Under my skin - Reborn - Logan & Lanister

Son sac à dos s’est transformé en hotte du Père Noël pour l’occasion. C’est la première fois depuis bien longtemps qu’il va fêter Noël. Il a cherché dans ses souvenirs, et seules les images de la famille Dempsey sont venues. Mama qui jamais n’oubliait de l’inviter. Ce sont ses seuls vrais Noël. Depuis qu’il travaille, il n’a jamais posé ces jours de fête. Il n’avait aucune envie de se retrouver seul chez lui. Il préfère autant l’atmosphère du palace où ce soir-là, les employés, dès qu’ils le peuvent, organisent un repas. C’est devenu son nouveau rituel et cela lui convient très bien. C’est avec surprise qu’ils l’ont vu décliner l’offre cette année, et prendre quelques jours de vacances. L’invitation vient de Logan.
Lane a accepté, heureux que son amant le fasse passer avant ses obligations. Il se doute qu’il a dû être sollicité chez les uns et les autres. Du moins, c’est ce qu’il se dit. Logan est un homme mystérieux et Lane ne connaît que ce qu’il veut bien lui dévoiler au fil du temps. Lui-même, s’ouvre avec parcimonie, laissant le passé loin derrière lui afin d’écrire avec son homme, un futur qui lui correspond mieux.

Il a garé sa moto dans l’immense garage de son amant, à côté de ses jouets. Lane n’est pas un fan de belles mécaniques mais il sait les apprécier lorsqu’il en voit, et Logan en a une sacrée collection. Malgré tout, une fois son casque déposé sur une étagère prévue à cet effet et où trônent d’autres casques et son blouson en cuir suspendu sur un cintre– le garage de Logan est aussi bien rangé et propre que les étages supérieurs – le brun remonte par l’immense escalier. Son sac à dos sur l’épaule. Il le traîne depuis des années. Un sac en cuir noir de marque. Un de ses premiers achats avec son salaire de barman.

Tout en l’ouvrant, il sourit et passe ses doigts dans sa tignasse pour tenter de se recoiffer tandis qu’il gravit les marches qui le mènent au niveau supérieur. Pour la soirée, il a [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un pantalon noir et une chemise blanche. Le tout avec des boots noires. De son sac, il sort une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]noire également. Il la déplie, la secoue et la passe, tout en lissant du plat de la main le tissu. Lane est devenu un as du pliage qui ne laisse pas de trace. C’est une obligation dans son métier mais aussi, sur son lieu de travail. Pas question de croiser qui que ce soit en étant débraillé. Service ou pas, ce serait la porte assurée. Ce soir, il s'est quand même accordée une petite fantaisie avec son [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Il sourit en y songeant et espère que son amant appréciera.

Il ne regarde plus le décor luxueux qui l’entoure. Ce n’est pas son monde même s’il passe le plus clair de son temps dans un palace. Lane dépose son sac sur le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à côté du majestueux escalier tandis qu’il se dirige vers son homme. Il ira déposer les cadeaux au pied du sapin, après. Sapin qui est à l’image du maître de maison. Majestueux et imposant. Lane sourit car il sait que son homme n’a rien fait. Juste demander.

Logan est dans la cuisine et c’est un sourire rivé sur les lèvres qui le rejoint. Il profite du fait que son homme soit occupé à cuisiner pour l’enserrer et se coller contre son dos. Il respire son parfum avant de déposer un baiser sur sa nuque. Il ferme les yeux le temps d’un instant. Ses lèvres reviennent se plaquer contre l’épiderme chaud avant de le mordiller.
« Tu me donnes faim »
Il relâche son étreinte car il sait que son amant se laisse faire avec parcimonie et qu’il ne donnera pas à Lane l’opportunité de prendre les rennes, d’où ses petits accrocs qu’il se permet dès que son homme ne peut pas se ‘défendre’.
Lorsqu’il lui fait face, un sourire angélique illumine son visage mais la lueur taquine brille toujours dans ses prunelles azur.

De bonnes odeurs se distillent dans l’atmosphère. Il connaît le souci de Logan pour le bien manger. Se nourrir sainement. Tout ce que le barman ne fait pas. Par paresse. Par manque de temps aussi. Malgré l’aversion du pilote pour la cigarette, Lane a emporté ses clopes, qu’il a caché au fond de son sac, comme un sale gamin qu'il est parfois, espérant tromper la vigilance de son homme afin de pouvoir s’en griller une.

La journée a été dense. Malgré l’effusion liée aux fêtes de Noël, Logan ne peut pas faire l’impasse sur son emploi du temps chargé entre les contrats et ses entrainements pour les prochains Grands Prix de Formule 1. Il n’y a pas de vacances pour un grand sportif tel que lui et il ne l’accepterait résolument pas. Il a besoin de cette vie dynamique qui lui apporte une adrénaline conséquente dans son existence. En conséquence, malgré l’envie profonde de se trouver derrière les fourneaux pour célébrer dignement son premier réveillon avec son petit ami, il s’est rendu à ses entrainements comme à ses habitudes pour maintenir ses réflexions et tester les nouvelles modifications apportées par les mécaniciens sur sa voiture de course. A son retour, il lui reste quelques heures pour accomplir les différents préparatifs de cet apéritif dinatoire qu’il compte bien partager avec son amant. Cette année, il est hors de questions de se mêler à un groupe d’amis avec son épouse ou chez sa belle-famille. Il peut profiter d’une soirée en compagnie de l’élu de son cœur et cela est fort appréciable. Il prend plaisir à préparer les différents mets qui vont orner la table basse devant le foyer de feu durant cette soirée. Il a demandé qu’elle soit dégagée à son départ et le salon sera parfait pour l’ambiance qu’il compte donner à cette soirée. Durant des heures, il s’applique à confectionner des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] aux formes de Noël : sapin et étoile avec du pain brioché ou au seigle. Il les agrémente de mousse de saumon, de fois gras, de saumon fumé, de magret fumé, de guacamole ou de tomates séchées. Il élabore également des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu’il réalise avec du pain de mie, du fromage frais aux fines herbes, de saumon et bien d’autres ingrédients pour s’assurer qu’ils fondent dans leurs bouches. De bonnes bouteilles de vin attendent sagement dans sa cave à vin d’être dégustées en bonne compagnie devant le grand sapin de Noël qui trône au centre de la grande pièce principale. Le pilote apprécie grandement la Haute gastronomie et s’efforce d’être à la hauteur de cet évènement qu’il compte souhaiter durant cette soirée quand bien même son petit ami l’ignore : leur aménagement prochain si Lanister l’accepte. Pour conclure l’ensemble préparé, il réalise quelques [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avec des croutes feuilletées, des mi-fonds de tarte et des mini-brioches qu’il a récupéré chez son traiteur avant de conclure avec des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], mais agréables visuellement, dont il abandonne la conception pour prendre une douche et s’apprêter pour la soirée. Il tronque ses vêtements pour un pantalon cintré noir et une chemise blanche légèrement transparente qu’il ne boutonne pas entièrement. Il s’octroie une tenue plus détendue, car il désire passer une soirée simple et chaleureuse. Il coiffe ses cheveux simplement avant de retrouver les fourneaux et s’atteler aux derniers préparatifs. Il est plutôt satisfait de l’ensemble qui prend forme. Il tenait à les faire de ses mains, peu disposé à ce que ses employés œuvrent pour lui et ne puissent nullement profiter de leur journée en compagnie de leurs proches, même si sans cela, il l’aurait fait par lui-même. L’arrivée de Lanister ne passe pas inaperçu. Il identifie clairement le son caractéristique de sa moto et de ses pas sur le carrelage de sa demeure. Pourtant il ne bouge pas. Lanister est chez lui. Il sait que sa résidence est imposante et ne lui permet pas de se sentir pleinement à sa place, mais il compte bien changer la donne prochainement. Un sourire ourle ses lippes à cette pensée et s’accentue lorsqu’il le sent se glisser derrière lui pour l’enserrer. Ce contact qui lui a toujours déplut par le passé est devenu coutumier dans leur relation. Il s’est familiarisé à ses initiatives et ne se fige plus, car il a conscience que Lanister connait les limites à ne pas dépasser à son sujet. Tout comme il connait les siennes désormais. Il laisse la chaleur du corps de Lanister s’immiscer dans sa chair. Son commentaire lui arrache un sourire alors que sa chair se parsème de légers frisons sous l’effet de sa morsure. « Je l’espère bien. J’adore t’affamer. » Il lui indique en venant se tourner vers lui, abandonnant sa préparation pour glisser son bras autour de sa hanche pour le coller contre lui. « Je connais bien ce regard. » Il lui indique en faisant référence à la malice qu’elles dévoilent sans pudeur. « Et ne fais pas l’innocent. » Il lui indique en venant glisser une de ses menottes sur sa gorge pour l’obliger à plonger son regard dans le sien. L’avoir sous son emprise aussi légère qu’elle soit, l’envire et l’excite grandement. Il sent son cœur battre dans sa poitrine plus vivement alors qu’il est gorgé d’une fierté d’être l’homme de cet homme et qu’il soit sien. Ses prunelles azurs sont plongées dans les siennes alors qu’il vient doucement embrasser sa mâchoire avec sensualité pour susurrer dans son oreille. « Quel vilain tour me réserves-tu, mon Lane ? » Il le questionne en jouant avec ses sens alors qu’il vient doucement le bloquer contre le plan de travail situé derrière lui. « Il serait dommage que je doive sévir et te priver de tes cadeaux, non ? » Il lâche dans un sourire joueur à son tour en haussant un sourcil avant de glisser son visage vers le sien. Leurs souffles se mélangent alors que leurs bassins se retrouvent étroitement. « Et de mon corps. » Il murmure avant de l’embrasser à pleine bouche pour un baiser passionné mais bref avant de défaire son emprise et reprendre son activité. « Comment s’est passée ta journée ? » Il questionne d’une voix détachée quand bien même ce rapprochement a avivé son désir. Un sourire fier ourle pourtant ses traits tandis que ses prunelles brillent de cet enchantement de passer cet instant en sa compagnie.  

