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a safe place to land (loan)

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Jules Vaughn
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Jules Vaughn
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Mar 10 Nov - 12:47
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Tu n’as pas beaucoup de famille, et le peu que tu as ne t’est pas très proche. Autant dire que tu as été surprise en recevant un sms de ta cousine ce matin, et que ses mots t’ont encore plus décontenancée. Tu étais pourtant sûre d’avoir été prudente, mais il faut croire que ce n’était pas le cas. Et si elle vous a vues, qui d’autre ? Tu n’es pas inquiète outre mesure, tu sais que Loan n’ira pas cafter auprès de Jack, mais c’est tout de même un signe de plus qui te fait dire qu’il est temps de tout arrêter. Quoiqu’il en soit, tu appréhendes beaucoup votre soirée. Si tu ne t’étais pas engagée, tu te serais probablement défilée, mais tu ne peux pas. C’est bien facile de mentir comme une arracheuse de dents à l’écrit, mais face à elle tu sais que tu ne tiendras pas la supercherie bien longtemps. Tu n’as plus qu’à espérer qu’elle t’a crue, et qu’elle ne reviendra pas à la charge. Mais ce serait mal la connaître.

Tu détestes te rendre compte qu’elle avait raison, que tu es profondément mal à l’aise en pénétrant dans le bar feutré. Tu te répètes que tu es là pour une raison précise, pour voir la patronne et pas pour autre chose, mais tu n’arrives pas à te défaire de l’impression de ne rien avoir à faire ici. Ou peut-être est-ce le contraire ? Tu regardes autour de toi en t’asseyant à une table et évites sciemment les quelques coups d’œil qui te dévisagent. Tu as l’habitude de ne pas passer inaperçue. Entre ton mère quatre-vingt et ta chevelure flamboyante, tu sors souvent du lot. Malgré les années, tu continues de rougir, inlassablement, quand on te remarque, et cette fois-ci ne fait pas exception. Tu préfères alors baisser la tête vers ton téléphone et pianotes rapidement un message. Je me suis installée au fond, à droite. Rejoins moi quand tu peux ! Le lieu ne changeant rien à tes habitudes, tu extirpes un livre de ton sac, un de ceux que tu dois relire une dernière fois avant le feu vert final qui lui permettra de partir à l’impression. Aussitôt plongée dans les premières lignes du chapitre, tout disparaît autour de toi. La musique crachée par les haut-parleurs, les allées et venues près du coin que tu t’es octroyé. Tu ne remarques même pas quand la silhouette de Loan se dessine finalement à tes côtés.
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a safe place to land (loan)
Mer 25 Nov - 11:07
Je ne suis pas dupe, et loin d’être idiote. En plus de ça, je connais le milieu lgbt comme ma poche, et cette femme avec qui ma cousine déjeunait l’autre jour n’a rien d’une simple amie. J’ai bien vu leurs regards, leurs sourires. Il y a quelque chose, et comme la petite fille curieuse en moi, j’ai envie d’en savoir plus. Il y a longtemps que Jules et moi n’avons pas partagé un moment toutes les deux. Je sais qu’elle a eu beaucoup de mal avec mon coming out quand nous étions plus jeunes, mais elle me l’a dit, l’eau a coulé sous les ponts. Et heureusement, la rouquine semble un peu plus encline à faire preuve de tolérance. Tant mieux. Et la me permet de la tester un peu en l’invitant à boire un café dans mon bar lesbien. Elle accepte, parfait.
A la réception du sms de ma cousine, je suis dans mon bureau en train de gérer la paperasse. Quelque chose que je déteste, mais que je n’a pas envie de laisser à quiconque. Question de confiance sans doute. Je termine de signer quelques chèques pour les factures, mettre tout ça sous enveloppe timbrée, ne restera plus qu’à envoyer. Je quitte ma grotte pour rejoindre l’arrière du bar. L’affluence est calme pour le moment. Un regard au loin et je remarque rapidement la chevelure flamboyante de ma cousine, plongée dans une lecture, comme à son habitude. Je nous fais couler deux cafés et rejoins la rouquine à sa table. Ce n’est qu’en déposant la tasse devant son nez qu’elle redresse la tête. Je lui adresse un large sourire. « Salut étrangère ! » Je m’approche pour échanger une accolade bienveillante avant de prendre place en face d’elle. « Je savais pas pour le café, si tu veux autre chose n’hésite pas. » Tout le monde n’aime pas le café noir. Si elle veut du lait, ou l’allonger, tout est possible. « Alors, comment vas-tu ? Ça me fait plaisir de te voir, tu es resplendissante dis donc ! » C’est vrai, elle l’est. Peut-être parce qu’elle est épanouie, je lui souhaite, et j’ai hâte de savoir où elle en est. Après ce qu’elle a vécu sur le plan médical, elle a le droit à être plus tranquille, et heureuse.
