èvres ensanglantées, bleus parcourant l'entièreté de ton corps, tu fixes la cheminée de ta maison. Agenouillé sur le sol, tes larmes cristallines ont fini par sécher sur tes joues. Encore une colère du paternel. Une colère du paternel qui est bien trop. Les souvenirs sont remontés, tu as voulu le confronter. Mais encore une fois, il t'a mis au tapis. Littéralement. Un tapis blanc taché de rouge sang. Tes yeux divaguent autour de toi, et un sanglot se coince dans ta gorge lorsque tu aperçois le cadre photo que tu avais posé sur le petit meuble. Te relevant difficilement, corps chancelant, tu te rapproches. Bien vite, les fissures sur le verre apparaissent. Le cadre où se trouve toi, ton père et ta mère, quand tu étais tout jeune, à Newport Beach. Comment Est-ce que vous avez pu en arriver là ? Une mère morte sous les mains de son mari, ce mari devenu fou et martyrisant son fils. Fils qui n'a plus aucune force de vivre. Plus aucune force de vivre. Mais des raisons de vivre qui tournent dans ta tête. Les paroles d'Heejun te reviennent tout le temps. Tes yeux perdent alors toutes émotions, et visage fermé, tu parcours la maison. De tes doigts habiles, tu effleure, caresse les meubles de toutes les pièces possible. Tu fouilles, retourne tout, profitant de l'absence du paternel pour cette désobéissance. Une désobéissance qui finit par rapporter ses fruits. Là, dans un tiroir de la chambre du père. Ouvert en entier, tu y vois une arme à feu. A côté, une réserve de balles. Que comptait-il faire ? Te tuer ? Te traquer ? Un sourire fin s'esquisse sur tes lèvres, alors que de ta main, tu soulèves le pistolet. Prise en main, tu le regarde sous toutes les coutures. Tu le recharge, et le cliquetis prouve qu'il y a encore au moins une balle dedans. Tu pourrais en finir rapidement. Une balle enfoncée dans ton crâne. Mais ce serait bien trop simple. Bien trop lâche. Bien trop triste. Des pensées noires viennent te déséquilibrer, et un bruit en bas te faire tressauter. Il est là. Ses pas résonnent, le plancher grince sous ses pas. "Sanosuke ?" La voix du paternel retentit dans le salon. L'absence de son fils, rien que la présence du sang immaculé sur le sol ne le rend pas fou de joie. Il monte alors les escaliers. Tu peux l'entendre. "Sanosuke." Voix qui se fait plus forte, plus grave. Comme pour te montrer qu'il est en colère. Comme toujours. Automatiquement, ton bras se lève vers la porte de la chambre. Flingue pointant droit devant toi. Ton doigt glisse sur la gâchette. Et quand la porte s'ouvre, tes prunelles brillants d'un éclat de folie rencontrent celles de ton père qui se figé sur le coup. Mains qui se lèvent à moitié sous la menace, il avance d'un seul pas.
"Sano. Tu oserais tirer sur ton père ? Vraiment ? Relâche ça immédiatement... Avant de faire une bêtise que tu risques de regretter." Foutaises. Un petit rire s'échappe de ta bouche. Cette adrénaline qui te prend est encore inconnue. Mais tu te sens pousser des ailes. Invincible avec cette arme. Pourtant, tu es incapable de tirer. Pour le moment. Il s'approche de toi. Tout en gardant ses yeux dans les tiens. Tes dents se serrent entre elles, et tu te braque vivement. « N'avance plus. Sinon je tire. Et ne pense pas que je n'en suis pas capable. Après tout... C'est un monstre comme toi qui m'a donné naissance. » tu dis, finissant par perdre totalement ton sourire. Pointe du pistolet touchant la poitrine de ton paternel. Ce dernier penche la tête vers la tienne. "Je te connais bien, exactement. Tu resteras une pédale toute ta vie. Au mieux, on t'internera en psychiatrie ou on te condamnera à mort pour meurtre." Des mots qui te déstabilisent. Touché. Il en profite pour venir attraper ton poignet d'un coup sec, et tenter de dd te désarmer. Tu te débats pourtant contre lui, grognant quand il est sur le point de te faire perdre l'avantage. Et là, un coup part. Un coup de feu qui résonne dans tes tympans, qui fait reculer ton père. Qui te fait grimacer. Ta jambe touchée se pose au sol, le sang coulant. Ton paternel va pour revenir à la charge, mais une pulsion te prend. Tu le visés du mieux que tu peux, et tire une nouvelle fois. Mal ciblé car la balle ne fait que traverser son épaule. Tu l'entends hurler, et il pose une main sur sa blessure ouverte. Il aurait pu choisir de t'achever, toi, blessé à la jambe. Mais il s'enfuit comme un lâche. Les coups de feu alertent les voisins. Les sirènes de police retentissent au loin. Et toi, tu tombes à moitié dans les vapes.
