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Friends don't lie # Thomas/Seamus

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Friends don't lie # Thomas/Seamus
Dim 15 Nov - 21:24
Novembre 2020 - 23h50
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L'ambiance de la salle était à la fois électrique et bon enfant. Tout le monde chantait, dansait, faisait corps avec le groupe qui se produisait sur la scène. Ce que je foutais là? Pour une fois, rien à voir avec mon travail, j'étais sur mes quelques rares heures de libre, bien déterminé à en profiter jusqu'au bout de la nuit. Si j'espérais ramener une fille ce soir? Sans aucun doute. Mais la raison première de ma présence ici ce soir tenait en six lettres: Seamus. Voilà deux mois qu'il me tannait pour que je vienne le voir en concert et avoir un aperçu des coulisses. Backstage VIP. Si j'avais refusé de nombreuses fois parce que j'étais très occupé lors de ma dernière mission, j'avais finalement eu le plaisir de m'accorder un peu de temps libre... Et oui, n'ayant aucune envie de continuer à recevoir des emojis en larmes ou de chat potté aux yeux larmoyants, ma réponse s'était enfin faite positive, pour le plus grand plaisir de mon ami. Je ne saurais dire si c'était son côté gamin qui m'attendrissait ou si mon instinct fraternel était plus développé que je ne le pensais. Il était vrai par contre que j'avais développé un vrai attachement pour lui. Il me donnait autant envie de le protéger que de lui donner un coup de pied au cul pour qu'il s'endurcisse. Le frêle musicien mériterait en effet de recevoir quelques cours de self defense ou au moins de gagner en muscles. M'enfin, c'était ainsi que je voyais les choses. Là, dans son univers, il était à l'aise. Un vrai poisson dans l'eau. Il rayonnait comme jamais alors qu'il était en communion avec ses fans et son auditoire, et ce serait mentir de dire que ce n'était pas grisant de ressentir toute cette énergie positive. Mes vieilles habitudes pourtant, ne m'avaient pas quitté, mes prunelles avaient vérifié les entrées et les sorties. J'avais même salué les vigiles - j'en connaissais certains. Cependant, très vite, je m'étais laissé porter par l'instant, écoutant avec attention la musique et les paroles qui nous parvenaient de la scène. Autour de mon cou se trouvait le pass VIP qui me permettrait d'aller voir Seamus à la fin du concert. Oh je n'ignorais pas que la plupart de ses fangirls paieraient cher pour récupérer ce pass, et elles furent nombreuses à tenter des approches plus ou moins subtiles pour m'amadouer. Sauf qu'il s'agissait pour la plupart de gamines qui ne savaient pas à qui elles s'attaquaient. Quelques mots bien placés, quelques suggestions lascives à leurs oreilles et elles s'enfuyaient sans demander leur reste. Il n'était pas né le jour où je me ferais avoir comme un bleu. C'était évidemment agréable de se sentir entouré. Les minutes puis les heures filèrent sans que je ne m'ennuie vraiment, même s'il fallait avouer que je n'avais pas pour habitude d'écouter ce genre de musique. La fin du concert approchait et après la énième demande de repeat, les spectateurs finirent par sortir de la salle, encouragés par les mecs de la sécurité. Pour ma part, je restais en retrait, attendant d'être tranquille pour sauter sur la scène et rejoindre Seamus qui s'occupait de son matériel. Sourire amusé sur le visage, je lui lançais soudain, bien conscient de le surprendre alors qu'il paraissait si concentré: "Pas mal pour un petit musicien... Je ne dirai pas que c'est de la grande musique, m'enfin tu te débrouilles." Moqueur. Taquin. Je ne pensais pas un mot de tout ça, évidemment. Il avait du talent, le petit, il fallait bien le reconnaître. Mais le taquiner, c'était bien plus drôle. "Merci pour le pass. Et je suis presque désolé de ne pas avoir pu me libérer plus tôt." Haussant les épaules, j'esquissais un nouveau sourire. Oui, j'étais carrément de bonne humeur ce soir.
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Lun 16 Nov - 17:36
Quoi de mieux que Los Angeles afin de démarrer cette nouvelle tournée qui nous ferait passer par New York, Buffalo, Nashville et bien d’autres au cours des cinq semaines à venir ? Le mois avait à peine commencé que nous nous retrouvions donc sur la scène d’un bar d’une capacité d’environ 300 personnes. Ce n’était pas énorme, mais une excellente configuration pour une ambiance intimiste. Au cours du concert j’aperçus des têtes d’habitués dont celle d’Anastase à qui j’adressai un clin d’œil suivi d’un baise-main en plein milieu d’un titre. L’avantage de se trouver au premier rang ! Ce geste fit des envieuses mais amusa aussi grandement la foule qui se mit à siffler et à réclamer le même honneur.