Le sourire joueur n’a pas quitté ses lèvres, encore moins lorsque son homme évoque une probable punition. Au contraire, ses yeux pétillent et son sourire s’agrandit. Il adore ces moments de complicité. Il ne met pas en doute la menace de Logan mais, il ne peut pas s’empêcher de le provoquer tout en restant raisonnable. Pour l’instant. Il a besoin de tester ses limites comme un sale gosse. Toutefois, son tempérament frondeur s’efface pour laisser place à l’homme calme qu’il est le reste du temps. Il admire Logan qui finit ses préparations. Son regard s’arrête sur la chemise dont le tissu à peine transparent laisse deviner l’anatomie parfaite du pilote. Il s’arrête sur la dextérité de ses doigts et son sourire s’agrandit tandis qu’il songe que les ingrédients ne savent pas la chance qu’ils ont de passer entre les mains expertes de son amant.
« J’emmène ça au salon »
La question est purement rhétorique et avant d’obtenir une réponse, il s’empare de deux plateaux qu’il amène et dépose sur la table basse du salon. Il prend quelques secondes pour regarder le feu qui s’anime dans la cheminée. Cela réchauffe l’ambiance froide et moderne de cette magnifique demeure. Il revient rapidement vers Logan qui l’interroge sur sa journée et là encore, un sourire étire ses lèvres. Lane n’est pas habitué à ce qu’on lui demande ce genre de chose. Lorsqu’il ne retrouve pas Logan, il rentre chez lui et après une bonne douche, s’écroule dans son lit pour une longue nuit de sommeil. Il penche légèrement la tête sur le côté et dit
« Ma journée s’est bien passée. Surchargée comme toutes celles de cette semaine. J’ai juste dû bosser deux fois plus pour préparer les plannings, les commandes fournisseurs, vérifier que pour ce soir et demain, toutes les désirs des clients étaient bien enregistrées. La routine »
Un haussement d’épaules désinvolte ponctue ses paroles. Lane bosse énormément et ce soir, depuis bien des années, il ne passera pas le réveillon de Noël avec ses collègues et il n’a aucun regret. Ni pour les quelques jours qu’il s’est octroyé derrière. Il a besoin de vacances. De souffler. De se reposer. Même si ses rencontres avec Logan sont loin d’être reposantes. Il a envie de se poser avec son homme.
« J’ai aussi recruté mon remplacement pour le bar du soir. J’ai été bien occupé en fait »
Cette fois, c’est son rire qui emplit l’espace. Il est retourné dans l’école, celle que lui aussi a fait, qui forme les barmen afin de trouver le candidat idéal. Du moins, il l’espère. Il a aussi prévenu que son portable serait éteint et que personne ne pourrait le joindre. Comme il l’a précisé, il sera en vacances et qui dit vacances, dit portable éteint.
Tandis que Logan s’active, il repart porter les dernières préparations de son homme au salon. Au passage, il prend son sac et va déposer au pied du majestueux sapin les deux paquets qu’il destine au pilote. Alors qu’il pose le premier paquet sans hésitation, il tourne un moment le second entre ses mains, hésitant. Il ne va pas reculer maintenant . Il y a un cadeau pour l’homme qu’il aime et un cadeau pour l’amant dominant. Malgré ses hésitations, il sourit à ce qu’il y a dans le paquet tout en se demandant, si son amant sourira aussi.
Il rejoint rapidement son hôte, s’installe face à lui et demande à son tour
« Et toi, ta journée ? »
Lane connaît l’hyper activité de son amant. Il sait aussi que les sports mécaniques nécessitent énormément d’entraînement. De rigueur. De désillusions aussi. Il se doute que Logan doit donner tout ce qu’il a dans les tripes pour rester à sa place. Se battre continuellement. Lane l’admire pour ça. Il comprend aussi.
D’un geste machinal, il fouille sa poche avant de se souvenir que ses cigarettes sont au fond de son sac. Une petite moue s’affiche sur son visage mais elle disparaît rapidement tandis qu’il fait le tour de l’îlot central et vient se coller contre Logan. Il a besoin de s’occuper les mains, et les perdre sur le corps de son amant semble un bon dérivatif à la nicotine.
« Je ne t’ai pas encore complimenté sur ta tenue mais tu es superbe » il évite de rajouter comme toujours mais son sourire charmé en dit long.
« Cette chemise est ... » du bout des doigts il effleure les tétons qu’il aperçoit « sexy ou alors c’est toi qui la rend sexy »
Il se dit que n’importe quel bout de tissu serait sexy sur un tel corps et un regard gourmand vient animer ses prunelles azur.
Lane se rapproche un peu plus et murmure un « merci ».
Mis à part Mamma, personne n’a fait pour lui ce que Logan fait. S’occuper de son bien-être. L’aimer pour ce qu’il est vraiment, tout comme lui, l’aime tel qu’il est.
Et même si Lane a le plus grand mal à lâcher prise parfois, il apprécie ces moments qu’il passe avec cet homme prévenant, à sa façon.
Son étreinte se relâche tandis qu’il dépose un baiser sur cette bouche qu’il aime tant mais il ne s’éloigne pas vraiment, car, suite à l’activité intense de cette semaine, il n’a pas vu Logan et il est quelque peu en manque de sa présence. Chose qu’il n’avouera pas facilement.
Il reste à ses côtés et attend que son homme lui raconte sa journée comme le ferait n’importe quel couple qui se retrouve le soir.