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Jules Vaughn
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Mer 9 Déc - 23:16
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« Salut étrangère ! » La voix de ta cousine t’extirpe de ton univers de fiction, et tu quittes lentement l’avion qui plante le décor de ce début de roman pour regagner le bar californien. Alors qu’elle t’enserre en guise de salutation, tu lis une dernière phrase, par-dessus son épaule, pour finir ta page avant de refermer ton livre et de le glisser dans ton sac. « Je savais pas pour le café, si tu veux autre chose n’hésite pas. » Ton regard se pose finalement sur le café fumant qui te fait face et adresses un sourire à Loan. « C’est parfait, merci. » En réalité, tu n’as jamais été très café. Trop fort, trop amer pour toi. Tu préfères le thé, que tu bois tous les jours par litres, mais tu ne dis rien, trop habituée à taire ces caprices futiles.

« Alors, comment vas-tu ? Ça me fait plaisir de te voir, tu es resplendissante dis donc ! » Tes joues rosissent légèrement en entendant ce compliment. Tu te poses probablement trop de questions, mais tu ne peux t’empêcher de te demander si quelque chose ne se cache pas derrière cette remarque. Des sous-entendus qui te renvoient bien vite à ses textos, et à ton secret qui s’apprête à voler en éclats. « Très bien, et en bonne santé, que demander de plus ? » La blonde t’a connue dans des jours beaucoup plus moroses, contrairement à la plupart de tes connaissances à Los Angeles, et tu espères qu’elle acceptera cette justification en demi-teinte. « Et toi alors ? » Tu parcours la pièce des yeux en ajoutant : « Quel bel endroit ! Je n’arrive pas à croire que je n’étais jamais venue avant. » Malgré ce qu’on pourrait penser, la métaphore est totalement accidentelle, et tu ne t’aperçois même pas de l’analogie parfaite entre le Planet et ta sexualité. Bien plus à l’aise lorsque l’attention n’est pas sur toi, tu enchaînes : « Comment va Sonny ? » Tu connais finalement très peu la jeune femme – et c’est entièrement de ta faute, tu es la seule à blâmer – mais tu sais qu’elle a eu du mal à se remettre de l’accident qui a causé la mort de Stella. L’événement n’a pas non plus été facile à gérer pour Loan, mais ta pudeur t’empêche de l’interroger directement sur la mort de son ex-femme.
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Jeu 31 Déc - 21:20
Le café a l’air de lui convenir, ou en tout cas c’est ce qu’elle laisse sembler. Mais pour ça, Jules et moi sommes les parfaites opposées. Si elle est plutôt du genre à faire attention aux conventions, aux lois, aux règles et aux regards des gens, de mon côté je n’en ai que faire. Si à sa place j’avais voulu autre chose qu’un café, je ne me serai pas retenue pour le faire changer, quitte à passer pour une chieuse. Ce que je suis, quand je veux. Mais elle accepte le café, tant mieux. Sans trop attendre, je prends de ses nouvelles, lui demande comment elle va. La réponse ne se fait pas attendre. « Très bien, et en bonne santé, que demander de plus ? » Mon sourire s’étire, je suis contente de l’apprendre. « Tant mieux. » C’est une bonne chose, après tout ce qu’elle a vécu, elle mérite de souffler et de penser un peu à elle. A autre chose en tout cas. « Et toi alors ? Quel bel endroit ! Je n’arrive pas à croire que je n’étais jamais venue avant. » Je jette un oeil aux alentours, parfois j’en ai besoin pour avoir un peu de recul, je vis tellement tout ici, que je suis comme chez moi, et je n’ai plus conscience de la beauté du lieu, de l’âme qui s’en dégage. « Oui, j’adore cet endroit. On fête nos dix ans cette année, j’ai du mal à y croire. » Dix ans, c’est à la fois si court, et si long. « Mais c’est vrai que tu as mis le temps avant de venir, il fallait sans