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| | Sweet company • Alice & Olivia  Mer 27 Jan - 23:04 Sweet companyRejetant la tête en arrière, Liv repoussa les quelques cheveux qui lui tombaient encore sur le visage, avant de remonter sur sa planche. Elle avait eu la chance de pouvoir quitter le boulot assez tôt, et comme ça lui arrivait bien souvent, elle avait prit la direction de Manhattan Beach pour aller dompter quelques vagues. Rien n'était mieux que le surf pour lui permettre de se vider la tête et lui éviter de penser à la foule de problèmes qui étaient les siens. Elle se contentait de se laisser porter par la vague et de faire en sorte de ne pas se vautrer lamentablement ou de se prendre un autre surfeur. Il fallait dire que même si on était en plein hiver, les températures à Los Angeles étaient pour le moins clémentes, et il y avait du monde sur les plages à n'importe quelle heure de la journée, du couple d'amoureux qui venait se bécoter à l'ombre d'un palmier à la gravure de mode qui venait parfaire son bronzage tout en essayant de se trouver une fille à emballer, en passant par les habituels crétins qui étaient là uniquement pour reluquer des jolies filles en bikini. Olivia avait même croisé quelques-uns de ses étudiants avant de se jeter à l'eau, à qui elle s'était contentée d'adresser un simple signe de main. Même si elle aurait été prête à mettre sa main à couper qu'eux n'auraient pas hésité à l'assaillir avec tout un tas de questions par rapport à ses cours où aux devoirs qu'elle avait pu leur donner. Mais c'était bien la dernière chose à laquelle l'enseignante voulait penser. Elle était là pour s'amuser et décompresser, pas pour bosser. Finissant par retrouver le sable de la plage, Liv ramassa sa planche qu'elle coinça sous son bras, avant de prendre la direction du parking où elle avait garé sa voiture. Une fois à destination, la quadra attacha sa planche sur le toit de sa Jeep, avant d'attraper ses affaires dans le coffre. Une fois séchée et habillée, Olivia grimpa dans sa voiture, avant de prendre la direction de son endroit favori dans tout Los Angeles. The Planet. Le bar lesbien le plus branché de la ville, qui était tenu par nulle autre que Loan, sa meilleure amie et plus proche confidente, sans compter Ellen. Depuis toutes ces années, Olivia était clairement devenue une habituée des lieux, à tel point qu'elle lançait de temps en temps pour plaisanter qu'il était grand temps qu'elle ait un tabouret avec son nom gravé dessus. Le pire, c'est que connaissant la propriétaire des lieux, elle aurait bien été capable de le faire, juste pour l'asticoter. Quoi qu'il en soit, l'enseignante n'avait jamais dit non à un verre ou deux après une dure journée de boulot, et elle préférait encore le faire au Planet plutôt que toute seule chez elle, à comater devant la télé avec son verre à la main. C'était sûrement une vieille habitude prise à l'époque où elle écumait les soirées étudiantes, mais Olivia préférait quand il y avait un peu d'ambiance pour briser la monotonie de la chose. La brune était du genre à trouver que boire seule avait quelque-chose d'incroyablement triste, là où elle trouvait vivifiant d'être entourée de gens qui essayaient de parler plus fort que les voisins, avec de la musique qui sortait des amplis. Arrivant enfin au bar, Olivia n'eut pas de mal à se garer, profitant du fait qu'il était encore relativement tôt et qu'il restait encore du temps avant que les gens ne sortent du boulot et viennent profiter eux aussi d'un moment de détente bien mérité autour d'un verre. Remettant un peu d'ordre dans ses cheveux qui gardaient encore quelques traces de son récent passage dans l'eau, Liv passa la porte de l'établissement, affichant un petit sourire devant cet endroit qu'elle connaissait si bien. Comme elle s'y attendait, il n'y avait pas foule, et l'enseignante s'installa rapidement là ou elle avait l'habitude, pianotant sur le bar en attendant que quelqu'un vienne s'occuper d'elle. Jetant un coup d’œil dans la salle, la brune finit par voir Alice qui sortait de la partie de l'établissement réservée au personnel, et elle ne put s'empêcher d'afficher un petit sourire. Elle appréciait la française. Elle ne rechignait pas à