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circle game ( alice & loan )

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circle game ( alice & loan )
Mar 10 Nov - 16:46
Je ne m’attendais pas au retour de Marlo. Depuis qu’elle est partie sans donner de nouvelle, j’avais déjà eu du mal à m’en remettre, à comprendre, à accepter. Même si j’ai jamais vraiment accepté qu’elle me dégage de sa vie de cette manière après que je l’ai aidée comme j’ai pu. J’ai vraiment cru qu’il y avait quelque chose de sincère entre nous, même bien enfoui, même bizarre, même un peu malsain. Mais là quand même. J’ai dû me faire une raison, et j’avais fini par y arriver. Mais la voilà de nouveau là, à chercher à bouleverser ma vie, mais pas de la meilleure façon. Elle me met hors de moi, et ce depuis le premier jour, depuis qu’elle a ouvert la bouche ce soir là. Et en même temps, j’ai jamais vécu quelque chose d’aussi fort depuis Stella, alors ça me perturbe, je crois que c’est légitime.
Il est quasiment une heure du matin, j’ai enchaîné pas mal de cocktails ce soir. Si depuis ma grosse dépression et mes soucis d’alcool il y a deux ans j’avais réussi à être raisonnable, ce soir fait exception à la règle et je sais pourquoi. Accepter les verres des clientes, les accompagner parfois au détour d’une tournée, d’une pause, d’une cigarette. Un verre en entraînant un autre, je ne tiens plus très bien debout. Je sais qu’il faudrait que je m’arrête, que j’aille me poser dans mon bureau. Mais ce bureau me rappelle beaucoup trop Marlo, elle y a encore posé ses fesses pas plus tard qu’hier et rien que d’y repenser, ça me donne le tournis. A moins que ce soit autre chose, qui me donne le tournis. Je n’ai plus été alcoolisée à ce point depuis plus d’un an.
Après avoir été fumer une cigarette à l’extérieur, je croise Alice sur le chemin, manquant de la renverser alors qu’elle portait un plateau plein de boissons. Je lâche un rire idiot, posant ma main sur son épaule. « Wow, on l’a échappée belle celle là… » Je lui adresse un clin d’oeil. Je sais qu’elle me connaît, je sais qu’elle sait. Je l’ai lu dans son regard. Pourtant, je continue de faire comme si de rien n’était, jusqu’à la fermeture.
Une fois le dernier sourire offert et les portes closes, je m’affale mollement sur une banquette près de l’entrée en soupirant largement. Ohlà, mauvaise idée, je vais vomir si je reste allongée. « Chérie, tu me ferais un café s’il te plait ? » Les mots d’amour, c’est fréquent pour mes proches, mes amis, et certaines de mes employées aussi. Surtout celles que je connais depuis aussi longtemps qu’Alice.
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Mar 10 Nov - 23:54
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« Loan ! » Ta voix se mèle à celle de Loan alors que tu l’évites tant bien que mal. « Wow, on l’a échappée belle celle-là… » Tu ne sais pas vraiment comment tu réussis à ne rien renverser, mais tu pousses un soupir de soulagement en retrouvant ton équilibre, plantée sur tes deux pieds. Tu croises son regarde l’espace d’un instant, et elle a beau te faire un clin d’œil, tu n’as besoin de rien de plus pour voir clair dans son jeu. Tu la connais par cœur. Tu passes alors le reste de la soirée à l’observer en douce, et tu reprends une vieille habitude qui n’avait pas refait surface depuis un moment : tu comptes silencieusement ses verres.

La soirée se termine comme bien souvent. Tu mets les dernières clientes dehors, après avoir appelé Jimmy, ton chauffeur de taxi fétiche, et installé une jeune femme à moitié endormie à l’arrière de sa voiture. Laissant Loan dire les derniers au revoir et fermer les portes, tu re-rentres dans le bar pour commencer à collecter les derniers verres jonchant les tables çà et là. De l’autre côté de la pièce, la blonde se laisse tomber sur une banquette. Ton âme protectrice se réveille et tu dis, en direction des deux serveuses astreinte à la fermeture avec vous : « Allez-y, je termine. » Elles te regardent, interloquées. « Dépêchez-vous avant que je change d’avis ! » Elles ne se font pas prier. Personne n’a envie de passer trente minutes supplémentaires à essuyer des tables et à retourner des chaises pour préparer l’arrivée matinale de l’équipe de ménage. Tu t’en mordras probablement les doigts, quand ta patronne flirtera avec Morphée dans un coin, et que tu devras tout faire seule. Mais c’est ça, ou permettre une audience à sa déchéance. « Chérie, tu me ferais un café s’il te plait ? » Tu ne réponds pas mais te diriges tout de même vers le bar, les bras chargés de choppes poisseuses. Tu les glisses dans le lave-vaisselle industriel pendant que le café coule du percolateur.