Le coude posé sur la table, le creux de la main tenant son menton, Seojun s’ennuyait. Ses yeux peinaient à ne pas se fermer alors qu’il devait encore rempli ce fichu papier. Il savait déjà qu’être flic ça devait être terriblement ennuyant, c’était aussi pour ça qu’il avait préféré être mis à la criminelle, là où toute l’action avait lieu. Manque de bol, après chaque enquête, il fallait se taper des tonnes de papiers à remplir et ça, il détestait. C’était terriblement long et fastidieux et vu qu’il n’avait pas l’habitude, ça lui prenait forcément quinze fois plus de temps que Jimin qui avait déjà fini et qui était parti se chercher un café. Cette petite pause permit donc à Seojun de lui-même faire une pause vu qu’il sentait toujours le regard de Jimin sur lui, à guetter le moindre de ses faits et gestes et son avancée dans son travail. Nul doute qu’il se vengeant de toutes ces fois où c’était Seojun qui lui rendait la vie compliquée. Lui, il voulait juste rentrer et se détendre sur son canapé à jouer à des jeux vidéos avec ses potes, profiter un peu de sa chérie aussi mais non, le voilà coincé ici, quelle tare. Et puis Jimin revenait et il devait s’y remettre. Tandis qu’il avançait doucement mais sûrement, le téléphone du policier se mit à sonner. Etait-ce une bonne nouvelle ? Ils allaient enfin avoir quelque chose d’intéressant à faire ? Et la réponse fut oui. Des coups de feu avaient été entendus et ils devaient aller sur place. Il laissait ainsi les papiers de côté pour plus tard – ou même jamais il espérait – et les voilà reparti pour l’aventure. Comme à son habitude, Jimin ne connaissait pas les limitations de vitesse et ils arrivaient rapidement sur place. Sauf que quand la voiture s’arrêtait, Seojun sentait le malaise arriver. Cette adresse, il la connaissait bien. Et tandis que son estomac se nouait, ils se rapprochaient de plus en plus de l’adresse qu’il connaissait jusqu’à arriver juste devant. Jimin avait probablement senti le malaise parce que ce n’était pas le genre de Seojun de rester silencieux aussi longtemps et ses mains tremblaient fortement. Sanosuke. C’était chez lui, chez son paternel. Des coups de feu, what the hell ? Il se tournait alors vers Jimin. « T’attends quoi ?? Défonces cette putain de porte !! » Pourtant, il avait peur Seojun de ce qu’il allait trouver derrière cette porte. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer ici ? Un cambriolage qui aurait mal tourné ? Un accident ? N’étant pas au courant du drame ayant ébranlé la famille Yoon, il ne pouvait pas se douter un instant de ce qui avait pu se passer. Bien sûr qu’il savait que Sanosuke avait perdu sa maman mais il était loin de s’imaginer que c’était son père le coupable et que depuis toujours il faisait vivre un enfer à son fils. Sanosuke, il gardait toujours le sourire quand il était avec lui, bien sûr qu’il avait conscience que tout n’allait pas pour son meilleur ami mais il ne posait pas de question, préférant juste être présent pour lui et lui changer les idées, estimant que s’il avait envie de lui dire quelque chose, il le ferait de lui-même. Il se sentait mal à l’aise de forcer les gens à se confier quand ils n’en avaient pas envie alors il faisait l’idiot qui ne voyait rien. La porte s’ouvrait finalement et il trouvait un Sanosuke la jambe en sang évanoui sur le sol. Seulement évanoui, n’est-ce pas ? Il avait déjà été sur des scènes de crime mais là, c’était personnel alors il le vivait différemment. Sa main était posée sur sa bouche, choqué de voir une telle scène, le corps incapable de bouger de là où il était.
