Third Times : We need to talk. | Mehdi Messaoudi.

Depuis leur dernière rencontre, Nessim ressentait un certain malaise et surtout une certaine déception. Elle s’était terminée d’une façon qu’il n’aurait pas imaginé et qu’il n’aurait souhaité pour rien au monde. Il se souvient parfaitement des raisons du départ de Mehdi. Il avait réagi de manière étrange lorsqu’il était venu le chatouiller dans le bassin qui servait d’atterrissage au toboggan. Le boulanger n’avait rien fait de mal, il avait juste eu envie de s’amuser et de rire en compagnie du beau métis. Mais son acte n’était pas passé du point de vue de son compagnon de soirée. Il lui avait fait comprendre qu’il n’aimait pas les chatouilles et qu’on le touche de la sorte. Le message était passé et il s’était même excusé. Mais rien n’avait pu changer l’atmosphère pesante de la soirée et finalement, l’employé au spa avait décidé de prendre ses jambes à son cou et de partir. Le jeune Massoud s’était donc rendu dans les vestiaires pour remettre ses vêtements et rentrer chez lui, déçu d’avoir tout gâché.

Le boulanger s’en voulait vraiment. Il appréciait Mehdi et il aimait passer du temps avec lui. Il n’avait pas pensé à mal mais c’était fait. Il voulait donc s’excuser et se racheter. Il fallait donc qu’il trouve un moyen de se racheter. Et puis, depuis il avait appris des choses. Il aurait voulu que le jeune homme puisse se sentir pleinement en confiance pour le lui dire. Mais en même temps, vue ce que lui avait confié le beau métis sur cette application, il pouvait comprendre qu’il ne lui avait rien dit. Jamais Nessim ne se serait imaginé en train de discuter avec lui via une application de rencontre et encore moins qu’il lui confierait être hésitant sur son attirance pour les hommes. Il lui avait même confié être attiré par un garçon qu’il avait rencontré sur son lieu de travail, à savoir, un institut où il était masseur. Est-ce qu’il parlait de lui ?

Cela faisait maintenant trois jours qu’il avait eu cette conversation avec lui. Il se triturait l’esprit, se posait mille et une question et en plus, il était toujours habité par cette envie de se racheter, de s’excuser face à son comportement. Il fallait donc qu’il le voit. Il avait pris la décision de fermer sa boulangerie plus tôt ce jour-là pour l’attendre à la sortie du spa pour lui proposer de grignoter un petit quelque chose sur les berges, comme ils l’avaient fait la première fois. Il pourrait par la même occasion s’excuser et lui parler de leur conversation. Il n’était pas du genre à mentir et puis, il fallait qu’il sache véritablement si l’attirance qu’il avait pour le beau métis était finalement partagée. Il avait donc pris quelques pâtisseries orientales, des sandwichs également. Bref, de quoi se remplir l’estomac s’il le souhaitait. Tout venait de sa boulangerie et donc, était fait de ses mains. Il prit la route, impatient de revoir son joli visage. Par chance, il n’eut pas à attendre bien longtemps pour revoir le beau brun. Il s’avança lentement vers lui, un petit sourire sur les lèvres.

– Bonjour toi ! Est-ce que tu m’accorderais de ton temps sur les berges pour grignoter un petit truc. J’aimerais me faire pardonner pour la dernière fois…

Il avait fait une petite grimace à la fin de sa phrase. Il espérait que Mehdi accepte sa proposition. En tout cas, il était vraiment content de le revoir. Même si tout un tas de questions défilait dans sa tête, l’angoisse s’envolait toujours quand il était en sa compagnie. Il aurait pu le prévenir ou l’inviter, mais il n’avait toujours pas son numéro. Il allait d’ailleurs devoir remédier à cela ce soir. Ce serait tout de même beaucoup plus simple pour une future rencontre. En espérant qu’il ne gâche encore pas tout…