C’est avec deux tasses fumantes – tu t’es dit que tu aurais probablement besoin de caféine aussi – que tu la rejoins, prenant place à califourchon sur une chaise, les bras croisés sur le dossier face à ta poitrine. Ton visage a beau être aussi impassible que d’habitude, tu es inquiète. « Alors ? C’est reparti, je dois me préparer pour une nouvelle tempête ? » Ton ton se veut détaché, mais il ne l’est pas vraiment. Tu n’es pas là pour creuser, pour chercher à savoir ce qui lui arrive, mais si le passé t’a appris une chose, c’est qu’il n’y a que toi pour ramasser les petites miettes qui commencent à s’effriter.
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Mer 25 Nov - 10:55
La soirée a été longue, malgré les - trop nombreux - verres que j’ai pu boire pour essayer de passer de temps. Marlo est revenue, je sais qu’elle peut passer les portes du Planet à tout instant, et je me déteste de l’attendre autant que de redouter cet instant potentiel. C’est tout ce que crée cette femme en moi, un torrent de sentiments aussi dévastateurs que contradictoires. Une fois les portes du bar closes, je me laisse tomber sur une banquette en soupirant, juste pour souffler quelque minutes avant de terminer la fermeture. J’entends au loin Alice qui donne congé à nos quatre mains précieuses pour nous aider à fermer. Je ne réagis même pas, tout ça me semble à des années lumières, comme une scène qui se passe loin, comme dans un film pendant que je suis en train de m’endormir. J’ai un peu la nausée, je prends conscience que j’ai un peu trop abusé, et c’est pour ça que je demande un café à Alice, tant pis si ça repousse le moment où je rentrerai chez moi. J’ai pas conscience non plus que ça inclut qu’elle ne rentrera pas de si tôt chez elle, elle non plus.

Je sens l’odeur du café venir chatouiller mes narines et j’ouvre un oeil en entendant le bruit de la céramique contre le bois laqué de la table près de moi. Des bruits que je connais par coeur, qui font partie de mon quotidien. Je grogne un peu en me relevant, alors que mon estomac me fait comprendre que j’ai vraiment abusé. « Alors ? C’est reparti, je dois me préparer pour une nouvelle tempête ? » demande Alice sur un ton détaché. Je plisse un peu les yeux, m’assieds correctement sur la banquette et me laisse un instant pour que ma tête s’habitue à être à nouveau à l’endroit. Ça tourne pas mal. « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » Elle est loin d’être idiote. Et c’est mon amie, en plus d’être mon employée. On se connaît depuis assez longtemps pour se connaître, même si elle est bien moins loquace que je ne peux l’être. Je soupire un peu et approche mes mains de la tasse fumante, lâchant un petit « Merci » de politesse, sans pour autant regarder la jeune femme qui me fait face. Plus de dix ans nous séparent et elle est bien plus mature que moi. En même temps, ce n’est pas bien compliqué. Ellen dirait que je suis restée une gamine et que je n’ai pas évolué. Et c’est vrai. « Ça va t’inquiète, j’avais juste besoin de me lâcher un peu ce soir. » Tu parles. On peut se lâcher autrement. J’aurai pu danser, flirter, comme j’en ai l’habitude. Au lieu de ça j’ai préféré l’alcool ce soir, et c’est vrai que ce n’est pas de bonne augure, maintenant que je l’analyse…
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Sam 12 Déc - 1:13
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« Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » Tu fronces les sourcils sans même prendre la peine de répondre à sa question. Qu’elle te prenne pour une idiote si ça la chante, tu ne rentreras pas dans son jeu. Au lieu de ça, tu avales bruyamment une gorgée de café brûlant en observant Loan se saisir de sa propre tasse. « Merci » Ses gestes mal-assurés trahissent son état et contrastent avec l’agilité naturelle que tu lui connais. La pulpe de tes doigts frotte nonchalamment le bois de ton assise et tu continues à toiser ton amie, ta boss, tu ne sais pas trop. Une part de toi se demande jusqu’où elle a l’intention de pousser le vice en niant son étant. L’autre Alice qui sommeille en toi essaye de sonder l’ampleur des dégâts et d’estimer où elle en est dans sa potentielle descente aux enfers.