Il lui est difficile de rester de marbre lorsque ses prunelles azurs se teintent d’une malice qui accentue le charme que son amant dégage. Cela attise ses instincts dominateurs qui désirent s’imposer à cet homme en venant le retenir prisonnier de son corps. L’idée de le plaquer contre le plan de travail et de le soumettre à sa volonté est fortement alléchante. Elle lui plait assurément tandis que ses prunelles se perdent dans la lueur sans fond de siennes aux couleurs de l’océan. Son corps prend les commandes avec légèreté, juste pour le plaisir de sentir son corps chaud contre le sien durant quelques instants pour savourer sa présence. Ce sourire, il l’adore. Il se délecte de son apparition à chaque fois qu’il ourle les lippes de son amant et détend naturellement ses traits. Cette attitude mesquine lui suie à merveille et il est sous son charme quand bien même il ne l’avouera absolument pas. Il le laisse naturellement s’échapper de son emprise pour amener les différents mets sur la table basse du salon où ils prendront leur quartier lorsque les préparatifs seront terminés. Il laisse Lanister évoluer dans sa demeure tandis qu’il reprend sa mission en faisant la mise en forme des desserts qu’il a confectionnés pour ce soir : des vérines de mousses au mascarpone aux fruits rouges et aux spéculoos. Un dessert relativement léger qui viendra conclure ce repas festif, mais dinatoire. Durant sa conception, il engage la conversation, résolument curieux d’obtenir des éléments sur la journée de son compagnon qui n’hésite pas à lui en fournir avec plaisir. Logan l’écoute attentivement lui narrer le déroulé de ces jours et heures passées loin de lui. Il connait le côté perfectionnisme de son compagnon lorsque cela concerne son travail et l’implication qu’il a dans l’exécution des tâches qui lui sont confiées. Il travaille trop selon Logan, qui est toujours contraint de le voir enchainé deux travails éreintants pour pouvoir vivre dignement. C’est une composante sur laquelle il ne peut agir. Il sait parfaitement que son compagnon ne le tolèrerait pas. En conséquence, il fait taire ses réactions primaires de protections qui désirent ardemment préserver la personne qu’il aime. Il se doit juste de veiller sur lui et lui permettre de se détendre à ses côtés. Ce qui est une bonne chose en soi, mais pas toujours suffisante pour le dominant qui sommeille en lui. Secrètement, Logan espère voir Lanister emménager avec lui. Pas dans cette demeure, car il a conscience que Lanister n’y est pas à l’aise, mais dans une demeure qui serait à leur image et dans laquelle ils pourront construire un foyer. Une proposition qu’il compte lui faire au cours de la soirée en lui soumettant quelques demeures qu’il a trié sur le volet en partant de leurs gouts mutuels. Une maison où il compte lui permettre d’investir à ses côtés à hauteur de ses moyens. Le rire de Lanister vient rompre le silence ambiant et Logan se rend compte qu’il adore ce son rauque qui s’échappe de la gorge de son partenaire et qu’il escompte bien l’entendre au quotidien. Non lorsque leurs emplois du temps le permettent. « Je n’en doutais absolument pas. Tu es un bosseur Lane. C’est un trait de ta personnalité que je trouve admirable. D’autre ne ferait pas autant de zèle que toi. » Il lui indique dans une voix douce et empreinte de la fierté qu’il ressent à son égard. Il sent la silhouette du barman se glisser derrière lui pour se serrer contre lui et profiter de sa position pour frôler ses formes au travers du tissu. Logan le laisse faire, se détendant après un léger mouvement de raideur contre lequel il ne peut pas lutter. Leur position le met dans une situation conflictuelle, mais il sait que Lanister connait ses limites et ne les outrepassera pas. Un sourire finit par ourler ses lippes sous les compliments de son amant. « Je peux en dire de même pour toi. C’est difficile de rester sage lorsque tu es aussi sexy que ce soir. » Il lui indique dans une voix chaude et profonde tandis que son compagnon le remercie. Il n’a pas besoin de le préciser. Il sait qu’il le remercie pour ses attentions et pour ce moment en sa compagnie. « C’est un plaisir pour moi. Je compte bien prendre soin de toi, alors il va falloir que tu t’y habitues. » Il lui indique en venant se tourner vers lui. Son souffle vient effleurer son visage tandis que leurs lippes se retrouvent pour un léger baiser. « Ma journée a été aussi dense que la tienne. J’ai fait une séance d’entrainement musculaire intense pour rhabituer mon corps à des conditions extrêmes, puis j’ai enchainé par des tours de pistes pour essayer les différentes modifications apportées sur ma voiture. Il y a eu quelques soucis, mais rien de grave. D’ici quelques jours les modifications pourront supprimer la défaillance. » Il lui indique dans une voix posée comme à ses habitudes. « J’ai fini les préparations. On peut rejoindre le salon si Monsieur veut bien me rendre ma liberté. » Il le taquine avec un sourire en coin. Il vient doucement avancer pour le faire reculer. « Je vais nous ouvrir une bouteille de bon vin pour fêter dignement notre premier noël commun. » Il lui indique en venant prendre la direction de la cave en vin pour en extirper un bon cru qu’il vient débouchonner avec élégance. Il remplit deux verres à vin et finit par en tendre un à son compagnon avant de glisser sa menotte autour de sa hanche pour l’inciter à rejoindre le salon. Il vient naturellement retirer ses mocassins pour s’installer à même le tapis confortable. Il désire qu’ils passent une soirée détendue à deux, dans leur bulle afin de pouvoir se retrouver pleinement et échanger. « Je me suis dis qu’un diner dinatoire devant un feu de cheminée et des films serait parfait pour fêter dignement noël. » Il lui indique dans un sourire bienveillant tandis qu’il l’invite à prendre place sur le tapis à ses côtés. Il finit par s’exécuter et Logan vient se saisir de nouveau de son verre pour venir trinquer au sien. « A nous, à cette soirée et à notre premier Noël ensemble, Lane. » Il murmure avant de boire une gorgée avant de déposer son verre sur la table basse. Il prend appui, son dos contre le tissu doucereux du canapé alors qu’il remonte une jambe contre son torse avec nonchalance.  « D’ailleurs, en parlant de Noël, je voudrai que tu m’accompagnes pour déjeuner demain chez mes parents adoptifs. Je voudrai vraiment pouvoir t’avoir à mes côtés et te présenter comme mon compagnon. Qu’en penses-tu ? » Il le questionne avec douceur, ses iris plongées dans les siennes, attentifs à la moindre de ses réactions. Il ne désire nullement le mettre dans une situation inconfortable, mais il souhaiterait pouvoir le présenter en tant que tel si c’est également son souhait. Une légère angoisse le gagne et agite son myocarde dans sa poitrine. Toute son attention est suspendue à ses lèvres qui se trouve qu’à quelques mètres de lui.

Lane écoute le récit de Logan. Il n’a jamais émis ses craintes concernant l’activité du pilote. Il n’a jamais osé lui dire qu’il appréhende à chaque fois qu’il est au volant d’un de ses bolides, évitant de songer au pire. Certes, il ne vit pas dans l’angoisse, mais parfois, lorsqu’il y songe, cela le rend soudainement nerveux. Il se rassure en se disant que son homme est prudent.
Lane écoute les paroles de Logan et sourit. Il a beau remonter dans ses souvenirs, il ne trouve pas de soirée qu’ils ont passé, tranquilles. Ce n’est pas vraiment dans leurs habitudes. Ils sont plus dans l’action. Son sourire s’agrandit mais, il ne dit rien. Seul son regard espiègle traduit ses pensées. Il ne peut malgré tout s’empêcher de demander, d’un ton qu’il veut innocent « Je pourrais te faire un massage, si tu as des courbatures... » Ses doigts volent rapidement sur le torse puissant de Logan avant de s’éloigner, à regret. Lane sait très bien que des kinés s’occupent de son homme après chaque entraînement et que jamais ses massages ne seront à la hauteur des leurs. D’un autre côté, Lane a d’autres atouts qu’eux n'ont pas. Du moins, il l’espère.
Le barman se laisse guider vers le salon. Il apprécie la pression de cette main sur sa hanche. La présence de Logan à ses côtés.
Il s’installe sur le tapis douillet tout en s’emparant du verre de vin. Il sent le breuvage. Le fait tourner. Admire les reflets profonds qui dansent contre les parois. Revient humer les arômes avant de plonger les lèvres dans le nectar. Le vin est excellent. Il le lève en direction de son homme et répond par un « à nous ». Un sourire de satisfaction ourle ses lippes avant qu’il ne repose son verre sur la table basse. Lane n’est pas un grand buveur. Il a vu trop d’horreurs chez lui pour vraiment apprécier l’alcool, même s’il sait reconnaître un grand cru, comme celui que lui a servi Logan.
La position décontractée de Logan le surprend presque et il ne peut s’empêcher de passer une main sur sa nuque, en une caresse légère.
La demande de son amant le déstabilise et sa main reste suspendue. Son geste se fige une fraction de seconde, avant qu’il la retire et vienne la mettre, bien à plat, sur le tapis. Il ne s’attendait pas du tout à ce genre d’invitation. Il secoue légèrement la tête, incrédule, pas certain d’avoir bien saisi. Sa bouche s’ouvre mais elle se referme sans qu’aucun mot ne soit sorti.
« Tu es sûr de toi ? » finit-il pas articuler.
La question semble idiote mais, elle a fusé sans qu’il ne puisse la retenir. Logan n’est pas du genre hésitant, ni à se laisser dicter sa conduite, il a pu le vérifier à de nombreuses occasions mais, est-il pareil avec sa famille, le barman l’ignore totalement. Il répond néanmoins
« Je serai ravi de t’accompagner mais je ne veux pas que cela te cause des ennuis avec ta famille... »
Lane prend une inspiration puis, enchaîne
« Je sais que ce n’est toujours facile de présenter un compagnon … s’ils s’attendent à une compagne... je ne voudrais pas qu’à cause de moi, il te rejette »
Il s’en voudrait vraiment et il n’a aucune envie que la situation qu’il a vécu chez les Dempsey, se reproduise. Il ne supportera pas d’être à nouveau mis au ban d’une famille. Il préfère rester seul que de revivre ça ou que sa présence génère la même chose.
« J’ai été confronté à cette situation il n’y a pas très longtemps avec madame Dempsey. Je préférerai t’éviter ça même si tu es un grand garçon qui sait se défendre. Je suppose que tu sais aussi ce que tu fais mais, parfois, la réaction des gens peut être inattendue... »
Un petit rire ponctue ses paroles avant qu’il ne reprenne
« Je ne voudrais pas être une source de conflit. Je peux rester dans l’ombre. Cela ne changera pas ce que je ressens pour toi »
Il se penche vers Logan et dépose un baiser sur sa bouche avant de reprendre sa place. Lane repense à Mamma, la mère qu’il s’est choisi mais qui est aussi une femme intransigeante quant à sa façon d’envisager ce que doit être un couple. Un sourire triste sur les lèvres, il murmure
« J’adorerais bien sûr. Je te considère comme mon homme et cela me ferait plaisir de rencontrer tes parents adoptifs »
C’est aussi une façon de rendre plus léger les sujets délicats.
Lane ne veut surtout pas être un élément générateur de disputes.  Logan a certes déjà évoqué ses parents mais, ils n’ont jamais vraiment abordé leurs familles respectives. Lui, car, il les a banni à jamais de son existence et préfère dire qu’ils sont morts, ce qui est peut-être le cas, mais, il ne veut plus rien avoir à faire avec eux. Logan doit sûrement avoir ses raisons, et ce n’est pas Lane qui le questionnera.
Il a l’impression d’être un radeau à la dérive que seul Logan sait ramener sur la rive. Il se rapproche de son homme et dépose un baiser dans son cou. Puis un autre.
Il ne veut pas plomber l’ambiance avec ces craintes, et lorsque ses iris azur plongent dans les turquoise de son homme, il murmure, taquin comme à son habitude 
« Ta mère aime les fleurs ? »
Lane espère aussi que les parents adoptifs de son homme l’apprécieront. Il doit penser à camoufler ses tatouages, parfois, certains ne voient que ça et le juge sur les dessins qui ornent sa peau. Il se met la pression tout seul, toujours la boule au ventre de ne pas être à sa place. Un regard à Logan. Si beau. Si classe. Il se demande souvent comment cet homme a pu tomber sous son charme. Un sourire étire ses lèvres, chassant ses pensées
« Je peux goûter ? Tes préparations ont l’air excellentes »
Il sent aussi la faim qui le tiraille car, comme à son habitude, il ne s’est nourri que de café et de clopes. Il a déjà dû résister tout en l’heure, en transportant les plateaux, de ne pas piquer quelque chose.
« Tu es vraiment un cordon bleu »
D’un autre côté, Logan qui aime tout maîtriser doit vraiment s’éclater en pliant les aliments à sa volonté pour en faire ce qu’il veut et son sourire s’agrandit involontairement tandis que ses prunelles s’animent d’une lueur amusée.
« J’ai de la chance de t’avoir rien qu’à moi »
Sa bouche est revenue se poser sur celle de son amant en un baiser léger.

