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Tu me dois quelque-chose [Marloan]

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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Jeu 8 Oct - 20:59

Ces quelques mois passés à New-York étaient nécessaires. Bénéfiques, je ne sais pas, mais j’avais besoin de changer d’air, au risque de péter un plomb plus sérieusement et de faire une vraie connerie. Je ne voulais pas laisser tout ça remonter à la surface. Mes peurs, mes angoisses, ce qui me détruit petit à petit depuis que je suis au lycée. Quoi que pour ce qu’il reste à détruire… Je ne suis pas certaine qu’ils aient vraiment pu en casser davantage. Je suis déjà cassée, comme un pantin désarticulé. Mais il y a une chose sur laquelle Loan avait raison avant mon départ, les cachetons ne m’aideraient pas à redevenir moi-même. Moi-même, je ne sais pas qui c’est, mais ça n’est pas cette femme-là. Je suis plus forte que ça ? Non, ma carapace est plus dure que ça, nuance, ça n’est pas tout à fait la même chose. Alors il est clair que je ne suis pas du genre à faire les choses à moitié, je fonce, quitte à me prendre un mur, mais clairement, je suis plus douée que ça. Je parviens à calculer les risques, toujours avant de les prendre. Une vraie tueuse au poker, inarrêtable. Il ne faut pas jouer avec moi, le bluff est une seconde nature. Je peux ruiner votre vie en une soirée. Par une partie de poker, aussi simple que ça. Ou une journée, durant une audience. Je suis la meilleure dans mon domaine et on ne demande que moi. C’est pour ça que je suis toujours en haut. Enfin, pas pour ces quelques-moi du côté de Los Angeles. Mais je n’ai pas chômé du côté de NY, je me suis même trouvé une occupation à plein temps avec une vieille famille Italienne, disons… hors des clous, et plus proche d’Al Capone que de Ghandi. Mais je ne fréquente pas Ghandi. Il ne me ferait pas gagner d’argent. Ni de pouvoir.
Il ne doit pas être loin de minuit, je suis rentrée par l’avion de 22 h, mais hors de question de rester enfermée dans mon appartement ce soir. Je ne supporte pas de tourner en rond de la sorte. Alors je me change, enfile un de mes éternels tailleurs, mais tous sur mesure et hors de prix, et fonce au Planet. Réflexe ? Bien entendu, ça doit être plus fort que moi. Il faut que je la voie, que je l’observe. Je suis partie sans un mot, sans un texto, rien. Comme ça, j’ai disparue dans la nature. Elle est là, au fond de la salle, et en bonne compagnie… Putain, la jeunette qui vient de l’embrasser, c’est sa minette ? Je ne me laisserais pas humilier de la sorte. Je la rejoins jusqu’à une table qu’elle est en train de servir, c’est le rush, et alors ? « Je t’attends dans deux minutes dans ton bureau. » Lui glissais-je à l’oreille en passant.
Je fonce par la porte de service, dont je ne suis pas censée avoir l’accès mais je n’en n’ai pas grand-chose à foutre. Je l’attends assise sur son bureau, les bras croisés. Elle a des comptes à me rendre, je crois…

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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Dim 11 Oct - 10:24
Ma vie n’a été plutôt simple que durant mon histoire avec Stella. Plus ou moins, mais elle était rangée, heureuse. Je ressentais en moi la plénitude, celle de pouvoir partager le bonheur avec un être aimé. Nous avons été heureuses, jusqu’à ce que tout parte en vrille et que la vie me rappelle que tout ne peut pas toujours être rose. Et puis j’ai rencontré Marlo, je crois que je ne me suis jamais sentie aussi vivante qu’avec elle, malgré tout ce que nous avons vécu en terme de hauts et de bas. Je ne veux pas trop en parler avec Ellen même si ça me prend beaucoup la tête, mais ma meilleure amie a d’autres choses à penser ces derniers temps, et j’essaie de la préserver un maximum.
Marlo a quitté Los Angeles, du moins j’imagine. Elle n’aurait pas pu se faire transparente de cette manière aussi longtemps. Elle ne répondait plus à mes appels, ni sms, et plus personne chez elle. Je me suis fait une raison, elle a quitté la ville et ne veut plus entendre parler de moi. Il est évident que j’ai pensé au pire, mais j’ai fini par appeler sur son téléphone en numéro masqué, et raccroché quand elle a répondu. De toute évidence, elle ne voulait simplement plus me voir. Je ne cherche pas à comprendre, c’est son choix. Elle a vécu des choses difficiles, très difficiles, et je ne peux même pas imaginer ce que ça a pu être comme bordel dans sa tête. Et puis, on ne peut pas forcer les gens à nous aimer. Parce qu’il s’agit bien d’amour, je l’ai appris, ça aussi, à mes dépens.
Mais je dois continuer à vivre, c’est d’ailleurs ce que j’ai fait. Ce soir au Planet, Janis est là, elle est passée me voir, et je prends une pause. Le personnel est un peu réduit depuis la fin de l’année scolaire en cours, les étudiantes qui bossaient ici et ont eu leur diplôme sont parties, et une nouvelle vague arrivera bientôt. Heureusement, je peux compter sur certaines de mes employées qui sont là depuis longtemps. Ma co-gérante, Alice, vient d’arriver, et elle me fait déjà signe que Janis est là. Je lui offre un sourire. « Tu crois qu’elle n’est pas venue me voir quand elle est arrivée ? » Mon amie m’offre un sourire. « C’est marrant plus je la vois, et plus elle me fait penser à quelqu’un ? » Quoi ? A cause de sa chevelure rousse ? Sans doute. Je hausse les épaules et m’éclipse finalement pour aller rejoindre la jeune femme avec qui je roucoule depuis quelques semaines. Je ne sais pas ce que ça fait de nous, mais c’est agréable. Elle est bien plus jeune, mais ça ne m’a jamais dérangée.
Nous sommes clairement en train de flirter quand je sens une présence dans mon dos. « Je t’attends dans deux minutes dans ton bureau. » Mon sang ne fait qu’un tour, je pense que je suis devenue blanche comme un cachet d’aspirine. Sa voix. Je la reconnaitrai entre mille. Je reste de marbre quelques secondes et m’excuse auprès de Janis, avant de rejoindre mon bureau. Mon coeur tambourine à une vitesse folle mais je cherche au maximum à rester calme. Je pousse la porte et trouve Marlo assise sur mon bureau, le visage fermé et les bras croisés. « Vous ici. » Je referme la porte derrière moi. « Alors tu n’es pas morte. Heureuse de l’apprendre. » Je suis cynique, mais je crois que j’ai le droit de l’être. Après tout, elle est partie sans donner de nouvelles, il aurait pu lui être arrivé n’importe quoi.
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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Mar 13 Oct - 12:17

