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i've got a fever, so can you check? (riley)

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i've got a fever, so can you check? (riley)
Dim 8 Nov - 18:48

( I've got a fever, so can you check? )
Le silence présent est déplaisant. Lourd d’un sentiment d’absence qui s’imprègne dans les murs.
Le garçon est là sans y être, dépérissait presque sur le canapé du salon. (Ça te tue.)
En rentrant de ta session de parkour, tu l’avais vu avachi là.
Tu n’es même pas certain qu’il ait entendu ton salut enjoué, avant que tu ne files à la douche pour te décrasser. Peut-être que tu aurais dû rester. Peut-être que, même puant, tu aurais pu t’approcher de l’être blond, et tenter de le réconforter un peu. Pourtant, tu as préféré lancer ton sac dans ta chambre, et filer sous l’eau chaude. Tu as préféré filer à toute vitesse et ne pas trop traîner – pour une fois. (Ce n’est pas que tu n’aimes pas ces instants où Riley est amorphe, c’est juste qu’il t’inquiète.)
Lorsque tu es sorti de la salle d’eau, tu as tendu l’oreille, encore. Et, à nouveau, tu t’es heurté à ce silence mêlé aux bruits émis par les haut-parleurs.
(Alors, ta tête tourne à toute allure.)
Ton corps s’agite, alors que tes pas te guident jusqu’à ta chambre, pour récupérer, dans tes pochettes, tes feuilles barbouillées de Stabilo.
Le script de la pièce que vous comptiez jouer d’ici quelques mois. Un vaudeville sur l’adultère, sur une situation de couple un poil compliquée dans laquelle se retrouvait un majordome et une bonne. (Tu n’es pas certain que ce soit le script du siècle, mais ça avait le mérite d’être abordable.) Vos désirs font désordre. Pièce qu’une de vos camarades avait bien voulu traduire et adapter dans son intégralité. (Sympathique demoiselle avec de solides bases en français.)
Les lignes te faisaient sourire. Quelques scènes complètement absurdes auraient probablement le mérite de changer les idées du public (du moins, tu l’espérais).
Mais avant tout, il fallait la travailler. Il fallait ancrer les mots dans ta tête, les gestuelles, et répéter.
Encore, et encore.
(Mais les sessions bi-hebdomadaires ne sont pas vraiment suffisantes, et tu n’as pas envie d’être le boulet que l’on traîne derrière.) Il s’agissait d’un prétexte, à tes yeux, suffisant pour quémander l’aide de Riley.

Cela dit, même si tu ne parvenais à ramener suffisamment le blond avec tes mots, tu pouvais tenter d’animer au moins un peu sa coquille vide. Peut-être que tu pouvais jouer sur les mélanges des personnages pour le faire exister encore un peu. (Jouer des rôles, vous éloigner de ce monde qui semblait vous étouffer.)
« Riley ? » demandes-tu, le sourire accroché aux lèvres, alors que tu viens doucement t’interposer entre lui et l’écran qu’il semblait fixer sans même le regarder. « Tu veux bien m’aider un poil pour le théâtre ? » poursuis-tu, alors que tu agites, dans ta main droite, le script de la pièce. « T’sais, c’est la pièce qu’on doit jouer dans quelques mois, et … Bah faut apprendre un peu ! » Un éclat de rire s’échappe d’entre tes lèvres, alors que tu viens t’installer sur le canapé, tourné aux trois-quarts vers le jeune homme, une jambe repliée sous tes cuisses. Tes mains extirpent le script de sa pochette, avant que tu ne plaques subitement les feuilles contre ton torse. « Par contre, tu vas être spoilé un peu, si tu m’aides ! » réalises-tu, alors que tu lui adresses un regard aux reflets d’espoir (invitation subtile pour qu’il vienne assister à une de vos représentations). « Ça ne te dérange pas ? » Peut-être que, dans tous les cas, il finirait par entendre certaines de tes répliques. Peut-être qu’il capterait quelque chose, à force de t’entendre réciter des lignes dans ta chambre. (Mais lui demander de t’aider directement risquait de l’orienter un peu plus sur le contexte de la pièce.) « Je pensais faire la scène sept, parce que … Si je me souviens bien de ce qu’a dit Sharon jeudi dernier, on mettrait l’accent dessus lundi. » Tu réfléchis à voix haute, comme s’il suffisait de parler pour faire taire le silence dans lequel le garçon s’était muré. « Ça commence à la page dix-huit et genre … J’ai le rôle de Constant, le majordome, qui vient d’être surpris par … Alan, le mari d’Audrey, en train de danser tout en tenant une robe de soirée. » expliques-tu, avant de marquer une légère pause, craignant de le noyer sous les informations. Ton regard se fait alors interrogateur, tandis que tu tends doucement le tas de feuilles stabilotées dans sa direction. « Tu veux bien faire Alan ? C’est marqué Alain des fois, mais fais pas attention, c’est des petits oublis dans l’adaptation. »

