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Lun 24 Aoû - 14:43
Saoirse est couchée depuis deux bonnes heures, Yara est à sa répétition de danse qui devrait durer jusqu’à très tard dans la nuit, il est temps pour moi d’aller déglinguer quelques zombies. J’allume la console et m’installe bien confortablement dans le sofa, m&m’s sous la main que je grignote à chaque fois que je peux libérer ma main. Je ne m’attendais pas à ce que mon téléphone se mette à sonner, pas à cette heure-ci. C’est jamais bon signe. Je m’empresse de décrocher pour ne pas réveiller ma fille, et tombe des nues. Mon meilleur ami est à l’hôpital, accident de moto. Mon sang ne fait qu’un tour. Je dois trouver une solution, et vite. J’appelle la baby sitter de mon ex, celle qui a l’habitude de garder ma fille quand il y en a besoin. Injoignable. Bordel. J’appelle mes soeurs, aucune ne peut se déplacer, ou elles ne répondent pas non plus.
J’entends du bruit dans le couloir, mon coeur bat à tout rompre, je dois trouver une solution. Je dois trouver une solution. Je dois trouver une solution. J’ouvre la porte à la volée, et tombe sur Morgan, ma voisine incroyablement chiante et diablement sexy. « Morgan. » Elle plante son regard dans le mien, je dois avoir l’air désespéré. « J’ai besoin de toi. » Ça a l’air un peu dramatique comme ça, je sais, mais je ne voyais pas bien comment tourner autour du pot, j’ai pas beaucoup de temps. « Mon meilleur ami est à l’hôpital, il faut que j’aille le voir. Mais Saoirse dort dans sa chambre, je peux pas la réveiller et la prendre avec moi. » Il faut que je demande vraiment ? Je serre un peu les mâchoires, glisse une main nerveuse dans ma tignasse blonde et souffle un peu avant de reprendre. « Je sais qu’on est pas les meilleurs amis du monde, on s’est fait des crasses et tout, mais j’ai vraiment besoin d’aide. Elle dort, elle va pas se réveiller, je serai rentré avant qu’elle ouvre un oeil… » Je lui adresse mon regard le plus suppliant possible. « S’il te plait. » Je pourrai presque me mettre à genou pour qu’elle accepte. Presque. Allez pitié Morgan, dis oui !
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Lun 24 Aoû - 23:49
La brune incendiaire n'avait pas sorti de nulle part son caractère volcanique. En témoignait la voix réussissant l'exploit d'être à la fois rauque et haut perchée qui grondait à l'autre bout du fil. « Sé que sí, mamá ! Te habría avisado si ... » ¹ C'était à peu près la première phrase qu'elle parvenait à placer depuis un quart d'heure qu'elle avait le combiné du téléphone vissé à l'oreille. Loin d'apprécier l’initiative, Dolores O'Hara parvenait à l'interrompre en continuant de tempêter tant et plus. Cette dernière ne s'était même pas rendue compte du long silence d'une bonne dizaine de minutes auquel elle avait eu droit tandis que Mo effectuait le trajet de son pub jusqu'à Bel Air. Certes, elle aurait pu faire l'effort de mettre le kit mains libres, cependant, la jeune femme pratiquait sa génitrice depuis suffisamment longtemps pour savoir que l'effort n'en valait pas la peine. Elle avait donc récupéré son interlocutrice toujours en plein monologue, à propos de son frère récemment sorti d'incarcération et qui n'avait même pas pris la peine de venir rendre visite à elle, leur mère, celle qui les avait portés, nourris, éduqués ... Bref, chacun saisissait l'idée. Surtout son aînée. Qui, étrangement, gardait son calme et son clapet fermé. Deux exploits dans un même soirée, elle pourrait fêter ça avec une bonne petite cigarette du bonheur. Dès qu'elle aurait raccroché, pensa-t-elle, tandis qu'elle fouillait dans son sac à la recherche des clefs de son logement. Ce qui n'arriverait probablement pas avant une bonne heure, vu comment sa mère était lancée. « Morgan. » Ainsi alpaguée, la brune pivota sur elle-même, son regard rencontrant celui de ... Son voisin. A la fois surprise et méfiante, elle éloigna le cellulaire de son oreille en surchauffe. « J’ai besoin de toi. » Elle manqua bien répliquer qu'ils en étaient tous - et toutes - rendus là, mais qu'elle n'avait malheureusement qu'une seule paire de mains. Néanmoins, quelque chose dans les prunelles d'Eoghan, couplé à l'urgence de son ton, lui fit ravaler son trait d'esprit. On ne pouvait pas dire qu'ils s'étaient quittés en bons termes, la fois précédente. Lui à la fiche à la porte et elle, à beugler contre cette même porte. Tout un cirque qui, depuis, s'était soldé par une ignorance mutuelle. Un deal convenable semblant prendre fin ce soir-là, bien que ce fut, le comprit-elle un instant plus tard, pour une excellente raison. Quelque chose de grave était arrivé à l'un de ses proches, d'après lui, et il n'avait personne pour garder sa gamine. Il paraissait désespéré. Au point de lui dire « s'il te plaît ». Elle écarquilla légèrement les yeux. Ok, il était désespéré. Toujours sans cesser de le fixer, elle ramena lentement le combiné jusqu'à ses lèvres pour lâcher un expéditif « Muy bien. Te dejo. Te llama luego. » ² Puis, elle raccrocha sans autre forme de procès et s'adressa enfin au blondinet : « Évidemment. Pas de problème. » Demi-tour franc, cette fois. Elle n'avait pas vraiment le temps de prendre une douche - ou plutôt, l'ami d'Eoghan n'en disposait peut-être pas -, aussi ne vit-elle pas l'intérêt de repasser par chez elle. Elle se dirigea vers l'appartement que le Weasley partageait avec sa compagne décidément fort absente et entra sans y être invitée. Quoi qu'elle l'était, d'une certaine manière. Elle était passée devant son voisin sans un mot. Moins parce qu'elle boudait - pour peu que ce soit le cas - que parce qu'elle ne voyait pas bien quoi ajouter de plus. Elle abandonna son sac sur la table basse, son séant allant, quant à lui, trouver le chemin du canapé. Une petite voix lui soufflait qu'elle était coincée dans le coin pour un bon moment. Constatant que son hôte était toujours dans le coin, elle finit par ajouter : « Tu peux y aller. Te fais pas de soucis pour la petite. » Elle était embêtée. De le voir comme ça, tout chiffonné, sa belle assurance envolée au profit d'une angoisse qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle lui renvoya une mine qui se voulait apaisante. « Oh et Weasley ? » le rappela-t-elle tandis qu'il s'affairait. « J'espère que ça ira. » Elle avait beau rester quelque peu distante, sa voix transpirait la sincérité. Ils avaient peut-être eu des maux, cela ne signifiait pas pour autant qu'elle lui souhaita le pire. Pas plus qu'à ses proches.