doute que tu te sentes prête. Prête à affronter les regards intéressés. »[/color] Je ris un peu, plus amusée qu’autre chose. Ça a toujours été, j’aime taquiner mon entourage. « Comment va Sonny ? » Sa nièce, qu’elle a si peu vue, au final. Mais je ne lui en veux pas. Ou plus, disons. Pour toutes ces années d’absence. Chacun son chemin à parcourir après tout. « Ça va, elle… se remet doucement. » Tout comme moi, au final, même si c’est un peu différent pour notre fille puisqu’elle se sent encore coupable de l’accident qui a causé la mort de Stella. Alors que je sais bien que ce n’est pas le cas, et les experts sont formels. Ce n’était qu’un accident. « Mais elle va bien, tu ne la reconnaitrais pas, elle est presque aussi grande que moi ! » Et je suis plutôt au dessus de la moyenne pour ce sujet. « Alors, raconte moi, quoi de nouveau dans ta vie ? Tes projets… Ton mariage ? Tout va bien ? » Est-ce que je prêche le faux pour savoir le vrai, probablement. Même si je suis prête à parier qu’elle ne lâchera pas un mot sur la femme avec qui je l’ai vue l’autre jour au restaurant.
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Jules Vaughn
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Dim 10 Jan - 21:35
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« Oui, j’adore cet endroit. On fête nos dix ans cette année, j’ai du mal à y croire. » La fierté dans les yeux de ta cousine est communicative. Tu la comprends, son établissement est chaleureux, accueillant et il fait bon y vivre. Ce n’est pas une mince affaire que de réussir un pareil tour de force. Combien se sont casser les dents à trop vouloir en faire, jusqu’à trahir l’identité et l’âme même qu’ils ont voulu y insuffler. « Mais c’est vrai que tu as mis le temps avant de venir, il fallait sans doute que tu te sentes prête. Prête à affronter les regards intéressés. » Baissant la tête pour toute réponse, les joues qui se teintent déjà de rose, tu ne veux pas répondre. Il fut un temps où tu aurais volontairement évité Loan et le milieu dans lequel elle évolue. Mais ce temps est révolu depuis bien longtemps désormais. Arrivée sur la côte ouest, dans un environnement bien plus éclectique que celui que voulait bien t’offrir ton républicain de père, ta vision des choses a considérablement changé. Aujourd’hui, il n’y a plus que ton emploi du temps surbooké à blâmer pour la faillite de ton devoir familial, mais c’est bien plus simple à résoudre. Tu essaies d’ailleurs de te rattraper aussitôt en demandant des nouvelles de sa fille. « Ça va, elle… se remet doucement. » Un voile de tristesse trouble tes yeux. Tu as beau connaître à peine ta petite nièce, les épreuves qu’elle traverse sont douloureuses. « Mais elle va bien, tu ne la reconnaitrais pas, elle est presque aussi grande que moi ! » Tu lui offres un sourire sincère. « Vous devriez venir dîner un jour toutes les deux, ça ferait plaisir à Jack. » Surtout à toi, probablement, mais il se prêtera bien volontiers à l’exercice.

« Alors, raconte-moi, quoi de nouveau dans ta vie ? Tes projets… Ton mariage ? Tout va bien ? » La question fatidique revient sur le tapis, mais par un miracle innommé tu peux encore t’en sortir. Plus ou moins. « Je crois que Los Angeles a finalement eu raison de moi, Loan. » Tu avales une gorgée du café brûlant avant de continuer : « Je me lance dans l’édition de littérature érotique… Tu peux le croire ? Moi ? » Tu accompagnes tes mots d’un rire franc. A chaque fois que tu les prononces à voix haute, ils te font le même effet, quelque part entre l’incrédulité et le fou rire. « Mais chut, rien d’officiel encore. » Un clin d’œil plus tard, on pourrait croire que tu n’es pas sérieuse, pourtant c’est le cas. Ca en surprendra encore beaucoup, mais tout le monde finira par s’y faire. Toi la première.

