a new chapter, together (Shinhe)

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L

a journée aurait pu bien terminée. Aujourd'hui, après tes cours, tu devais aller à l'hôpital pour prendre enfin ton rendez-vous pour l'opération de ton cœur. Tu as eu le temps de réfléchir, et de mettre de côté cette peur qui t'a souvent empêchée de penser correctement. Pourtant, ton corps ne t'a pas laissé cette occasion d'y aller par toi-même. Tu as eu une petite crise le matin, mais elle est passé en prenant ton médicament. La seconde, elle, a failli être fatale. Alors que tu allais en cours, tu t'es effondré dans les couloirs de l'université suite au fait que ton cœur a décidé de s'arrêter comme ça sans prévenir. D'urgence, on a dû t'emmener à l'hôpital, et les médecins ont pu te réanimer de justesse dans l'ambulance. Cette nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre, à l'université, tandis que ta mère et ton frère sont venus le plus rapidement possible à ton chevet. Tout comme Phet qui s'est permis de te visiter avant la nuit. Allongé sur ton lit, tu viens de passer deux petites heures à dormir. Et tu attends toujours de voir ce visage qui t'aide à survivre. Shinji. Tu n'as fait que penser à lui ces dernières heures. Tu sais qu'il va venir. Ce n'est pas le meilleur petit-ami du monde pour rien tout de même. Tu frottes donc tes yeux et te redresse légèrement sur le lit, jetant un œil vers la fenêtre de la chambre. Tu aperçois le soleil qui commence à descendre dans le ciel. Et tu te mords alors la lèvre en repensant à tout ça. La peur te prend d'un seul coup, et des larmes montent à tes yeux. Des larmes que tu retiens vainement. Oui. Tu as bien cru y passer. Et maintenant, tu vas devoir te faire opérer d'urgence ce soir.

Tu passes une main sur ton visage humide, reniflant par moment, faisant attention au fil qui passe par ton nez pour te donner assez d'air et ainsi apaiser ton corps qui a été en insuffisance respiratoire durant un moment. Le son des pas des médecins en dehors de la pièce te font frémir, et tu finis par te rallonger, remontant les draps jusqu'à ton menton. Tu trembles, mais tu essaies de penser à autre chose pour ne pas pleurer plus que tu ne le fais déjà. Plus facile à dire qu'à faire surtout quand on se trouve enfermé dans une pièce toute blanche avec cette machine aux bips incessants. Tu allais te retourner face au mur et fermer les yeux, quand soudain, la porte s'ouvre vivement. Là, la tête inquiète de ton japonais apparaît dans ton champ de vision. De quoi faire ravaler rapidement tes larmes. Tu ne peux pas te montrer ainsi face à lui. Pas comme ça. Pas maintenant. Lentement, tu te positionne un peu mieux et esquisse un vague sourire pour tenter de le rassurer un minimum. « Hey... Je n'attendais plus que toi, avant mon opération. » Tu imagines qu'il a dû flipper durant tout ce temps à ne pas savoir comment tu allais. Mais enfin, vous êtes réunis. « On va enfin pouvoir vivre ensemble sans avoir peur du lendemain, après ça. »

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J

ournée complexe, il la sentait venir, celui dont la tête n'était que misère et catastrophe. Air qui s'était montré oppressant, quand les nouvelles étaient tombées : et il n'avait pas pu courir de ses répétitions comme il l'aurait voulu. Pourtant les appels l'avaient effrayé, et ce fut à une pause, qu'explosa les tremblements entre ses muscles si frêles. Ô qu'il était effrayé, lui, alors que le corps avait accouru le plus rapidement possible. Professeurs prévenus, piano abandonné : car l'hôpital avait appelé, car il se trouvait là-bas. Et les trottoirs s'étaient transformé en endroit de crain, pour traverser la ville sans réellement perdre de temps. Car il connaissait les rues, il connaissait les recoins, lui qui ne pouvait toujours pas mettre les pieds dans les véhicules décharnés. Catastrophes des esprits qui ne faisaient que lui jouer des tours, alors que lui se désagrégeait petit à petit sous les minutes bien trop douloureuses. Nuit qui commençait à tomber, alors que le regard fatigué ne faisait le mener un peu plus vers cet endroit maudit. Ne plus y retourner, il aurait bien aimé retenir ces quelques mots de son enfance. Car il ne savait trop bien ce qui allait se passer : et pourtant il savait pertinemment que le chinois était plus fort qu'il ne voulait le croire. Lui le savait parfaitement, et sans doute n'avait plus aucun doute en tête après ces simples idées harmonieuses. Pas qui arrivèrent alors à effleurer les carrelage froid, question posée, réponse offerte, sous un numéro de chambre qui ne ferait que le guider à lui. Se préparer mentalement à être fort, à montrer que tout allait bien. Comme pour ne pas l'inquiéter plus et ne faire que le détendre avant que tout ne commence.

juste pour venir effleurer,

de ses doigts délicats,

ses phalanges miraculées.

Porte atteinte, mots des médecins et de la famille alors qu'il essayait de détendre ses muscles pour ne pas paraître trop anxieux, il se laissa porter à l'intérieur, traversant alors la porte avec un sourire plus timide au visage. "Coucou toi." qu'il laissa sortir de sa voix posée, venant se rapprocher tout doucement de lui pour finir par s'installer calmement à ses côtés. Lippes légèrement étirées, épaules crispées comme pour ne faire que montrer qu'il était en réalité bien tendu, il se pencha tout doucement pour venir embrasser son front, tête se hochant tout doucement. "Hmm...Tu pourras faire tout ce que tu veux après ça. On pourra aller là où t'as envie. T'as une idée en tête ? Quelque chose que tu veux faire en premier ?", question posée, comme pour lui changer un peu les idées, essayant de faire comme si de rien était : car c'était sans doute ce qu'il savait le mieux faire, lui, sous ses airs apaisés. "Tu sais que ça va bien se passer hmm ? T'as pas trop à t'en faire. Puis je serais là quand tu te réveilleras." Car lui ne bougerait pas de là, il se contenterait de rester assis sur une chaise, le temps qu'il faudra, des heures entières s'il le fallait : il s'en fichait bien, si c'était pour voir son visage une fois les opérations terminées. Il le sentait, lui, que tout se passerait bien, que rien ne pourrait lui arriver. Confiance bien gardée, jusqu'aux sourires bien trop trop délicats, de celui qu'il voulait voir se réveiller.