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( Pando )
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i've got a fever, so can you check? (riley)
Sam 14 Nov - 17:40

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I'VE GOT A FEVER, SO CAN YOU CHECK?
malasanta - (Yeonley [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])


Le cœur plus lourd qu’en accoutumé, Riley avait préféré fuir son cours de cinéma après la fin du cours. Contrairement aux autres fois, il n’avait pas attendu son professeur pour échanger quelques mots. Sans doute parce qu’il avait saisi que ce n’était pas la volonté de son professeur qui avait déjà eu un comportement étrange le week-end précédent lorsqu’ils s’étaient croisé à Silverlake par hasard. Cette situation le travaille, car il n’entrevoit pas les raisons qui ont conduis son professeur à agir de la sorte. Il suppose qu’il a dû faire quelque chose qui a déplut au professeur, à moins qu’il ne se soit rendu compte qu’il n’était pas assez intéressant pour perdre du temps en sa compagnie. Les deux options étaient possibles et l’artiste avait beau se retourner leurs précédentes rencontres en boucle, il n’arrivait pas à comprendre ce qui avait bien pu justifier le repli stratégique de son professeur. Il avait réussi à se persuader que c’était son imagination et que ça allait s’arranger lors de leur prochaine rencontre, mais une nouvelle fois, il avait été surpris par le détachement conséquent du professeur à son intention. Aucun regard, aucun sourire. Il s’était rendu compte qu’il avait attendu cet instant sans l’obtenir et cette réalité l’avait ébranlé, suffisamment pour l’inciter à quitter le campus sans un regard derrière lui. Depuis combien de temps était-il là en train de végéter devant un programme sans importance à se torturer l’esprit pour tenter de cerner ce qui se passait dans sa tête ? Il l’ignorait. Il avait abandonné son téléphone sur la table basse, frustré de ne jamais entendre son téléphone vibrer pour lui indiquer la présence d’un SMS de la part de Yann. Installé sur le canapé, sa jambe repliée contre son torse alors qu’il enserrait un oreiller sur lequel reposer sa tête de manière désabusée, il n’aimait pas cette morosité qui lui grignotait l’âme. Peut-être qu’il ferait mieux de se lancer dans ses devoirs de cours ou dans une nouvelle œuvre ? L’idée effleurait son esprit, mais ses membres n’avaient pas la volonté de se lancer dans la manœuvre. C’est finalement la voix de son colocataire et ami, Young Ho qui vient l’ancrer au présent. Riley lui accorde son attention, encore plongé dans un état de léthargie psychologique dont il n’a même pas conscience. Il l’écoute d’un air absent, les mots se mélangeant dans son esprit sans qu’il n’en saisisse le sans dans un premier temps. Il n’aime pas quand son esprit fait ça alors son nez se fronce alors qu’il s’efforce de reprendre le fil de ce qui se passe sous son regard. Il perçoit que son ami lui demande de l’aide pour revoir une pièce de théâtre qu’il est en train de préparer avec ses collègues. « Euh, ouais, bien sûr, pas de problème. » Il indique à son colocataire alors qu’il vient se tourner vers lui en abandonnant sa position et le cousin derrière lui. Il essaye de se concentrer sur les propos de son ami, ne voulant pas lui manquer de respect en n’étant pas attentif, même si ce n’est pas son intention. Yeong Ho le perd dans les détails, mais ignore totalement que c’est son silence qui créé ce besoin de combler le silence chez son ami. Il fronce le nez par reflexe lorsqu’il lui tend le script dont il se saisit pour en prendre connaissance. Son esprit encore embrumé, les mots ont du mal à trouver du sens dans sa tête et ça le frustre. Un soupir vient même s’extirper hors de ses lippes alors qu’il vient glisser sa menotte dans sa chevelure d’or pour les frictionner comme si ce geste pouvait le réveiller de sa léthargie. D’ailleurs, le silence s’installe alors qu’il fait le tri de tout ce qu’il a entendu. Prenant conscience du silence qui traine depuis quelques minutes peut-être, il murmure. « Désolé, je suis à l’ouest aujourd’hui. Tu veux que je fasse Alain ? Enfin Alan ? » Il lâche avec hésitation, car il craint d’avoir mal compris. Il finit par poser son regard sur le script et s’efforce de se concentrer sur son contenu. Il se plonge dans la lecture, s’empreigne de la scène qui est résolument loufoque. Un sourire vient doucement ourler ses lippes avant de lâcher un petit rire amusé. « C’est tellement grotesque, mais c’est à mourir de rire. Tu veux que je te donne la réplique ou que je tente de jouer le personnage ? » Il ajoute car il n’a nulle confiance en ses talents d’acteurs. Il ne l’a jamais fait et suppose n’avoir aucun talent à ce sujet, mais il veut bien tenter l’expérience. Au moins, cet interlude lui change les idées.
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i've got a fever, so can you check? (riley)
Sam 21 Nov - 19:47