- Non ! refusai-je catégoriquement avant de remplacer mon apparente froideur par un sourire progressif qui se changea en éclats de rire.

J’avais toujours été d’un naturel très joueur avec notre public et ce n’était pas près de changer. L’intégralité de la représentation se déroula dans ce même type d’ambiance, alternant entre blagues, émotion, ukulélé et piano. Un cocktail explosif ! D’ailleurs, si mon batteur et moi étions toujours extrêmement énergiques, c’était sans compter sur les fans déchaînés qui firent trembler les murs à maintes reprises. Dingue comme, même relativement peu nombreux, nous étions tous extrêmement bruyants. Je me nourrissais de leur passion, grandissait chaque soir un peu plus grâce à elle. La température dans la pièce devait atteindre des sommets. J’étais en nage, ma chemise bleutée – contrastant avec mon pantalon rouge vif - me collant à la peau. Que celui ne dégoulinant pas de sueur devienne milliardaire car cela relèverait de l’exploit !

Les dix titres s’enchaînaient avec toujours autant d’entrain. Parmi nos compositions originales, nous glissions deux ou trois reprises comme Can’t Help Falling in Love qui était l’une des favorites depuis la publication de la vidéo. Je ne me lassais pas de voir les bras dressés, remuant au rythme de la mélodie. C’était toujours un moment des plus prenant. Enfin, après une vieille chanson bien plus rythmée, nous nous inclinâmes sous un tonnerre d’applaudissements. Je pris la parole, les remerciant d’avoir placé la barre si haute pour les prochaines dates. Elles auraient une sacrée concurrence !

Nous repartîmes en coulisses où nous nous donnâmes une fière accolade, partant nous rafraîchir en vitesse le temps que la salle se vide. J’étais trempé. Une horreur. J’allais sentir le fauve en continuant de me balader avec les mêmes affaires ! Je retirais ma chemise que je fourrai dans mon sac puis me passai la tête sous l’eau fraîche, me rinçant un peu le torse au passage. Une dose de déodorant remise et ça ferait l’affaire d’ici à ce que je trouve le réconfort d’une douche bien chaude ! L’après-concert était toujours étrange. J’étais si fier d’un tel accueil, de retours si positifs, d’avoir pu me connecter à l’assemblée… Néanmoins, je voyais aussi ce qui demandait à être amélioré. Et je me sentais si seul, si vide, quand toutes ces faces disparaissaient !

J’ouvris une canette de Red Bull dont j’engloutis trois bonnes gorgées puis revins sur scène pour récupérer mon instrument à cordes et donner un coup de main afin de soulever le piano. Pas que j’étais d’une grande aide avec mes biscotos d’enfant de trois ans ! Pour preuve : l’équipe me dit de ne pas me tracasser, qu’ils se débrouillaient ! J’entrepris donc de m’occuper des films qui traînaient au sol quand une voix me surprit, me tirant de mes songes. Thomas ! J’avais complètement oublié sa venue ! Un comble venant de quelqu’un l’ayant harcelé des mois durant pour qu’il pointe le bout de son nez ! D’ailleurs, je l’aurais regretté si je n’avais pas été convaincu qu’il ne faisait que de me taquiner par ses propos. Il était enragé sans même que je n’ai à l’encourager ! Comme quoi, le garde du corps faisait de sérieux progrès niveau sociabilité. J’en étais heureux pour lui.

- Rageux, va ! répliquai-je en prenant un air « menaçant » qui fut encore plus décrédibilisé par mon étreinte.

Effectivement, sans me soucier de sa réaction, je vins le serrer dans mes bras. J’étais tactile avec mes amis. Il devait se faire une raison si ce n’était pas déjà le cas. En outre, le fait que mon torse soit toujours entièrement découvert ne me découragea pas le moindre du monde. À vrai dire : j’avais complètement oublié de me rhabiller. J’avais besoin de me rafraîchir. Ce qui était également son cas comme je le notais par le froid que me procura son t-shirt d’un blanc immaculé.