Le contact de la menotte de Lanister contre sa nuque est appréciable et empreint de l’affection qu’il lui porte. Il trouve ce besoin de contact attendrissant de la part de son compagnon qui s’est positionné à ses côtés. Il se rend compte qu’en agissant de la sorte, il atténue un manque qu’il ressent lui-même au creux de sa poitrine. Il se détend naturellement aux côtés de son amant, se permet d’être plus naturel même si ce dernier n’en a pas encore totalement l’habitude. Cela fait du bien de se sentir en confiance avec quelqu’un, qu’il n’y ait pas de barrières. Il se rend compte qu’il en avait cruellement besoin. Il embrase parfaitement cette affection qui le lie au barman et il ne désire nullement la brimer. En conséquence, il lui semble tout naturel de l’inviter au repas de Noël qu’il passe en compagnie de sa famille adoptive. Il l’invite simplement, lui faisant part de l’importance que sa présence a, mais sans chercher à le contraindre. Il acceptera un refus, mais nullement une hésitation basée sur une inquiétude à laquelle il est totalement détachée. Logan perçoit dans la posture de son amant qu’il doute de lui, de l’image qu’il pourrait renvoyer et des effets néfastes que pourraient représenter pour le pilote si on les voyait ensemble. Il l’écoute obligeamment, percevant dans le timbre de sa voix qu’il y a un passif derrière cette inquiétude. Une blessure qui a profondément atteint son ami. Je peux rester dans l’ombre. Cela ne changera pas ce que je ressens pour toi. Cette simple phrase le fait réagir alors qu’il glisse sa main dans sa nuque pour l’empêcher de fuir son visage. « Il est hors de question que tu restes dans l’ombre, mon Lane. » Il lâche dans voix ferme et déterminée. « Tu es mon homme et je ne compte absolument pas te cacher. Aucun de nous deux ne mérite ça ! Tu m’entends ? » Il poursuit avec la même intensité, ses iris clairs plongées dans les siennes. Lorsqu’il perçoit que son amant a bien compris le message, il vient embrasser son crâne avant de lui rendre sa liberté. « J’ai beaucoup d’affection pour mes parents adoptifs, mais ils savent où est leur place. Ils savent que rien ne pourra m’atteindre et ils sont très ouverts. Ils accueillent actuellement un jeune homme qui a une transidentité. » Il lui indique dans un petit sourire. Ce n’est pas l’homosexualité de leur fils adoptif qui va les faire changer d’avis sur la diversité sexuelle des personnes. « Tant que tu ne leurs dis pas que je prends plaisir à te soumettre à mes désirs, il ne devrait pas y avoir de soucis. C’est plutôt moi qui aurais à craindre de me prendre une soufflante par ma mère. » Il lâche dans une expression amusée alors qu’il laisse sa main ferme, frôler la nuque de son compagnon. Son sourire s’accentue à la question de son amant. « Si tu veux lui faire plaisir, prend une belle orchidée, ce sont ses fleurs favorites et au moins, elle continuera de vivre. Elle ne supporte pas les fleurs coupées. » Il lui indique en venant boire une gorgée de son vin avant de reposer son verre sur la table. « Je t’en prie, ils sont là pour être dégusté. Tout comme toi. » Il vient souffler contre son oreille en la mordillant avec espièglerie avant de venir se saisir d’un met qu’il glisse entre ses lèvres pour en savourer la texture. Il est satisfait du résultat. Il accueille ce baiser furtif contre ses lippes et les compliments de son compagnon. « C’est mon rôle de veiller sur toi. C’est moi qui a de la chance que tu me laisses faire quand tu ne te bornes pas à me provoquer. » Il lui lance dans une voix profonde et complice en venant rapprocher ses lèvres des siennes. « Alors, tu m’accompagnes demain, mon Lane ? » Il le questionne. Son souffle chaud se mêle au sien alors qu’il le détaille avec ce magnétisme qu’il dégage naturellement. Il titille ses lèvres des siennes en venant glisser sa main contre sa mâchoire pour l’inviter à offrir ses lèvres pour lui. Il lui offre un baiser lent et sensuel avant de l’abandonner lorsqu’il a le souffle court. Il s’empare d’un mini-sandwich au saumon qu’il vient glisser entre les lèvres de son partenaire pour juste installer une intimité dans leur échange. Il adore l’idée de l’alimenter comme lorsqu’ils ont partagé ce moment coquin dans sa cuisine lors d’un petit déjeuner. Il l’observe avec intensité se sustenter de ce qu’il lui donne alors qu’il lui fait savourer quelques mets différents. « Alors, qu’en penses-tu ? Je parviens à éveiller ton appétit. » Il le taquine, conscient du sous-entendu qui englobe sa question avant de l’abandonner pour retrouver sa place à ses côtés pour se sustenter à son tour, conscient du trouble qu’il a engendré dans l’échine de son amant. La soirée ne fait que commencer et elle s’annonce prometteuse.