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Mer 20 Jan - 8:46
Je frétille de la mettre un peu mal à l’aise. Rien de bien méchant, je veux juste la titiller suffisamment pour qu’elle me parle de cette femme avec qui je l’ai vue flirter dans ce restaurant. Parce que je ne suis pas dupe, j’ai des yeux pour voir, et je suis assez ‘calée sur le sujet’ pour savoir qu’il ne s’agissait pas juste d’une amie ou d’une relation de travail. Il y avait plus que ça, tant dans leurs regards que dans leurs attitudes. J’ai envie d’en avoir le coeur net, et si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain. Mais je compte bien en apprendre un peu plus, et je sais exactement comment opérer. La machine est lancée, et tout le monde sait combien je suis déterminée quand je veux quelque chose. Je laisse traîner quelques sous-entendus l’air de rien, et m’amuse de voir le rose lui monter aux joues. Ma cousine s’enquiert de la santé de ma fille, qui va plutôt bien, si on exclut sa santé mentale qui en a pris un coup, même si c’est loin, je sais qu’il lui faudra quelques année de thérapie pour surmonter tout ça. Je ferai bien d’en faire autant, mais force est de constater que je ne suis pas aussi fort que ma fille sur ce plan là. « Vous devriez venir dîner un jour toutes les deux, ça ferait plaisir à Jack. » Je lui offre un sourire bienveillant, avant d’acquiescer d’un petit geste de la tête. « Avec plaisir. » Il restera à trouver une date, entre tous nos emplois du temps, ça risque de pousser à loin, mais ce n’est pas impossible. Rien ne l’est, en vérité. Avec un peu de bonne volonté.
Bien vite je retourne le projecteur de la conversation sur la rouquine, bien décidée à en apprendre davantage. « Je crois que Los Angeles a finalement eu raison de moi, Loan. » Penchant légèrement la tête sur le côté, je reste attentive à la suite de ses aveux, un rictus mutin au coin des lèvres. « Je me lance dans l’édition de littérature érotique… Tu peux le croire ? Moi ? » Je ne peux réprimer un rire amusé de franchir la barrière de mes lèvres. Pas tant par l’annonce en elle-même - d’autant qu’elle avait déjà évoqué le sujet lors de notre dernier échange d’sms - mais plutôt par la manière dont elle a d’annoncer la nouvelle. « Mais chut, rien d’officiel encore. » Son clin d’oeil me fait sourire. Effectivement, ma cousine a bien changé. Je me souviens d’elle, encore si guindée, coincée dans son carcan qui lui empêchait d’être vraiment qui elle était. Le savait-elle seulement, qui elle était ? Aujourd’hui, elle me semble plus ouverte, un peu plus épanouie, aussi. « Si on m’avait dit ça y’a une ou deux décennies, je ne l’aurai certainement pas cru. » Je continue de rire naturellement, avant de boire mon café court d’une traite, encore brûlant, comme à mon habitude. « Il y a eu un déclic ou quelque chose de ce genre ? J’imagine que ça n’est pas venu du jour au lendemain, cette idée. » Surtout quand on sait d’où elle vient. « Et ne me fais pas croire que c’est Jack qui est à l’origine de tout ça, le connaissant, il t’aurait poussée bien plus tôt dans ce projet s’il en avait eu connaissance… » Il y a autre chose, et je veux savoir quoi.
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Ven 12 Fév - 17:35
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« Si on m’avait dit ça y’a une ou deux décennies, je ne l’aurai certainement pas cru. » Tu ris franchement avec ta cousine, bien consciente du quasi-ridicule de la situation. C’est absurde, impensable et même complètement out of character. « Si tu m’avais dit ça y’a six mois, je t’aurais pas crue. » Tout s’est enchaîné très vite. Trop vite, peut-être ? C’est ce que diraient certains. Et pourtant, tu n’as jamais connu pareille certitude dans ta vie. Tu n’as jamais été une grande stratège commerciale ou financière, du genre requin comme certains de tes collègues. Ce qui fait ta réputation et celle de Capulet, c’est le don que tu as pour repérer les talents bruts qui sillonnent les rues de Los Angeles. Malgré tout, tu sais qu’il y a là une sérieuse opportunité, une part de marché à saisir. « Il y a eu un déclic ou quelque chose de ce genre ? J’imagine que ça n’est pas venu du jour au lendemain, cette idée. » Sur le visage de Loan, il n’est pas bien difficile de lire un air taquin, presque mutin. Tu as la désagréable sensation qu’elle se joue de toi comme un félin de sa proie, et tu sens déjà un frisson parcourir ton échine. Le malaise est souvent ton deuxième prénom, et aujourd’hui il tambourine à la porte. « Et ne me fais pas croire que c’est Jack qui est à l’origine de tout ça, le connaissant, il t’aurait poussée bien plus tôt dans ce projet s’il en avait eu connaissance… » Tu pinces les lèvres, sans rien dire. Si seulement elle savait, que c’était tout le contraire. Que c’est bien justement l’indifférence de Jack à ton égard qui t’a poussée vers d’autres horizons.