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Se rendre compte qu'on se ment à sois même depuis plusieurs années n'est jamais agréable et c'est encore plus compliqué quand ce mensonge est directement lié à notre famille..... Depuis qu'il était tout jeune, Mehdi vivait dans un contexte familiale où les différences n'avaient pas leur place, où l'homosexualité était interdite et où les unions parfois arrangées ne choquaient personne..... Autant sa mère pouvait être un peu plus détendue sur le sujet autant son père ne dérogeait à aucun de des convictions..... Mehdi se remémorait très souvent cette soirée d'hiver où il avait été enfermé dehors par moins 5 degrés parce qu'un peu plus tôt dans la journée il s'était déguisé en fille pour jouer avec sa sœur.... A tout juste 8 ans pensait-il à mal ? Certainement pas ! Et pourtant, le patriarche Messaoudi n'avait pas cherché à savoir quoi que ce soit....

C'est donc pour toutes ces raisons que Mehdi vivait très mal son attirance pour le sexe fort et qu'il avait tendance à rejeter les hommes qui s'approchaient de lui et pour lesquels il pouvait ressentir quelque chose.... Premièrement, il y avait eu cet homme dans ce pub lors d'une soirée avec sa collègue de travail et puis Nessim bien évidemment qu'il trouvait à son goût malgré un coté un peu trop ''guimauve'' mais bon personne n'est parfait ! La perfection n'existait pas.....

En sortant de son travail, il ne s'attendait donc pas du tout à tomber sur celui qui avait tendance à hanter ses pensées. ''Te faire pardonner de quoi ?'' dit-il sèchement. ''Arrête de vouloir toujours t'excuser pour rien.'' Oui le coté ''trop gentil'' avait tendance à l'agacer que ce soit chez le boulanger ou chez quelqu'un d'autre d'ailleurs.

''Mais ok.... Je veux bien.... J'ai super faim en plus...'' Oui l'envie était bien présente car mine de rien la compagnie de Massoud était agréable.

''Ca l'air super bon.''

Ce deuxième moment à la piscine avait permis à Nessim d’en apprendre plus sur le beau Mehdi. Physiquement bien entendu, il avait pu le voir en maillot de bain, une vision des plus agréables. Et puis, il avait pu aussi en connaître davantage sur son caractère. Il avait mal réagi face à un acte anodin. La soirée avait tourné court et depuis, plus de nouvelles. Mais comment faire pour en avoir quand on a aucun moyen de contacter la personne ? Et puis, il y avait eu cette application de rencontre. Cette conversation lourde de sens qui avait finalement ouvert les yeux au jeune boulanger. Il fallait qu’il le voit, qu’il puisse passer du temps avec lui et puis, pourquoi ne pas lui dire la vérité ? Notamment sur ce qu’il ressentait pour ce beau métis, son attirance physique et cette envie de le connaître mieux. Il savait qu’il allait très certainement jeter un pavé dans la mare, que Mehdi lui dirait qu’il ne pouvait pas être en couple avec un homme qu’il ne ferait pas ça à sa famille.

Quoi de mieux pour des retrouvailles que l’origine de leur premier repas partagé ensemble ? Nessim avait attendu le jeune homme à son travail, espérant pouvoir le convaincre de manger un morceau avec lui. Encore une fois, le beau garçon se montra incisif, il avait un caractère de feu, il n’y avait aucun doute là-dessus. En tout cas, il ne se laissa pas démonter. Il était certes doux comme un agneau mais il n’allait pas non plus se laisser marcher sur les pieds. Il le fit tout de même avec humour.

– Dis donc tu as eu droit à une petite vieille comme dernière cliente pour être d’aussi mauvais poil ?

Le boulanger avait ri légèrement content de sa petite boutade. Il fut soulagé de l’entendre dire qu’il avait faim et qu’il acceptait donc de partager le repas en sa compagnie. Ils reprirent donc le chemin de la dernière fois pour se retrouver sur les berges. Nessim avait souri face à sa remarque sur ce qu’il avait ramené. Il espérait que cela lui plairait, il avait tout fait de ses petites mains. Une fois assis, il lui tendit donc de quoi se sustenter.