« Ça va t’inquiète, j’avais juste besoin de me lâcher un peu ce soir. » Tu pousses un long soupir alors que ton visage se ferme encore davantage. Ta voix, comme un couperet, forme quelques mots : « Depuis quand on se ment ? » Aux dernières nouvelles, votre relation est basée sur une grande confiance réciproque et une absence de jugement inconditionnelle qui garantit que vous n’avez pas besoin de trafiquer la réalité en présence de l’autre. La blonde est l’une des seules personnes du Planet à connaître des bribes de ta vie, à avoir rencontré Anwen, à même avoir la moindre idée de ta deuxième vie parallèle de maman. De ton côté, tu n’as pas pour habitude de faire des pieds et des mains pour déterrer les secrets des autres, mais tu n’es pas non plus du genre à tourner les yeux et à prétendre que tout va bien. Tu prends les choses en main et laisses le reste venir, et en général il arrive au galop derrière. « Et on ne boit pas quand on est en service. » Les rôles sont un peu inversés en cette fin de soirée. La fermeté de ton ton pourrait laisser entendre que la patronne, c’est toi, alors qu’il n’en est rien. Pourtant, ce boulot te tient énormément à cœur, c’est d’ailleurs pour ça que tu as été promue, et tu n’as donc pas peur de te montrer directive. Elle sait pertinemment que tu as raison de toute façon, et que c’est autant pour son bien que pour celui du bar que tu la réprimandes.
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Jeu 31 Déc - 21:31
J’essaie de faire bonne figure. Ok, j’ai trop bu, c’est un fait. Mais pas de quoi en faire tout un plat, si ? Non. Je ne crois pas. « Depuis quand on se ment ? » Oh. Celle là elle fait mal. Autant la question en elle-même que la manière dont elle a été prononcée. Alice n’a pas l’esprit festif, ce soir. Bien bien. « Depuis… Jamais. Je ne mens pas. Ça va. » Vas-y, enfonce-toi davantage Kelley. C’est comme ça qu’on devient une championne ! « Et on ne boit pas quand on est en service. »Je ricane un peu, je ne devrais sûrement pas. « Ah ça y est. Tu es devenu la patronne ? » Je ne sais pas ce que je dis, je ne sais pas pourquoi j’agis de cette manière. Alice est une amie, je lui fais confiance, et j’agis comme une gamine. Remarque, c’est ce que je sais faire de mieux. Si Ellen était là, elle me foutrait un gros coup de pied au cul avant de me mettre sous une douche froide. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Et pourquoi ce foutu syndrome de Peter Pan ne me lâche pas la grappe, merde ! « C’était juste un verre ou deux, j’ai juste plus l’habitude. » Mensonge. Encore. Face à elle mais face à moi-même, aussi. Parce que je ne veux pas m’avouer que je suis en train de replonger. Parce que je ne veux pas replonger. Je soupire face à son regard réprobateur, j’ai l’impression d’être face à ma mère, voire pire. « Ok… » Je passe mes mains sur mon visage, comme si ça avait le pouvoir de me désaouler. Illusion. « J’ai bu, j’aurai pas dû, j’ai abusé. » Je déteste me sentir vulnérable comme ça. Je bois mon café d’une traite - non sans me brûler la langue - grimace et pousse la tasse pour m’avachir sur la table, la tête reposant sur mes avant-bras. « C’est à cause de l’autre là, putain elle pouvait pas rester à New-York sérieux ? Elle me pourrit la vie. » Mais le problème c’est que je l’ai dans la peau, même si je sais que ce n’est sain pour personne. La preuve. « Tu connais pas des gens qui connaîtraient des gens pour la… » Je lui fais le signe de mon pouce qui suit ma gorge, genre décapitation. Mort. Tranquillité. « Je sais pas quoi faire, j’pensais que j’étais passée à autre chose, et en fait… » Voilà ce qu’elle a fait de moi. Je déteste que quiconque puisse avoir une quelconque emprise sur moi. Mais là. Elle. Ça me révolte d’autant plus.