Tes doigts glissent sous ta frange pour caresser ton front, comme tu le fais toujours quand tu fais face à une montée de stress. Finalement, tu jettes les armes. « Ok… J’peux pas faire ça, Lo. » Tu joins tes mains sur la table avant de capter le regard de la blonde. « Je vois bien qu’il y a quelque chose que tu veux me demander. » Tu ravales ta fierté et tes inquiétudes, mais ne lui cèdes pas tout d’un coup. Tu te plieras au jeu si elle insiste encore. « Vas-y, j’te mentirai pas. » Tu te garderas peut être de lui dévoiler toute la vérité, si tu le peux, mais tu en as assez de lutter. Tu n’as pas envie de passer deux heures à ramer à contre-courant, des plaques dans le cou et sur la poitrine, pendant qu’elle se délecte de te voir plier sous la torture.

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a safe place to land (loan)
Mar 2 Mar - 12:21
« Si tu m’avais dit ça y’a six mois, je t’aurais pas crue. » Je me mets à rire, parce que ça ne m’étonne pas du tout. Jules n’a jamais été le genre de femme trop courageuse en ce qui concerne le fait d’aller sur un chemin différent que ce qu’on a toujours attendu d’elle. Courageuse, elle l’est, de par ce qu’elle a vécu, je ne sais pas si j’aurai supporté la moitié. Et elle est encore là, debout, avec plein de projets. C’est admirable. Mais de là à assumer ce genre de nouveau projet, je suis soufflée, et agréablement surprise. Mais je ne compte pas en rester là, et je me dois de la titiller un peu pour en savoir plus. J’ai vraiment envie d’en savoir plus. Je me doute de quelque chose, mais j’aimerai en avoir le coeur net. Je la vois se pincer les lèvres, je touche presque au but. Elle ne sait ni mentir ni cacher. En tout cas, même si je n’ai pas eu beaucoup de contacts avec elle depuis plusieurs années, j’ai vraiment la sensation qu’elle cache quelque chose. « Ok… J’peux pas faire ça, Lo. » Je penche un peu la tête dur le côté, interrogatrice. Faire quoi ? J’attends qu’elle poursuive, qu’elle en dise plus, qu’elle se livre. C’est comme si le poids était trop lourd à porter. « Je vois bien qu’il y a quelque chose que tu veux me demander. » J’essaie de sonder son regard, de comprendre où elle veut en venir. Elle me promets de ne pas me mentir. Est-ce qu’elle dit vrai ? Ou est-ce qu’elle n’attendait que ça, que je lui pose la question ? Je ne pensais pas que ce serait aussi simple. Enfin, simple dans l’idée qu’elle va vraiment me dire ce qui se trame. Je me laisse un peu retomber contre le dossier de ma chaise sans la lâcher des yeux. « Ça pèse lourd hum ? » On me la fait pas à moi. « J’ai même pas besoin que tu acquiesce en réalité… » Je la cuisine un peu, je devrais m’en vouloir, mais ça ne durera pas. « Je t’ai vue avec elle, au restaurant. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que ce n’était pas juste une amie ou une collègue de travail. Enfin en tout cas, moi je n’ai vu que ça. » Après tout, j’ai un radar pour ça, ça fait partie de la plupart des ‘packages’ quand on est gay. « Je te juge pas,Jules. Je suis mal placée pour ça tu sais. Et puis, si ça te rend heureuse, je le suis aussi. » Je lui offre un sourire bienveillant et viens même poser ma main sur la sienne pour qu’elle arrête de stresser. « J’en parlerai à personne. Est-ce que quelqu’un d’autre est au courant ? » Elle aurait bien pu essayer de me dire que je me faisais des films, je sais que je ne m’en fais pas. Et elle se trahit elle-même, de toute façon. Je vois bien ses joues s’empourprer…
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Sam 6 Mar - 18:46