La voir flirter avec une autre fille me rend totalement dingue. C’est pour ça que mon sang ne fait qu’un tour quand j’entre dans le bar et tend le cou pour l’apercevoir. Putain de vie qui tourne sans moi. Je n’ai jamais supporté de me rendre compte que je manquais quelque-chose, si je pouvais, je voudrais pouvoir être partout et tout le temps. Si j’avais le choix d’un souhait, ce serait celui d’être omnisciente. Peut-être suis-je un peu narcissique. Mais ça, je le sais, et tout le monde le sait. Qu’importe, après tout, s’apprécier n’est pas un défaut. Et il le faut, trop de gens n’ont pas assez confiance en eux, ne s’aiment pas. Moi, c’est l’inverse. En tout cas, j’ai besoin que les gens m’aiment, même si je ne le leur rends pas. Je n’en n’ai pas grand-chose à foutre en fait. Je veux que ça soit tourné vers moi, point barre. Le juste et l’injuste, vous savez, quand vous êtes dans le milieu judiciaire, ça se tient à une ligne dans un code pénal. Et une idée de comment la contourner.
Je lui dis l’attendre dans deux minutes dans son bureau et ça ne sera pas une de plus si elle veut me voir. Je ne suis pas d’un naturel très patient, elle le sait, et pourtant je l’attends des autres. « Vous ici. » Je lève un sourcil quand elle me sort son air dédaigneux. Elle ose ? « Alors tu n’es pas morte. Heureuse de l’apprendre. » « Heureuse d’apprendre que ta libido non plus. » Mauvaise foi bonjour ! Je ne supporte pas qu’elle fréquente d’autre femmes. Encore moins des plus jeunes, et pourtant je sais que c’est sa came ! « Ce n’est pas un coup de téléphone qui t’aurait étouffé alors ne prends pas cet air avec moi s’il te plaît. » Je lui lance un regard noir, je lui en veux, un peu dédaigneux aussi. Non, mais elle se prend pour qui ? « C’est bien de faire dans le discount, mais là, tu te surpasses. » Regardant mes ongles l’air de rien. Je sais très bien que cette fille lui plaît parce qu’elle me ressemble. C’est une pâle copie de moi, c’est tout. Bien sûr qu’elle m’a manqué, sinon je ne serais pas ici. Mais il était hors de question que je ne me montre sous un jour faible face à elle.

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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Dim 1 Nov - 14:48
« Heureuse d’apprendre que ta libido non plus. » Elle ose, la garce. J’arque un sourcil, elle a l’air totalement sérieuse, c’est ça le pire. Heureusement que ma libido n’est pas morte. Elle croyait quoi ? Que j’allais l’attendre indéfiniment et m’arrêter de vivre alors que c’est elle qui est partie sans un mot ? Elle se fout de ma gueule. « Ce n’est pas un coup de téléphone qui t’aurait étouffé alors ne prends pas cet air avec moi s’il te plaît. » Cette fois je me mets à rire. Je me fous d’elle à mon tour, parce qu’elle est ridicule. « Arrête ! A quoi tu joues là ? C’est toi qui est partie sans un mot, sans rien dire. Je t’ai appelée, je t’ai envoyé des messages qui sont restés sans réponses. Ne me la fais pas à l’envers Marlo ! » Je suis en train de voir rouge, il n’y a qu’elle pour me mettre dans des états pareils. Je boue de l’intérieur, j’ai envie d’en venir aux mains tellement elle sait me faire sortir de mes gonds. Ça me rend dingue qu’elle joue les grands airs comme ça alors que j’ai rien demandé. J’ai été là pour elle et elle s’est barrée comme si je n’avais aucune importance pour elle. « C’est bien de faire dans le discount, mais là, tu te surpasses. » Je passe mes mains nerveusement dans mes cheveux, elle va me faire exploser, je sais que c’est ce qu’elle attend, et je ne lui donnerai pas ce plaisir. Je sens mon coeur battre si fort, si fort depuis si longtemps. J’aimerai que ça soit désagréable, mais c’est juste douloureux. Je me sens vivante à nouveau comme je ne me suis pas sentie depuis longtemps, et je m’en veux de ressentir ça pour elle. Encore. Je préfère ne pas relever sa phrase, je sais qu’elle veut me piquer, elle est là pour ça. « Tu sais quoi ? Va te faire foutre. T’es la meilleure pour disparaître en un claquement de doigts, je te laisserai pas m’avoir comme la première fois. Va te faire foutre putain ! » Oui, je le répète, parce qu’elle me fait sortir de mes gonds. Il faudrait que je sorte de ce bureau, que je la dégage, mais je reste là, le souffle court, le coeur battant, les mains sur les hanches à la regarder, assise sur mon bureau. Elle est belle, bien plus qu’elle ne l’était avant son départ. Elle a repris du poil de la bête, mais je m’étais fait une raison. J’avais presque réussi à passer à autre chose, et la voilà de nouveau. Chienne. « Tu mérites pas que je continue de parler avec toi. J’ai du travail. » Moitié vrai puisque je suis en pause, mais je ne supporte pas de rester là avec elle. Alors ni une ni deux, je me dirige vers la porte de mon bureau, prête à quitter ce dernier pour prendre une bouffée d’oxygène à l’extérieur.
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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Sam 7 Nov - 22:25