Lane mange et apprécie. Un sourire satisfait étire ses lèvres tandis que la petite lueur espiègle brille toujours au fond de ses yeux.
« C’est vraiment très bon »
Il scrute les différents plateaux et désigne un met qu’il n’a pas encore eu le plaisir de déguster
« Et je trouve que c’est encore meilleur lorsque c’est toi qui les glisse dans ma bouche ... »
Il entrouvre celle-ci et attend sagement, la tête à peine penchée sur le côté. Avant, il aurait sûrement fait tout un cirque pour agacer Logan et ne pas manger alors que ce soir, il y a une forme de jouissance à voir son homme le nourrir. Comme si enfin il avait compris que sans son accord, Logan ne pourrait pas faire ce qu’il lui permet de faire et cela le libère. Il se sent allégé d’un carcan qu’il s’était lui-même mis. Certes, il sait que tout ne sera pas aussi facile et qu’en plus, il a faim donc, ça facilite le jeu, qu’il trouve innocent, comparé à d’autres.
Il est aussi rassuré par les paroles de son amant. Savoir que sa présence ne viendra pas rompre l’équilibre familiale est primordial pour lui après le fiasco avec Mamma. Il ne veut plus revivre ça.
«Bien sûr que je viendrai avec toi. Cela me fait vraiment plaisir de connaître tes parents. »
Il fixe un instant son amant avant de rajouter
« Surtout si cela ne cause pas de problème... »
Un petit sourire nostalgique vient prendre place sur ses lèvres au souvenir de Mamma. Il hésite à continuer mais se dit qu’il serait peut-être temps d’évoquer sa vie. Celle qu’il tait la plupart du temps ou passe sous silence. Lane inspire profondément avant de se lancer
« Avec Jake, nous avons parlé de nos préférences sexuelles à notre ... à sa mère. Je lui ai dit que j’étais avec un homme et lui aussi,  a avoué aimer les hommes. Elle n’a pas vraiment bien réagi... » Lane a besoin d’une pause avant de continuer. Ce souvenir est douloureux.
« Madame Dempsey nous a connu en couple avec des filles donc, pour elle, ce revirement de situation est l’œuvre du diable ou une maladie que l’on peut chasser en priant ou en se faisant soigner dans des camps spécialisés... » un soupir sort de ses lèvres tandis que sa tête s’affaisse vers son torse.
« Je savais qu’elle avait des idées arrêtées mais jamais je n’aurai cru qu’elle serait comme ça avec nous. Avec Jake, son fils. Moi, passe à la rigueur mais lui...c’est son enfant ... »
Un autre soupir tandis qu’il se rapproche légèrement de son amant.
« Voilà pourquoi je tenais à être certain que ma présence ne générerait pas de conflits . Je n’ai pas envie de revivre ça. De me retrouver une autre fois au cœur de la tourmente à cause de mes penchants sexuels. Parce que la personne que j’aime ne correspond pas à l’attente d’un parent »
Sa main est venue enserrer celle de Logan et ses doigts se glissent entre les siens. Se mêlent aux siens tandis que son visage se rapproche et que ses lèvres déposent un baiser sur la bouche de son compagnon.
« Je ne veux plus subir ça. Je refuse »
Sa voix est plus faible, comme s’il se parlait à lui-même avant de retrouver le sourire et de se redresser. Lane ne veut pas que son récit plombe l’ambiance de cette soirée particulière et il reprend son ton taquin et ses attitudes joueuses pour enchainer
« Tu disais quoi sur ta mère déjà ? ... » Il fait mine de réfléchir  et tapote son index sur ses lèvres avant de continuer « Ha oui, tu vas te prendre une soufflante si elle apprend que tu me soumets à tes désirs...Humm… Je me demande s’il n’y a pas matière à chantage là ... »
Tout en parlant, il s’est tourné vers Logan et l’une de ses mains s’amuse à dessiner son corps à travers le tissu fin de sa chemise. De temps en temps, ses doigts tentent de s’immiscer entre les boutons pour toucher un peu de peau.
Il arque un sourcil comme s’il venait enfin de trouver l’idée du siècle avant de murmurer contre l’oreille du brun « Tu as de la chance, j’aime être ton Lane ». Il prend le temps de bien appuyer sur le ‘ton’. « Et même si je ne suis pas le plus obéissant des hommes, j’adore ce que tu me fais »
Il dépose un baiser dans le cou de son amant avant de le mordre et de venir planter ses iris dans les siens.
« J’ai encore faim »
Lane ne demande pas directement à son amant de continuer le jeu mais, il le suggère malgré tout. Sa réserve naturelle est toujours là, ou bien, il se dit qu’il va trop loin. Un sourire espiègle vient illuminer son visage tandis qu’il tend la main vers l’un des plateaux, s’empare d’une préparation et demande, faussement innocent
« Tu voudrais peut-être que je te nourrisse ? »
Il approche délicatement le toast de sa bouche, le regard rivé au sien, croque comme s’il voulait s’assurer que la préparation est digne de son homme et présente l’autre moitié à Logan.
« Goûte, c’est délicieux »
Il attend de voir quelle réaction va susciter son geste, surtout que son ton était un tantinet directif, comme celui que prend Logan parfois. L’excitation se mêle à une légère appréhension. Lane ne peut s’empêcher de jouer- avec le feu - lorsqu’il est en présence de son homme.

Un sourire ourle ses lippes à la remarque de son amant. Il apprécie grandement cette complicité naturelle qui rend leurs échanges si légers. Lanister s’acclimate plutôt bien à ses confidences sur son mode de vie, à son besoin de contrôle quand bien même ils doivent faire de nombreuses concessions pour que l’équilibre de leur relation soit maintenu. L’affection qu’ils se portent est sincère et profond et les deux amants semblent tous les deux vouloir poursuivre leur chemin ensemble. Il prend plaisir à le nourrir, à glisser les différents mets dans ses lèvres qu’il affection dévorer lors de leurs étreintes passionnées. L’idée de retrouver leurs saveurs est tentante, mais il y résiste, appréciant cet instant de détente. Ils ont toute la nuit devant eux pour s’adonner à ses petits plaisirs coquins. A cet instant, il veut juste profiter de son amant et de sa présence à ses côtés. Il se doit d’aborder de nombreuses choses bien plus importantes pour leur relation que de s’assurer pour une énième fois de la symbiose qu’ils forment dans les draps de son lit, bien que le magnétisme que dégage son homme est véritablement une tentation. Il se tient à son programme initial. Il lui propose de se joindre à son repas familial, lui signifiant qu’il n’aura absolument pas à rester dans l’ombre. L’idée le repulse et il fait entendre sa voix pour qu’elle s’infiltre dans l’esprit insécurisé de son homme. Sa posture et celle de sa famille d’adoption semble apaiser son homme qui lui narre sa mésaventure passée. Sa mâchoire se contracte inopinément sous le manque de bienveillance de cette femme qui semble avoir une place particulière pour Lanister. Il sent que son homme est blessé et cela ne lui plait guère. Sa main vient naturellement se glisser dans sa nuque pour la serrer tendrement. Il immisce ses phalanges dans sa fine chevelure pour masser ce point qu’il sent tendu. Il accueille son baiser avec satisfaction. Il lui rend avec la même douceur. « Je serai là à tes côtés, mais nous ne risquons rien, je te l’assure. Encore plus, maintenant que je sais ce que tu as subis. Je suis navré que cette dame n’a pas été assez clairvoyante pour t’accepter tel que tu es. Tu es un homme formidable et ton orientation sexuelle ne change rien à celui que tu es. » Il lui indique dans un souffle qui se meurt sur ses lèvres. Lanister comme à ses habitudes ne se laisse pas appesantir. Il rebondit naturellement sur ses propos, ce qui lui arrache un sourire autant qu’un froncement de sourcil. Il le laisse œuvrer sur son épiderme, ses phalanges frôlent ses muscles saillants au travers du tissu. L’ambiance se fait plus intime et coquine, ce qui ne le surprend guère de la part de son homme qui adore le provoquer. Un grognement appréciateur s’échappe de sa gorge. L’entendre dire qu’il apprécie le fait de lui appartenir est merveilleux. Il lui donne envie d’abandonner sa raison pour se perdre dans ses envies de domination et de luxure, mais il n’en fait rien. Sa poigne se fait plus ferme dans ses mèches dans un signe d’avertissement. Un moyen de lui indique qu’il joue avec les pulsions de son dominateur. L’instant de flottement est bref, car le pilote reprend vite ses esprits et relâche la pression de ses doigts. Un sourire ourle ses lippes. « Tu adores me provoquer. » Il lui indique dans une voix rauque mais empreinte de douceur. Ses prunelles azurs sont teintées de cette affection qu’il lui porte alors que ses sens sont à fleur de peau. Il regarde son amant œuvrer dans son action, ses prunelles suivent son mouvement alors qu’il entrouvre ses lèvres pour accepter le met qu’il lui donne. Il se plie à son bon vouloir, lui conférant un droit qu’il ne donnerait à personne d’autre. Il déguste le toast, mais s’empare de la menotte de son amant pour venir pourlécher ses phalanges empreintes des saveurs du toast. Il ne le quitte pas du regard. Il l’observe comme lorsqu’il est déterminé à lui retourner les trippes et lui faire atteindre l’orgasme. Pourtant, il demeure sage et prend son temps. « Je préfère ton goût. » Il lui indique finalement dans un sourire provocateur à son tour alors qu’il relâche sa menotte pour venir s’emparer d’un toast et le porter aux lèvres de son amant. « Et je me dois d’étancher ta faim en bon petit-ami que je suis. » Il lui indique dans un sourire amusé alors que le toast glisse entre ses lippes. Il vient doucement se pencher vers lui pour embrasser le coin de ses lèvres et gouter à la saveur du met qui s’y est déposé. « Ce que je pourrais aisément m’habituer à faire tous les soirs si on habitait ensemble. » Il lui indique dans un murmure tandis que ses prunelles se plongent dans les siennes. Une manière de tâter le terrain et voir si l’idée le repulse ou l’excite. Cela lui permettra de savoir s’il peut s’aventurer dans ce sujet qui lui tient à cœur.