( I've got a fever, so can you check? )
Il y a des moments où tu te sens comme un moulin à vent : tu brasses de l’air. Ça ne t’embête en réalité pas tant ; tu as besoin, souvent, de noyer le silence. Tu as besoin de parler pour te sentir un peu moins seul. (Comme si l’écho de ta voix contre les murs pouvait suffire à t’aider à te sentir accompagné.)
Mais dans ton tableau, il y a Riley.
Riley qui semble absorber les sons qui sont encore et encore d’entre tes lèvres. (Véritable éponge.) Pendant deux secondes, tu te demandes s’il comprend vraiment ce que ton être surexcité raconte. S’il capte ne serait-ce que la moitié de tes mots, ou s’ils traversent l’intégralité de son esprit sans même s’y accrocher.
Tu remarques que son nez se fronce, preuve subtile qu’il n’est pas complètement éteint. « Euh, ouais, bien sûr, pas de problème. » finit-il par articuler, après quelques instants de silence. Son corps s’agite dans l’espace, pour se tourner vers toi, alors qu’il se débarrasse du coussin qu’il tenait entre ses bras.
(Toi, tu vois y une permission de redevenir un moulin à paroles.)
Tu expliques, tentes de le mettre dans le contexte, emballé par ton affaire, sans même te rendre vraiment compte que tu es plus en train de l’égarer qu’autre chose.
Pourtant, il y a son absence de réponse (si ce n’est un nouveau froncement de nez, une main dans les cheveux, et un soupir) et ta voix qui finit par mourir entre tes lèvres.
Et alors, tu attends.
Tu patientes, de ton mieux. Tu patientes, tout en glissant tes doigts dans tes cheveux encore humides de la douche.  Tes canines viennent mordiller ta lèvre inférieure, et tu penches, doucement, ta tête sur le côté, interrogatif.
Riley ?

« Désolé, je suis à l’ouest aujourd’hui. Tu veux que je fasse Alain ? Enfin Alan ? »  te demande le blond, alors que tu hoches la tête, retrouvant, au passage, ton sourire. « T’inquiète pas. Mais oui, c’est ça, Alan ! » confirmes-tu. Tu le laisses lire tranquillement le texte, alors que tu tentes de te remémorer les lignes que tu avais tenté d’ingurgiter.
(Tu t’imagines, bêtement accoutré, pris sur le fait en train de danser avec une robe imaginaire.)
(Tu t’imagines, majordome assis le cul entre deux chaises, sans vraiment savoir à qui ou à quoi faire allégeance.)