Blesser les gens est devenue une vraie façon de fonctionner. Une façon de les avoir à mes pieds, de les contrôler. Parce que si vous entrez dans leur esprit, nécessairement, vous arrivez à vous rendre indispensable pour eux, et surtout à faire en sorte que rien ne puisse leur permettre de vous oublier. Je suis assez douée pour rentrer comme ça, de force, et surtout ne jamais ressortir avant d’en avoir envie. Je décide, je conditionne, et tout se passe selon mon bon vouloir, comme à mon habitude. C’est peut-être moche, mais c’est ma façon de fonctionner. Et Loan a fini par prendre le pli. C’était presque le cas, avant que je ne sorte de sa vie. Pas pour m’éclater, mais on a tous des erreurs de parcours, même si je me l’interdis. Seulement face à elle, je ne contrôle pas tout, et ça, ça me rend juste dingue. « Arrête ! A quoi tu joues là ? C’est toi qui est partie sans un mot, sans rien dire. Je t’ai appelée, je t’ai envoyé des messages qui sont restés sans réponses. Ne me la fais pas à l’envers Marlo ! » Je lève un sourcil, qu’est ce que ça peut me foutre ? Je dois donner le change, parce que ses appels, je me suis rongé pour ne pas les prendre, pour l’ignorer, parce que j’étais complètement mise à nue, vulnérable, et que ma coquille se fendait sérieusement. Alors il était hors de question que je ne la laisse m’atteindre, d’une quelconque façon. On finit toujours par faire du mal aux gens auxquels on tient.
Je cherche à la faire réagir, et à le blesser, et bien ça marche, comme qui rigole. Ça ne me plaît pas de lire la déception dans sa voix, pour autant, la colère dans son regard… c’est encore le sentiment qui nous fait sentir le plus vivant. « Tu sais quoi ? Va te faire foutre. T’es la meilleure pour disparaître en un claquement de doigts, je te laisserai pas m’avoir comme la première fois. Va te faire foutre putain ! » « C’est plutôt toi qui a l’air d’en avoir besoin. » Avec un rire ironique, les jambes croisées sur le bureau. J’aurais juré que son regard me déshabillait, qu’il transpirait le désir et l’envie. Et c’est tout ce que j’aime lui inspirer. Que ça me coûte ou pas. « Tu mérites pas que je continue de parler avec toi. J’ai du travail. » Elle fait volte face, et préfère prendre la fuite. Si c’était si simple… « Répond à une question avant de partir. » Je ménage mon suspens, elle se tourne vers moi, et je fais glisser mes doigts le long d’une de mes cuisses, dans un geste pour le moins équivoque. « Tu ressens la même chose avec elle, quand vous baisez ? » Je la sens à deux doigts d’exploser, et ça, ça me fait très plaisir. « Ce truc, qui te dévore le ventre, qui te donnerait même l’envie de brûler ton âme, pour peu que ça te rapproche de l’autre, parce que t’es prête à tout pour ressentir ça, encore une fois. Comme un foutu shoot d’héroïne. » Je me lève, pour l’approcher, pour essayer de saisir encore une fois ce truc dans son regard. « Ce truc, qui te consume, tu sais très bien de quoi je parle. » Cette fois-ci, mes doigts s’approchent de sa jambe, glissent sur sa peau nue, pour remonter un peu trop haut, entre ces dernières…