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Lun 11 Jan - 19:34
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« Depuis… Jamais. Je ne mens pas. Ça va. » Pour toute réponse, tu te contentes de lever un sourcil. Tu ne la crois absolument pas. Tu la connais beaucoup trop bien pour savoir quand elle te dit la vérité et quand elle essaie de t’entourlouper. Mais tu vas même plus loin, poussant le bouchon jusqu’à lui rappeler qu’on ne consomme pas d’alcool en service, alors que tu n’as techniquement aucun ascendant sur elle. « Ah ça y est. Tu es devenu la patronne ? » Sans te démonter, tu réponds d’un ton détaché : « Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. » D’une part, c’est elle qui t’a demandé de prendre davantage de responsabilités et de devenir co-gérante à ses côtés. De l’autre, c’est également de sa faute si elle se met dans un tel état et si tu dois gérer pour deux ce soir. Toi, tu l’en laves les mains. « C’était juste un verre ou deux, j’ai juste plus l’habitude. » Bon, on progresse. Tu avales une gorgée de café chaud – très serré, la seule manière acceptable de le boire, si on te demande ton avis – et continues à la fixer. Tu ne vas pas pleurer, ni supplier. « Ok… J’ai bu, j’aurai pas dû, j’ai abusé. » Et voilà, on y arrive. « Merci. »

Quand elle arrête finalement de chouiner et de prétendre que tout va bien. « C’est à cause de l’autre là, putain elle pouvait pas rester à New-York sérieux ? Elle me pourrit la vie. » Tu ne prends même pas la peine de retenir ton soupir. Tu ne sais pas à quoi tu t’attendais, mais pas à ce qu’elle te reparle de Marlo. A croire que la vie de Loan n’était pas suffisamment compliquée pour que madame ne vienne jouer au quilles au milieu de tout ça. « Tu connais pas des gens qui connaîtraient des gens pour la… » Tu es désormais beaucoup plus alerte sur ta chaise, dressée comme un i. « Arrête, ne me tente pas… Il ne m’en faudrait pas beaucoup pour que j’y aille moi-même. » Evidemment tu plaisantes, tu n’irais jamais jusqu’à commettre un assassinat. Mais la rousse t’agace au plus haut point. Tu n’as aucune compassion, contrairement à ta patronne. Non, toi tu es maman ourse qui protège les siens, et que les autres aillent au diable. « Je sais pas quoi faire, j’pensais que j’étais passée à autre chose, et en fait… » Tu étends ton bras pour attraper sa main, dans un geste tendre qui te ressemble assez peu. « Mais pour qui elle se prend, sérieux ? » Tu lèves les yeux au ciel. Ce n’est peut-être pas très la réaction la plus utile ou empathique, mais c’est plus fort que toi. « Elle t’a donné des explications, au moins ? » C’est facile. Elle va, elle vient, sans se soucier des conséquences qui sont pourtant bien présentes, et qui laisseront probablement de lourdes séquelles.

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Mer 20 Jan - 9:17
« Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. » J’ai vraiment la sensation d’être une gamine qu’on engueule. Est-ce que c’est ce qu’elle cherche à faire ? Me faire me sentir comme une gamine irresponsable ? C’est peut-être un peu ce que je suis de temps en temps, Ellen me l’a toujours dit. Je fais un premier demi-aveu, même si ça m’arrache un peu la gueule, et je capitule pour terminer. Je sais qu’elle ne me lâchera pas tant que je ne lui aurai pas avoué mon erreur de ce soir. Même si je suis une grande fille et que je fais bien ce que je veux dans mon propre bar, je sais qu’au fond, elle a raison. Et elle ne le fait pas juste pour me rabaisser, mais parce qu’elle tient à moi. En tout cas, c’est comme ça que je choisis de l’analyser, alcoolisée ou pas.
