C'est un scénario catastrophe? non non la réalité - Dominik

Ce jour là j'avais un rendez vous dans un des rares bars en hauteur de la ville. Il existait plusieurs roof top à L.A mais ce n'était pas aussi développé qu'à N.Y. Bon déjà c'était pas super étonnant car y'avait moins de gratte ciel. C'était un rendez vous pro avec un sponsor mais aussi décontracté. Je travaillais avec Nike depuis quelques années maintenant, même en championnat universitaire et depuis que j'étais passée pro ils ne m'avaient pas lâché et même aidé. Là je devais parler du prochain design pour mes chaussures de l'année prochaine et de voir un peu les nouveaux modèles.

J'aurais pu faire ça au camp d'entrainement ou direct dans leurs bureaux mais c'était plus cool de le faire sur une belle terrasse avec une superbe vue et un bon verre. Peut être qu'on parlerait argent, j'en savais rien et ça je m'en foutais, moi du moment que j'avais des chaussures légères, sur mesures à mon pied et personnalisée, c'était niquel. Pour le coup j'avais fais un petit effort vestimentaire en mettant une jupe, des talons et un petit haut mignon. En plein été à L.A il ne fallait pas trop être habillée au risque de mourir de chaud.

De mon appart, à l'immeuble il n'y avait pas beaucoup de kilomètres mais la circulation dans cette ville était vraiment un cauchemar. 10 kilomètres comme là j'avais vu large avec entre 45 minutes et une heure. Maintenant j'avais enfin compris comment ça fonctionnait alors j'arrivais de moins en moins souvent en retard. J'allais me garer dans le parking souterrain et sur tout le trajet j'avais bénis mon suv avec sa clim et ses sièges climatisés. Respect de l'environnement? mouais non pas quand ça concernait mon confort face à la chaleur.

Je garais mon EQC, ah ben si tient je roulais en électrique donc je faisais gaffe à la planète. Bref je vérifiais que j'avais tout et je filais dans les escaliers pour aller prendre un ascenseur afin d'aller au bar. Je me faufilais juste avant que les portes ne se referment et nous n'étions que deux , il y avait aussi un homme. Je le saluais mais sans plus, je sortis mon téléphone pour vérifier que j'étais encore à l'heure et c'était le cas, j'étais fière de moi, vraiment.

Je n'étais encore jamais allée à ce rooftop, j'avais hâte de le découvrir. Dans le hall j'avais croisé beaucoup de personnes en costard ou tenue féminine de travail. Je faisais beaucoup plus décontractée et ça devait être cool de pouvoir aller boire un verre aussitôt le travail terminé. Pendant que l’ascenseur montait je m'appuyais contre une paroi et je réfléchissais à ces derniers jours. Je me rendais de plus en plus compte avoir pris une autre dimension dans le jeu et dans la célébrité. J'arrivais bien à équilibrer ma vie entre les entraînements et quelques sorties, par contre j'avais totalement abandonné les études, je me donnais un an off. J'avais obtenu ma première année c'était déjà un miracle.

J'évoluais comme je pouvais dans mes relations amicales ou plus , d'ailleurs le plus était entre le chaotique et le néant, un beau bordel. C'était quand j'étais perdue dans mes pensées que je sentis un à coup et que tout se figea, même les lumières vacillaient.

La veille au soir.
22h46.


Je reçois un appel de mon manager. Étonnant étant donné qu'on s'était vu dans la journée. Au début, j'ai pensé à un problème, un gros problème, car il ne m'appelle jamais aussi tard et encore moins quand on se voit dans la journée. On avait parler travail bien évidemment mais rien d'assez urgent pour qu'il me passe un coup de fil dans la soirée, si tardivement.
Je décroche donc rapidement. Il a eu de la chance car je sortais tout juste de la douche, la serviette autour de la taille, les cheveux encore bien imbibé d'eau. Je réponds donc à l'appel en le mettant sur haut parleur pour continuer de me préparer après avoir passer un coup de serviette sur le miroir de la salle de bain dans lequel on y voyait plus grand chose du fait que la buée s'y était installé.