Les limites. Lane les effleure chaque fois qu’il est avec Logan. Il aime particulièrement basculer dans l’interdit. Juste un peu. Juste assez pour agacer son amant. Le titiller. Lane aime beaucoup jouer avec Logan, car c’est un jeu pour lui, mais son amant le rappelle à l’ordre. Sa poigne s’intensifie sur sa chevelure avant qu’elle ne se relâche. Pendant ces quelques secondes, Lane a retenu son souffle, ne sachant pas s’il devait se dégager brusquement ou si Logan allait lui rendre sa liberté.
Il n’a rien dit mais, ce geste l’a fait basculer dans son enfance où la maltraitance était quotidienne. Pas tout à fait le même ressenti mais les mauvais souvenirs sont tenaces.
Heureusement, le barman sait que la situation est différente et qu’aujourd’hui, il est ‘consentant’. Son malaise intérieur se dissipe aussi vite qu'il est apparu pour laisser la place à ce moment de détente et de partage. Un sourire satisfait revient étirer ses lèvres. Sourire qui s’agrandit à l’évocation de Logan comme étant son ‘petit ami’. Il ne trouve pas que ce qualificatif corresponde au brun. Logan est trop viril pour être affublé de l’adjectif ‘petit’ quant à ‘ami’, oui, il est son ami, mais dans l’intimité, il aurait plutôt le rôle du ‘grand méchant loup’, cela lui colle beaucoup mieux à la peau. S’il avait encore une petite place sur son épiderme, il pourrait se faire tatouer un loup. Cela correspond tellement à son homme.
Ses iris azurs sont plongés dans ceux turquoise de son amant. Il est dans ses pensées mais, Logan le fait redescendre sur terre avec cette allusion sur le fait de vivre ensemble.
Il se redresse légèrement, surpris. Bien sûr que cela lui plairait de vivre avec Logan. De pouvoir le retrouver tous les soirs. De partager ses repas, même si là, il y aurait forcément des conflits vu la façon dont se nourrit le barman. De ne plus dormir seul. D’avoir son homme toutes les nuits avec lui. De pouvoir parler et partager son quotidien. Cela serait un pas de plus dans leur relation.
« Habiter ensemble... »
Il n’ose pas le formuler trop fort.
« ... ici ... »
La demeure de Logan est magnifique mais, elle reste celle du pilote. Lui, en comparaison, vit dans un placard. Son appartement est moins grand que le dressing de son amant. Jamais il n’aura les moyens d’avoir une telle demeure dans un tel quartier, même en travaillant jour et nuit, H24.
Venir y passer quelques nuits, oui. S’installer est moins évident. Il aurait cette impression de profiter et il déteste ça.
« Tu sais que je n’ai pas les mêmes moyens financiers que toi, malgré le fait que je cumule deux boulots. Un troisième n’y changerait rien » sauf le faire claquer.
Vivre à deux dans son réduit, surtout pour Logan, serait à la limite du supportable. Il sait que son amant à un certain standing à tenir. En plus, il n’y aurait pas la place pour ses costumes et Lane n’évoque même pas ces petites merveilles mécaniques que le pilote affectionne tant.
« Bien sûr que cela me plairait. Avoir un cuisinier à domicile »
Son rire retentit dans la grande pièce.
« Seulement si la prochaine fois, tu es nu sous ton tablier »
Du bout de l’index, il est revenu dessiner des arabesques sur le torse de son homme avant de continuer, plus sérieusement.
« Je ne sais pas comment je pourrai payer les frais d’une propriété similaire. »
Tout en parlant, il secoue la tête de gauche à droite. Ses économies ne feront pas le poids dans la balance. Certes, il pourrait payer, mais ensuite, il ne lui resterait sûrement rien sur son compte. Pas même pour s’acheter un paquet de clopes, ce qui ravirait sûrement Logan s’il arrêtait de fumer.
Lane s’est rapproché de son amant.
« Il faut qu’on trouve une solution parce que je ne veux pas que tu m’entretiennes »
Il penche légèrement la tête sur le côté tout en réfléchissant avant de murmurer
« Je te laisse déjà beaucoup de pouvoir sur moi. Là, j’ai besoin d’être ton égal, dans la mesure de mes capacités, bien sûr »
Lane se retourne et dépose un baiser sur les lèvres de Logan.
« J’ai vraiment envie de passer plus de temps avec toi. Savoir que je vais te retrouver le soir, ou que l’on sera ensemble plus souvent et je dois avouer que les petits déjeuners en ta compagnie sont inoubliables » 
Un sourire taquin étire ses lèvres tandis qu’une lueur malicieuse éclaire ses iris. Il se demande si Logan a déjà un plan ou des idées pour ce futur à peine évoqué. En ce qui le concerne, il n’y a jamais songé. Il en a juste caressé l’idée parfois, en se demandant comment ils pourraient s’organiser. Lane et son sentiment d’infériorité récurrent. Qui ne se trouve jamais assez bien pour son homme. Qui craint que sa présence ne suscite des commentaires désobligeants et ne viennent entacher la réputation de Logan. Ce genre de choses qui le minent parfois et qu’il préfère taire.
Autour de lui, les meubles de designers, les tableaux d’artistes connus. Les matières nobles. Le luxe discret, mais bien présent de tout ce qui fait cette demeure. Il n’y a jamais vraiment fait attention, car il savait que cela concernait son amant et non lui. Ce soir, il se rend vraiment compte de la valeur de ce qui l’entoure et il ne peut empêcher l’angoisse de monter en songeant qu’il n’a vraiment pas les moyens de vivre avec ce standing.

Il a jeté cette bouteille à la mer dans l’espoir que son amant s’en saisisse. Il évoque une possibilité à laquelle il songe depuis de nombreux mois. Il a même convaincu son assistant de trier pour lui les différentes demeures avec des critères qu’il a défini en se basant sur les habitudes de son amant et les siennes. Il a tenté de trouver un compromis qui pourrait les contenter si jamais son ambition était commune. Lanister semble se saisir de cette allusion, qui semble le prendre de court. Logan lui laisse accuser le coup, sans réagir, se contente de l’observer alors qu’il poursuit ses réflexions. La raison de son hésitation n’est pas surprenante. Il l’avait anticipé, ce qui explique qu’il compte vendre cette demeure exorbitante qui est bien trop grande pour lui. C’était une maison d’apparat, qu’il avait acheté sur un coup de tête après son divorce. Aujourd’hui, il aspire à faire en sorte que sa demeure devienne un foyer et non une simple représentation de sa réussite. Lanister malgré sa réticence, semble enchanté par la proposition. Ses prunelles luisent d’une certaine émotion qui accentue l’affection qu’il lui porte. « Cela pourrait se négocier, mais uniquement si tu es sage. » Il lui indique en glissant sa menotte sur sa mâchoire tandis que ses phalanges frôlent ses lèvres. Un petit sourire taquin ourle ses lippes alors que ses prunelles azurs demeurent plongées dans les siennes, jouant de leur pouvoir sur son compagnon. L’intimité est de mise entre leurs deux échines qui se rapprochent naturellement, comme attirée l’une par l’autre. Logan écoute attentivement ses doléances. Il ne s’en offusque pas. Il sait à quel point malgré ses fragilités camouflées, son homme est une âme fière et qu’il a besoin d’être son égal sur certains points. Pour rien au monde, il ne voudrait le priver de cela même si tout au fond de lui, il serait tout disposé à lui permettre de réduire son temps de travail pour qu’il puisse plus se concentrer du temps. Cependant, il sait également que son compagnon est un acharné au travail qui lui procure une profonde satisfaction, quand bien même, ce dernier est éreintant. A défaut de pouvoir le contenir dans ce domaine, Logan désire au moins pouvoir prendre soin de lui au quotidien. Pour cela, ils se doivent de vivre ensemble et il compte bien parvenir à ses fins. D’où son besoin de préparer cet échange qui vient et d’avoir toutes les cartes en main pour s’assurer un coup de poker et remporter le jackpot. Son sourire s’affermit aux souvenirs de ce petit déjeuner qui a finit en scène particulièrement coquine et sulfureuse. « Tu étais tellement délicieux, nu, sur la table, désireux de me sentir profondément en toi. » Il lui indique sur le bout des lèvres de sa voix chaude et profonde. Il laisse son souffle effleurer ses lippes, mais ne les effleurent pas, désireux de le tourmenter pour le punir de son impertinence. D’ailleurs, il s’éloigne simplement de son homme pour se relever en silence. « Cette maison est bien trop grande pour en faire un foyer. » Il lui indique d’une voix stable, mais ferme. Il retrouve la table de sa salle à manger pour récupérer une pochette qu’il a déposé avant de s’appliquer à ses préparations. « Je veux qu’on emménage dans une demeure qui nous ressemble. » Il lui indique en venant glisser sa pochette dans sa main avant de rebrousser son chemin pour revenir vers lui. « Une maison à la hauteur de nos moyens, qui sera autant à toi qu’à moi. » Il lui indique alors qu’il vient prendre place de nouveau à ses côtés, sur le tapis tout contre le canapé de luxe. « Je ne comptes pas t’entretenir, Lane. Tu es mon égal sur tous les points, sauf dans notre lit. » Il vient murmure au creux de son oreille qu’il mordille. « Et ça me convient totalement, à partir du moment où tu me laisse veiller sur toi. » Il ajoute avant de glisser la pochette sur ses genoux. « Cela fait plusieurs mois que j’y songe. J’ai demandé à Michael, mon assistant de sélectionner quelques biens. J’en ai trouvé une qui pourrait, je le pense, pourrait nous convenir. » Il ajoute en venant l’inviter à ouvrir la pochette et découvrir les différentes photographies de cette demeure, au charme conséquent, simple et sans extravagance. Ce qui leur correspondrait totalement. Une demeure à taille humaine, avec un mobilier de qualité, mais sans être exorbitant. Parfaite en somme, mais il ne dit mot, lui permettant de découvrir les clichés alors qu’il observe avec attention ses réactions, curieux de voir ce qu’il en pense.

