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tis the season to be jolly (casler)

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tis the season to be jolly (casler)
Jeu 24 Déc - 18:25
La journée a été longue, on a eu une sacrée garde aujourd'hui. A s'occuper d'abrutis qui s'amusent à couper du bois comme on couperait du beurre, ou qui s'étrange avec des os de dinde, ou la bonne combinaison des deux: des mecs qui s'éclatent à couper leur dinde à la hache ou la scie ou pire la tronçonneuse. Bref, la période des fêtes pour moi c'est la recrudescence des accidents domestiques et ça s'arrête là. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai jamais eu de "vrai" Noël comme on voit dans ces films débiles qui envahissent toutes les chaînes de télévision dès le lendemain de Thanksgiving. Personnellement, les fêtes ça me soule. C'est des traditions familiales, j'ai pas de famille, ça s'arrête là. Je sais bien que ça fait un peu cynique sur les bords mais en vérité, je vis ma meilleure vie. Je suis en jogging sur mon canapé, avec un vieux sweat à capuche. Je mange de la pizza, je m'abreuve de Monster Energy, et je regarde des émissions à la cons sur Netflix. Là je suis en train de me marrer devant celle où des candidats doivent chanter tout en passant entre des cactus alors qu'ils sont entourés de ballons, bref des trucs complètement stupides. Mais y a pire façon de passer sa soirée, non ? Le ding du micro-ondes retentit, mes popcorns sont prêts ! J'ai à peine le temps de me lever que ça toque à la porte. Je jette un coup d'œil à la table. Est-ce que j'ai aussi commandé chinois et oublié que j'avais passé commande ? Ça m'est arrivé la dernière fois avec l'indien, ça arrive vite avec Just Eat, un clic et hop ça part tout seul. Bon, ça a été mangé hein de toute façon. En même temps je me nourris pratiquement que de trucs comme ça, de plats à emporter. J'crois que je dois connaître à peu près tous les livreurs de la ville à force en vrai. J'attrape mon portefeuille et j'ouvre la porte. « Ah t'es pas le livreur. » je constate en balançant mon portefeuille sur la table, lâchant un soupir au passage. « J'aurais du me douter que tu lâcherais pas l'affaire ! Je t'ai pourtant dit que ça allait ! » Ouais, inutile d'argumenter avec cette tête de mule. Elle entre dans l'appartement et je lève les yeux au ciel. « Pitié dit moi que t'es là pour me traîner à la caserne pour une urgence et pas à une stupide fête de Noël... » Mais je me fais pas de faux espoirs.

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tis the season to be jolly (casler)
Ven 25 Déc - 1:31
La réunion de famille annuelle était prévue pour le lendemain midi et Casey avait espéré que le réveillon serait plus calme que la journée qui l'attendait - comme celle qui venait de passer, d'ailleurs. Leur shift avait été parsemé, d'après les dires de son coéquipier, des conneries habituelles. Elle, elle ne faisait que les découvrir et avait eu le culot de se demander si, un jour, elle se lasserait de demander à un type comment il avait réussi à se fourrer un os de dinde dans les tréfonds de son anatomie. Ca changeait des bouteilles de bière ! Bon, par contre, les bouts de phalanges à récupérer entre deux morceaux de carotte et à trimballer dans un petit sac plastique jusqu'aux urgences, pour le coup, ils y avaient droit toute l'année.