(pdv Jimin) Un appel, et tout se passe vite. Des coups de feu ont été signalé dans le quartier de Crenshaw. Un quartier malfamé, connu pour les nombreux délits et crimes qui peuvent se passer là-bas. Un de plus que tu pensais. Mais pas n'importe lequel cette fois-ci. Car au fur et à mesure que tu avançais vers l'adresse exacte, tu sentais la tension grimper. Un malaise se construire. Seojun n'a pas pour habitude d'être aussi silencieux, et rien qu'à sa tête, tu vois bien que quelque chose ne va pas. Pour le moment tu ne dis rien, et te concentre sur ton boulot. Garer au bord du trottoir, et après avoir mis ton gilet pare-balles au cas où ça recommencerais, tu te rapproches de la maison en silence, accompagné de tes collègues. Tu charges ton pistolet, et attend un instant pour voir si un bruit suspect arrive à ton oreille. Ce temps d'attente ne plaît sûrement pas à Seojun. Ce dernier te presse d'ouvrir la porte, et tu le regardes d'un air grave. Est-ce qu'il rend compte de la situation au moins ?? Tu serres les dents pour éviter de dire quoi que ce soit de désobligeant, puis ouvre donc la porte d'un coup de pied bien placé. (fin pdv Jimin)
Un bruit sourd te parvient de loin. Comme si on fracassait quelque chose de dure. Des mouvements, des voix. Mais rien qui te fait te réveiller. Inconscience encore trop profonde pour faire quoi que ce soit. Le temps passent, et c'est une fois qu'on te déplace au sol et qu'on commence à t'occuper de ta blessure que tu te réveilles. Soudainement. Aucun cri ne passe les barrières de ta bouche, mais tu grimaces assez pour faire comprendre que tu es bel et bien en vie oui. Tes yeux s'entrouvrent doucement, et tu peux voir un jeune policier, blonds. Tu n'as jamais eu à faire à lui. Tu détournes alors le regard, et cette fois-ci, tu reconnais cette silhouette. Ce visage. Tu le fixes longuement, un peu perdu. Tu savais qu'il étais avec la police. Mais de là à le voir ici, chez toi, suite à cet événement plus que perturbant. Rien qu'à son visage, tu imagines qu'il doit être choqué. Paumé. « Seojun... » que tu souffles, avant de bouger doucement ta main et tendre les doigts vers lui. Sa présence est la bienvenue. Tu as besoin de réconfort, de quelqu'un qui puisse te comprendre. Sur qui tu pourras enfin te reposer. L'autre flic blond vous regarde, et fixe alors ton meilleur ami. "Vous vous connaissez ? Sa tête qui change indique qu'il réalise que oui, vous êtes amis. Plus qu'amis. Il vous laisse vous rapprocher, et s'occupe d'aller parler aux autres enquêteurs. Toi, tu reviens poser tes prunelles sur le doux visage de Jun. Tu tentes un sourire peu maîtrisé. Et tu finis par fondre en larmes. « A-Aide-moi... S'il te plaît... Aide-moi... »
Sérieusement… Seojun ne comprenait pas pourquoi Jimin prenait autant son temps ? Autant quand il y avait un mort ok ça pouvait se comprendre vu qu’il était mort donc inutile de se presser mais là, personne ne savait rien alors aller vite c’était l’urgence absolue. Et quand la porte s’ouvrait enfin, la scène le choquait encore davantage que ce qu’il avait pensé. On se dit toujours que ces choses n’arrivent qu’aux autres, que c’est triste, que ça nous touche mais c’est tout. Sauf que cette fois-ci, ce n’était pas arrivé qu’aux autres, c’était arrivé à son meilleur ami, son frère alors oui, il se sentait touché personnellement et se sentait même idiot à rester là sans rien dire ou faire, inutile à la société. On lui avait dit ça quelques fois, qu’il ne ferait rien de sa vie et pour la première fois, ces mots résonnaient dans sa tête et prenaient un sens tout particulier. C’était peut-être ça dont il avait besoin pour se réveiller enfin d’une vie sans le moindre intérêt ? Son meilleur ami avait besoin de lui et terminé la léthargie, il se sortait de sa transe et enlevait sa main de devant sa bouche pour aller auprès de celui qui avait le plus besoin de lui au moment présent. Soulagement lorsqu’il le voyait bouger puis prononcer son prénom. Sans attendre, il lui saisissait la main et la tenait fermement entre ses deux paumes. Cette main, il refuserait de la lâcher, peu importe ce qu’on pourrait lui dire. Il entendait brièvement Jimin s’adresser à lui. N’étant pas d’humeur bavarde, il choisissait de ne pas s’étendre trop sur le sujet, après tout ça ne le regardait pas. Ce n’était pas comme si ça aiderait l’enquête. « Oui. » Craignant de le voir insister et l’irriter davantage, il avait malgré tout répondu, espérant qu’il n’irait pas plus loin avec ses questions. Ca lui faisait tellement mal au cœur de voir son meilleur ami dans un tel état et surtout lui demander de l’aide de cette façon-là. Son cœur s’était brisé à cet instant et il n’était pas certain de savoir comment le recoller, comment oublier ce moment et aller de l’avant. Tout allait changer maintenant. Avant, tout était simple, il vivait sa vie tranquille et voyait son pote qui squattait chez lui de temps en temps, ils s’éclataient tous les deux mais maintenant qu’il avait vu ça, les choses ne pourraient plus jamais être les mêmes. Pour la première fois, il se rendait compte que le mal-être de son meilleur ami était causé par quelque chose de bien plus compliqué et tragique qu’il ne le pensait. « Je suis là, je ne te lâcherais pas, je te le promets… Qu’est-ce qui s’est passé ? » Il n’était pas certain d’avoir le droit de demander ça mais il avait besoin de savoir, avoir au moins quelques informations pour pouvoir l’aider au mieux, savoir comment cette scène qu’il avait vu avait pu se produire.
