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And they were roomates... feat. Elijah

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And they were roomates... feat. Elijah
Mer 14 Avr - 22:44
Assis à même le sol de ma chambre, j’essayais de comprendre cette fichue notice. Bordel, je n’étais pas si con tout de même ! Ca ne pouvait pas être si compliqué d’assembler une simple étagère. C’est quoi la bordel de différence entre une vis B7 et une vis C9 ? Ils pouvaient pas décrire au lieu de faire des dessins approximatifs ? J’avais beau retourner le papier dans tous les sens, je ne pigeais rien. De rage, je finis par lancer la clef que je tenais dans la main par la porte restée ouverte. Ok, j’allais sûrement le regretter. Je serrais les dents en espérant ne pas avoir attiré l’attention d’Elijah. La dernière des choses dont j’avais envie c’est qu’il se ramène et constate que je ne m’en sortais pas alors que je lui avait dit, il y a quelques minutes à peine que j’allais très bien m’en sortir tout seul.

Sérieusement, pourquoi je m’infligeais ça ? Sûrement parce que je n’avais pas envie de dormir par terre, ni de laisser mes livres traîner dans tous les coins. C’était la première fois de ma vie que j’avais à construire des meubles par moi-même. Je sais, c’est fou à mon âge, mais jusque là, j’avais vécût chez ma mère, dans des squattes, en prison, puis chez Mo. Donc pas trop l’occasion de s’amuser à refaire la déco. Mais tout avait changé récemment. Ma grand-soeur avait décidé de partir pour New York, loin de toute l’agitation de LA et il me semblait qu’elle avait un meilleur job aussi. Bref, j’étais triste de voir ma soeur partir, j’aurais réellement aimé qu’on réussisse à arrondir un peu les angles ensemble. Certes, après quelques mois à vivre ensemble, il me semblait que mon aînée ne m’en voulait pas autant que ce qu’elle disait. Malheureusement, elle était partie avec mes espoirs de réconciliation.

Et, vu que je vivais sur le canapé de Mo depuis ma sortie de prison, eh bien, je me retrouvais à la rue. J’avais bien pensé à aller vivre quelques temps chez Mila. J’avais d’ailleurs passé quelques nuits là bas avant de venir ici. Moi qui rêvait d’avoir mon propre appartement, je n’avais pas trop le temps de chercher et LA, était vraiment un endroit chaud pour trouver à se loger pour pas trop cher. Finalement, c’était Elijah qui m’avait offert une solution en me proposant de partager le loyer avec lui. J’étais un peu froid à cette idée, mais depuis le nouvel an, on va pas se le cacher, nous étions devenus de bons potes. J’aurais pu dire qu’il était mon meilleur ami, même, mais sachant que je n’avais pas vraiment d’autre ami, est-ce que ça comptait ?

Bref, on avait consacré ces derniers jours à vider cette pièce qui servait de bureau à Elijah pour devenir ma chambre. Et aujourd’hui, je m’installais, c’était officiel, je vivais ici maintenant. A deux pas, de l’ancien appartement de Mo. Ce qui facilitait le déménagement, me direz-vous. Mais c’était sans grand intérêt, vu que ma vie tenait dans un sac. La preuve en était, tous les meubles que j’avais dans cette pièce avaient été acheté soit ce matin, soit dans les jours auparavant. Putain, j’allais dormir dans un vrai lit pour la première fois depuis un bail. Je jetais un coup d’oeil à la pièce, il n’y avait vraiment pas grand chose. Le lit double était déjà installé, il restait à construire une armoire et cette putain de bibliothèque que j’avais entre les mains. En parlant de ça, à relire les instructions, je me rendit compte que j’avais, en effet, été super con. Je pris la bonne vis cette fois-ci et cherchais ma clef du regard :

- Putain ! Mais elle est où cette fuckin’ clef ?

Ouais, j’étais bien en train de chercher l’outil que je venais de jeter au loin il y a quelques secondes auparavant. Je lâchais un soupire et me levai pour aller la chercher. Bien évidemment, cela signifiait, croiser Elijah en passant dans le salon. Mon regard accrocha le sien :

- Quoi ? Ca va ?