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V

oir son visage, son doux sourire, fait voler les papillons dans ton ventre. Puis tu te détends, ton cœur s'apaise. Tu ne peux pas être plus heureux qu'en ce moment. Certes être à l'hôpital, près à te faire opérer, ce n'est pas tant la joie que ça. Mais tu es avec l'être aimé. Tu ne demandes rien de plus. Tu tends alors une main vers lui, attrape l'une des siennes, et sourit un peu plus. Il aimerait savoir tes désirs après que ton opération se sera déroulé avec succès. Certains pourraient demander la Lune, mais toi, tu es bien plus modeste. Bien plus romantique et amoureux même. « En premier.. J'aimerais simplement te prendre dans mes bras. Et que tu écoutes mon cœur en bonne santé qui bat pour toi. » Tu rougis en même temps de dire ces mots. Oui c'est très niais. Pourtant tu le penses vraiment. Pour toi c'est le plus important. Puis, tu sais qu'après ça, tu seras bien trop fatigué. Et il te faudra rester quelques jours en observation le temps que ton état se stabilise correctement. Tes prunelles se posent un peu tout autour de toi, avant que tu ne vienne le tirer doucement vers toi pour qu'il s'assoit sur le bord de ton lit.  « Mh.. J'sais. Mais j'ai quand même peur... Il y a des chances que ça ne fonctionne pas non plus. Mais au moins.. Tu seras le dernier visage que j'aurais en tête, si je devais mourir. » En plus de ton frère et ta mère évidemment. Mais tu es content de savoir Shinji proche de toi. Les murs de la salle d'opération vous sépareront, mais qu'importe. Ça ne durera que quelques heures. Après tu pourras pleinement tenir sa main et parler avec lui. Dormir avec lui aussi. Des siestes durant la journée sont les bienvenus. Délicatement, tu glisses une main sur la nuque de ton japonais. Petite pression sur cette dernière, afin de le ramener contre toi. Corps contre corps, tu viens déposer tes lèvres sur les siennes pour échanger un doux et long baiser. Tu récupères tous les sentiments mis dedans, et rempli ton cœur d'amour pour la suite des choses. Lentement, tes doigts caressent sa nuque, puis, tes lèvres déposent de petits bisous sur son cou. Tu essaies de te détendre avec cette méthode, et détendre aussi le Ito. Il a l'air si tendu sous tes mains. Et tu ne sais pas comment le rassurer au mieux. Si ce n'est d'espérer, de croire à 100% que l'opération se déroulera sans accro. « Tu peux aussi rester, avant mon opération de ce soir ? Je ne veux pas te lâcher. Ni avant, ni après. » que tu dis en sentant quelques petites larmes perler au coin de tes yeux. Cependant tu te retiens de craquer et de fondre en larmes. Tu as promis de prendre sur toi et d'éviter de dramatiser. Même si c'est compliqué pour quelqu'un comme toi il est vrai. Tu reviens donc l'attirer contre toi pour l'étreindre et l'embrasser à nouveau, plus amoureusement. De petits baisers qui s'enchaînent et qui te font te sentir comme dans un nuage tout doux et tout moelleux.

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R

egard ne le quittant plus, alors qu'il laissa ses doigts s'agripper aux siens, sourire discret pour ne faire qu'en rassurer les esprits : ô lui ne voulait que rassurer les esprits pour lui montrer que tout irait bien, que rien n'arriverait, tant qu'ils seraient ensemble. Alors sous la réponse modeste du plus jeune, prunelles qui scintillèrent tout doucement en hochant la tête. "Rien que ça vraiment ? Tu sais que t'enlacer je peux le faire n'importe quand non ?" qu'il vient tout doucement embrasser sa joue, essayant d'imaginer un instant ce qu'il pourrait l'emmener faire. "Y'a le temps, c'est vrai, mais tu pourras faire tout ce que tu veux maintenant. Tu verras.", et cette peur de ne pas pouvoir voir les jours suivant ne serait plus que vague souvenir, car après tout il n'y avait plus rien à craindre, dans ces myocardes adoucis. Se laissant alors attirer sur le lit pour simplement s'asseoir auprès du plus grand, il fronça un peu des sourcils sous ses dires : car lui y croyait, et il n'y avait pas un doute à avoir sur le fait que tout réussirait. "Je veux pas t'entendre dire ça ou te voir penser ça. Comment tu veux que ça fonctionne si tu y crois pas ? Ca se joue souvent à ça, une opération, ou encore une guérison. A la volonté. Alors je veux plus t'entendre dire ce genre d'idioties. ", comme pour le motiver un peu plus : car tout se passerait bien.

car les cœurs se réjouiraient;
sous les mélodies harmonieuses.