Et puis, il y a un rire léger. Ce son doux qui résonne dans le salon. « C’est tellement grotesque, mais c’est à mourir de rire. Tu veux que je te donne la réplique ou que je tente de jouer le personnage ? » propose-t-il, alors que tu hausses doucement les épaules. « Tu peux faire comme tu le sens ! Si ça te tente de jouer Alan, fais ! En général, c’est plus facile pour mémoriser. » Au moins pour toi. Tu parvenais mieux à enregistrer les choses quand tu les associais à des mouvements (surtout pour la danse et le théâtre). Tu parvenais mieux à mémoriser ce que tu devais apprendre quand tu t’y adonnais pleinement.
Alors, ton corps se lève. Tu sautes sur tes pieds, bondis tel un enfant heureux, avant de te tourner à nouveau vers le garçon. « Prêt, Alan ? » Tu demandes, un sourire accroché aux lèvres.
Juste un instant, avant d’attraper une de tes vestes que tu avais laissée traîner – qui ferait, le temps d’un échange, office de robe de soirée. Tu prends ton air un poil gêné (embêté d’avoir été surpris dans une étrange situation), tout en tenant, serré contre toi, la robe réimaginée. « Mh … Monsieur … Vous êtes là … » commences-tu, hésitant volontairement un peu. Tu lui offres un temps pour énoncer ses premières lignes, observes le vêtement que tu tiens dans tes mains, jettes un regard à Riley, à ta veste, avant de précipitamment poser la tenue sur l’accoudoir du canapé – tu t’offres même le droit de la lisser un peu, comme si ça pouvait changer les choses. (Et te voilà dans ton petit monde. Dans ton univers, où tu essaies, au mieux de réciter, tout en y mettant un peu de vie, tes répliques.)
Et puis il y a, indéniablement, ce moment où tu fixes Riley, sans vraiment te souvenir de ce que tu devais raconter. Tes doigts cachent tes lèvres, alors que tu observes le garçon, avec un air tant embêté qu’amusé. « Heu … Monsieur travaille … Est-ce que je peux … ? » te reprends-tu finalement, alors que tu désignes, de ta main libre, le paquet de feuilles qu’il tenait entre ses mains.

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( Pando )
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i've got a fever, so can you check? (riley)
Sam 12 Déc - 21:12

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I'VE GOT A FEVER, SO CAN YOU CHECK?
malasanta - (Yeonley [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])


Riley s’efforce de s’extirper de la torpeur dans laquelle il s’était enlisé avant l’arrivé de son colocataire. Il ne s’agit pas d’une opération aisée pour le jeune homme qui a tant pris l’habitude de se refugier dans son univers pour ne pas faire face à la réalité. Il serait surement facile d’imaginer que le jeune homme est dans un état second dû à une substance illicite, mais il n’en est rien. Il a juste l’âme en peine et son être en subit les effets dévastateurs. Le regain repris ses dernières semaines s’est effrité face au comportement de ce professeur avec qui il avait sympathisé, au point de le convaincre de s’intéresser à autre chose qu’à l’art. A cet instant, Young Ho agit comme un sauveur pour son âme tourmenté. Il lui offre une possibilité de communiquer et de se plonger dans la peau d’un personnage qui ne lui ressemble en rien. Il s’efforce de prendre note des dialogues, de s’imprégner de l’ambiance que dégage la pièce. Il se prend au jeu et un rire vient même s’épandre hors de ses lippes. C’est grotesque, mais amusant et il est prêt à aider son colocataire