eules les larmes qui glissent sur tes joues te font sortir de cette torpeur. Et la douleur à ta jambe revient d'un coup, laissant une grimace déformer ton visage. Tu regarde l'officier de police s'éloigner, te laissant seul à seul avec Seojun. Ce dernier travaille avec eux en tant que stagiaire, et nul doute qu'il va devoir bien se tenir. Tu ne peux plus faire machine arrière. Il est temps pour toi de tout avouer, ainsi, tu seras libéré de ce poids et enfin on t'aidera à aller de l'avant. Tu passes alors ta main sur ton visage pour essuyer tes larmes. Visage humide dont tu aurais préféré que ton meilleur ami ne voit pas. Faible. C'est tout ce que tu es actuellement. Enfin... Heureusement qu'Heejun ne se trouve pas ici. C'aurait été encore bien pire. « J-Je.. C'est mon père... On s'est disputé... Et je l'ai menacé avec son pistolet pour me protéger... Le coup est parti tout seul... » En plein dans ta jambe, pas de quoi te plaindre donc. Tu vois pourtant le visage paumé de Jun, et tu te doutes bien qu'il attend les explications. Pourquoi cette dispute ? Pourquoi ton paternel a-t-il une arme à feu chez lui bien que ce soit légal en Amérique ? Tu soupire un coup, et regarde autour de toi. Avant d'aller attraper ses mains et les serrer fort. « Mon père a toujours été violent.. Depuis qu'il a tout perdu... Violent envers ma mère et moi... Ce qu'il disait.. Comme quoi ma mère s'est enfuie sans rien dire.. Ce n'est pas vrai.. » Tu prends une pause, et tes sanglots résonnent encore un peu. « Il l'a tué.. Il y a six ans... D-Devant moi... Et si tu me crois pas.. Tu n'as qu'à aller dans le jardin... Il l'a enterré dans le jardin... Je ne devais rien dire, sous peine d'avoir le même sort... A-Alors j'ai pris sur moi.. Et il continuait de me faire du mal... J-Je pouvais rien faire.. Et j'avais peur que.. Qu'il s'en prenne à ceux que j'aime... » Que ce soit Heejun et sa famille, Seojun, Minhyuk, Hayden. Tu ne pouvais pas les mettre en danger ainsi. Tu t'en serais voulu toute ta vie. Et maintenant que tout est sorti de toi, tu fonds en larmes. Tu as juste le temps de cacher ton visage contre le torse de ton meilleur ami, pour éviter que ce policier, Jimin, ne voit ta détresse. Même s'il le sait déjà, que cette histoire est plus compliquée qu'il n'y paraît. "L'ambulance est là. Ils vont l'emmener à l'hôpital pour le soigner, et on ira l'interroger plus tard. A moins qu'il t'ai dit quelque chose ? Enfin... Il faudra quand même que je l'entende." Sur ces mots, il vient se pencher vers toi. Il redresse légèrement ta tête en glissant un doigt sous ton menton, de quoi te faire rencontrer son regard perçant. Ton cœur rate un battement et tu te reprends un peu mieux. Il t'indique alors les médecins qui s'approchent de toi, et qui finissent par t'installer sur leur brancard. Rapidement, tes yeux cherchent du regard Seojun. L'angoisse revient. Tu as peur de te retrouver seul. Alors tu espères qu'avec ce regard, il ne te laissera pas tomber. Surtout suite à ces révélations. Tu as surtout peur qu'il te laisse tomber, en pensant que tu ne lui as rien dit parce que tu ne lui faisais pas confiance. Ce qui n'est pas le cas.