Je lui donne la raison de mon écart de ce soir. Je sais que je peux tout lui dire, Alice est une tombe, elle ne me trahira pas. Elle ne l’a jamais fait, ce n’est pas aujourd’hui que ça va arriver. Ce n’est pas pour rien que je lui ai proposé de gérer cet endroit avec moi il y a déjà plusieurs années de ça. Et je ne l’ai pas regretté un seul instant. Marlo arrive donc sur le tapis - cette vision me donne un coup de chaud, c’est vraiment n’importe quoi - et je préfère de loin penser à la zigouiller pour atténuer ma colère et ma peine. « Arrête, ne me tente pas… Il ne m’en faudrait pas beaucoup pour que j’y aille moi-même. » Je ne peux réprimer un rire idiot, en imaginant Alice et ses petits bras musclés, se battre avec Marlo. J’ai bien peur que cette folle rousse ait bien plus de force qu’elle ne veuille bien le montrer. Mais Alice a de quoi se défendre, je n’ai aucun doute à ce propos. « Mais pour qui elle se prend, sérieux ? Elle t’a donné des explications, au moins ? » Explica-quoi ? Non. Marlo ne donne pas d’explications, elle se contente de réclamer ce qu’elle pense lui être dû. Alors que ça ne l’est pas. N’oublions pas que c’est une avocate de renom, que dis-je un requin dans un océan de petits poissons insignifiants. Et moi, je lui ai tenu tête si longtemps qu’elle y a pris goût. Evidemment, moi aussi j’y ai pris goût. Mais pendant un temps, j’ai bien cru qu’on avait dépassé ça, je lui suis venue en aide après l’attaque dans le palais de justice, j’ai été là pour elle, pour l’accompagner alors qu’elle était au plus bas. Et elle est partie sans un regard en arrière, sans un message, une explication. Non. Marlo ne donne jamais d’explication. Je ricane un peu, ça fait mal. Surtout vu ma gorge qui se trouve être plus serrée qu’un peu plus tôt. Je préférais quand l’alcool m’aidait à ne plus y penser. « C’est pas le genre. Mais ça va, j’ai réussi à la faire dégager. » Bon, après avoir gueulé, menacé, et pris mon pied. Mais ça, je vais pas lui dire. Ma vraie victoire, c’est d’avoir pris sans rien donné en retour, pour cette fois. Mais qu’en sera-t-il de la suite ? Mon problème, c’est que je l’ai dans la peau, et je déteste ça. Je soupire un peu, les yeux dans le vague, avant de secouer frénétiquement la tête. Je me parle à moi-même, et j’en ai presque oublié la présence d’Alice. Ça va pas bien…
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Ven 12 Fév - 19:40
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« C’est pas le genre. Mais ça va, j’ai réussi à la faire dégager. » Tu lèves les yeux au ciel. Ce n’est pas que tu n’as pas envie de la croire. Tu sais qu’elle pense probablement ce qu’elle te dit, mais si elle veut se bercer d’illusions, qu’elle ne t’entraine pas dans la spirale infernale par la même occasion. « Ouais, jusqu’à ce qu’elle revienne avec la bouche en cœur. » Tu ne lui fais pas confiance à cette nana. Tu ne la connais pas vraiment, tu l’as aperçue quelques fois à peine, mais ce qu’a pu t’en dire Loan ne te donne pas envie de creuser. Sa chance, elle l’a déjà perdue en faisant n’importe quoi avec le cœur et les nerfs de ton amie, elle n’en aura pas de deuxième. Tant pis pour elle. « Quelle conne, putain. » Comme pour ponctuer ta phrase, tu bois bruyamment une gorgée de café, à la fois pour refroidir le liquide bouillant et pour marquer ton mécontentement.

Tu fixes la blonde, le visage fermé. Tu n’es pas du genre à la prendre dans tes bras pour la réconforter, à la materner. Mais elle le sait, ce n’est pas nouveau. Avec toi c’est l’amour vache mais loyal, résistant à toute épreuve. C’est déjà ça. « Faut pas que tu la laisses faire Loan. Tu mérites mieux que ça. » Elle a déjà beaucoup trop souffert à ton goût. Ce serait trop demander que de lui souhaiter de trouver quelqu’un de simple et qui l’aime. Ca ne te paraît pas franchement délirant, mais qui es-tu pour parler, après tout ? Toi et ta peur phobique de l’engagement, qui es connue comme le loup blanc pour planter tes conquêtes dès que tu sens qu’un vent de sérieux souffle sur la relation. Toutes ces années, tu t’es persuadée que c’est la vie que tu voulais mener. Que c’était mieux pour toi, mieux pour ta fille, mieux pour ton job. Bref, mieux pour tout le monde. Aujourd’hui tu n’en es plus franchement certaine, mais tu te gardes bien de l’annoncer à la cantonade. Tu appuies tout ton poids sur ton sternum, contre le dossier de la chaise, pour en faire basculer les deux pieds arrière. En équilibre, tu chavires en avant pour te rapprocher d’elle. Du bout du doigt, tu tapotes affectueusement sous son menton, avant de te laisser retomber en arrière dans un fracas assourdissant.