- Avant que je te remette une raclée à dose de sarcasmes et compagnie, je tiens à te remercier d’être venu. Vraiment ça me fait incroyablement plaisir ! J’espère que tu ne t’es pas trop ennuyé.

Après tout, même s’il tentait de me faire sortir les crocs avec ses remarques, ces dernières pouvaient contenir un fond de vérité. Je m’étais déjà délogé de notre étreinte pour que ça ne devienne pas embarrassant pour l’un comme pour l’autre, ce qui me permis de poser mes yeux sur son vêtement humide.

- Au moins, tu as pu faire un peu d’exercice. Tu n’as pas entièrement perdu ton temps ! Surtout que c’est nécessaire puisque je remarque un certain relâchement…, dis-je en venant appuyer sur son biceps gauche – qui était dur comme de la pierre – d’un air dégoûté.

C’était tellement ironique de ma part vous le noterez !
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Sam 2 Jan - 23:09
Le concert fut assez intense, et on sentait tout le plaisir que prenait le groupe. Tout cela se ressentait dans le public, qui était particulièrement enflammé - surtout les jeunes filles en fleur qui faisaient les yeux doux à ce très cher Seamus. Chose que je trouvais plutôt drôle, compte tenu de ce statut de chiot apeuré que je lui collais au front constamment. Même sans être fan, il était difficile de ne pas se prendre au jeu et de se laisser aller à profiter de la musique et de l'ambiance. J'avais donc bien fait d'accepter la proposition du chanteur de venir à l'un de ses concerts. Aujourd'hui en repos, sans mon arme, sans costume, je n'étais pas l'homme de mission, mais l'homme de la nuit. Celui qui apprécie les rencontres au fil des regards et des sourires entendus. Celui qui n'avait pas peur de donner de sa personne pour charmer, séduire et mettre dans son lit. Observant avec amusement le chanteur revenu enfin des coulisses, je ne pus m'empêcher de le taquiner. Comme quoi, tout pouvait arriver avec lui. Moqueur, c'était habituel. Mais taquin, c'était nouveau. Ricanant doucement en l'entendant se défendre faiblement, je me retenais de le repousser alors qu'il me "sautait" dessus pour me prendre dans ses bras. Seulement, ce mec savait comment m'amadouer. Et je n'arrivais pas à lui en vouloir d'être tellement... lui. Ok, il était torse nu. Et alors? Je n'arrivais pas le voir autrement que comme un gamin amusant et sans défense. Je le laissais faire, même si je me contentais pour ma part de tapoter dans son dos, histoire de lui faire comprendre que j'avais bien compris qu'il était content de me voir. Sourire amusé au coin des lèvres, je lâchais alors qu'il me libérait enfin: "M'ennuyer, moi? Y'avait assez de filles dans le public pour que je tienne jusqu'au bout de la nuit, pas d'inquiétudes." Oh c'était mauvais de ma part. Mais complètement faux. Les midinettes dans le public n'avaient aucun intérêt pour moi. Trop jeunes et trop obsédées par les musiciens pour réellement s'intéresser à moi. Non, je préférais un peu plus de challenge. Celles qui ne se laissaient pas faire et qui m'opposaient le plus de résistance. "T'as pas à me remercier. Et franchement, je me suis vraiment bien amusé. Pour être honnête, je pensais que j'allais me faire chier, mais finalement, c'était pas si mal. Je comprends tes fans, t'es assez fascinant quand tu es en transe." La sincérité transpirait de chacun de mes mots, et j'espérais que cela lui ferait plaisir. Après tout, il se rapprochait le plus de ce qu'un ami pouvait être dans mon monde. Étonnante amitié quand on pensait à tout ce qui nous séparait. Alors que ses yeux semblaient se fixer sur mon t-shirt, sa réflexion me poussa à sourire et à lever les yeux au ciel. Sérieusement? Vu les heures que je consacrais au sport, il était inutile de penser qu'il pouvait avoir raison. Alors, je décidais de jouer l'ironie aussi. "Un relâchement? Et toi, alors! Je note que tu n'as pas trop suivi mes conseils d'exercices quotidiens. Tu pourrais faire un effort, franchement!" que je répondais, tout en le repoussant du doigt avec assez de force pour le faire légèrement reculer. "D'ailleurs, c'est vrai que ce truc est vraiment trempé. Je suppose que ça te dérange pas que je l'enlève, vu que tu l'as fait aussi!" Sans attendre, j’ôtais le vêtement qui me collait à la peau, dévoilant alors toute ma musculature. Ce n'était pas un problème pour moi, en salle de sport j'étais très souvent torse nu, sinon cela me gênait pour m'entraîner. "En tout cas, pour un premier concert de tournée, vous avez fait fort. Je suis sûr que vous allez faire des ravages." Décidément, j'étais vraiment de très bonne humeur ce soir, à faire des compliments. Fallait croire que la musique avait un effet apaisant sur mon caractère si fort. Si abrupte d'ordinaire, me voilà en train d'avouer que Seamus était talentueux.
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Mer 6 Jan - 2:35
J’avais l’impression de ne pas avoir revu Thomas depuis des années quand il apparut enfin dans mon champ de vision. Pas un instant avais-je cru qu’il se serait pointé ici ce soir pour la première date de la tournée (qui serait express puisque nous enchaînions des brèves, n’ayant pas de renommée mondiale). J’étais si ravi de son effort que je le pris dans mes bras sans la moindre hésitation, ne craignant pas de l’assommer avec mon odeur post-concert (pour ma défense je m’étais rincé et m’étais aspergé de déodorant) ni d’être la cause d’un attentat à la pudeur. Après tout, c’était une habitude que de me balader dévêtu avec le reste de mon équipe alors… Je remarquais néanmoins que malgré la nuit passé chez l’agent de sécurité, je ne pouvais pas prétendre avoir vu plus de peau que son t-shirt en laissait apparaître. Bref, dans notre habituelle confrontation verbale, nous nous jetions des répliques provocantes, taquines. Là où nous dépassâmes la routine fut lorsque mon interlocuteur enchaîna les compliments après s’être arrêté sur le public féminin l’ayant entouré pendant plus d’une heure. J’ignorais l’âge de la majorité d’entre elles, mais je ne le prenais pas au sérieux de toute façon. Heureusement !