Main sur sa nuque pour ne faire que prolonger leurs lippes les unes sur les autres, délicatesse qui ne put que le faire frissonner un instant : douceur instable, alors que rapidement il ne put que se faire couvrir de bisous en essayant de ne pas trop résister. Car lui n'était sans doute pas aussi niais, alors qu'il lui lança un léger regard avant de rire tout doucement. Tendu, évidemment qu'il l'était, après tout les heures seraient décisives, et même s'il avait confiance en ce qu'il se passerait, peut-être que l'appréhension ne le quitterait jamais vraiment. "Qu'est-ce que tu tentes de faire hmm ?" qu'il murmura, avant de se caler un peu mieux pour le prendre calmement dans ses bras, calant sa tête contre la sienne. "Je bouge pas d'ici jusqu'à demain. Que crois tu hmm ? Que j'allais aller m'amuser ? Je compte bien rester.", car de toute manière, il n'avait pas la tête à faire autre chose. Larmes qu'il avait pointé au bout des prunelles, alors qu'il le laissa faire, baisers enchaînés alors qu'il essayait de le faire se calmer un peu, il finit par le caler contre lui avant de soupirer un peu. "Aller. Repose toi hmm ?" qu'il embrassa sa tête, fermant un peu les yeux en finissant par le bercer simplement. color=#006666]"C'est à quelle heure...? Pour savoir combien temps il nous reste..."[/color] Pour savoir ce qu'il allait bien inventer pour simplement le faire se détendre un peu plus. "Tu veux qu'on fasse un truc en attendant ? Ou on peut juste rester comme ça aussi...De toute manière je reste là...Alors t'en fais pas..." Vidéo, simple jeu, ou alors simplement contempler le plafond. Lui tout lui allait : du moment qu'il était avec lui jusqu'au bout.

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T

u le sais bien ça, qu'il peut t'enlacer n'importe quand et n'importe où quand il le souhaite. Pourtant il n'y a que ça qui t'est venu à l'esprit. Le simple fait de sentir et recevoir sa chaleur, serré entre ses bras, et humer son doux parfum, ça te suffira. Largement. Ton côté mielleux ressort aussi facilement dans ces moments de faiblesse. Tu l'écoutes alors par la suite et ne fait que hocher la tête face à sa positivité quelque peu déconcertante. L'une de tes mains n'arrêtent pas de voyager sur son corps, ne voulant pas le voir s'éloigner de toi ne serait-ce qu'une seule seconde. Tu l'attires à toi, lentement, et laisse la place à tes lèvres qui viennent s'amuser avec leurs consœurs. Délicatement, subtilement, tu laisse même tes dents les mordiller durant un petit instant. Tu le vois reculer son visage du tien, sourcils froncés. Et sa question tombe rapidement, de quoi te faire rire un peu et en même temps laisser place à une moue adorable. « J'essaie de me détendre. Ça m'aide de t'avoir contre moi et de t'embrasser. » tu dis sincèrement, avant de le laisser s'allonger mieux à tes côtés, bras enroulés autour de lui. Évidemment qu'il va rester là. Tu le connais bien. Mais pourtant ça t'embête un peu. Tu dépose un bisou sur son menton et le regarde, l'air désolé. « Je sais que tu n'aimes pas cet endroit à cause de ton passé... Je te fais souffrir indirectement. Et je.. Je ne veux pas que tu te forces pour moi. Ce serait malhonnête de ma part de t'enchaîner ici, bien que l'envie ne me manque pas haha. Mais... Voilà. C'est tout. » Avant même qu'il ne prenne la parole, tu sais qu'il va te contredire et dire que tout ira bien pour lui. Shinji prend toujours sur lui quand il s'agit de toi. Alors oui ça t'embête et peut parfois t'énerver aussi. Tu t'es donc promis de t'occuper de lui comme il l'a fait depuis toujours, une fois que tu seras complètement remis de ton opération. Pour le moment tu te concentres à jouer avec ses mains et ses longs doigts, la fatigue revenant pointer le bout de son nez. Clignement d'yeux persistant, tu essaies tant bien que mal de rester éveiller. « C'est dans deux heures, je crois... » souffles-tu du bout de tes lèvres, tandis que le sommeil prend de la place. Ton corps se détend irrémédiablement, et tu fonds contre le torse de ton aimé qui arrive à t'endormir rapidement grâce à ses mouvements tendre et doux.

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Les heures passent, trop rapidement pour toi. Toi qui t'es endormi durant tout le restant de ton temps contre Shinji. En ouvrant les yeux, tu t'en veux un peu. Mais tu n'en as pas le temps, puisque les infirmières viennent te chercher pour t'emmener en salle d'opération. De quoi te filer un coup d'angoisse. Rapidement, ta main s'accroche à celle de ton petit-ami qui se tient debout à tes côtés, et tu le fixes longuement. Une larme roulant le long de ta joue. « Je t'aime. On se voit tout à l'heure, d'accord ? » Seul moyen pour toi de positivé et de te dire que tout ira bien. C'est avec le visage de Shinji dans tes pensées, celui de ta mère et de ton frère aussi, que tu finis par être amener vers cette fameuse salle. Tu as le temps de voir une dernière fois ton japonais, juste avant de voir les portes se refermer derrière toi. A partir de maintenant, tu es seul face à ton destin.

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Cette lourde opération a duré plus longtemps que prévu, dû à la complexité de la tâche et aux complications survenues durant ces heures intenses. Pourtant, au petit matin, pendant que les premiers rayons du soleil pénètrent dans ta chambre de réveil. Lumière qui caresse tes paupières et qui te fait doucement réveiller, avec un sentiment étrange. Tu cligne des yeux plusieurs fois de suite, regarde autour de toi, puis aperçois le médecin qui vient te parler. De l'opération, principalement, et de ce qu'il va se dérouler par la suite. Tu écoutes vaguement, encore un peu dans les choux. Et ton regard s'attardent sur ta famille et Shinji qui se trouve derrière la fenêtre de cette chambre. A t'observer, en attendant leur tour. Qu'est-ce que tu as hâte de les sentir tout contre toi. Et c'est chose faite quelques minutes plus tard. Tu remercies ton médecin et le docteur Akio qui vient déposer un bisou sur ta joue. De quoi te déstabiliser grandement et te faire rougir jusqu'aux oreilles. "T'es un warrior Tian. Je te l'avais dit." Des paroles qui te font alors sourire, jusqu'à ce que ta mère et ton frère fassent leur arrivée. En pleurs, tout joyeux de te voir en pleine santé. Enfin... Presque en pleine santé. Il te faut reprendre des forces et être surveillé encore pendant une bonne grosse journée. Mais le plus dur est passé de ce qu'on te dit. Le sourire aux lèvres, papillons dans le ventre quand enfin tu croises le regard de Shinji, une main se tend vers lui. Puis une deuxième. « Je veux mon câlin ! » que tu dis en faisant une petite moue, et riant un peu par la suite. La légèreté t' enveloppe ainsi que l'amour porté par ta famille réunie ici. Les trois personnes les plus importantes dans ta vie. Même si, évidemment, il manque Phet pour fermer ce petit cercle rien qu'à toi. Ton monde.