– J’espère que ça te plaira, tout est fait de mes petites mains de boulanger.

Il était content de le revoir. Il voulait profiter de l’instant présent, sans prise de tête. Il gardait tout de même dans un petit coin de sa tête, la conversation qu’il avait eu avec lui sur l’application.

– Comment s’est passée ta journée ?

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''De mauvais poil ?'' dit-il en tordant le nez. Mehdi avait juste dit ce qu'il pensait rien de plus, rien de moins alors certes sans y mettre les formes mais de là à le lui reprocher n'était-ce pas un peu exagérer ? ''Je dis juste ce que je pense.... Va falloir t'y habituer'' rajouta t'il en souriant. Encore une fois son but n'avait pas été d'être méchant mais simplement de faire part de ce qu'il ressentait. Pourquoi abuser du politiquement correct quand ce n'est pas nécessaire ?

Ils avancèrent un peu plus loin histoire de pouvoir déjeuner au calme. ''Comme une journée de travail... Massage, massage et encore massage.'' dit-il simplement. ''Je crois que j'ai besoin de vacances... Je commence à saturer un peu.... Pas dans le sens où je n'aime pas ce que je fais mais j'ai juste besoin de me reposer et de faire autre chose de mes journées....'' Oui quand on commence un nouveau job les premiers mois sont souvent compliqués car les jours de repos sont malheureusement peu nombreux et comme tout le monde Mehdi avait besoin de se changer les idées. D'ailleurs dans ce genre de moment l'envie d'aller piquer des trucs dans les plus belles villas de Los Angeles ne faisait que s'intensifier.

''Et toi qu'est-ce que tu racontes ? J'imagine que tu n'es pas là juste pour te faire pardonner.... Vu qu'il n'y a pas vraiment besoin...''

Nessim était gentil, profondément gentil, mais il n’était pas non plus du genre à se laisser faire. C’était sûrement pour cette raison qu’il avait répliqué face à la remarque assez vive de Mehdi, lui disant qu’il devait arrêter de se faire pardonner pour des faits qui n’avaient pas à être pardonnés. Le boulanger vit rapidement au visage du beau métis qu’il avait certainement dit une connerie, mais c’était dit. En tout cas, il lui fit comprendre qu’il n’était pas de mauvaise humeur, qu’il avait uniquement dit ce qu’il pensait. Et qu’il allait donc devoir s’y faire. Le jeune musulman était pour la franchise, il trouvait d’ailleurs que c’était une qualité. Il n’allait donc pas lui en vouloir pour ça. Et puis, il n’y avait pas mort d’homme dans toute cette affaire.

– D’accord. Je suis pour la franchise. Les non-dits et les mensonges sont mauvais et peuvent faire du mal. Alors je préfère effectivement que tu me dises les choses.

Il lui fit un doux sourire, marchant tranquillement vers les berges, lieu de leur premier repas partagé ensemble. Malgré tout, le jeune Massoud était très content de retrouver le beau masseur. Il n’arrivait plus vraiment à le nier ou même à se cacher la vérité, il avait un véritable coup de cœur pour lui. En y repensant, il avait même du mal à se l’expliquer. En venant dans ce spa, en plongeant son regard dans celui de Mehdi, quelque chose c’était passé en lui. Il n’irait pas jusqu’à parler de coup de foudre, de peur de froisser Isaac, son premier amour. Mais c’était quelque chose de fort tout de même. C’était sûrement pour cette raison qu’il s’acharnait à le revoir et à voir où tout cela pourrait les mener. Le beau métis lui raconta un peu sa journée, lui confiant qu’il se sentait fatigué et qu’il aurait bien besoin de repos. Il aimait ce qu’il faisait, mais il sentait que la fatigue se faisait présente.