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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Mar 10 Nov - 8:49
Elle me met hors de moi. Rares sont les personnes qui arrivent à me mettre dans des états pareils. Mais ça a toujours été, depuis qu’on s’est croisées pour la première fois. Elle essaie de me la faire à l’envers, retourner les choses à son avantage. Je vois qu’elle va mieux, elle a l’air d’avoir bien repris ses esprits. Plus qu’il ne le faudrait d’ailleurs. Je lui demande d’aller se faire foutre, ça me rend dingue de la voir là et d’entendre qu’elle me reproche des choses alors que j’ai tout fait pour elle, et qu’elle s’est contentée de fuir et me laisser dans l’ignorance. A quoi elle s’attendait en revenant, avec ses yeux de biche ? Que je lui fonde dans les bras ? Jamais de la vie, j’ai trop d’orgueil et de fierté pour ça. « C’est plutôt toi qui a l’air d’en avoir besoin. » « Ça va très bien de ce côté j’te remercie. » Si mes remarques acerbes et mes insultes ne l’atteignent pas, alors je vais devoir jouer autrement. Mais pour le moment, je ne suis pas en mesure de lui tenir tête, je suis trop bouleversée de son retour pour avoir les idées claires. Alors je décide de quitter mon bureau pour respirer, j’ai le sentiment d’être en apnée. Mais elle ne m’en laisse pas le temps. « Répond à une question avant de partir. » La main sur la poignée, je reste immobile, sans me retourner, le coeur battant à tout rompre. Je déteste ça. « Tu ressens la même chose avec elle, quand vous baisez ? » Je tourne alors la tête pour la regarder derrière mon épaule, et mon regard est attiré immédiatement par ses doigts qui glissent le long de ses cuisses. Je serre les mâchoires et reviens à ses yeux. « Ce truc, qui te dévore le ventre, qui te donnerait même l’envie de brûler ton âme, pour peu que ça te rapproche de l’autre, parce que t’es prête à tout pour ressentir ça, encore une fois. Comme un foutu shoot d’héroïne. » Elle se lève, je ne la lâche pas des yeux, m’étant retournée entre temps, avant qu’elle n’arrive à mon niveau. « Ce truc, qui te consume, tu sais très bien de quoi je parle. » Elle est proche. Trop proche. Et ses doigts qui remontent entre mes cuisses me font frémir mais je ne montre rien. Je garde mon regard dur ancré au sien. « Parce que tu crois que tu es la seule à pouvoir me faire ressentir ça ? » Je lâche un rire acerbe. « Si tu veux tout savoir, elle a la langue bien plus entraînée qu’une armée de toi réunies. Et j’ai joui dans sa bouche plus de fois que tu ne pourrais ne serait-ce qu’imaginer. » Je dis cette dernière phrase presque dans un murmure, des flammes dans le regard. Mais pas des flammes vraiment de désir - même s’il y a un peu de ça - c’est plutôt de la rage à cet instant précis.
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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Jeu 12 Nov - 20:23

La provoquer, c’est ce que je cherche à faire, de toute façon, il n’y a que comme ça que j’obtiendrais son attention. Je commence à comprendre comment elle fonctionne, elle n’a pas mauvais fond, bien au contraire, elle est même plutôt trop gentille, avec moi, et j’ai eu le temps de m’en rendre compte, je l’ai laissée me le prouver. Quand le drame s’est produit, elle a été là. Et ça, je ne l’ai pas oublié, mais il s’est passé d’autre choses, qui ont prit le pas, et ma survie a primé. Je ne suis pas quelqu’un d’altruiste, j’ai cessé de l’être, après tout, ça ne m’a jamais rien rapporté. Je vais à mon intérêt, c’est normal, après tout, je ne fais pas dans l’humanitaire, je travaille pour la justice. Et on sait tous ce que ça veut dire, ici, aux Etats-Unis. Je travaille à biaiser les lois, pour ne pas dire autre chose.
Alors qu’elle me fuit, partant pour la porte, et prête à sortir de la pièce, je lance mes cartes, une par une et ne me montre absolument pas douée pour la diplomatie, mais c’est voulu, je voudrais juste toucher la corde sensible et insister, juste là où ça fait mal… Et ça marche, il suffit de voir sa réaction, et ça me plaît, putain que ça me plaît de la faire sortir de ses gonds.
Et je m’approche, attirée par sa peau, j’ai dû me rendre à l’évidence, elle a ce truc qu’aucun autre n’a jamais eu. Je glisse mes mains là où ça devrait m’être interdit… Mais elle ne me repousse pas, elle tente de donner le change. Oh je sais à quel point ça peut être difficile…
« Parce que tu crois que tu es la seule à pouvoir me faire ressentir ça ? » « De cette façon, oui, bien sûr. » Je suis plutôt sûre de moi. Si je débute, je n’en suis pas moins douée. Après tout, le sexe, c’est du plaisir, une femme, un homme… C’est du pragmatisme. « Si tu veux tout savoir, elle a la langue bien plus entraînée qu’une armée de toi réunies. Et j’ai joui dans sa bouche plus de fois que tu ne pourrais ne serait-ce qu’imaginer. » « Tu as fini d’épiloguer ? Non parce que pour avoir besoin de t’étaler autant, tu dois sans doute chercher à te rassurer. » Bien sûr que ça me rend dingue de l’entendre me dire tout ça, que je suis jalouse et que je pourrais pulvériser cette pauvre fille. Mais je suis bien trop fière pour l’avouer, je ne le supporte pas. Elle cherche à en rajouter, et pour la faire taire, je la pénètre de mes doigts du même coup où je l’embrasse. « Ferme-la. » On a juste envie d’en profiter, là, tout de suite, pas plus.