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circle game ( alice & loan )
Mar 2 Mar - 11:56
« Ouais, jusqu’à ce qu’elle revienne avec la bouche en cœur. » C’est pas faux. Alice a raison, même si elle ne connaît pas Marlo, on dirait qu’elle a bien cerné le personnage. Je me contente d’un haussement d’épaules. Je sens bien la réticence de mon amie et co-gérante, et il y a de quoi être méfiant en ce qui concerne la rouquine. Mais c’est plus fort que moi, quelque chose me lie à elle, et je ne sais pas quoi. « Quelle conne, putain. » finit-elle par lâcher, amère. Moi, ça me fait un peu sourire, parce qu’elle s’énerve par protection pour moi, et ça me fait plaisir. Je crois que l’alcool est en train doucement de prendre la poudre d’escampette, et c’est tant mieux. Il faudrait que je mange un peu, je mange plus grand chose depuis des semaines. « Faut pas que tu la laisses faire Loan. Tu mérites mieux que ça. ». Ça me touche qu’elle dise ça. Je connais assez Alice pour savoir qu’elle n’est pas la fille la plus expansive qui soit. Et même si je n’ai jamais eu de doute quant à notre amitié, le fait qu’elle dise une chose pareille me fait du bien, même si ça me serre le coeur aussi, parce que d’un côté, je sais qu’elle a raison. Mais de l’autre, ça me vrille le cerveau de me l’avouer, mais Marlo, je l’ai dans la peau. Je baisse un peu les yeux, presque un peu honteuse de ressentir ce genre de chose pour une personne qui de toute évidence ne le mérite pas. Mais je ne contrôle pas. J’aimerai, pourtant.
Alice se balance sur sa chaise pour m’adresser un petit geste de tendresse, tout petit, comme le maximum qu’elle puisse offrir malgré tous les sentiments qu’elle peut contenir et qu’elle s’empêche de ressentir. Je lui offre un sourire conquis. Heureusement qu’elle est là. Je sais pas ce que je ferai sans elle, probablement pas grand chose, ou alors je m’écroulerai. Ce qui est sûr c’est que ce bar ne tiendrait pas mieux debout que moi. « Bon, et toi ? » Je vois son petit air, elle n’aime pas parler d’elle, en tout cas, pas sur le plan trop personnel. Je souris un peu, elle ressemble à un lapin pris dans les phares d’une bagnole. « Un jour tu vas réussir à laisser une fille toucher ton petit coeur tout mou ? » Je lui souhaite d’avoir une jolie relation bienveillante avec une fille bien. Elle le mérite, elle aussi. Mais il faudrait pour ça qu’elle lâche un peu prise, et ça, c’est pas gagné.
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Dim 14 Mar - 20:05
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Vous laissez toutes les deux ce moment un peu suspendu passer. Votre relation n’a jamais été faite de grands gestes, de déclarations larmoyantes. Ce n’est d’ailleurs pas comme ça que tu fonctionnes, toi. Tu es de celles qui pensent que rien ne peut rivaliser avec le poids des actions, et tu les laisses souvent parler pour toi, elles qui sont bien plus éloquentes que tout ce que tu pourrais jamais dire. Tu lis dans les yeux de Loan une forme de gratitude, et peut-être aussi quelque chose d’autre que tu ne sais pas vraiment identifier. Mais ça te suffit. Ca vous suffit.