" Dominik ? J'ai une mission importante qui vient de tomber. Le chanteur, Eminem, veut un clip dans un lieu public mais peu commun ! Mais il est en tournée actuellement, mais revient dans 2 jours pour démarrer son clip vidéo. "

Je secoue la tête - comme s'il pouvait le voir ... - pour approuvé ses dires tout en attendant la dite mission.

" Son chorégraphe devait se charger de lui trouver ce lieu mais il a eu un empêchement après avoir prit pas mal de retard et ... "

Je le coupe. Il tourne trop autour du pot et moi j'suis crevé. 2h d'entraînement à 20h  m'avait achevé surtout après la grosse journée que j'avais passé et la nuit blanche faite la veille.

" Oui et donc ? Ecoute, j'veux m'coucher, tu m'dis tout le temps que l'alimentation et le sommeil sont primordiales alors accouches ! "

Je m'observe dans le miroir, tirant sur mes yeux comme pour être certain de ne pas avoir de cerne. Mais parti comme c'est, j'allais en avoir si je ne me couchais pas bientôt.

" Oui oui pardon Dom. Ta mission est donc de lui trouvé ce lieu particulier. J'ai un peu réfléchi et je pense qu'un Rooftop serait une bonne idée. Tu pourrais commencer par aller en voir quelqu'un demain ? "

Je soupire avant de lui répondre tout en etouffant un baillement.

" Ouais, j'te fais ça. Bonne nuit Matthew. "

Et je raccroche sans demander mon reste. Je fini de me préparé et vais me coucher.



Aujourd'hui.

Ayant gardé en mémoire ma dernière communication d'hier soir avec Matthew, mon manager, je m'étais préparé puis posé sur le pc pour trouver ces fameux Rooftop. Il était marrant lui, à peine deux jours pour trouvé le lieu idéal pour un clip. Il n'y avait pas tant de Rooftop ici à L.A mais je fini par un trouvé un après multitude de recherches diverses et variées sur les placements, leur clientèles, etc... Puis décide de me déplacé directement, voir de moi-même ce que l'endroit pouvait donné puis, avec mon oeil professionnel, je pourrais également donner mon avis en ce qui concerne les potentiels chorégraphies vis-à-vis de la place et tout ce qui s'en suit.

Je monte en voiture et fonce au centre ville où se trouve ce fameux toit. Je ne m'y pas beaucoup de temps pour y aller cependant, trouvé une place était bien moins simple m'enfin, ça, ce n'était pas mon problème. Du moins pour la suite, car actuellement, je galère à me trouver un emplacement pas trop loin de l'entrée du bâtiment en question.
Après plusieurs longues minutes à tourner, j'en trouve enfin une, m'y gare et fonce vers le building proposant ces bars sur les toits. En levant la tête, je me sens minuscule à côté de ce monstre tout en verre puis me dirige vers les ascenseurs. D'accord je suis sportif, mais y a des limites tout de même ! Le premier qui arrive je le prends et appuie sur le bouton adéquat mais lorsque les portes commencent à se refermé, une jeune femme s'engouffre au dernier moment.

" Bonjour. "

Lui dis-je en la laissant choisir son étage. Visiblement, on va au même car elle ne demande aucun autre arrêt que le mien. Je lui souris timidement mais elle semble pressé et jette un oeil sur son portable. Bon, pour la discussion d'ascenseur, il repassera.