Lane écoute son homme et ses paroles le rassurent. Il est aussi ému d’apprendre que Logan a cherché des maisons pour eux et qu’il en a même sélectionné une. Un demi sourire aux lèvres, il le fixe avant de s’emparer de la pochette. Fébrile et hésitant. Il connaît le goût sûr de son homme, cette demeure en est la preuve. Il sait aussi que Logan a forcément cherché un bien qu’ils puissent s’offrir sans que Lane se sente gêné. Il ouvre religieusement la pochette et découvre les photographies. Devant ses yeux, une magnifique maison de style hacienda. Toute blanche. Il ne peut détacher son regard de ce qui pourrait être sa future maison. Leur maison. Tout cela lui semble irréel et irréalisable, même s’il fait confiance à Logan. Il y a différentes photos de la façade ainsi qu’une vue aérienne du quartier. De belles maisons mais, il est vrai, beaucoup moins grandes que l’actuelle. Il n’ose pas relever le visage vers son homme et lui demander s’il ne se trompe pas. Il préfère continuer sa découverte. Les extérieurs sont superbes et la piscine le laisse rêveur. Lane adore nager après sa journée de travail, même s’il est tard. Cela le détend. C’est ce qu’il fait lorsque Logan n’est pas là, ou en l’attendant.
Il relève finalement le visage vers son homme et murmure
« Elle est splendide »
Quand il songe à son enfance, au taudis dans lequel il a vécu, cette maison fait office de château. Même son petit studio ressemble plus à un palace que l’endroit où il a grandi. Il n’aurait jamais imaginé qu’un jour, il pourrait vivre dans une telle maison et avec Logan.
Il penche la tête vers son amant et l’embrasse pour être certain qu’il ne rêve pas, puis, retourne découvrir les autres photographies.
On dirait que chaque pièce a été décorée pour eux. C’est masculin tout en restant chaleureux. Lane est conquis. Complètement sous le charme de cette demeure. Il s’imagine très bien là avec Logan et le lui dit.
« Je me verrai bien y vivre, avec toi. Elle est parfaite sauf peut-être... »
Il plisse légèrement les yeux et prend une mine songeuse puis pointe un objet sur la photographie qu’il a devant lui
« ça... »
Lane désigne du bout de son index la table de la cuisine puis, éclate de rire
« Je ne suis pas certain qu’elle résiste à nos petits-déjeuners »
Il replie tout soigneusement et dépose la pochette et les photographies à côté de lui puis, d’un mouvement souple, il se met à califourchon sur son homme, ses bras entourant le cou de Logan.
« J’aime beaucoup tes idées. Toutes tes idées. »
Ses iris clairs se plantent dans les turquoise de son amant avant de s’assombrir quelque peu.
« Je ne doute pas de toi, mais, tu es certain que cette maison est dans mon budget. Que je pourrais payer sans avoir à travailler jour et nuit... que Michael n’a pas fait d’erreur, enfin, ce genre de chose qui pourrait tout compromettre... »
Lane a besoin d’être rassuré, car il sait qu’il ne pourra pas faire plus que ce qu’il fait déjà. Il adore son métier, mais il a aussi besoin de repos. Il a quelques économies aussi, ce qui risque de ne pas suffire, il en est certain.
Il vient poser son front contre celui de son homme
« Je sais que tu contrôles tout ... »
Un sourire détend un peu ses traits à cette évocation de leur intimité
« ... mais, je ne voudrais pas que nos projets ne se réalisent pas à cause de moi »
Lane s’en voudrait terriblement si le cas se présentait.
« Je...Je suis content et effrayé en même temps »
Un petit rire arrive et tente de cacher son émotion.
« En fait, il me tarde de pouvoir vivre avec toi dans notre maison, c’est juste que... jamais je n’aurai cru que cela puisse être possible donc, ça m’effraie un peu, je ne suis pas habitué à … »
Il secoue la tête, trop de choses le submergent et il n’a pas les mots pour tout exprimer. Il y a aussi de la pudeur qui le retient, mais il continue et murmure, contre son homme
« Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie et depuis que je suis avec toi, je suis bien. Je ne pensais pas qu’on pouvait être aussi heureux avec quelqu’un … »
Puis, encore plus bas, un sourire aux lèvres cette fois
« ni qu’un jour j’aurai eu du plaisir à être ‘ton Lane’ »
Du bout des lèvres, il dépose des baisers sur la mâchoire de son homme avant de venir embrasser sa bouche avec fougue puis, il se reprend et redevient joueur en disant, d’un ton faussement angélique
« Je suis certain que tu aimerais être ‘mon Logan’ »
Son rire retentit, provocateur, comme toujours alors qu’il enchaîne
« Tu pourrais t’épanouir, qui sait... »
Lane adore agacer Logan avec ça, c’est devenu un jeu entre eux.
« Mais on va d’abord s’occuper de notre maison, et après, plus tard, un jour, je verrai si je peux te convaincre ... »
Reprendre une conversation légère lui a ôté la tension et les doutes qui le prenaient à la gorge avec l’acquisition de la maison. Il a toujours peur de ne pas être à la hauteur.