¹ Oh, je le sais, maman ! Je te l'aurais dit si ...
² Très bien. Je te dirai. Je te rappelle plus tard.
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Mar 25 Aoû - 13:55
La demande est faite. Je n’ai plus qu’à attendre qu’elle me dise oui, ou qu’elle m’envoie balader. Je la regarde dire un truc en espagnol à son téléphone avant de visiblement raccrocher. Merde, elle était au téléphone ? Tant pis. « Évidemment. Pas de problème. » Wow. Celle là, je m’y attendais pas. Pas qu’elle accepte, ça je l’espérais, mais qu’elle n’ajoute rien, qu’elle se contente de me dire qu’il n’y a ‘pas de problème’. Je reste sur le cul, si bien qu’elle a déjà franchi le pas de mon appartement avant que je n’ai même pensé à faire moi-même demi-tour dans le couloir. Je hâte le pas pour rejoindre mon salon, et la regarde s’installer sur le canapé. Pourquoi ça me fait aussi bizarre de la voir installée là ? Pourquoi ça pourrait sembler… plaisant ? « Tu peux y aller. Te fais pas de soucis pour la petite. » Je hoche un peu la tête, je sais pas trop quoi faire, quoi dire, c’est la première fois que je dois laisser ma fille sous la surveillance de quelqu’un qu’elle ne connaît pas, alors qu’elle n’est même pas au courant. J’espère seulement qu’elle ne va pas se réveiller. « Fais comme chez toi, enfin tu peux te servir dans le frigo, dans les placards… » Après tout, elle me rend service, je peux au moins la laisser prendre ses aises. Je glisse une main dans mes cheveux pour les remettre en place, et finis par les attacher dans un chignon décoiffé, histoire qu’ils ne me tombent pas devant les yeux. J’attrape mes clés de voiture, vérifie avoir mon téléphone sur moi, et je me retourne vers ma voisine quand elle m’interpelle. « J'espère que ça ira. » Je tente une esquisse de sourire, je m’étonne qu’elle soit aussi gentille. « Merci. Pour lui. Et euh… tiens. Appelle moi si y’a quoi que ce soit. » Je griffonne mon numéro sur un post-it et le colle sur la table basse avant de me diriger vers la porte. « Merci encore. ». Je quitte alors l’appartement et vais rejoindre mon meilleur ami à l’hôpital.

Il est pas loin de quatre heures du matin lorsque je rentre. Yara est encore en tournage, ils doivent tourner de nuit, et c’est tant mieux. Je glisse la clé dans la serrure doucement, par peur de réveiller quelqu’un. Et le spectacle qui s’offre à moi, en ce milieu de nuit, est juste… j’ai pas les mots. Saoirse a beau être une enfant pleine de vie, joyeuse, avenante, elle a quand même une réserve sur les personnes qu’elle ne connaît pas. Il lui faut du temps pour faire confiance à un adulte, et la voilà endormie, tout contre Morgan, dans le canapé. Toutes les deux dormes à poings fermés. Je reste quelques longues secondes à les regarder dormir, un sourire au coin des lèvres. Et puis je me décide à aller chercher ma fille pour la remettre dans son lit. Elle dort si bien qu’elle ne se réveille même pas. Morgan elle, qui vient de perdre sa bouillotte, est réveillée quand je reviens dans le salon. « Heureusement que tu baves pas quand tu dors… » Je lui adresse un sourire taquin et me laisse tomber dans le canapé, en soupirant légèrement. « Merci encore… Ça a été ? » J’avais espéré que ma fille ne se réveille pas, mais ça n’a visiblement pas été le cas…
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Mar 25 Aoû - 17:25
Tandis que le locataire en titre quittait l'appartement, son invitée impromptue s'était emparée du post-it griffonné à la va-vite qu'il lui avait laissé. Elle resta là un moment, à fixer bêtement le numéro de téléphone du blond. A dire vrai, elle ne savait pas trop quoi faire d'elle-même. Elle n'était pas chez elle - pire, elle se trouvait chez une autre nana. Le fait qu'elle ait flirté avec le petit-ami de cette dernière et que, pour couronner le tout, une gosse de sept ans soit en train de dormir paisiblement dans l'une des pièces adjacentes, n'était clairement pas pour aider à diminuer son malaise grandissant. Mo était persuadée d'avoir fait le bon choix en acceptant de rendre ce service. Cependant, maintenant que l'urgence était passée, il allait bien falloir qu'elle trouve de quoi s'occuper. Elle finit par laisser retomber le bout de papier, qu'elle conserva précieusement en cas de besoin. Puis, elle lorgna du côté de la télévision restée allumée. Une partie de jeux vidéos semblait avoir été interrompue en cours de route - sûrement à cause du motif de sa présence. Haussant les épaules, elle se dit que tant qu'à y être ... Et remit sur play, avant de fourrer sa main dans le paquet de M&M's lui aussi abandonné. L'un comme l'autre lui faisaient trop de peine pour qu'elle les laisse ainsi désœuvrés !