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Jeu 26 Nov - 11:22
Visiblement, elle est sûre de me faire plus d’effet que n’importe quelle autre femme sur cette planète. Je ne les ai pas toutes testée pour le savoir. Malheureusement pour moi, il y a du vrai dans ce qu’elle dit, mais je ne l’avouerai jamais. Il y a ce quelque chose entre nous, cette alchimie que je n’ai jamais ressentie de cette manière là, avec personne. Stella c’était différent, c’était mon âme soeur, elle me canalisait, me rendait plus calme, plus posée. Marlo à l’inverse fait ressortir le pire en moi, et je déteste ça. Pourtant j’y suis dépendante, comme une putain d’addict incapable de se séparer de son addiction. « De cette façon, oui, bien sûr. » Je ne réponds rien pour le moment, me contentant de rester concentrée pour ne pas flancher. Elle joue avec mes nerfs, volontairement, et c’est bien ce qu’il y a de pire. Je reste dans mon rôle, tente de la provoquer à mon tour. Mais ça n’a pas vraiment l’air de fonctionner. « Tu as fini d’épiloguer ? Non parce que pour avoir besoin de t’étaler autant, tu dois sans doute chercher à te rassurer. » « C’est seulement la vérité, qu’elle te soit difficile à entendre ou non. » Même si je sens bien que ça l’est. Heureusement.
Mais sans que je m’y attende, je sens les doigts de la rousse remonter plus haut jusqu’à carrément s’immiscer en moi. Je suis partagée entre la colère qu’elle puisse prendre ce genre de droit, la colère contre moi-même de la laisser faire, et le plaisir que ça me procure, cette dose d’adrénaline d’un seul coup, comme un électrochoc qui électrise tout mon être. Je lâche un grognement alors qu’elle m’embrasse sans tarder. « Ferme-la. » me dit-elle avec toute l’autorité dont elle sait faire preuve. D’un geste sec j’empoigne son poignet pour l’éloigner de moi et même si la sensation de vide en moi se fait sentir, ma fierté est plus grande encore. Qu’elle ne compte pas gagner de cette manière. Qu’elle ne compte pas gagner tout court. De ma main libre j’enserre son visage, mes doigts d’un côté et mon pouce de l’autre. « Qu’est-ce que tu crois ? Que tu peux revenir comme une fleur, me cracher ton venin à la gueule et que je sois à tes pieds. Qu’est-ce que tu veux d’autre ? Que je me soumette ? Va te faire foutre Marlo. » Je la pousse tout en lâchant son poignet et la fais reculer jusqu’à la faire tomber sur le divan. « Si c’est juste parce que t’as trouvé aucun mec capable de te faire jouir… » Je me penche au dessus d’elle, une main en appui sur le dossier du canapé, et je me saisis de sa main que je place entre ses jambes. « Tu peux aussi te débrouiller toute seule, je suis sûre que tu es très douée pour ça. »
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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Dim 29 Nov - 15:51

Elle ne supporte pas que j’ai le dernier mot, et je ne supporte pas de ne pas l’avoir. Alors nécessairement, nous allons avoir un gros problème. Et nous le savons, c’est tout ce qui compte. En dehors de ça, je suis totalement consciente que de toute façon, je vais avoir besoin de donner un peu plus que ça pour la rallier à moi, si jamais j’y parviens. Mais je parviens toujours à mes fins, quitte à y laisser quelques plumes, mais les plumes qui ne se voient pas. J’accorde beaucoup trop d’importance à ma réputation et à mon image. C’est comme ça que ça a toujours fonctionné de toute façon, non ? Et puis il est hors de question que je ne me traine à ses pieds, ça m’arracherait une partie de moi-même, ça j’en suis convaincue.
Je n’ai pas pour habitude non plus de donner raison à qui que ce soit. C’est déjà mon métier, et en plus de ça, c’est ma façon de fonctionner, ma carapace, mon assurance de ne pas terminer au fond du trou. Ma fierté est plus importante que tout le reste, même si ça me vaut pas mal de problèmes. Et des tartes, j’en ai pris, surtout à New-York…
Je me permets certaines largesses avec elle, parce que nous fonctionnons comme ça. A repousser les limites l’une de l’autre en permanence, c’est toujours comme ça que ça fini. En même temps qui s’en plaint ? Je lui précise qu’elle doit la fermer. Elle est loin de se formaliser de mon autorité, elle sait pertinemment que je ne marche que comme ça. Mais c’est sans compter sur sa propre fierté, qui fait qu’elle se rebiffe. « Qu’est-ce que tu crois ? Que tu peux revenir comme une fleur, me cracher ton venin à la gueule et que je sois à tes pieds. Qu’est-ce que tu veux d’autre ? Que je me soumette ? Va te faire foutre Marlo. » Je secoue le visage pour lui faire lâcher prise, mais c’est sans compter sur sa force insoupçonnée, qui me fait valdinguer à l’autre bout sur le divan. OK, elle veut la jouer comme ça. « Si c’est juste parce que t’as trouvé aucun mec capable de te faire jouir… » « Oh pour ça, ne t’inquiète pas trop pour moi. » Non, les hommes, je maîtrise, si je m’aide d’un peu d’imagination je peux me retrouver à me faire sauter par Brad Pitt et le tour est joué. Mais je crois que j’ai réellement blessé son égo. « Tu peux aussi te débrouiller toute seule, je suis sûre que tu es très douée pour ça. » « Quelle vulgarité… » Levant un sourcil provocateur. « Ça te plairait ? » Assister à tout ça. Je vais me faire incendier, je le sens d’ici, mais en même temps… Je me saisi de sa nuque pour la pencher sur moi et plaquer mes lèvres sur les siennes, dans un geste tout à fait dénué de finesse. Elle peut tout à fait comprendre où je veux en venir. Et le but n’est de toute façon pas qu’elle l’ignore. « Je t’ai demandé de la fermer. T’en as autant envie que moi. Alors tais-toi, et allonge-toi là. »