- En transe ? C’est comme ça que tu appelles… ça ? Ok. J’imagine que le terme est plutôt adéquat et assez flatteur. Je l’accepte.

Bah oui ! Pourquoi en être mécontent alors que je n’y trouvais pas de résonance négative ? D’accord, j’aurais pu prétendre l’inverse uniquement pour lui taper sur le système mais son humeur était si douce que je ne souhaitais pas y nuire. Bordel, aussi loin que ma mémoire me le rappelait, je ne l’avais jamais vu aussi souriant et décontracté. À croire que notre musique possédait bel et bien des pouvoirs magiques ! Si tel était le cas, cela faisait-il de moi un sorcier ? Un magicien ? Gare à toi Harry Potter, tu as trouvé ton prochain rival ! Malgré tout, ma bonne résolution flamba presque instantanément puisque je me mis à critiquer – faussement – sa musculature. J’étais aussi sec qu’une crevette et je me permettais de commenter son torse et ses biceps dont les muscles saillants feraient tourner plus d’un œil. Que voulez-vous, j’étais le gosse insupportable adorant le sarcasme et les bêtises. Thomas s’y était d’ores et déjà habitué. Pas le choix en réalité. De toute manière, il accueillit mes propos avec légèreté, ripostant en me renvoyant le boomerang en pleine tronche. Prévisible, sûr, mais cela ne manqua pas sa cible, me faisant rire sans même prendre la peine de me dissimuler derrière ma main.

J’allais y répondre quand le brun s’improvisa strip-teaseur. Levant les bras vers le plafond pour réussir à retirer son haut trempé, il rectifia les pensées que j’avais eu précédemment : ma connaissance de son corps n’allait plus du bout de ses doigts à sous ses épaules. Surpris, je détournais immédiatement les yeux tandis que mes joues s’empourpraient presque imperceptiblement. Difficile d’oublier que ce tableau m’aurait énormément plu s’il m’avait été offert avant l’été dernier ! Désormais, je ne pouvais m’empêcher de ressentir la jalouse de Stefan s’il nous voyait ainsi. Mon binôme passe encore, mais Thomas ? Je ressentis une pointe de culpabilité mais je ne pouvais lui ordonner de repasser la fringue, en particulier quand j’étais moi-même dans cette tenue. Le mieux à faire était de faire comme si de rien n’était. Plus simple, moins embarrassant. Et puis, au final, nous ne faisions rien de mal ! Pas comme si nous étions à poil non plus ! Aucun risque que je tombe enceinte ! (Bon, on conviendra que même entièrement nus les chances auraient été minces mais vous comprenez l’idée.) De l’humour à la rescousse, meilleur des remèdes.