« Allez là ! Crève ! Crève ! » L'Irlandaise saccageait depuis une bonne heure du mort-vivant et visiblement, elle y avait pris goût. Elle avait même fini par comprendre qu'elle n'était pas aussi seule qu'elle le croyait en entendant beugler dans le casque laissé sur la table basse. Depuis, elle dézinguait du zombie en équipe, prenant bien garde à ne pas se laisser emporter, rapport à l'enfant endormi à quelques mètres. « T'es qui ? » Bon, ok, pas si endormie que ça, la drôle. Mo sursauta assez violemment en entendant la petite voix ensommeillée tout près d'elle. D'un geste vif, elle se débarrassa du casque et de la manette, croisant le regard à la fois embrumé et craintif de Saoirse. Malgré elle, elle sentit une vague de tendresse déferler dans ses veines, à l'image de celle qu'elle ressentait pour ses frères et soeurs lorsqu'ils étaient encore enfants. « Hey ! Salut princesse ! » s'exclama-t-elle, avec une bonne humeur un peu forcée. « Je m'appelle Mo, je suis une amie de ton papa ! On s'est déjà vues, tu te souviens ? J'habite dans l'appartement juste en face ! » La gamine la dévisagea avec perplexité. Elles avaient dû se croiser trois fois, à tout casser. Et Mo l'avait cordialement ignorée, ainsi qu'elle le faisait avec tout ce qui faisait moins d'un mètre cinquante et éprouvait des difficultés à faire une phrase composée d'un verbe, d'un sujet et d'un complément. Plutôt ironique, quand on savait tous les poivrots qui payaient le loyer de son bar. « Il est où, papa ? » Et merde ! La question à cent mille dollars ! Elle ne pouvait décidément pas révéler à une gosse de sept ans que son père avait dû se tirer vite fait parce que son meilleur ami avait eu un accident - dont elle ignorait la gravité, d'ailleurs. C'était un coup à la traumatiser plus qu'elle ne devait déjà l'être, après avoir surpris une inconnue dans le salon de son père. Elle se leva et s'approcha doucement, jusqu'à se baisser pour se mettre à sa hauteur. Elle resta néanmoins à distance raisonnable, par peur de l'effrayer. « Et bien, Saoirse ... Ton papa a dû partir juste quelques heures, parce qu'il avait quelque chose de très, très important à faire. Du coup, il m'a demandée de rester avec toi, pour être sûr que tout aille bien pendant son absence. Mais il te dira tout quand il rentrera ! » La bouille blonde la dévisageait encore. En silence. C'était pesant. Très pesant. « Juré craché ? » finit par demander la petite, laquelle avait encore besoin d'être convaincue. Mo avait l'avantage d'être une femme, plutôt avenante au demeurant, avec son sourire rassurant plaqué sur la figure. Lequel allait sûrement lui flanquer des crampes si Minimoy n'abdiquait pas. « Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer ! » répliqua l'adulte avec emphase, en faisant mine de se signer. Elle présenta sa main à Saoirse, comme pour dire 'tope la'. « D'accord alors ! » Et cette dernière lui claqua dans la main. Ouf ! Soulagée, la jeune femme se releva et conduisit son homologue mineur jusqu'au canapé. En passant, elle éteignit la console de jeux où les silhouettes ensanglantées continuaient de tomber comme des mouches. Ce n'était pas du tout un spectacle approprié ! « On peut regarder Mulan ? » s'enquit la petite, tout à fait réveillée à présent. Diantre ! Elle avait du goût, tout de même ! « Euh ... Ca dépend. Est-ce que tu vas supporter que je chante toutes les chansons ? » fit mine de s'inquiéter l'Irlandaise. Saoirse ouvrit de grands yeux où se mêlaient la perplexité et l'excitation. « Tu les connais par cœur ?! » Mo lui adressa un clin d'oeil. « Teste-moi, pour voir. » L'enfant ne se fit pas prier et courut jusqu'au meuble télé où divers DVD n'attendaient plus que de remplir leur office. Avec l'habilité que conférait l'habitude, elle inséra le disque et mit en route le fameux dessin animé. « Si tu perds, j'ai droit à une glace ! » La brune partit d'un grand éclat de rire. « Si je gagne, tu me files ta tirelire ! » La gosse parut ravie de ce marché qui fleurait bon le deal de grande personne. « D'accord ! » Et elles furent lancées !

Finalement, il n'y avait eu aucune gagnante à ce défi enfantin. Les trois premiers quarts d'heure, les deux avaient chanté en chœur chacune des chansons et, pour distraire un peu plus Saoirse, laquelle avait tendance à s'inquiéter du retour de son cher papa, Mo avait poussé le vice jusqu'à reproduire certains dialogues, voire des chorégraphies ! Un vase avait bien failli ne pas réchapper de son coup de pied en l'air, rattrapé in extremis sous les rires de Saoirse, gondolée par les efforts affligeants de sa baby-sitter improvisée. Au bout d'un moment, tandis que Mulan s'inquiétait que l'on découvre sa réelle identité, elle avait senti l'enfant s'affaisser contre elle. Elle ne savait pas exactement quand elle avait cédé à son tour aux bras de Morphée, mais lorsqu'elle se réveilla, elle avait terriblement froid et le salon était plongé dans la pénombre. Entendant une porte que l'on refermait avec douceur, elle en déduisit qu'Eoghan était de retour. Elle se redressa et attrapa son téléphone. Il était quatre heures du matin. « Heureusement que tu baves pas quand tu dors… » A quelques secondes près, sa main essuyant sa joue aurait contredit cette affirmation. Il paraissait même qu'elle ronflait parfois. Tant de médisances sur son compte ! « Humf ... Mon oreiller n'est pas tout à fait d'accord avec toi. » rétorqua-t-elle quand même, pleine d'autodérision, cependant qu'elle se frottait les yeux et essayait de remettre un peu d'ordre dans ses cheveux en bataille. « Je t'en prie. Je suppose que t'avais pas d'autres solutions, alors ... » Elle haussa les épaules. Il semblait surtout s'inquiéter d'avoir trouvé sa fille sur le canapé avec elle, ce qu'elle pouvait comprendre. « Écoute, on a refait Mulan en live action et dézingué ton paquet de M&M's, avant qu'elle finisse par retomber comme une masse. Donc je dirais que ça aurait pu être pire. Par contre, je lui ai promis que tu lui expliquerais pourquoi elle a trouvé une inconnue en train de dézinguer des zombies dans ton salon à minuit passé ! » Chacun ses responsabilités, après tout. Il avait bien fallu trouver une parade, vues les circonstances. Elle se rencogna dans le canapé, ses prunelles fixant le profil de son voisin. « Et toi ? Ça va ? » Elle supposait que s'il voulait lui expliquer ce qu'il s'était passé, il le ferait de lui-même. Bien qu'elle l'ait aidé pour ce soir, elle considérait qu'elle n'avait pas à lui faire passer un interrogatoire en règle.