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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Mar 29 Déc - 18:28
« Oh pour ça, ne t’inquiète pas trop pour moi. » Je ne m’inquiète pas pour elle. Je sais qu’elle peut avoir tous les hommes à ses pieds. Pourtant elle est là. C’est donc moi qu’elle veut, mais ça ne marche pas comme ça. Je suis pas son chien. « Quelle vulgarité… » Je ne suis pas connue pour minauder. « Ça te plairait ? » Je croise les bras contre ma poitrine. Oh elle veut jouer ? On peut jouer. Mais elle ne semble pas encline à jouer seule. Sa main dans ma nuque, elle m’approche d’un geste rapide pour m’embrasser. Je déteste ressentir le désir grimper en moi, pas comme ça, pas pour elle, merde. « Je t’ai demandé de la fermer. T’en as autant envie que moi. Alors tais-toi, et allonge-toi là. » Je la pousse à nouveau pour la faire tomber sur le divan. « Arrête de me donner des ordres. T’as cru que j’allais t’obéir au doigt et à l’oeil ? » C’est pas elle qui décide. Et encore moins ici, dans mon bureau, dans mon établissement. Je m’approche à mon tour, pose une main sur le dossier du sofa, penchée au dessus d’elle. De l’autre, je me saisis de son visage, le bout de mes doigts s’enfonçant légèrement dans ses joues creuses. « Ça va, ton ego le vit bien d’être revenue me chercher ? » Je souris, plus machiavélique qu’autre chose. « Je te manquais tant que ça ? » Bien sûr que j’aimerai qu’elle le dise, mais je sais qu’elle ne le fera pas. Pourtant, elle a beau jouer les dures, je sais. Je sais qu’elle est là pour moi, uniquement pour moi. Mais je ne compte pas la laisser me prendre et me jeter comme elle l’a déjà fait. Ça m’a suffisamment blessée, même si je ne l’avouerai pas. « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? » Je la lâche et m’assieds à califourchon au dessus d’elle, l’empêchant de bouger. Elle a raison sur une chose, j’en ai envie autant qu’elle. Mais pas de la même manière. Si elle veut gagner, elle peut dégager. Je ne compte pas me soumettre, elle devrait me connaître assez pour ça.
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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Jeu 31 Déc - 11:21

Elle résiste comme un beau diable. Je dois lui reconnaître la performance. Je ne sais pas si elle a déjà eu à le faire de la sorte, se débattre comme ça, pour prouver qu’elle ne ressent rien. Je n’en suis pas sûre. Mais toujours est-il que nous n’avons pas le choix, c’est ainsi que ça doit se passer, parce que nous ne sommes pas adeptes des retrouvailles sentimentales, dégoulinantes et suaves. En tout cas pas moi. Mais vu son caractère de merde, sans doute qu’elle préfère un bon affrontement bien franc, elle aussi. « Arrête de me donner des ordres. T’as cru que j’allais t’obéir au doigt et à l’oeil ? » « Je pensais surtout que tu parviendrais à cacher ton désir un peu mieux que ça… » Provoque, provoque. Et je sais qu’elle ne supporte pas ça chez moi. Pour autant, entre la haine et la passion… Il n’y a pas grand-chose. Et je ne lâche pas son regard du mien. S’il y a bien une chose que je ne fais jamais en dehors du fait de m’excuser, c’est baisser le regard. « Ça va, ton ego le vit bien d’être revenue me chercher ? » « J’ai vu de la lumière, je suis rentrée. » Si elle croit que je vais m’abaisser à lui dire que je suis nostalgique de nos prises de tête… elle rêve ! Je ne suis même pas sûre que nous ayons été quelque-chose, elle et moi. Comment ça se quantifie tout ça ? « Je te manquais tant que ça ? » « Je vois qu’on était deux. » Je n’avoue pas, je l’inclus dans le contrat. Elle ne supporte pas non plus mes joutes verbales. Et plus je peux lire l’exaspération dans son regard, plus j’y lis également son désir. C’est presque jouissif.
La position qu’elle prend à présent, à califourchon sur moi, me ravit plus qu’elle ne me contraint, j’ai ainsi tout le loisir de m’en servir contre elle, dès que l’occasion se présentera. Comme maintenant… Je laisse glisser un doigt sur son décolleté, pour finir juste entre ses seins… Je vois bien que ses pupilles se dilatent, qu’elle met toutes les chances de son côté pour résister, mais que ça ne fonctionne pas tout à fait comme elle le voudrait… « Je suis venue parler du bon vieux temps… » Mes deux mains à présent libres, je remonte le long de ses cuisses, et l’une d’elle, aventureuse, remonte un peu plus haut qu’elle ne le devrait pour rester correcte, juste assez pour l’agacer, mais pas assez pour lui procurer un quelconque plaisir. « De celui-là, si tu vois de quoi je veux parler… » Je l’allume du regard, le bout de mes doigts effleure sa peau, et je sens qu’elle se tend, d’énervement, de frustration… « Si tu m’embrassais, je pourrais régler au moins un de tes problèmes. » Celui de la frustration que je sens jusque-là.