En soit, cela ne me dérange pas plus que ça. Je connais ma timidité face aux femmes et je sais a quel point je peux passé pour un idiot fini quand il s'agit de tenir une conversation. Surtout quand la femme en question est plutôt mignonne, comme c'était son cas. Je préfère donc regarder les étages défilés sur l'écran au dessus de la porte quand d'un coup, tout se fige, les lumières clignotent.
Je me tourne alors vers la demoiselle un peu en arrière par rapport à moi. Pourquoi ? Aucune idée. Mais ce fût mon premier réflexe. Mon second fut de regarder l'ensemble de la cabine, tournant la tête telle une girouette cherchant certainement une réponse à cet arrêt.

Je restais quelques secondes sans bouger, j'étais une véritable statue. C'était surement une mauvaise blague non? ou une caméra cachée à deux balles, non parce que le coup de l’ascenseur qui se bloque si je pouvais l'éviter ça serait pas mal. Je n'étais pas claustro donc encore ça va j'allais pas paniquer de rester dans un si petit endroit mais l'idée de rester suspendue au dessus du vide sans énergie là ça me rassurait beaucoup moins. Les lumières fonctionnaient encore donc ça devait être un soucis momentané. L'homme devant moi se retourna pour me regarder. J'haussais les épaules sans être trop paniquée. Je ne pouvais pas lui apporter de réponses, je ne bossais pas pour la compagnie d’ascenseurs.

Par contre après cinq longues minutes de ...rien là j'étais un peu moins sûre de moi. C'est fou d'ailleurs comme cinq minutes peuvent donner l'impression de durée des heures. Surtout quand on sait que je déteste le silence total. Je pris mon téléphone pour tenter d'envoyer un sms à la personne que je devais rejoindre pour expliquer le problème et là zéro réseau. Ah ouais non mais j'étais capable de supporter pleins de choses SAUF l'absence de réseau téléphonique. C'est pas que mais je commençais légèrement à paniquer. Et bon apparemment j'étais pas tombée sur le fils de Bruce Willis à trouver une super idée pour nous sortir de là en un temps record. Je m'approchais du bouton d'appel d'urgence au bout d'un long moment de sonnerie quelqu'un répondit. "Bonjour nous sommes bloqués dans l'asenseur" "D'accord à quel étage?" Elle se foutait de moi la voix là? Qu'est ce que j'en savais? je regardais pas le truc défiler quand tout avait coupé.

Cette fois ce fut moi qui me tournait vers le jeune homme. "A quel étage on a stoppé, tu l'as vu?" A la poubelle, le vous hein vu la situation et puis on était pas loin en âge je pense donc j'allais pas lui sortir du "monsieur". J'attendais sa réponse pour la donner à monsieur la voix et on va dire que comme une emmerde ne venait jamais seule l'éclairage cessa et on garda juste une lueur de secours. Là d'un coup je revivais le film de Noel, Piège de Christal. Ouais chez nous piège de christal était un film de noel, un des derniers trucs qu'on faisait tous les trois. Avec des chocolats , sous les plaids , même à San Antonio, y'avait des traditions familiales sacrées. Et j'aurais kiffé que ce soit VRAIMENT Bruce Willis avec moi. "Madame? alors à quel étage êtes vous?" Je sursautais en entendant la voix me parler. J'étais hyper soulagée de savoir qu'au moins ça fonctionnait encore mais par contre je n'avais pas de réponses à lui donner, j'attendais toujours que l'homme avec moi me réponde. En espérant qu'une autre catastrophe n'allait pas nous tomber sur le nez.

Pour une fois où vraiment je m'habillais super féminine pour faire une blague au commercial, fallait qu'il y ai une embrouille. J'avais pas de bol mais l'autre là haut aurait sa libido plus calme. Je savais que je lui plaisait et donc je m'amusais parfois à l'allumer un peu. En plus truc de fou c'était un pote de cours du Texas, ancien quaterback au lycée et schéma classique, blessure grave, arrêt de la carrière, il s'est lancée dans le commerce et a réussit grâce à papa à rentrer chez Nike. Enfin papa et notre bahut car Nike était notre sponsor dans tous les sports. M'enfin tout ça pour rien...je pourrais pas le torturer un peu et je me retrouvais coincée dans un ascenseur avec un inconnu. C'était pas le scénario d'un film romantique? ou d'un autre type de film d'ailleurs....