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Mer 26 Aoû - 10:53
Je suis loin d’imaginer ce qui a bien pu se passer en mon absence. Moi qui pensait que ma fille allait - comme à son habitude - dormir tout d’une traite jusqu’à au moins huit heures du matin, c’est râpé. Je m’angoisse un peu de savoir ce qu’elle a bien pu faire vivre à Morgan pendant que je n’étais pas là, et je m’en veux un peu de ne pas avoir prévenu ma fille de mon départ précipité. Mais si elle dort aussi profondément, c’est que ça ne doit pas être si mauvais signe. Elle n’a pas été frappée à la tête pour s’endormir, c’est toujours ça. Une fois Saoirse remise dans son lit, je retrouve ma voisine dans mon salon, lâchant une petite blague à part. « Humf ... Mon oreiller n'est pas tout à fait d'accord avec toi. » Je ne peux retenir un léger rire de franchir mes lèvres. Sans attendre, je la remercie d’avoir pris soin de ma princesse. Elle ne s’imagine même pas à quel point ça peut compter pour moi. « Je t'en prie. Je suppose que t'avais pas d'autres solutions, alors ... » C’est vrai, j’avais écumé toutes les autres solutions possibles avant de lui demander à elle, comme un dernier recours. Mais une question me brûle les lèvres. Que s’est-il passé en mon absence. La brunette me raconte leur comédie musicale homemade, et mon paquet de m&m’s qui s’est réduit à néant avant qu’elles ne sombrent toutes les deux, assommée par le marchand de sable. « Par contre, je lui ai promis que tu lui expliquerais pourquoi elle a trouvé une inconnue en train de dézinguer des zombies dans ton salon à minuit passé ! » Un nouveau rire un peu étouffé prend place dans l’acoustique de mon salon. « J’espère que t’as pas trop avancé, je vais être perdu. » Jamais je n’aurai pu imaginer qu’elle puisse aimer les jeux vidéos. Un nouveau bon point pour elle. « Et t’inquiète, je lui expliquerai demain matin. Enfin ce matin. Tout à l’heure. » Je suis un peu perdu avec cette nuit mouvementée. « Et toi ? Ça va ? » me demande-t-elle finalement, alors que je repose mon regard sur elle, avec une intensité certainement différente. « Ça va. Crevé, mais toujours plus en forme que mon pote. » Je soupire et grimace un peu. « Accident de moto, il s’en tire plutôt bien vu l’impact. Il aura des séquelles c’est sûr, mais rien de trop lourd. Au moins il a pas perdu l’usage de ses jambes, mais c’était moins une. » Je hausse un peu les épaules avant de ponctuer. « Sa famille n’est pas aux Etats Unis, je suis la personne à prévenir en cas d’urgence, dans son téléphone… » Je sais même pas pourquoi je lui raconte tout ça. « Bon, du coup, ça a été avec Saoirse alors. Je croyais que tu détestais les enfants… » Ben quoi, je me confie, à elle d’en faire autant. Enfin, l’espoir fait vivre…
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Ven 11 Sep - 1:05
Lui posait-elle la question par politesse ou parce qu'elle se sentait réellement concernée par les déboires de son voisin ? Après tout, ils s'étaient pourris mutuellement la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Et maintenant qu'il était de retour, elle aurait tout aussi bien pu décoller ses fesses du canapé et rentrer chez elle. Dans le genre B.A du soir bonsoir, à plus sous le bus. Elle en aurait été capable, butée et coupée de grumpy cat qu'elle était quand la mauvaise humeur lui en prenait. Alors, certainement qu'il y avait un peu des deux. Un peu plus de l'un que de l'autre. Rappelons que Mo était connue pour bien des qualités, mais certainement pas pour être polie, à plus forte lorsqu'elle avait quelqu'un dans le nez. On le lui aurait demandé qu'elle aurait nié en bloc, mais malgré l'attitude du Weasley, tout ce qu'elle pouvait lui reprocher, elle ... Ne le détestais pas. Il était même probable qu'elle l'aime bien. Malaise. « Ça va. Crevé, mais toujours plus en forme que mon pote. » Ses lèvres mimèrent la même grimace que son interlocuteur. Elle n'imaginait que trop bien ce qu'il avait dû endurer durant cette longue nuit. L'appel à une heure inhabituelle. L'angoisse qui vous étreignait la gorge à vous en couper le souffle. L'attente, longue et implacable. Et la peur, tout du long, jusqu'à ce qu'enfin, quelques mots soient synonymes du soulagement tant espéré. Sauf que, concernant l'ami d'Eoghan, demain, tout ne sera pas oublié. Le cauchemar ne deviendra pas un mauvais souvenir. Il y aura des conséquences. Il y en a toujours. Elle ne s'attendait cependant pas à ce qu'il développe autant, aussi facilement. Au tout début, lorsqu'ils flirtaient, en-dehors de leur visible attraction charnelle, Mo avait bien senti qu'il y avait un certain naturel entre eux. De là à ce qu'ils poussent autant la confidence encore aujourd'hui ... Le pire étant sans doute que cela ne la dérange pas autant que cela devrait. « Je vois. Je suis désolée pour lui. J'espère qu'il se remettra. » répliqua-t-elle, sobrement pour une fois. Conforme à la gravité des révélations. Aussi volubile qu'elle puisse paraître la plupart du temps, elle pouvait aussi se montrer des plus sérieuses. Sans doute que le jeune homme n'y était pas habitué. Fort heureusement, le commentaire qui suivit en rapport avec sa gamine, et les enfants en général, fit renaître un sourire franc sur son visage encore chiffonné par sa demi-nuit. « Je vois qu'on a bonne mémoire ! » commenta-t-elle dans un rire. Elle étira ses bras ankylosés. Il ne s'agissait pas d'un sujet qu'elle appréciait spécialement d'aborder, en particulier avec celles et ceux déjà parents. Son avis péremptoire sur la question hérissait l'instinct acquis à cause de ces Minimoys en culotte courte, huitième merveille d'un monde étriqué, de gens soudain devenus vachement intolérants. Pour autant, plutôt que de détourner la conversation, elle haussa les épaules avant de reprendre : « C'est le cas. Ils me sortent à peu près par tous les trous pour tout un tas de raisons ! Je veux dire, on parle d'êtres humains miniatures qui ont encore moins de pudeur que moi, généralement une diarrhée verbale continue et, attend ! A part eux, qui chiale quand il tombe avant même de vérifier qu'il s'est fait mal, hein ? » Ses yeux roulèrent vers le plafond et elle fit mine d'être parcourue d'un frisson de profond dégoût. Évidemment, elle en rajoutait. En témoignait son comportement de ce soir : son aversion n'était pas si profonde qu'elle voulait bien le dire. « Mais j'ai élevé deux petits frères et deux petites sœurs, si tu veux tout savoir. Et j'aime à me dire que si trois d'entre eux ne s'en sont pas trop mal sortis, c'est un peu grâce à leur horrible grande sœur qui s'assurait qu'ils avaient tous leur goûter en partant le matin, et qu'ils ne sentaient pas l'herbe en rentrant le soir ! Enfin, les deux, à quelques années d'écart, quand même ! » Elle termina cet étrange épanchement dans un nouveau rire - pas trop fort, celui-là non plus, il n'aurait plus manqué qu'elle réveille la bestiole au fond du couloir. Elle non plus ne savait pas trop bien pourquoi elle lui racontait tout ça. Et, naturellement, rien à voir avec le sentiment de sécurité qu'elle ressentait en la présence de son cocufieur de voisin !
