais je me demande, est-ce que c’est le fait que l’ascenseur en fait des siennes qui le rend comme ça ou c’est le fait qu’il y soit coincé avec moi ? Peut-être qu’il a vraiment mal pris le fait que je le laisse après tout. En pleins questionnement, je suis une nouvelle fois surprise lorsque Rowan se tourne vers moi et m’adresse la parole. Bon, c’était rien d’exceptionnel, mais il aurait très bien pu faire comme si je n’étais pas là encore longtemps, donc oui je suis surprise. Je secoue rapidement la tête pour me remettre les idées en place avant de prendre mon téléphone dans la poche de mon legging. Très pratique en effet !

- Pas vraiment, mais je vais essayer quand même… on sait jamais.

Tout en parlant, je compose le numéro du service d’entretien, sans réel résultat.

- Ça sonne, mais ça décroche pas. Il doit avoir personne au poste.

Dis-je dans un soupire. J’ai pu avoir le miracle d’avoir du réseau, mais il a fallu que personne ne soit là pour décrocher.

- Peut-être qu’ils sont déjà au courant, donc ils sont en train de régler le problème.

Proposé-je en haussant les épaules tout en reposant les yeux sur Rowan. Je range à nouveau mon téléphone pour pouvoir remettre mes deux mains sur la barre. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me sécurise, comme si ça allait m’empêcher de tomber. Ridicule je sais. Puis, je me mets à me mordiller la lèvre, ne sachant plus quoi dire, mais le silence était tellement gênant.

- Tu… tu habites ici ?

Oui, je sais… c’était nul comme approche, mais j’ai essayé. Puis, il pourrait venir voir quelqu’un, ce qui expliquerait pourquoi il a pris l’ascenseur et non les escaliers pour monter.
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