– C’est toujours la course quand on débute un travail. On veut faire bonne impression, on donne sans compter. Il est donc normal de se sentir fatigué. J’espère en tout cas que tu pourras te reposer. C’est important aussi.

Le sourire tendre et protecteur qu’il avait sur les lèvres était toujours présent. Ils furent enfin installés sur la berge. Mehdi lui retourna la question, lui demandant des nouvelles, espérant tout de même qu’il n’était pas simplement venu lui présenter des excuses alors qu’il n’y avait pas lieu de le faire. Il n’avait pas tort, les excuses n’étaient qu’une supercherie pour pouvoir le voir.

– Et bien tu sais bien que pour moi, c’est métro boulot dodo. La boulangerie me prend beaucoup de temps. Mais c’est ma passion, donc ça ne me dérange pas. Et puis, je sais que de là où il est, il serait fier de moi. Et puis… j’avoue que les excuses étaient un stratagème pour pouvoir te revoir. J’en avais tout bonnement envie.

Il se sentit légèrement rougir, préférant reporter son attention sur le sachet en papier qu’il avait ramené pour qu’ils puissent se nourrir. Il en sortit donc les sandwishs. Il en tendit un à Mehdi, toujours aussi souriant.

– Bon appétit ! J’espère que tu aimeras.

''Rassure toi c'est pas mon genre de parler dans le dos des gens ou de dire le contraire de ce que je pense. Toutes les vérités sont bonnes à dire même celles qui peuvent faire du mal...'' Mehdi n'a pas pour habitude de faire dans la dentelle et de préserver son entourage ! Non, il préfère ne pas perdre de temps et appuyer là où ça fait mal histoire de faire avancer les choses et peut être qu'inconsciemment c'est aussi un moyen pour lui de se protéger.... En provoquant les autres, il est de ce fait en position de force et généralement en adaptant ce comportement on a tendance à s'acheter une tranquillité...

En écoutant son interlocuteur, on comprenait sans le moindre mal que ce dernier avait reçu une très bonne éducation, sa façon de distiller des conseils un peu ''too much'' lui apportait un certain charme.... ''C'est prévu je te rassure.... Je compte pas non plus me tuer à la tache.... Je suis ''juste'' masseur.'' Bien qu'il était fière d'exercer cette profession, Mehdi était conscient qu'il n'avait pas non plus le métier le plus pénible au monde alors loin de lui l'idée de se faire passer pour quelqu'un d’indispensable sans qui le monde ne tournerait pas correctement.....

Toujours dans le but de provoquer le boulanger, Mehdi lui avait donc demandé de lui donner les vrais raisons de cette invitation. A sa grande surprise, l'homme qui se trouvait à ses cotés ne chercha pas à noyer le poisson.... Sa révélation était aussi agréable que surprenante. Il avait aussi entendu ce souhait de faire plaisir à son défunt petit-ami. Cependant, Mehdi ne pût s’empêcher de rire. Il ne se moquait pas non ce n'était pas ça mais c'est juste qu'il n'était vraiment pas habitué à ce qu'on lui parler de cette façon. Une réaction qui exprimait sans doute plus de la gène qu'autre chose. ''Dois-je comprendre que tu m'aimes bien ?''

Mehdi avait été un phare durant cette tempête émotionnelle qu’il vivait depuis des mois, des années même. Il n’avait tout simplement pas réussi à retrouver un rythme de croisière, un moyen de retrouver le sourire et le bonheur. Nessim avait préféré se tuer à la tâche dans ce projet de boulangerie. C’était sa façon à lui de rendre hommage à son defunt Isaac. Mais aujourd’hui, il ressentait le besoin de se détacher un peu de tout ça et de réapprendre à vivre pour lui-même. Cette rencontre avec le beau métis lui avait permis d’en prendre conscience. Il ne savait trop comment définir ce qu’il avait ressenti en le rencontrant. Depuis, il pensait assez souvent à lui et il avait d’ailleurs été ravi de le voir débarquer à sa boutique. La suite des évènements avaient été moins agréables et depuis, de l’eau avait coulé sous les ponts. Il ressentait cette envie de le revoir. Il fallait qu’il s’excuse. La froideur du masseur l’avait quelque peu désarçonné mais finalement, l’entente cordiale entre les deux revenait petit à petit. Un petit débat sur la franchise avait eu lieu et il fut ravi de voir qu’ils étaient sur la même longueur d’onde.