- Bien ce que je disais. Tout ça c’est mou, flasque, mentis-je en désignant l’ensemble de son buste d’un geste de la main, mon ricanement me faisant perdre toute crédibilité et confirmant que je pensais tout son contraire.

En vérité, le garde du corps était splendide, bien proportionné, avec une pilosité relativement basse mais efficace (ne cherchons pas ce que ça peut signifier) et des abdos prononcés comme il faut. Oui, il serait aisé de croire que la jalousie me rongeait face à une telle silhouette. Et pourtant… non. Je n’avais jamais cherché à être gaulé à mort, me satisfaisant du peu que j’avais pour moi. J’avais déjà suffisamment de problèmes psychologiques sans rajouter ce poids en plus. Le miroir ne me renvoyait pas une image proche de la perfection, ni même que je trouvais très flatteuse, mais je m’étais fait une raison. Je n’étais pas quelqu’un très préoccupé par son apparence – mes goûts vestimentaires l’attestaient selon mon mec – et privilégiais la santé mentale que je peinais à stabiliser.

- Oh et nop pour les exercices. Je suis déjà suffisamment parfait comme ça, je ne veux pas trop te faire de l’ombre en devenant le BG de notre duo. Je sais que tu ne le supporterais pas.

Je lui donnais une petite tape de réconfort sur l’épaule, peinant à retenir un large sourire de s’installer sur ma face. J’aurais dû m’en vouloir de l’embêter alors qu’il n’arrêtait pas un instant de me couver de louanges mais il était nécessaire de conserver un certain équilibre non ? Dans le doute que l’inverse provoquerait l’Apocalypse ou Dieu ne sait quoi. Je lui fis signe de me suivre, portant un peu de matériel au passage et nous engouffrâmes dans les coulisses où l’activité battait toujours son plein. Une fois arrivés dans les toilettes, je l’invitais à se rafraîchir s’il le désirait, le temps que je parte à la recherche d’une veste qui pourrait lui aller le temps du trajet jusqu’à l’hôtel. (Yep, je vivais à L.A. mais de l’autre côté de la ville et nous avions décidés que ce serait plus simple pour moi de squatter avec eux pour la nuit plutôt que de les rejoindre après seulement quelques heures de sommeil car nous devions nous mettre en route tôt.) Au final, j’en piquais une au batteur qui était suffisamment prévoyant pour toujours avoir au moins une fringue de secours et la passait à Thomas dans un élan de générosité.

- Il caille dehors et bien que je sais que tu aimes faire tourner les têtes, ce serait étrange de te balader comme ça jusqu’au van.

En bonus : je lui tendis mon déo.

- La suite du programme est simple : on va signer quelques autographes à ceux toujours présents dehors puis on file prendre une bonne douche. Tu as de la chance que ce ne soit pas une de ces fameuses nuits passées dans notre lit sur roues d’ailleurs !

Car oui, une chambre d’hôtel était un luxe que nous ne pouvions pas systématiquement nous offrir entre le budget et les dates de concert rapprochées. De mon côté, j’enfilais un sweat-shirt noir à capuche par-dessus mon t-shirt blanc, bleu ciel et violet avec le célèbre Mickey, puis nous vidâmes les lieux. S’ensuivit une vingtaine de minutes passées à signer des pochettes CD et photographies, à discuter avec la foule restante et à prendre des photos. J’aimais tellement ces instants de proximité avec eux ! Enfin, nous grimpâmes dans le véhicule, Tom, mon binôme, notre photographe, notre meilleur ami au volant et moi-même. Une petite foule qui, dans la bonne humeur, se félicita pour le succès que représentait cette soirée. Tous accueillirent l’agent avec gentillesse, se montrant intéressés par ce qu’il avait à dire. Très vite, nous arrivâmes tous les deux dans la chambre que je partageais avec le musicien, mais ce dernier s’empressa de redescendre pour aller dîner au rez-de-chaussée avec le restant de la troupe.

- Alors… Qu’est-ce qui te tente ? Restaurant ? On se fait livrer et on squatte la télévision ? Tu veux qu’on se prenne un truc à emporter et on mange en se baladant ? lui proposai-je d’une traite. Là tout de suite je file sous la douche par contre, je sens aussi mauvais qu’un cadavre en décomposition.