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E

vidences prononcées alors qu'évidemment, que le plus jeune pouvait simplement le coller en permanence, douceur toujours de mise quand les jours s'écoulaient et que les fatigues en devenaient si fragiles; ô lui n'espérait qu'en dévoiler les envies plus extravagantes. Car après cela, Tian pourra se permettre plus ou moins tout ce qu'il veut. Activités plus physiques, parcs et jeux en tout genre : pour simplement enivrer les esprits de douceurs si importantes. Fin rire révélé sous les quelques interrogations passagères, il embrassa tout doucement sa joue, sourire relevé pour en détendre les atmosphères avant de se laisser fondre contre lui. "Et bien te gêne pas alors, c'est pas moi qui vait me plaindre. " qu'il s'amusa un instant, glissant ses doigts dans ses cheveux, comme pour le rassurer sous les mots visés juste alors que lui préférait ne simplement pas y faire attention. Habitude prise à force, dont il préférait ne pas penser pour ne pas sombrer trop longtemps. "Je peux bien faire un effort tu sais ? Ca va pas me tuer. Puis bon, c'est lointain t'en fais pas." ; lui n'en n'avait gardé que les séquelles de l'accident, peur post-traumatique de devoir affronter les véhicules au quotidien. Préférant alors se concentrer sur le jeu de main du plus jeune, le laissant faire ce qu'il veut de ses doigts, il l'observait discrètement, fatigue au regard sous ses prunelles vacillantes. "Dans deux heures hmm ? Essaie peut-être de te reposer un instant. T'as l'air épuisé." qu'il murmura tout doucement, le calant un peu mieux contre lui comme pour le laisser se poser un instant. Ne plus réfléchir, ne plus s'inquiéter de ce qu'il pouvait se passer : juste être soi-même. Doux bercements jusqu'à en trouver le sommeil, douceur d'un temps pour le seul qui le méritait : sous les anxiétés à venir.

et les heures avaient sonné ;
sous les crépitements sacrés.

Main non lâchée, simple hochement de tête à ses derniers mots avant de le voir disparaître derrière les portes blanches, pour en apercevoir les avenirs meilleurs. Longueurs du temps passées à faire des aller-retours entre les couloirs, chaise utilisée pour fermer à quelques instants les yeux : et le sommeil ne viendrait pas. Car malgré ce qu'il avait pu lui dire, lui n'en restait pas moins inquiet. Lèvres mordues jusqu'à en regarder les secondes passant, doigts joints se serrant entre eux : jusqu'à en apercevoir son retour. Visage apaisé, anxiété évanouie, quand le simple mot des médecins avait réussi à en apaiser les esprits. Et il ne pleurerait pas : beaucoup trop heureux pour cela, ne voulant que sourire encore et encore alors que le poids avait quitté ses fines épaules. Attente interminable pour pouvoir enfin accéder à celui qu'il voulait pouvoir prendre dans ses bras, il laissa tout le beau monde passer avant lui ; famille des plus importantes alors que lui, tout sourire, ne put que s'approcher un instant de lui dès que tout le monde eut évacuer un peu la zone. "Coucou toi...", simple murmure, avant d'en faire éclater les vocales dans les salles si délicates. "Tu veux juste un câlin ?", qu'il s'approcha alors tout doucement, venant délicatement l'amener contre lui sans pour autant trop le serrer : peur de lui faire mal, alors qu'il devait encore se remettre de la chose. "Tu vois ? Je t'avais dit que tout se passerait bien. T'es fort, Tian.", paroles prononcées alors qu'il se permettait de lui en voler de légers baisers, comme pour le rassurer, comme pour se rassurer lui-même, alors qu'il n'avait pas fermé l'œil de la nuit.

Fatigue au sommet, faisant glisser une chaise juste auprès de lui pour simplement en reposer le corps, il n'arrivait pas à en perdre son sourire, ému de voir que tout s'était finalement bien passé, tout en espérant qu'aucune complication n'arriverait par la suite. "Dis toi que tu pourras bientôt rentrer à la maison, hmm ?", car lui était impatient de simplement pouvoir le couvrir de douceur. "J'imagine juste que tu devras faire attention pendant un bon mois non ? Faudra aussi prévenir Phet. Il sera content de te voir en pleine santé." Et qui ne le serait pas ? Après tout, s'il pouvait simplement l'observer encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir le faire, il n'hésiterait pas une seconde. Simple envie d'admirer celui qu'il aimait enfin hors de danger, comme pour le voir s'épanouir un peu plus. "Quand tu rentreras, je te ferais un bon repas. Après tout c'est ce que je sais faire de mieux. Y'a un truc que tu voudrais manger en particulier ? Même si tout doit être meilleur qu'ici je me trompe ?" qu'il rigola un instant sans pour s'empêcher de parler encore et encore, détendant les épaules crispées et les voix vaguement tremblantes. Car il était heureux, beaucoup trop, et que sans doute ne pourrait-il tout simplement pas bouger d'ici, lui qui avait déjà prévenu école pour les absences à venir. Et qu'importe, ce n'en était que les répétitions de morceaux qu'il connaissait par cœur.

pour simplement rester à ses côtés.