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Tu te mets à regretter cet élan d’honnêteté à l’instant même où les mots ont quitté ta bouche. Mais qu’est ce qui a bien pu te passer par la tête? « Ça pèse lourd hum ? » Elle se joue de toi. Tu as l’impression de la voir jubiler, comme si elle avait une revanche à prendre sur toi. Si tu dois être totalement sincère, c’est de bonne guerre. Cette pseudo amertume a lieu d’être, tu as été odieuse avec elle quand tu étais ado. Tu étais intolérante, et tu ne voyais pas plus loin que le bout de ton nez. C’était ton éducation. Mais malgré tout, ce n’est pas une excuse, tu aurais dû savoir dépasser tout cela bien plus tôt. « J’ai même pas besoin que tu acquiesce en réalité… » Quelque part ça te rassure. Tu n’as pas envie de prononcer l’évidence. « Je t’ai vue avec elle, au restaurant. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que ce n’était pas juste une amie ou une collègue de travail. Enfin en tout cas, moi je n’ai vu que ça. »

Tu laisses tomber ta tête en arrière et fixes le plafond pour ne pas te laisser gagner par la panique et l’émotion. « Je te juge pas, Jules. Je suis mal placée pour ça tu sais. Et puis, si ça te rend heureuse, je le suis aussi. » La main de Loan se posant sur la tienne te force à retrouver son regard. Tu te mords la lèvre de nervosité sans trop savoir ce que tu redoutes. « J’en parlerai à personne. Est-ce que quelqu’un d’autre est au courant ? » Tes yeux s’embuent alors que tu secoues lentement la tête. Avec le temps, le secret commence à te peser. Pour une raison qui t’échappe, tu n’as pas trouvé le courage d’en parler à tes amies, ou peut-être n’as-tu pas suffisamment cédé à l’appel de l’alcool en leur présence.

Tu planques ton visage derrière tes mains en soufflant : « Je sais pas ce que je fais. » Tu es totalement perdue à vrai dire. Tu n’avais pas prévu ce tournant qu’a pris ta vie ces derniers mois, et tu n’es même pas tout à fait capable d’expliquer ce dans quoi tu t’es empêtrée. Au début, tu te répétais à tout va que ce sentiment d’euphorie n’était pas liée à Nicola elle-même. Que ce n’était pas elle, mais la manière dont elle te regardait, ce sentiment d’être désirée qui ne t’avait plus habitée depuis des années… Mais il serait temps de te rendre à l’évidence. Les papillons semblent avoir emménagé pour de bon. « J’ai complètement perdu le contrôle. » On ne se dit pas, au premier abord, que ta tête en l’air et toi êtes un peu control freak sur les bords. Et pourtant… Tu aimes lâcher prise quand tu l’as décidé, mais tu as besoin de garder un œil sur les choses, de savoir que tu peux reprendre la main quand bon te semble. Peut-être une des conséquences d’avoir été à la merci d’une santé fragile et du monde médical pendant des années.
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Lun 22 Mar - 12:01
Je la regarde pencher la tête en arrière. C’est un aveu non verbal. Je l’ai percée à jour, et je ne suis pas peu fière. Juliet, qui me persécutait quand on était gosses parce qu’elle n’aimait pas le fait que je puisse être si différente. Et maintenant, elle est ‘comme moi’, sur ce point en tout cas. Mais je ne veux pas qu’elle se sente mal à l’aise, au contraire. J’aimerai qu’elle ait confiance en moi, qu’elle puisse me parler, se livrer si elle en ressent le besoin. Elle ne doit pas avoir beaucoup de soutien autour d’elle concernant cette histoire. Surtout que de ce que je sais, elle n’est pas séparée de Jack. Ça ne doit pas être facile dans sa tête. Je ne sais pas non plus si elle vit vraiment quelque chose avec cette femme ou s’il y a juste cette tension, cette attirance. Est-ce qu’elle a passé le pas ? Je l’ignore, j’aurai tendance à penser que oui, mais peut-être pas ?