Une soirée relaxante, donc. Un vœu pieux, sachant que Trish avait décidé d'organiser chez elles une « petite sauterie de derrière les haricots », qu'elle disait. De là à ce que l'ambulancière rentre à la maison et que sa colocataire lui colle derechef une robe entre les bras en lui roucoulant que la tenue correcte était exigée, elle ne l'avait pas vu venir. Elle avait pensé que les Cooper se joindraient à la fête, voire quelques amis, mais qu'après un bon apéritif, ils passeraient directement au dessert. Au lieu de ça, la blonde l'avait informé tout naturellement qu'ils seraient une vingtaine - hein ? - avec traiteur - quoi ? - et table à rallonge - mais d'où ?! -. Elle avait même soupçonné que l'autre lui sabrait un mytho avant le champagne, néanmoins, elle dut se rendre à l'évidence en voyant des déménageurs amener dans leur salon un gros plateau qui servirait de table. Casey savait que toute négociation ne serait qu'une perte de temps. Pas plus qu'elle ne pourrait échapper à la lubie de sa colocataire. Au moins était-elle persuadée que malgré le monde convié, ils passeraient un bon moment. En tout cas, si tous les paramètres étaient réunis. Et pour ce faire, il manquait un nom sur les jolies assiettes en porcelaine. Trish la vit passer en coup de vent, robe voletant dans son sillage. « Hey ! Tu vas où, comme ça ? Caseeeeey, t'essaies pas de t'enfuir hein ?! » l'alpagua-t-elle en lui courant après, sans même vaciller sur ses escarpins beaucoup trop haut. Casey avait déjà ses clefs de voiture à la main. Sa robe à bretelles, trop échancrée dans le dos, lui glissait des épaules. On ne pouvait pas faire plus désagréable. « Ptète que oui ! Ptète que non ! Surprise ! » répondit-elle cependant, clin d’œil à l'appui, avant de s'enfuir dans l'allée jusqu'à Poppy, sa vieille guimbarde d'un rouge vif empestant le patchoulis. La blonde dut certainement pester gentiment, heureusement, le bruit du moteur fatigué masqua ses braillements interrogateurs.

Rallier Little Tokyo un vingt-quatre décembre ne fut pas une mince affaire. Si bien qu'elle ne s'encombra pas à chercher une place de stationnement : le passage piéton remplirait son office, pour le temps que ça lui prendrait. Tous warnings dehors, elle profita qu'un voisin ouvrait la porte et se faufila dans l'immeuble. Une course dans les escaliers plus tard, elle frappait chez Tyler. Lequel l'accueillit avec ... Déception. Quelle ingratitude. « Ni le livreur, ni une guirlande de Noël, Tyty ! Cache ta joie, surtout ! » Elle connaissait bien sa tête de cochon, et c'était celle qu'il arborait présentement, ayant compris que le glas de le mauvaise fortune venait de s'abattre sur lui. Et son jogging. « Disons, plutôt, une fête de Noël urgente ? » plaisanta-t-elle, l’œil malicieux, tandis qu'elle s'engouffrait dans l'appartement de son coéquipier. « Je suis sûre que ton programme est super sympa, sauf que celui que je vais te faire vivre l'est, mais alors, tellement plus ! Fais-moi confiance, on va bien s'amuser ! » Certainement qu'il remettrait sa vie entre ses mains au boulot, mais en privé ... Pas sûr. Elle inspira et le fixa avec une emphase feinte. « Tyty, je porte une robe. Et j'ai traversé la moitié de L.A. juste pour tes beaux yeux. Tu peux bien enfiler un pantalon pour passer une soirée avec la plus merveilleuse, la meilleure des binômes que t'aies jamais eu, non ? » Elle poussa le vice jusqu'à tourner sur elle-même - enfin, autant que le couloir le lui permettait -, bras légèrement levés, afin qu'il puisse juger de sa tenue de circonstances. Bon, il ne fallait juste pas trop baisser le regard, rapport aux vieilles Converse complétant l'ensemble. Pourvu qu'il salue l'effort. Ou plutôt, les, considérant le trajet qu'elle venait de faire.