pour apprendre ses lignes. Riley n’est pas un excellent comédien. Du moins, c’est la sensation qu’il en a. Il oubli qu’il a passé des années à prétendre être un homme qu’il n’est pas réellement. Sans doute parce qu’il ignore laquelle des facettes est réellement celle qui reflète sa personnalité. Lorsqu’il était aux côtés de Yann, tout était beaucoup plus clair pour lui. Aujourd’hui, il n’est même plus certain de savoir qui il est vraiment, mais il s’accroche à celui qu’il était auprès de son petit-ami. Cela lui assure une certaine stabilité même s’il ne peut être sûr de rien. « Ok. » Il déclare en fronçant son nez alors qu’il s’efforce de se mettre dans la peau d’un hypothétique Alan. Riley se concentre pour bien tout analyser de la scène. Il lui faut quelques minutes avant de répondre avec fermeté et sérieux : « Je suis prêt. » Le rideau se lève et Young Ho rentre dans son personnage. Il lance la première réplique et Riley s’efforce d’adopter une posture qui se veut hautaine, mais grotesque comme le pouvait l’être certains de ses clients à l’époque où il vendait son corps. « Je vous confirme que c’est bien moi, Constantin. Et non un de vos fantasmes. » Sa voix se fait plus grave et narquois qu’il ne l’aurait fait en accoutumer en tant que Riley. Il se prend au jeu et suit le script de la pièce pour être à la hauteur de l’acteur qui lui fait face. « Si elle s’ennuie, qu’elle travaille ! » Il lâche avec fermeté en parlant de sa supposée femme dont il ne cerne pas toute la complexité. Il lui faut une petite minute pour prendre conscience que Young Ho s’est perdu dans le contenu de ses propos. Un sourire finit par ourler ses lippes alors qu’il lance avec espièglerie. « Tu as tellement été submergé par ma beauté que tu as oublié tes répliques. » Il ne le taquine absolument pas sérieux en venant lui tendre le script pour lui permettre de reprendre. N’ayant pas appris les siennes, il est contraint de se rapprocher de son colocataire pour lire le script en même temps ses répliques. La proximité entre leurs deux échines est conséquente, même s’ils ne se touchent pas, mais assez pour que les effluves du gel douche de son ami vient titiller ses narines. Il sent terriblement bon. Il n’est pas certain de pouvoir en dire autant de lui. « C’est une critique ? » Il questionne comme le ferait Alan. Ils retrouvent la fluidité de leur échange et l’hilarité de la scène se précise. Un sourire ourle malgré lui ses lippes alors qu’il se pince les lèvres pour ne pas rire. « Eh bien, vous jouerez son amant, pour la soirée. » Il lance avec fermeté et agacement. Il se prend au jeu de l’homme infidèle qui commande son employé d’être l’amant de sa femme pour l’éloigner du logis. C’est tellement grotesque qu’il est obligé de garder son regard sur les pages pour ne pas exploser de rire. Et puis la réplique de Young Ho, Constant pour cette scène qui lui est fatale et qui le fait rire spontanément alors qu’il vient glisser sa tête contre son bras pour cacher l’hilarité qui le gagne. « Désolé. » Lâche-t-il alors qu’il vient cacher son visage contre son bras, le regard brillant de cette malice qu’il a du mal à contenir. Un petit sourire désolé ourle ses lippes alors qu’il se redresse en s’efforçant de reprendre son sérieux, mais un simple éclat de rire pourrait le faire rire de nouveau.
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i've got a fever, so can you check? (riley)
Mar 22 Déc - 22:38