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Mar 15 Sep - 10:27
Elle me demande si ça va, alors je lui explique vaguement ce pour quoi j’ai dû partir en catastrophe. Je sais que je n’avais aucune obligation de lui dire, j’aurai juste pu répondre ‘ça va’, basiquement. Mais elle m’a rendu un vrai service, et je lui dois au moins une petite explication. Elle est désolée pour lui, je trouve ça gentil. Quand on voit la manière dont on a eu l’habitude de se cracher notre venin à la tête, ça nous change, c’est quand même vraiment plus reposant. Je m’enquiert rapidement de son état au vue de la situation. Elle ne devait pas passer de temps avec Saoirse, mais la petite fille s’est réveillé, chose qu’elle ne fait jamais, ou très rarement. Elle a dû sentir qu’il se passait quelque chose d’inhabituel, et c’était le cas. Je suis étonné que ça se soit bien passé comme me le dit la jeune femme. Surtout que de mémoire, elle disait ne pas supporter les enfants. Et de ce qu’elle dit, c’est toujours le cas. Le portrait qu’elle dépeint de ces êtres humains miniature me fait rire, elle est toujours dans l’exagération, mais ça me fait rire. Elle a raté sa carrière d’actrice je crois. Elle m’explique finalement avoir élevé sa fratrie, des frères et des soeurs plus jeunes, à qui elle a évité de mal tourner. Ça me fait plaisir d’en apprendre un peu plus sur elle, je dois bien l’admettre. Et puis, ça va me permettre de la voir d’une autre manière que cette hystérique qui balance ses culottes partout dans mon appartement. « L’aînée d’une grande fratrie alors. » Je lui souris et hoche la tête. « Je connais ça, j’ai que des soeurs, six, toutes plus jeunes. » Je suis entouré de femmes, c’est un truc de dingue quand on y pense. Il n’y a que mon père et moi. Ça reste étrange de me confier à elle, et de l’entendre se confier à moi aussi. Mais ce n’est pas désagréable pour autant. « Je suis désolé que tu aies du bouffer Mulan, c’est son dessin animé préféré, je sais pas ce que je dois en conclure… » Je ris un peu, je pense que ma fille aura un bon caractère. Elle l’a déjà, mais elle va s’affirmer encore avec le temps, à n’en pas douter. « Franchement, j’aurai voulu être petite souris pour vous voir chanter les chansons du dessin animé. Tu les connais par coeur toi aussi ? » Je n’ai pas vraiment de mal à l’imaginer connaître les dessins animés sur le bout des doigts, c’est peut-être ce côté un peu enfantin qui m’a plus chez elle, légèrement dissimulé derrière son air de femme d’affaire. Elle est bourrée de facettes intéressantes, je n’en doute même pas une seconde. C’est ce qui la rend aussi intéressante, et mystérieuse, j’imagine. « Tu veux un truc à boire ? J’espère que tu t’es servie.. » Qu’elle ne meurt pas de faim..
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Lun 21 Sep - 1:18
« Je ne sais même pas comment tu as survécu. » répliqua-t-elle sur un ton faussement sentencieux alors qu'Eoghan évoquait à son tour la grande fratrie dans laquelle il avait grandi. Que des sœurs. Cadettes en plus ! A bien y réfléchir, cela expliquait certaines choses, sa patience en premier lieu ... Et sans doute sa passion pour la gente féminine, si on voulait se la jouer psychologue de comptoir. Tout comme les relations de l'Irlandaise avaient été conditionnés par ses propres fréquentations masculines. Ainsi qu'elle l'avait brièvement évoqué, seuls trois sur les quatre de ses frères et sœurs étaient parvenus à tirer leur épingle de ce jeu hasardeux qu'était la vie. Le vilain petit canard non nommé était d'ailleurs l'objet de l'appel long et furieux de sa mère, quelques heures plus tôt. Fort heureusement, son voisin n'a pas relevé, aussi n'eut-elle pas besoin de se montrer plus précise dans ses explications. Surtout qu'elle n'en avait, pour l'instant, aucune envie. Penser à son petit frère allait, à coup sûr, lui filer le bourdon. Ou la rage, allez savoir.  