– Je suis pleinement d’accord avec toi sur ce point.

Ils avaient marché pour se retrouver sur les berges, lieu de leur premier moment passé ensemble. Nessim avait ramené tout ce qu’il fallait pour pouvoir se nourrir et se déshaltérer. Il espérait avoir ramené de quoi contenter le beau garçon. Le jeune homme lui confia sa fatigue et le boulanger lui fit comprendre qu’il devait penser à s’aménager du temps pour lui, pour qu’il puisse se reposer et se ressourcer. Mehdi fut d’accord et il lui révéla son intention de ne pas se tuer à la tâche, se considérant comme « juste » un masseur.

– Je trouve ton métier super intéressant. Ca doit être du travail d’apprendre toutes ces techniques pour pouvoir dénouer quelqu’un et le soulager de douleurs musculaires. Tu n’es pas un simple masseur pour moi. »

Une fois installés, Nessim sortit tout ce qu’il avait ramené. Il avait pris plusieurs de ses spécialités pour que le beau métis puisse choisir quelque chose qu’il appréciait. Il avait été franc, lui disant pour quelle raison il était ici. Il ne fut pas vexé du rire du jeune homme, il vit bien que cela trahissait une certaine gêne. Cette gêne fut communicative lorsqu’il lui demanda de but en blanc s’il l’aimait bien. Le rouge lui monta donc rapidement aux joues avant de prendre son courage à deux mains et de répondre.

– Ce serait mentir de prétendre le contraire. Je pense d’ailleurs que ça se voit non ?

Il tenta rapidement de changer de sujet avant d’être totalement rouge.

– Mangeons, je suis sûr que tu meurs de faim.

''De base, je fais ce boulot pour me faire de l'argent et mettre des sous de coté.... J'ai envie de suivre une formation d'ostéopathe..... J'avoue que faire du bien aux gens me procure un certain plaisir.... Du moins je me sens utile alors autant le faire encore plus sérieusement que je ne le fait aujourd'hui... Et puis au moins ça reste naturelle comme méthode.... Aujourd'hui les gens se gavent de médicaments et je suis pas certain que ce soit une très bonne chose.'' dit-il simplement. C'est vrai qu'il avait une vision assez particulière des méthodes pour se soigner mais pourquoi ne pas se contenter de l'essentiel plutôt que d'avaler tout et n'importe quoi ?

Autant poser la question qui brule les lèvres de tout le monde ! Mehdi n'est pas stupide et même si c'est une réalité qu'il est difficile d'accepter, ce n'est pas très compliqué de comprendre que le comportement de Nessim est ni plus ni moins que de la drague habillement déguisée.... Si le jeune masseur s'est toujours montré froid et distant à l'égard du boulanger c'est aussi parce que de son coté il sent bien que quelque chose se passe dans sa tête et dans son corps quand ils sont ensemble.... Ce n'est jamais évident de prendre conscience d'une telle attirance et de tels sentiments surtout quand ils nous sont interdits..... Qu'est-ce qui a poussé le jeune Algérien à poser cette question ? L'envie d'avoir une bonne fois pour toute la confirmation que Nessim le drague... S'il se trompe au moins ce sera réglé et s'il a raison et bien là il faudra trouver quoi faire.

''Ca se voit oui.... Et c'est perturbant....'' La confirmation n'avait heureusement pas mit très longtemps à arriver ! Comme quoi il avait bien fait de mettre les pieds dans le plat. Mehdi ne s'était pas trompé. ''Et ça l'est parce que je crois que c'est pareil pour moi.... Et pourtant ça m'est interdit....''