J’avais blablaté tout ça tout en me déshabillant, me retrouvant uniquement avec mon boxer et mes chaussettes devant lui. Je fouillais ma valise à la recherche de gel douche et de shampoing, ainsi que pour y retirer un pantalon propre et des sous-vêtements sentant encore la lessive. Oui, j’avais déjà enterré la moindre trace de pudeur s’étant invitée quand Thomas s’était débarrassé de sa fringue. À croire qu’il passait aussi ses nuits à nos côtés, tel un membre de notre groupe. Ceci fait, je filais dans la salle de bain et laissai l’eau s’écouler le long de mon corps avec un soupir de plaisir. Après avoir gigoté dans tous les sens, sentir cette chaleur m’envelopper était un cadeau du ciel ! Il me fallut lutter afin de trouver la force nécessaire à la toilette, tant rester planté là sans rien faire se révélait séduisant. Limite si je ne m’endormais pas maintenant que la tension retombait.
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Sam 30 Jan - 0:09
Une fois avoir fait tomber le t-shirt, je me sentais d'un coup beaucoup plus à l'aise, comme soulagé d'un poids. Fallait dire que vu comme il était trempé, le vêtement devenait plus un fardeau qu'autre chose. Puis Seamus était dans le même état d'esprit, sauf qu'il avait du perdre une dizaine de litre d'eau après avoir tant donné durant son concert. Un vrai marathon. Finalement, à quoi bon faire du sport? Je comprenais mieux que sa silhouette soit si sèche, ce n'était pas étonnant. Me titillant sur ma musculature, je fis semblant de m'offusquer: "Comment? Va falloir que j'enchaine les entraînements alors! Pas de laisser aller chez moi!" Bien entendu, mes entraînements quotidiens - nécessaires- étaient suffisants pour que je conserve une forme olympique et puisse enchainer les missions sans soucis. Et fallait bien le dire, mon corps me plaisait bien tel qu'il était - et il plaisait beaucoup aussi à mes conquêtes éphémères. Le chanteur, au contraire, n'avait pas besoin d'aller à de telles extrémités d'entrainements physiques, il avait déjà assez à faire avec ses répétitions et ses concerts. Même si j'avais du mal à imaginer que de la musique pouvait se substituer à du sport, je respectais son choix. Mais ça ne m'empêchait de le taquiner à mon tour. Il le valait bien. Et surtout, je savais qu'il allait répliquer. Je levais les yeux au ciel en ricanant doucement. "Ouais, faudrait pas que tu prennes la grosse tête non plus, tu pourrais ne plus passer les portes." Ironie. Celui qui se gonflait d'arrogance n'était pas celui qui se tenait devant moi. M'enfin, peut-être qu'un jour je me soignerai. Maintenant, ça faisait partie de moi. Et pourquoi ne pas me vanter de ce que j'étais ou de ce que j'étais capable de faire? Mon sourire fit écho au sien et je le suivais dans les coulisses, l'aidant à transporter quelques trucs avant d'entrer dans les toilettes. Passant de l'eau sur mon visage et sur ma nuque pour me rafraichir, je soupirais d'aise. Cela faisait vraiment du bien. Quand Seamus se pointa avec une veste qu'il me tendit, je souris en le remerciant: "Très prévoyant, merci. Promis, tu ne te moques pas, hein, c'est pas trop mon style." Fallait dire que la veste de scène était un truc plutôt voyant, ce qui n'était pas dans mes habitudes. Abonné aux costards et autres tenues très classiques, je sortais très rarement de ma zone de confort. Je le remerciais pour son déo - parce que ouais, j'étais pas loin de le rejoindre niveau odeur de chacal-, je lui rendais ensuite. J'essayais de faire abstraction que je venais d'accepter de partager un produit d'hygiène avec un autre homme, après tout, c'était dans un cas d'urgence absolue. Hochant la tête pour indiquer que j'avais bien suivi la suite du programme, j'étais intrigué par ce côté itinérant des groupes de musique. Un univers tellement éloigné du mien. Ravalant une remarque face à la tenue vestimentaire très enfantine de mon ami, je me rappelais que nous