la tâche, comme le prouvait le fait qu'elle avait réussi à devenir co-gérante du bar alors qu'elle était partie de très bas. Et le fait que toutes les deux étaient devenues amantes aidait grandement Olivia à l'apprécier. Malgré le fait que la brune n'arrivait pas à assumer le fait qu'elle aimait les femmes et à s'engager sur le long terme avec elles, ça ne l'empêchait pas de savoir prendre du bon temps, et elle s'était trouvée une partenaire idéale en la personne d'Alice « Salut beauté! Tu profite du calme avant la tempête? » Demanda la quasi-quinquagénaire alors que la barmaid finissait par s'approcher d'elle « Comme d'habitude. » Un Long Island Iced Tea, c'était toujours avec ça qu'elle commençait quand elle venait au Planet. Un cocktail pas des plus compliqués à réaliser, et qui avait le mérite d'être bon « Alors, quoi de neuf par ici? » Ça n'était pas parce que leur relation se résumait principalement à du sexe qu'elles ne pouvaient pas discuter comme deux personnes civilisées. code par drake. Alice & Olivia |  |
| | Sweet company • Alice & Olivia Ven 5 Fév - 23:36 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il y a des jours avec et des jours sans. Des jours où rien ne semble aller, sans qu’on ne puisse l’expliquer, les nerfs à vif et le moral dans les chaussettes. Aujourd’hui, c’est un de ces jours, interminable et grognon, mais tu te dois d’afficher ton demi-sourire habituel et de faire ton travail comme si de rien n’était. Après tout, si même toi ne saurais mettre des mots sur ton humeur maussade – si ce n’est peut-être la fin de ton cycle menstruel – tu ne peux décemment pas rejeter le blâme sur tes clientes. Personne ne se leurre. Le Planet, on y vient pour l’ambiance, pour sa réputation qui le précède, mais surtout pour l’équipe féminine agréable et toujours aux petits soins.
C’est avec une pointe de jalousie que tu regardes ta patronne et amie - ou collègue, tu ne sais plus très bien ce qu’il faut dire à présent – quitter l’établissement. Elle te laisse souvent seule aux manettes, mais ce soir tu aurais préféré un peu de soutien face à la vague de fêtardes qui s’annonce. Machinalement et en sifflotant au rythme de la musique diffusée par les haut-parleurs, tu coupes de quartiers de citron vert, tries les plus belles feuilles de menthe et prélèves quelques zestes d’orange pour être prête à assembler en vitesse les cocktails les plus populaires de la maison. Tu finis par abandonner ton poste, l’espace de quelques secondes, pour vérifier la réserve.
Les bras chargés de bouteilles de prosecco que tu dois mettre au frais, tu esquisses un véritable sourire en distinguant la silhouette d’Olivia, installée à sa place habituelle, accoudée au bar. « Salut beauté! Tu profites du calme avant la tempête? » Le vin pétillant rangé à l’abri dans le frigo, tu réponds, taquine : « C’est toi, la tempête ? » Comme si sa question révélait le genre de promesses indécentes qu’il vous arrive de vous faire, sans grande subtilité. « Comme d'habitude. » Tu jettes un regard, mi-amusé, mi-offensé, à la brune l’air de dire mais pour qui tu me prends ? Tes mains avaient déjà plongé dans la glace en lui disant bonjour, une bouteille de vodka ouverte sur le comptoir. « Alors, quoi de neuf par ici? » Son verre plein claque sur le bois face à elle. « Tu viens de rater Loan. » Ce qui veut aussi dire qu’il n’y aurait que ta conversation pour la divertir aujourd’hui. Un coup d’œil furtif à ta montre connectée, et tu ajoutes : « On attend un enterrement de vie de jeune fille d’ici d’une heure. » Un rire vient s’étouffer dans ta gorge. « C’est pas que j’ai envie de me débarrasser de toi, mais à ta place je filerais avant. J’ai mal au crâne rien que d’y penser. » Tu ne devrais pas parler ainsi. Ces événements t’amusent habituellement, et puis la paye est bonne, le pourboire en vaut souvent la chandelle. Mais le groupe n’est pas encore arrivé, que tu as déjà perdu patience. « Quoique… Tu pourrais rencontrer du monde sans trop de difficultés. » C’est une balle dans le pied que tu te tires, compromettant sérieusement ton happy end en lui promettant des conquêtes faciles, mais tu n’as pas de quoi être jalouse. Votre relation ne le permet pas, ce serait franchement hypocrite.