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N

on. Tu ne pensais pas être aussi fort que ça. Mais tout le monde te prouve le contraire. Surtout après cette opération délicate qui fut un grand succès. Collé contre ton amoureux après les retrouvailles de ta famille, tu viens doucement caresser ses cheveux. Humer son parfum. Ce que tu adores ça… Un câlin comme tu les aimes. « Un bisou aussi. » Ni une ni deux, tu lui en vole un rapidement avant de sourire comme un gosse. Et tu le laisses à son tour te voler des baisers, avec tendresse. Les papillons qui logent dans ton ventre depuis bien longtemps se mettent à danser malgré ton état de fatigue, et tu viens te caler doucement contre le japonais, recherchant sa chaleur corporelle. Les jours et semaines qui suivront risques d’être dures à supporter, oui. Mais il le faut bien. Puis, à l’instant-même, tu ne vois pas comment tu pourrais faire n’importe quoi. Bien que tu sois casse-cou de nature, là c’est totalement différent. Tu sens que tu as vraiment besoin de repos. « Hm… Je l’appellerais tout à l’heure. Il pourra me rendre visite à la fin de la journée, le temps qu’il finisse de travailler. Ou de s’envoyer en l’air avec Minhyuk, tout dépend de la situation. » que tu dis en plissant les yeux et tes lèvres par la même occasion. Oui tu ne t’embêtes pas à sortir des âneries. Ça prouve que tu es bien là ! Tu finis par te redresser un peu, pour te mettre en position mi-assise, mi-allongée, faisant une plus grande place à ton homme sur le lit. « D’accord, je ne dis pas non à ta cuisine ! Hum… Oh ! Tu te rappelles du poisson que tu avais cuisiné, la dernière fois ? Avec une sauce à l’oseille je crois… C’était… C’était le jour de notre premier baiser en plus. » lances-tu avant de fermer les yeux et rougir d’un coup en y repensant. Le jour où tu as fini par sauter le pas. Il s’en est suivit des choses juste après ça. Du drama, des retrouvailles, votre première fois ensemble (et ta première fois tout court). Puis, de jolis souvenirs, comme le voyage au Japon et d’autres sorties en couple. Pour rien au monde tu ne pourras oublier tout ça. Ouvrant les yeux pour l’observer amoureusement, tu remarques bien que quelque chose cloche. Tu le vois, tendu, voix tremblante. Et tu te mords alors la lèvre face à cette vue de Shinji vulnérable. « Tu peux pleurer, tu sais. Je sais que ça a été dur pour toi. Alors ne t’en fait pas. Ça te soulagera. Tu verras. Crois-en l’expérience de Tian le pleurnichard. » tu dis ça en rigolant un peu, mais venant caler la tête de ton homme contre toi, de sorte à cacher ses larmes s’il venait à pleurer. Tu le connais, lui qui fait tout pour paraître fort et impassible. « Je t’aime Shinji… » Tu déposes un bisou sur sa joue, puis avec délicatesse, tu glisse une main dans ses cheveux. « Maintenant que tout ça est derrière nous… On pourrait penser à l’avenir. Ça te dirait, de venir t’installer dans ma chambre ? » Ouais, tu aurais pu demander à trouver un appartement avec lui. Mais pas assez d’argent et pas encore assez grand pour être parfaitement autonome. Puis ta mère risque de refuser très fort. Déjà qu’elle a du mal à laisser partir Liang.

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w/ @"TIAN HE"

E

t il l'enlaçait, sans ne plus vouloir le lâcher. Epreuve passée, plus dur envolé, et il espérait à présent que seul le soleil ne brillent, au dessus de leurs simples têtes : pour ne plus en trouver là les problèmes les plus évidents. Baiser volé, avant qu'il ne vienne lui-même l'en couvrir comme pour lui en faire oublier les quelques moments les plus complexes, et simplement se plonger dans les futurs qui les attendaient. Mais ô Shinji n'était pourtant pas des plus prévisionniste. Faire les choses au dernier moment, sans planifier lui plaisait tout autant que s'il devait en régler les agendas, et peut-être que tout leur promettait encore mystère au fil du temps. Le laissant alors s'installer comme il le désirait contre lui, doigts caressant simplement ses mèches délicates, il en laissa pour les rires doucement sous les imaginations débordantes du plus jeune.
"Okay...Mais je pense qu'il sera sur la fin du travail tu sais ?", car lui n'en parierait pas beaucoup sur la situation de son ami. Pourtant la nourriture en faisait rapidement son apparition, et d'un simple hochement de tête, il se mit doucement à sourire sous les souvenirs. Car les mémoires en était là, et il ne pouvait que s'en rappeler, lui aussi. "C'était sans doute du saumon...Tu sais...le poisson rose. Je t'en referais alors...Si ça te tente.", comme pour en remonter calmement les minutes du présent jusqu'au passé. Mais avant tout cela, il lui en fallait les repos, jusqu'à ce qu'il soit totalement rétabli : jusqu'à ce qu'il puisse enfin profiter plus entièrement du monde extérieur.

pour en passer le temps ensemble.