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tis the season to be jolly (casler)
Mer 30 Déc - 11:32
« Je suis sûre que ton programme est super sympa, sauf que celui que je vais te faire vivre l'est, mais alors, tellement plus ! Fais-moi confiance, on va bien s'amuser ! » C'est drôle, j'avais comme le pré-sentiment qu'elle me sortirait un truc comme ça. Je soupire. « Casey, s'il-te-plait, ne m'oblige pas à... » je commence à protester, mais elle reprends la parole, me coupant dans mon élan. « Tyty, je porte une robe. Et j'ai traversé la moitié de L.A. juste pour tes beaux yeux. Tu peux bien enfiler un pantalon pour passer une soirée avec la plus merveilleuse, la meilleure des binômes que t'aies jamais eu, non ? » Je ne peux m'empêcher de lâcher un petit rire. D'autant plus que Casey se met à tourner sur elle-même. Elle ne renonce vraiment jamais c'est dingue ! « La meilleure binôme que j'ai jamais eue ? Katrina sera là aussi alors ? » je m'exclame l'air de rien. Katrina bossait à la caserne, elle était ma binôme avant que... avant qu'elle décide que travailler au standard lui plaisait plus que d'être sur le terrain. Oui, on va dire que c'est ça la raison principale, et pas le fait que j'ai ajouté son nom sur ma liste de conquêtes. Plutôt bon coup. Mais super collante. Du coup je me suis tapé sa soeur à la journée barbecue de la caserne. Elle a pas trop apprécié. « Bon ok, j'enfile un jean mais pas question de me faire porter une chemise et une cravate. T'es canon en robe mais j'ai mes limites quand même ! » je lâche finalement dans un soupir. Elle est pas facile en négociations la Griffith ! « Bon fais comme chez toi, je reviens. » Et je m'engouffre dans ma chambre, j'enfile un jean et je change de haut. Je doute qu'un vieux tee-shirt à moitié troué fasse l'affaire. Je devrais carrément le jeter ce vieux torchon quand j'y pense, enfin on verra ça plus tard. J'attrape un tee-shirt noir, simple, et je le met simplement sur mon épaule. Me connaissant vaut mieux que je me lave les dents avant de mettre le tee-shirt et de me retrouver avec des tâches de dentifrice partout. « C'est vraiment pour toi que je fais ça, y a intérêt qu'elle soit cool ta fête hein ! » je lâche tout en me brossant les dents, ce qui n'a certainement pas aidé à faire que mes mots soient intelligibles. Tant pis. Je retourne dans la salle de bain, je finis de me brosser les dents, et j'enfile mon tee-shirt. « Qu'est-ce que je ferais pas pour une nana dans une jolie robe, hein ? » je lâche en levant les yeux au ciel d'un faux air agacé, trop vite remplacé par mon petit sourire en coin habituel. Blague à part, faut reconnaître qu'elle est canon Casey. J'avais jamais remarqué que... mmh, nope, mauvaise idée.
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tis the season to be jolly (casler)
Jeu 11 Fév - 23:03
« La meilleure binôme que j'ai jamais eue ? Katrina sera là aussi alors ? » Son sourire fait mine de se faner et elle hausse un sourcil faussement blessé. Katrina, hein ? Il a osé, l'impudent ! Comparer sa binôme actuelle à l'ancienne. Celle qui a brusquement demandé à changer de poste après ... Et bien, pour ce qu'elle en sait, ce serait en grande partie à cause de notre Alcott, justement. Des rumeurs qu'elle n'a écouté que d'une oreille. La concernant, et depuis un an qu'ils font équipe, elle n'a pas à se plaindre de son attitude. Le gentillet jeu de séduction qu'ils ont instauré n'a jamais dépassé le stade de la boutade amicale. Ce qui n'est pas une raison pour la comparer à Kat-bimbo-rina ! « Je devrais te planter face à ce terrible affront, mais comme ce serait exactement ce que tu cherches, je te dirai juste : va te changer ! » réplique-t-elle donc, clin d’œil à l'appui. Il ne l'aura pas aussi facilement. Mais elle, si, visiblement. Bien