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| | Sweet company • Alice & Olivia Mer 10 Fév - 20:00 Sweet companyLiv ne put s'empêcher de sourire, alors qu'Alice lui demandait dans une question pleine de sous-entendus si c'était elle la fameuse tempête dont elle parlait. Elle aimait ce côté un peu aguicheur chez la française. Ça commençait à faire un certain temps que ce petit jeu se jouait entre elles, et à force elles avaient finit par adopter une certaine forme de routine. Clairement pas de quoi faire un couple – ni l'une ni l'autre ne voulaient de ça – mais elles n'étaient pas que de simples connaissances qui couchaient ensemble quand l'envie leur en prenait. Des deux, c'était probablement Alice la plus tempétueuse, même si Olivia était plus ou moins restée une jeune étudiante qui aimait croquer la vie à pleine dents autant que possible avant qu'elle ne soit plus en mesure de le faire. C'était pour ça que leur petit arrangement lui convenait parfaitement. Elle qui fuyait l'engagement avait trouvé là quelqu'un avec qui ça collait bien, mais qui ne risquait pas de lui demander un jour ou l'autre de venir s'installer chez elle ou n'importe quoi d'autre qui la faisait fuir aussi vite qu'un personnage des vieux dessins animés qu'elle regardait étant gamine. Bon, coucher avec la collègue de sa meilleure amie provoquait inévitablement quelques petites remarques de la part de cette dernière, mais Loan l'asticotait en toute amitié et en toute franchise ça soulageait Liv de savoir que la blonde n'avait pas le moindre problème avec ça. La dernière chose que Liv voulait, c'était bien de se brouiller avec Loan pour une simple histoire de cul. L'enseignante n'eut pas à attendre longtemps avant de voir un verre arriver devant elle, et Liv s'en saisit rapidement, avant d'en boire une gorgée. Alice lui annonça que Loan venait à peine de partir, et Liv se contenta d'un haussement d'épaules « Bah tu sais, c'est pas les occasions de la voir qui manquent. » Puis la co-gérante lui expliqua qu'elle attendait d'ici peu un groupe qui venait pour un enterrement de vie de jeunes filles. Voilà qui promettait de faire de l'animation, et qui ne manquerait pas d'occuper Alice pour le reste de la soirée. Et Olivia éclata de rire alors que la française lui conseillait de partir avant qu'elles n'arrivent « Faut que tu le dise si tu veux pas de moi. Tu sais, je comprendrais. » Lança-t-elle en prenant un air faussement offusqué. Il fallait bien admettre que de se retrouver au beau milieu de toute une bande de jeunettes qui allaient faire la fête jusqu'à ce qu'elles roulent toutes sous la table avait de quoi être à la fois intéressant et rebutant. Après tout, elle avait déjà eu le droit à son lot d'enterrement de vie de jeune fille, alors elle savait parfaitement à quoi s'attendre si elle restait pour assister à la soirée. Mais alors que Liv buvait une autre gorgée de son verre, elle s'étouffa à moitié avec quand Alice laissa sous-entendre qu'elle pourrait tout à fait en profiter pour se trouver quelqu'un avec qui prendre du bon temps. Certes, elle l'avait dit de façon bien plus subtile, mais Liv savait lire entre les lignes « Et te voir bouder toute la soirée parce que je roucoule avec une petite jeunette? » Lança-t-elle avec tout le sérieux dont elle était capable. Même Liv n'en croyait pas un mot, parce qu'elle savait très bien qu'Alice n'était pas comme ça, et qu'il était fort probable que la barmaid soit occupée à « roucouler avec une jeunette » comme elle le disait si bien. Puis elle éclata de rire, avant d'ajouter « Je sais pas, avec la chance que j'ai ces derniers temps, je vais finir au lit avec la future mariée... » Sa vie était déjà assez compliquée ces derniers temps, alors inutile de la compliquer encore d'avantage si elle pouvait l'éviter. Alors qu'elle vidait son verre d'une traite avant de le reposer sur la table, Olivia finit par lancer « Après, je peux toujours rester pour te filer un coup de main. Genre soutien moral, tu vois le truc. Histoire d'éviter que tu n'étrangle une de ces filles avec son écharpe. » Elle passait ses journées à devoir gérer des étudiants qui avaient les hormones en ébullition et qui préféraient pour beaucoup faire la