Pourtant, il ne s'était pas attendu à ce que le plus jeune ne vienne accueillir sa tête contre lui, alors que les muscles s'en détendaient, et que malgré les attentions, il préféra en secouer le visage. "Je sais....Mais j'ai pas envie de pleurer. Je suis juste content. De t'avoir là, avec moi.", car le japonais n'était pas du genre à craquer, et encore moins face aux gens. Fermant alors simplement ses yeux épuisés pour calmement se reposer contre lui, il en resserra tout doucement ses bras autour de lui, avant même de lui voler un léger baiser derrière ses douces attentions. "Moi aussi je t'aime." qu'il en murmura contre lui avant de rire tout doucement sous cette proposition inattendue. Regard lancé alors qu'il en haussa un sourcil, pour finalement ne faire que s'en amuser sous les innocences bien trop prononcées. "Dans ta chambre ? Mais pour y vivre c'est un peu petit tu sais ?", car une chambre n'en était là que sommaire, comparée aux réelles habitations. "On a le temps pour cela, non ? Après tout...Il faut que tu te remettes sur pied, puis...tes études, hmm ? Et on pourra toujours rechercher un endroit où se loger ensemble, hmm ?" Ne pas précipiter les choses pour profiter un peu plus de tout ce qu'il y avait à venir. Le futur était encore lointain, pour eux, vie entre les mains à présent pour simplement en profiter le plus possible : tous les deux. "Alors durant ce temps...On pourrait se faire pleins de sortie ? Je viendrais te chercher...parfois dormir chez toi...toi chez moi...Non ? Vivre...un peu plus dans notre temps. Si bien sûr ça te va, le temps d'en parler plus sérieusement.", jusqu'à voir ce qu'ils pourraient faire tous les deux : quand les naïvetés en seraient balayées, et quand les temps viendraient. Car Shinji voulait pouvoir profiter encore de ces jeux entre eux, jusqu'à finalement pouvoir s'installer ensemble : pour les stabilités sincères ; pour les amours délicats.

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w/ @"Shinji Ito"

Q

u’est-ce que tu ne ferais pas pour lui ? Pour ton japonais. Tu le trouves adorable, courageux. Bien plus que toi au final. Il ne t’a jamais lâché durant toutes ces épreuves, il t’a épaulé jusqu’au bout. Sans lui, tu doutes que tu en serais là. Tu serais sûrement en train de vivre ta vie sans avoir eu l’envie de faire cette opération. Tu restes donc contre lui, apaisé, heureux de pouvoir enfin commencer un nouveau chapitre avec Shinji. Ta proposition de venir s’installer dans ta chambre est d’ailleurs la première chose à laquelle tu as pensé. Une idée assez étrange quand on y pense, mais qui veut tout dire pour toi. Pourtant, tu l’entends glousser et ça te fait hausser un sourcil avant de faire une petite moue. « C’était une façon de dire… Je veux pas être loin de toi. » Encore plus maintenant que tu vas guérir totalement, après un petit mois de repos. C’est sûr qu’une chambre c’est bien trop peu pour y loger, y vivre, comparé à d’autres logements sur le marché de l’immobilier. Mais c’est un début. Tu écoutes cependant le japonais qui est bien plus mûr que toi, bien moins fou que toi. Et tu joues avec ses cheveux, hochant simplement la tête, sachant bien qu’au fond de toi il a raison. Ça te rend triste, mais vous aurez le temps en effet de construire votre petit nid ensemble. « Mmh… D’accord. On fait comme avant. Mais on essaiera de faire plus de choses. Des choses qu’on ne pouvait pas faire à cause de moi. Même… Même voyager dans des villes pas loin. Et tu as intérêt de venir encore chez moi pour dormir ! Je te kidnapperais sinon ! Paroles de Tian. » que tu dis avant de sourire grandement, puis attraper l’une de ses mains pour jouer avec. Tu allais dire encore une chose, mais l’arrivée de ton infirmier te coupe dans ta lancée. Ton regard se pose sur un fauteuil roulant qu’il vient simplement déposer dans le coin de la chambre, pour lorsque tu pourras sortir de l’hôpital. Il t’explique simplement que les premiers jours seront très fatigants, ton cœur doit se remettre doucement mais sûrement. Tu devras donc faire le moins d’effort possible, avant de commencer tes rendez-vous chez la kinésithérapeute de ta mère. Tu le remercies alors d’un signe de tête et d’un petit sourire, avant de lancer un regard vers ton aimé, les yeux brillants d’amour. « A partir de maintenant, tu vas pouvoir être fier de moi. »

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w/ @"TIAN HE"

J

oie qui le parcourait, comme légers frémissements de simplement pouvoir s'en tenir avec lui juste là, et tout n'était que délicatesse, dans les quelques idées que le plus jeune tentait de lui exploser là. Et il ne faisait que l'embêter juste un peu, pour le faire réagir et le faire sourire comme il le pouvait. "C'était bien imagé. Mignon. Mais t'en fais pas j'ai compris. Je compte pas aller trop loin. ", promesse prononcée, car il n'était pas du genre à en dire mensonges en tout genre. Car lui aussi, voulait passer du temps avec lui, plus que d'habitude : pour lui en faire découvrir que tout pouvait s'en montrer plus simple. Bras restant autour de lui, à en caresser tout doucement les épidermes pour en relaxer tout doucement les épaules, et peut être qu'à présent, tout se montrerait bien plus doux encore. Rire laissant alors transparaître à ses mots, il le regarda un instant avant d'en embrasser sa joue. "Tu me menaces maintenant ? Où est passé le Tian tout mignon ?", qu'il s'amusa alors tout doucement avant de reprendre finalement pour ne faire qu'approuver. "Oui. On voyagera. Où tu veux. Y'a pleins de lieux à voir aux alentours, alors on aura de quoi faire." Se promener, prendre l'air et profiter des paysages tous les deux sans avoir à ne plus se restreindre.

pour en découvrir de nouveaux horizons ;
tous les deux.