n'avions pas le même mode de vie, ni le même caractère. Habitué à être dans l'ombre de mes clients, je me contentais ensuite de suivre Seamus et son groupe, observant avec curiosité la séance de dédicace en offrant quelques sourires par-ci par-là. Et ça se voyait tellement que le grand gamin appréciait ces moments. Les fans semblaient proches de lui, et il était tellement accessible pour eux. Direction par la suite le van du groupe, et je me mêlais plutôt joyeusement à la bande, grisé par cette soirée et rendu plus "malléable" par la musique. Mon caractère restait celui du chien de garde buté, mais il m'arrivait de plus en plus de m'assouplir. Peut-être était-ce grâce à ma mission auprès de Maddox... Peut-être... Une fois dans la chambre d'hôtel de Seamus et de son binôme, je m'asseyais sur l'un des lits alors qu'il déblatérait des mots à une vitesse très très impressionnante. Sérieusement? Comment faisait-il pour avoir encore autant de voix et d'énergie? Je cillais alors que sans la moindre pudeur, le chanteur se déshabillait devant moi. A vrai dire, ce n'était pas vraiment dérangeant venant de sa part. Je ne le voyais que comme le gamin un peu paumé qui m'avait appelé au secours en pleine nuit. Haussant les épaules, je finis par lui répondre avant qu'il ne disparaisse dans la salle de bain: "Bah écoute, ça me dit bien d'aller se promener un peu, prendre l'air. On est pas loin d'Hollywood boulevard en plus, c'est chouette la nuit. En bonus, t'auras ton propre garde du corps pour éviter les mauvaises rencontres." Sourire moqueur au coin des lèvres. Le laissant partir sous la douche, je checkais mon portable, vérifiant que l'un de mes collègues ne m'ait pas envoyé un message pour un problème quelconque. Même si c'était mon jour de repos, je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser. Et puis Maddox était mon client, le mien. Légèrement possessif? Un peu... Commençant à être impatient à nouveau, je me levais, entrebaillais la porte de la salle de bain et parlais à l'intention du chanteur: "Bouge-toi  un peu les fesses, Seamus, je commence à avoir faim, moi!" A moitié sérieux, à moitié amusé, je le pressais un peu. Attendant qu'il soit prêt, je pris les devants en sortant de la chambre, persuadé qu'il me suivait. Une fois dehors, je respirais l'air de la nuit. Ah, le monde de la nuit nous ouvrait les bras. "Alors, t'as envie de quoi? Un jap? Hot-dog? Une glace? Je te l'offre, j'suis d'humeur généreuse." que j'annonçais en le bousculant légèrement de manière plutôt affective, même si c'était un peu brusque. On ne se refaisait pas en un jour...
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Mar 2 Fév - 18:17
L’ambiance était plutôt bon enfant depuis que Thomas m’avait rejoint sur scène. Nous ne cessions de nous chamailler le trophée du mec le plus sexy – ce qui était franchement superflu puisque tout le monde savait que c’était moi – comme si cela avait une réelle importance. Mais franchement c’était si amusant de le taquiner sur sa musculature parfaite quand moi, réincarnation humaine de la crevette, n’avait pas un pet de pectoraux. Je n’en oubliais pas pour autant d’accueillir mon invité comme il se doit, lui prêtant main forte en lui tendant déodorant et chemise propre puis en l’entraînant gracieusement avec nous jusqu’à l’hôtel où nous passerions la nuit. Je craignais un peu qu’il ne réussisse pas à bien s’intégrer dans notre équipe mais, à ma plus grande surprise, le feeling passa plutôt facilement. Qu’est-ce qu’il avait bien pu boire avant de débarquer au concert ? Je peinais à le reconnaître tant il me paraissait plus doux, accueillant. Je pris note de l’interroger quant à ce sujet lorsque nous nous retrouverions en tête à tête, ne désirait pas le mettre dans une position embarrassante face à des inconnus. Aborder ça ne me faisait pas peur puisque je le considérais comme un ami. Pas de tabou entre nous par conséquent n’est-ce pas ?