fête avant de penser à leurs résultats scolaires, alors avec les années Liv avait fini par développer un certain sens de la diplomatie. Et puis si jamais Alice avait vraiment besoin d'aide, la presque cinquantenaire pourrait toujours lui filer un coup de main. Elle n'avait rien d'une barmaid professionnelle, mais elle avait des années de soirées étudiantes qu'elle pouvait mettre à profit « Et puis comme ça, tu me serais redevable... » Ajouta-t-elle avec un petit sourire en coin, alors qu'Alice lui remplissait son verre. Et l'une comme l'autre savaient parfaitement comment Alice pouvait faire pour s'acquitter de sa dette... code par drake. Alice & Olivia | | |
| | Sweet company • Alice & Olivia Ven 5 Mar - 20:16 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ton humeur ronchonne ne semble pas affecter le mood de Liv. Tu penses bien faire en lui conseillant de prendre ses jambes à son cou, car rien ne te semble pire à cet instant que l’enterrement de vie de jeune fille qui arrive à grands pas. Mais elle choisit plutôt de le prendre comme un défi. « Faut que tu le dise si tu veux pas de moi. Tu sais, je comprendrais. » Tu ris avec elle en murmurant, les yeux levés au ciel : « Quelle drama queen. »
Voyant qu’elle n’a pas l’intention de tourner les talons, tu en profites pour aider Eden dans sa mission de caser sa meilleure amie en lui suggérant de profiter de l’occasion pour rencontrer quelqu’un. Ou bien, tu te fais simplement l’avocate bienveillante de sa vie sexuelle. « Et te voir bouder toute la soirée parce que je roucoule avec une petite jeunette? » Tu n’es absolument pas du genre jalouse, surtout qu’il n’y aurait pas de quoi au vu de la nature de votre relation. Mais tu rentres tout de même dans son jeu et plaisantes sur le même ton. « De toute façons, je sais que c’est moi que tu préfères à la fin de la soirée... » Ta bouche se tord en une moue rieuse alors que tu lui offres un clin d’œil qui vient ponctuer ta phrase. Tu ne comptes plus les soirs où tu l’as vue arriver au Planet, une idée derrière la tête, flirter à balles réelles avec une fille ça et là, et finir par rentrer avec toi. Tu ne t’en plains pas, loin de là. « Je sais pas, avec la chance que j'ai ces derniers temps, je vais finir au lit avec la future mariée... » Tu ris avec elle avant d’affirmer avec aplomb : « Son problème, pas le tien. » Tu plonges ensuite dans un verre d’eau que tu avales d’une traite. Cette opinion est probablement impopulaire, mais tu ne vois pas pourquoi c’est toi – ou elle – qui devrais te faire du souci pour la fidélité des autres. Tu ne prends que ce qu’on offre avec consentement. Les conséquences, ce n’est pas à toi de les anticiper.
« Après, je peux toujours rester pour te filer un coup de main. Genre soutien moral, tu vois le truc. Histoire d'éviter que tu n'étrangle une de ces filles avec son écharpe. » Tu souris à la brune, reconnaissante. Tu n’es pas de celles pour qui demander de l’aide est une chose aisée. Tu délègues, ça ce n’est pas un souci, mais tu as cette mauvaise manie d’être persuadée de tout pouvoir faire seule. « Et puis comme ça, tu me serais redevable... » Sur la pointe des pieds, tu attrapes une bonbonnière pleine de fraises tagada pour les piquer de petites ombrelles roses. Ridicule. L’air de rien, et sans la regarder tu réponds, évasive. « Hm… Je me demande ce que je pourrai bien faire pour éponger mes dettes. » Mais comme pour l’empêcher de te répondre, tu glisses un bonbon sucré entre ses lèvres.
Soudain, en regardant par-dessus son épaule, tu repères une cliente dont le visage ne te dit rien qui vaille. « Oh non. » Attrapant la prof par les bras, tu te caches derrière elle, utilisant son dos comme bouclier. Le geste est désespéré, tu n’es pas bien difficile à trouver, mais tu glanes quelques seconde de répit. « Une blonde, derrière toi. Je l’ai jamais rappelée, ça lui a pas plu. » Ca t’arrive très souvent, tu ne devrais pas être surprise. Mais la virulence de cette fille… Natalia ? Natasha ? Elle a déjà laissé plusieurs messages sur ton répondeur – alors que tu ne lui avais jamais donné ton numéro – et tu n’as simplement pas l’énergie de gérer ça aujourd’hui.
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