que de mauvaise grâce, il accepte de l'accompagner. Non sans se fendre d'un commentaire à propos de son apparence dans cette tenue pour le moins inhabituelle. Loin de rougir, elle lève les yeux au ciel. « Tu m'en diras tant ! » Il s'éloigne vers le fond de l'appartement tandis que Casey, elle, se dirige vers la cuisine. Sa main à couper qu'une odeur de pop-corn flotte dans l'air et, partant du principe que l'objet de tant de plaisir ne trône pas dans le salon, il lui paraît évident que le micro-ondes abrite le trésor. Sans gêne aucune - après tout, il lui a dit de faire comme chez elle -, elle récupère le bol encore chaud et l'entoure de son bras, avant de commencer à piocher dedans. L'ombre de l'ambulancier se déplace d'une pièce à l'autre. Et soudain, elle surprend son reflet dans le miroir de la salle de bain, du dentifrice plein la bouche. Torse-nu. Il ressemble à un mannequin particulièrement bien gaulé pour une pub' Colgate, avec son tee-shirt négligemment jeté sur l'épaule et les muscles bandés sous "l'effort".  « C'est vraiment pour toi que je fais ça, y a intérêt qu'elle soit cool ta fête hein ! » Les lèvres entrouvertes, main suspendue à mi-chemin entre le saladier et ces dernières, elle réplique un vague « Hum hum ... » d'une éloquence folle. Traduction : elle mate. Sévère, même. On pourrait croire que vue leur proximité quotidienne, elle l'aura déjà moins vêtu que ça, néanmoins, jusqu'ici, et malgré les vestiaires mixtes, ils sont toujours parvenus à éviter ce genre de scènes. Généralement, lorsqu'elle retire son uniforme, il est déjà sous la douche et réciproquement. Comme si une petite voix leur soufflait que préserver leur intimité leur éviterait quelques ... Déconvenues. Tandis qu'il revient, elle réalise qu'elle est entrée dans une sorte de transe de midinette et s'empresse d'avaler le morceau de maïs soufflé qu'elle tient toujours à la main. Débile. « Qu'est-ce que tu ferais pas pour une nana tout court, plutôt ! » Heureusement, elle s'est vite reprise et lui rend son sourire malicieux. Ni vu, ni connu. « Allez, grouille, je suis en double-file et on doit encore faire un arrêt avant d'arriver ! » Elle rouvre la porte d'entrée. Réalise qu'elle tient toujours le pop-corn. Et hausse les épaules. « Je vais garder ça. J'ai la dalle ! » Comme environ huit heures par jour, ce qui n'est donc pas vraiment à mettre en Une de journal local.

L'ambulancière redescend les escaliers en essayant de ne pas s'empêtrer dans sa robe, Tyler sur ses talons. Dieu soit loué, Poppy n'a pas encore été embarquée par la fourrière ! Quoi que ça ne saurait tarder, étant donné l'agent de circulation qui tapote déjà sur sa machine en vérifiant la plaque. « Et merde ! Attendez ! Hey ! Monsieur l'agent ! » Merde, merde, merde ! Pas le choix, elle soulève le tissu et court jusqu'au flic en tenue, eissemant des petits morceaux de confettis blancs et dorés dans son sprint désespéré. L'homme lui renvoie un regard agacé. « Vous êtes garée devant une bouche à incendie. » « Je sais et je suis tellement désolééééée ! Mais c'est que vous voyez, mon fiancé et moi - elle attrape Tyler par la main et entoure sa taille de son bras afin de l'attirer à elle - nous sommes très en retard pour aller dîner chez mes parents ! Et vous savez comment c'est la famille, hein ? » Elle papillonne des cils, avant de sourire d'un air de connivence. Raté. Son interlocuteur reste de marbre, lorgnant alternativement entre le "couple" et ... Les pop-corns. Peut-être qu'elle devrait lui en proposer ? Non. Il prendrait ça pour une tentative de corruption, à tous les coups. Le désespoir peut se lire dans les yeux de Casey. Elle va prendre une prune. Ou pire, se retrouver à devoir faire le chemin inverse en bus, à ce train-là.
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