Seojun buvait toutes les paroles que pouvait prononcer son meilleur ami, il avait besoin de comprendre comment les choses avaient pu en arriver là mais la vérité était encore bien pire qu’il n’avait pu l’imaginer. Comment avait-il pu être aussi aveugle alors que son meilleur ami vivait une telle vie ? Il n’était encore qu’un gamin insouciant, incapable de voir le monde tel qu’il était réellement : cruel. Pour lui, tout ça n’arrivait que dans les séries policières, des choses un peu tirées par les cheveux qui n’arrivaient pas vraiment dans la vraie vie, et pourtant… il prenait finalement compte que si, ces choses arrivaient dans la vraie vie et pouvait toucher n’importe qui. C’était douloureux de prendre conscience de ça d’une telle façon, le monde de Seojun s’écroulait clairement là. Il n’aurait jamais imaginé une telle violence chez le père de Sanosuke et encore moins une sociopathie pareille. Comment pouvait-on tuer sa propre femme devant son propre fils et continuer sa vie comme si de rien n’était ? Comment est-ce que personne n’avait eu de doute ? Une femme ne s’enfuit pas comme ça sans laisser de preuve. Non vraiment, il ne comprenait pas. Mais il ne laisserait pas les choses continuer ainsi. Son père serait arrêté et mis sous les verrous un long moment. Seojun ferait tout pour que ça soit le cas. Quitte à le retrouver lui-même. Seojun n’était pas un tueur, il n’allait clairement pas le finir mais ça ne voulait pas dire que l’envie n’était pas là. Il avait tué donc méritait la mort, c’était aussi simple que ça et pour ce qu’il avait fait subir à son fils, il méritait la mort la plus douloureuse et lente possible. Il le serrait tout d’un coup très fort contre lui. « Je n’ai pas besoin de vérifier, je te croirais toujours sur parole. Je te promets qu’on va le retrouver et lui faire payer tout ça. Je mettrais tout en œuvre pour que tu sois en sécurité à partir de maintenant. » Il écoutait les mots de Jimin sans prendre la peine de lui répondre tout de suite. Sanosuke n’avait pas besoin d’entendre cette réponse, alors il la donnerait une fois le garçon un peu plus loin. Il laissait les médecins s’occuper de lui du mieux qu’il pouvait. Une fois un peu plus loin, il se tournait vers le policier et fronçait ses sourcils vers lui. « Tu devrais dire à tes hommes de creuser dans le jardin. Et d’organiser une battue pour retrouver son père. Je ne pense pas que Sanosuke sera en mesure de tout te dire alors t’as plus de chances d’en apprendre de moi que de lui. Il a besoin qu’on le laisse tranquille maintenant. » Pas question de les laisser le harceler après ce qu’il venait de vivre. Seojun avait déjà été du genre rebelle avec les forces de l’ordre mais là, c’était malgré tout justifié et il ne laisserait personne blesser davantage son meilleur ami. Quitte à se prendre un blâme, il s’en fichait totalement. « Je te conseille de le retrouver avant moi. » Il s’approchait à nouveau de son meilleur ami puis tournait sa tête vers Jimin.« Je peux aller avec lui à l’hôpital ? » Il restait malheureusement son supérieur donc il se devait d’avoir son autorisation avant de faire quoi que ce soit. Et s’il lui disait non, il le ferait quand même… donc autant que le policier lui donne le feu vert tout de suite.
’esprit apaisé, les mots balancés à l’extérieur de toi. Tu peux enfin respirer plus aisément. Il t’a fallu en arriver à là, à frôler la mort, pour pouvoir tout avouer. Ton paternel s’est échappé, et à cette heure, il doit sûrement être caché à l’aide de ses quelques amis. Même soigné, qui sait. Et tu as peur. Peur qu’il revienne pour toi. Peur qu’il finisse ce qu’il a pu commencer il y a des années. Tu serres doucement tes petits doigts autour de la veste de ton ami, avant de te laisser prendre en charge par les ambulanciers. Tu as tout juste le temps d’entendre les mots de ce policier « Hm… Tu peux y aller. Prend soin de ton ami, d’accord ? Je m’occupe du reste. » Un tapotement sur l’épaule de Seojun avant qu’il ne parte pour donner les directives à ses hommes. Toi, allongé sur ce brancard qui entre dans le véhicule, tu laisses une dernière larme couler sur ta joue. Avant de perdre une nouvelle fois connaissance, l’épuisement ayant pris le dessus une nouvelle fois. Le trajet se fait donc rapidement pour qu’on te prenne en charge sans tarder. Deux petites heures suffisent pour soigner ta jambe, en plus de te laisser te reposer le temps qu’il faut dans une chambre de réveil. Ton médecin passe de temps à autre pour vérifier ton état qui reste stable. Constantes bonnes, il invite même Seojun à venir attendre à l’intérieur, à tes côtés. Tu n’as plus la notion du temps. Mais quand tu te réveilles, le soleil a disparu du ciel. La Lune a pris place, les rayons lunaires te caressant délicatement le visage alors que tu ouvres les yeux. Les clignant un peu, tu tournes lentement le visage sur le côté en sentant une présence proche de toi. Celle de ton meilleur ami. Tu pourrais encore pleurer en te souvenant de tout, mais enfin, c’est un sourire qui apparaît sur ton visage. Tu es libéré. Délivré de tout ce mal. Tu vas enfin pouvoir avancer dans la vie. Vivre comme les autres. Vivre avec ton aimé, sans avoir peur de rentrer chez toi. Et en y pensant, tu te demandes bien ce que tu vas devenir. Toi qui ne pourras plus entrer dans cette maison pour cause de scène de crimes. Aucun argent sur toi pour louer un appartement, même un taudis serait beaucoup trop cher pour toi. Tu te mords alors la lèvre, et pose ton avant-bras sur ton front. « Qu’est-ce qu’il va se passer, maintenant ? » demandes-tu doucement au Hwang, laissant ta main se faufiler vers la sienne pour la garder auprès de toi.