Très vite, nous nous retrouvâmes tous les deux dans la chambre que je partageais avec le batteur. J’ignorais quels étaient les plans du garde du corps maintenant que nous étions isolés. Préférait-il se poser tranquillement en regardant un film où son cœur penchait vers une balade nocturne dans le cœur de Los Angeles ? Que Stefan puisse ne pas apprécier me savoir en sa compagnie ne me traversa pas tant l’esprit que ça puisqu’aux dernières nouvelles mon interlocuteur était hétéro. Mieux encore : il ne m’avait jamais montré un quelconque intérêt dépassant le simple cadre amical. Moi-même ne ressentais rien de plus pour lui. J’étais si heureux avec le violoniste que… à quoi bon ? Ce serait stupide de menacer notre relation ! Ni l’envie, ni le besoin, même s’il fallait avouer que cet homme était à tomber (mais ce n’était pas très important dans le grand schéma des choses).

J’étais presque à poil lorsque Thomas prit la parole à son tour. Marcher à Hollywood Boulevard. Ok. Ça me convenait parfaitement ! Sa moquerie suivante me fit lui tirer la langue. Quel sage gosse celui-ci quand il s’y mettait ! Bien sûr qu’il se payait ma tête même si ce n’était pas méchamment. La nuit ayant entraîné nos retrouvailles – et la consolidation de notre lien – n’avait toujours pas échappé à sa mémoire et il se faisait un plaisir de me la rappeler à chaque fois. Démon !

- Non seulement j’ai un super protecteur avec moi, mais aussi un éventuel transport si la fatigue m’assomme !

Un clin d’œil taquin et je filai dans la salle de bain sans ajouter un mot, parfaitement conscient que cette idée lui plairait moins que de bomber le torse en mode « Je suis le plus balèze, libérez le passage ! ». Pourtant, je me voyais d’ores et déjà vautré sur son dos, les bras tombant autour de son cou tandis qu’il me ramenait jusqu’à mon lit. Promis : je ferais au moins l’effort de ne pas trop baver sur sa veste ! Sur ce, je me glissais sous l’eau en menaçant déjà de m’assoupir sous le jet chaud. Il me fallut me remuer les fesses pour trouver le courage de me nettoyer correctement puis d’en sortir, frissonnant à cause du décalage de température.

J’étais en plein essuyage quand mon invité entrouvrit la porte pour me demander de m’activer. Olala ! Mais quel militaire celui-ci ! Franchement, vivre en colocation avec lui serait une torture pour le gringalet pépère que j’étais. Je doutais qu’il m’ait vu entièrement nu mais, dans le cas contraire, il n’avait rien dit. Je m’en fichais un peu en toute sincérité, sinon je ne lui aurais pas fait un « strip-tease » précédemment. Par contre, il avait éveillé un point très important : moi aussi j’avais la dalle ! Comme pour prouver la validité de cette pensée, mon ventre se mit à grogner bruyamment. Rien de tel pour déclencher une bouffée d’adrénaline qui me fit m’habiller en deux secondes top-chrono. J’enfilais une veste par-dessus un t-shirt propre, mis un pantalon chaud ainsi que des baskets puis je sortis sur ses talons sans commentaires.

La température s’était drôlement rafraîchit en seulement une demi-heure ! J’étais à deux-doigts de retourner enfiler un pull lorsque mon compagnon me bouscula avec sa douceur caractéristique pour que j’avance enfin. Les mains dans les poches, je déclarais forfait tout en m’avançant dans la rue principale.

- Hum… Ouais, répondis-je avec la réelle intention de dévorer toute sa liste. Mais je pense qu’un bon hot-dog fera l’affaire. Peut-être avec quelques frites ? Après tout, c’est toi qui offres alors il faut bien que je profite de ta générosité.

Je lui jetais un regard amusé, mes yeux brillant de malice. Il avait beau être bourru sur les bords, je mentirais en prétendant que je ne me sentais pas en sécurité à ses côtés. Même en croisant des types étranges je bronchais moins qu’habituellement. Ok, mon pote n’était pas invincible (même Superman a une faille c’est pour dire !) mais je savais qu’il était en mesure de me protéger si besoin. Yaël aussi m’avait fait ressentir ça autrefois. La première fois de ma vie où je m’étais senti complètement serein de nuit à L.A. D’ailleurs, pour continuer à le taquiner, je me penchai vers lui puis le reniflai.

- Par contre, ça ne pouvait vraiment pas attendre que tu ais pris une douche ? Tu risques de me couper l’appétit.

Le temps de tourner dans une rue perpendiculaire puis je me sentais prêt à lancer un sujet de discussion plus sérieux. Aussi car ma curiosité était arrivée au bout de sa patience.

- Je me demandais… Je te trouve vraiment tout guilleret ce soir. C’est moi qui te fais ça ou tu me caches quelque chose ? Serais-tu tombé amoureux sans me le dire par exemple ? lui demandai-je en le regardant de façon inquisitrice.
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