( I've got a fever, so can you check? )
« Ok. » La déclaration est faite, et tu lui offres un temps pour se mettre dans la peau du personage. Tu lui laisses ce temps, et tentes, toi aussi, de te concentrer. (Tu t’oublies, quittes ton corps pour laisser une autre âme s’en emparer.)
Constant.
« Je suis prêt. » Toi de même. Tu es prêt, et voilà que tu énonces la première réplique, tentant, par la même occasion, de mimer un peu quelques actions. Les premiers échanges se font, et tu notes, silencieusement, que ton ami semble se prendre, lui aussi, au jeu. (Tu en es heureux, au fond. Tu es content qu’il s’investisse ainsi, alors qu’il semblait, quelques instants plus tôt, complètement amorphe.)

Et, dans tes observations, tu finis par te perdre. Tu te perds dans les phrases, oublies la réplique, et restes, quelques instants, à bégayer, puis à chercher tes mots.
(A croire que ton cerveau s’est vidé.)
« Tu as tellement été submergé par ma beauté que tu as oublié tes répliques. »
La réplique te surprend, et tu mets quelques secondes avant de réaliser. Tu mets quelques secondes avant de sentir tes joues te brûler. Tu ouvres et fermes la bouche avec autant de charme qu’un poisson rouge, embarrassé. « Oui. Heu … Enfin, non ! Eh ! » Tu éclates d’un rire un peu forcé, alors que tu rêves, silencieusement, de te foutre une claque pour te remettre les idées en place. « C’est pas juste. » pouffes-tu doucement, embarrassé, alors que tes doigts viennent se saisir de l’anti-sèche qu’il te tend. (Proximité que tu essaies d’ignorer, mais qui n’aide aucunement tes joues à se calmer.) Il te faut quelques secondes pour retrouver le passage qu’il te manque, reprendre tes esprits, et tu t’exclames, alors que tu tentes de te souvenir des lignes. « Mais oui, c’est vrai. Monsieur travaille pour deux. » Tu te remémores les mots, parcours du regard les lignes qui te font défaut, avant de rendre les feuilles à Riley, accompagné d’un sourire reconnaissant. « Merci. » Et alors, consciencieusement, tu reprends ta tirade, puis l’échange reprend.
Tu joues l’homme faussement étonné, feins de ne pas savoir que la femme de l’autre le trompe, tout en écarquillant les yeux alors qu’il te fait part de ses réflexions.
Tu laisses le drame se dessiner.
« Eh bien, vous jouerez son amant, pour la soirée. » Le ton est ferme, agacé, te surprend, l’espace d’un instant. Tu le fixes, presque interloqué quant à l’idée. « Hein ! Moi ?! Son amant ?! » t’exclames-tu, y mettant tout ton cœur. (Et quelque part, tu peines à regarder ton Alan d’un soir, qui tente presque de se planquer derrière ses feuilles.) « Mais vous n’y pensez pas ! Mais que va dire Madame ? Il faudrait son consentement. » commences-tu, avant de te cacher la bouche du bout des doigts. « Mais qu’est-ce que je raconte, moi ! » t’exclames-tu finalement, cherchant comment te tirer – ou plutôt Constant – de ce mauvais pas.
Tu attends une réplique qui ne vient pas.
La fermeté s’est changée en un rire, alors que le jeune homme se cache dans le creux de son bras.
Sur toi, l’effet est immédiat. Ton visage se fend d’un sourire. « Désolé. » entends-tu, alors que tu éclates d’un rire heureux. Tes doigts attrapent son bras par réflexe, ne serait-ce que pour dévoiler un peu son visage. « Tu te caches ! » t’exclames-tu, alors que tu tires un peu la manche du garçon, juste pour le taquiner. « Faut pas ! » ajoutes-tu, alors que tu dévoiles tes canines dans un éclat de rire. « Tu ferais un bon Alan, en plus. » Son niveau était largement acceptable pour la troupe d’amateurs que vous étiez. Tu le complimentes un peu, rougis doucement, avant d’enfin lui lâcher le bras. (Liberté rendue à ton compagnon d’infortune, alors que tu reprends, tout doucement, un peu d’écart.)
Quelque part, tu as l’impression d’avoir obtenu une petite victoire. Tu as l’impression d’avoir réussi une petite partie de ta mission : remettre un peu d’éclat dans le regard de ton colocataire. « Tu veux qu’on arrête là ? Je pourrais continuer un peu plus tard, sauf si … T’es chaud pour la suite de la scène ! » t’exclames-tu, toujours enthousiaste à l’idée de t’activer un peu. « Ou alors, je peux te proposer de terminer tranquillement avec une tisane et des gâteaux. » Et de souffler, si ça pouvait l’alléger, ce qui lui pesait sur le cœur. De discuter de ce qu’il voulait, de continuer de rire un peu si ça l’aidait, d’aller critiquer quelques clients trop perchés de la médiathèque si ça l’amusait. (Pour lui, tu voulais bien te plier en quatre, s’il le souhaitait.)

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i've got a fever, so can you check? (riley)
Sam 13 Fév - 10:55

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malasanta - (Yeonley [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])