Logan demeure très attentif à la moindre réaction de son homme. Il l’observe avec intensité, détaille avec intérêt le moindre de ses mouvements. Un sourire ourle ses lippes. L’effet voulu est réalisé. Il voit dans la lueur du regard de Lanister qu’il est charmé par la résidence qui s’offre à son regard. Il est rêveur et cela le satisfait grandement. Son commentaire lui arrache un sourire. Effectivement, il la trouve splendide, à taille humaine et qui lui correspond plus à cet âge de son existence. Elle sera idéale pour eux, pour bâtir leur foyer loin de la foule déchainée. Lanister semble également le croire, ce qui le ravit grandement même si son expression ne change nullement. Il fronce légèrement le sourcil à l’hésitation de son amant. Il lui indique la table de la cuisine et Logan prend facilement le suivi des pensées de son amant. Un sourire ourle ses lippes à sa remarque. « Si jamais elle cède, on continuera sur le sol et on en achètera une. » Il lui indique dans une voix profonde avec un sourire en coin. Les meubles ne sont que des biens matériels. Ils se changent. Pas son homme. Cet homme qui l’envoute jour après jour. Il ne dit mot, car toujours très secret sur ses sentiments, mais son affection ne fait que s’accroitre au fil des jours pour cet homme fort et si fragile à la fois. Il le laisse éloigner les clichés d’eux pour prendre place a califourchon sur ses cuisses. Leurs bassins se retrouvent, éveillant tout naturellement ce désir brûlant qu’il a pour son partenaire. Il aime que son amant se laisse tenter par ses idées. Cela le conforte dans l’idée qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Ils se complètent. C’est en tout cas, ce qu’il pense. Lanister le rend moins intransigeant, plus conciliant et lui apporte cette étincelle de détachement qui lui a toujours manqué. Lorsqu’il prend la parole, Logan prend conscience que son amant a besoin d’être rassuré. Il craint que le prix de la demeure soit hors de prix pour lui. Il est vrai que la somme est importante pour une résidence de cette envergure. Une fois de plus, il ne l’interrompt pas dans ses réflexions. Il veut entendre l’ensemble de sa pensée, car elle lui donnera les éléments à considérer pour la réponse à lui apportée. Il comprend ses doutes, même s’il aimerait qu’il s’en décharge. Il sait que cela va demander du temps. Il prend son mal en patience, car il sait que ces barrières finiront par tomber dans un jour prochain. Les éloges de son amant lui vont droit au cœur. Il ne dit mot, mais son regard brille de cette lueur qui ne ment pas. Cela lui plait d’entendre cela, qu’il lui fait du bien et qu’il prend plaisir à se soumettre lors de leur jeu. Ses paroles semblent provoquer une étincelle, prête à enflammer la passion qui sommeille en eux. Le baiser est lent et profond, empli de verve, car les émotions sont à fleur de peau. La remarque taquine de son amant le fait grogner. Un son primaire, d’avertissement pour lui faire comprendre son avis sur la question. Il sait que c’est une provocation de son amant, mais en tant que dominant, il se doit de lui indiquer qu’il joue avec les limites. Ses azurs sont ancrés à celles de son amant. Il l’observe avec intensité alors que son bras renforce son étreinte autour de ses hanches pour le coller contre lui. « Dois-je comprendre que je suis trop sage que tu ais le besoin de me chercher, Lane ? » Il lui indique en haussant un sourcil. Sa voix est profonde, proche d’un murmure qui se meurt sur les lèvres de son amant. « Tu n’as pas à t’inquiéter. Tout va bien se passe. N’oublie pas, la communication est la clé de toute problématique et je t’écouterai toujours quand tu auras le besoin de t’exprimer. » Il lui indique d’une voix ferme qui ne tolère aucun refus. « Concernant la maison. Elle est effectivement au-dessus de ton budget. Ce que je peux te proposer est de t’avancer l’argent. Un emprunt sans intérêt, que tu rembourseras comme si j’étais une banque. Sur le papier, tu seras propriétaire à part égale. Je me dis que c’est un bon deal pour avoir la maison parfaite pour nous. Tu ne trouves pas ? » Il le questionne en venant doucement glisser son nez contre sa mâchoire pour humer son parfum. Le désir se distille dans ses veines. Le contact de son bassin contre le sien attise ses sens. Ses lèvres retrouvent la texture de sa chair, l’embrasse et il la goute du bout de sa langue. « Une maison rien qu’à nous. Notre bulle où je pourrais te posséder dans chaque recoin lorsque l’envie me prend. » Il lâche dans un petit sourire en coin alors qu’il replonge ses iris dans les siennes. « Si tu ne veux pas que je te dévore sur le champ sur ce tapis, tu ferais mieux de t’éloigner. Ne me tente pas mon Lane. J’essaye d’être sage. » Il lance en en venant défaire son étreinte pour lui donner un petit coup sur les fesses, juste pour le plaisir de l’embêter.

Il est toujours à califourchon sur son homme et n’a aucune envie de bouger pour l’instant. Il écoute Logan lui détailler le plan pour le financement. Bien sûr, il a peur de ne pas réussir à rembourser. Il sait que le moindre petit grain de sable peut venir enrayer tout ce beau rêve. Ses doigts jouent avec le tissu fin de la chemise de son amant. C’est un véritable tournant dans sa vie cette maison. Tout comme vivre avec Logan. Il y a toujours, ancré au fond de lui, cette peur de ne pas être l’homme qu’il faut. Il s’affaisse un peu avant de redevenir taquin.
« La fessée fait partie des jeux que tu exerces... »
Le ton est badin, mais il n’est pas certain d’aimer ça. Chaque coup, même donné dans un contexte de ‘jeu sexuel’ le renvoi irrémédiablement à son enfance et les années n’ont rien effacé à son traumatisme. À ce qu’il a vécu. Ce n’est pas la tape de Logan qui va le faire chavirer dans le cauchemar, mais, il sait qu’il devra lui en parler. Vider son sac afin que des limites soient posées. Il y a des gestes qu’il ne put pas supporter.
Il retient un soupir et décide de reléguer ses idées trop sombres pour la soirée. Sa bouche se pose sur celle de son amant. Juste un baiser. Pour le remercier d’être là pour lui. De prendre soin de lui.
Autour d’eux, le décor somptueux et Lane se dit qu’il ne le regrettera pas. La maison choisie est beaucoup plus chaleureuse, même si celle-ci colle vraiment bien à l’image que Logan dégage.
Lane a juste l’avantage de voir un autre visage de cet homme et cela lui plaît d’être un privilégié.
D’un mouvement souple, il quitte les cuisses de son homme pour revenir s’installer sur le tapis. Un sourire flotte sur ses lèvres tandis qu’il s’empare d’un petit four et l’engloutit. Puis, il en avale un second.
«  Tu cuisines vraiment bien. Tu sais que je suis loin d’avoir ce genre de compétences »
Un petit rire vient ponctuer ses paroles.
« Je sais préparer des cocktails par contre »
Il a envie de rajouter ‘et le café aussi’, breuvage dont il boit des litres par jour. Il se doute qu’en vivant avec Logan, il va devoir faire des efforts sur son hygiène de vie. Il sait à quel point le pilote et sportif de haut niveau qu’est le brun est à cheval sur l’alimentation. Il n’ose pas penser à la cigarette dont il fait aussi, une forte consommation.
Il pourra toujours tenter de négocier des ‘petites entraves’ au règlement, tout en sachant que Logan risque de ne pas accepter.
« Tu crois que tu vas réussir à me supporter tous les jours... J'ai des défauts, tu sais. J’ai besoin de fumer et toi, tu n’aimes pas ça »
Lane tourne la tête vers son homme et plante ses iris dans ceux de Logan.
« J’ai peur, mais j’ai très envie de vivre avec toi. »
Un sourire timide a pris place sur ses lèvres.
« Je suis parfois stressé à cause de cette angoisse de ne pas être à la hauteur. Je me renferme sur moi dans ces cas-là... pire qu’une huitre… je deviens silencieux et pensif et je fume, cigarette sur cigarette, en tournant en rond pour évacuer tout ça… »
Une main vient dégager la mèche qui tombe sur son front.
« Tu veux toujours de moi, malgré ce que je viens de te dire... »
Son rythme cardiaque s’accélère malgré lui.
« Il y a aussi mon enfance, ce que j’ai vécu, mais je ne veux pas plomber l’ambiance »
Un petit rire clôt ses paroles tandis qu’il chasse d’un geste de la main ce qu’il vient de dire, comme si cela n’a aucune importance.
« J’espère que je ne t’ennuie pas avec mes états d’âme. Je tenais juste à être franc avec toi »
Lane craint que ses révélations ne changent l’avis qu’à Logan sur lui mais, se taire n’est pas possible. Décevoir cet homme encore moins. Ses doutes reviennent l’assaillir et son sourire figé dévoile toute l’angoisse qui l’habite en ce moment. Il s’en veut de gâcher la soirée, mais s’en voudrait encore plus de gâcher les espoirs que Logan met en lui.
Il a envie de revenir à des choses plus gaies et de circonstances. Lane se trouve trop défaitiste, mais il n’arrive pas à aller au-delà de cette face de son caractère.
« Tu n’as pas envie de savoir ce que j’avais dans mon sac à surprises ? »
Son regard pétillant va de Logan à son sac à dos, posé sur le banc, dans l’entrée puis, sous le sapin où Lane a mis ses cadeaux. L'avantage de cette grande maison sans cloison est qu'on voit tout en un seul coup d'œil.
« Tu n'es pas curieux ... »
Lane est impatient maintenant d’offrir ce qu’il a trouvé à son homme. Il a mis un soin particulier à dénicher son présent.
Il étire le visage et vient déposer un baiser sur la mâchoire de son amant et murmure, joueur
« Je t’ai déjà dit que tu es diablement sexy »
Lane adore jouer avec le self-control de Logan.