Jules se planque derrière ses mains et soupire, m’avouant qu’elle ne sait pas ce qu’elle fait. Je me pince un peu les lèvres désolée pour elle. « J’ai complètement perdu le contrôle. » Oui. Et pour une femme comme elle, je conçois que ça puisse être compliqué dans sa tête. Je lui laisse un peu de temps pour encaisser le fait que je puisse être au courant, alors qu’elle m’a avoué n’en avoir parlé à personne. « Tu veux me raconter ? Ce que tu veux. Ne te force pas, mais peut-être que ça te ferait du bien de parler à quelqu’un qui ne sera pas là pour te juger… » Il n’y a personne autour de nous, le bar est pratiquement vide, aucune oreille qui traine, juste nous deux, comme si le moment était vraiment propice. Mais je ne veux pas lui forcer la mains. « Eh… » Je repose à nouveau mes doigts sur ses siens et lui offre un sourire bienveillant. « Je suis là maintenant ok ? Table rase du passé. Je suis là si tu as besoin de parler, de ça ou d’autre chose. Je ne te donnerai aucun conseil, seulement si tu me le demandes. Je serai juste là pour t’écouter et te soutenir. Ok ? » Je voudrais qu’elle puisse se sentir un peu mieux, un peu plus légère, parce que je sens bien que ça lui pèse…
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Ven 16 Avr - 11:25
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« Tu veux me raconter ? Ce que tu veux. Ne te force pas, mais peut-être que ça te ferait du bien de parler à quelqu’un qui ne sera pas là pour te juger… » Qu’est-ce qu’il y a à raconter ? Que tu es l’héroïne d’un mauvais roman à l’eau de rose depuis quelques mois, mais que tu n’arrives pas à reposer le bouquin parce que tu t’es prise au jeu ? L’histoire est d’une banalité sans nom, pas de quoi en faire tout un plat, et pourtant tout te semble si compliqué. Tu as toujours vécu dans les clous, suivi une ligne tracée sans sursaut. Un existence qui t’a valu l’approbation de feu ton républicain de père. Mais aujourd’hui tu ne sais plus qui est la vraie toi, entre Juliet Burton et Jules Vaughn. Elles cohabitaient en harmonie il y a encore un an, tu changeais simplement de casquette au gré des situations sans pour autant devoir repenser toute ta personne. Mais les jours passent, et tu vois double.

« Eh… » Sa main sur la tienne te fait sursauter et tu réalises alors que tu étais partie bien loin du Planet, la respiration accélérée et le rythme cardiaque au plafond. « Je suis là maintenant ok ? Table rase du passé. Je suis là si tu as besoin de parler, de ça ou d’autre chose. Je ne te donnerai aucun conseil, seulement si tu me le demandes. Je serai juste là pour t’écouter et te soutenir. Ok ? » Tu esquisses un doux sourire qui trahit ton bouillonnement intérieur. Il est impossible de lire un seul sentiment sur ta bouche. Entre gratitude, honte, panique remords et confusion, ton cœur fait l’équilibriste, et le précipice est menaçant.

C’est plus fort que toi, tu t’apprêtes à lui dire que tu ne mérites pas son pardon, et qu’elle devrait te laisser patauger dans la boue. Après tout, tu l’as cherché. Pourtant, il y a bien quelque chose qui te taraude. « Je peux te poser une question ? » Tu baisses les yeux un instant, consciente de pousser le bouchon un peu loin. « C’est… très personnel. » Tu mords ta lèvre inférieure. A force de la torturer de la sorte, elle finira par percer, c’est certain. Tu veux aborder un sujet un peu délicat, quelque chose dont vous n’avez jamais parlé parce que ça ne te regardait pas et que tu n’allais pas remuer le couteau dans la plaie. « Qu’est-ce qu’il s’est passé, avec Stella ? Au moment du divorce, je veux dire. » En prononçant les mots, tu réalises le poids des implications. Jusque-là, la possibilité de quitter Jack n’était pas considérable. Le status quo te consumait, mais tu n’avais absolument aucune intention d’inverser la tendance. Il faut croire que quelque chose, quelqu’un a enclenché un interrupteur au fin fond de ton cerveau sans que tu t’en aperçoives.
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