La réaction confuse de Yeong Ho lui arrache un petit sourire amusé. Il ne s’en formalise pas, car il connait la nature réservée de son colocataire qui l’amène parfois à adopter une attitude embarrassée. Sa remarque lui arrache un petit sourire. « J’avoue. » Il lâche avec douceur tandis qu’il lui transmet le script de la pièce pour qu’il puisse reprendre la scène là où il s’est arrêté. Très rapidement, ils reprennent leurs rôles respectifs. Yeong Ho, celui du majordome qui écoute avec un étonnement sans fin les propos incohérents de son employeur. Riley ledit employeur qui n’a nullement conscience du côté grotesque de ses ordres. La scène qui se joue n’a ni queue ni tête. Il imagine la scène qu’ils doivent représenter et un sentiment d’hilarité le gagne. Il s’efforce de le contenir ce mouvement impressif, mais face au jeu de son ami, résolument bien embarqué dans son jeu, il finit par craquer. Son rire s’épanche dans la pièce, muselé tant bien que mal alors qu’il retrouve les bienfaits que l’amusement peut avoir sur ses nerfs et sa morosité. Il embarque son ami à sa suite et ce dernier l’intime à dévoiler ses traits marqués par l’hilarité. Il se laisse entrainer par la demande de son colocataire et dévoile son visage caché jusqu’alors derrière son bras. Il lâche un énième petit rire à son compliment. « Oui, si tu es prêt à ce que je gâche une scène en éclatant de rire. » Il lance dans une expression amusée. Son ami lui propose plusieurs choix pour la suite. Riley se donne le temps de réfléchir. « Comme tu le sens. Tout me va. » Il lâche de nouveau avec cette nonchalance qui lui colle à la peau. Il n’est pas trop doué pour prendre des décisions. « Je ne suis pas contre un chocolat chaud et des gâteaux cependant. » Il lui indique finalement alors qu’il vient se redresser sur le canapé pour se relever et joindre la cuisine où il s’attèle avec son colocataire à préparer l’ensemble de leur goûter improvisé. « D’ailleurs comment s’est passé ta journée ? » Il le questionne naturellement lorsqu’il prend conscience qu’il s’est abstenu de poser cette question au début de leur échange. Une preuve de plus de la morosité ambiante qui l’assaille lorsqu’il se retrouve seul. « Pas trop de clients hauts perchés aujourd’hui ? » Il ajoute dans un petit sourire en coin, toujours amusé par les anecdotes. « En tout cas, merci. Je me sens mieux. » Il lui indique en venant lui donner un coup de coude dans son bras dans une attitude complice, bien que toujours réservée de son côté. Il ne rentrera pas plus dans le détail de ses remerciements, car ce n’est pas dans sa nature. « Tu as des projets pour ce soir ? » Il conclut par curiosité, juste pour savoir et éventuellement lui proposer de passer en sa compagnie devant des séries ou des films. Peut-être même un film où Elijah joue. Enfin, cela n’a pas trop d’importance puisque de toute façon, il ne pourra plus lui dire qu’il a regardé un de ses films. Un soupir las s’échappe de ses lippes alors qu’il met le lait à chauffer, désireux de laisser son trouble et sa morosité derrière lui pour quelques heures.  
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i've got a fever, so can you check? (riley)
Mar 23 Fév - 22:20

( I've got a fever, so can you check? )
« Oui, si tu es prêt à ce que je gâche une scène en éclatant de rire. » lâche le garçon, alors que tu lui fais un compliment. « Mais non, enfin ! » t’exclames-tu, tout sourire. « Ce n’est pas forcément gâcher une scène. » C’était juste craquer devant les rires communicatifs : tu ne lui en voudrais pas pour si peu. (Et, avec votre troupe d’amateurs, probablement que le public ne vous en tiendrait pas non plus rigueur.)

Tu proposes une petite pause, quelques biscuits, une boisson chaude. (Toujours sans te départir de ton entrain, toujours presque trop débordant d’énergie.) « Comme tu le sens. Tout me va. » Le ton calme, nonchalant, de ton colocataire, contraste avec le tien. Tu ne lui en tiens pas vraiment rigueur, cela dit, habitué à vos caractères relativement différents. « Je ne suis pas contre un chocolat chaud et des gâteaux cependant. » « Go pour ça, alors ! » t’exclames-tu d’un ton enjoué, alors que tu trottines déjà en direction de la cuisine. Tu t’affaires, sors des tasses, une bouteille de lait, juste après avoir lancé la bouilloire.

« D’ailleurs comment s’est passé ta journée ? » La question arrive presque soudainement, alors que tu te tournes vers le garçon tout en affichant un sourire. « Plutôt pas mal, écoute ! » commences-tu, toujours autant emballé par ton travail et les activités auxquelles tu participais pour meubler les heures de la journée qui te restaient. « Pas trop de clients hauts perchés aujourd’hui ? » demande le garçon avec un sourire, alors que tu pouffes doucement, tâchant de te souvenir des têtes qui étaient venues prendre des livres dans la journée. « Oh my. Si, attends, faut que je te raconte. » teases-tu : tu attendrais, cela dit, d’être confortablement installé dans votre canapé pour commencer ton récit.
« En tout cas, merci. Je me sens mieux. » C’est ton cœur qui implose doucement, tandis que le garçon vient te donner un coup de coude. « Awwwh, je suis content d’entendre ça. » Tu t’exclames, le sourire accroché aux lèvres, alors que tu pourrais presque sautiller sur place. Ça te faisait plaisir de savoir qu’il se sentait mieux. Ça te faisait chaud au cœur, et quelque part, tu avais presque l’impression d’avoir réussi une partie de ta mission de la soirée.