Comme vous pourrez vous en douter, ce n’était pas dit très gentiment. Mais Elijah avait accepté de vivre avec moi, il savait dans quoi il s’engageait. Ce n’était pas pour peine de l’avoir prévenu.
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And they were roomates... feat. Elijah
Jeu 15 Avr - 16:34
Rowan m’avait rabâché pendant des siècles que je finirai par le regretter. Pourtant, c’était bel et bien ce dernier qui était en train de monter les meubles dans la pièce de mon appartement qui ne serait autre que… sa chambre. On s’était rencontrés il y a six mois maintenant et je connaissais le meilleur comme le pire de ce gars-là – tout du moins ce qui avait trait au présent puisqu’il s’étendait très peu sur son passé. Sa compagnie ne me faisait pas peur. Rien qu’en croisant son regard je savais si j’étais en « sécurité » ou non à lui adresser la parole, le laissant bouder dans son coin quand l’humeur n’y était pas. Bien souvent, le bourru de service finissait néanmoins par retrouver le sourire à la suite d’une de mes boutades – à mes risques et périls ! - ou même de mes menaces de tendresse s’il ne se décontractait pas. En général ça fonctionnait ! À croire que je serai bientôt apte à écrire un mode d’emploi le concernant. Mais vraiment, j’exagère. Le jardinier était loin d’être aussi terrible qu’il se plaisait à le laisser croire. C’était un ours, plutôt sauvage, mais juste adorable dans le fond si on savait comment s’y prendre. Sinon, je ne lui aurais pas proposé de partager mon toit ! Il ne fallait pas oublier que j’étais le premier à être ronchon à l’occasion. Personne ne pouvait être motivé, dynamique et débordant de joie sans arrêt !

Nous avions peu mentionné la nuit du Nouvel An, très floue dans mes souvenirs, et encore moins le rapprochement physique s’y étant déroulé. Une pseudo pudeur entourait ces quelques minutes sans que je puisse l’expliquer. Stupide, vraiment. Il faut dire que je craignais qu’en discuter plonge mon colocataire dans une gêne palpable alors si ce n’était pas de sa propre initiative… Par contre, nous n’avions pu passer à côté de la terrible réalisation de nos actes quand nos tatouages s’étaient invités dans nos champs de vision. D’abord, ce fut la panique totale puis, nous finîmes par en rire. Le mien était plus discret que le sien de par sa localisation et bien plus simple à retirer si je le décidais (je me tâtais encore). Par contre, je ne l’avais pas loupé avec un Chetiflor le long de ses côtes… Ro n’était pas si rancunier que ça apparemment ! Bonne nouvelle.

Aujourd’hui, j’étais assis confortablement dans un fauteuil, occupé à corriger des copies. Les examens finaux étaient imminents et la tension commençait déjà à grimper en flèche chez les étudiants. Compréhensible puisque cette période n’avait rien de fun. Cependant, j’avais de l’avance sur mon travail et étais plus qu’enclin à donner un coup de main au bricoleur du dimanche. Encore fallait-il qu’il m’en laisse l’opportunité ! Monsieur avait décidé de se la jouer solo et je respectais sa décision. Peut-être avait-il quelque chose à se prouver à lui-même, qu’il pouvait construire et non seulement détruire. En attendant, son choix s’accompagnait de bien des grognements qui me valut de jeter des coups d’œil dans sa direction de temps à autre. Le pire, qui me fit sursauter, fut la clé qu’il glissa sur le sol comme si elle se croyait au ski. Direction : sous le canapé. Je soupirais, tiraillé entre amusement et l’envie de lever les yeux au ciel.

Un instant après, le gorille fit son apparition, de sale humeur forcément. J’eus le malheur de croiser son regard, ce qui me valut une petite colère. Quel tempérament ! Je ne m’en vexais même plus en toute franchise. J’élevai les épaules avant de les laisser retomber.

- Rien. Je n’ai rien dit ! Mais je crois que…, je me levai dans le but de fouiller sous le meuble voisin d’où j’en tirai l’objet de sa quête tempétueuse, c’est ça que tu cherches.

Je m’approchai doucement de lui – ne pas brusquer une bête sauvage ! – puis lui tendis l’outil en tentant de l’apaiser via mes prunelles bleutées. Bien sûr, comme j’aimais un peu le danger et avais remarqué qu’il fallait parfois l’attiser dans l’optique de briser la tension, je lui murmurai dans une entreprise totalement contre-productive :

- Ne me force pas à appeler la SPA Big Guy.