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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Mar 5 Jan - 10:20
 « Je pensais surtout que tu parviendrais à cacher ton désir un peu mieux que ça… » elle peut l’imaginer comme elle veut. Mais je ne lui laisserai pas croire qu’elle a raison, même si c’est le cas. Elle m’a trop blessée en disparaissant sans laisser de trace pour que je la laisse faire sans rien dire. Je ne suis pas son jouet, je ne suis pas à son service, et si elle veut y croire, je ne lui laisserai pas sembler qu’elle pourrait avoir raison. Jamais. « J’ai vu de la lumière, je suis rentrée. » Bien sûr. Dans mon bar, par le plus grand des hasards. Si ce n’était pas pour me voir, alors pourquoi est-elle ici ? Elle se trahit toute seule, et je ne ressens même pas le besoin de lui répondre. « Je vois qu’on était deux. » Elle avoue finalement. A demi-mot, mais elle le fait. Et je déteste le sentiment que ça provoque en moi. Elle aurait pu nier, comme elle le fait depuis qu’elle est arrivée, au lieu de ça elle avoue à moitié, m’incluant dans sa réponse. Oui, elle m’a manqué, mais comme elle, je ne compte pas le verbaliser.
Je m’installe sur elle, parce que j’en ai envie mais aussi parce qu’inconsciemment, j’espère pouvoir la retenir de quitter la pièce, l’établissement, et ma vie pour la seconde fois. C’est comme retarder l’échéance d’une nouvelle fêlure à même mon coeur. Et je m’en veux d’en être arrivée là, de ne pas avoir été assez vigilante, et d’avoir plongé bien plus profondément que prévue dans les abîmes de mes sentiments pour elle. Idiote que je suis. Pourtant, je n’en suis pas à mon coup d’essai, mais force est de constater que je n’ai toujours pas appris. Je lui demande ce qu’elle fait ici, pendant que son doigt glisse déjà à même ma peau, faisant immédiatement réagit mon épiderme. « Je suis venue parler du bon vieux temps… » Bien sûr. « De celui-là, si tu vois de quoi je veux parler… » avoue-t-elle tout en remontant ses mains le long de mes cuisses. Je me retiens, encore un peu, ne lâchant pas son regard pour tenter de garder le cap encore un peu. « Si tu m’embrassais, je pourrais régler au moins un de tes problèmes. » Un sourire presque un peu machiavélique étire le coin de mes lèvres. Je la sais joueuse, mais je le suis depuis plus longtemps qu’elle. J’ai fait mes armes bien avant elle. « Ça te ferait beaucoup trop plaisir… » A moi aussi, c’est un fait, mais je ne compte pas accéder à son plaisir. En tout cas, pas avant d’avoir eu le mien. « Par contre… » Je me saisis d’une de ses mains pour la remonter plus franchement entre mes cuisses, lui donnant cette fois l’autorisation d’aller plus loin. « C’est pour ça que tu es là, n’est-ce pas ? » que je lui demande en m’approchant de ses lèvres, les frôlant sans pour autant les embrasser. « Alors vas-y, montre-moi que tu n’as rien perdu de ton enseignement… » Et je dévie pour embrasser sa mâchoire, son cou, laissant ma langue réveiller son épiderme. Que la partie (re)commence.
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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Mar 5 Jan - 17:00

Avouer ? Je préfèrerais mourir avant. Et elle le sait, elle est de la même trempe. Je me demande d’ailleurs où ça peut finalement mener. Parce que plus l’une est têtue, plus l’autre renchérie, et ça va finir à ce qu’on se mette sur la gueule. Quoi que. Ça peut avoir son charme. Il y a du romantisme dans un peu de violence, non ? Elle est résistante, moi aussi, sans doute qu’on s’en sortirait. Un peu amochées, mais on s’en sortirait. Et clairement, ça fait partie du meilleur de ce que l’on vit. Cette provocation, permanente. Je n’en n’ai jamais marre de me battre, je suis faite de ce bois-là. Ou du moins on m’a retaillée là-dedans. Merci la vie.
Je lui propose de l’embrasser pour régler au moins un de ses problèmes, celui de la frustration, et il n’y a rien de pire que de devoir résister, pour autant, elle le fait, et plutôt bien, chapeau madame. Je suis assez impressionnée à vrai dire. Je ne peux le nier. « Ça te ferait beaucoup trop plaisir… » Ouais, j’avoue, ça me ferait plaisir, mais plutôt crever que de l’avouer. « Par contre… » Par contre quoi, elle me fait quoi là ? Elle croit que j’ai la patience d’attendre ? Elle rêve, il est hors de question que je ne prenne la mesure de la chose. Et en fait… ah si, finalement, je veux bien jouer son jeu. Je me retrouve à la caresser, assez subtilement, mais pile sur le point que je sais si sensible. Elle doutait que je me souvienne de ça ? Elle a bien une faille, et elle se trouve juste-là, sous mon doigt. « C’est pour ça que tu es là, n’est-ce pas ? » « Juste pour ça, j’en ai trouvé des pas mal à New-York. » Je la sens bouillir, se contracter, sous la colère ? Je m’empresse de changer ça en désir, et en passion. Un mouvement un peu équivoque à l’endroit clé, et je l’entendrais presque gémir de plaisir. J’adore ça. « Alors vas-y, montre-moi que tu n’as rien perdu de ton enseignement… » « Je n’oublie jamais rien. » Pour le lui prouver, je vais et viens en elle, de petits mouvements, savamment orchestrés sur ses soupirs, qui se font de plus en plus pressants. J’éveille sa jalousie, la soulage de l’autre, et je me fais désirer, j’adore ça. Il faut dire que je ne suis pas du genre à tergiverser. Au contraire. Et elle doit aimer ça chez moi. De ma main libre, je saisi sa nuque, j’ai même tendance à serrer ma prise, mais le son de son désir est loin de me laisser indifférente, au contraire, et je me mords la lèvre pour ne pas avoir à gémir, moi aussi. Mon désir projeté et calqué sur le sien.
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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Jeu 7 Jan - 17:00
Elle veut jouer, ok. mais je sais me montrer subtile pour arriver à mes fins. Si elle veut gagner selon ses propres règles, elle se met le doigt dans l’oeil. Mon établissement, mon bureau, mon jeu, mes règles. Je ne le verbalise pas parce que je sais qu’elle serait la première à chercher à s’en éloigner, mais je sais être plus mesquine, et c’est ce que je fais en glissant sa main entre mes cuisses. Je vois ses pupilles se dilater. Qu’elle ne dise pas qu’elle ne vient pas pour moi. « Juste pour ça, j’en ai trouvé des pas mal à New-York. » tente-t-elle de renchérir sûrement pour me faire sortir de mes gonds. Mais je suis tenace, elle le sait très bien. Et je ne lui montre pas que ça pourrait me toucher, m’atteindre. Au contraire même, je lui adresse un léger sourire en coin, traduisant sans difficulté l’être malin en moi. J’ai été la première femme à la faire basculer, et je sais pertinemment que même si elle disait vrai sur ses hypothétiques conquêtes new-yorkaises, ces femmes ne seraient que plates et sans saveur à côté de ce que j’ai pu lui apporter. L’avantage d’être la première, et pendant longtemps l’unique. Mon bassin ondule contre ses doigts, cherchant un contact plus poussé, celui qu’elle savait très bien m’offrir avant son départ. Je grogne sous ses assauts qu’elle calcule au millimètre tant qu’elle arrive à se contenir. Mais je la sens flancher à mesure que mes gémissements se fraient un chemin dans le creux de son oreille, et que mes ongles se plantent dans le creux de sa nuque et de ses épaules. J’avais réussi à contenir mon envie jusque là, celle de me saisir de ses lèvres d’entre lesquelles j’entends un souffle plus saccadé. Elle ne me donne pas simplement du plaisir, elle en prend aussi. Et si ça ne devrait pas arranger mes affaires et mon plan, je dois dire que je suis tout de même satisfaite de cette sensation. Ma langue trouve la sienne dans un ballet tortueux, jusqu’à ce que ce contact profondément intime ne me mène à l’extase. Mes doigts dans ses cheveux, je me laisse un instant de répit, mon esprit cotonneux qui se tait enfin, mais ça ne dure pas. « Tu n’as pas oublié grand chose. » Je ne comptais pas non plus la gratifier d’un compliment. Ce serait trop demandé. Mais c’est maintenant que les règles du jeu changent. Mon bar. Mes règles. « Tu m’excuses, j’ai du travail. » Et ce sourire carnassier qui revient étirer le coin de mes lèvres. Je me lève et réajuste ma jupe tout en faisant demi-tour, lui tournant le dos. Cette fois, je compte bien passer cette porte.
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Tu me dois quelque-chose [Marloan]
Ven 15 Jan - 17:24