Nul doute que Seojun allait protéger Sanosuke comme s’il était sa propre ombre désormais. Il ne pardonnait pas qu’on puisse user de violence contre une personne, encore moins quand elle faisait partie de sa famille mais là, son père avait dépassé toutes les limites et il se promettait de le traquer, le retrouver et lui faire payer tout ce qu’il avait pu faire endurer à son ami. Rongé par la rage, il n’écoutait que lointainement ce que pouvait lui dire Jimin et bien qu’il lui avait dit ça sous le ton du questionnement, il ne prendrait aucun non comme réponse valable. Sûrement que Jimin l’avait senti d’ailleurs, ou peut-être pas mais sa place était auprès de Sanosuke, quoiqu’il arrive. Dès que son ami fut mis dans l’ambulance, il grimpait dans cette dernière et tenait la main de son ami afin que jamais il ne se sente seul. Les heures défilaient lentement à l’hôpital dans l’attente que son ami soit enfin libéré de tout soin et qu’il puisse entrer dans sa chambre mais il ne se verrait être à aucun autre endroit. Il attendrait, que ça prenne deux heures ou toute une journée. Là était sa place et personne ne l’en dissuaderait, pas même Sanosuke en personne. Quand il put enfin pénétrer dans sa chambre, ce dernier dormait à poing fermés. En attendant, Seojun s’était occupé comme il avait pu en textotant sa copine, jouant à des jeux sur son téléphone, écoutant de la musique, les divertissements ne manquaient clairement pas et finalement, son ami ouvrir enfin les yeux. « Tout va bien aller maintenant. Je vais retrouver ton père et le mettre au trou pour toujours. Et toi, tu peux venir chez moi, on a largement assez de place pour ça. Je me sentirais plus à l’aise de te savoir près de moi. » Il serrait fort sa main dans celle de son ami. Non, il ne le laisserait aller nulle part ailleurs que chez lui et ça, Sanosuke devait s’y habituer le plus rapidement possible, pour son propre bien. Il avait évidemment discuté de tout ça avec sa copine avant, afin d’avoir son feu vert mais il savait qu’il l’aurait sans le moindre souci. Elle l’aimait bien Sanosuke et elle était ravie de pouvoir l’aider un peu. Elle était si belle et si douce qu’elle allait prendre soin de lui comme si c’était son petit bébé, il allait être chouchouté avec le couple, sans aucun doute. Seojun se doutait bien qu’il n’aurait nulle part où aller et pas assez d’argent pour se loger à l’hôtel ou bien louer un studio alors plutôt qu’il ne s’inquiète pour rien, la solution lui avait paru être la meilleure.
ien que tu sois hors de danger, tu ne peux t’empêcher d’être anxieux. Ton père est encore en liberté, sûrement pour plus beaucoup de temps. Mais qui sait ce qu’il peut faire durant ce laps de temps. Tu as peur qu’il s’en prenne à tes proches pour se venger de ton affront. Tu secoues alors la tête en entendant la proposition adorable de ton meilleur ami. Dans de meilleures circonstances tu aurais accepté, mais là c’est différent. « Hm… Non. Je ne veux pas vous déranger. Je trouverais un autre endroit pour me loger… Les policiers vont sûrement m’aider pour ça. Ton coéquipier. » Tu as l’habitude de dormir à la belle étoile, alors un endroit en piteux état et tout petit ne te fait pas peur. Tu accepteras tout, du moment que tu ne gêneras personne. Tu sais que Seojun pense autrement, et que sa petite-amie ne dira rien tellement c’est la plus adorable du monde. Mais tu préfères que ça se passe ainsi. Tu serais mal à l’aise, et tu auras du mal à trouver ta place en plus de ça. Tu te redresses doucement, puis attire un peu plus ton ami vers toi, afin de l’enlacer. Tes bras se glissent autour de lui, et ta tête se pose au creux de son cou. « Merci. Grâce à toi, je vais pouvoir vivre. » dis-tu doucement, avant de relever les yeux vers lui. Tu espères qu’il ne t’en voudra pas trop non plus, de lui avoir caché tout ça durant toutes ces années. Tu n’arrivais tout simplement pas à dire la vérité, à condamner ton père. Au fond de toi, tu avais toujours vu ton père comme ton père justement. Même s’il te faisait énormément de mal autant physiquement que moralement, même s’il avait tué ta mère, tu avais toujours cette même vision. Et en plus de ça, il te menaçait. Maintenant que la situation a évoluée, tu peux tourner une page et aller de l’avant. Soupirant un coup, tu recules et vient observer la blessure à ta jambe. Et avec un peu de courage et d’énergie restant, tu te relèves du lit, défiant les médecins qui t’ont ordonné