« Tu as des projets pour ce soir ? » La question prend place dans la pièce, alors que tu secoues négativement la tête, tout en versant l’eau chaude de la bouilloire dans une tasse. « Je suis tout à toi ! » Tu souris, rougis tout de même un peu devant ta connerie, avant de passer une main dans tes cheveux. Tu t’actives encore pour verser le lait chocolaté de la casserole dans une seconde tasse, puis tires quelques marshmallows de vos tiroirs, pour les placer dans une coupelle – peut-être que vous finiriez par ramener le paquet sur la table basse, mais tu voulais tenter, au moins un peu, de donner l’illusion. Tu laisses le soin à ton colocataire de ramener les biscuits, alors que tu retournes près de votre canapé.
Tu poses votre goûter tardif un instant, pour filer ranger ton script, et reviens finalement vers le garçon. « Voilà ! » annonces-tu, alors que tu te poses presque calmement entre les coussins, avant de ramener une jambe sous tes fesses. Tes doigts attrapent ta tisane, tes lèvres s’y trempent, alors que tu essaies de donner un sens à tes idées. « Alors ! » commences-tu. « La petite vieille aigrie est revenue. » Tu annonces la couleur : tu avais probablement déjà dû lui mentionner le personnage par le passé. Septuagénaire à la retraite, vieille citadine n’appréciant pas le changement, qui avait déjà entamé quelques démarches pour t’écarter de la médiathèque. Jusqu’ici, et heureusement pour toi, tu avais toujours réussi à t’en sortir, mais sa manière de faire te tapait toujours sur le système. « Et … C’est le weekend, donc le créneau du 10h-11h, c’est toujours blindé. Donc je n’ai pas forcément le temps, même s’il y a des bénévoles pour m’aider, d’aller gérer tous les problèmes de tout le monde. » En général, tu ne chômais pas, et tu avais toujours diverses tâches pour t’occuper. « Et elle, elle s’est mise à côté de la file d’attente pour emprunter les livres en soupirant bruyamment. » Tu coinces ta tasse entre tes cuisses, un instant, pour croiser les bras et imiter l’air contrarié qu’elle arborait en permanence. « Donc bon … Je vais la voir, et là, elle me montre un bouquin qui était mal rangé depuis la dernière fois qu’elle était passée. » Tu lèves les yeux au ciel, alors que ton dos retrouve, pendant deux secondes, le confort du dossier du canapé. « C’est le genre de petit livre obscur que personne n’emprunte jamais, tu sais, et qui était coincé entre deux bouquins énormes. J’suis certain que y’a encore des cartes avec un tampon qui date de 1995 à l’intérieur. » (Autant dire que l’ouvrage avait plus d’années que toi au compteur.) « Entre nous, je parie qu’elle l’avait déplacé exprès la dernière fois, pour voir si j’allais m’en rendre compte. » Et, même si tu essayais de faire attention au maximum, il y avait toujours quelques ouvrages qui n’étaient pas parfaitement placés. « Donc je le remets là où il devait être, je retourne ranger quelques livres et … elle était en train de discuter – donc de brailler, comme elle est à moitié sourde quand elle en a envie – avec une autre. Et elle lui sort, littéralement, hein : que voulez-vous, les Chinois sont partout, mais ce n’est pas pour cela que le travail est mieux fait, bien au contraire. » Sur l’instant, tu avais probablement foudroyé le couple improvisé du regard. Tu t’étais mordu les lèvres pour t’empêcher de leur exposer le fond de ta pensée, et tu étais rageusement parti dans un autre rayon. « Je ne comprends pas comment est-ce qu’on peut faire pour avoir autant envie d’emmerder le reste du monde alors qu’on est censé être un exemple de sagesse. » Tu ne comprenais pas non plus comment est-ce qu’on pouvait mettre autant de racisme dans un si petit être (parce que, si tu n’étais toi-même pas bien grand, la mamie t’arrivait à peine à l’épaule). « Je crois que je vais acheter des bouquins sur la Corée du Sud et sa culture, et refaire entièrement le rayon nouveauté. Tu penses qu’elle comprendrait le message, ou ce serait trop subtil pour elle ? » (Quitte à ce qu’elle t’insulte dans ton dos, autant qu’elle ne se trompe plus sur tes origines.) « Puis peut-être que je pourrais lui réserver un bouquin sur Bien vieillir pour les personnes âgées, et le lui faire dédicacer. » lâches-tu finalement, ponctuant ta phrase d’un éclat de rire léger. (Au fond, tu ne lui en voulais pas d’essayer de combler sa solitude ; tu étais simplement agacé par la manière dont elle s’y prenait.)

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( Pando )
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