Je ne peux pas mentir sur le fait que lui donner de plaisir m’en procure tout autant. Il est vrai qu’avec une femme, c’est bien plus grisant de savoir donner du plaisir. Une femme, c’est tellement difficile à satisfaire ! Et je sais de quoi je parle. Je suis une éternelle insatisfaite et si je ne m’aide pas un peu moi-même, j’ai beaucoup de mal à jouir. N’y allons pas par quatre chemins. Personne n’aime ça. Et je déteste perdre du temps en conjectures. Uniquement au tribunal. Parce qu’il le faut.
Mais ici, nous sommes sur un terrain de jeu, et sur celui de Loan. Alors réussir à la faire flancher, quel bonheur… C’est un jeu, mais c’est même un peu plus que ça. C’est une forme d’intérêt partagé, peut-être même une attache quelconque. Je ne saurais trop dire. Toujours est-il qu’elle est en train de lâcher prise et c’est bel et bien mon but. Nos corps l’un contre l’autre, agités au rythme du plaisir. Et je dois bien reconnaître que ça m’avait presque manqué… Je ne dirais pas ça ouvertement mais sans doute qu’une partie de moi-même accepte de le concevoir…
Quand enfin je parviens à lui faire atteindre l’orgasme, je sens tout son corps se tendre, autour de mes doigts, puis elle relâche toute sorte de tensions, et je deviens son pilier stable. Quelques secondes à peine. Mais c’est réjouissant. « Tu n’as pas oublié grand chose. » Je lève un sourcil, je tente de cacher mon cœur qui bat la chamade et ma petite culotte complètement trempée, mais ce serait une vaste illusion que de croire que je parviens totalement à donner le chance. Je suis pleine de convictions, mais quand même.
Prête à enchainer, je tente de récupérer ses lèvres, que n’ai-je pas fait ! Elle se rhabille et reprend une consistance basique, solide et indifférente. La garce ! « Tu m’excuses, j’ai du travail. » Elle s’avance vers la porte. « T’es qu’une allumeuse Kelley ! » Elle referme la porte et s’éclipse. La salope.
Je garde une seconde pour contenir ma colère et ma frustration. Surtout ma frustration en fait. Et quitte le bureau en claquant la porte. Je m’approche du bar, demande une bouteille de leur meilleur bourbon et lui fait signe de la mettre sur la note de la patronne, avec un clin d’œil dans la direction de la patronne en question. Elle vient de me voir sortir du bureau. Elle aura sans doute compris. Une belle bouteille à presque 600 dollars. Un petit souvenir, une compensation, comme vous voulez, mais voilà. Ça lui fera les pieds et moi je m’en vais sans demander mon reste, ni même un regard d’adieux.

FIN
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