de te reposer. L’hôpital n’est pas le meilleur endroit pour toi. Tu jettes un œil vers le Hwang, le suppliant du regard. « Il faut que je m’en aille maintenant… Je ne veux pas rester ici. » Tu as peur qu’il te dise non. Alors tu n’attends pas de réponse particulière. Tu récupères tes affaires personnelles, t’habille comme il faut, pour enfin te diriger vers la sortie de la chambre. Avançant en boîtant, tu longes les couloirs, évitant de croiser le regard de certains patients. Jusqu’au moment où tu te cognes contre quelque chose. C’est en levant la tête que tu reconnais le visage du coéquipier de Seojun. Jimin si tu as bien retenu son nom. Ce dernier n’a pas l’air d’être convaincu par ta décision. « Je peux savoir ce qu’il se passe là ? T’es censé rester ici le temps que ta blessure guérisse. » Petite pause, avant qu’il ne reprenne de plus belles. « Aish… T’es comme Junnie alors. Têtu comme une mule. » Durant quelques secondes tu bug. Junnie ? Surnom que tu as donné à ton petit-ami. Mais au vu de l’ambiance actuelle et du regard que porte ton ami vers le plus âgé, tu imagines que c’est de lui dont il s’agit. « Je… Je ne retournerai pas là-bas. » que tu dis en serrant doucement ta veste contre toi, prêt à le contourner. Pourtant, le geste qu’il fait te surprend un peu. Il te retient par le poignet, toi qui commençais à avancer. Et il te fixe longuement. « C’est bon. Je m’occupe de tout. Je trouverais un endroit pour que puisses y loger. Et en attendant, tu viendras chez moi. Quelques jours seulement hein. »
Seojun soupirait. Sanosuke ne pouvait-il donc pas l’écouter et faire ce qu’il disait pour une fois ? Il ne serait pas en sécurité tant que Seojun n’aurait pas un oeil sur lui, du moins sans la tête de Seojun c’était ainsi que ça se passait mais si on comparait chez lui et dans une planque de la police, forcément que la deuxième solution était la plus logique. Mais la logique avait quitté l’esprit de Seojun pour le moment, depuis qu’il avait vu son meilleur ami assis là par terre, en sang. « Remercies moi plutôt en venant à la maison… » Tétu ? Légèrement. Il n’avait évidemment pas besoin de le remercier, il n’avait pas fait grand chose après tout… S’il s’était retrouvé là, c’était parce qu’il y avait eu un signalement pour coup de feu tiré. Sans ça, aurait-il été au courant de la vérité ? Pourtant, il n’arrivait pas à lui en vouloir de lui avoir caché tout ça, il comprenait malheureusement les raisons qui l’avaient poussé à agir ainsi et c’était difficilement condamnable. En plus, il serait un ami pitoyable s’il lui en voulait à un moment pareil. Sanosuke avait besoin qu’il soit présent et positif, pas boudeur. « Pardon ?! Non mais tu rêves là ! Tu vas rester ici, que tu le veuilles ou non ! » Non mais il hallucinait, il n’écoutait même pas ce qu’il lui disait et à peine sa phrase commencée qu’il était même parti de sa chambre. Non mais… pourquoi lui rendre la tâche aussi difficile, hein ? Il se retrouvait donc seul dans la chambre et soupirait. Ok, il devait se calmer s’il ne voulait pas frapper dans quelqu’un, ou un mur. Soufflant un bon coup, il quittait lui aussi la chambre d’hôpital afin de retrouver le fuyard. Et il le retrouvait en compagnie de nul autre que Jimin. « Je t’ai entendu ! » Mais il n’avait pas vraiment tort, Seojun était effectivement tétu comme une mule lui aussi. Pour autant, l’entendre l’appeler Junnie était… étrange, en plus d’être un surnom ridicule, évidemment. Pourtant, Sanosuke continuait de n’en faire qu’à sa tête, y compris face à un policier, vraiment il en avait des couilles pour agir ainsi. Il le féliciterait presque. « Tu as le choix, c’est soit chez moi, soit chez lui… Et si tu dis non, je t’assomme et t’y emmènes de force. » Oh non, il ne blaguait absolument pas en disant ça. Sa patience avait des limites et Sanosuke l’avait clairement atteinte. Il avait été seul jusqu’ici mais c’était désormais terminé et il ne pourrait rien faire contre ça. Seojun serait présent, qu’il le veuille ou non. Et avec Jimin qui semblait sur la même longueur d’onde que lui, il semblerait qu’il puisse compter sur lui et qui sait, appuyer suffisamment pour que Sanosuke se décide enfin à accepter ce qu’il proposait. De toute façon, il faudrait bien qu’il aille quelque part… et c’était la procédure quand l’agresseur courait toujours de cacher l’agressé. « Si jamais ça peut te décider… il a une super piscine… »