Un clin d’œil complice puis je décrivis mon ancien bureau. Mine de rien ça prenait forme ! Je l’avais accompagné afin de lui donner mon avis concernant ses choix de meubles mais il avait évidemment eu le dernier mot. Le truc le plus étonnant ? Nous avions des goûts similaires en matière de déco sommaire. L’unique différence de taille conséquente était son désir de fourrer des plantes dans chaque coin de l’appartement. J’avais cédé sans résistance, trouvant que, de toute manière, le logement manquait terriblement de verdure. J’étais juste trop naze pour m’en occuper par moi-même ! Et puis, si ça pouvait l’aider à se sentir chez lui je n’allais pas le lui refuser !

- Eh mais t’as bien géré ! Il reste deux-trois trucs mais tu arrives au bout ! m’exclamai-je tout sourire. Je suis fier de toi, mate. Rassure-moi : tu ne comptes pas coller des posters douteux sur tes murs hein ?

Venant de lui je m’attendais à tout ! Je ris en le dévisageant, espérant voir sa face se dérider. Le pauvre en chiait tellement que je comprenais qu’il ne soit pas des plus sympas en cette fin de journée. Cela ne détériorait aucunement mon plaisir de le savoir ici.

- Tu veux que je te prépare un truc à boire ? Genre un jus d’orange maison bien frais pour te rebooster ? Tu le mérites.
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And they were roomates... feat. Elijah
Sam 1 Mai - 10:17
Peut-être qu’une solution raisonnable sera d’aller voir un psy pour apprendre à gérer mes excès de colère. Mais vous vous doutez bien que c’était la dernière de mes envies que d’aller m’allonger sur un divan pour raconter ma vie à un.e inconnu.e. Puis il me semblait que ce n’était pas si grave que ça. Pas pour moi en tout cas. La situation devait être plus compliquée à vivre pour les autres. Heureusement Elijah semblait s’en accommoder. En même temps, il savait pour quoi il signait quand il avait proposé cette colocation. Je crois que l’allemand m’avait plutôt bien cerné. Malgré le regard noir que je lui adressais il osa lever les yeux et me tendre l’outil que je cherchais.

Je le remerciais d’un grognement en lui prenant l’objet des mains. Si j’avais vu les films de Marvel, j’aurais pu comparer cet instant aux scènes où Black Widow venait calmer Hulk. Malheureusement, je n’avais pas encore passé assez de temps avec Elijah pour avoir cette référence. Et s’il l’avait, je doute que ce soit cette scène qu’il aie en tête, vu sa référence à la SPA, bref. Je serrais les dents. En soit, sa réplique était drôle. Mais j’étais sur les nerfs, donc une telle réflexion ne faisait que contribuer à m’énerver. Ne le tape pas Rowan, fais un effort. A défaut de mieux, je lâchais un nouveau grognement. Il n’avait pas totalement tort en me comparant à un animal.

Je n’avais pas bouger et suivait toujours Elijah du regard, désolé, je ne pouvais pas penser à mon corps dans l’espace et maîtriser mes nerfs en même temps. Je savais que dans cet état, si je faisais un mouvement ce serait pour casser quelque chose. Ce qui serait assez contre-productif quand on essaye de construire des meubles. Ok, je crois que j’avais réussi à redescendre un peu ma tension, assez pour rejoindre Elijah et ne pas râler à nouveau à son compliment. Il faisait de son mieux pour ne pas empirer la situation, c’était sympa de sa part :

- Ouais, il était temps. Ça me fait bizarre de me dire que j’ai une chambre.

Surtout une chambre pour moi tout seul. Pendant toute mon enfance, j’avais partagé avec Mo, puis avec mon petit-frère après, il y avait eu une période de flottement que j’avais passé à dormir n’importe où, souvent chez des “potes”, j’avais passé du temps dans des squat un peu aussi, mais cette période était assez floue, puis il y avait eu la prison, donc niveau privativité, voilà. Et tout ça pour nous mener au canapé de Mila, puis ici.

- J’avais pas prévu de poster du tout. Mais maintenant que je sais que ça t’inquiète. Les posters douteux me tentent bien.