Lui laissant alors tout doucement sa main durant la visite de son médecin, il tenta de tout se remémorer, pour pouvoir l'accompagner dans tout cela. Car il voulait pouvoir le soutenir du mieux qu'il le pouvait, alors même que les sourires ne faisaient que se dessiner sur son visage. "Pas besoin. Je le suis déjà, fier de toi, Tian. ", qu'il murmura tout doucement contre lui, se redressant alors d'un coup pour en embrasser légèrement son front. "Tu veux tester le fauteuil ? Après tout sûr que tu t'y habitueras vite...Je te pousserais.", qu'il essayait de le rassurer tout doucement, de ces journées qui en seraient des plus rayonnantes à présent. "Hmm...Et du coup je propose qu'une fois rentré...Je te fais un repas...Et après on peut se reposer ? Après tout faut pas trop te fatiguer pour pouvoir profiter encore plus après ça.", qu'il en planifiait presque la journée, avant de se pencher un peu plus vers le plus jeune pour lui en tendre la main. Faire fleurir les étoiles entre ses prunelles en le sortant d'ici : lui faire oublier la fatigue pour lui montrer qu'à présent, ils pourraient tout faire entre eux. Et il n'y avait qu'à commencer dès qu'il se rétablirait : bientôt.

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T

u fais une moue et donne un petit coup de poing dans l’épaule de ton aimé. « J’espère bien que tu n’iras pas loin. Je te mettrais un GPS dans ton corps de toute manière, quand tu dormiras. Comme ça je pourrais te retrouver plus facilement. » Il est vrai que tu es différent du Tian d’avant. Avant, tu étais tout mignon et tout naïf. Mais maintenant que votre relation dure depuis plus de deux ans, d’autres émotions et sentiments ont fait apparition. De la possessivité et de la jalousie. Shinji l’était, et l’est encore aujourd’hui, mais tu ne savais pas ce que ça faisait réellement. Plus ça va, et plus tu n’as pas envie de le quitter. Même si tu lui parle h24 sur le téléphone quand vous n’êtes pas ensemble physiquement, ça te manque. Tout te manque de lui. Tellement que tu as l’impression que ça devient maladif. Enfin heureusement pour toi, tu n’es pas arrivé au point d’être toxique. Et heureusement vraiment… sinon tu t’en serais voulu. Tu ne veux en aucun cas perdre ton japonais. Il est trop important pour toi. Bien plus qu’il ne le pense. « Hum… Quand on sera rentré, on pourra se créer un petit cahier. Là où on pourra noter les voyages à faire, les sorties à réaliser. Ou même de simples petites choses du quotidien qu’un couple ferait. » Il y a tellement de choses à faire encore, et même à refaire. Ton cahier ferait mille pages au moins, si ce n’est pas plus. Tous ce que tu voulais faire avant, que tu ne pouvais pas faire non plus. Désormais, tu seras bien plus libre dans tes mouvements.

Du moins c’est ce que tu pensais, avant de voir arriver ce fameux fauteuil roulant qui va devoir te suivre durant quelques semaines. Tu fais les gros yeux, et fixe Yuki, qui ce dernier hausse les épaules avant de s’en aller en sachant que tu vas sûrement ruminer pendant des heures. Tout sauf ça. Tu allais faire ton grincheux, mais les mots de Shinji te font frémir et rougir d’un seul coup. Il est fier de toi ? vraiment ? Tes yeux brillants d’amour scintillent encore plus, et tu te retiens de sauter sur lui pour un gros câlin. « Je veux bien le tester oui. Il faut que je m’y habitue, comme tu dis. Autant le faire tout de suite. » Et avec le japonais, tu sais que tu es entre de bonnes mains. Tu n’as pas peur, et est prêt à aller de l’avant. Le plus difficile est passé désormais. « Ouuuui. Un repas et après un dodo dans tes bras. C’est tout ce que je souhaite. Je ne serais sûrement pas capable de courir un marathon dès les premiers jours. » dis-tu avec humour, avant de venir te redresser doucement pour la suite des choses. Avec lenteur, tu laisses tes jambes sortir de sous les draps, pieds se posant à terre. Tu attends que ton petit-ami vienne rapprocher le fauteuil roulant pour te hisser sur tes jambes. Premier essai raté : tu retombes sur le lit, sur tes fesses. Alors tu prend le temps de te concentrer et de prendre le peu d’énergie que tu as pour te relever une seconde fois, avec l’aide de Shinji qui te tient au cas où. Une fois tes fesses posées sur le fauteuil, tu souris doucement et lève la tête vers le plus grand. « C’est étrange, mais satisfaisant de savoir que tu vas pouvoir me chouchouter… Emmène-moi dans le jardin. J’ai besoin de l’air frais. S’il te plaît. »

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E

t il sait, le japonais, que cela ne convenait pas forcément au plus jeune. Mais justement ; il était jeune, et ils avaient tout le temps encore pour penser aux choses sérieuses. Lui ne voulait pas commencer à penser aux papiers d'adultes, aux obligations et tout ce qui venait encore avec ce que souhait Tian, où lui n'y voyait que les côtés positifs. Alors il ne lui mentait pas. Un jour peut-être, mais pour le moment, lui voulait pouvoir se concentrer sur l'instant même. "Un GPS ? Rien que ça ? Et si je suis pas d'accord moi hein ?", qu'il fit une légère moue avant de froncer du nez. "T'as pas besoin de ça pour savoir où je suis hein, un message suffit." Sans doute était-ce là une méthode un peu trop possessive à son goût, car il lui en laissait les libertés, lui, et même s'il savait que cela n'était qu'humour finement maladroit, il ne pouvait pas s'empêcher de faire une légère moue. Et peut-être comprendrait-il un jour, que de ne pas passer toutes leurs minutes ensemble en rendrait les moment où ils ne pouvaient que l'être encore plus formidable. Le japonais avait fini par grandir, depuis déjà longtemps. Bien trop mature, et bien trop logique, car tout devait se ranger correctement dans sa tête. "On peut. Surtout toi n'hésite pas hmm ? Après tout maintenant t'as plus à te retenir." , et cela pouvait être quitte ou double. Il se demandait, Shinji, ce qui allait bien pouvoir se passer à présent dans le futur. Car tout était possible, maintenant, et il avait hâte de voir le plus jeune s'épanouir bien plus encore.

pour le voir sourire ;
le voir briller.