u observes les deux hommes qui te font face. L’un qui est têtu et qui souhaite te garder chez lui pour être sûr que tu ne risques plus rien du tout. Et un autre qui veut t’héberger chez lui. Ce policier que tu ne connais pas encore, mais qui pense pouvoir faire quelque chose pour toi. Ils sont vraiment adorables de vouloir t’aider. Tu aimerais refuser et te débrouiller seul, mais tu doutes qu’ils te laisseront faire. Hochant alors vaguement la tête, tu continues ton chemin. « Va pour la maison du policier. Si tu veux Jun, tu peux venir avec nous. Au moins le temps de… que je m’installe, non ? » Tu lances un regard vers ledit policier qui ne refuse pas. Autant être plusieurs au cas où. Tu attrapes donc tes dernières affaires qu’on te tend et file de là le plus rapidement possible. Longs couloirs, ascenseur qui descends trois étages, et vous voilà enfin arrivé dans le parking de l’hôpital. Tes pas ne sont pas assurés, et tu es bien obligé de boîter, ta jambe n’était pas aussi guérie qu’on le prétend. Mais de toute manière tu n’aurais pas voulu rester plus longtemps ici. Cet endroit sordide que tu détestes tant. Tu t’installes donc dans la voiture de service, à l’arrière, puis met correctement ta ceinture avec un peu de mal. Tes yeux divaguent entre les deux policiers dont l’un semblent te fixer plus que la normal. Aka Jun, qui a sûrement peur de te lâcher du regard plus d’une seconde. Doucement, tu lui fais un petit sourire. « Hey. Tout va bien. » dis-tu lentement, ne sachant pas si ça va vraiment le rassurer. Mais bon… Il le faut. Tu devrais même être le premier à avoir la frousse que ton paternel retombe sur toi. Et ce n’est pas le cas. Tu as décidé d’aller de l’avant, et de ne plus te faire marcher dessus. Après cette nuit mouvementée, tu as su débloqué ce truc qui coinçait en toi. Débloquer ton courage. Tu l’as fait pour toi, mais aussi pour ta mère et tous tes autres proches qui tiennent à toi. C’est donc sans regret, et avec un dernier coup d’œil derrière toi que tu t’éloignes de cet hôpital. Voiture prenant le large, prêt à découvrir ta nouvelle demeure pour quelques jours.
Sanosuke n'était de toute façon pas en état de prendre une décision convenable, il suffisait de le voir essayer de leur faire croire qu'il pouvait se débrouiller seul. Que nenni. Tout ce temps, il avait pu se débrouiller seul et on voyait bien où ça avait mené. Alors non, Seojun ne comptait pas le laisser livré à lui-même maintenant qu'il savait tout ce que son meilleur ami avait pu traverser. Il avait tenté de l'inviter chez lui mais ce dernier avait refusé. Deux choix s'offraient à lui, soit venir chez Seojun, soit aller chez Jimin. Il s'agissait des deux seuls choix qu'il lui autoriserait. Aucun autre choix ne sera admis, point. « Oh mais je ne comptais pas te laisser y aller seul ! » Il savait qu'il pouvait compter sur Jimin mais pour autant, c'était lui le meilleur ami donc il ne partirait que quand tout irait bien. Il n'allait pas le laisser à ses bons soins tout de suite, oh non. L'heure était donc au départ, il suivait les deux autres sans jamais lâcher son meilleur ami du regard, y compris dans la voiture. Ce dernier l'avait d'ailleurs sûrement remarqué, tant qu'il se senti obligé de dire que tout allait bien. Un mensonge, clairement. Comment pourrait-il aller bien ? Foutaises ! Il lui répondit par un simple haussement d'épaules et quelques minutes plus tard, les voilà arriver devant la demeure, gigantesque soit dit en passant, de Jimin. Ca avait beau ne pas être la première fois qu'il venait ça restait franchement impressionnant. Une fois la voiture arrêtée, il n'hésitait pas à en sortir rapidement et ouvrir la portière pour Sanosuke. « Essayes de ne pas te perdre, hein. » Lui se perdrait dans une telle demeure, à n'en point douter. Il n'avait jamais pensé vivre dans une telle demeure, lui qui trouvait déjà sa maison grande alors qu'à côté de cette demeure c'était une cabane au fond du jardin… Il n'avait jamais rêvé d'une telle demeure parce qu'il savait que jamais il ne pourrait s'en offrir une mais il devait avouer que ça avait franchement de la gueule et que c'était enviable d'être riche à ce point-là. Attrapant le bras de son meilleur ami, il le guidait à l'intérieur. Il serait bête qu'il se perde dès maintenant, n'est-ce pas ? Il était curieux de découvrir de nouvelles pièces, notamment la tronche que pouvait avoir une chambre.
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Jeu 25 Fév - 12:27