A vrai dire, je ne voyais pas l’intérêt de mettre des posters. Enfin, si, je comprenais que ça décorait une pièce, que c’était plus agréable que des murs blanc. Mais les gens accrochaient des posters de leurs films favoris, de groupes de musiques et que sais-je encore, et je ne partageais pas ce genre de passions. Puis de toute façon, je trouvais que mes plantes allaient assez bien habiller la pièce comme ça, Elijah devait bien s’en douter que je ne disait ça que pour le provoquer. Pour la première depuis le début de cette conversation, je lui adressai un micro sourire avant que l’allemand ne reprenne :

- C’est proposé si gentiment, écoutes, avec plaisir, merci papa.


Est-ce qu’un jour j’arrêterai d’embêter mon coloc ? Sûrement pas. Mais c’est vrai qu’il était si attentionné, qu’on pourrait penser qu’il est mon père. Enfin, si on avait pas le même âge. Je n’étais pas si sûr de l’âge précis d’Elijah tient. Mais je savais qu’il devait avoir la trentaine aussi et pour tout vous avouer c’était un peu le cadet de mes soucis. Maintenant que j’avais retrouvé mon outil, je pouvais me remettre au travail et étant moins sur les nerfs que tout à l’heure, le montage se fit bien plus facilement. Et une étagère de faite. Il ne manquait plus que l’armoire à monter, je m’y attelais immédiatement, mais en lisant la notice, il était précisé qu’il valait mieux être deux. J’attendis donc qu’Elijah revienne avec le jus d’orange promis :

- Merci. J’espère que t’en a fait assez pour toi aussi, parce que je vais avoir besoin de ton aide pour ça.

Je lui désignais du menton le carton ouvert de l’armoire. Il savait ce que c’était vu qu’il était là quand on avait choisi mes meubles. D’ailleurs, je me demandais ce que j’allais bien foutre dans ce meuble aussi grand. J’avais de la place donc je pouvais me permettre une armoire de cette taille, mais pour le moment, j’avais très peu de vêtements à mettre dedans.

- T’étais en train de faire quoi ?

Ouais quitte à faire une petite pause pour boire un coup, autant taper un peu la discute à mon coloc. Surtout que je l’avais recruté pour monter l’armoire sans me préoccuper qu’il puisse avoir plus intéressant à faire de son côté. Ok, peut-être que c’était là ma tentative maladroite pour essayer de rattraper le coup.
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And they were roomates... feat. Elijah
Ven 7 Mai - 18:24
Le caractère bien trempé de Rowan n’était pas un problème car je savais qu’il n’était pas mauvais. L’homme peinait juste à faire le tri dans ses émotions et à les exprimer correctement. J’étais passé par là. Je le comprenais même en ignorant la majorité de son passé sur lequel il rechignait toujours de s’épandre. Je l’adorais, « défauts » incluant. C’était juste plus fort que moi, je n’arrivais pas à faire autrement. Ben sûr, j’avais conscience que mon avis ne ferait pas l’unanimité, que beaucoup seraient du genre à se barrer à la moindre réplique déplacée de se part et tant mieux finalement. Au moins, le tri était fait sans qu’il ait à perdre son temps avec des individus ne méritant pas de faire partie de son entourage. Oui, c’était de la sorte que je voyais les choses. Rechercher le positif dans chaque situation était un réflexe que j’avais développé au fil des mois passés aux États-Unis, en particulier auprès de Riley et du bourru de service. Ils étaient mes chouchous, ces garçons dont j’étais si heureux que le Destin ait placé sur mon chemin. Persuadé que nous serions toujours inséparables bien que nous ne nous connaissions pas depuis si longtemps que ça ? Complètement. Ce type de rencontre n’arrive qu’un nombre de fois limité dans une vie, en particulier une fois adulte et qu’il devient plus complexe de se constituer un noyau dur d’amis.