Alors test à faire, de son nouveau moyen de locomotion, il hocha la tête, avant de rire tout doucement. "Un repas et après dodo...De toute manière je ne comptais pas te laisser faire autre chose jeune homme.", humour employé, et pourtant il en était des plus sérieux, lui. Car il devait se reposer un maximum, et c'en était le plus important de tout. Approchant tout doucement le fauteuil de lui, il le laissa un instant tenter de s'installer par lui-même, avant de l'aider sans attendre pour se caler contre le dossier. Sans doute était-ce plus dur de s'y asseoir, que de s'en lever, car il espérait qu'il ne s'habitue que plus facilement au quotidien pour le moment à y grimper tout seul. Après tout il ne serait pas toujours là pour l'aider, et il ne voulait simplement pas le voir embêté à cause de ce mini véhicule. "Ca te choque tant que ça ? Pourtant c'est ce que je fais quotidiennement non ? te chouchouter." qu'il rigola tout doucement avant de reprendre. "Dans le jardin alors.", sourire léger, alors qu'il finit par tout doucement le guider entre les couloirs pour le guider là où il le désirait. Journée à combler, car il ne pourrait pas toujours poser des absences auprès de la fac. "Ici ça te va ?", qu'il lui indiqua un petit endroit près d'un banc placé sous un banc. Fraîcheur de l'extérieur qui n'en était pas forcément des plus rassurante, alors tout doucement, il retira sa veste pour la poser sur les épaules du plus jeune. "Heureusement que tu rentres bientôt, parce que c'est vraiment pas confort ici.", paroles qui se voulaient plus légères, pour en détendre les épaules de tous. Et il était bien plus rassuré, à présent, de simplement pouvoir l'avoir à ses côtés ainsi. Profiter de l'extérieur tout en veillant à ne pas l'affaiblir plus, et il ferait attention, à ce qu'il se repose correctement une fois rentrés.

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T

u rigoles un peu. « C'était une blague tu sais... C'est pas légal de suivre quelqu'un à la trace. Je pourrais aller en prison. » Tu réfléchis un peu avant de sortir l'une de tes plus grosses conneries : « Je serais badass en prison non ? Tian le délinquant. » Tu souris un peu, voulant juste détendre l'atmosphère. Et qui dit détendre l'atmosphère dit raconter des âneries. L'opération que tu as subis, ce n'est pas rien. Et le fait de savoir que tu vas vivre plus longtemps que tu ne le pensais, ça te rend tout joyeux et tout con. Tu serres doucement les grandes mains de ton aimé et tu te redresse un peu mieux. « Hmmm... On y réfléchira ensemble. J'aimerais que ce soit une liste de choses qui nous ferais plaisir à tout les deux. A cause de moi tu... Tu n'as pas pu faire grand chose. » Tu tournes la tête sur le côté, relâchant ses mains et serrant ta robe de chambre, un peu embêté. A cet âge-là quand on est amoureux, on ne pense pas à vivre ça. A vivre une vie de couple où la personne qu'on aime est gravement malade et risque chaque jours d'y passer sans s'y attendre. Des années de stress, des années, des années à se retenir de vivre pleinement les choses à cause de ta fichu maladie qui ne voulait pas te lâcher la grappe. A cet âge-là quand on est amoureux, on devrait faire ce qu'il nous plaît sans penser aux conséquences. Sans avoir peur du lendemain. Et c'est ce que vous pourrez faire dès à présent, une fois que ta convalescence sera totalement terminée. Une fois que le médecin te donnera le feu vert pour recommencer une nouvelle vie, écrire un nouveau chapitre. Mais passons. Une fois que le fauteuil roulant se trouve à tes côtés, tu n'attend pas pour t'y installer confortablement. Les paroles de ton petit-ami te font sourire amoureusement. « Je le savais ! Tu veilleras sur moi alors. Que je ne fasse pas de bêtise. J'aime bien cette idée... » Shinji qui veille sur toi. Il l'aura de toute manière toujours fait depuis que vous vous connaissez. Bien plus désormais au vu de votre situation actuelle, mais toujours. Et c'est réciproque. Tu seras toujours là pour lui, comme des amoureux doivent être. « Tu es le meilleur chouchouteur de tout les temps. » que tu dis en souriant à pleine dents, tandis que le japonais t'emmène à l'extérieur. L'air frais caressant ta peau te donne des petits frissons, et enfin tu peux prendre une bonne bouffée. Rester enfermer entre quatre murs blanc, même si tu en as l'habitude, ce n'est pas ce que tu aimes par dessus tout. Si tu pouvais, tu sortirais de l'hôpital dès maintenant pour retrouver ton nid douillet à toi. Une envie qui ne s'éteindra pas de si tôt. Les dires du japonais sont vraies. L'hôpital n'est pas confort. Et en plus de ça, c'est un endroit bien trop angoissant. Tu ne fais souvent que croiser des personnes malades ou blessées. Logique puisque c'est le lieu fait pour soigner les gens. Et en plus de ça, voir la détresse des proches n'aident en rien. Ça te fait penser à Zadig. Et qu'est-ce que c'est dur, même si cela fait des mois qu'elle n'est plus avec vous. Ton sourire se fane légèrement, et tu te tâte à revenir vers Shinji. « Dis... Je peux te poser une question, et que tu réponde honnêtement ? » Tu marques une pause, joues avec tes manches, dents mordillant tes lèvres qui n'ont rien demandé. « Si... Si l'opération avait échoué, et que.. Et que je n'étais plus là... Qu'est-ce que tu aurais fait ? »