En parlant de film je levais la tête vers le haut de la cabine...pfff voilà c'est quand on a besoin d'être un jedi avec un sabre laser qu'on ne l'est pas. J'aurais pu faire comme Anakin et tout découper. Bah non j'étais juste Brianna et j'attendais qu'on vienne me sortir de là. "J'espère que t'es pas pressé à mon avis on va rester là un moment." D'ailleurs je m'asseyais car ras le bol de rester plantée sur mes talons.

Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. J'étais là, hagard, regardant autour de moi. On le sait bien que quand un ascenseur s'arrête, c'est écrit nul part la raison de cet incident. La jeune femme que j'avais rejoint pour monter n'avait pas plus de réponse que moi vu son haussement d'épaule quand je la regarde lors de l'arrêt de la cabine de fer.  Je ne sais combien de temps on était rester là, planter comme des plantes vertes, sans un mot, mais les questions, les débuts de conversations se bousculaient dans ma tête, mais rien n'étais sortie. Je priais pour qu'elle dise quelque chose, je n'aurais plus vraiment le choix de lui répondre. Non pas que je souhaitais réellement avoir une conversation mais le silence était  pesant, bien plus que ma timidité avec laquelle j'étais habituée désormais. Le regard vagabondant entre les recoins de l'ascenseur, l'écran de mon téléphone, que je surveillais sans réelles raisons, et des coups d'œil vers la demoiselle, je ne sais que faire dans ce silence bien trop long.

Je fini par me tourner complétement vers l'inconnue qui semble devenir nerveuse. Étonnamment, je reste calme malgré l'impatience que je ressens au fond de moi. Je ne supporte pas être en retard et si on ne sort pas rapidement de cet prison suspendue, j'aurais du retard. Mais je la vois se diriger vers l'interphone. Mais oui ! Pourquoi n'y ais-je pas penser plus tôt ? Je me sens minable de pas avoir réfléchi mieux que ca et détourne même le regard alors que ça sonne. Puis une voix se fait entendre. J'écoute d'une oreille, laissant la brune parler. Mais il ne fallu peu de temps avant qu'on me fasse entrer dans la discutions. Une question avait suffit. Et je n'en avais aucune idée. Enfin, j'avais bien vu le défilement des étages sur le petit écran au dessus des portes mais toutes les questions qui se chamboulaient dans ma tête m'avait fait perdre ce détail, l'ayant effacer de ma mémoire. Mais je me devais de m'en souvenir. Je ferme les yeux, retrace à l'envers mes pensées et me concentre sur les numéros vu quelques minutes plus tôt. Mais la voix de l'interphone me coupe. A y est, je commence à stresser. Je sens que tout repose sur ma réponse. Et je ne la trouve pas. " 14éme étage ! " Je sors cela sans même annoncer la couleur. Limite en le criant. Je me surprends moi-même. Mais j'ai trouvé la réponse. Je m'approche à mon tour du boitier parlant afin de reprendre la discussion. " Bonjour, nous sommes au 14éme étage. Ou entre deux. Mais le dernier était le ..." Mais l'homme m'arrête. Le stresse me tétanise. Ou me fait devenir un vrai moulin à parole. " Très bien, nous allons vous envoyer une équipe. Cela pourrait prendre un moment. " Je soupire à cette réponse. Elle n'est pas étonnante en soit, on aurait pu s'en douter mais, l'heure tourne. Et je vais être en retard.