Le sujet s'en est retourné vers son activité principale de la nuit écoulée. Le blond parut sincèrement navré qu'elle ait dû se fader le classique de Disney et surtout, s'interrogeait sur la signification de la passion de sa progéniture pour cette femme téméraire au caractère bien trempé. « Que l'adolescence va être difficile. Prépare-toi psychologiquement, les meilleures années sont déjà derrière toi. » Voilà ce que, selon elle, il pouvait en conclure. Elle fit passer la pilule par un sourire qui se voulait léger. Sourire qu'elle fit mine de perdre quelque peu, alors qu'il lui demandait si elle était aussi une grande connaisseuse de ce chef d’œuvre d'animation. « Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat. » fit-elle mine de se draper dans sa dignité, le menton trop haut pour que cette réplique soit sérieuse. Toutefois, elle se garderait bien de répondre. Nul doute que dès le lendemain, la gamine ne serait que trop ravie de tout raconter à son père par le menu, étant donné qu'elle n'avait pas eu le temps de la corrompre avec un crayon à tête de licorne pour acheter son silence. Elle s'en serait voulue de gâcher la surprise à l'Irlandais. Heureusement, il ne parut pas mal le prendre et lui proposa même à boire. Elle eut un nouveau haussement d'épaules. « T'en fais pas, j'ai fait comme chez moi. Enfin, plutôt, Saoirse a tenu à ce que je partage sa briquette de jus d'orange, en compensation des M&M's dans lesquels elle s'est grassement servie. » Pas sûre qu'il la reprenne comme baby-sitter, vu le régime alimentaire. Mais qui était-elle pour refuser quoi que ce soit à cette petite lâchée dans la nuit avec une quasi-inconnue, hein ? Elle n'allait pas lui fourrer des brocolis dans le gosier non plus ! « Bon, ok, je dirais pas non à une bière ... » finit-elle par lâcher, feignant l'embarras. On dira que c'était son paiement pour le service rendu. Cela dit, elle aurait bien aimé un petit joint pour l'accompagner, mais même elle n'était pas assez culottée pour suggérer un tel écart alors qu'une enfant dormait dans la pièce d'à côté. Cependant qu'il se levait pour aller récupérer sa commande, elle profita qu'il ait le dos tourné pour reprendre : « D'ailleurs euh ... Tu sais, pour l'autre soir, ce que j'ai dit ... » Elle prit son courage à deux mains, inspirant un bon coup. « ... J'ai peut-être ... Poussé un peu le bouchon. C'était pas cool. » Le moment n'était peut-être pas le mieux choisi, seulement, elle n'était pas certaine qu'un autre se présente. Elle ignorait même s'ils se reverraient ailleurs que sur le palier de leurs appartements respectifs et elle se voyait mal lui balancer ses excuses - parce que oui, malgré les apparences, ça en était - entre deux portes. Autant sauter sur l'occasion. Ses lèvres formèrent une moue un brin contrite. Elle venait de mettre les pieds dans le plat, sans aucune idée de comment il allait accueillir son petit saut disgracieux.
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Mar 22 Sep - 14:43
Je ne sais pas non plus comment j’ai pu survivre à 6 petites soeurs. Mais on survit, la preuve. Je m’en tire pas si mal quand j’y pense. Je m’excuse bien vite qu’elle ait du se farcir Mulan, j’en ai regardé un paquet, des dessin animés, mais celui là est sans aucun doute celui que j’ai bouffé le plus. Merci ma fille. Je lui avoue ne pas savoir quoi en conclure, et la réflexion de la jeune femme ne tarde pas à parvenir à mes oreilles. « Que l'adolescence va être difficile. Prépare-toi psychologiquement, les meilleures années sont déjà derrière toi. » Je ne peux réprimer un rire amusé. Je ne sais pas si l’adolescence de Saoirse sera difficile à vivre ou non, que ce soit pour elle ou pour moi. Mes soeurs ont toutes eu une adolescence différente, certaines n’en sont pas totalement sorties d’ailleurs. Je cherche quand même à savoir si c’est un dessin animé que ma voisine apprécie, et sa réponse me fait rire. Elle est bourrée d’humour.
Pour ne pas passer pour un hôte et voisin en carton, je lui propose quand même à boire, espérant qu’elle se soit servie si elle avait faim ou soif. « T'en fais pas, j'ai fait comme chez moi. Enfin, plutôt, Saoirse a tenu à ce que je partage sa briquette de jus d'orange, en compensation des M&M's dans lesquels elle s'est grassement servie. » Je souris alors, hochant la tête. Notre passion commune pour les M&M’s nous perdra, ma fille et moi. J’aurai vraiment aimé les voir toutes les deux, et j’ignore si ça se reproduira ou non, mais mon imagination me suffit, pour le moment. Finalement, la jeune femme ne refuse pas une bière. En plein milieu de la nuit, ma foi pourquoi pas. Je sors alors deux bouteilles en verre du frigo, et Morgan me rejoint à la jointure entre le salon et la cuisine. « D'ailleurs euh ... Tu sais, pour l'autre soir, ce que j'ai dit … J'ai peut-être ... Poussé un peu le bouchon. C'était pas cool. » Effectivement, ça ne l’était pas. Je laisse un léger soupire s’échapper, et lui tends sa bière une fois décapsulée. « C’est vrai que c’était pas cool. » C’est même un euphémisme, elle y a été fort, alors qu’au final, on était juste en train de jouer. Elle a poussé le bouchon, comme elle dit, et je suis plutôt content qu’elle s’en rende compte, et qu’elle me présente - en quelque sorte - ses excuses. « On va dire que je passe l’éponge, pour service rendu. » Je sais que les actes ont un sens, mais parfois les paroles en ont encore plus. Je décapsule ma bière à mon tour, et fais claquer le haut de cette dernière avec celle se trouvant dans la main de la brune. « Y’a pas mort d’homme, t’étais énervée, tu t’es emballée. Remarque, je me suis dit l’autre jour, heureusement que j’étais pas moi aussi à moitié à poil ce soir là… » Je ne peux réprimer un petit sourire taquin, et passe près d’elle pour retourner dans le salon. « Tu l’as revu, le caleçon fluo ? » Qui a l’idée de porter un boxer bleu turquoise hyper voyant quand il a la possibilité de passer la nuit avec une femme, sérieusement ? Je la taquine, bien sûr. « Au fait, j’ai retrouvé encore un truc à toi l’autre fois. » Je me lève et fais un détour par ma chambre pour lui ramener le sous-vêtement en question, un dessous en dentelle. « Dommage que tu les sèmes, ça doit être plus joli sur toi. » Est-ce que je viens vraiment de dire un truc pareil ? Visiblement…