Ainsi, j’étais plus amusé qu’autre chose par le tempérament brûlant du jardinier qui était à deux doigts de faire exploser la baraque en même temps que ses meubles. Arrêtez, ce n’était pas cruel de ma part ! Juste… Il me faisait toujours rire dans ces moments car j’avais conscience que c’était temporaire et qu’il finirait brusquement par s’adoucir une fois qu’il aurait expiré toutes les flammes de l’Enfer. Bon, pas trop quand même. Le monsieur n’était pas du genre à s’exprimer en câlin et autres témoignages physiques d’affection ! En six mois que l’on se connaissait, une seule étreinte avait marqué notre amitié. Sachant que nous étions ronds comme des culs de pelle, je n’étais même pas persuadé que ça comptait. Pourtant, bien que mes souvenirs n’assemblaient qu’un quart de cette soirée je me rappelais précisément le plaisir que ce contact m’avait insufflé. Pas dans un caractère érotique ou autre, mais un sentiment de sécurité absolue. J’étais rassuré. Confortable. Néanmoins tout ça ne quitterait jamais mon crâne pour se diffuser au sien. Mon colocataire n’en saurait jamais rien. Pudeur injustifiée n’ayant pas lieu d’être ? Il détenait ce côté macho que je doutais être près à encaisser une telle déclaration s’il ne faisait pas lui-même le premier pas. Bordel. Dieu soit loué que je ne sois pas amoureux de ce nigaud !

- Une chambre et un appartement. Tu es un adulte, un vrai ! blaguai-je avec un sourire complice avant de prendre une mine effarée suite à sa provocation concernant les posters. Le Diable en personne ! Il est trop tard pour me débarrasser de toi tu crois ?

J’affichai une mine déçue, vaincue, puis ris avec ma bonne humeur devenue si caractéristique. C’était typiquement ce genre d’échanges entre nous que j’affectionnais particulièrement. Se vanner était si simple, si naturel. Aucun de nous ne se fâchait car il était évident que le second degré était omniprésent dans nos chamailleries. Et dire qu’au départ nous étions sur le ring : un enseignant vs le potentiel agresseur drogué. À la mention de cette scène, nous finissions toujours par nous esclaffer comme des idiots. Logique puisqu’il s’agissait de notre véritable nature. Cependant, l’heure n’était pas à un combat de coqs mais à un petit remontant vitaminé qui fut gracieusement accepté par mon interlocuteur. À son « papa », je levai un sourcil autoritaire puis adoptai un ton menaçant.

- Tu ferais mieux de te calmer fiston. Surtout maintenant que tu m’accordes le pouvoir de te donner la fessée et de t’envoyer au coin.

Avec un air supérieur, redressant ma colonne vertébrale et levant le menton, je sortis de la pièce comme si je dominais l’assemblée entière (seulement constituée de Ro au final). Je parvins à conserver mon sérieux jusqu’à ce que je sois arrivé dans la cuisine où je laissai mon rire résonner sans la moindre honte. Cons et on l’assumait. Sur ce, je m’attelai à concocter du jus d’orange maison qui vint remplir deux verres presque à ras bord. Je les posai sur un plateau sur lequel je disposai plusieurs cookies puis revins dans la chambre où je trouvai le brun en mode off. Il avait déjà monté une étagère supplémentaire ?

- Bordel, tu prends le coup de main ! Finalement, tu vas te reconvertir dans le bâtiment ! m’exclamai-je avant de poser le plateau au sol, lui tendant boisson et gourmandise.

Ainsi donc il reconnaissait avoir besoin d’une paire de bras supplémentaire hein ? Je ne relevai pas ce brusque revirement de situation car cela devait déjà suffisamment lui coûter de l’admettre. Et oui, je savais me montrer compatissant à l’occasion ! Je bus une première gorgée rafraîchissante, appréciant ce goût un tantinet amer.

- Aucun problème ! Je ne faisais rien d’urgent, il me reste juste quelques copies à corriger mais j’ai encore largement le temps alors…

Une dizaine de minutes (ou plus ?) s’écoula avant que l’armoire soit entièrement montée et stable. On en avait bavé plus que je l’aurai imaginé, celle-ci se révélant plus lourde que de prime abord. Je m’essuyai le front avec la manche de ma chemise que j’avais manqué de peu de déchirer et vins m’allonger sur le sol de la pièce.

- Après une bonne douche on a intérêt de fêter ça ! dis-je un peu essoufflé. T’es heureux ?

La fameuse question que je ne lui avais jamais posé. Bien qu’elle soit innocente, nul doute qu’elle devait revêtir une certaine importance aux yeux de son destinataire qui, d’après ce que j’en savais, n’avait pas eu une existence facile. Néanmoins, il méritait de l’être. Il en avait pleinement gagné le droit et pas uniquement car il était parvenu à se constituer une chambre digne de ce nom.
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