Je serre la mâchoire. La jeune femme a poser la question que je ne voulais pas qu'on me pose. Si j'avais rdv. Bien sûr que oui ! Crispé, je la regarde s'asseoir et l'imite. Tourner en rond ne servirait à rien et se poser pourrait m'aider à me détendre. Je m'accroupi donc face à elle, dos droit contre les parois de l'ascenseur. Je prends une grande inspiration afin de m'adresser pour la première fois à la demoiselle mais, les mots ne sortent pas. Je suis sociable, mais la situation, le stresse et la peur du retard ne m'aide aucunement à entamer une conversation sereine. Je regarde le bouton sur lequel elle avait appuyer avant d'entendre l'homme nous répondre. Je secoue la tête. " On est mal barré... " Je regarde l'heure sur mon téléphone. " 20min avant d'être en retard... " Je me parlais plus ou moins à moi-même, du moins, c'était comme ça que je le voyais, n'osant parler directement à la jeune femme. Mais un élan de courage m'envahi et je poursuis. " Et toi ? "

Je pense que c'était une blague non? une caméra cachée ou un autre truc débile de genre. Quelle était la probabilité pour que je me retrouve bloquée dans un ascenseur avec un inconnu? On aurait été à l'époque de Noel à croire que c'était le scénario d'un téléfilm à la noix. Vous savez celui où la femme trop prise par son travail rencontre par hasard un homme charmant, qui coche toutes les qualités sur une check list. Ou alors le scénar d'un mauvais film porno. Bref dans tous les cas c'était réel, j'étais bloquée dans un fucking ascenseur. J'appuyais pour avoir de l'aide et l'aide me parla. Seulement elle me posa une question à laquelle je ne savais pas répondre car je n'avais pas du tout regardé. Comme souvent j'étais sur mon téléphone. Je posais la question au mec qui était bloqué avec moi. Il semblait réfléchir, je ne fis aucunes remarques car je serais mal placée vu que moi j'avais pas regardé. Mais si lui aussi on serait bien dans la merde pour indiquer aux secours où intervenir. Il prit ma place devant le boitier pour annoncer à quel étage on était. Je me décalais et le laissait faire. Woooow on était haut quand même fallait pas que le bordel lâche car sinon on allait terminer en crêpe au sol.

Prendre du temps? On venait de leur donner le lieu, l'étage, il leur fallait quoi de plus? Ils avaient pas une équipe prête à intervenir à tous moments? Je soufflais un peu fort pour marquer mon énervement mais je gardais le contrôle de moi même en m'asseyant. M'énerver ne servirait pas à grand chose, j'allais pas débloquer la panne. Ah il allait être en retard? moi aussi remarque mais je n'y pensais pas du tout. "Tu as une bonne raison d'être en retard...quoi que c'est un peu gros quand même." Pas très loin de l'excuse "mon chien a mangé mon devoir" c'était too much même si parfois ça pouvait être vrai. J'en avais fais l'expérience. Je pense qu'encore aujourd'hui ma prof pensait que je lui avais menti sauf que non, mon chien avait VRAIMENT mangé mon devoir cet abruti.

"J'ai aussi un rendez vous mais bon tant pis hein je le remettrais. C'était pas un truc super urgent de toute façon." Présenter une chaussure de foot c'était pas comme présenter un vaccin, clairement ça pouvait être repoussé sans problèmes. Car en plus ce n'était que le prototype, je devais encore l'essayer etc. "Tu vas être en retard pour quoi si c'est pas indiscret?" On risquait d'être bloqués ici pendant de longues minutes alors autant tenter de discuter un peu, ça ferait peut être passer le temps un peu plus vite. Parfois je savais me montrer sociable. Je vérifiais encore si j'avais du réseau sur mon téléphone et non rien. J'espérais vraiment que ça ne dure pas des heures et des heures. Je levais les yeux vers le plafond, je me remémorais la scène dans Star Wars 3 dans laquelle Anakin sort de l'ascenseur avec la force...loupé ça j'avais pas. "Ah mince mais c'est pas une légende, y'a vraiment des caméras dans les ascenseurs." Je fis coucou de la main vers l'objectif.