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Dim 1 Nov - 13:08
Notre brune incendiaire savait foncer dans le tas, en général à grands renforts de piques acérées et parfois, de poing levé, mais on ne pouvait pas lui enlever qu'elle était aussi capable de reconnaître ses erreurs. Non pas qu'elle pensa avoir tout à fait tort parmi toutes les vacheries qu'elle lui avait balancé - à dire vrai, elle restait persuadée d'avoir un peu trop tapé dans le mille, cependant, elle savait que toute vérité n'était pas bonne à dire. Elle n'avait pas, sciemment en tout cas, voulu blesser son voisin. Et encore moins souhaité se mêler de sa vie privé au-delà du petit jeu d'emmerdements maximum qu'ils avaient entamé. Eoghan semblait en avoir conscience, puisqu'il accepta son ersatz d'excuses. Le fait qu'elle ait accepté de lui rendre service sur le pouce, sans contrepartie, devait aider à le rendre aussi complaisant, cela dit. Elle récupéré la bière qu'il lui tendait, son sourire retrouvé. L'abcès crevé, ils allaient pouvoir passer à autre chose ... Ou pas. Elle roula ostensiblement des yeux vers le plafond. Il n'avait pas pu s'empêcher une allusion au fait que la tenue qu'elle portait ce soir-là n'était pas des plus appropriées pour un affrontement. Et presque regretter, semblait-il, qu'il n'en fut pas de même pour lui. « Sinon quoi ? Ça aurait fini en combat de boue ? » rétorqua-t-elle sur le même ton malicieux. Ah non, ça va pas recommencer, O'Hara ! Va pas te chauffer ! Bien qu'elle fit mine de prendre sa remarque avec nonchalance, elle avait eu le malheur d'imaginer le blond lui aussi en sous-vêtements. Elle but une gorgée pour se rafraichir un coup. Heureusement, il ramena la conversation sur un autre homme. Celui qu'il - enfin ils - avait fait fuir le soir en question. « Oui, mais chez lui, cette fois. La dernière, d'ailleurs. Il parlait vraiment beaucoup trop. » Bah quoi ? Il demandait, elle répondait. Mo n'était pas du genre à mentir. Et puis, ils pouvaient très bien passer outre leur jeu de séduction stupide, non ? A défaut d'autre chose, une amitié de bon voisinage était certainement possible. A aucun moment elle n'imaginait être davantage qu'une proie de plus qu'il aurait bien aimé épingler - à son tableau de chasse, s'entend. Comme toutes les autres. Ça lui passerait. Ça leur passerait, à tous les deux. Enfin, pour ce faire, il fallait qu'ils cessent leur petite danse nuptiale. Sauf que l'Irlandais en remit une couche. Sur le coup, c'était plutôt amusant. Elle s'empara du sous-vêtement qu'il lui tendait, étouffant un rire derrière sa main libre. Elle était plutôt fière de son coup. Elle avait essaimé un paquet de ces trucs bon marché, achetés exprès pour les distribuer dans les lieux où Eoghan avait ses habitudes. L'investissement en avait franchement valu la peine. Elle le fourra dans la poche arrière de son jean, obligée de redresser les fesses dans ce but. Toutefois, elle manqua s'étaler lorsque son voisin repartit sur la pente glissante de leur partie de séduction. Leurs regards se happèrent. Elle leva un sourcil presque défiant. « Tout est toujours plus joli sur moi. » répondit-elle d'une voix un brin enrouée. Elle s'éclaircit la gorge. « T'as dû le voir par toi-même, vu comment tu m'as bien maté de dos l'autre fois. » Non, fais pas ça ! Mais quelle conne ! Trop tard. Ça avait été plus fort qu'elle. Plutôt qu'une pirouette, il avait fallu qu'elle lui réponde avec les mêmes intonations joueuses, ignorant sa conscience qui lui hurlait de faire machine arrière toute. Et fissa.
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Mer 4 Nov - 11:03
 « Sinon quoi ? Ça aurait fini en combat de boue ? » J’arque un sourcil en imaginant la scène une seconde, et je ne peux réprimer un petit rictus. Parce que de toute évidence, ça aurait été très intéressant. « J’y avais pas pensé, mais ça s’imagine sans trop de difficultés. ». Visiblement, c’est plus fort que nous. Depuis que nous nous sommes croisés la première fois, le flirt était de mise. Les choses ont quelque peu évolué depuis, dans un sens comme dans l’autre d’ailleurs, positif et négatif, ou l’inverse, qu’importe. Je lui demande si elle a revu le gars au caleçon fluo, et elle m’apprend avoir été chez lui cette fois - bonne initiative si elle ne voulait pas que je foie encore son plan - et que sa bouche visiblement ne servait pas pour les bonnes choses. Je me pince un peu les lèvres, faussement désolé pour elle. « Dommage. » Ou pas, en fait. Je vais pas dire que ça m’arrange, mais presque. Manquerait plus qu’elle trouve un mec à plein temps…
Sans transition, je lui ramène un des sous-vêtements qu’elle avait laissé traîné, et que j’ai trouvé avant Yara. Enfin, j’ai déjà rôdé mon excuse, qui n’en est une qu’à moitié. Si elle vient à trouver un truc de ce genre, je lui dirai simplement que la voisine est folle, qu’elle planque ça partout pour nous faire nous séparer, parce qu’elle a crushé sur moi. Y’a un peu de vrai, au fond, non ? J’ai un peu retourné le truc à mon avantage, mais je suis sûre que ça pourrait passer. Après tout, Morgan est réellement folle.