« Bon, et toi ? » C’est à toi d’être prise au dépourvu. Tu ne la voyais pas venir, persuadée qu’elle était trop loin dans son ivresse pour réussir à sortir de sa bulle. Mais c’est peut-être parce qu’elle est déjà perdue qu’elle s’autorise à aborder des sujets qui ne font jamais surface. « Un jour tu vas réussir à laisser une fille toucher ton petit cœur tout mou ? » Passée la surprise, tu te renfrognes, arborant ton détachement habituel. « Non. » Les bras croisés sur la poitrine, tu affirmes avec aplomb : « Je te l’ai déjà dit. » Si tu n’en parles jamais ouvertement, ce n’est pas pour autant que les choses ne sont pas claires dans ta tête. « Y’a pas la place. » Et pour quiconque aurait trop vite fait de te juger, l’explication pourrait sembler saugrenue. Malgré les apparences, tu n’es pas une bitch au cœur de pierre qui écarte tout le monde pour ne pas s’encombrer de sentiments superflus. C’est même bien le contraire. Quand tu aimes quelqu’un, ça prend de la place, beaucoup de place, et tu arrives à saturation. Entre ta fille, qui te consume presque entièrement, et puis June, Côme, Loan… Ca fait trop pour toi. Même Olivia, fichue Liv qui était censée ne pas compter, a fini par creuser son trou malgré elle. Alors il y a des choses que tu sacrifies, probablement, mais c’est le choix que tu as fait. Peut-être pas le bon.

Sans aucune surprise, tu cherches à te sortir de ce guet-apens. Tu te lèves, un peu plus lentement qu’autrefois, les jambes lourdes d’un long service à courir à droite à gauche, en disant : « Bon, si t’es capable de m’embêter, t’es capable de passer un coup sur les tables. » Tu fais alors tourner ta chaise sur un pied, en la maintenant par le coin du dossier, de la paume de la main, avant de la retourner et de la poser tête à l’envers sur la table voisine. Tu vois bien qu’elle n’est pas non plus au top de sa forme, tu n’insisteras pas lourdement pour qu’elle t’aide, mais tu avais besoin d’une échappatoire. Et il faudra bien que vous finissiez par aller vous coucher un jour.

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Ven 9 Avr - 9:57
Je suis en train de me faire remonter les bretelles. Je sais que je le mérite, et Alice est toujours là pour me remettre sur le droit chemin quand elle voit que ça ne va pas. Et là, ça ne va pas. Elle a raison, et je finis par assumer mes torts. J’aurai pas dû boire. Je me confie à elle, même si elle est plutôt du genre ‘tombe’ quand il faut parler d’elle ou de sentiments. Un peu à l’inverse de moi, en fait. Mais c’est pas grave, parce que je sais que je peux me confier à elle sans aucune crainte, et que je sais que tout ce que je pourrai lui dire restera toujours entre nous. Sauf que je ne compte pas en rester là. Et sans attendre, je retourne le projecteur vers elle pour en savoir un peu plus. Elle est tellement secrète, je sais qu’elle ne viendra pas me parler de ses histoires de coeur d’elle même, si je ne vais pas un peu à la pêche aux infos. Voilà déjà qu’elle arbore sa mine renfrognée. « Non. Je te l’ai déjà dit. Y’a pas la place. » Je lève les yeux au ciel. Ça, c’est ce qu’elle dit. Mais son coeur lui, peut bien en dire autrement. Je suis sûre qu’il y aurait de la place pour quelqu’un, mais elle n’est peut-être simplement pas prête pour ça. Et je peux le concevoir. Je sens pourtant qu’elle ne dit pas tout. Mais est-ce que je suis en droit de forcer la porte alors qu’elle vient de me la fermer au nez ? Je ne crois pas. Si elle veut men parler, de mon côté la porte est ouverte et elle le sait.
Alice se lève, comme pour clore définitivement cette conversation qui s’est retournée contre elle. « Bon, si t’es capable de m’embêter, t’es capable de passer un coup sur les tables. » Je ricane un peu. « Putain t’es pire que moi. Tu serais une patronne tyrannique si tu n’avais pas de supérieure au dessus de toi. Heureusement que je suis là. » Je me lève alors, toujours en soupirant, et fais un dernier effort, pour ne pas laisser à Alice le devoir de tout faire. Je ne suis pas de ce genre, même si je ne suis clairement pas dans mon assiette. Une fois le bar rangé et nettoyé, nous quittons l’établissement par la porte arrière, et avant que nos chemins se séparent, je l’attrape par le poignet et sans lui demander son avis, je l’attire à moi et l’entoure de mes bras, déposant un baiser sur sa tempe. « Merci. » que je lâche simplement avant de me séparer d’elle, pour ne pas qu’elle ait à me repousser. Je m’éloigne finalement en lui adressant un signe de la main. Ce soir, je vais la jouer raisonnable, je vais prendre un taxi. Je récupèrerai ma voiture demain.
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