Une fois encore, je titille la jolie brune. C’est vrai que cette dentelle serait probablement plus agréable à regarder si elle épousait parfaitement ses jolies formes. Oh qu’elle ne joue pas les ingénues, elle se doute bien que je l’ai reluquée, et pas qu’une fois. « Tout est toujours plus joli sur moi. » Ouh, ce petit grain de voix pourrait me plaire plus que ce que je ne le voudrais. « T'as dû le voir par toi-même, vu comment tu m'as bien maté de dos l'autre fois. » J’arque un sourcil, elle est sérieuse. Alors je ricane, juste un peu. « Je plaide coupable. » Je lève mes mains un peu pour ajouter au drama de ma phrase. « En même temps, pardon mais si un mec bien foutu arrivait chez toi à moitié à poil, tu garderais pas les yeux par la fenêtre… » Ça reste un réflexe humain. « Et je vois pas pourquoi je m’en serai privé après tout. C’est toi qui a débarqué à moitié à poil avec ce plaid tout pourri. » Je hausse un peu les épaules, jouant les innocents. « La prochaine fois laisse le plaid chez toi. » Je la regarde, malicieux, un petit sourire mutin au coin des lèvres. Puisque nous y sommes…
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Sam 26 Déc - 22:58
Elle va s'y brûler les ailes, Mo, elle le sent. Pourtant, elle s'en est moquée de ces petits papillons éphémères, ces nanas candides - ou maso - et leurs manies d'aller toujours se cogner contre une ampoule incandescente. Même si elle l'a été, elle aussi, fut un temps. La mécano qui réparait la casse de son ex-mari. Celui à qui elle pardonnait et excusait tout. Sauf qu'il a été le seul, Alej. Après lui, elle a bien fait attention à qui elle s'accrochait. Quand elle le faisait. Aussi rare qu'un diamant taille princesse ! Elle a développé un sacré flair pour renifler les relents de pourritures avant de porter n'importe quoi, ou n'importe qui, à la bouche. C'est d'ailleurs la raison principale pour laquelle elle s'était mise en tête de pourrir la vie de son voisin. Parce qu'il l'avait trompé. Son radar était tombé en panne le jour où ils s'étaient revus et où le flirt avait commencé. Elle s'était vue soudain faible, stupide, dix ans en arrière toute et droit dans le mur. Ego mal placé, sans doute. Alors, maintenant qu'elle sait qu'il a quelqu'un, et une gamine en sus, pourquoi elle s'acharne ? Pour quelle obscure raison continue-t-elle à sourire en coin, à laisser glisser ses prunelles légèrement dilatées vers les lèvres mouvantes de l'Irlandais ? « En même temps, un type à moitié à poil chez moi n'y est jamais par hasard. » ricane-t-elle, mi-enjôleuse, mi-cynique. Un savoureux mélange doux-amer. « La prochaine fois laisse le plaid chez toi. » Elle va pour répliquer, comme un réflexe. Elle va lui dire que là, elle ne l'a pas, la vieille couverture poilue. Donc, c'est quoi la suite ? Il va s'assurer qu'elle le cache pas dans son pantalon, juste au cas où ? La jeune femme en aurait des réparties à lui balancer, pour alimenter ce brasier qui essaie de se consumer entre eux. Cependant, elle se tait. Un instant, du moins. « La prochaine fois, laisse-moi prendre du bon temps tranquille. Et tu devrais jamais avoir à revoir ce truc ! » Un clin d’œil. Amical. Une gentille façon de lui dire qu'il n'y en aura pas, de cette prochaine fois. Il ne doit pas y en avoir. D'un trait, elle termine le fond de sa bière et repose la bouteille sur la table basse. « 'Vaut mieux que je rentre. J'ai encore quelques heures de sommeil devant moi avant de me fader l'ouverture demain. » Joignant le geste à la parole, elle se lève. Non sans avoir tapoté le genou d'Eoghan au préalable. Amis, ils peuvent être de bons amis. Mais pour ça, il vaut mieux qu'elle se tire vite fait. Auquel cas, elle a trop peur de finir par écouter son foutu instinct, celui qui lui souffle que ce n'est pas, et ne sera jamais, suffisant.
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Sam 2 Jan - 18:39
« En même temps, un type à moitié à poil chez moi n'y est jamais par hasard. » Elle marque un point là dessus. Mais la preuve en est, ça ne peut pas forcément toujours vouloir dire quelque chose puisqu’elle était quasiment à poil chez moi, et il ne s’est rien passé. On s’est juste envoyés chier. Mais c’était quand même chargé d’une électricité qui nous connaît bien, et que j’aime particulièrement. Yara a beau être passionnée, elle n’a rien a voir avec le caractère de feu de Morgan. Je ne dis pas que j’aime l’un plus que l’autre, je constate simplement qu’elles sont différentes, et j’observe mon comportement en contre-partie. Je suis plus taquin avec Morgan, aussi. « La prochaine fois, laisse-moi prendre du bon temps tranquille. Et tu devrais jamais avoir à revoir ce truc ! » Sa répartie est terrible, mais si elle fait bonne figure, je la sens bouillir. Elle a cherché quoi réponse, sans doute parce que son premier réflexe aurait été de tomber toute crue dans ma bouche, ou presque. Je ne m’en serai pas plaint, mais le jeu qu’elle m’offre en vaut dix chandelles. « C’était beaucoup trop agréable de te voir t’énerver, et la frustration te rend encore plus sexy. » Un sourire en coin ponctue ma petite phrase, avant que la brunette ne termine son verre d’une traite, visiblement prête à quitter mon appartement. « 'Vaut mieux que je rentre. J'ai encore quelques heures de sommeil devant moi avant de me fader l'ouverture demain. » Oh. Elle fuit. Bien. Je note. La voilà qui se lève, et moi qui sourit, juste parce que je sens qu’elle se fait violence pour continuer de résister à ce qui nous attire l’un vers l’autre. Les phéromones sont indescriptibles, incompréhensibles. Mais quand elles sont là, elles sont bien là. Je me lève à sa suite pour la raccompagner jusqu’à la porte. « Merci beaucoup en tout cas de m’avoir dépanné. A charge de revanche. » J’ouvre la porte et la laisse passer le pas de cette dernière. « Fais attention sur la route, il est tard, les gens roulent comment des abrutis. » Elle n’a que quelques mètres à parcourir, c’était une blague nulle, mais la voir sourire me fait étrangement beaucoup de bien. Je lui offre un large sourire et termine simplement par un « Bonne nuit, O’Hara. » ponctué d’un clin d’oeil, avant que je ne referme la porte. Les choses sont en train de changer.
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